Concert Culinaire

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Concert Culinaire
CONCERT CULINAIRE
Mélodies truculentes et textes savoureux
accompagnés d’un piano voluptueux
sur fond de casseroles et autres ustensiles culinaires
Musique de RACAILLE, MOZART, BRAMS, ROSSINI,
CHOPIN et bien d’autres encore …
accompagnés des texte de Victor HUGO, Claire HENNAUT
et quelques autres gens de lettres amoureux des bonnes choses.
«Ce que l’amour est au cœur, l’appétit est à l’estomac. L’estomac est le maître de musique
qui freine ou éperonne le grand orchestre des passions ; [...] Manger et aimer, chanter et
digérer sont les 4 actes de l’opéra bouffe qui a pour titre la vie [...] Celui qui la laisse s’enfuir
sans en profiter n’est qu’un fou ». Rossini
Il semblerait que Frédéric Chopin préférait le “poulet à la jeune fille”, une recette de George
Sand. Il s’agirait d’un poulet farci aux huitres et nappé d’une réduction de : jus d’huitres,
bouillon de volaille, crème fraîche et lait d’amandes, que l’on monte ensuite au beurre…
Verdi, lui aussi, était amateur de bonne chère. Ses parents tenaient une osteria et une
épicerie. Il aimait beaucoup les raviolis alla genovese et l’une de ses grandes spécialités
était le risotto alla milanese qu’il préparait déjà dans sa jeunesse et qui régalait toujours
Giuseppina …
Beethoven raffolait des huitres, Mozart avait toujours faim, Schubert mangeait rarement à la
sienne, Bach avait un penchant pour la dive bouteille, Dutilleux n’était pas sectaire à la table
comme à table.
Un menu original composé entre autre d’un Civet à toute vitesse accompagné de Cèpes
à la peine, d’une fameuse Truite suivie d’un Tavouk Gueunkis sans oublier des P’Tits
gâteaux qu’elle pliait bien comme il faut, des fameuses Mandarines et du Plum plus
pudding !
Marianne Miagat, soprano
D’origine franco-allemande, Marianne Miagat grandit à Berlin et débute
dès 11 ans l’éducation musicale à la maîtrise, puis au chœur du Junges
Ensemble Berlin dont elle devient la soliste. Elle se produit alors à la
Philharmonie et à la Hochschule der Künste de Berlin et lors de
nombreuses tournées en Europe et aux U.S.A. Parallèlement elle étudie
le piano et la clarinette à la Musikschule Reinickendorf Berlin.
Diplômée du CRR de Reims où elle étudie auprès de Jaques Herbillon,
elle poursuit ses études près de Yva Barthélémy, Jane Streeton à
Londres ainsi que Kora Kanne-Meyer à Amsterdam.
De formation classique, Marianne Miagat possède cependant depuis ses débuts un
répertoire très varié. En 1990 par exemple, elle est lauréate du Concours International Maria Canals à
Barcelone et se produit la même année au Théâtre de Paris dans la comédie musicale Cats et chante Le Roi
Arthur de Purcell en Espagne. Maîtrisant trois langues et intéressée par des univers musicaux très variés, elle enregistre aussi bien des airs
d’Opéra sous la direction d'Olivier Granjean, des Lieder avec le pianiste Nicolas Diatikin que la musique
médiévale avec l'ensemble Kantika ou encore des musiques de film. Son éclectisme se reflète aussi dans son
engouement pour la musique sacrée et son intérêt pour les œuvres du XXe siècle.
Depuis 1998, Marianne Miagat travaille régulièrement avec la Broadway Musical Company lors de tournées
au Japon.
Parallèlement à sa carrière de soliste, Marianne Miagat se dirige vers l'enseignement. Outre des stages et
Master Class en France, Italie et Belgique elle à été professeur au CMM de Montrouge et enseigne
actuellement à la maîtrise du CRR de Paris ainsi qu’au CCM de Puteaux. Françoise Galais, mezzo
commence le piano à 5ans et obtient ses
diplômes de piano et formation musicale au Conservatoire Régional de Nantes.
Elle commence sa formation vocale à 19 ans dans la classe d’ Yva Barthélémy à
Paris. A à 21 ans, elle est reçue à l’Ecole d’Art Lyrique de l’Opéra de Paris dans
les classes de Michel Sénéchal, Hans Hotter, Louis Ferro (professeur à la Juilliard
School de New York) et Christa Ludwig puis bénéficie d’une bourse d’études
d’Etat pour perfectionner son répertoire en Italie.
Françoise Galais débute avec le rôle titre de l’Enfant et les Sortilèges de Ravel au
Théâtre du Châtelet sous la direction d’Armin Jordan avec l’orchestre de Radio
France transmis en direct sur France Musique.
Elle poursuit sa carrière sous la direction de grands chefs, (Georges Prêtre,
Michel Plasson, Marc Soustrot, Horst Stein) et de metteurs en scène réputés,
(Luiggi Pizzi, Jérôme Savary, Piotr Ionesco, A. Serban) Elle se produit à l’Opéra de Paris, au Théâtre du Châtelet, à l’Opéra de Marseille, à l’Opéra de Nice, au
Théâtre des Champs Elysées, au Grand Théâtre de Genève ...dans Cosi Fan Tutte de Mozart (Dorabella),
dans Boris Godounov (Féodor), L’Enfant et les Sortilèges de Ravel (L’Enfant), Le Petit Ramoneur de Britten
(Miss Bagott), La Dame de Pique de Tchaïkovski (Pauline) …ainsi que dans de nombreux festivals pour
l’oratorio et le récital.
Elle porte un grand intérêt à la mélodie et au lied qu’elle prend soin de mettre en scène comme des
spectacles. Rien n’est laissé au hasard, mots, musique, lumière et espace s’harmonisent avec la complicité
des musiciens. Passionnée par la pédagogie, elle reçoit une formation de pédagogue auprès d’Yva Barthélémy dont elle sera
l’assistante en France et en Italie pendant 5 années.
Elle se forme aussi auprès de plusieurs danseurs et professeurs de Yoga et QI Gong afin d’harmoniser le
travail de technique vocale à celui du corps. Son enseignement s’adresse aux chanteurs, comédiens, enseignants et à toute personne désirant chanter
(adultes et enfants) ou travailler sa voix parlée.
Directrice artistique depuis 2003 de l’association ARDEV (Art et Recherche pour le Développement de
l’Expression Vocale), elle programme et met en scène des spectacles avec des artistes de toutes disciplines.
Aujourd’hui, Françoise Galais partage son temps entre la scène, l’enseignement et la direction artistique.
Sophie PARTOUCHE, pianiste
Le soleil marseillais a conduit la toute jeune et sensible Sophie Partouche
à l’ombre de son piano, qu’elle ne quittera plus…
…A 16 ans elle obtient sa Médaille d’Or au Conservatoire de Marseille
ainsi que le Grand Prix de la ville dans les classes de Nathalie Lanoë et
Odile Poisson. Elle entre en cycle de perfectionnement avec Jacques
Rouvier et participe à de nombreuses master class avec Abdel Rahman
El Bacha, Istomin, Jean Marc Luisada et Paul Badura Skoda. Elle est
admise en 1997 au CNSMDP dans la classe de Georges Pludermacher
et obtient son 1er prix Mention Très Bien en 2001. Elle travaille régulièrement avec de grands artistes tels
que Claire Désert, François Frédéric Guy, Daria Hovora, Nicolas Angelich ou Bruno Pasquier.
Durant cette période Sophie s’intéresse tout particulièrement au répertoire de musique de chambre et obtient
un 1er prix dans cette catégorie en 2003. Cet élan lui permet d’effectuer ses premiers pas sur scène lors
d’une création mondiale de Kurtag à l’espace Maurice Fleuret, Paris.
Engagée comme pianiste accompagnatrice au Bel Canto Paris de 1998 à 2001, elle se perfectionne alors
dans l’accompagnement vocal auprès de Christine Rouault, Erika Guiomar, François Leroux, Jeff Cohen,
Noël Lee.
Pierre Jourdan la remarque et lui propose la production de Ma tante Aurore et Jean de Paris de Boieldieu au
Théâtre Impérial de Compiègne. Dès lors elle devient chef de chant pour des productions telles que Carmen
avec Jean François Vinciguerra et Eve Rugierri au festival des Voix du Monde à L’Ile de La Réunion, au
Théâtre Sébastopol de Lilles pour la Fille de Madame Angot sous la direction de Bruno Conti, au Théâtre de
Boulogne avec Marco Polo de Francis Lopez sous la direction de Claude Cuguillère mais aussi dans des
ouvrages plus originaux comme My Fair Lady au Casino Barrière sous la direction de Louis Vincent Bruère.
Pianiste remarquée elle entame une collaboration de 5 ans avec le Choeur de l’Armée Française où elle
aborde le piano d’orchestre avec l’Oiseau de feu de Stravinsky à la salle Gaveau, Paris, sous la direction de
Sébastien Billard.
Dès lors, elle est régulièrement invitée sur scène comme à l’espace Ockeghem pour les Nuits d’été de Berlioz
avec Jean Francis Monvoisin, dans la Sonate piano/alto n°1 de Brahms sous la conduite d’Hugues De Gilles
avec l’Orchestre Philarmonique de Nice, à l’Ambassade Française de Mascatte pour un récital avec Caroline
Dumas, dans la création mondiale de Rêve de Carnaval de Thierry Pécou à L’Opéra de Reims, pour
l’Hommage à Luis Mariano au Pôle Culturel de Drusenheim avec Jean Philippe Biojout ou pour le Fantôme
d’Offenbach au Théâtre Sylvain à Marseille.
Elle approche des formes originales proche du théâtre musical comme le Métronome Amoureux mis en scène
par François de Carpentries joué aux éditions Arène à Paris ou le Vin Ailé avec Jean Christophe Grégoire au
théâtre antique de San Gavino en Corse. Elle rencontre en 2010, la mezzo Soprane Malika Bellaribi Le Moal
et participe au Don Giovanni de Mozart mis en scène par Jean Daniel Senesi à la Cité de la Voix à Vézelay.
En 2014, elle enregistre pour France 3, Canal+ et France Inter (L’Improbable Noël).
Sophie Partouche poursuit depuis ses débuts, une carrière de pianiste soliste notamment à la salle Reine
Elizabeth en Belgique, au Palm Beach Hotel à Marseille, au Musée Chagall de Nice, au Majestic Hotel de
Cannes.

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