industrie : évolution et tendances sur le marché de l`emploi

Transcription

industrie : évolution et tendances sur le marché de l`emploi
DES CADRES DE PLUS EN PLUS PRÉSENTS DANS LES EFFECTIFS DE L’INDUSTRIE
La structure de l’emploi dans l’industrie s’est modifiée au cours des
vingt dernières années. L’élément structurant est la progression du
nombre de cadres par rapport à l’effectif salarié. Le taux d’encadrement
dans l’industrie s’est ainsi accru de 4 points entre 1994 et 2010.
À l’installation en 2010 de la Conférence Nationale de l’Industrie, 11
filières stratégiques ont été définies. Elles représentent plus des deux
tiers des effectifs cadres comme des recrutements externes de cadres
dans l’industrie.
COMPARAISON DU TAUX D'ENCADREMENT ENTRE 1994 ET 2010 DANS QUELQUES FILIÈRES STRATÉGIQUES DE L'INDUSTRIE
33%
24%
20%
16%
12%
INDUSTRIE
15%
10%
15%
9%
Industrie
agro-alimentaire
Chimie
9%
8%
7%
CaoutchoucPlastiques
Industrie
automobile
AéronautiqueFerroviaire-Naval
Chimie et matériaux
Source : Panel entreprises, Apec, 1994-2011
1994
A l’exception de l’industrie agro-alimentaire, la proportion de cadres
parmi les salariés a progressé dans toutes les filières identifiées. Cela
a notamment été le cas dans les industries aéronautique, ferroviaire et
navale, où elle s’est accrue de 9 points entre 1994 et 2010.
L’industrie agro-alimentaire se place à part en raison de sa relative
imperméabilité aux sursauts conjoncturels. L’inertie de la consommation finale de produits alimentaires protège ce secteur, mais ne lui permet pas non plus de profiter des périodes de croissance portées par
l’investissement.
Premier élément expliquant la progression du taux d’encadrement : les
gains de productivité dans le secteur industriel ont été continus entre
1997 et 2006, de +3,5% en moyenne par an1. Ces gains, qui permettent une utilisation plus intensive du capital et du travail, favorisent
au final la création d’emploi cadre. La progression du taux d’encadrement a d’ailleurs été significative dans les secteurs où les capacités
d’innovation sont les plus élevées, par exemple dans les industries
aéronautique, ferroviaire et navale.
1
« L'industrie en France », Insee, Édition 2009.
2
Source : pôle emploi, Unistatis.
2
Source : Panel entreprises, Apec, 1994-2011
2010
Deuxième élément, l’évolution du taux d’encadrement a résulté d’une
baisse des effectifs salariés conjointe à une hausse des effectifs cadres.
Ainsi, l’effectif salarié de l’industrie a diminué de 18% entre 1994 et
2009, alors que pour l’ensemble des secteurs du privé il a progressé de
16% sur la même période2. Quant à l’effectif cadre dans l’industrie, il
s’est accru de 23% entre 1994 et 2010, pour atteindre 473 000 fin
20103. Les pertes d’emplois cadres y ont en effet été limitées aux
périodes de crise économique majeures : après 1993 et après 2008.
Le secteur de l’industrie a été soumis au cours des dernières années à
de fortes restructurations expliquant les pertes importantes d’emplois
salariés. Les entreprises ont en effet procédé à une externalisation
croissante des fonctions auxiliaires afin de se recentrer sur leur cœur
de métier. En outre, un certain nombre de délocalisations de sites de
production s’est opéré, laissant sur le territoire les activités à plus
forte valeur ajoutée. Enfin, le recours à l’intérim s’est accru fortement
dans ce secteur permettant aux entreprises de bénéficier de davantage
de flexibilité.
Avril 2011
INDUSTRIE : ÉVOLUTION ET TENDANCES
SUR LE MARCHÉ DE L’EMPLOI CADRE
LES RECRUTEMENTS DE CADRES TENDANCIELLEMENT EN HAUSSE
LES RECRUTEMENTS DE CADRES PORTÉS PAR LES ACTIVITÉS À FORTE VALEUR AJOUTÉE
ÉVOLUTION DES RECRUTEMENTS DE CADRES DANS L'INDUSTRIE ET TOUS SECTEURS CONFONDUS ENTRE 1987 ET 2010 (BASE 100 EN 1987)
250
200
150
100
50
1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Industrie
Ensemble
des secteurs
Tendance linéaire
(Ensemble des secteurs)
Tendance linéaire (Industrie)
Source : Panel entreprises, Apec, 2011
Le lissage des effets de la conjoncture montre que le niveau des recrutements dans l’industrie est resté quasiment stable : de 30 000 en
moyenne entre 1987 et 1992 à 31 000 en moyenne entre 2006 et 2010.
Tendanciellement, les recrutements de cadres sont même légèrement à
la hausse dans le secteur.
Il n’en reste pas moins que la tertiarisation de l’économie au cours des
25 dernières années a eu des conséquences sur le marché de l’emploi
cadre en général et dans l’industrie en particulier : le poids des services
sur le marché de l’emploi cadre a progressé (47% des recrutements
cadres en 1987 à 68% en 2010) alors que celui de l’industrie a diminué,
de 27% des embauches de cadres en 1987 à 15% en 2010.
4
« Emploi cadre et cycles conjoncturels – prévisions à 5 ans », Apec, Juillet 2009.
D’une économie basée sur des activités industrielles on est passé à une
économie tertiaire où le capital humain, les investissements immatériels ou encore l’information sont aujourd’hui les principaux moteurs de
croissance4.
Dans ce contexte, le secteur de l’industrie s’est aussi transformé : l’industrie manufacturière, basée sur la production de produits finis, a
laissé progressivement la place à une industrie à plus forte valeur
ajoutée.
LE REDRESSEMENT OBSERVÉ EN 2010 SE CONFIRME POUR 2011
Les prévisions des entreprises de l’industrie pour 2011 confirment le
redressement des embauches amorcé en 2010. Après s’être accrues de
14% en 2010, elles pourraient encore progresser en 2011 jusqu’à 10%
dans le meilleur des cas5.
De même, d’après le baromètre trimestriel de recrutement de cadres6,
57% des entreprises de l’industrie envisagent de recruter au moins un
cadre au deuxième trimestre 2011, soit 24 points de plus qu’il y a un
an à la même période. En outre, 59% des entreprises de l’industrie interrogées ont recruté au moins un cadre au cours du 1er trimestre 2011,
contre 47% un an auparavant. La progression est assez spectaculaire
puisque les entreprises ont retrouvé les niveaux enregistrés avant la
crise, soit ceux du 1er trimestre 2008.
DANS L'INDUSTRIE, PART D'ENTREPRISES ...
59%
59%
58%
56%
53%
51%
49%
45%
53%
47%
45%
40%
39%
37%
48%
48%
40%
33%
51%
57%
54%
35%
33%
35%
29%
26%
1e trim. 2e trim. 3e trim. 4e trim. 1e trim. 2e trim. 3e trim. 4e trim. 1e trim. 2e trim. 3e trim. 4e trim. 1e trim. 2e trim.
2008 2008
2008 2008
2009 2009
2009 2009
2010 2010
2010 2010 2011 2011
… ayant recruté au moins un cadre
… prévoyant de recruter au moins un cadre
Source : Baromètre trimestriel de recrutement cadre, Apec 2011
Autre signe positif indiquant une reprise d’activité dans l’industrie, le
motif évoqué pour les recrutements prévus au 2ème trimestre 2011. En
effet, 22% des entreprises de l’industrie qui prévoient de recruter le
feraient dans le cadre d’une création de poste, contre 17% tous secteurs
confondus. Le développement de l’activité est aussi évoqué par un tiers
d’entre elles comme motif de recrutement.
RECRUTEMENTS POUR DES CRÉATIONS DE POSTES OU DES REMPLACEMENTS ?
(en % d'entreprises qui prévoient de recruter au 2e trimestre 2011)
Création de postes
Remplacements
Les deux
ENSEMBLE
Industrie
22%
45%
33%
100%
Ensemble des secteurs
17%
42%
41%
100%
Source : Baromètre trimestriel de recrutement cadre, Apec 2011
5
« Perspectives de l’emploi cadre 2011 », Apec, Avril 2011.
6
« Conjoncture – Note trimestrielle de l’Apec - n°35 2ème trimestre 2011 », avril 2011.
LES PROFILS DE CADRES RECHERCHÉS : DE LA PRODUCTION À L’INNOVATION
LES CADRES D’ÉTUDES-R&D EN TÊTE DES RECRUTEMENTS
PART DES RECRUTEMENTS DE CADRES DANS 3 FONCTIONS CLÉS DANS LE SECTEUR DE L'INDUSTRIE ENTRE 2002 ET 2010
11%
12%
32%
39%
1%
5%
2002
2003
13%
13%
13%
15%
20%
19%
19%
24%
25%
27%
23%
2007
2008
2009
2010
16%
20%
37%
33%
37%
15%
14%
5%
7%
6%
2004
2005
2006
Études-R&D
Production industrielle-chantier
Achat, qualité, maintenance, sécurité, logistique
Source : Panel entreprises, Apec, 2011
ou encore le Crédit Impôt Recherche sur les dépenses en R&D des
entreprises industrielles, commerciales ou agricoles. Ces mesures favorisant l’innovation et la R&D dans l’industrie ont élargi les capacités
d’innovation à certains secteurs ne disposant pas d’une tradition d’innovation.
De plus, dans un contexte mondialisé, la nécessité d’innover sur les
produits comme sur les process pour une meilleure productivité a
poussé les entreprises industrielles à renforcer leurs équipes d’étudesR&D.
Enfin, les premiers effets de ces mesures de long terme, à impact structurel, ont été renforcés par la très bonne conjoncture économique de
2007. Ce contexte favorable a aussi incité les entreprises industrielles
à engager de nouveaux projets et donc, à miser sur les études et le
développement, en ré-internalisant même les pans les plus stratégiques de cette activité.
Conséquence de l’évolution structurelle de l’industrie vers davantage de
valeur ajoutée, le secteur a connu un double mouvement : les cadres
des fonctions de production industrielle-chantier ont perdu du terrain
dans l’ensemble des recrutements au profit des cadres d’études-R&D. La
rupture est très nette à partir de 2007 : de 13 300 embauches de cadres
de production industrielle-chantier réalisées en 2006, les entreprises
du secteur de l’industrie n’en ont embauché en 2007 que 7 600.
Inversement, dans la fonction études-R&D, les recrutements s’élevaient
à 2 300 en 2006, contre plus de 9 000 en 2007. Cette tendance devrait
perdurer dans la mesure où la crise économique de 2008-2009 n’a pas
eu d’impact sur ces recrutements.
Ainsi, les besoins en cadres d’études-R&D ont rejoint ceux en cadres
commerciaux qui se sont stabilisés autour de 25%.
Plusieurs éléments se sont conjugués pour amener cette nette évolution. D’un côté, cet effort mis sur l’innovation et la recherche a été
porté par une volonté politique. Le traité de Lisbonne instaurant un
objectif de dépenses en R&D supérieur à 3% du PIB pour l’Europe a
favorisé la mise en place d’un certain nombre de mesures, comme la
création fin 2004 des différents Pôles de compétitivité sur le territoire,
La progression dans les recrutements des profils de cadres d’étudesR&D au détriment de ceux de production industrielle-chantier se
retrouve aussi dans quelques filières stratégiques de l’industrie.
COMPARAISON DES POIDS DES RECRUTEMENTS DANS LES FONCTIONS ÉTUDES-R&D ET PRODUCTION INDUSTRIELLE-CHANTIER
ENTRE 2002 ET 2010 DANS QUELQUES FILIÈRES STRATÉGIQUES
67%
47%
31%
29% 30%
22%
13%
12%
5%
4%
Industrie
agro-alimentaire
29%
21%
9%
2%
30%
27%26%
45%
Chimie
CaoutchoucPlastiques
7%
1%
Industrie
automobile
AéronautiqueFerroviaire-Naval
Chimie et matériaux
Études-R&D 2002
Source : Panel entreprises, Apec, 2011
Production industrielle-chantier 2002
Études-R&D 2010
Production industrielle-chantier 2010
A l’exception de l’industrie agro-alimentaire, la progression des recrutements de cadres dans la fonction études-R&D entre 2002 et 2010 est
très nette. Les embauches dans la fonction production industriellechantier connaissent, elles, une évolution inverse.
Dans l’industrie agro-alimentaire, la part dans les recrutements des
cadres en études-R&D a augmenté mais de façon moins nette, tandis
que celle des cadres de production industrielle-chantier est restée
majoritaire. Dans cette filière, la production répond à un besoin élémentaire tandis que l’innovation intervient davantage sur des éléments
de packaging ou de marketing, soit en aval de cette filière.
Plus récemment, les préoccupations environnementales, sanitaires ou
encore en faveur d’un développement durable sont devenues incontournables dans tous les secteurs d’activité, et particulièrement dans
l’industrie. Elles ont fait émerger la recherche de nouvelles compétences cadres que l’on retrouve plus particulièrement dans la fonction
qualité, maintenance, sécurité, logistique. La part de cette fonction
dans les embauches du secteur de l’industrie est ainsi passée de 12%
à 16% entre 2002 et 2010 et pourrait, dans l’avenir, prendre davantage d’ampleur.
LES PROMOTIONS DE SALARIÉS AU STATUT CADRE : TREMPLIN POUR LES JEUNES DIPLÔMÉS ?
RÉPARTITION DES POSTES CADRES POURVUS EN 2010 SELON LE MODE DE POURVOI
INDUSTRIE
Industrie agro-alimentaire
Industrie automobile
Aéronautique-Ferroviaire-Naval
Chimie
Caoutchouc-Plastiques
Ensemble des secteurs
RECRUTEMENTS EXTERNES PAR NIVEAU D’EXPÉRIENCE
Débutants*
Jeunes cadres**
Cadres confirmés***
13%
21%
43%
9%
18%
41%
17%
21%
37%
11%
21%
47%
17%
24%
39%
18%
23%
32%
16%
23%
39%
Source : Perspectives de l’emploi cadre, Apec, Avril 2011
* Débutants : jeunes diplômés de moins d’1 an d’expérience professionnelle
** Jeunes cadres : cadres de 1 à 5 ans d’expérience professionnelle
*** Cadres confirmés : cadres de plus de 5 ans d’expérience professionnelle
Le secteur de l’industrie pourvoit en priorité ses postes cadres par le
recrutement de cadres de plus de 5 ans d’expérience : ils représentent
43% des postes pourvus en 2010 (contre 39% tous secteurs confondus). Si les recrutements de jeunes diplômés sont relativement peu fréquents (13% des postes pourvus contre 16% pour l’ensemble des secteurs) des opportunités existent néanmoins.
En effet, rétrospectivement, les données montrent qu’il existe un lien
entre le recours à la promotion interne de salariés au statut de cadre
et les recrutements de jeunes diplômés : lorsque les embauches de
jeunes diplômés sont peu fréquentes, le recours à la promotion interne est généralement plus répandu. L’accès aux postes cadres demande
alors davantage d’expérience et d’ancienneté. C’est particulièrement le
cas dans l’industrie agro-alimentaire où les jeunes diplômés sont probablement recrutés sans le statut de cadre mais peuvent l’obtenir
ensuite par la promotion interne. Ces caractéristiques correspondent à
un modèle d’organisation particulier : la part des cadres dans l’effectif
Promotions internes
au statut de cadre
23%
32%
25%
21%
20%
27%
22%
total est faible car elle correspond majoritairement à des postes de
management et d’encadrement d’équipes.
A l’inverse, dans d’autres secteurs industriels, la part de la promotion
interne est plus faible au profit du recrutement de jeunes cadres et de
débutants. Sur les cinq dernières années, c’est le cas dans l’industrie
chimique et dans l’aéronautique-ferroviaire-naval, des secteurs qui
affichent un taux d’encadrement élevé et emploient beaucoup d’ingénieurs. En 2007 par exemple, dans l’industrie chimique, 19% des postes
cadres ont été pourvus par le recrutement de jeunes diplômés, 30% par
l’embauche de jeunes cadres et 13% par la promotion de salariés au
statut de cadre. Dans l’aéronautique-ferroviaire-naval, ces proportions
se sont élevées respectivement à 19%, 32% et 13%.
L’industrie automobile est encore un autre cas de figure : la répartition
des postes pourvus est le plus souvent relativement équilibrée entre
débutants, jeunes cadres, cadres confirmés et promotions au statut de
cadre.
DES OPPORTUNITÉS POUR LES JEUNES DIPLÔMÉS DANS L’INDUSTRIE EN 2011
LES OFFRES D’EMPLOI CADRE DANS L’INDUSTRIE
1e Tri 2007
Volume
7 091
Part dans le total des offres cadres (en %)
13
Part des offres ouvertes aux débutants (en %)
18
dans l’agro-alimentaire
25
dans l’automobile-aéronautique18
ferroviaire-naval
dans la chimie–caoutchouc–plastiques
15
1e Tri 2008
11 808
14
22
30
1e Tri 2009
6 644
11
18
28
1e Tri 2010
8 072
11
19
24
1e Tri 2011
14 587
11
27
27
20
16
20
29
17
16
20
25
Source : Apec 2011
Au premier trimestre 2011, les offres d’emploi cadre publiées dans l’industrie ont atteint un volume dépassant celui enregistré lors des deux
premiers trimestres 2008, avant le déclenchement de la crise. Pour
autant, leur part dans le total des offres cadres publiées est restée
semblable à celle observée depuis le premier trimestre 2009. Elle est
de 2 à 3 points inférieure à ce qu’elle était avant la crise qui semble
donc avoir occasionné une nouvelle rupture structurelle sur le marché
des offres.
Plus précisément, 1 300 offres ont été émises au premier trimestre
2011 par les entreprises de l’agro-alimentaire, 1 700 dans la chimiecaoutchouc-plastiques et près de 1 100 dans l’automobile. Enfin, plus
de 400 offres cadres ont concerné l’aéronautique, plus de 150 la
construction navale et près d’une centaine le ferroviaire.
La part des offres cadres de l’industrie ouvertes aux débutants de moins
d’un an d’expérience est en nette progression et à un niveau rarement
mesuré dans le secteur. C’est aussi le cas dans quelques filières stratégiques.
MÉTHODOLOGIE
LES FILIERES STRATEGIQUES DE L’INDUSTRIE
A l’occasion de l’installation de la Conférence nationale de l’industrie en 2010, 11 filières stratégiques ont été définies ainsi que la création d’autant de
comités stratégiques. Chacun a pour objectif essentiel de définir et mettre en œuvre une feuille de route stratégique partagée par l’ensemble des acteurs.
Ces comités associent organismes représentatifs des entreprises de la filière, syndicats professionnels ou fédérations professionnelles, syndicats de salariés,
personnalités qualifiées, organismes spécialisés (pôles de compétitivité, centres techniques ou professionnels, universités, écoles, organismes de recherche).
Les 11 filières sont :
Automobile
Aéronautique
Ferroviaire
Naval (construction et réparation, y compris les plates-formes off shore).
Technologies et services de l’information et de la communication » (y compris composants et électroniques)
Chimie et matériaux » (y compris chimie verte)
Industries et technologies de santé
Luxe et création
Industries des biens de consommation et de l’aménagement
Agro-alimentaire et agro-industries (hors chimie verte)
Les éco-industries
Ces filières stratégiques peuvent être appréhendées au travers de 5 secteurs existants dans la nomenclature des secteurs d’activité de l’Apec :
- l’industrie agro-alimentaire
- la chimie
- l’industrie caoutchouc-plastiques
- l’industrie automobile
- l’aéronautique-ferroviaire-naval.
Le Panel Entreprises Apec (Perspectives de l’emploi cadre) est une enquête annuelle de conjoncture sur l’emploi des cadres. Elle est réalisée auprès d’un
échantillon permanent de 11 000 entreprises, représentatif de la répartition par région, par taille et secteur d’activité des entreprises du secteur privé (cotisant à pôle emploi pour leurs salariés) d’1 salarié et plus et représentant 2 000 000 salariés dont 340 000 cadres..
Le Baromètre trimestriel de recrutement cadre permet de connaître l’évolution du climat chez les recruteurs à partir de l’interrogation d’un panel de 750
entreprises de plus de 100 salariés représentatives du secteur privé.
Ces études sont disponibles sur apec.fr.
Industrie : évolution et tendances sur le marché de l’emploi cadre ■ Document élaboré par le Département Études et Recherche ■ Manager du Pôle Études : Brigitte Bos ■ Responsable Études
Entreprises : Valérie Bazin - Chargée d’études : Véronique Lagandré ■ Maquettiste : Daniel Le Henry ■ Avec l’appui de Gaël Bouron, chargé d’études et Kaoula Ben Messaoud, assistante d’études
au Pôle R&D ■ Apec : 51, Bd Brune - 75689 Paris Cedex 14 - www.apec.fr