Les jeux dangereux à l`école I) Définition

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Les jeux dangereux à l`école I) Définition
Les jeux dangereux à l’école
I) Définition :
 Les jeux dangereux sont des pièges. Le jeune est libre d’y participer. Ils peuvent engendrer des
violences physiques et/ou psychiques, et la mort. Il existe 2 catégories : les jeux d’asphyxie et les jeux
d’attaque ou d’agression
II) Statistiques
 En France, un million de jeunes de 7 à 17 ans pratiquent ces jeux
 Ils portent au moins 90 noms différents, qui vont du « jeu du foulard » au « happy slapping ».
 84 % des enfants interrogés sont en mesure de citer au moins l’un de ces noms
 13 % des enfants disant connaître ces jeux les considèrent sans danger.
 1 enfant sur 4 reconnaît qu’on lui a déjà proposé de jouer à un de ces jeux
 plus de 2 millions d’enfants ont donc été sollicités.
III) Les différents types de jeux
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1) Des jeux qui consistent à ressentir des sensation fortes
Le jeu du foulard : très ancien, il consiste à ralentir l’irrigation sanguine du cerveau pour produire des
hallucinations visuelles (adaptation : un jeune serre la gorge d’un camarade. Ensuite il est réveillé par
une volée de gifles)
Le jeu de la tomate consiste à bloquer la respiration par force contraction au niveau du sternum
Des variantes de ces jeux de l’asphyxie : « trente secondes de bonheur », « rêve bleu », « rêve
indien », « jeu du cosmos », « jeu des poumons », « jeu de la grenouille »
2) Des jeux violents volontaires
Le jeu de la cannette consiste à jouer au foot avec une cannette vide. Quand elle passe entre les
jambes d’un joueur, celui-ci reçoit un coup sur l’épaule de la part de chacun de ses camarades.
Le cercle infernal : un groupe de gamin disposé en rond se passent un ballon jusqu’à ce que le joueur
du milieu finisse par l’attraper. S’il n’y arrive pas, il est frappé.
3) Des jeux violents avec une victime
Le jeu de la ronde consiste à créer une bagarre pour attirer les curieux.
Le petit pont ou la mêlée consiste à repérer une victime, et au signal du décideur, elle est mise à terre
et battue.
La mort subite concerne un enfant qui porte un grand nombre de vêtement d’une couleur choisie la
matin. il est frappé et humilié toute la journée.
Le jeu des cartons rouges appelé aussi le cafouillage. A un signal donné, une dizaine d’enfants se
précipitent sur un enfant désigné au hasard pour le frapper. Le but : faire mal.
Le jeu du taureau : un groupe d’enfants foncent, tête baissée, sur un enfant désigné.
Le jeu de Beyrouth : des enfants demandent à un autre la capitale du Liban. L’enfant ignorant la
réponse est frappé sur ses parties masculines.
Le happy slapping (« joyeuse claque »). L’adolescent choisit une victime, le plus souvent au hasard,
l’agresse tout en filmant la scène avec un téléphone et diffuse les images jsur internet.
IV) Pourquoi ces jeux ?
1) Les agresseurs
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 Qui sont les agresseurs ?
En majorité, des garçons
Les plus actifs et /ou initiateurs sont des enfants dominateurs qui sont repérés comme impulsifs,
s’emportant facilement et peu respectueux des règles.
Les plus passifs sont des enfants peu sûrs d’eux, qui se sentent menacés, et qui, entraînés par le
leader et l’effet de groupe, sont poussés à agir.
 Différentes raisons :
Pour éprouver des sensations fortes : ces sensations donnent aux jeunes le sentiment d’exister.
Pour se distinguer des autres : le jeune peut vouloir montrer sa capacité à poser des actes
autonomes, et s’affirmer.
Par dépendance : l’excitation procurée par le jeu est comme une drogue, et le jeune souhaite
retrouver la sensation forte ou de plaisir éprouvé.
Par attrait du risque : ces jeunes curieux, amateurs de nouvelles expériences, sont prêts à tout.
Comme rite pour intégrer un groupe
Par idée suicidaire : un enfant dépressif pour se libérer à ce genre de jeu plusieurs fois par semaine,
et le risque d’accident est très important.
2) Les victimes
Une proie facile : un enfant anxieux, timide, qui ne sait pas se défendre.
Par jalousie : un enfant qui possède des qualités au niveau physique, scolaire, social économique
peut être envié.
V) Les conséquences
 Sur le plan physique direct : le jeune peut avoir des hématomes, des fractures. il risque le coma, les
séquelles neurologiques, voire la mort.
 Sur le plan physique indirect : l’enfant peut souffrir de maux de tête, de vertiges, de troubles du
sommeil.
 Sur le plan psychologique : dépendance au jeu, phobie scolaire, idées noires, anxiété, culpabilité,
dévalorisation, pensées suicidaires, passage à l’acte.
 Sur le plan juridique : le happy slapping est puni par la loi de 5 mars 2007 relative à la prévention de
la délinquance commise sur un mineur de moins de 15 ans. Les peines encourues sont de 3 ans
d’emprisonnement et 45 000€ d’amende.
VI) Les solutions
 Campagne de prévention par association, à la télé, dans les écoles..
 L’association SOS Benjamin a pour objectif de développer par tous les moyens la lutte contre ces
jeux dangereux qui touchent enfants et adolescents.
 Proposer principalement des actions de prévention.
 Apporter également un soutien aux victimes en permettant aux parents éprouvés par le décès de
leur enfant ou de graves traumatismes générés trouver un lieu de dialogue et d’échange pour briser le
mur du silence qui les enferme trop souvent.
 Alerter son enfant sur les dangers de ses jeux, et de ne pas faire comme ses copains pour soi
disant faire « partie du groupe »

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