Our Approach - TrustAfrica

Transcription

Our Approach - TrustAfrica
TrustAfrica
AnnualReport2007
2006
Our Mission
Notre vision
TrustAfrica is an African foundation that pursues continent-wide peace,
citizenship, and integration.
TrustAfrica est une fondation africaine qui oeuvre pour la paix,
la citoyenneté et l'integration au niveau de tout le continent.
Un coup de maitre
Chers amis et Collegues,
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Mettre en place une nouvelle organisation, particulièrement une
aussi vitale et ambitieuse que TrustAfrica, n’est pas une mince
affaire. Heureusement, les sages conseils et efforts inlassables
de beaucoup d’entre vous, nous ont aidés. La fondation Ford, qui
a abrité TrustAfrica à sa création, mérite une mention de félicitation pour nous avoir prêté son personnel et donné ses ressources
de manière si généreuse. Avec une si grande expertise à nos
cotés, nous avons pris le concept initial d’une fondation africaine
à travers une phase pilote rigoureuse, une aventure de cinq ans
qui nous a aidé à clarifier notre mission, redéfinir nos stratégies
de programmes et faire face à une multitude de détails logistiques.
Cependant, cela n’était que la préparation. Il y a un an, TrustAfrica
a commencé à voler de ses propres ailes. Depuis que nous nous
sommes installés au Sénégal, nous nous sommes occupés à
construire une nouvelle maison, avec des idées plus claires sur les
défis et opportunités qui se dressent au cœur de notre travail.
L’année dernière, notre première en tant qu’organisation
indépendante, fut pour nous une année productive mais pleine de
défis en même temps. Déplacer nos opérations de base de New
York à Dakar tout en gardant le rythme de travail du programme
que TrustAfrica avait acquis au cours des années, fut un défi
majeur à relever. Cependant, avec l’appui de nos innombrables
partenaires et collègues, nous avons réussi à nous établir à
Dakar. En juin 2006, nous avons célébré notre lancement officiel,
qui a été suivit par des dizaines de journaux à travers le monde.
Depuis lors, nous avons rénové notre nouveau siège et recruté de
nouveaux personnels talentueux venus de sept pays du continent.
Nous avons tenu un important atelier sur la construction d’une
paix durable, le premier atelier tenu depuis la conclusion de notre
phase pilote et approuvé six projets de subvention avec un montant total qui avoisine 1,4 milliards de dollars US pour la promotion
de ses recommandations. Nous avons accordé 29 bourses de
recherche avec un montant total qui avoisine 700 000 dollars US,
pour l’étude du climat des investissements et des affaires en
Afrique. Egalement dans la même période, nous avons pu
sécuriser de nouveaux financements venus de plusieurs grandes
fondations et individus nous permettant de renforcer notre
activité centrale.
Chaque jour, nous travaillons à élargir les potentialités de
TrustAfrica en tant que nouvelle fondation africaine – qui
promeut la paix, la prospérité et la justice sociale à travers le
continent. Nous mettons ces objectifs en avant comme prévu : en
organisant des dialogues, en octroyant des subventions et en
fournissant une assistance technique pour que les institutions
africaines puissent transcender les frontières et développer des
solutions adéquates et durables face aux défis les plus urgents
auxquels le continent est confronté.
Nous esperons que vous serez à nos cotés pour continuer cette
importante et ambitieuse aventure.
Gerry Salole
Akwasi Aidoo
Président, Conseil d’administration
Directeur exécutif, TrustAfrica
A Successful Debut
Christopher Reardon, Saki Mafundikwa, Saki Mafundikwa, Saki Mafundikwa
Dear Friends and Colleagues,
Day by day, we are working hard to expand TrustAfrica’s potential
as a new African foundation that promotes peace, prosperity, and
social justice throughout the continent. We are advancing these
goals as planned: by hosting dialogues, making grants, and providing technical assistance so that African institutions can reach
across borders to develop appropriate and lasting solutions to the
continent’s most pressing challenges.
We hope you’ll stay with us as we continue this challenging, but
important journey.
But preparation only goes so far. One year ago, TrustAfrica spread
its wings and flew the nest. Since touching down in Senegal, we’ve
been busy making a new home, one with a closer perspective on the
problems and opportunities that lie at the heart of our work.
The past year, our first as an independent organization, has been
both a challenging and a productive one. Moving our base of operations from New York to Dakar, while maintaining the programming
momentum that TrustAfrica had built over five years, was a major
challenge. With the help of countless partners and colleagues, we
have now established ourselves in Dakar. In June 2006, we celebrated our official launch, generating coverage in dozens of news
outlets around the globe. Since then, we have outfitted our new
headquarters and recruited talented staff from seven countries
around the continent. We have held a stimulating workshop about
building sustainable peace, the first since the conclusion of our
pilot phase, and approved six project grants totaling nearly US$1.4
million to advance its recommendations. We have awarded 29
research grants, totaling nearly US$700,000, for the study of
business and investment climates in Africa. Along the way, we have
secured new funding from several major foundations and numerous
individuals, enabling us to build on our core body of work.
Gerry Salole
Akwasi Aidoo
Chairperson
Executive Director
Christopher Reardon
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Launching a new organization, particularly one as vital and ambitious as TrustAfrica, can be a colossal undertaking. Luckily, we’ve
drawn on the sage advice and tireless assistance of many, many
supporters along the way. The Ford Foundation, which housed
TrustAfrica from its inception, merits a special word of thanks for
lending its staff and resources so generously. With much expertise
on our side, we’ve taken the initial concept of an African foundation
and seen it through a rigorous pilot phase, a five-year journey that
helped us clarify our mission, refine our program strategies, and
tackle a seemingly endless array of logistical details.
A television crew interviews Gerry Salole at the launch.
Une équipe de télévision interview Gerry Salole au lancement de
TrustAfrica.
Une conception différente
TrustAfrica n’est pas seulement une nouvelle fondation. C’est une
nouvelle vision de la fondation. Dirigée par des africains dévoué
au dialogue inclusif, elle innove dans son approche au développement et à la philanthropie en Afrique. Voici certaines des qualités
qui la distingue des autres:
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TrustAfrica est une institution africaine
■ Contrairement à beaucoup de bailleurs, nous sommes
enracinés dans le continent. Notre siège de Dakar nous
donne l’avantage d’être un obervatoire de pointe sur les
défis et opportunités auxquels l’Afrique est confrontée.
■ Nous sommes dirigés par des africains. Nos administrateurs
et personnels, recrutés à travers toute l’Afrique et à l’étranger,
rassemblent une grande expérience en matière de développement et de philanthropie et partagent un engagement sans
faille pour la bonne gouvernance.
■ Nous construisons un soutien avec une large assise. Notre
campagne de 100 dollars US par an génère une vague d’enthousiasme chez les africains vivant sur le continent et dans
la diaspora.
TrustAfrica aide les africains à définir leur programme
de développement
■ Nous ne prenons pas nos indicateurs chez les bailleurs
extérieurs. Nous ne forçons pas non plus notre propre agenda.
Au contraire, nous organisons des ateliers qui permettent aux
figures de proues à travers le continent de contribuer a notre
stratégie de programme, en identifiant les besoins, définissant les priorités, développant des solutions et faisant des
recommandations de financement.
■ Nos quatre premiers ateliers on attiré près de 200 universitaires, activistes, artistes, entrepreneurs et décideurs visionnaires d’à travers l’Afrique et la Diaspora. Nous avons accordé
plus de 5,3 millions de dollars US pour soutenir 24 projets
issus de nos consultations. Ces initiatives sont plus susceptibles d’êtres acceptées et d’avoir des impacts durables sur
notre continent que les solutions toute faites imposées de
l’extérieur.
TrustAfrica comble les lacunes en matière de financement
■ Bien que les plus grands défis en Afrique aujourd’hui transcendent les frontières, la plupart des bailleurs continuent de
canaliser leur financements par le biais de programmes
nationales. Nous accordons notre soutien aux projets de
collaboration régionale qui peuvent aider à forger des solutions durables.
■ Nous aidons les groupes de la société civile à relever les
défis irréductibles en travaillant en équipe avec des pairs
dans les pays voisins. Grâce à ces alliances, les organisations
de la société civile peuvent s’enrichir de leurs expériences
mutuelles et atteindre la masse critique nécessaire pour
réaliser le progrès social.
Different by Design
Pietro Cenini/Panos Pictures, Christopher Reardon, Saki Mafundikwa, Jeremy Hartley/Panos Pictures
TrustAfrica is not just a new foundation. It’s a new kind of foundation. Led by Africans with a devotion to inclusive dialogue, it
brings a pioneering approach to development and philanthropy in
Africa. These are a few of the qualities that set us apart:
TrustAfrica addresses critical funding gaps.
■ Although the toughest challenges in Africa today transcend
borders, most donors still channel their funding through
country-specific programs. We earmark our support for
collaborative, regional projects that can help forge lasting
solutions.
Jacob Silberberg/Panos Pictures
TrustAfrica helps Africans set the agenda for development
■ We don’t take our cues from external donors, nor do we push
an agenda of our own making. Instead, we host workshops
that allow leading figures from across the continent to shape
our program strategy by identifying needs, setting priorities,
crafting solutions, and making recommendations for funding.
■ Our first four workshops have drawn nearly 200 visionary
scholars, activists, artists, entrepreneurs, and policy makers
from across Africa and through out the diaspora. We’ve given
more than US$5.3 million to support 24 projects that grew
out of these dialogues. These initiatives are more likely to
win acceptance and make a lasting impact than ready-made
responses imposed from abroad.
We help civil society groups tackle intractable challenges by
teaming up with peers in neighboring countries. Through such
alliances, they can learn from each other’s experiences and
reach the critical mass needed to achieve positive social
change.
Sven Torfinn/Panos Pictures
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TrustAfrica is an African institution
■ Unlike most donors, we’re rooted in the continent. From our
headquarters in Dakar, we have a prime vantage on the
challenges and opportunities facing Africa.
■ We’re led by Africans. Our trustees and staff, recruited
throughout Africa and abroad, share extensive experience in
development and philanthropy and an unwavering commitment to good governance.
■ We’re building a broad base of support. Our $100-per-year
campaign is generating a groundswell of enthusiasm among
Africans living on the continent and in the diaspora.
■
Top: Trading gets under way at the Nigerian stock exchange.
Les échanges sont en cours à la Bourse nigériane.
Below: Women displaced by the conflict in Darfur gather water in Sudan.
Des femmes déplacées par le conflit au Darfour en quête d’eau au Soudan.
Un tournant décisif
TrustAfrica, d’abord connu sous le nom d’Initiative spéciale pour
l’Afrique, a commencé ses activités en 2001, sous l’égide de la
Fondation Ford. Notre prémisse était que les Africains ont
besoin de se faire entendre davantage au sein de la communauté
internationale des donateurs, de même qu’ils ont besoin de
ressources philanthropiques contrôlées par les Africains.
En 2006 TrustAfrica est devenu effectivement une fondation
africaine, avec l’ouverture de notre nouveau siège à Dakar, au
Sénégal. La Fondation Ford continue de nous apporter son
soutien, mais nous sommes désormais une organisation indépendante gérée uniquement par des Africains.
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Le 6 juin 2006, fut le lancement officiel de TrustAfrica à l’Hôtel
Savana à Dakar. Plus de 120 personnalités venues de 40 pays des
5 continents se sont réunis pour célebrer ce moment critique.
Parmi celles-ci on peut citer John Githongo, ancien journaliste et
fonctionnaire connu pour ses enquêtes solides sur la corruption,
Barry Gaberman, vice président principal de la Fondation Ford,
et Abdou Aziz Sow, Ministre sénégalais chargé du NEPAD,
le Nouveau Partenariat Economique pour le Développement
de l’Afrique.
Dans son message d’ouverture Githongo a dit que «TrustAfrica
arrive à un moment critique avec une importante mission.»
Prenant en compte le désir croissant d’imputabilité politique,
il nous a exhorté de saisir cette opportunité pour améliorer
l’intégration régionale par le biais des initiatives comme le
NEPAD dont la Revue Africaine par les Pairs pourraient aider
au renforcement de la démocratie et de la bonne gouvernance.
Githongo a aussi insisté sur le besoin d’un «développement avec
équité». Bien que souvent considéré comme un concept socialiste
démodé, il a dit que cela signifiait beaucoup en Afrique, ou le
partage de ressources est une préoccupation continue. «De par
sa position privilégiée ici au Sénégal, TrustAfrica est très bien
placée pour informer et aider à orienter ce débat.»
Plus de 50 journaux à travers le monde ont fait écho de notre
arrivée à Dakar. Parmi eux il y avait: Associated Press, la BBC,
CNN, The Guardian, The Los Angeles Times, The New York
Times, PANAPRESS, Le Quotidien, le South African Press
Association, Voice of America, et The Washington Post.
Le lancement a marqué la culmination de cinq ans de développement au sein de la Fondation Ford, ou le soutien pour la philanthropie locale est très élevé. On «aurait pu juste augmenter le
niveau des ressources disponibles dans nos quatre bureaux
régionales en Afrique» a dit Gaberman, et «les laisser engager
ces ressources dans des domaines importants – tels que les
droits humains, l’éducation, la culture et les arts, ou le développement durable – dans lesquels la fondation Ford travaille – cela
serait la bienvenue, mais ne pourrait pas aller aussi loin que nous
aurions aimé.»
A Pivotal Moment
Christopher Reardon, Saki Mafundikwa, Christopher Reardon, Christopher Reardon
“TrustAfrica arrives at a critical time and with an important mandate,” Githongo said in his keynote address. Noting the mounting
desire for political accountability, he urged us to seize opportunities
to improve regional integration through initiatives like NEPAD,
whose African Peer Review Mechanism could go a long way to
bolster the cause of democracy and good governance. Githongo
also stressed the enduring need for “development with equity.”
Though often dismissed as an outmoded socialist concept, he said,
it holds great resonance in Africa, where the sharing of resources
is a perennial concern. “TrustAfrica, from its vantage point here in
Senegal, is uniquely placed to inform and help to shape this debate.”
More than 50 media outlets around the globe reported the news
of our arrival in Dakar. Among them were the Associated Press,
the BBC, CNN, The Guardian, The Los Angeles Times, The New
York Times, PANAPRESS, Le Quotidien, the South African Press
Association, Voice of America, and The Washington Post.
Christopher Reardon
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On 6 June 2006, we marked our official launch with a daylong
celebration at the Savana Hotel in Dakar. More than 120 leading
figures from 40 countries on five continents gathered to commemorate this pivotal moment. Among them were John Githongo,
a former journalist and government official known for his unflinching investigations of corruption; Barry Gaberman, senior vicepresident of the Ford Foundation; and Abdou Aziz Sow, Senegal’s
Minister for NEPAD, the New Partnership for Africa’s Development.
Christopher Reardon
TrustAfrica began in 2001 under the aegis of the Ford Foundation,
where it was first known as the Special Initiative for Africa. Its
premise was that Africans need a greater voice in the international
donor community as well as philanthropic resources that Africans
control. In 2006 TrustAfrica became a truly African foundation
with the opening of our new headquarters in Dakar. The Ford
Foundation continues to provide support, along with other funders,
but we are now an independent organization governed solely
by Africans.
Top: TrustAfrica board members and special guests attend the launch.
Les membres du conseil d’administration et des invités de marque assistent au lancement de TrustAfrica.
Bottom: Maria Nassali catches up with TrustAfrica board member
Adhiambo Odaga and Alice Brown.
Maria Nassali partage des nouvelles avec Adhiambo Odaga, membre du
conseil d’administration de TrustAfrica, et Alice Brown.
Créer un fondation africaine indépendante, pourrait permettre
aux africains de définir leur agenda de développement. Comme
l’ont souligné plusieurs orateurs, non seulement TrustAfrica sert
de forum pour trouver des solutions localement adaptées en
développant la collaboration, mais elle permet aussi aux
africains de prendre la place qui leur revient de droit à la table
des bailleurs qui influencent le développement.
Dans le programme du jour elle y avait aussi un panel de discussions sur chaque domaine de programme avec des bénéficiaires
de subventions choisis pour réfléchir sur leur travail au Burkina
Faso, en Egypte, au Ghana, au Kenya, au Nigeria, et en Afrique du
Sud. Dans la soirée il y avait de la musique et de la danse avec
des lectures par des poètes et essayistes de grande renommée.
C’était un hommage mérité à une organisation qui est déterminée
à amener les africains ensembles pour un échange d’idées dans
un esprit ouvert, avec créativité et optimisme.
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Establishing an independent African foundation, on the other
hand, would enable Africans to set the agenda for development.
As several speakers noted, TrustAfrica not only offers a forum
for developing collaborative, locally grown solutions but also
allows Africans to take their rightful seat at the table among the
donors who influence development.
Christopher Reardon
The launch marked the culmination of five years of development
within the Ford Foundation, where support for local philanthropy
runs high. “We could have just increased the level of the resources
available to our four field offices in Africa,” Gaberman said, “and
let them commit these resources for the substantive areas the
Ford Foundation works in—such as human rights, governance,
education, arts and culture, or sustainable development. That
would have been welcomed, but it just didn’t seem to go as far as
we would have liked.”
The day’s events also included panel discussions on each of our
program areas, with selected grantees reflecting on their work in
Burkina Faso, Egypt, Ghana, Kenya, Nigeria, and South Africa.
The evening featured music and dancing as well as readings by
notable poets, novelists, and essayists. It was a fitting tribute to
an organization that is determined to bring Africans together to
exchange ideas in a spirit of openness, creativity, and optimism.
Top: Malam Bacai Sanhá, former president of Guinea Bissau.
Malam Bacai Sanhá, ancien président de Guinée Bissau.
Middle: Adekeye Adebajo, from the Centre for Conflict Resolution in
South Africa, greets Abdou Aziz Sow, Senegal’s Minister for NEPAD.
Adekeye Adebajo, du Centre pour la Résolution des Conflits en Afrique
du Sud, salue Abdou Aziz Sow, le Ministre du NEPAD du Sénégal.
Bottom: Dr. Leona Ba and Keiko DeLille.
Dr. Leona Ba et Keiko DeLille.
Christopher Reardon
Christopher Reardon
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Notre approche
Nous avons la conviction, à TrustAfrica, que la collaboration entre
institutions du continent africain offre les meilleures perspectives
pour développer des solutions durables aux inextricables défis
que posent la violence, la discrimination et l’isolement économique. Par le biais des rencontres convoquées pour identifier les
mesures prioritaires, et à l’aide de subventions coopératives et
de l’assistance technique, nous encourageons les institutions
africaines à travailler ensemble pour un avenir sûr, libre et prospère.
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Définition des priorités
Nous prenons en charge ces questions complexes en regroupant
des intellectuels, des militants, des hommes d’affaires, des
artistes, des fonctionnaires et autres leaders communautaires
de l'ensemble du continent et de toute la diaspora. Ces échanges
sérieux et imaginatifs permettent d’inviter les Africains à
intervenir dans la définition de nos programmes et la conception
de nos solutions. De notre point de vue, ces stratégies sont plus
susceptibles d’être acceptées et d’avoir un impact durable que
les réponses toutes faites imposées de l’extérieur.
Forger des partenariats
En cette ère de mondialisation, les problèmes les plus difficiles
ont tendance à transcender les frontières nationales, il faudrait
donc que les solutions en fassent de même. À TrustAfrica, nous
estimons que c’est par la collaboration avec les pairs des pays
voisins que les institutions locales pourront résoudre plus
efficacement les problèmes sociaux. Grâce à ces alliances, les
entrepreneurs sociaux peuvent s’inspirer des expériences des
autres et atteindre la masse critique nécessaire pour réaliser le
progrès social.
Mobilisation des ressources
Bien que TrustAfrica n’accepte pas les propositions spontanées,
nous offrons des subventions à un nombre limité d'initiatives
prometteuses qui surgissent au cours de nos rencontres. Il s’agit,
en général, de subventions destinées à des projets en commun
qui fusionnent plusieurs stratégies (ex. : la recherche, le plaidoyer,
le dialogue ou la créativité) et mettent en relation des organisations de divers pays et régions. A travers un fond séparé, nous
soutenons également la recherché sur le climat d’investissement
et des affaires en Afrique. Parallèlement, nous espérons mobiliser
des ressources supplémentaires en nous faisant l'écho de la voix
des Africains auprès de la communauté de donateurs.
Renforcement des institutions
TrustAfrica offre également de petites subventions destinées au
renforcement des capacités et visant à promouvoir une gestion
cohérente, une gouvernance transparente, une communication
efficace et des résultats durables au niveau des organisations
non gouvernementales d’Afrique. Nous ne nous contentons pas
de cultiver ces qualités chez les autres en fournissant une assistance technique, mais nous nous efforçons également de les
mettre en application dans nos propres opérations.
Our Approach
Giacomo Pirozzi/Panos Pictures, Saki Mafundikwa, Saki Mafundikwa, Ami Vitale/Panos Pictures
At TrustAfrica, we believe that institutional collaboration across
Africa offers the best hope for developing lasting solutions to
such intractable challenges as violence, discrimination, and
economic isolation. Through agenda-setting workshops, collaborative grants, and technical assistance, we help African institutions
work together for a safe, free, and prosperous future.
Mobilizing Resources
TrustAfrica does not accept unsolicited proposals. Instead, we
make grants to a limited number of promising initiatives that
emerge in our workshops. These major grants for collaborative
projects tend to fuse multiple strategies (like research, advocacy,
dialogue, or creativity) and connect organizations from different
countries and regions. Through a separate fund, we also support
research on the investment and business environment in Africa.
At the same time, we expect to attract additional resources by
amplifying African voices within the donor community.
Giacomo Pirozzi/Panos Pictures
Forging Partnerships
In this era of globalization, the toughest problems tend to
transcend national boundaries; solutions should, too. At
TrustAfrica, we believe that civic institutions can best tackle
societal challenges by collaborating with peers in neighboring
countries. Through such alliances, social entrepreneurs can learn
from each other’s experiences and reach the critical mass needed
to achieve social change.
Urgent Action Fund–Africa
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Setting Priorities
We approach complex issues by convening scholars, activists,
business professionals, artists, public officials, and other civic
leaders from across the continent and throughout the diaspora.
These thoughtful, imaginative workshops invite Africans to set
our own agendas and craft our own solutions. In our view, such
strategies are more likely to win acceptance and make a lasting
impact than ready-made responses imposed from abroad.
Strengthening Institutions
TrustAfrica also makes small grants for capacity building to
promote sound management, transparent governance, effective
communication, and sustainable results among nongovernmental
organizations in Africa. We not only cultivate these qualities in
others, by providing technical assistance, but also strive to
embody them in our own operations.
Top: TrustAfrica brings people together to explore ways to tackle shared
problems, not unlike this community meeting in Guinea.
Les rencontres organisées par TrustAfrica pour faire face aux défis communs sont analogues à cette réunion de quartier en Guinée.
Bottom: Somali peace advocates meet with staff from Urgent Action
Fund–Africa, one of our grantees.
Des militants somaliens pour la paix rencontrent le personnel de Urgent
Action Fund–Africa, un de nos organismes bénéficiaires.
Programmes
Paix et Sécurité
TrustAfrica soutien les efforts d’ensemble tendant à promouvoir,
construire et consolider une paix durable, de même qu’elle
documente les processus et le rôle joué par les différentes
parties prenantes.
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Au cours des dernières années, environ le tiers de l’Afrique a
connu des conflits violents ayant donné lieu à des abus des droits
humains généralisés, à la perte d’un nombre incalculables d’innocentes vies humaines, à la destruction d'infrastructures et
d’institutions étatiques, à l’exacerbation de la corruption et à la
propagation de la pandémie du VIH/SIDA. Même si ces guerres
ont peut-être commencé sous la forme de conflits internes, bon
nombre d’entre elles ont finalement débordé sur les pays voisins
et porté préjudice à des régions tout entières. Par conséquent,
pour régler de tels conflits, elle convient de déployer d’importants
efforts politiques et diplomatiques afin de garantir et de sauvegarder la paix régionale. Nous trouvons des raisons d’espérer dans
le fait que de nombreux Africains courageux et décidés commencent à prendre de telles initiatives. Au cours de nos rencontres et
par la mise à disposition de subventions nous tentons de nous
inspirer de leurs efforts afin d’appuyer leur travail et d’en élargir
l’impact.
TrustAfrica apporte son soutien à des efforts concertés mis en
œuvre pour instaurer une paix durable :
■ En mettant en place et en soutenant un puissant mouvement
de paix en Afrique, en commençant par l’appui à la création de
réseaux entre divers intellectuels, militants et organisations
d'Afrique.
■ En veillant à ce que les femmes, les jeunes et les groupes
traditionnellement marginalisés puissent intervenir dans les
débats politiques et les négociations de paix.
■ En appuyant la recherche et les activités de sensibilisation
afin de renforcer le système conventionnel régional africain,
en gardant un œil sur la lutte contre la prolifération des armes
légères et la négociation des accords de paix.
■
En œuvrant à la promotion de la recherche, de l’analyse et de la
publicité des initiatives de paix afin de veiller à ce que les
Africains du continent s’inspirent de ces exemples et en
tirent profit.
Les partenaires de TrustAfrica ont réussi à faire intervenir de
nouvelles voix et de nouvelles idées dans les négociations de paix
et les efforts de désarmement au Soudan, en Somalie, en
République démocratique du Congo, en Sierra Leone et au
Libéria. Ils ont également fait des efforts pour garantir que les
voix des femmes – dont les intérêts ont historiquement été
ignores dans ces domaines – soient entendues, ce qui permettra
de créer un précédent en matière d'implication de ces dernières
dans la négociation d’accords de paix durables. Nos partenaires
ont également apporté de précieuses contributions dans le
domaine de l’apprentissage, en encourageant la réflexion sur les
meilleures pratiques et approches relatives aux négociations de
paix sur l’ensemble du continent africain et en adaptant lesdites
pratiques et approches.
Intégration régionale
TrustAfrica soutient les initiatives visant à harmoniser les politiques économiques dans les sous régions africaines, en donnant
la priorité au commerce équitable, aux investissements
régionaux et à la libre circulation des personnes.
L’Afrique doit faire face à de graves problèmes dans l’économie
mondiale moderne, comme en témoigne le peu d'influence dont
elle jouit au sein de l’Organisation mondiale du Commerce. Même
si le continent abrite 13 pour cent de la population mondiale, sa
part dans les échanges commerciaux et les investissements mondiaux n’est que de 1,6 et de 1 pour cent, respectivement. Ces disparités sont une conséquence directe de la taille modeste de bon
nombre d’économies nationales africaines – ainsi que des profondes inégalités et des relations d’exploitation qui existent dans
l’économie mondiale. Nous tentons, pour poser les fondations
d’une Afrique plus forte dans le commerce et les investissements
Programs
Peace and Security
TrustAfrica supports inclusive efforts to promote, build, and
consolidate lasting peace, as well as document the processes and
the role played by different stakeholders.
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In recent years, nearly a third of Africa has been engulfed in
violent conflicts that have caused widespread human rights abuses,
cut short countless innocent lives, destroyed infrastructure and
state institutions, exacerbated corruption, and fueled the
H.I.V./AIDS pandemic. Although these wars may have begun as
internal conflicts, many have spilled over into neighboring countries
and harmed entire regions. Resolving such conflicts requires
robust political and diplomatic efforts to secure and maintain
peace on the regional level. We see cause for hope among the
many brave and enterprising Africans who are beginning to undertake such actions. Through our workshops and grantmaking, we
seek to learn from their efforts, to support their work, and to
expand its impact.
TrustAfrica supports collaborative efforts to achieve sustainable
peace by:
■ Building and sustaining a strong peace movement in Africa,
starting with support for networking among diverse African
scholars, activists, and organizations.
■ Ensuring that women, youth, and traditionally marginalized
groups have a voice in policy debates and peace negotiations.
■ Supporting research and advocacy to strengthen Africa’s
regional treaty system, with an eye to stemming the
proliferation of small arms and negotiating peace agreements.
■ Promoting research, analysis, and publicity of successful
peace initiatives to ensure that Africans across the continent
learn and benefit from such examples.
Our partners have succeeded in bringing new voices and fresh
ideas to peace negotiations and disarmament efforts in Sudan,
Somalia, Democratic Republic of Congo, Sierra Leone, and
Liberia. They have also worked to ensure that the voices of
Petterik Wiggers/Panos Pictures, Saki Mafundikwa, Heldur Netocny/Panos Pictures, Sven Torfinn/Panos Pictures
women—whose interests have long been ignored in such
arenas—are being heard, creating a precedent of inclusiveness
for sustainable peace agreements. Our partners have also made
priceless contributions to learning, encouraging reflection on and
adaptation of best practices and successful approaches to peace
negotiations throughout Africa.
Regional Integration
TrustAfrica supports initiatives to harmonize economic policies
across Africa’s subregions, with a focus on fair trade, regional
investment, and the free movement of people.
Africa faces acute challenges in today’s global economy, as
evidenced by its lack of influence within the World Trade
Organization. Although the continent is home to 13 percent of the
world’s population, it commands only 1.6 percent of world trade
and one percent of global investment. These disparities are
directly tied to the small scale of many African national
economies—and to severe inequalities and exploitative relationships embedded in the global economy. To lay the foundations for
a stronger African role in global trade and investment, we seek to
build active global alliances and viable regional institutions and
policies.
TrustAfrica is helping to achieve these conditions in three main
ways:
■ Supporting research and advocacy to strengthen regional
economic integration across Africa, with an emphasis on fair
regional trade and investment, private sector links to regional
policies, and the free movement of people.
■ Promoting collaboration between African institutions,
governments, and the private sector, on one hand, and
institutions representing the African diaspora on the other
hand, to forge strong alliances for Africa in the global
community and economy.
■ Awarding research grants to scholars throughout the
continent to foster greater understanding of the investment
climate and business environment in Africa.
mondiaux, de construire des alliances mondiales actives ainsi que
des institutions et politiques régionales viables.
TrustAfrica contribue à la réalisation de ces conditions de trois
manières principales :
■ En appuyant la recherche et les activités de sensibilisation
afin de renforcer l’intégration économique régionale en
Afrique, en mettant l’accent sur le commerce équitable
régional et l’investissement, les liens du secteur privé avec les
politiques régionales et la libre circulation des personnes.
■ En favorisant la collaboration entre les institutions, les
gouvernements et le secteur privé africains, d’une part, et les
institutions représentant la diaspora africaine, de l’autre afin
de construire, pour l’Afrique, de solides alliances dans la
communauté et l’économie mondiales.
■ En donnant des bourses de recherche à des universitaires à
travers le continent pour renforcer une meilleure compréhension du climat de l’investissement et des affaires en Afrique.
Citoyenneté & Identité
TrustAfrica encourage les politiques et pratiques qui sauvegardent
les droits et l’expression culturelle de tous les membres de la
société, en particulier des groupes minoritaires et des communautés marginalisées.
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Les Africains, à l’instar des autres peuples, mettent à profit la
diversité de leurs identités pour donner un sens à leur vie.
Cependant, dans l’intérêt de la construction nationale et de la
souveraineté de l'État, les politiques et la vie politique des États
africains ont tendance à gommer les diversités ethniques,
culturelles, sociales et religieuses. Les femmes et les minorités
(au nombre desquels les migrants, les réfugiés, les gays et les
lesbiennes ainsi que les membres de certains groupes religieux
et ethniques) sont victimes d’une discrimination systématique,
tandis que le sectarisme politique et religieux demeure endémique.
Les inégalités fondées sur la citoyenneté et l’identité ont généré
l’instabilité politique et de véritables guerres civiles au Soudan,
en Algérie, en République démocratique du Congo, au Rwanda,
au Burundi, en Côte d’Ivoire et dans d'autres pays.
Pour lutter contre ces problèmes, TrustAfrica apporte son
soutien aux efforts consentis afin de :
■ Mettre à profit la recherche et le plaoidoyer politique pour
aider les organisations régionales – telles que la Communauté
de l’Afrique de l’Est et la Commission Africaine des Droits de
l’Homme et des Peuples – à définir des notions régionales de
citoyenneté et à protéger les droits et identités des minorités
et des groupes marginalisés.
■ Aller au-delà des législations utiles mais non appliquées pour
■
aider les gouvernements du continent tout entier à se
conformer à leurs engagements de respecter les droits de
chaque individu.
Promouvoir l’expression créatrice, les échanges artistiques et
le pluralisme religieux en tant que fondements de l'insertion
sociale et de la stabilité.
TrustAfrica soutient la recherche multidisciplinaire qui permet
aux gouvernements, au monde universitaire et aux groupes
communautaires d’explorer de nouvelles méthodes novatrices
pour faire évoluer leurs sociétés afin de les sortir des pratiques
discriminatoires et de protéger les droits et l’expression
culturelle de l’ensemble de la population. Ces efforts ont suscité
un considérable intérêt et un appui des gouvernements et des
groupes communautaires de certains des pays les plus éprouvés
par les conflits, notamment la Côte d'Ivoire, la Somalie, le
Soudan et le Zimbabwe.
L’un des bénéficiaires des subventions travaille au renforcement
des contributions des groupes communautaires aux efforts
consentis par la Communauté de l’Afrique de l’Est afin de créer
une citoyenneté régionale chez les Kenyans, les Ougandais, les
Tanzaniens, les Rwandais et les Burundais. Un autre bénéficiaire
donne aux jeunes prodiges écrivains le temps et l’encadrement
dont ils ont besoin pour explorer plus en profondeur les
questions relatives à l’identité africaine.
Citizenship and Identity
We support multidisciplinary research that enables governments,
academia, and civic groups to explore new ways of moving their
societies beyond discriminatory practices and protecting the
rights and cultural expression of the entire populace. These efforts
have generated interest and support among governments and
civic groups in some of the most strife-torn countries, including
Côte d’Ivoire, Somalia, Sudan, and Zimbabwe. One grantee is
working to boost the contributions of civic groups to efforts by
the East African Community to forge regional citizenship for
Kenyans, Ugandans, Tanzanians, Rwandans, and Burundians.
Another gives promising young writers the time and tutelage they
need to explore questions of African identity more thoroughly.
Top: The Women In Peace-building Network (WIPNET), a TrustAfrica
grantee, stages a march for disarmament in Liberia in 2004.
Le Réseau des Femmes dans la Construction de la Paix (WIPNET), un
organisme ancien boursier de TrustAfrica, prépare une manifestation
pour le désarmement au Liberia en 2004.
Middle: TrustAfrica seeks to strengthen investment and trade in Africa.
TrustAfrica cherche à renforcer l’investissement et le commerce en Afrique.
Bottom: Tanzanians at work in the Little India section of Dar es Salaam.
Des Tanzaniens travaillant dans le quartier de « Little India » à Dar es
Salaam.
Sven Torfinn/Panos Pictures
15
In response to these problems, TrustAfrica supports efforts to:
■ Use research and policy advocacy to help regional organizations—like the East African Community and the African
Commission on Human and Peoples Rights—develop regional
notions of citizenship and safeguard the rights and identities
of minorities and marginalized groups.
■ Move beyond good laws on the books and help governments
live up to their commitments to respect the rights of all.
■ Promote creative expression, artistic exchange, and religious
pluralism as anchors for social inclusion and stability.
Mark Henley/Panos Pictures
Like people everywhere, Africans draw on myriad identities to
give their lives meaning. Yet, in the interests of nation building
and state sovereignty, the policies and politics of African states
have tended to suppress ethnic, cultural, social, and religious
diversity. Women and minorities (among them migrants,
refugees, gays and lesbians, and members of some religious and
ethnic groups) suffer systematic discrimination, while political
and religious sectarianism is rampant. Inequities based on citizenship and identity have caused political instability and outright
civil war to erupt in Sudan, Algeria, Democratic Republic of
Congo, Rwanda, Burundi, Côte d'Ivoire, and elsewhere.
Tim A. Hetherington/Panos Pictures
TrustAfrica promotes policies and practices that safeguard the
rights and cultural expression of all members of society,
especially minority groups and marginalized communities.
Initiatives spéciales
TrustAfrica exploite plusieurs initiatives spéciales qui étendent
et amplifient nos programmes de base.
16
Le Fonds pour les Ecrivains africains
De concert avec la Fondation Ford, nous sommes en train de
mettre en place un fonds spécial pour soutenir le génie créateur
d’écrivains indépendants vivant sur le continent. Cet investissement reconnaît le rôle vital que les poètes et les romanciers
jouent en Afrique par leur travail d’anticipation, leur présentation
des forces culturelles, économiques et politiques qui, de manière
continue, façonnent et changent nos sociétés. Le fonds offrira
une assurance maladie, des bourses et des séjours de neuf mois
à Per Sesh, un centre pour écrivains dirigé par Ayi Kwei Armah,
le célèbre auteur ghanéen, dans le village de Popenguine, situé en
bordure de mer, au Sénégal. Les trois premiers écrivains en
résidence sont Mildred Barya (Ouganda), Emmanuel Egya Sule
(Nigeria), et Aissatou Ka (Sénégal).
Fond de Recherche sur le Climat d’Investissement et
l’Environnement d’Affaires
En partenariat avec le Centre de Recherches pour le
Développement International et la Fondation pour une Entreprise
et un Développement Durables, nous avons mis en place un fonds
spécial pour la promotion d’un meilleur Climat d’Investissement
et Environnement des Affaires (CIEA) en Afrique a travers la
recherche et le plaidoyer. Connu sous le nom de Fonds de
Recherche pour le CIEA, il va accorder jusqu’à 2.8 millions de
dollars US en subvention en 2007 et 2008. Notre premier appel à
propositions fait en 2006 a été sanctionné par 236 demandes de
la part d’universités, d’écoles de commerce et d’institutions
indépendantes de recherche de 30 pays africains. Une équipe de
pairs fut engagée pour l’évaluation des propositions. Par la suite,
nous avons constitué un jury pan africain chargé de sélectionner
les lauréats. Ces derniers travaillent sur des thématiques tels
que la législation et les réformes dans les appels d’offres; les
investissements et la gouvernance d’entreprise; les chaînes d’approvisionnement et le secteur informel; les partenariats entre le
secteur public et privé; les marchés de capitaux et les investissements directs étrangers; l’énergie et la pauvreté en milieu rural; la
création et la croissance d’entreprises pour les jeunes et les
femmes. Pour une liste complète des gagnants, voir page 36.
Initiative Religion et Pluralisme
Avec le soutien de la Fondation Ford, nous essayons de soutenir
les efforts de leaders religieux africains, d’universitaires, et
d’autres pour promouvoir la tolérance et le pluralisme à travers
tout le continent. Ce travail comprend les efforts à faire pour renforcer un réseau d’organisations, de chefs religieux, et d’experts
qui peuvent promouvoir le dialogue inter-religieux, se soutenir
les uns et autres, et renforcer le rôle de la religion sur le plan
civique en Afrique de manière à construire la paix et le pluralisme.
Cette initiative cherche aussi à amplifier les traditions et expériences religieuses des Africains par leurs propres voix, plutôt qu’à
travers des schèmes et définitions imposés de l’extérieur. En
même temps, elle vise aussi à identifier et à vulgariser des
stratégies réussies utilisées par des structures à caractère
religieux pour la promotion du pluralisme et de l’inclusion en
Afrique et pour l’élargissement des espaces au sein des religions
pour un dialogue et une plus grande ouverture en vue de permettre
des lectures différentes des préceptes religieux de même que de
nouvelles idées et de nouvelles catégories de croyants.
Renforcer l’Efficacité des Organizations Régionales Africaines
Avec le soutien des Fondations MacArthur, Oak, et Packard, nous
avons commencé à mettre en place les fondements d’une
nouvelle initiative pour booster la performance au niveau des
organisations régionales comme la CEDEAO, la SADC, l’IGAD, le
COMESA, l’ECCAS la CEA et l’UMA. Nous pensons que de tels
organismes peuvent jouer un rôle capital dans l’amélioration du
climat économique et veiller à la sécurité collective, à condition
qu’ils soient ouverts aux contributions venant des groupes de la
société civile. L’initiative organiserait des ateliers et créerait des
partenariats dont l’objectif est de réaliser cette vision.
Special Initiatives
Saki Mafundikwa, Loïc Le Gall
Investment Climate and Business Environment Research Fund
In partnership with the International Development Research
Centre and the Foundation for Sustainable Enterprise and
Development, we’ve set up a special fund to promote a better
investment climate and business environment in Africa through
research and advocacy. Known as the ICBE Research Fund, it will
award up to US$2.8 million in 2007 and 2008. Our first call for
proposals drew 236 submissions from universities, business
schools, and independent research institutions in 30 African
countries. We enlisted a team of peer reviewers to grade the
proposals and then assembled a pan-African jury to select the
winners, who are now at work analyzing such issues as regulation
and reform in procurement; investment and corporate governance;
supply chains and the informal sector; public and private sector
partnerships; capital markets and foreign direct investments;
energy and poverty in rural areas; and the creation and growth of
youth and women enterprises. For a complete list of winners, see
page 37.
Top: Akwasi Aidoo and El-Hadj Diallo meet with writers in residence at
Per Sesh.
Akwasi Aidoo et El-Hadj Diallo rencontrent les écrivains en résidence à
Per Sesh.
Iva Zimova/Panos Pictures
17
African Writers’ Fund
Together with the Ford Foundation, we are establishing a special
fund to support the work of independent creative writers living
on the continent. This investment recognizes the vital role that
poets and novelists play in Africa by anticipating and reflecting
the cultural, economic, and political forces that continuously
shape and reshape our societies. The fund will offer health insurance, fellowships, and nine-month residencies at Per Sesh, a
writing center directed by Ayi Kwei Armah, the acclaimed
Ghanaian author, in the seaside village of Popenguine, Senegal.
The first three writers-in-residence are Mildred Barya (Uganda),
Emmanuel Egya Sule (Nigeria), and Aissatou Ka (Senegal).
Martin Dixon
TrustAfrica operates several special initiatives that extend and
amplify our core programs.
Bottom: TrustAfrica supports research on private sector development,
such as this bakery in Addis Ababa, Ethiopia.
TrustAfrica soutien la recherche sur le développement du secteur privé,
à l’instar de cette boulangerie à Addis-Abeba en Ethiopie.
L’Etat de la Philanthropie en Afrique
Bien qu’il y’ait une culture profondément ancrée en matière
d’aide et de soutien mutuel en Afrique, les institutions officielles
de philanthropie sont assez récentes sur le continent. A
TrustAfrica, nous cherchons à renforcer la compréhension et à
soutenir ce secteur vital par la promotion de partenariats, l’apprentissage mutuel et la mobilisation de fonds de manière conjointe entre institutions africaines de philanthropie. Un de nos
premiers efforts majeurs en ce sens, est la création d’une publication annuelle faisant le bilan concernant l’etat de la philanthropie en Afrique. Prévu pour démarrer en 2008, elle réfléchira
sur les soubassements théoriques et philosophiques mais aussi
culturels de la philanthropie et explorera sa relation avec la
société civile, l’Etat, les organisations régionales, et les
Africains de la diaspora.
18
The State of African Philanthropy
Although a culture of giving and mutual support has deep roots in
Africa, formal philanthropic institutions are somewhat new. At
TrustAfrica, we seek to build understanding and support of this
vital sector by promoting partnerships, mutual learning, and joint
fundraising among African philanthropic institutions. One of our
first major efforts in this regard is the development of an annual
publication assessing the state of philanthropy in Africa. Slated
to debut in 2008, it will reflect on theoretical and philosophical
as well as historical and cultural underpinnings of the field and
explore its relation to civil society, the state, regional organizations,
and Africans in the diaspora.
Top: Bishop Malusi Mpumlwana of South Africa shares his thoughts at a
meeting of African religious leaders.
L’évêque Malusi Mpumlwana de l’Afrique du Sud partage ses idées lors
d’une rencontre des leaders religieux africains.
Christopher Reardon
Petterik Wiggers/Panos Pictures
19
Strengthening the Effectiveness of African Regional
Organizations
With support from the MacArthur, Oak, and Packard Foundations,
we’ve begun laying the groundwork for a new initiative to boost
the performance of regional organizations like ECOWAS, SADC,
IGAD, COMESA, ECCAS, EAC, and AMU. We believe such regional
bodies can play a vital role in improving the economic climate and
ensuring collective security, provided they are open to input from
civil society groups. The initiative will conduct workshops and
forge partnerships aimed at realizing this vision.
Martin Dixon
Religious Pluralism Initiative
With support from the Ford Foundation, we are working to
strengthen efforts by African religious leaders, scholars, and
others to promote tolerance and pluralism throughout the
continent. This body of work includes efforts to foster a network
of organizations, religious leaders, and experts who can promote
interfaith dialogue, support one another, and strengthen the civic
role of religion in Africa in ways that build peace and pluralism.
This initiative also seeks to amplify the religious traditions and
experiences of Africans in their own voices, rather than through
externally imposed frameworks and definitions. At the same
time, it aims to identify and disseminate successful faith-based
strategies for promoting pluralism and inclusion in Africa and to
expand spaces within religions for dialogue and greater openness
to allow for different understandings of religious precepts as
well as new ideas and new categories of believers.
Middle: Delegates attend a meeting of the African Union in Addis Ababa.
Les déléguées assistent à une réunion de l’Union Africaine à Addis-Abeba.
Bottom: Niamani Mutima, who directs the African Grantmakers’ Affinity
Group, pays a visit to TrustAfrica.
Niamani Mutima qui dirige le groupement des bailleurs de fonds africains,
visite TrustAfrica.
Réunions
20
Le système de subvention de TrustAfrica est fortement influencer
par la contribution des africains et de la diaspora. Avant de solliciter des propositions, nous rassemblons d’abord les universitaires, les activistes, les professionnels des affaires, les artistes,
les autorités publiques et autres chefs communautaires pour
identifier les opportunités et les besoins pressants. Lors de
notre phase pilote, nous avons tenu des ateliers sur la paix et le
conflit, l’integration régionale et la citoyenneté et l’identité, et
chacun de ces ateliers a planté le décor pour une nouvelle série
de subventions.
et populaire pour la paix en Afrique, améliorer la couverture
médiatique des efforts de construction de la paix, amplifier les
voies et les idées des africains, constructeurs de la paix, dans les
forums régionaux et internationaux, arrêter la propagation du
VIH/SIDA parmi les militaires africains, renforcer les efforts des
organisations de femmes dans les sociétés post conflit, protéger
de manière efficace les défenseurs de paix vulnérables dans les
situation de conflit, et largement propager les leçons des initiatives de paix réussis à travers le continent. Voir page 34 pour la
liste complète des subventions.
La Construction d’une Paix durable (7–10 novembre 2006)
Notre premier atelier, depuis notre lancement officiel, a porté
sur la construction d’une paix durable en Afrique. Regardant au
delà de la résolution des conflits, le thème central de tels
dialogues, cet atelier a exploré des questions critiques telles que
la prévention des conflits, la réconciliation post conflit, et la
poursuite de la justice post conflit. Il a aussi abordé la nécessité
de faire des analyses fondées des conflits et des situations
de pré-conflit avant l’initiation d’efforts de paix, dans le but
d’atteindre une paix durable.
Comme l’exercice budgétaire tirait à sa fin, des plans étaient en
cours pour les ateliers à venir en 2007, mettant l’accent sur les
coûts de la non intégration de même que les défis de la religion et
du pluralisme en Afrique.
Un dialogue modéré en ligne dans les semaines précédant l’atelier
a aidé à baliser le terrain pour des discussions face à face
destinées à la formulation de stratégies pour confronter les principaux défis et opportunités dans le domaine de la construction
de la paix. Un groupe varié de 25 leaders ont pris part à l’atelier à
Dakar, y compris des fonctionnaires de haut niveaux, des intellectuels, des écrivains et des militants de base d’a travers le continent. Ensemble, ils ont partagé leurs expériences, échangé des
opinions, identifié un terrain commun et formulé des recommandations concrètes de financement.
Depuis lors nous avons donné six subventions représentant un
montant total de un montant total de 1 365 800 dollars US pour
soutenir la recherche, le plaidoyer et la mise en réseau pour mettre en œuvre ces recommandations. Un mouvement dynamique
Workshops
Christopher Reardon, Jacob Silberberg/Panos Pictures, Sven Torfinn/Panos Pictures, Jacob Silberberg
ations of armed conflict, and widely disseminate the lessons of
successful peace initiatives across the continent. See page 35 for
a complete list of grants.
TrustAfrica’s grant making is shaped to an unprecedented degree
by people around the continent and among the diaspora. Before
inviting proposals, we first bring together scholars, activists,
business professionals, artists, public officials, and other civic
leaders to identify salient needs and opportunities. During our
pilot phase we held workshops on peace and conflict, regional
integration, and citizenship and identity, each of which set the
stage for a new round of grants.
We have since made six grants totaling US$1,365,800 to support
research, advocacy, and networking to implement these recommendations. These efforts will help to build and strengthen a
vibrant and popular peace movement in Africa, improve media
coverage of peace building efforts, amplify the voices and ideas
of African peace builders within regional and international
forums, stem the tide of H.I.V./AIDS in African militaries,
strengthen the efforts of women’s organizations in post-conflict
societies, effectively protect vulnerable peace advocates in situ-
Tim A. Hetherington/Panos Pictures
A moderated online dialogue in the weeks leading up to the workshop helped lay the groundwork for face-to-face discussions
aimed at formulating strategies to address major challenges and
opportunities in the area of peace building. A diverse group of 25
opinion leaders attended the workshop in Dakar, including highlevel officials, academics, writers, and grassroots activists from
across the continent. Together, they shared experiences, exchanged
views, identified common ground, and developed concrete recommendations for funding.
TrustAfrica
21
Building Sustainable Peace in Africa (7–10 November 2006)
Our first workshop since our official launch focused on building
sustainable peace in Africa. Looking beyond conflict resolution,
the predominant focus of such dialogues, it explored such critical
issues as conflict prevention, post-conflict reconciliation, and the
pursuit of post-conflict justice. It also addressed the need for
grounded analyses of conflict and pre-conflict situations before
peace efforts are initiated, in order to achieve lasting peace.
As the fiscal year ended, plans were under way for subsequent
workshops in 2007 focusing on the costs of non-integration in
Africa as well as the challenges of religion and pluralism.
Top: Like these Liberian demonstrators in 2003, TrustAfrica works to
secure lasting peace.
Tout comme ces manifestants libériens en 2003, TrustAfrica lutte pour
garantir une paix durable en Afrique.
Bottom: Our workshop on sustainable peace brought together activists,
scholars, policy makers, and media experts from 25 countries and
the Diaspora.
Notre atelier sur la paix durable en Afrique a regroupé des activistes,
des spécialistes, des politiques et des experts des médias de 25 pays et
la Diaspora.
Informations financieres
1 avril 2006 – 31 mars 2007
22
Un de nos objectifs principal lors de notre année de démarrage a
été de mettre en place des systèmes et procédures comptables
adéquats pour veiller à ce qu’il y ait des pratiques adéquates et
raisonnables, dans la gestion administrative et financière de
l’organisation. Nous reconnaissons que l’absence de telles
procédures pourrait mettre en péril le programme de travail de
TrustAfrica, mais aussi détruire notre crédibilité, particulièrement,
étant donné que la majeure partie de notre assistance technique
fait la promotion de l’ouverture et de l’imputabilité parmi les
groupes de la société civile que nous soutenons. Par conséquent
nous avons requis l’expertise d’un cabinet sénégalais de renom le
Cabinet Aziz Dieye dés le premier jour et nous avons immédiatement recruté un responsable financier, Mlle Adama N. Kouyaté.
Nous sommes par conséquent très heureux de pouvoir présenter
nos comptes audités dans le présent rapport annuel inaugural.
Comme toute organisation, nous avons encouru des coûts de
démarrage nécessaires pour la viabilité institutionnelle. Ces
coûts comprennent des dépenses liées au recrutement de
personnel et des coûts de réinstallation et d’équipement. Nous
savons que ces dépenses effectuées seront considérablement
réduites l’année suivante.
La mobilisation de fonds de TrustAfrica a démarré sur des
chapeaux de roues, ce qui est encourageant. La contribution de la
Fondation Ford constitue la plus grande partie de nos revenus,
suivie en cela par le Centre International pour le Développement
de la Recherche, la Fondation Packard, MacArthur et Oak. Même
si les contributions individuelles sont moins importantes, nous
nous attendons à ce que cette source de financement soit élargie
lorsque nous serons suffisamment dotés en personnel et en
mesure de donner un nouvel élan à notre Campagne de 100 dollars
US par an. D’autres priorités en matière de levée de fonds pour
l’année à venir comprennent une diversification de nos sources de
revenus, en faisant appel aux bailleurs de fonds africains et
Européens. Un partie clés de notre stratégie portera sur le
renforcement de notre potentiel humain naturel. Nous sommes
reconnaissant à tous nos bailleurs de fonds et nous apprécions
les dons en nature que nous avons reçus de la part de nos innombrables accompagnateurs à travers le monde. Nous nous réjouissons d’avance de votre soutien continu.
Adhiambo Odaga
Trésorière, Conseil d’administration
Financial Information
1 April 2006 – 31 March 2007
One of our major goals in our start-up year was to put in place
appropriate accounting systems and procedures to ensure
prudent and timely financial administration and management
practices across the organization. We recognized that the
absence of such procedures could throw TrustAfrica’s programmatic work into jeopardy as well as undermine our credibility,
particularly given that much of our technical assistance
promotes openness and accountability among the civil society
groups we support. Accordingly, we enlisted the expertise of a
leading Senegalese accounting firm, Cabinet Aziz Dieye, from
day one and immediately recruited our finance manager,
Ms. Adama N. Kouyate. We are therefore very pleased to be able
to present our audited accounts in this inaugural annual report.
23
Like any new organization, we incurred start-up costs necessary
for our institutional viability. They included expenses associated
with staff recruitment and relocation costs, office renovations
and fit-out costs. We anticipate that spending on such items will
be considerably less in the coming year.
TrustAfrica’s fundraising got off to a strong and encouraging
start. Support from the Ford Foundation formed the largest
share of income, followed by funding from the International
Development Research Centre and the Packard, MacArthur,
and Oak Foundations. Although contributions from individuals
lagged, we expect this source of funding to expand when we are
fully staffed and able to make a renewed push for our $100 Per
Year Campaign. Other fundraising priorities for the year ahead
include further diversifying our sources of income, partly by
appealing to African and European funders. A key part of our
strategy will focus on building our endowment. We are grateful to
all our financial donors and also appreciate the in-kind support
we have received from numerous well-wishers around the world.
We look forward to your continued support.
Adhiambo Odaga
Treasurer, Board of Trustees
Rapport des auditeurs independents
Pour l’exercice budgétaire clos le 31 mars 2007
Nous avons procédé à l’audit des états financiers y compris le
bilan de TrustAfrica à la date du 31 mars 2007 et les comptes de
pertes et profits y afférant pour l’exercice qui vient d’être clos.
Ces états financiers sont de la responsabilité de la direction.
Notre responsabilité est de donner un avis sur ces états financiers
sur la base de notre audit.
24
Nous avons mené l’audit en conformité avec les normes généralement admis et acceptées aux Etats Unis en matière d’audit. Ces
normes exigent que l’audit soit programmé et mené pour obtenir
l’assurance raisonnable pour vérifier si les états financiers sont
dépourvus de déclarations inexactes. Un audit comprend une
analyse, basée sur un test, des preuves pour étayer les montants
et l’accès aux renseignements sur les états financiers. L’audit comprend également l’évaluation des principes comptables utilisés et
le budget des dépenses importantes faites par la direction. Nous
pensons que notre audit confirme raisonnablement notre opinion.
Nous pensons, que les états financiers d’accompagnement
présentent correctement, avec tous les documents matériels
présentés, la situation financière de TrustAfrica à la date du 31
mars 2007 et les résultats de ses opérations pour la fin de
l’exercice budgétaire sur la base des pièces comptables décrites
à la note 2.
Makha Sy
Associé, Cabinet Racine S.A.
(Membre d’Ernst & Young)
16 juillet 2007
Independent Auditor’s Report
Year ended 31 March 2007
We have audited the accompanying financial statements comprising the balance sheet of TrustAfrica as of March 31, 2007, and the
related profit and loss accounts for the year then ended. These
financial statements are the responsibility of the management.
Our responsibility is to express an opinion on these financial
statements based on our audit.
25
We conducted our audit in accordance with auditing standards
generally accepted in the United States. Those standards require
that we plan and perform the audit to obtain reasonable assurance
as to whether the financial statements are free of material misstatement. An audit includes an examination, on a test basis, of
evidence supporting the amounts and disclosures in the financial
statements. An audit also includes assessing the accounting principles used and significant estimates made by management. We
believe that our audit provides a reasonable basis for our opinion.
In our opinion, the accompanying financial statements present
fairly, in all material respects, the financial position of TrustAfrica
as of March 31, 2007 and the results of its operations for the year
then ended, on the basis of accounting described in note 2.
Makha Sy
Partner, Cabinet Racine S.A.
(Member of Ernst & Young)
July 16, 2007
Bilan Financier (résumé)
À compter du 31 mars 2007
AVOIRS
USD
Avoirs actuels
Comptes courant/épargne
3 434 233
Débits
1 302
Avances de vacance
1 891
Dépenses prépayées et divers
Total avoirs actuels
Immobilisations fixes
Total avoirs
34 468
3 471 894
243 656
3 715 550
26
PASSIFS & FONDS PROPRES
Passif actuel
Exigible
Charges constatées par régularisation
37 472
9 792
Subvention exigible
2 144 500
Total passifs actuel
2 191 764
FONDS PROPRES
Fonds propres
Revenu Net
344 119
1 179 667
Total fonds propres
1 523 786
Total passifs et fonds propres
3 715 550
Balance Sheet (Summary)
As of 31 March 2007
ASSETS
USD
Current assets
Checking/Savings
3,434,233
Accounts receivable
1,302
Holiday advances
1,891
Prepaid expenses and other
Total current assets
34,468
3,471,894
Fixed assets
243,656
Total assets
3,715,550
27
LIABILITIES & EQUITY
Current liabilities
Payable
Accrued expenses
Grants payable
Total current liabilities
37,472
9,792
2,144,500
2,191,764
EQUITY
Equity
344,119
Net income
1,179,667
Total equity
1,523,786
Total liabilities and equity
3,715,550
Comptes Pertes et Profits (résumé)
Du 1 avril 2006 – au 31 mars 2007
REVENU
Contributions Individuelles
Subvention des fondations et sociétés
Revenue d’investissement
Revenu total
USD
18 511
3 981 776
76 666
4 076 953
DEPENSES
Subventions
Dépenses administratives et amortissement
Recrutement personnel et réinstallation
28
Charges bancaires
Taux de change gains /pertes
Dépenses Totales
(2 144 500)
(694 705)
(44 689)
(691)
(12 701)
(2 897 286)
Excédant de contribution
(1 116 393)
Surplus (excèdent de contribution revenue sur dépenses)
(1 179 667)
L’ensemble des Etats Financiers audités de TrustAfrica est disponible à www.trustafrica.org.
Profit and Loss (Summary)
1 April 2006 – 31 March 2007
INCOME
Individual contributions
Corporate and foundation grants
Investment income
Total income
USD
18,511
3,981,776
76,666
4,076,953
EXPENSES
Grants
Administrative expenses and depreciation
Staff recruitment and relocation
29
Bank charges
Exchange rate gain/loss
Total expenses
(2,144,500)
(694,705)
(44,689)
(691)
(12,701)
(2,897,286)
Excess of contribution
(1,116,393)
Surplus (excess of contribution income over expenses)
(1,179,667)
TrustAfrica’s complete audited financial statement is available online at www.trustafrica.org.
Mobilisation de fonds
30
Notre principal bailleurs est la Fondation Ford, mais nous avons
commencé à diversifier nos ressources avec des subventions
venant d’autres bailleurs institutionnels qui sont engagés à
renforcer les institutions africaines qui travaillent sur des
questions régionales et sous régionales.
Contributions recues entre le 1 avril 2006 et le 31 mars 2007
Nous avons aussi commencé à recevoir des contributions venant
de bailleurs individuels en Afrique et dans la diaspora. Notre
objectif est d’inspirer 10 000 individus à contribuer 100 dollars
US par an, montrant ainsi que les africains sont capables de
générer leurs propres ressources caritatives. Tout en étant
ambitieux, cet effort vise à montrer que TrustAfrica peut être
autosuffisant et que les africains s’approprient son action.
25 000 $US – 99 999 $US
John D. and Catherine T. MacArthur Foundation
Oak Foundation
David and Lucile Packard Foundation
TrustAfrica est reconnue aux États-Unis comme une organisation
exonérée d’impôts 501(c) (3) et à Maurice comme une société
mondiale (catégorie 2) ayant statut d’organisme de bienfaisance.
100 000 $US +
Ford Foundation
International Development Research Centre
1 000 $US – 24 999 $US
(aucun)
100 $US – 999 $US
Fouad Abdelmoumni
Benjamin Afrifa
Babatunde Ahonsi
Akwasi Aidoo
Akwe Amosu
George Kojo Arthur
Kwame Asiedu
Alain H. Berranger
Kofi Boateng
Tony Brobbey
Monica Brown
John Butler-Adam
David Chiel
Elizabeth Coleman
Karen Colvard
Manuela Culetsu
Elan Garonzik
Matthew Gordon
Crispin Gregoire
I Do Foundation
Judy Kamanyi
Adama N. Kouyate
Fundraising
Our lead funder is the Ford Foundation, but we have begun to
diversify our resources with grants from other institutional
funders committed to strengthening African institutions that
work on regional and subregional issues.
We have also begun to receive contributions from individual
donors in Africa and among the diaspora. Our goal is to inspire
10,000 individuals to contribute US$100 per year, showing that
Africans are capable of generating their own philanthropic
resources. While ambitious, this effort is an essential way to
ensure that TrustAfrica can be self-sustaining and that Africans
will take ownership of its work.
31
TrustAfrica is recognized in the United States as a 501(c)(3)
tax-exempt organization and in Mauritius as a Global Business
Company (category 2) with charitable status.
Contributions received between 1 April 2006 and
31 March 2007
US$100,000+
Ford Foundation
International Development Research Centre
US$25,000–US$99,999
John D. and Catherine T. MacArthur Foundation
Oak Foundation
David and Lucile Packard Foundation
US$1,000–US$24,999
(none)
US$100–$US999
Fouad Abdelmoumni
Benjamin Afrifa
Babatunde Ahonsi
Akwasi Aidoo
Akwe Amosu
George Kojo Arthur
Kwame Asiedu
Alain H. Berranger
Kofi Boateng
Tony Brobbey
Monica Brown
John Butler-Adam
David Chiel
Elizabeth Coleman
Karen Colvard
Manuela Culetsu
Elan Garonzik
Matthew Gordon
Crispin Gregoire
I Do Foundation
Judy Kamanyi
32
Kwani Trust
Laraine Lippe
Betty K. Murungi
Cyrille Niameogo
Binaifer Nowrojee
Ijeoma Nwachukwu
Cyril Obi
Adhiambo Odaga
Olaperi Onipede
David Owusu-Ansah
Ekaterina Petkova-Fall
Mark Rand
Christopher Reardon
Sean Reardon
Kyle C. Reis
Anne Rhodes
Oluniyi Robbin-Coker
Gerry Salole
Steven Solnic
Mary Ann Stein
Salim Sufi
Michelle B. Sylvain
Placide Tapsoba
Ibrahima Thiam
Kwardua Vanderpuye
Margaret Vogt
Binyavanga Wainaina
Mona Younis
Bahru Zewde
Contributions recues entre le 1 avril 2005 et le 31 mars 2006
TrustAfrica n’a pas publié un rapport annuel pour l’exercice
budgétaire 2005, dans la mesure où nous faisions partie de la
Ford Foundation. Cependant, nous voulons remercier les
généreux donateurs qui ont fait des contributions à TrustAfrica
durant cette année de formation là.
100 000 $US +
Ford Foundation
International Development Research Centre
25 000 $US – 99 999 $US
(aucun)
1 000 $US – 24 999 $US
Natalia Kanem
Emma Playfair
100 $US – 999 $US
Tade Aina
Margaret Black
Tony Brobbey
Alice Brown
Connie Buchanan
Maureen Caruso
Elizabeth Coleman
Larry Cox
Josie D’Angelo
Yaw Debrah
Michelle DePass
Rawya El-Dawi
Virginia Floyd
Jacob A. Gayle
Erick V.A. Gbodossou
Joseph Gitari
Christopher Harris
Stella Iwuagwu
Mohamoud Jibrell
Comfort Lamptey
Steven Lawry
Kwabena Mate
Willy Mutunga
Eruch P. Nowrogee
Ijeoma Nwachukwu
Adhiambo Odaga
David Owusu-Ansah
Ekaterina Petkova-Fall
Christopher Reardon
Gerry Salole
Suzanne Siskel
Ibrahima Thiam
Fred Tom
Kwardua Vanderpuye
Jean-Paul Warmoes
33
Adama N. Kouyate
Kwani Trust
Laraine Lippe
Betty K. Murungi
Cyrille Niameogo
Binaifer Nowrojee
Ijeoma Nwachukwu
Cyril Obi
Adhiambo Odaga
Olaperi Onipede
David Owusu-Ansah
Ekaterina Petkova-Fall
Mark Rand
Christopher Reardon
Sean Reardon
Kyle C. Reis
Anne Rhodes
Oluniyi Robbin-Coker
Gerry Salole
Steven Solnic
Mary Ann Stein
Salim Sufi
Michelle B. Sylvain
Placide Tapsoba
Ibrahima Thiam
Kwardua Vanderpuye
Margaret Vogt
Binyavanga Wainaina
Mona Younis
Bahru Zewde
Contributions received between 1 April 2005
and 31 March 2006
TrustAfrica did not publish an annual report for fiscal year 2005,
as we were still a part of the Ford Foundation. However, we
would like to acknowledge the generous donors who contributed
to TrustAfrica during that formative year.
US$100,000+
Ford Foundation
International Development Research Centre
US$25,000–US$99,999
(none)
US$1,000–US$24,999
Natalia Kanem
Emma Playfair
US$100–US$999
Tade Aina
Margaret Black
Tony Brobbey
Alice Brown
Connie Buchanan
Maureen Caruso
Elizabeth Coleman
Larry Cox
Josie D’Angelo
Yaw Debrah
Michelle DePass
Rawya El-Dawi
Virginia Floyd
Jacob A. Gayle
Erick V.A. Gbodossou
Joseph Gitari
Christopher Harris
Stella Iwuagwu
Mohamoud Jibrell
Comfort Lamptey
Steven Lawry
Kwabena Mate
Willy Mutunga
Eruch P. Nowrogee
Ijeoma Nwachukwu
Adhiambo Odaga
David Owusu-Ansah
Ekaterina Petkova-Fall
Christopher Reardon
Gerry Salole
Suzanne Siskel
Ibrahima Thiam
Fred Tom
Kwardua Vanderpuye
Jean-Paul Warmoes
Subventions
Partenariats de financement
34
L'objectif premier de TrustAfrica est de fournir aux organisations
africaines les ressources nécessaires pour faire face aux problèmes
les plus urgents du continent. Notre approche est unique en ce
sens que nous invitons les penseurs africains – de la société
civile, des universités, des gouvernements, des organisations
régionales et du secteur privé – à aider à formuler l’agenda de
notre programme en recommandant les voies et moyens d’aborder
ces questions. Après avoir évalué ces conseils, nous sollicitons
des propositions de financement auprès des principales organisations travaillant déjà sur ces questions. Nos principales subventions de projets communs, allant de 25 000 $US à plus de 500
000 $US, combinent souvent des stratégies multiples (telles que
la recherche, le plaidoyer, le dialogue ou la créativité) et mettent
en relation des institutions de différents pays et régions. Suite à
notre atelier sur la construction de la paix en Afrique nous avons
fait des subventions aux institutions suivantes:
Centre for Conflict Resolution
Cape Town, Afrique du Sud
200 000 $US
Recherche, formation et plaidoyer sur le VIH/SIDA et les militaires
en Afrique
Fahamu
Oxford, UK
200 000 $US
Aider à construire et à renforcer un mouvement social Africain
pour la paix à travers les media electroniques
Gorée Institute
Dakar, Sénégal
200 000 $US
Faciliter des dialogues nationaux en Afrique sur la paix
Isis-WICCE
Kampala, Ouganda
365 800 $US
Documenter l’engagement et la participation des femmes dans la
reconstruction d’après-guerre au Burundi et dans le Bassin de la
Rivière Mano
Media Foundation for West Africa
Accra, Ghana
200 000 $US
Recherche et formation des organisations militants en faveur de
la paix en stratègies de communication
Urgent Action Fund–Africa
Nairobi, Kenya
200 000 $US
Protection rapide des militants de la paix en Afrique
Renforcement des institutions
TrustAfrica apporte également aux organisations africaines une
assistance technique pour les aider à développer les capacités
institutionnelles leur permettant d’exercer efficacement leurs
activités. Les petites subventions de renforcement des capacités
variant en général de 5 000 $US à 10 000 $US, visent à encourager
une gestion saine, une gouvernance transparente, une collaboration fructueuse, une communication efficace et des résultats
durables. Elles peuvent être utilisées par exemple pour financer
les échanges de personnel, les honoraires des consultants, les
voyages d’études, la formation des membres du conseil, la préparation de films vidéo et d’autres outils de communication, et la
mise en place de systèmes de gestion spécifiques.
Association of African Women for Research and Development
Dakar, Sénégal
10 000 $US
Appui Institutionnel
Grants
Building Partnerships
35
TrustAfrica’s primary aim is to provide African organizations with
the resources they need to address the continent’s most pressing
challenges. Our approach is unique in that we invite African
thinkers—from civil society, academia, governments, regional
organizations, and the private sector—to shape our program
agenda by recommending ways to address these issues. After
weighing this advice, we request funding proposals from key
organizations already working on the issues at hand. Our major
grants for collaborative projects, which range from US$25,000 to
more than US$500,000, typically combine multiple strategies
(like research, advocacy, dialogue, or creativity) and connect
institutions from different countries and regions. Following our
workshop on building sustainable peace in Africa, we made
grants to the following institutions:
Centre for Conflict Resolution
Cape Town, South Africa
US$200,000
Research, training, and advocacy on H.I.V./AIDS and militaries
in Africa
Fahamu
Oxford, UK
US$200,000
Electronic media outreach to build and strengthen Africa’s peace
movement
Gorée Institute
Dakar, Senegal
US$200,000
Facilitating national peace dialogues in Africa
Isis-WICCE
Kampala, Uganda
US$365,800
Documenting women’s involvement and participation in postconflict reconstruction in the case of Mano River Basin and Burundi
Media Foundation for West Africa
Accra, Ghana
US$200,000
Research and training of peace-building organizations in media
strategies
Urgent Action Fund–Africa
Nairobi, Kenya
US$200,000
Rapid-response protection of peace builders in Africa
Strengthening Institutions
TrustAfrica also awards small grants for capacity building to help
African organizations develop the institutional skills necessary
to do their work effectively. Usually in the range of US$5,000 to
US$10,000, this support is aimed at fostering sound management,
transparent governance, fruitful collaboration, effective communication, and sustainable results. It may be used, for example, to
pay for staff exchanges, consultant’s fees, study tours, board
training, the preparation of videos and other communications
tools, and the establishment of specific management systems.
Association of African Women for Research and Development
Dakar, Senegal
US$10,000
Institutional support
Bay Area Black United Front / Priority Africa Network
Berkeley, California, USA
US$10,000
African civil society participation at US Social Forum, to be held
in Atlanta, Georgia, June 27–July 1, 2007 (grant implemented by
Priority Africa Network)
Bay Area Black United Front
Berkeley, California, USA
8 000 $US
Participation de la société civile africaine au Forum Social des
USA, Atlanta, Georgia, 27 juin – 1er juillet 2007 (les activités liées
a cette subvention sont menées par Priority Africa Network)
Ganta Concerned Women
Ganta, Libéria
10 000 $US
Pour offrir des services de garderie d’enfants, permettant ainsi
aux femmes marginalisées de Ganta de s'engager dans des
activités génératrices de revenus et contribuer à la stabilite
sociale de leur communauté
International Center for Global Communications Foundation
New York, New York, USA
10 000 $US
Pour «Africa Investment Horizons», un documentaire de Carol
Pineau sur les marchés émergants africains
36
International PEN
London, UK
10 000 $US
Pour assurer la participation des écrivains africains au congrés
international de PEN International, du 4 au 11 juillet 2007 à Dakar
Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme
Dakar, Sénégal
10 000 $US
Renforcement institutionnel et developpement organisationnel
Renforcer le Secteur Privé en Afrique
Par le canal de notre Fond de Recherche sur le Climat
d'Investissement et l'Environnement d'Affaires (CIEA), nous
soutenons les analyses des universitaires sur les facteurs qui
orientent le développement du secteur privé en Afrique. Dans sa
première série de financement, le Fonds de recherche CIEA a
accordé 17 petites subventions de recherche allant jusqu’à 10
000 $US et 12 subventions intermédiaires de recherche allant
jusqu’à 50 000 $US. (il y a eu un cas où , deux proposition de
recherche qui avaient des liens ont étaient combinées et on leur
a accordé une subvention unique d’un total de 57 500 $US.) La
soumission retenue comprenait les propositions pour étudier la
législation et les réformes dans les appels d’offres; les
investissements et la gouvernance d’entreprise ; les chaînes
d’approvisionnement et le secteur informel; les partenariats
entre le secteur public et privé; les marchés de capitaux et les
investissements directs étrangers; l’énergie et la pauvreté en
milieu rural; la création et la croissance d’entreprises pour les
jeunes et les femmes. Voici la liste complète des recipiendaires :
Eduardo Mondlane University (Faculty of Economics)
Maputo, Mozambique
27 000 $US
Pour un projet de recherche par C.P. Marrengula axé sur
«Le capital social, la culture organisationnelle, et la performance
du secteur privé au Mozambique: Une étude des petites et
moyennes sociétés de tourisme»
Ghana Institute of Management and Public Administration
Accra, Ghana
10 000 $US
Pour un projet de recherche par Richard Amponsah portant sur
«Les vrais facteurs de faillite des projets: le cas de projets
publics et privés au Ghana»
Groupement Interpatronal du Cameroun
Douala, Cameroun
40 000 $US
Pour un projet de recherche par Raphaël Nkakleu portant sur les
«Pratiques d’accompagnement des entrepreneurs et performance
post création des petites entreprises camerounaises et sénégalaises»
Kenyatta University (Centre for Entrepreneurship and
Enterprise Development)
Nairobi, Kenya
10 000 $US
Pour un projet de recherche par Patrick Muthama Kilonzo sur
«Choix de politiques dans la promotion des entreprises
de jeunes: Le cas du quartier de Machakos, Kenya»
Kenyatta University (Centre for Entrepreneurship and
Enterprise Development)
Nairobi, Kenya
10 000 $US
Pour un projet de recherche par Margaret Matanda intitulé
«Orientation des entreprises et accès aux nouveaux marchés par
les petites faïenceries au Kenya»
Kenyatta University (Centre for Entrepreneurship and
Enterprise Development)
Nairobi, Kenya
10 000 $US
Pour un projet de recherche par George Mbugua titré «Enquete
Ganta Concerned Women
Ganta, Liberia
US$10,000
To provide critically needed daycare services so that marginalized
women in Ganta, Liberia, can pursue entrepreneurial activities
and build social stability
Ghana Institute of Management and Public Administration
Accra, Ghana
US$10,000
For a research project by Richard Amponsah entitled “The real
failure factors of projects: The case of private and public sector
projects in Ghana”
International Center for Global Communications Foundation
New York, New York, USA
US$10,000
For “Africa Investment Horizons,” a documentary about Africa’s
emerging markets by Carol Pineau
Groupement Interpatronal du Cameroun
Douala, Cameroon
US$40,000
For a research project by Raphaël Nkakleu entitled “The impact
of support systems on the performance of small enterprises in
Cameroon and Senegal”
International PEN
London, UK
US$10,000
Participation of African writers at the International PEN
Congress, to be held in Dakar, July 4–11, 2007
Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme
Dakar, Senegal
US$10,000
Institutional strengthening and organizational development
37
Fostering Private-Sector Development
Through our Investment Climate and Business Environment
Research Fund, we support scholarly analysis of factors that
shape private-sector development in Africa. In its first round of
funding, the ICBE Research Fund awarded 17 small research
grants of up to US$10,000 and 12 intermediate research grants of
up to US$50,000. (In one case, two related proposals were combined and awarded a single grant totaling US$57,500.) The winning bids included proposals to study regulation and reform in
procurement, investment and corporate governance, supply
chains and the informal sector, public and private sector partnerships, capital markets and foreign direct investments, energy and
poverty in rural areas, and the creation and growth of youth and
women enterprises. Here is a complete list of winners:
Eduardo Mondlane University (Faculty of Economics)
Maputo, Mozambique
US$27,000
For a research project by C.P. Marrengula entitled “Social capital,
organizational culture, and the performance of the private sector
in Mozambique: A case study of small- and medium-scale tourism
firms”
Kenyatta University (Centre for Entrepreneurship and
Enterprise Development)
Nairobi, Kenya
US$10,000
For a research project by Patrick Muthama Kilonzo entitled
"Policy options for promoting the growth of youth-run
enterprises: A case study of Machakos District, Kenya"
Kenyatta University (Centre for Entrepreneurship and
Enterprise Development)
Nairobi, Kenya
US$10,000
For a research project by Margaret Matanda entitled
“Entrepreneurial orientation and access to new markets by
small-scale earthenware manufacturers in Kenya”
Kenyatta University (Centre for Entrepreneurship and
Enterprise Development)
Nairobi, Kenya
US$10,000
For a research project by George Mbugua entitled “An investigation
of enterprise-based training and entrepreneurial performance:
A case of the industrial training and manufacturing enterprises
in Nairobi”
Kwame Nkrumah University of Science and Technology
Kumasi, Ghana
US$10,000
For a research project by Abeeku Brew-Hammond entitled "Rural
energy enterprise development seminars"
sur le lien entre la formation au sein des entreprises et la
performance: Le cas de la formation dans les entreprises de
production à Nairobi»
Kwame Nkrumah University of Science and Technology
Kumasi, Ghana
10 000 $US
Pour un projet de recherche par Abeeku Brew-Hammond intitulé
«Séminaires sur l'entreprise d'énergie en milieu rural»
Lagos Business School
Lagos, Nigeria
41 000 $US
Pour un projet de recherche par Obinna Muogboh intitulé «Une
étude de l’impact des politiques publics et le rôle de la stratégie
de production sur la performance des industries de fabrication
au Lagos State, Nigeria»
Lagos Business School
Lagos, Nigeria
25 000 $US
Pour un projet de recherche par Chris Ogbechie sur «Les pratiques
de collégialité dans le secteur bancaire au Nigeria»
38
Liberia Agency for Community Empowerment
Monrovia, Libéria
50 000 $US
Pour un projet de recherche par Alfred Tarway-Twalla intitulé
«La contribution des entreprises du secteur informel au
développement du secteur privé: une étude de cas de la région
centrale du Liberia»
Makerere University Business School
Kampala, Ouganda
9 600 $US
Pour un projet de recherche par Audrey Kahara-Kawuki intitulé
«L’esprit d’entreprise : une étude de cas de l’industrie des télécommunications en Ouganda»
Makerere University Business School
Kampala, Ouganda
9 600 $US
Pour un projet de recherche par Samuel Sejjaaka portant sur
«Les défis de la croissance des marchés financiers dans les pays
en voie de développement»
Moi University
Eldoret, Kenya
10 000 $US
Pour un projet de recherche par James Ngair Njeru intitulé
«Programme de modernisation de la taxation et de la régulation
des PMEs: L’introduction des caisses d’impôts électroniques»
Olabisi Onabanjo University (Department of Agricultural
Economics)
Ago-Iwoye, Nigeria
10 000 $US
Pour un projet de recherche par D.O. Awotide intitulé «La culture
maraîchères de maïs en Afrique de l’Ouest et du Centre: rentabilité,
contraintes, et choix»
Strathmore University
Nairobi, Kenya
10 000 $US
Pour un projet de recherche par Fredah G. Mwiti et Stella
Nyongesa a appelé «L’influence de la responsabilité sociale des
entreprises sur le comportement des consommateurs à Nairobi
et à Nakuru»
Uganda Management Institute
Kampala, Ouganda
9 500 $US
Pour un projet de recherche par Mutunzi Ahmed Kitunzi a appelé
«Menace et opportunités pour l’investissement direct étranger
en Ouganda»
Uganda Management Institute
Kampala, Ouganda
50 000 $US
Pour un projet de recherche par Michael Mugabira sur «Les rigidités
des chaînes d'approvisionnement et la survie des entreprises
dans l’industrie de la pêche en Ouganda»
United States International University
Nairobi, Kenya
50 000 $US
Pour un projet de recherche par Francis Wambalaba intitulé «Les
alliances public-privé: une étude documentaire des stratégies de
rénovation urbaine»
Lagos Business School
Lagos, Nigeria
US$41,000
For a research project by Obinna Muogboh entitled “A study of
the impact of government policies on, and the role of manufacturing strategy in, the performance of manufacturing companies
in the Lagos State of Nigeria”
Strathmore University
Nairobi, Kenya
US$10,000
For a research project by Fredah G. Mwiti and Stella Nyongesa
entitled “The extent to which consumer behavior in Nairobi and
Nakuru is influenced by the corporate social responsibility
efforts of businesses: A focus on cause-related marketing”
Lagos Business School
Lagos, Nigeria
US$25,000
For a research project by Chris Ogbechie entitled “Corporate
governance practices in the Nigerian banking industry”
Uganda Management Institute
Kampala, Uganda
US$9,500
For a research project by Mutunzi Ahmed Kitunzi entitled “Global
threats and opportunities for foreign direct investment in
Uganda”
Liberia Agency for Community Empowerment
Monrovia, Liberia
US$50,000
For a research project by Alfred Tarway-Twalla entitled
“Contribution of informal businesses to private sector development:
A case study of the central region of Liberia”
Makerere University Business School
Kampala, Uganda
US$9,600
39
For a research project by Audrey Kahara-Kawuki entitled
“Corporate entrepreneurship: A case of the telecommunications
industry in Uganda”
Makerere University Business School
Kampala, Uganda
US$9,600
For a research project by Samuel Sejjaaka entitled “Challenges to
capital markets in underdeveloped economies”
Moi University
Eldoret, Kenya
US$10,000
For a research project by James Ngair Njeru entitled “Tax modernization program and the regulation of small and medium
enterprises: The introduction of electronic tax registers”
Olabisi Onabanjo University
(Department of Agricultural Economics)
Ago-Iwoye, Nigeria
US$10,000
For a research project by D.O. Awotide entitled “Small-scale
maize seed production in West and Central Africa: profitability,
constraints, and options”
Uganda Management Institute
Kampala, Uganda
US$50,000
For a research project by Michael Mugabira entitled “Supplychain rigidities and business survival in the Ugandan fishing
industry sector”
United States International University
Nairobi, Kenya
US$50,000
For a research project by Francis Wambalaba entitled “Publicprivate alliances: A documentary case study of strategies for
urban restoration”
Unity University College (Faculty of Business and Economics)
Addis Ababa, Ethiopia
US$45,000
For a research project by Tenkir Bonger entitled “Ethiopia:
Enterprise and institutional development in the provision of
services in the social sector in the post-liberalization period
(1991–2005)”
l’Université d'Abomey-Calavi
Cotonou, Benin
US$10,000
For a research project by Ghislaine Simeni entitled “Marketing
and distribution of improved horticultural seeds in Benin”
l’Université Cadi Ayyad
Marrakech, Morocco
US$57,500
For a research project by Brahim el Morchid and Brahim Bouayad
entitled “Evaluation of the Moroccan reform process and
Unity University College (Faculty of Business and Economics)
Addis Ababa, l'Éthiopie
45 000 $US
Pour un projet de recherche par Tenkir Bonger portant sur «La
période post libéralisation en Ethiopie (1921–2005): L’entreprise
et le développement institutionnelle dans la provision des services
du secteur social»
l’Université d'Abomey-Calavi
Cotonou, Bénin
10 000 $US
Pour un projet de recherche par Ghislaine Simeni a intitulé
«Commercialisation et Diffusion des Semences Améliorées de
Cultures Maraîchers au Bénin»
l’Université Cadi Ayyad
Marrakech, Maroc
57 500 $US
Pour un projet de recherche par Brahim el Morchid et Brahim
Bouayad intitulé «Evaluation du Processus des réformes et
Comportement de l’Investissement privé au Maroc»
40
l’Université Mohamed V de Rabat
(Faculté des sciences juridiques, économiques et socials)
Rabat, Maroc
10 000 $US
Pour un projet de recherche par Mohamed Boussetta sur
«Entrepreneuriat féminin au Maroc: Environnement et contribution au développement économique et social»
l’Université Polytechnique de Bobo-Dioulasso
Bobo-Dioulasso, Burkina Faso
50 000 $US
Pour un projet de recherche par Dénis Ouedraogo intitulé
«Perceptions des problèmes environnementaux par les chefs
d’entreprises au Burkina Faso et stratégies d’opérationnalisation
du développement durable»
l’Université de Yaoundé II
Yaoundé, Cameroun
10 000 $US
Pour un projet de recherche par Maxime Kamdem intitulé
«L’apport des sources d’énergie sur la résorption de la pauvreté
en zones rurales au Cameroun»
l’Université de Yaoundé II
Yaoundé, Cameroun
10 000 $US
Pour un projet de recherche par Pierre V. Nketcha Nana a intitulé
«Technologie de l’information et de la communication et peformances des petites et moyennes entreprises au Cameroun»
University of Botswana (Faculty of Business)
Gaborone, Botswana
45 000 $US
Pour un projet de recherche par Olukunle Iyanda a intitulé
«Commerce de détail et développement durable en Botswana»
University of Cape Town
Cape Town, Afrique du Sud
50 000 $US
Pour un projet de recherche par Ralph Hamann intitulé «La
gouvernance collaborative: partenariat public-privé et entre
divers groupes d'intérêt»
University of Dar es Salaam (Faculty of Commerce)
Dar es Salaam, Tanzanie
10 000 $US
Pour un projet de recherche par Mussa J. Assad axé sur «La
menace des devises étrangères : connaissance et gestion des
pratiques en Tanzanie»
University of Dar es Salaam (Faculty of Commerce)
Dar es Salaam, Tanzanie
9 500 $US
Pour un projet de recherche par Benjamin Mutagwaba intitulé
«Etablir des opportunités de croissance en analysant le lien
entre les transformateurs de produits alimentaires et les petits
fermiers pour combattre la pauvreté»
improved competitiveness of Moroccan enterprises viewed from
a sustainable development perspective”
l’Université Mohamed V de Rabat
(Faculté des sciences juridiques, économiques et socials)
Rabat, Morocco
US$10,000
For a research project by Mohamed Boussetta entitled “Women
entrepreneurship in Morocco”
l’Université Polytechnique de Bobo-Dioulasso
Bobo-Dioulasso, Burkina Faso
US$50,000
For a research project by Dénis Ouedraogo entitled “The
perception of environmental problems by business leaders in
Burkina Faso and strategies to implement sustainable development practices”
l’Université de Yaoundé II
Yaoundé, Cameroon
US$10,000
For a research project by Maxime Kamdem entitled “The
contribution of energy to poverty reduction in rural Cameroon”
41
l’Université de Yaoundé II
Yaoundé, Cameroon
US$10,000
For a research project by Pierre V. Nketcha Nana entitled
“Information and communications technology (ICT) and small and
medium enterprise (SME) performance in Cameroon”
University of Botswana (Faculty of Business)
Gaborone, Botswana
US$45,000
For a research project by Olukunle Iyanda entitled “Retailing and
sustainable development in Botswana”
University of Cape Town
Cape Town, South Africa
US$50,000
For a research project by Ralph Hamann entitled “Collaborative
governance: Public-private partnerships and multi-stakeholder
partnerships”
University of Dar es Salaam (Faculty of Commerce)
Dar es Salaam, Tanzania
US$10,000
For a research project by Mussa J. Assad entitled “Foreign
currency risk: Awareness and management practices in Tanzania”
University of Dar es Salaam (Faculty of Commerce)
Dar es Salaam, Tanzania
US$9,500
For a research project by Benjamin Mutagwaba entitled
“Establishing business growth opportunities by analyzing the
linkage between food processing entrepreneurs and smallholder
farmers in order to alleviate poverty”
Constituer notre équipe
Dans la mesure où notre travail consiste à aider les africains à
définir leurs propres priorités et trouver leurs propres
solutions, nous estimions que la composition de notre conseil
d’administration et de notre équipe devait refléter cet objectif.
Aussi, TrustAfrica est-il géré et dirigé entièrement par des
Africains ayant une grande expérience dans le domaine de la
philanthropie et du développement et totalement engagés à
pratiquer une bonne gouvernance. Nous projetons de recruter
des administrateurs supplémentaires pour l’exercice 2007 pour
compléter et renforcer l’actuel Conseil d’administration. Nous
chercherons, particulièrement des candidates de l’Afrique australe,
centrale et du Nord avec une expertise en droit, affaires, les arts
et la culture, œuvres caritatives africaines et développement
international.
42
Conseil d’administration (A la date du 31 mars 2007)
Fouad Abdelmoumni (Maroc)
M. Abdelmoumni est le Directeur exécutif d’Al Amana, Association de micro crédit basée au Maroc avec un portefeuille de 200
000 prêts d’un montant de 55 millions de dollars US. Il est actuellement le président du réseau SANABEL des institutions de micro
financement des pays arabes et membre de l’organisation mondiale WWB (Banque mondiale des femmes) et du Comité consultatif d’AfriMAP. Parmi les postes de direction qu’il a occupés,
signalons : Membre du Conseil consultatif du Groupe consultatif
d’assistance aux pauvres et du Groupe de Conseillers pour
l’Année 2005 du Micro crédit des Nations Unies, Vice-président
de l’Association marocaine des droits de l’homme et Secrétaire
adjoint de l’Espace Associatif pour la promotion de la société
civile. Il est titulaire d’un diplôme en économie du développement
de l’Université Mohammed V de Rabat et d’un diplôme équivalent
au MBA de l’ISCAE (Institut Supérieur de Commerce et d’Administration des Entreprises) à Casablanca. Il est une ancienne victime
de la répression politique, ayant été détenu de 1977 à 1980 et
porté disparu de 1983 à 1984.
Akwasi Aidoo (Ghana)
Dr. Aidoo, Directeur exécutif de TrustAfrica, est doté d’une
grande expérience dans la philanthropie en Afrique. Parmi les
postes qu’il a occupés, signalons : Administrateur de programme
au CRDI chargé de la santé et du développement en Afrique de
l’Ouest et du Centre et Chef des bureaux de la Fondation Ford au
Sénégal et au Nigeria de 1993 à 2001. Il est directeur de plusieurs
conseils d’administration d’organisations à but non lucratif, parmi
lesquelles Oxfam Amérique, Le Centre de Prévention du crime
d’Afrique du Sud, l’Initiative AfriMAP de la Fondation Soros, et le
Global Network Committee de l’Institut Ash, à l’Université
Harvard. Il est également président du comité exécutif du Africa
Grantmakers’ Affinity Group. Dr Aidoo a enseigné dans des
universités au Ghana, en Tanzanie et aux États-Unis. Il a fait ses
études au Ghana et aux États-Unis et a obtenu son doctorat
(Ph.D.) en sociologie à l’Université de Connecticut en 1984. Il écrit
des poèmes et des nouvelles durant ses moments de loisir.
Akwe Amosu (Nigeria)
Mme. Amosu, Analyste principale des politiques pour l’Afrique à
Open Society Institute à Washington, D.C., a plus de 20 ans
d’expérience dans le développement, la gestion des médias ainsi
que la négociation d’alliances stratégiques. Elle a auparavant été
chef des communications à la Commission économique des
Nations Unies pour l’Afrique (CEA) à Addis-Abeba, Rédactrice en
chef de AllAfrica Global Media, et cadre supérieure au British
Broadcasting Corporation où elle était chargée d’un programme
phare du Service mondial et des programmes magazines du
Service Afrique. Elle est membre du Conseil d’administration de
International Women’s Media Foundation.
Adhiambo Odaga, Trésorière (Kenya)
Dr. Odaga est la représentante de la Fondation Ford pour l’Afrique
de l’Ouest depuis Novembre 2001, ayant auparavant été administrateur de programme pour l’environnement et la micro finance
en Afrique de l’Ouest. Avant de rejoindre la Fondation, elle a
travaillé sur un projet pour renforcer le rôle de la Banque mondiale
Building Our Team
Since our work focuses on helping Africans set our own priorities
and craft our own solutions, we believe the composition of our
board and staff should reflect this aim. Accordingly, TrustAfrica
is governed and led entirely by Africans with extensive experience
in philanthropy and development as well as an unwavering
commitment to good governance. We plan to recruit additional
trustees in FY2007 to round out the existing board’s manifest
strengths. In particular, we will seek candidates from Southern,
Central, and North Africa with expertise in law, business, arts and
culture, African philanthropy, and international development.
Board of Trustees (As of 31 March 2007)
43
Fouad Abdelmoumni (Morocco)
Mr. Abdelmoumni is executive director
of Al Amana, a Morocco-based microcredit association with a portfolio of
200,000 loans worth US$55 million. He
also chairs the SANABEL network of
microfinance institutions in Arab countries and serves on the board of Women’s
World Banking and the AfriMAP Advisory
Committee. His past leadership positions
have included seats on the advisory board of the Consultative
Group to Assist the Poor and the Advisors Group for the U.N.
Year of Microcredit 2005, vice-presidency of the Moroccan Association for Human Rights, and vice-secretary of the Espace Associatif for the promotion of civil society. He holds a degree in economics of development from the University Mohammed V in
Rabat and an M.B.A. equivalent from ISCAE (Institut Supérieur de
Commerce et d’Administration des Entreprises) in Casablanca.
He is a former victim of political repression, having been detained
from 1977 to 1980 and disappeared from 1983 to 1984.
Akwasi Aidoo (Ghana)
Dr. Aidoo holds extensive experience in
philanthropy in Africa, having served as
IDRC’s program officer for health and
development West and Central Africa and
as head of the Ford Foundation’s offices in
Senegal and Nigeria from 1993 to 2001. He
sits on the boards of several nonprofit
organizations, including Oxfam America,
the Crime Prevention Centre of South
Africa, the Soros Foundation’s AfriMAP initiative, and the Global
Network Committee of the Ash Institute at Harvard University. He
also chairs the executive committee of the Africa Grantmakers’
Affinity Group. Dr. Aidoo has taught at universities in Ghana,
Tanzania, and the United States. He was educated in Ghana and the
United States and received a Ph.D. in sociology from the University
of Connecticut.
Akwe Amosu (Nigeria)
Ms. Amosu, a senior policy analyst for
Africa at the Open Society Institute in
Washington, D.C., has more than 20 years
of experience in media development,
management, production, and negotiating strategic alliances. She has served as
head of communications at the UN
Economic Commission for Africa (ECA) in
Addis Ababa, as executive editor of
AllAfrica Global Media, and as a senior executive at the British
Broadcasting Corporation, where she was responsible for a flagship World Service program and for Africa Service feature programs. She sits on the board of the International Women’s Media
Foundation.
dans la promotion de la scolarisation des femmes en Afrique et a
été la spécialiste en science sociale du Centre international de la
pomme de terre pour l’Afrique de l’Ouest basé au Cameroun. Elle
est titulaire d’un doctorat (Ph.D.) de St. Anthony’s College, de
l’Université d’Oxford où elle est entrée en tant que première
boursière de la Fondation Cecil Rhodes.
Gerry Salole, Président
(l’Éthiopie/Somalie)
Dr. Salole est le Directeur exécutif du European Foundation
Centre. Il est titulaire d’une maîtrise (M.A.) en économie de
l’Université de Manchester et d’un doctorat (Ph.D.) en anthropologie de l’Université de Manchester. Parmi les postes occupés
précédemment, signalons : représentant du Bureau de l’Afrique
australe de la Fondation Ford basé à Johannesburg, et Chef du
Département Programme Documentation et Communication de
la Fondation Bernard van Leer, basée à La Haie. Auparavant, le Dr
Salole a travaillé pour Save the Children Federation (USA) en
Éthiopie et au Zimbabwe, ainsi que pour Redd Barna (Fédération
norvégienne de Save the Children), OXFAM et le HCR dans son
pays natal, l’Éthiopie. Il a beaucoup écrit sur le travail de
développement et sur les questions d’identité.
44
Bahru Zewde (l’Éthiopie)
Professeur Zewde est un éminent historien qui est actuellement
un professeur émérite d’histoire à l’Université d’Addis-Abeba.
Il est membre fondateur du Forum for Social Studies dont il a été
le président du Conseil d’administration de 1998 à 2004. Il est
également très actif à la direction de plusieurs associations
panafricaines, associations sous régionales et réseaux de
recherche. Le Professeur Zewde est également l’auteur de
l’important livre A History of Modern Ethiopia 1885–1991 and
Pioneers of Change in Ethiopia: The Reformist Intellectuals of
the Early Twentieth Century. Il est titulaire d’un doctorat (Ph.D.)
du School of Oriental and African Studies de l’Université de
Londres.
Personnel (A la date du 31 mars 2007)
Akwasi Aidoo, Directeur exécutif (Ghana)
Voir sa biographie ci-dessus.
Emmanuel Buringuriza, Directeur du Projet (Ouganda)
M. Buringuriza dirige le Fond de Recherche de l’ICBE, qui cherche
à améliorer les climat des investissements et l’environement des
affaires en Afrique par la recherche et le plaidoyer. Il a travaillé
pendant 25 ans sur beaucoup d’initiatives sur le secteur privé
dans la région des Grand Lacs, y compris Business Associations
Support et Entrepreneurship Training avec l’USAID; Matching
Grant Schemes pour le Business Development Services avec la
Banque Mondiale; la Meilleure Initiative de Réglementation avec
le DFID; le Dialogue entre le Public et Privé, entre Associations
et Gouvernement; et plus récemment un Fonds de la Banque
Mondiale pour promouvoir l’entrée des entreprises privées dans
la libéralisation du secteur de l’énergie en Ouganda. Il a obtenu un
MBA de Maastricht School of Management (MSM/ESAMI) et
une licence en Science du département Electronique de l’Université de Makerere en Ouganda. Il parle plusieurs langues
africaines, Anglais et Français.
El-Hadj Diallo, Chauffeur (Sénégal)
M. Diallo a travaillé avant pour le Bureau des Nations Unies pour
les Services d’appui aux Projets (UNOPS). Un mécanicien de
formation il a étudié la comptabilité à l’université Cheikh Anta
Diop de Dakar. Il parle plusieurs langues africaines mais aussi le,
Français, l’Anglais et l’Allemand.
Fatouma Dioukhané, Chargé de la logistique (Sénégal/Guinée)
Mme. Dioukhané a travaillé avant au Bureau Régional du
Programme Alimentaire Mondial de l’Afrique de l’Ouest et au
Bureau régional Comité International des Secours de l’Afrique de
l’Ouest. Elle a fait des études en Marketing et en Anglais à
l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Elle parle couramment le
français et l’Anglais mais s’exprime un peu en Allemand.
Linda Bessem Ebot, Assistante Administrative (Cameroun)
Mme. Ebot nous est venue avec une expérience antérieure en
Administration et Secrétariat à l’IDEP (Institut Africain de
Développement Economique et de Planification) de Dakar. Elle
parle couramment l’Anglais, le Français et plusieurs autres
langues africaines.
Jeanne Elone, Correspondant du Programme
(Cameroun/France/États-Unis)
Mme. Elone travaille avec le Fonds de Recherche de l’ICBE
comme lien administratif à nos programmes de base. Elle a vécu
au Cameroune, au Burkina Faso, en France, au Etats Unis
d’Amérique, en travaillant sur des questions allant du commerce
équitable aux subventions à l’agriculture, aux droits humains et
au financement du développement. Elle a fait ses études à
l’Université Columbia de New York et à l’Institut National des
Sciences Politiques de Paris. Elle est bilingue, Français et anglais.
Adama N. Kouyate, Responsable Financier (Guinée)
Mme. Kouyaté supervise nos opérations bancaires et comptables pour veiller au maintien d’un contrôle interne ferme et au
Adhiambo Odaga, Treasurer (Kenya)
Dr. Odaga has been the Ford
Foundation’s representative for West
Africa since 2001, having previously
served as a program officer for environment and microfinance in West Africa.
Before joining the foundation, she
worked on a project to strengthen the
role of the World Bank in promoting
female education in Africa and as the
International Potato Center’s Social Scientist for West Africa
based in Cameroon. She holds a Ph.D. from St. Anthony’s College
at Oxford University, which she attended as Kenya’s first Rhodes
Scholar.
Gerry Salole, Chairperson
(Ethiopia/Somalia)
Dr. Salole is chief executive of the
European Foundation Centre. He holds
an M.A. in economics from the University
of Manchester and a Ph.D. in anthropology
from the University of Manchester. His
previous posts have included serving as
representative of the Ford Foundation’s
Southern Africa office, based in
Johannesburg, and director of the Department of Programme
Documentation and Communication of the Bernard van Leer
Foundation, based in The Hague. He has also worked for Save the
Children Federation (USA) in Ethiopia and Zimbabwe as well as
for Redd Barna (Norwegian Save the Children Federation),
OXFAM, and UNHCR in his native Ethiopia. He has written
extensively on both development work and issues of identity.
UCLA International Institute
45
Bahru Zewde (Ethiopia)
Professor Zewde is an eminent historian
who now serves as emeritus professor of
history at Addis Ababa University. He is a
founding member of the Forum for Social
Studies, whose board he chaired from
1998 to 2004, and is active in the leadership
of several pan-African and subregional
associations and research networks. He
also authored the seminal text A History
of Modern Ethiopia 1885–1991 and Pioneers of Change in Ethiopia:
The Reformist Intellectuals of the Early Twentieth Century. He
holds a Ph.D. from the School of Oriental and African Studies at the
University of London.
Staff (As of 31 March 2007)
Akwasi Aidoo, Executive Director (Ghana)
See board bios above.
Emmanuel Buringuriza,
Project Director (Uganda)
Mr. Buringuriza directs the ICBE Research
Fund, which seeks to improve Africa’s
investment climate through research and
advocacy. He has worked for 25 years on
many private-sector initiatives in the Great
Lakes region, including Business Associations Support and Entrepreneurship
Training with USAID; Matching Grant
Schemes for Business Development Services with the World Bank;
the Better Regulation Initiative with DFID; Public-Private Dialogue
between Business Associations and Government; and most recently
a World Bank Fund to promote the entry of private businesses into
the liberalized energy sector in Uganda. He holds an MBA from the
Maastricht School of Management (MSM/ESAMI) and a B.Sc. in
Electrical Engineering from Makerere University in Uganda. He is
fluent in several African languages, English, and French.
El-Hadj Diallo, Driver (Senegal)
Mr. Diallo previously worked for the United
Nations Office for Project Services (UNOPS).
A trained mechanic, he is now studying
bookkeeping at the Cheikh Anta Diop
University of Dakar. He is multilingual in
several African languages, French, English,
and German.
respect des procédures comptables en vigueur. Elle a travaillé
avant comme Directrice des finances et des opérations à la
Touch Foundation à New York, où elle a aussi travaillé à la
Rockefeller Foundation, International Peace Academy, et au
Congré pour l’égalité Raciale. Elle a un diplôme de Baruch Collège
et de l’Université de New York. Elle parle plusieurs langues de
plusieurs pays africains, en plus du Français et de l’Anglais.
46
Bhekinkosi Moyo, Chercheur attaché à l’Université (Zimbabwe)
M. Moyo fait de la recherche sur des sujets pertinents dans le
domaine de la philanthropie en Afrique dans le but de créer et de
renforcer des partenariats avec d’autres fondations en Afrique.
Connu pour son expertise en philanthropie, société civile et
gouvernance, il est titulaire d’un doctorat en sciences politiques
de l’Université de Witwatersrand en Afrique du Sud. Il a travaillé
avant à l’Institut Africain de l’Afrique du Sud à l’Institut pour la
Démocratie en Afrique du Sud. Il a écrit et publié plus de 15 documents de conférence, Articles de journaux et chapitres dans des
livres et a co-édité le livre What About the Children: The Silent
Voices in Maintenance (2004), qui étudie les questions de pauvreté, d’abus, et de système de sécurité sociale en Afrique du
Sud au 21e siècle. Sa dernière collection d’articles édités Africa
in the Global Power Play: Debates, Challenges and Potential
Reforms (Adonis & Abbey, London, 2007), porte sur la position
actuelle de l’Afrique dans les relations économiques et politiques
au niveau international. Il parle couramment l’Anglais et avec un
bon français.
Chantal Uwimana, Directrice des Programmes (Burundi)
Mme. Uwimana joue un rôle principal dans le développement et
la mise en oeuvre de notre stratégie de programme. Avant, elle a
eu à diriger le programme Afrique au Secrétariat de Transparency
International à Berlin, orientant son engagement avec les groupes
de la société civile, l’Union Africaine, le réseau des Parlementaires
Africains contre la corruption, la Commission africaine des droits
Humains et des peuples et la Banque Africaine de Développement.
Elle a aussi travaillé pour les Services des Volontaires d’Outre
Mer du Royaume Uni et pour John Snow International-UK. Elle a
vécu et travaillé sur des projets d’assistance en Gambie et en
Belgique. Elle est titulaire d’une Maîtrise en Elaboration des politiques et Gestion de l’Université d’Antwerp et parle couramment
l’Anglais, le Français, le Flamand et le Kiroundi.
Consultants
Hawa Ba, Programme Consultant
Peter da Costa, Programme Consultant
Keiko DeLille, Consultant en Finance
Aseghedech Ghirmazion, Programme Consultant
Jean-François Gouin, Programme Consultant
Saki Mafundikwa, Consultant en Conception
Sara Rakita, Programme Consultant
Christopher Reardon, Consultant en Communications
Coumba Touré, Programme Consultant
Cabinet Aziz Dieye, Consultant en Finance
Eco-Afrique, Consultant en Finance
Fatouma Dioukhané, Logistics Officer
(Senegal/Guinea)
Ms. Dioukhané previously worked at the
World Food Programme’s regional office
for West Africa and at the International
Rescue Committee’s regional office for
West Africa. She studied marketing and
English at the Cheikh Anta Diop University
of Dakar. She is fluent in English, French,
and several African languages and has
conversational German.
Linda Bessem Ebot, Administrative
Assistant (Cameroon)
Ms. Ebot comes to us with previous
administrative and secretarial experience
at the U.N.’s African Institute for
Economic Development and Planning
(IDEP) in Dakar. She is fluent in English,
French, and several African languages.
47
Jeanne Elone, Program Associate
(Cameroon/France/United States)
Ms. Elone works with the ICBE Research
Fund and serves as an administrative
link to our core programs. She has lived
in Cameroon, Burkina Faso, France, and
the United States, working on issues
ranging from fair trade and agricultural
subsidies to human rights to development
finance. She studied at Columbia University in New York and at the National Institute for Political Science
in Paris. She is bilingual in French and English.
Adama N. Kouyate,
Finance Manager (Guinea)
Ms. Kouyate oversees our accounting
and banking operations, ensuring that
we maintain strong internal controls and
adhere to established accounting procedures. She was previously the director
of finance and operations at the Touch
Foundation in New York, where she also
worked at the Rockefeller Foundation,
the International Peace Academy, and the Congress of Racial
Equality. She holds degrees from Baruch College and New York
University and is multilingual in several African languages, French,
and English.
Bhekinkosi Moyo, Research Fellow
(Zimbabwe)
Dr. Moyo conducts research on pertinent
issues in the field of philanthropy in
Africa, with an eye to building and strengthening partnerships with other African
foundations. Known for his expertise in
philanthropy, civil society, and governance,
he holds a doctorate in political science
from the University of the Witwatersrand in South Africa. He previously worked at the Africa Institute
of South Africa and at the Institute for Democracy in South
Africa. He has written and published more than 15 conference
papers, journal articles, and book chapters and co-edited What
About the Children: The Silent Voices in Maintenance (2004),
which explores issues of poverty, abuse, and the social security
system in South Africa in the 21st century. His latest collection of
edited articles, Africa in the Global Power Play: Debates,
Challenges and Potential Reforms (Adonis & Abbey, London,
2007), addresses the current position of Africa in international
political and economic relations. He is fluent in English and working
on his French.
Chantal Uwimana, Program Director
(Burundi)
Ms. Uwimana plays a lead role in developing and implementing our program strategy. She previously headed the Africa
Program at Transparency International’s
secretariat in Berlin, guiding its engagement with civil society groups, the
African Union, the African Parliamentarians Network Against Corruption, the
African Commission for Human and People’s Rights, and the
African Development Bank. She has also worked for Voluntary
Services Overseas in the UK and for John Snow International-UK.
She has lived and worked on aid projects in the Gambia and
Belgium. She holds a Master’s degree in development policy and
management from the University of Antwerp and is fluent in
English, French, Flemish, and Kirundi.
Consultants
Hawa Ba, Program Consultant
Peter da Costa, Program Consultant
Keiko DeLille, Finance Consultant
Aseghedech Ghirmazion, Program Consultant
Jean-François Gouin, Program Consultant
Saki Mafundikwa, Design Consultant
Sara Rakita, Program Consultant
Christopher Reardon, Communications Consultant
Coumba Touré, Program Consultant
Cabinet Aziz Dieye, Finance Consultant
Eco-Afrique, Finance Consultant
Credits
Editorial
Christopher Reardon
Design
Saki Mafundikwa
Printing
Précigraph Ltd., Mauritius
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Cover photography
Small images
(left to right): Sven Torfinn/Panos Pictures, Liba Taylor/Panos Pictures,
Saki Mafundikwa, Mark Henley/Panos Pictures, Christopher Reardon,
Francesco Cito/Panos Pictures, Saki Mafundikwa, Chris Sattlberger/
Panos Pictures, Saki Mafundikwa, Saki Mafundikwa
Large images
Saki Mafundikwa, Saki Mafundikwa
Mermoz Pyrotechnie
Route de la Stèle, Lot N° SR 12
BP 45435
Dakar-Fann, Sénégal
Tel: +221.33.869.46.86
Fax: +221.33.824.15.67
[email protected]
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© 2007 TrustAfrica
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Route de la Stèle, Lot N° SR 12
BP 45435
Dakar-Fann, Sénégal

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