Our Approach - TrustAfrica
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Our Approach - TrustAfrica
TrustAfrica AnnualReport2007 2006 Our Mission Notre vision TrustAfrica is an African foundation that pursues continent-wide peace, citizenship, and integration. TrustAfrica est une fondation africaine qui oeuvre pour la paix, la citoyenneté et l'integration au niveau de tout le continent. Un coup de maitre Chers amis et Collegues, 2 Mettre en place une nouvelle organisation, particulièrement une aussi vitale et ambitieuse que TrustAfrica, n’est pas une mince affaire. Heureusement, les sages conseils et efforts inlassables de beaucoup d’entre vous, nous ont aidés. La fondation Ford, qui a abrité TrustAfrica à sa création, mérite une mention de félicitation pour nous avoir prêté son personnel et donné ses ressources de manière si généreuse. Avec une si grande expertise à nos cotés, nous avons pris le concept initial d’une fondation africaine à travers une phase pilote rigoureuse, une aventure de cinq ans qui nous a aidé à clarifier notre mission, redéfinir nos stratégies de programmes et faire face à une multitude de détails logistiques. Cependant, cela n’était que la préparation. Il y a un an, TrustAfrica a commencé à voler de ses propres ailes. Depuis que nous nous sommes installés au Sénégal, nous nous sommes occupés à construire une nouvelle maison, avec des idées plus claires sur les défis et opportunités qui se dressent au cœur de notre travail. L’année dernière, notre première en tant qu’organisation indépendante, fut pour nous une année productive mais pleine de défis en même temps. Déplacer nos opérations de base de New York à Dakar tout en gardant le rythme de travail du programme que TrustAfrica avait acquis au cours des années, fut un défi majeur à relever. Cependant, avec l’appui de nos innombrables partenaires et collègues, nous avons réussi à nous établir à Dakar. En juin 2006, nous avons célébré notre lancement officiel, qui a été suivit par des dizaines de journaux à travers le monde. Depuis lors, nous avons rénové notre nouveau siège et recruté de nouveaux personnels talentueux venus de sept pays du continent. Nous avons tenu un important atelier sur la construction d’une paix durable, le premier atelier tenu depuis la conclusion de notre phase pilote et approuvé six projets de subvention avec un montant total qui avoisine 1,4 milliards de dollars US pour la promotion de ses recommandations. Nous avons accordé 29 bourses de recherche avec un montant total qui avoisine 700 000 dollars US, pour l’étude du climat des investissements et des affaires en Afrique. Egalement dans la même période, nous avons pu sécuriser de nouveaux financements venus de plusieurs grandes fondations et individus nous permettant de renforcer notre activité centrale. Chaque jour, nous travaillons à élargir les potentialités de TrustAfrica en tant que nouvelle fondation africaine – qui promeut la paix, la prospérité et la justice sociale à travers le continent. Nous mettons ces objectifs en avant comme prévu : en organisant des dialogues, en octroyant des subventions et en fournissant une assistance technique pour que les institutions africaines puissent transcender les frontières et développer des solutions adéquates et durables face aux défis les plus urgents auxquels le continent est confronté. Nous esperons que vous serez à nos cotés pour continuer cette importante et ambitieuse aventure. Gerry Salole Akwasi Aidoo Président, Conseil d’administration Directeur exécutif, TrustAfrica A Successful Debut Christopher Reardon, Saki Mafundikwa, Saki Mafundikwa, Saki Mafundikwa Dear Friends and Colleagues, Day by day, we are working hard to expand TrustAfrica’s potential as a new African foundation that promotes peace, prosperity, and social justice throughout the continent. We are advancing these goals as planned: by hosting dialogues, making grants, and providing technical assistance so that African institutions can reach across borders to develop appropriate and lasting solutions to the continent’s most pressing challenges. We hope you’ll stay with us as we continue this challenging, but important journey. But preparation only goes so far. One year ago, TrustAfrica spread its wings and flew the nest. Since touching down in Senegal, we’ve been busy making a new home, one with a closer perspective on the problems and opportunities that lie at the heart of our work. The past year, our first as an independent organization, has been both a challenging and a productive one. Moving our base of operations from New York to Dakar, while maintaining the programming momentum that TrustAfrica had built over five years, was a major challenge. With the help of countless partners and colleagues, we have now established ourselves in Dakar. In June 2006, we celebrated our official launch, generating coverage in dozens of news outlets around the globe. Since then, we have outfitted our new headquarters and recruited talented staff from seven countries around the continent. We have held a stimulating workshop about building sustainable peace, the first since the conclusion of our pilot phase, and approved six project grants totaling nearly US$1.4 million to advance its recommendations. We have awarded 29 research grants, totaling nearly US$700,000, for the study of business and investment climates in Africa. Along the way, we have secured new funding from several major foundations and numerous individuals, enabling us to build on our core body of work. Gerry Salole Akwasi Aidoo Chairperson Executive Director Christopher Reardon 3 Launching a new organization, particularly one as vital and ambitious as TrustAfrica, can be a colossal undertaking. Luckily, we’ve drawn on the sage advice and tireless assistance of many, many supporters along the way. The Ford Foundation, which housed TrustAfrica from its inception, merits a special word of thanks for lending its staff and resources so generously. With much expertise on our side, we’ve taken the initial concept of an African foundation and seen it through a rigorous pilot phase, a five-year journey that helped us clarify our mission, refine our program strategies, and tackle a seemingly endless array of logistical details. A television crew interviews Gerry Salole at the launch. Une équipe de télévision interview Gerry Salole au lancement de TrustAfrica. Une conception différente TrustAfrica n’est pas seulement une nouvelle fondation. C’est une nouvelle vision de la fondation. Dirigée par des africains dévoué au dialogue inclusif, elle innove dans son approche au développement et à la philanthropie en Afrique. Voici certaines des qualités qui la distingue des autres: 4 TrustAfrica est une institution africaine ■ Contrairement à beaucoup de bailleurs, nous sommes enracinés dans le continent. Notre siège de Dakar nous donne l’avantage d’être un obervatoire de pointe sur les défis et opportunités auxquels l’Afrique est confrontée. ■ Nous sommes dirigés par des africains. Nos administrateurs et personnels, recrutés à travers toute l’Afrique et à l’étranger, rassemblent une grande expérience en matière de développement et de philanthropie et partagent un engagement sans faille pour la bonne gouvernance. ■ Nous construisons un soutien avec une large assise. Notre campagne de 100 dollars US par an génère une vague d’enthousiasme chez les africains vivant sur le continent et dans la diaspora. TrustAfrica aide les africains à définir leur programme de développement ■ Nous ne prenons pas nos indicateurs chez les bailleurs extérieurs. Nous ne forçons pas non plus notre propre agenda. Au contraire, nous organisons des ateliers qui permettent aux figures de proues à travers le continent de contribuer a notre stratégie de programme, en identifiant les besoins, définissant les priorités, développant des solutions et faisant des recommandations de financement. ■ Nos quatre premiers ateliers on attiré près de 200 universitaires, activistes, artistes, entrepreneurs et décideurs visionnaires d’à travers l’Afrique et la Diaspora. Nous avons accordé plus de 5,3 millions de dollars US pour soutenir 24 projets issus de nos consultations. Ces initiatives sont plus susceptibles d’êtres acceptées et d’avoir des impacts durables sur notre continent que les solutions toute faites imposées de l’extérieur. TrustAfrica comble les lacunes en matière de financement ■ Bien que les plus grands défis en Afrique aujourd’hui transcendent les frontières, la plupart des bailleurs continuent de canaliser leur financements par le biais de programmes nationales. Nous accordons notre soutien aux projets de collaboration régionale qui peuvent aider à forger des solutions durables. ■ Nous aidons les groupes de la société civile à relever les défis irréductibles en travaillant en équipe avec des pairs dans les pays voisins. Grâce à ces alliances, les organisations de la société civile peuvent s’enrichir de leurs expériences mutuelles et atteindre la masse critique nécessaire pour réaliser le progrès social. Different by Design Pietro Cenini/Panos Pictures, Christopher Reardon, Saki Mafundikwa, Jeremy Hartley/Panos Pictures TrustAfrica is not just a new foundation. It’s a new kind of foundation. Led by Africans with a devotion to inclusive dialogue, it brings a pioneering approach to development and philanthropy in Africa. These are a few of the qualities that set us apart: TrustAfrica addresses critical funding gaps. ■ Although the toughest challenges in Africa today transcend borders, most donors still channel their funding through country-specific programs. We earmark our support for collaborative, regional projects that can help forge lasting solutions. Jacob Silberberg/Panos Pictures TrustAfrica helps Africans set the agenda for development ■ We don’t take our cues from external donors, nor do we push an agenda of our own making. Instead, we host workshops that allow leading figures from across the continent to shape our program strategy by identifying needs, setting priorities, crafting solutions, and making recommendations for funding. ■ Our first four workshops have drawn nearly 200 visionary scholars, activists, artists, entrepreneurs, and policy makers from across Africa and through out the diaspora. We’ve given more than US$5.3 million to support 24 projects that grew out of these dialogues. These initiatives are more likely to win acceptance and make a lasting impact than ready-made responses imposed from abroad. We help civil society groups tackle intractable challenges by teaming up with peers in neighboring countries. Through such alliances, they can learn from each other’s experiences and reach the critical mass needed to achieve positive social change. Sven Torfinn/Panos Pictures 5 TrustAfrica is an African institution ■ Unlike most donors, we’re rooted in the continent. From our headquarters in Dakar, we have a prime vantage on the challenges and opportunities facing Africa. ■ We’re led by Africans. Our trustees and staff, recruited throughout Africa and abroad, share extensive experience in development and philanthropy and an unwavering commitment to good governance. ■ We’re building a broad base of support. Our $100-per-year campaign is generating a groundswell of enthusiasm among Africans living on the continent and in the diaspora. ■ Top: Trading gets under way at the Nigerian stock exchange. Les échanges sont en cours à la Bourse nigériane. Below: Women displaced by the conflict in Darfur gather water in Sudan. Des femmes déplacées par le conflit au Darfour en quête d’eau au Soudan. Un tournant décisif TrustAfrica, d’abord connu sous le nom d’Initiative spéciale pour l’Afrique, a commencé ses activités en 2001, sous l’égide de la Fondation Ford. Notre prémisse était que les Africains ont besoin de se faire entendre davantage au sein de la communauté internationale des donateurs, de même qu’ils ont besoin de ressources philanthropiques contrôlées par les Africains. En 2006 TrustAfrica est devenu effectivement une fondation africaine, avec l’ouverture de notre nouveau siège à Dakar, au Sénégal. La Fondation Ford continue de nous apporter son soutien, mais nous sommes désormais une organisation indépendante gérée uniquement par des Africains. 6 Le 6 juin 2006, fut le lancement officiel de TrustAfrica à l’Hôtel Savana à Dakar. Plus de 120 personnalités venues de 40 pays des 5 continents se sont réunis pour célebrer ce moment critique. Parmi celles-ci on peut citer John Githongo, ancien journaliste et fonctionnaire connu pour ses enquêtes solides sur la corruption, Barry Gaberman, vice président principal de la Fondation Ford, et Abdou Aziz Sow, Ministre sénégalais chargé du NEPAD, le Nouveau Partenariat Economique pour le Développement de l’Afrique. Dans son message d’ouverture Githongo a dit que «TrustAfrica arrive à un moment critique avec une importante mission.» Prenant en compte le désir croissant d’imputabilité politique, il nous a exhorté de saisir cette opportunité pour améliorer l’intégration régionale par le biais des initiatives comme le NEPAD dont la Revue Africaine par les Pairs pourraient aider au renforcement de la démocratie et de la bonne gouvernance. Githongo a aussi insisté sur le besoin d’un «développement avec équité». Bien que souvent considéré comme un concept socialiste démodé, il a dit que cela signifiait beaucoup en Afrique, ou le partage de ressources est une préoccupation continue. «De par sa position privilégiée ici au Sénégal, TrustAfrica est très bien placée pour informer et aider à orienter ce débat.» Plus de 50 journaux à travers le monde ont fait écho de notre arrivée à Dakar. Parmi eux il y avait: Associated Press, la BBC, CNN, The Guardian, The Los Angeles Times, The New York Times, PANAPRESS, Le Quotidien, le South African Press Association, Voice of America, et The Washington Post. Le lancement a marqué la culmination de cinq ans de développement au sein de la Fondation Ford, ou le soutien pour la philanthropie locale est très élevé. On «aurait pu juste augmenter le niveau des ressources disponibles dans nos quatre bureaux régionales en Afrique» a dit Gaberman, et «les laisser engager ces ressources dans des domaines importants – tels que les droits humains, l’éducation, la culture et les arts, ou le développement durable – dans lesquels la fondation Ford travaille – cela serait la bienvenue, mais ne pourrait pas aller aussi loin que nous aurions aimé.» A Pivotal Moment Christopher Reardon, Saki Mafundikwa, Christopher Reardon, Christopher Reardon “TrustAfrica arrives at a critical time and with an important mandate,” Githongo said in his keynote address. Noting the mounting desire for political accountability, he urged us to seize opportunities to improve regional integration through initiatives like NEPAD, whose African Peer Review Mechanism could go a long way to bolster the cause of democracy and good governance. Githongo also stressed the enduring need for “development with equity.” Though often dismissed as an outmoded socialist concept, he said, it holds great resonance in Africa, where the sharing of resources is a perennial concern. “TrustAfrica, from its vantage point here in Senegal, is uniquely placed to inform and help to shape this debate.” More than 50 media outlets around the globe reported the news of our arrival in Dakar. Among them were the Associated Press, the BBC, CNN, The Guardian, The Los Angeles Times, The New York Times, PANAPRESS, Le Quotidien, the South African Press Association, Voice of America, and The Washington Post. Christopher Reardon 7 On 6 June 2006, we marked our official launch with a daylong celebration at the Savana Hotel in Dakar. More than 120 leading figures from 40 countries on five continents gathered to commemorate this pivotal moment. Among them were John Githongo, a former journalist and government official known for his unflinching investigations of corruption; Barry Gaberman, senior vicepresident of the Ford Foundation; and Abdou Aziz Sow, Senegal’s Minister for NEPAD, the New Partnership for Africa’s Development. Christopher Reardon TrustAfrica began in 2001 under the aegis of the Ford Foundation, where it was first known as the Special Initiative for Africa. Its premise was that Africans need a greater voice in the international donor community as well as philanthropic resources that Africans control. In 2006 TrustAfrica became a truly African foundation with the opening of our new headquarters in Dakar. The Ford Foundation continues to provide support, along with other funders, but we are now an independent organization governed solely by Africans. Top: TrustAfrica board members and special guests attend the launch. Les membres du conseil d’administration et des invités de marque assistent au lancement de TrustAfrica. Bottom: Maria Nassali catches up with TrustAfrica board member Adhiambo Odaga and Alice Brown. Maria Nassali partage des nouvelles avec Adhiambo Odaga, membre du conseil d’administration de TrustAfrica, et Alice Brown. Créer un fondation africaine indépendante, pourrait permettre aux africains de définir leur agenda de développement. Comme l’ont souligné plusieurs orateurs, non seulement TrustAfrica sert de forum pour trouver des solutions localement adaptées en développant la collaboration, mais elle permet aussi aux africains de prendre la place qui leur revient de droit à la table des bailleurs qui influencent le développement. Dans le programme du jour elle y avait aussi un panel de discussions sur chaque domaine de programme avec des bénéficiaires de subventions choisis pour réfléchir sur leur travail au Burkina Faso, en Egypte, au Ghana, au Kenya, au Nigeria, et en Afrique du Sud. Dans la soirée il y avait de la musique et de la danse avec des lectures par des poètes et essayistes de grande renommée. C’était un hommage mérité à une organisation qui est déterminée à amener les africains ensembles pour un échange d’idées dans un esprit ouvert, avec créativité et optimisme. 8 Establishing an independent African foundation, on the other hand, would enable Africans to set the agenda for development. As several speakers noted, TrustAfrica not only offers a forum for developing collaborative, locally grown solutions but also allows Africans to take their rightful seat at the table among the donors who influence development. Christopher Reardon The launch marked the culmination of five years of development within the Ford Foundation, where support for local philanthropy runs high. “We could have just increased the level of the resources available to our four field offices in Africa,” Gaberman said, “and let them commit these resources for the substantive areas the Ford Foundation works in—such as human rights, governance, education, arts and culture, or sustainable development. That would have been welcomed, but it just didn’t seem to go as far as we would have liked.” The day’s events also included panel discussions on each of our program areas, with selected grantees reflecting on their work in Burkina Faso, Egypt, Ghana, Kenya, Nigeria, and South Africa. The evening featured music and dancing as well as readings by notable poets, novelists, and essayists. It was a fitting tribute to an organization that is determined to bring Africans together to exchange ideas in a spirit of openness, creativity, and optimism. Top: Malam Bacai Sanhá, former president of Guinea Bissau. Malam Bacai Sanhá, ancien président de Guinée Bissau. Middle: Adekeye Adebajo, from the Centre for Conflict Resolution in South Africa, greets Abdou Aziz Sow, Senegal’s Minister for NEPAD. Adekeye Adebajo, du Centre pour la Résolution des Conflits en Afrique du Sud, salue Abdou Aziz Sow, le Ministre du NEPAD du Sénégal. Bottom: Dr. Leona Ba and Keiko DeLille. Dr. Leona Ba et Keiko DeLille. Christopher Reardon Christopher Reardon 9 Notre approche Nous avons la conviction, à TrustAfrica, que la collaboration entre institutions du continent africain offre les meilleures perspectives pour développer des solutions durables aux inextricables défis que posent la violence, la discrimination et l’isolement économique. Par le biais des rencontres convoquées pour identifier les mesures prioritaires, et à l’aide de subventions coopératives et de l’assistance technique, nous encourageons les institutions africaines à travailler ensemble pour un avenir sûr, libre et prospère. 10 Définition des priorités Nous prenons en charge ces questions complexes en regroupant des intellectuels, des militants, des hommes d’affaires, des artistes, des fonctionnaires et autres leaders communautaires de l'ensemble du continent et de toute la diaspora. Ces échanges sérieux et imaginatifs permettent d’inviter les Africains à intervenir dans la définition de nos programmes et la conception de nos solutions. De notre point de vue, ces stratégies sont plus susceptibles d’être acceptées et d’avoir un impact durable que les réponses toutes faites imposées de l’extérieur. Forger des partenariats En cette ère de mondialisation, les problèmes les plus difficiles ont tendance à transcender les frontières nationales, il faudrait donc que les solutions en fassent de même. À TrustAfrica, nous estimons que c’est par la collaboration avec les pairs des pays voisins que les institutions locales pourront résoudre plus efficacement les problèmes sociaux. Grâce à ces alliances, les entrepreneurs sociaux peuvent s’inspirer des expériences des autres et atteindre la masse critique nécessaire pour réaliser le progrès social. Mobilisation des ressources Bien que TrustAfrica n’accepte pas les propositions spontanées, nous offrons des subventions à un nombre limité d'initiatives prometteuses qui surgissent au cours de nos rencontres. Il s’agit, en général, de subventions destinées à des projets en commun qui fusionnent plusieurs stratégies (ex. : la recherche, le plaidoyer, le dialogue ou la créativité) et mettent en relation des organisations de divers pays et régions. A travers un fond séparé, nous soutenons également la recherché sur le climat d’investissement et des affaires en Afrique. Parallèlement, nous espérons mobiliser des ressources supplémentaires en nous faisant l'écho de la voix des Africains auprès de la communauté de donateurs. Renforcement des institutions TrustAfrica offre également de petites subventions destinées au renforcement des capacités et visant à promouvoir une gestion cohérente, une gouvernance transparente, une communication efficace et des résultats durables au niveau des organisations non gouvernementales d’Afrique. Nous ne nous contentons pas de cultiver ces qualités chez les autres en fournissant une assistance technique, mais nous nous efforçons également de les mettre en application dans nos propres opérations. Our Approach Giacomo Pirozzi/Panos Pictures, Saki Mafundikwa, Saki Mafundikwa, Ami Vitale/Panos Pictures At TrustAfrica, we believe that institutional collaboration across Africa offers the best hope for developing lasting solutions to such intractable challenges as violence, discrimination, and economic isolation. Through agenda-setting workshops, collaborative grants, and technical assistance, we help African institutions work together for a safe, free, and prosperous future. Mobilizing Resources TrustAfrica does not accept unsolicited proposals. Instead, we make grants to a limited number of promising initiatives that emerge in our workshops. These major grants for collaborative projects tend to fuse multiple strategies (like research, advocacy, dialogue, or creativity) and connect organizations from different countries and regions. Through a separate fund, we also support research on the investment and business environment in Africa. At the same time, we expect to attract additional resources by amplifying African voices within the donor community. Giacomo Pirozzi/Panos Pictures Forging Partnerships In this era of globalization, the toughest problems tend to transcend national boundaries; solutions should, too. At TrustAfrica, we believe that civic institutions can best tackle societal challenges by collaborating with peers in neighboring countries. Through such alliances, social entrepreneurs can learn from each other’s experiences and reach the critical mass needed to achieve social change. Urgent Action Fund–Africa 11 Setting Priorities We approach complex issues by convening scholars, activists, business professionals, artists, public officials, and other civic leaders from across the continent and throughout the diaspora. These thoughtful, imaginative workshops invite Africans to set our own agendas and craft our own solutions. In our view, such strategies are more likely to win acceptance and make a lasting impact than ready-made responses imposed from abroad. Strengthening Institutions TrustAfrica also makes small grants for capacity building to promote sound management, transparent governance, effective communication, and sustainable results among nongovernmental organizations in Africa. We not only cultivate these qualities in others, by providing technical assistance, but also strive to embody them in our own operations. Top: TrustAfrica brings people together to explore ways to tackle shared problems, not unlike this community meeting in Guinea. Les rencontres organisées par TrustAfrica pour faire face aux défis communs sont analogues à cette réunion de quartier en Guinée. Bottom: Somali peace advocates meet with staff from Urgent Action Fund–Africa, one of our grantees. Des militants somaliens pour la paix rencontrent le personnel de Urgent Action Fund–Africa, un de nos organismes bénéficiaires. Programmes Paix et Sécurité TrustAfrica soutien les efforts d’ensemble tendant à promouvoir, construire et consolider une paix durable, de même qu’elle documente les processus et le rôle joué par les différentes parties prenantes. 12 Au cours des dernières années, environ le tiers de l’Afrique a connu des conflits violents ayant donné lieu à des abus des droits humains généralisés, à la perte d’un nombre incalculables d’innocentes vies humaines, à la destruction d'infrastructures et d’institutions étatiques, à l’exacerbation de la corruption et à la propagation de la pandémie du VIH/SIDA. Même si ces guerres ont peut-être commencé sous la forme de conflits internes, bon nombre d’entre elles ont finalement débordé sur les pays voisins et porté préjudice à des régions tout entières. Par conséquent, pour régler de tels conflits, elle convient de déployer d’importants efforts politiques et diplomatiques afin de garantir et de sauvegarder la paix régionale. Nous trouvons des raisons d’espérer dans le fait que de nombreux Africains courageux et décidés commencent à prendre de telles initiatives. Au cours de nos rencontres et par la mise à disposition de subventions nous tentons de nous inspirer de leurs efforts afin d’appuyer leur travail et d’en élargir l’impact. TrustAfrica apporte son soutien à des efforts concertés mis en œuvre pour instaurer une paix durable : ■ En mettant en place et en soutenant un puissant mouvement de paix en Afrique, en commençant par l’appui à la création de réseaux entre divers intellectuels, militants et organisations d'Afrique. ■ En veillant à ce que les femmes, les jeunes et les groupes traditionnellement marginalisés puissent intervenir dans les débats politiques et les négociations de paix. ■ En appuyant la recherche et les activités de sensibilisation afin de renforcer le système conventionnel régional africain, en gardant un œil sur la lutte contre la prolifération des armes légères et la négociation des accords de paix. ■ En œuvrant à la promotion de la recherche, de l’analyse et de la publicité des initiatives de paix afin de veiller à ce que les Africains du continent s’inspirent de ces exemples et en tirent profit. Les partenaires de TrustAfrica ont réussi à faire intervenir de nouvelles voix et de nouvelles idées dans les négociations de paix et les efforts de désarmement au Soudan, en Somalie, en République démocratique du Congo, en Sierra Leone et au Libéria. Ils ont également fait des efforts pour garantir que les voix des femmes – dont les intérêts ont historiquement été ignores dans ces domaines – soient entendues, ce qui permettra de créer un précédent en matière d'implication de ces dernières dans la négociation d’accords de paix durables. Nos partenaires ont également apporté de précieuses contributions dans le domaine de l’apprentissage, en encourageant la réflexion sur les meilleures pratiques et approches relatives aux négociations de paix sur l’ensemble du continent africain et en adaptant lesdites pratiques et approches. Intégration régionale TrustAfrica soutient les initiatives visant à harmoniser les politiques économiques dans les sous régions africaines, en donnant la priorité au commerce équitable, aux investissements régionaux et à la libre circulation des personnes. L’Afrique doit faire face à de graves problèmes dans l’économie mondiale moderne, comme en témoigne le peu d'influence dont elle jouit au sein de l’Organisation mondiale du Commerce. Même si le continent abrite 13 pour cent de la population mondiale, sa part dans les échanges commerciaux et les investissements mondiaux n’est que de 1,6 et de 1 pour cent, respectivement. Ces disparités sont une conséquence directe de la taille modeste de bon nombre d’économies nationales africaines – ainsi que des profondes inégalités et des relations d’exploitation qui existent dans l’économie mondiale. Nous tentons, pour poser les fondations d’une Afrique plus forte dans le commerce et les investissements Programs Peace and Security TrustAfrica supports inclusive efforts to promote, build, and consolidate lasting peace, as well as document the processes and the role played by different stakeholders. 13 In recent years, nearly a third of Africa has been engulfed in violent conflicts that have caused widespread human rights abuses, cut short countless innocent lives, destroyed infrastructure and state institutions, exacerbated corruption, and fueled the H.I.V./AIDS pandemic. Although these wars may have begun as internal conflicts, many have spilled over into neighboring countries and harmed entire regions. Resolving such conflicts requires robust political and diplomatic efforts to secure and maintain peace on the regional level. We see cause for hope among the many brave and enterprising Africans who are beginning to undertake such actions. Through our workshops and grantmaking, we seek to learn from their efforts, to support their work, and to expand its impact. TrustAfrica supports collaborative efforts to achieve sustainable peace by: ■ Building and sustaining a strong peace movement in Africa, starting with support for networking among diverse African scholars, activists, and organizations. ■ Ensuring that women, youth, and traditionally marginalized groups have a voice in policy debates and peace negotiations. ■ Supporting research and advocacy to strengthen Africa’s regional treaty system, with an eye to stemming the proliferation of small arms and negotiating peace agreements. ■ Promoting research, analysis, and publicity of successful peace initiatives to ensure that Africans across the continent learn and benefit from such examples. Our partners have succeeded in bringing new voices and fresh ideas to peace negotiations and disarmament efforts in Sudan, Somalia, Democratic Republic of Congo, Sierra Leone, and Liberia. They have also worked to ensure that the voices of Petterik Wiggers/Panos Pictures, Saki Mafundikwa, Heldur Netocny/Panos Pictures, Sven Torfinn/Panos Pictures women—whose interests have long been ignored in such arenas—are being heard, creating a precedent of inclusiveness for sustainable peace agreements. Our partners have also made priceless contributions to learning, encouraging reflection on and adaptation of best practices and successful approaches to peace negotiations throughout Africa. Regional Integration TrustAfrica supports initiatives to harmonize economic policies across Africa’s subregions, with a focus on fair trade, regional investment, and the free movement of people. Africa faces acute challenges in today’s global economy, as evidenced by its lack of influence within the World Trade Organization. Although the continent is home to 13 percent of the world’s population, it commands only 1.6 percent of world trade and one percent of global investment. These disparities are directly tied to the small scale of many African national economies—and to severe inequalities and exploitative relationships embedded in the global economy. To lay the foundations for a stronger African role in global trade and investment, we seek to build active global alliances and viable regional institutions and policies. TrustAfrica is helping to achieve these conditions in three main ways: ■ Supporting research and advocacy to strengthen regional economic integration across Africa, with an emphasis on fair regional trade and investment, private sector links to regional policies, and the free movement of people. ■ Promoting collaboration between African institutions, governments, and the private sector, on one hand, and institutions representing the African diaspora on the other hand, to forge strong alliances for Africa in the global community and economy. ■ Awarding research grants to scholars throughout the continent to foster greater understanding of the investment climate and business environment in Africa. mondiaux, de construire des alliances mondiales actives ainsi que des institutions et politiques régionales viables. TrustAfrica contribue à la réalisation de ces conditions de trois manières principales : ■ En appuyant la recherche et les activités de sensibilisation afin de renforcer l’intégration économique régionale en Afrique, en mettant l’accent sur le commerce équitable régional et l’investissement, les liens du secteur privé avec les politiques régionales et la libre circulation des personnes. ■ En favorisant la collaboration entre les institutions, les gouvernements et le secteur privé africains, d’une part, et les institutions représentant la diaspora africaine, de l’autre afin de construire, pour l’Afrique, de solides alliances dans la communauté et l’économie mondiales. ■ En donnant des bourses de recherche à des universitaires à travers le continent pour renforcer une meilleure compréhension du climat de l’investissement et des affaires en Afrique. Citoyenneté & Identité TrustAfrica encourage les politiques et pratiques qui sauvegardent les droits et l’expression culturelle de tous les membres de la société, en particulier des groupes minoritaires et des communautés marginalisées. 14 Les Africains, à l’instar des autres peuples, mettent à profit la diversité de leurs identités pour donner un sens à leur vie. Cependant, dans l’intérêt de la construction nationale et de la souveraineté de l'État, les politiques et la vie politique des États africains ont tendance à gommer les diversités ethniques, culturelles, sociales et religieuses. Les femmes et les minorités (au nombre desquels les migrants, les réfugiés, les gays et les lesbiennes ainsi que les membres de certains groupes religieux et ethniques) sont victimes d’une discrimination systématique, tandis que le sectarisme politique et religieux demeure endémique. Les inégalités fondées sur la citoyenneté et l’identité ont généré l’instabilité politique et de véritables guerres civiles au Soudan, en Algérie, en République démocratique du Congo, au Rwanda, au Burundi, en Côte d’Ivoire et dans d'autres pays. Pour lutter contre ces problèmes, TrustAfrica apporte son soutien aux efforts consentis afin de : ■ Mettre à profit la recherche et le plaoidoyer politique pour aider les organisations régionales – telles que la Communauté de l’Afrique de l’Est et la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples – à définir des notions régionales de citoyenneté et à protéger les droits et identités des minorités et des groupes marginalisés. ■ Aller au-delà des législations utiles mais non appliquées pour ■ aider les gouvernements du continent tout entier à se conformer à leurs engagements de respecter les droits de chaque individu. Promouvoir l’expression créatrice, les échanges artistiques et le pluralisme religieux en tant que fondements de l'insertion sociale et de la stabilité. TrustAfrica soutient la recherche multidisciplinaire qui permet aux gouvernements, au monde universitaire et aux groupes communautaires d’explorer de nouvelles méthodes novatrices pour faire évoluer leurs sociétés afin de les sortir des pratiques discriminatoires et de protéger les droits et l’expression culturelle de l’ensemble de la population. Ces efforts ont suscité un considérable intérêt et un appui des gouvernements et des groupes communautaires de certains des pays les plus éprouvés par les conflits, notamment la Côte d'Ivoire, la Somalie, le Soudan et le Zimbabwe. L’un des bénéficiaires des subventions travaille au renforcement des contributions des groupes communautaires aux efforts consentis par la Communauté de l’Afrique de l’Est afin de créer une citoyenneté régionale chez les Kenyans, les Ougandais, les Tanzaniens, les Rwandais et les Burundais. Un autre bénéficiaire donne aux jeunes prodiges écrivains le temps et l’encadrement dont ils ont besoin pour explorer plus en profondeur les questions relatives à l’identité africaine. Citizenship and Identity We support multidisciplinary research that enables governments, academia, and civic groups to explore new ways of moving their societies beyond discriminatory practices and protecting the rights and cultural expression of the entire populace. These efforts have generated interest and support among governments and civic groups in some of the most strife-torn countries, including Côte d’Ivoire, Somalia, Sudan, and Zimbabwe. One grantee is working to boost the contributions of civic groups to efforts by the East African Community to forge regional citizenship for Kenyans, Ugandans, Tanzanians, Rwandans, and Burundians. Another gives promising young writers the time and tutelage they need to explore questions of African identity more thoroughly. Top: The Women In Peace-building Network (WIPNET), a TrustAfrica grantee, stages a march for disarmament in Liberia in 2004. Le Réseau des Femmes dans la Construction de la Paix (WIPNET), un organisme ancien boursier de TrustAfrica, prépare une manifestation pour le désarmement au Liberia en 2004. Middle: TrustAfrica seeks to strengthen investment and trade in Africa. TrustAfrica cherche à renforcer l’investissement et le commerce en Afrique. Bottom: Tanzanians at work in the Little India section of Dar es Salaam. Des Tanzaniens travaillant dans le quartier de « Little India » à Dar es Salaam. Sven Torfinn/Panos Pictures 15 In response to these problems, TrustAfrica supports efforts to: ■ Use research and policy advocacy to help regional organizations—like the East African Community and the African Commission on Human and Peoples Rights—develop regional notions of citizenship and safeguard the rights and identities of minorities and marginalized groups. ■ Move beyond good laws on the books and help governments live up to their commitments to respect the rights of all. ■ Promote creative expression, artistic exchange, and religious pluralism as anchors for social inclusion and stability. Mark Henley/Panos Pictures Like people everywhere, Africans draw on myriad identities to give their lives meaning. Yet, in the interests of nation building and state sovereignty, the policies and politics of African states have tended to suppress ethnic, cultural, social, and religious diversity. Women and minorities (among them migrants, refugees, gays and lesbians, and members of some religious and ethnic groups) suffer systematic discrimination, while political and religious sectarianism is rampant. Inequities based on citizenship and identity have caused political instability and outright civil war to erupt in Sudan, Algeria, Democratic Republic of Congo, Rwanda, Burundi, Côte d'Ivoire, and elsewhere. Tim A. Hetherington/Panos Pictures TrustAfrica promotes policies and practices that safeguard the rights and cultural expression of all members of society, especially minority groups and marginalized communities. Initiatives spéciales TrustAfrica exploite plusieurs initiatives spéciales qui étendent et amplifient nos programmes de base. 16 Le Fonds pour les Ecrivains africains De concert avec la Fondation Ford, nous sommes en train de mettre en place un fonds spécial pour soutenir le génie créateur d’écrivains indépendants vivant sur le continent. Cet investissement reconnaît le rôle vital que les poètes et les romanciers jouent en Afrique par leur travail d’anticipation, leur présentation des forces culturelles, économiques et politiques qui, de manière continue, façonnent et changent nos sociétés. Le fonds offrira une assurance maladie, des bourses et des séjours de neuf mois à Per Sesh, un centre pour écrivains dirigé par Ayi Kwei Armah, le célèbre auteur ghanéen, dans le village de Popenguine, situé en bordure de mer, au Sénégal. Les trois premiers écrivains en résidence sont Mildred Barya (Ouganda), Emmanuel Egya Sule (Nigeria), et Aissatou Ka (Sénégal). Fond de Recherche sur le Climat d’Investissement et l’Environnement d’Affaires En partenariat avec le Centre de Recherches pour le Développement International et la Fondation pour une Entreprise et un Développement Durables, nous avons mis en place un fonds spécial pour la promotion d’un meilleur Climat d’Investissement et Environnement des Affaires (CIEA) en Afrique a travers la recherche et le plaidoyer. Connu sous le nom de Fonds de Recherche pour le CIEA, il va accorder jusqu’à 2.8 millions de dollars US en subvention en 2007 et 2008. Notre premier appel à propositions fait en 2006 a été sanctionné par 236 demandes de la part d’universités, d’écoles de commerce et d’institutions indépendantes de recherche de 30 pays africains. Une équipe de pairs fut engagée pour l’évaluation des propositions. Par la suite, nous avons constitué un jury pan africain chargé de sélectionner les lauréats. Ces derniers travaillent sur des thématiques tels que la législation et les réformes dans les appels d’offres; les investissements et la gouvernance d’entreprise; les chaînes d’approvisionnement et le secteur informel; les partenariats entre le secteur public et privé; les marchés de capitaux et les investissements directs étrangers; l’énergie et la pauvreté en milieu rural; la création et la croissance d’entreprises pour les jeunes et les femmes. Pour une liste complète des gagnants, voir page 36. Initiative Religion et Pluralisme Avec le soutien de la Fondation Ford, nous essayons de soutenir les efforts de leaders religieux africains, d’universitaires, et d’autres pour promouvoir la tolérance et le pluralisme à travers tout le continent. Ce travail comprend les efforts à faire pour renforcer un réseau d’organisations, de chefs religieux, et d’experts qui peuvent promouvoir le dialogue inter-religieux, se soutenir les uns et autres, et renforcer le rôle de la religion sur le plan civique en Afrique de manière à construire la paix et le pluralisme. Cette initiative cherche aussi à amplifier les traditions et expériences religieuses des Africains par leurs propres voix, plutôt qu’à travers des schèmes et définitions imposés de l’extérieur. En même temps, elle vise aussi à identifier et à vulgariser des stratégies réussies utilisées par des structures à caractère religieux pour la promotion du pluralisme et de l’inclusion en Afrique et pour l’élargissement des espaces au sein des religions pour un dialogue et une plus grande ouverture en vue de permettre des lectures différentes des préceptes religieux de même que de nouvelles idées et de nouvelles catégories de croyants. Renforcer l’Efficacité des Organizations Régionales Africaines Avec le soutien des Fondations MacArthur, Oak, et Packard, nous avons commencé à mettre en place les fondements d’une nouvelle initiative pour booster la performance au niveau des organisations régionales comme la CEDEAO, la SADC, l’IGAD, le COMESA, l’ECCAS la CEA et l’UMA. Nous pensons que de tels organismes peuvent jouer un rôle capital dans l’amélioration du climat économique et veiller à la sécurité collective, à condition qu’ils soient ouverts aux contributions venant des groupes de la société civile. L’initiative organiserait des ateliers et créerait des partenariats dont l’objectif est de réaliser cette vision. Special Initiatives Saki Mafundikwa, Loïc Le Gall Investment Climate and Business Environment Research Fund In partnership with the International Development Research Centre and the Foundation for Sustainable Enterprise and Development, we’ve set up a special fund to promote a better investment climate and business environment in Africa through research and advocacy. Known as the ICBE Research Fund, it will award up to US$2.8 million in 2007 and 2008. Our first call for proposals drew 236 submissions from universities, business schools, and independent research institutions in 30 African countries. We enlisted a team of peer reviewers to grade the proposals and then assembled a pan-African jury to select the winners, who are now at work analyzing such issues as regulation and reform in procurement; investment and corporate governance; supply chains and the informal sector; public and private sector partnerships; capital markets and foreign direct investments; energy and poverty in rural areas; and the creation and growth of youth and women enterprises. For a complete list of winners, see page 37. Top: Akwasi Aidoo and El-Hadj Diallo meet with writers in residence at Per Sesh. Akwasi Aidoo et El-Hadj Diallo rencontrent les écrivains en résidence à Per Sesh. Iva Zimova/Panos Pictures 17 African Writers’ Fund Together with the Ford Foundation, we are establishing a special fund to support the work of independent creative writers living on the continent. This investment recognizes the vital role that poets and novelists play in Africa by anticipating and reflecting the cultural, economic, and political forces that continuously shape and reshape our societies. The fund will offer health insurance, fellowships, and nine-month residencies at Per Sesh, a writing center directed by Ayi Kwei Armah, the acclaimed Ghanaian author, in the seaside village of Popenguine, Senegal. The first three writers-in-residence are Mildred Barya (Uganda), Emmanuel Egya Sule (Nigeria), and Aissatou Ka (Senegal). Martin Dixon TrustAfrica operates several special initiatives that extend and amplify our core programs. Bottom: TrustAfrica supports research on private sector development, such as this bakery in Addis Ababa, Ethiopia. TrustAfrica soutien la recherche sur le développement du secteur privé, à l’instar de cette boulangerie à Addis-Abeba en Ethiopie. L’Etat de la Philanthropie en Afrique Bien qu’il y’ait une culture profondément ancrée en matière d’aide et de soutien mutuel en Afrique, les institutions officielles de philanthropie sont assez récentes sur le continent. A TrustAfrica, nous cherchons à renforcer la compréhension et à soutenir ce secteur vital par la promotion de partenariats, l’apprentissage mutuel et la mobilisation de fonds de manière conjointe entre institutions africaines de philanthropie. Un de nos premiers efforts majeurs en ce sens, est la création d’une publication annuelle faisant le bilan concernant l’etat de la philanthropie en Afrique. Prévu pour démarrer en 2008, elle réfléchira sur les soubassements théoriques et philosophiques mais aussi culturels de la philanthropie et explorera sa relation avec la société civile, l’Etat, les organisations régionales, et les Africains de la diaspora. 18 The State of African Philanthropy Although a culture of giving and mutual support has deep roots in Africa, formal philanthropic institutions are somewhat new. At TrustAfrica, we seek to build understanding and support of this vital sector by promoting partnerships, mutual learning, and joint fundraising among African philanthropic institutions. One of our first major efforts in this regard is the development of an annual publication assessing the state of philanthropy in Africa. Slated to debut in 2008, it will reflect on theoretical and philosophical as well as historical and cultural underpinnings of the field and explore its relation to civil society, the state, regional organizations, and Africans in the diaspora. Top: Bishop Malusi Mpumlwana of South Africa shares his thoughts at a meeting of African religious leaders. L’évêque Malusi Mpumlwana de l’Afrique du Sud partage ses idées lors d’une rencontre des leaders religieux africains. Christopher Reardon Petterik Wiggers/Panos Pictures 19 Strengthening the Effectiveness of African Regional Organizations With support from the MacArthur, Oak, and Packard Foundations, we’ve begun laying the groundwork for a new initiative to boost the performance of regional organizations like ECOWAS, SADC, IGAD, COMESA, ECCAS, EAC, and AMU. We believe such regional bodies can play a vital role in improving the economic climate and ensuring collective security, provided they are open to input from civil society groups. The initiative will conduct workshops and forge partnerships aimed at realizing this vision. Martin Dixon Religious Pluralism Initiative With support from the Ford Foundation, we are working to strengthen efforts by African religious leaders, scholars, and others to promote tolerance and pluralism throughout the continent. This body of work includes efforts to foster a network of organizations, religious leaders, and experts who can promote interfaith dialogue, support one another, and strengthen the civic role of religion in Africa in ways that build peace and pluralism. This initiative also seeks to amplify the religious traditions and experiences of Africans in their own voices, rather than through externally imposed frameworks and definitions. At the same time, it aims to identify and disseminate successful faith-based strategies for promoting pluralism and inclusion in Africa and to expand spaces within religions for dialogue and greater openness to allow for different understandings of religious precepts as well as new ideas and new categories of believers. Middle: Delegates attend a meeting of the African Union in Addis Ababa. Les déléguées assistent à une réunion de l’Union Africaine à Addis-Abeba. Bottom: Niamani Mutima, who directs the African Grantmakers’ Affinity Group, pays a visit to TrustAfrica. Niamani Mutima qui dirige le groupement des bailleurs de fonds africains, visite TrustAfrica. Réunions 20 Le système de subvention de TrustAfrica est fortement influencer par la contribution des africains et de la diaspora. Avant de solliciter des propositions, nous rassemblons d’abord les universitaires, les activistes, les professionnels des affaires, les artistes, les autorités publiques et autres chefs communautaires pour identifier les opportunités et les besoins pressants. Lors de notre phase pilote, nous avons tenu des ateliers sur la paix et le conflit, l’integration régionale et la citoyenneté et l’identité, et chacun de ces ateliers a planté le décor pour une nouvelle série de subventions. et populaire pour la paix en Afrique, améliorer la couverture médiatique des efforts de construction de la paix, amplifier les voies et les idées des africains, constructeurs de la paix, dans les forums régionaux et internationaux, arrêter la propagation du VIH/SIDA parmi les militaires africains, renforcer les efforts des organisations de femmes dans les sociétés post conflit, protéger de manière efficace les défenseurs de paix vulnérables dans les situation de conflit, et largement propager les leçons des initiatives de paix réussis à travers le continent. Voir page 34 pour la liste complète des subventions. La Construction d’une Paix durable (7–10 novembre 2006) Notre premier atelier, depuis notre lancement officiel, a porté sur la construction d’une paix durable en Afrique. Regardant au delà de la résolution des conflits, le thème central de tels dialogues, cet atelier a exploré des questions critiques telles que la prévention des conflits, la réconciliation post conflit, et la poursuite de la justice post conflit. Il a aussi abordé la nécessité de faire des analyses fondées des conflits et des situations de pré-conflit avant l’initiation d’efforts de paix, dans le but d’atteindre une paix durable. Comme l’exercice budgétaire tirait à sa fin, des plans étaient en cours pour les ateliers à venir en 2007, mettant l’accent sur les coûts de la non intégration de même que les défis de la religion et du pluralisme en Afrique. Un dialogue modéré en ligne dans les semaines précédant l’atelier a aidé à baliser le terrain pour des discussions face à face destinées à la formulation de stratégies pour confronter les principaux défis et opportunités dans le domaine de la construction de la paix. Un groupe varié de 25 leaders ont pris part à l’atelier à Dakar, y compris des fonctionnaires de haut niveaux, des intellectuels, des écrivains et des militants de base d’a travers le continent. Ensemble, ils ont partagé leurs expériences, échangé des opinions, identifié un terrain commun et formulé des recommandations concrètes de financement. Depuis lors nous avons donné six subventions représentant un montant total de un montant total de 1 365 800 dollars US pour soutenir la recherche, le plaidoyer et la mise en réseau pour mettre en œuvre ces recommandations. Un mouvement dynamique Workshops Christopher Reardon, Jacob Silberberg/Panos Pictures, Sven Torfinn/Panos Pictures, Jacob Silberberg ations of armed conflict, and widely disseminate the lessons of successful peace initiatives across the continent. See page 35 for a complete list of grants. TrustAfrica’s grant making is shaped to an unprecedented degree by people around the continent and among the diaspora. Before inviting proposals, we first bring together scholars, activists, business professionals, artists, public officials, and other civic leaders to identify salient needs and opportunities. During our pilot phase we held workshops on peace and conflict, regional integration, and citizenship and identity, each of which set the stage for a new round of grants. We have since made six grants totaling US$1,365,800 to support research, advocacy, and networking to implement these recommendations. These efforts will help to build and strengthen a vibrant and popular peace movement in Africa, improve media coverage of peace building efforts, amplify the voices and ideas of African peace builders within regional and international forums, stem the tide of H.I.V./AIDS in African militaries, strengthen the efforts of women’s organizations in post-conflict societies, effectively protect vulnerable peace advocates in situ- Tim A. Hetherington/Panos Pictures A moderated online dialogue in the weeks leading up to the workshop helped lay the groundwork for face-to-face discussions aimed at formulating strategies to address major challenges and opportunities in the area of peace building. A diverse group of 25 opinion leaders attended the workshop in Dakar, including highlevel officials, academics, writers, and grassroots activists from across the continent. Together, they shared experiences, exchanged views, identified common ground, and developed concrete recommendations for funding. TrustAfrica 21 Building Sustainable Peace in Africa (7–10 November 2006) Our first workshop since our official launch focused on building sustainable peace in Africa. Looking beyond conflict resolution, the predominant focus of such dialogues, it explored such critical issues as conflict prevention, post-conflict reconciliation, and the pursuit of post-conflict justice. It also addressed the need for grounded analyses of conflict and pre-conflict situations before peace efforts are initiated, in order to achieve lasting peace. As the fiscal year ended, plans were under way for subsequent workshops in 2007 focusing on the costs of non-integration in Africa as well as the challenges of religion and pluralism. Top: Like these Liberian demonstrators in 2003, TrustAfrica works to secure lasting peace. Tout comme ces manifestants libériens en 2003, TrustAfrica lutte pour garantir une paix durable en Afrique. Bottom: Our workshop on sustainable peace brought together activists, scholars, policy makers, and media experts from 25 countries and the Diaspora. Notre atelier sur la paix durable en Afrique a regroupé des activistes, des spécialistes, des politiques et des experts des médias de 25 pays et la Diaspora. Informations financieres 1 avril 2006 – 31 mars 2007 22 Un de nos objectifs principal lors de notre année de démarrage a été de mettre en place des systèmes et procédures comptables adéquats pour veiller à ce qu’il y ait des pratiques adéquates et raisonnables, dans la gestion administrative et financière de l’organisation. Nous reconnaissons que l’absence de telles procédures pourrait mettre en péril le programme de travail de TrustAfrica, mais aussi détruire notre crédibilité, particulièrement, étant donné que la majeure partie de notre assistance technique fait la promotion de l’ouverture et de l’imputabilité parmi les groupes de la société civile que nous soutenons. Par conséquent nous avons requis l’expertise d’un cabinet sénégalais de renom le Cabinet Aziz Dieye dés le premier jour et nous avons immédiatement recruté un responsable financier, Mlle Adama N. Kouyaté. Nous sommes par conséquent très heureux de pouvoir présenter nos comptes audités dans le présent rapport annuel inaugural. Comme toute organisation, nous avons encouru des coûts de démarrage nécessaires pour la viabilité institutionnelle. Ces coûts comprennent des dépenses liées au recrutement de personnel et des coûts de réinstallation et d’équipement. Nous savons que ces dépenses effectuées seront considérablement réduites l’année suivante. La mobilisation de fonds de TrustAfrica a démarré sur des chapeaux de roues, ce qui est encourageant. La contribution de la Fondation Ford constitue la plus grande partie de nos revenus, suivie en cela par le Centre International pour le Développement de la Recherche, la Fondation Packard, MacArthur et Oak. Même si les contributions individuelles sont moins importantes, nous nous attendons à ce que cette source de financement soit élargie lorsque nous serons suffisamment dotés en personnel et en mesure de donner un nouvel élan à notre Campagne de 100 dollars US par an. D’autres priorités en matière de levée de fonds pour l’année à venir comprennent une diversification de nos sources de revenus, en faisant appel aux bailleurs de fonds africains et Européens. Un partie clés de notre stratégie portera sur le renforcement de notre potentiel humain naturel. Nous sommes reconnaissant à tous nos bailleurs de fonds et nous apprécions les dons en nature que nous avons reçus de la part de nos innombrables accompagnateurs à travers le monde. Nous nous réjouissons d’avance de votre soutien continu. Adhiambo Odaga Trésorière, Conseil d’administration Financial Information 1 April 2006 – 31 March 2007 One of our major goals in our start-up year was to put in place appropriate accounting systems and procedures to ensure prudent and timely financial administration and management practices across the organization. We recognized that the absence of such procedures could throw TrustAfrica’s programmatic work into jeopardy as well as undermine our credibility, particularly given that much of our technical assistance promotes openness and accountability among the civil society groups we support. Accordingly, we enlisted the expertise of a leading Senegalese accounting firm, Cabinet Aziz Dieye, from day one and immediately recruited our finance manager, Ms. Adama N. Kouyate. We are therefore very pleased to be able to present our audited accounts in this inaugural annual report. 23 Like any new organization, we incurred start-up costs necessary for our institutional viability. They included expenses associated with staff recruitment and relocation costs, office renovations and fit-out costs. We anticipate that spending on such items will be considerably less in the coming year. TrustAfrica’s fundraising got off to a strong and encouraging start. Support from the Ford Foundation formed the largest share of income, followed by funding from the International Development Research Centre and the Packard, MacArthur, and Oak Foundations. Although contributions from individuals lagged, we expect this source of funding to expand when we are fully staffed and able to make a renewed push for our $100 Per Year Campaign. Other fundraising priorities for the year ahead include further diversifying our sources of income, partly by appealing to African and European funders. A key part of our strategy will focus on building our endowment. We are grateful to all our financial donors and also appreciate the in-kind support we have received from numerous well-wishers around the world. We look forward to your continued support. Adhiambo Odaga Treasurer, Board of Trustees Rapport des auditeurs independents Pour l’exercice budgétaire clos le 31 mars 2007 Nous avons procédé à l’audit des états financiers y compris le bilan de TrustAfrica à la date du 31 mars 2007 et les comptes de pertes et profits y afférant pour l’exercice qui vient d’être clos. Ces états financiers sont de la responsabilité de la direction. Notre responsabilité est de donner un avis sur ces états financiers sur la base de notre audit. 24 Nous avons mené l’audit en conformité avec les normes généralement admis et acceptées aux Etats Unis en matière d’audit. Ces normes exigent que l’audit soit programmé et mené pour obtenir l’assurance raisonnable pour vérifier si les états financiers sont dépourvus de déclarations inexactes. Un audit comprend une analyse, basée sur un test, des preuves pour étayer les montants et l’accès aux renseignements sur les états financiers. L’audit comprend également l’évaluation des principes comptables utilisés et le budget des dépenses importantes faites par la direction. Nous pensons que notre audit confirme raisonnablement notre opinion. Nous pensons, que les états financiers d’accompagnement présentent correctement, avec tous les documents matériels présentés, la situation financière de TrustAfrica à la date du 31 mars 2007 et les résultats de ses opérations pour la fin de l’exercice budgétaire sur la base des pièces comptables décrites à la note 2. Makha Sy Associé, Cabinet Racine S.A. (Membre d’Ernst & Young) 16 juillet 2007 Independent Auditor’s Report Year ended 31 March 2007 We have audited the accompanying financial statements comprising the balance sheet of TrustAfrica as of March 31, 2007, and the related profit and loss accounts for the year then ended. These financial statements are the responsibility of the management. Our responsibility is to express an opinion on these financial statements based on our audit. 25 We conducted our audit in accordance with auditing standards generally accepted in the United States. Those standards require that we plan and perform the audit to obtain reasonable assurance as to whether the financial statements are free of material misstatement. An audit includes an examination, on a test basis, of evidence supporting the amounts and disclosures in the financial statements. An audit also includes assessing the accounting principles used and significant estimates made by management. We believe that our audit provides a reasonable basis for our opinion. In our opinion, the accompanying financial statements present fairly, in all material respects, the financial position of TrustAfrica as of March 31, 2007 and the results of its operations for the year then ended, on the basis of accounting described in note 2. Makha Sy Partner, Cabinet Racine S.A. (Member of Ernst & Young) July 16, 2007 Bilan Financier (résumé) À compter du 31 mars 2007 AVOIRS USD Avoirs actuels Comptes courant/épargne 3 434 233 Débits 1 302 Avances de vacance 1 891 Dépenses prépayées et divers Total avoirs actuels Immobilisations fixes Total avoirs 34 468 3 471 894 243 656 3 715 550 26 PASSIFS & FONDS PROPRES Passif actuel Exigible Charges constatées par régularisation 37 472 9 792 Subvention exigible 2 144 500 Total passifs actuel 2 191 764 FONDS PROPRES Fonds propres Revenu Net 344 119 1 179 667 Total fonds propres 1 523 786 Total passifs et fonds propres 3 715 550 Balance Sheet (Summary) As of 31 March 2007 ASSETS USD Current assets Checking/Savings 3,434,233 Accounts receivable 1,302 Holiday advances 1,891 Prepaid expenses and other Total current assets 34,468 3,471,894 Fixed assets 243,656 Total assets 3,715,550 27 LIABILITIES & EQUITY Current liabilities Payable Accrued expenses Grants payable Total current liabilities 37,472 9,792 2,144,500 2,191,764 EQUITY Equity 344,119 Net income 1,179,667 Total equity 1,523,786 Total liabilities and equity 3,715,550 Comptes Pertes et Profits (résumé) Du 1 avril 2006 – au 31 mars 2007 REVENU Contributions Individuelles Subvention des fondations et sociétés Revenue d’investissement Revenu total USD 18 511 3 981 776 76 666 4 076 953 DEPENSES Subventions Dépenses administratives et amortissement Recrutement personnel et réinstallation 28 Charges bancaires Taux de change gains /pertes Dépenses Totales (2 144 500) (694 705) (44 689) (691) (12 701) (2 897 286) Excédant de contribution (1 116 393) Surplus (excèdent de contribution revenue sur dépenses) (1 179 667) L’ensemble des Etats Financiers audités de TrustAfrica est disponible à www.trustafrica.org. Profit and Loss (Summary) 1 April 2006 – 31 March 2007 INCOME Individual contributions Corporate and foundation grants Investment income Total income USD 18,511 3,981,776 76,666 4,076,953 EXPENSES Grants Administrative expenses and depreciation Staff recruitment and relocation 29 Bank charges Exchange rate gain/loss Total expenses (2,144,500) (694,705) (44,689) (691) (12,701) (2,897,286) Excess of contribution (1,116,393) Surplus (excess of contribution income over expenses) (1,179,667) TrustAfrica’s complete audited financial statement is available online at www.trustafrica.org. Mobilisation de fonds 30 Notre principal bailleurs est la Fondation Ford, mais nous avons commencé à diversifier nos ressources avec des subventions venant d’autres bailleurs institutionnels qui sont engagés à renforcer les institutions africaines qui travaillent sur des questions régionales et sous régionales. Contributions recues entre le 1 avril 2006 et le 31 mars 2007 Nous avons aussi commencé à recevoir des contributions venant de bailleurs individuels en Afrique et dans la diaspora. Notre objectif est d’inspirer 10 000 individus à contribuer 100 dollars US par an, montrant ainsi que les africains sont capables de générer leurs propres ressources caritatives. Tout en étant ambitieux, cet effort vise à montrer que TrustAfrica peut être autosuffisant et que les africains s’approprient son action. 25 000 $US – 99 999 $US John D. and Catherine T. MacArthur Foundation Oak Foundation David and Lucile Packard Foundation TrustAfrica est reconnue aux États-Unis comme une organisation exonérée d’impôts 501(c) (3) et à Maurice comme une société mondiale (catégorie 2) ayant statut d’organisme de bienfaisance. 100 000 $US + Ford Foundation International Development Research Centre 1 000 $US – 24 999 $US (aucun) 100 $US – 999 $US Fouad Abdelmoumni Benjamin Afrifa Babatunde Ahonsi Akwasi Aidoo Akwe Amosu George Kojo Arthur Kwame Asiedu Alain H. Berranger Kofi Boateng Tony Brobbey Monica Brown John Butler-Adam David Chiel Elizabeth Coleman Karen Colvard Manuela Culetsu Elan Garonzik Matthew Gordon Crispin Gregoire I Do Foundation Judy Kamanyi Adama N. Kouyate Fundraising Our lead funder is the Ford Foundation, but we have begun to diversify our resources with grants from other institutional funders committed to strengthening African institutions that work on regional and subregional issues. We have also begun to receive contributions from individual donors in Africa and among the diaspora. Our goal is to inspire 10,000 individuals to contribute US$100 per year, showing that Africans are capable of generating their own philanthropic resources. While ambitious, this effort is an essential way to ensure that TrustAfrica can be self-sustaining and that Africans will take ownership of its work. 31 TrustAfrica is recognized in the United States as a 501(c)(3) tax-exempt organization and in Mauritius as a Global Business Company (category 2) with charitable status. Contributions received between 1 April 2006 and 31 March 2007 US$100,000+ Ford Foundation International Development Research Centre US$25,000–US$99,999 John D. and Catherine T. MacArthur Foundation Oak Foundation David and Lucile Packard Foundation US$1,000–US$24,999 (none) US$100–$US999 Fouad Abdelmoumni Benjamin Afrifa Babatunde Ahonsi Akwasi Aidoo Akwe Amosu George Kojo Arthur Kwame Asiedu Alain H. Berranger Kofi Boateng Tony Brobbey Monica Brown John Butler-Adam David Chiel Elizabeth Coleman Karen Colvard Manuela Culetsu Elan Garonzik Matthew Gordon Crispin Gregoire I Do Foundation Judy Kamanyi 32 Kwani Trust Laraine Lippe Betty K. Murungi Cyrille Niameogo Binaifer Nowrojee Ijeoma Nwachukwu Cyril Obi Adhiambo Odaga Olaperi Onipede David Owusu-Ansah Ekaterina Petkova-Fall Mark Rand Christopher Reardon Sean Reardon Kyle C. Reis Anne Rhodes Oluniyi Robbin-Coker Gerry Salole Steven Solnic Mary Ann Stein Salim Sufi Michelle B. Sylvain Placide Tapsoba Ibrahima Thiam Kwardua Vanderpuye Margaret Vogt Binyavanga Wainaina Mona Younis Bahru Zewde Contributions recues entre le 1 avril 2005 et le 31 mars 2006 TrustAfrica n’a pas publié un rapport annuel pour l’exercice budgétaire 2005, dans la mesure où nous faisions partie de la Ford Foundation. Cependant, nous voulons remercier les généreux donateurs qui ont fait des contributions à TrustAfrica durant cette année de formation là. 100 000 $US + Ford Foundation International Development Research Centre 25 000 $US – 99 999 $US (aucun) 1 000 $US – 24 999 $US Natalia Kanem Emma Playfair 100 $US – 999 $US Tade Aina Margaret Black Tony Brobbey Alice Brown Connie Buchanan Maureen Caruso Elizabeth Coleman Larry Cox Josie D’Angelo Yaw Debrah Michelle DePass Rawya El-Dawi Virginia Floyd Jacob A. Gayle Erick V.A. Gbodossou Joseph Gitari Christopher Harris Stella Iwuagwu Mohamoud Jibrell Comfort Lamptey Steven Lawry Kwabena Mate Willy Mutunga Eruch P. Nowrogee Ijeoma Nwachukwu Adhiambo Odaga David Owusu-Ansah Ekaterina Petkova-Fall Christopher Reardon Gerry Salole Suzanne Siskel Ibrahima Thiam Fred Tom Kwardua Vanderpuye Jean-Paul Warmoes 33 Adama N. Kouyate Kwani Trust Laraine Lippe Betty K. Murungi Cyrille Niameogo Binaifer Nowrojee Ijeoma Nwachukwu Cyril Obi Adhiambo Odaga Olaperi Onipede David Owusu-Ansah Ekaterina Petkova-Fall Mark Rand Christopher Reardon Sean Reardon Kyle C. Reis Anne Rhodes Oluniyi Robbin-Coker Gerry Salole Steven Solnic Mary Ann Stein Salim Sufi Michelle B. Sylvain Placide Tapsoba Ibrahima Thiam Kwardua Vanderpuye Margaret Vogt Binyavanga Wainaina Mona Younis Bahru Zewde Contributions received between 1 April 2005 and 31 March 2006 TrustAfrica did not publish an annual report for fiscal year 2005, as we were still a part of the Ford Foundation. However, we would like to acknowledge the generous donors who contributed to TrustAfrica during that formative year. US$100,000+ Ford Foundation International Development Research Centre US$25,000–US$99,999 (none) US$1,000–US$24,999 Natalia Kanem Emma Playfair US$100–US$999 Tade Aina Margaret Black Tony Brobbey Alice Brown Connie Buchanan Maureen Caruso Elizabeth Coleman Larry Cox Josie D’Angelo Yaw Debrah Michelle DePass Rawya El-Dawi Virginia Floyd Jacob A. Gayle Erick V.A. Gbodossou Joseph Gitari Christopher Harris Stella Iwuagwu Mohamoud Jibrell Comfort Lamptey Steven Lawry Kwabena Mate Willy Mutunga Eruch P. Nowrogee Ijeoma Nwachukwu Adhiambo Odaga David Owusu-Ansah Ekaterina Petkova-Fall Christopher Reardon Gerry Salole Suzanne Siskel Ibrahima Thiam Fred Tom Kwardua Vanderpuye Jean-Paul Warmoes Subventions Partenariats de financement 34 L'objectif premier de TrustAfrica est de fournir aux organisations africaines les ressources nécessaires pour faire face aux problèmes les plus urgents du continent. Notre approche est unique en ce sens que nous invitons les penseurs africains – de la société civile, des universités, des gouvernements, des organisations régionales et du secteur privé – à aider à formuler l’agenda de notre programme en recommandant les voies et moyens d’aborder ces questions. Après avoir évalué ces conseils, nous sollicitons des propositions de financement auprès des principales organisations travaillant déjà sur ces questions. Nos principales subventions de projets communs, allant de 25 000 $US à plus de 500 000 $US, combinent souvent des stratégies multiples (telles que la recherche, le plaidoyer, le dialogue ou la créativité) et mettent en relation des institutions de différents pays et régions. Suite à notre atelier sur la construction de la paix en Afrique nous avons fait des subventions aux institutions suivantes: Centre for Conflict Resolution Cape Town, Afrique du Sud 200 000 $US Recherche, formation et plaidoyer sur le VIH/SIDA et les militaires en Afrique Fahamu Oxford, UK 200 000 $US Aider à construire et à renforcer un mouvement social Africain pour la paix à travers les media electroniques Gorée Institute Dakar, Sénégal 200 000 $US Faciliter des dialogues nationaux en Afrique sur la paix Isis-WICCE Kampala, Ouganda 365 800 $US Documenter l’engagement et la participation des femmes dans la reconstruction d’après-guerre au Burundi et dans le Bassin de la Rivière Mano Media Foundation for West Africa Accra, Ghana 200 000 $US Recherche et formation des organisations militants en faveur de la paix en stratègies de communication Urgent Action Fund–Africa Nairobi, Kenya 200 000 $US Protection rapide des militants de la paix en Afrique Renforcement des institutions TrustAfrica apporte également aux organisations africaines une assistance technique pour les aider à développer les capacités institutionnelles leur permettant d’exercer efficacement leurs activités. Les petites subventions de renforcement des capacités variant en général de 5 000 $US à 10 000 $US, visent à encourager une gestion saine, une gouvernance transparente, une collaboration fructueuse, une communication efficace et des résultats durables. Elles peuvent être utilisées par exemple pour financer les échanges de personnel, les honoraires des consultants, les voyages d’études, la formation des membres du conseil, la préparation de films vidéo et d’autres outils de communication, et la mise en place de systèmes de gestion spécifiques. Association of African Women for Research and Development Dakar, Sénégal 10 000 $US Appui Institutionnel Grants Building Partnerships 35 TrustAfrica’s primary aim is to provide African organizations with the resources they need to address the continent’s most pressing challenges. Our approach is unique in that we invite African thinkers—from civil society, academia, governments, regional organizations, and the private sector—to shape our program agenda by recommending ways to address these issues. After weighing this advice, we request funding proposals from key organizations already working on the issues at hand. Our major grants for collaborative projects, which range from US$25,000 to more than US$500,000, typically combine multiple strategies (like research, advocacy, dialogue, or creativity) and connect institutions from different countries and regions. Following our workshop on building sustainable peace in Africa, we made grants to the following institutions: Centre for Conflict Resolution Cape Town, South Africa US$200,000 Research, training, and advocacy on H.I.V./AIDS and militaries in Africa Fahamu Oxford, UK US$200,000 Electronic media outreach to build and strengthen Africa’s peace movement Gorée Institute Dakar, Senegal US$200,000 Facilitating national peace dialogues in Africa Isis-WICCE Kampala, Uganda US$365,800 Documenting women’s involvement and participation in postconflict reconstruction in the case of Mano River Basin and Burundi Media Foundation for West Africa Accra, Ghana US$200,000 Research and training of peace-building organizations in media strategies Urgent Action Fund–Africa Nairobi, Kenya US$200,000 Rapid-response protection of peace builders in Africa Strengthening Institutions TrustAfrica also awards small grants for capacity building to help African organizations develop the institutional skills necessary to do their work effectively. Usually in the range of US$5,000 to US$10,000, this support is aimed at fostering sound management, transparent governance, fruitful collaboration, effective communication, and sustainable results. It may be used, for example, to pay for staff exchanges, consultant’s fees, study tours, board training, the preparation of videos and other communications tools, and the establishment of specific management systems. Association of African Women for Research and Development Dakar, Senegal US$10,000 Institutional support Bay Area Black United Front / Priority Africa Network Berkeley, California, USA US$10,000 African civil society participation at US Social Forum, to be held in Atlanta, Georgia, June 27–July 1, 2007 (grant implemented by Priority Africa Network) Bay Area Black United Front Berkeley, California, USA 8 000 $US Participation de la société civile africaine au Forum Social des USA, Atlanta, Georgia, 27 juin – 1er juillet 2007 (les activités liées a cette subvention sont menées par Priority Africa Network) Ganta Concerned Women Ganta, Libéria 10 000 $US Pour offrir des services de garderie d’enfants, permettant ainsi aux femmes marginalisées de Ganta de s'engager dans des activités génératrices de revenus et contribuer à la stabilite sociale de leur communauté International Center for Global Communications Foundation New York, New York, USA 10 000 $US Pour «Africa Investment Horizons», un documentaire de Carol Pineau sur les marchés émergants africains 36 International PEN London, UK 10 000 $US Pour assurer la participation des écrivains africains au congrés international de PEN International, du 4 au 11 juillet 2007 à Dakar Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme Dakar, Sénégal 10 000 $US Renforcement institutionnel et developpement organisationnel Renforcer le Secteur Privé en Afrique Par le canal de notre Fond de Recherche sur le Climat d'Investissement et l'Environnement d'Affaires (CIEA), nous soutenons les analyses des universitaires sur les facteurs qui orientent le développement du secteur privé en Afrique. Dans sa première série de financement, le Fonds de recherche CIEA a accordé 17 petites subventions de recherche allant jusqu’à 10 000 $US et 12 subventions intermédiaires de recherche allant jusqu’à 50 000 $US. (il y a eu un cas où , deux proposition de recherche qui avaient des liens ont étaient combinées et on leur a accordé une subvention unique d’un total de 57 500 $US.) La soumission retenue comprenait les propositions pour étudier la législation et les réformes dans les appels d’offres; les investissements et la gouvernance d’entreprise ; les chaînes d’approvisionnement et le secteur informel; les partenariats entre le secteur public et privé; les marchés de capitaux et les investissements directs étrangers; l’énergie et la pauvreté en milieu rural; la création et la croissance d’entreprises pour les jeunes et les femmes. Voici la liste complète des recipiendaires : Eduardo Mondlane University (Faculty of Economics) Maputo, Mozambique 27 000 $US Pour un projet de recherche par C.P. Marrengula axé sur «Le capital social, la culture organisationnelle, et la performance du secteur privé au Mozambique: Une étude des petites et moyennes sociétés de tourisme» Ghana Institute of Management and Public Administration Accra, Ghana 10 000 $US Pour un projet de recherche par Richard Amponsah portant sur «Les vrais facteurs de faillite des projets: le cas de projets publics et privés au Ghana» Groupement Interpatronal du Cameroun Douala, Cameroun 40 000 $US Pour un projet de recherche par Raphaël Nkakleu portant sur les «Pratiques d’accompagnement des entrepreneurs et performance post création des petites entreprises camerounaises et sénégalaises» Kenyatta University (Centre for Entrepreneurship and Enterprise Development) Nairobi, Kenya 10 000 $US Pour un projet de recherche par Patrick Muthama Kilonzo sur «Choix de politiques dans la promotion des entreprises de jeunes: Le cas du quartier de Machakos, Kenya» Kenyatta University (Centre for Entrepreneurship and Enterprise Development) Nairobi, Kenya 10 000 $US Pour un projet de recherche par Margaret Matanda intitulé «Orientation des entreprises et accès aux nouveaux marchés par les petites faïenceries au Kenya» Kenyatta University (Centre for Entrepreneurship and Enterprise Development) Nairobi, Kenya 10 000 $US Pour un projet de recherche par George Mbugua titré «Enquete Ganta Concerned Women Ganta, Liberia US$10,000 To provide critically needed daycare services so that marginalized women in Ganta, Liberia, can pursue entrepreneurial activities and build social stability Ghana Institute of Management and Public Administration Accra, Ghana US$10,000 For a research project by Richard Amponsah entitled “The real failure factors of projects: The case of private and public sector projects in Ghana” International Center for Global Communications Foundation New York, New York, USA US$10,000 For “Africa Investment Horizons,” a documentary about Africa’s emerging markets by Carol Pineau Groupement Interpatronal du Cameroun Douala, Cameroon US$40,000 For a research project by Raphaël Nkakleu entitled “The impact of support systems on the performance of small enterprises in Cameroon and Senegal” International PEN London, UK US$10,000 Participation of African writers at the International PEN Congress, to be held in Dakar, July 4–11, 2007 Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme Dakar, Senegal US$10,000 Institutional strengthening and organizational development 37 Fostering Private-Sector Development Through our Investment Climate and Business Environment Research Fund, we support scholarly analysis of factors that shape private-sector development in Africa. In its first round of funding, the ICBE Research Fund awarded 17 small research grants of up to US$10,000 and 12 intermediate research grants of up to US$50,000. (In one case, two related proposals were combined and awarded a single grant totaling US$57,500.) The winning bids included proposals to study regulation and reform in procurement, investment and corporate governance, supply chains and the informal sector, public and private sector partnerships, capital markets and foreign direct investments, energy and poverty in rural areas, and the creation and growth of youth and women enterprises. Here is a complete list of winners: Eduardo Mondlane University (Faculty of Economics) Maputo, Mozambique US$27,000 For a research project by C.P. Marrengula entitled “Social capital, organizational culture, and the performance of the private sector in Mozambique: A case study of small- and medium-scale tourism firms” Kenyatta University (Centre for Entrepreneurship and Enterprise Development) Nairobi, Kenya US$10,000 For a research project by Patrick Muthama Kilonzo entitled "Policy options for promoting the growth of youth-run enterprises: A case study of Machakos District, Kenya" Kenyatta University (Centre for Entrepreneurship and Enterprise Development) Nairobi, Kenya US$10,000 For a research project by Margaret Matanda entitled “Entrepreneurial orientation and access to new markets by small-scale earthenware manufacturers in Kenya” Kenyatta University (Centre for Entrepreneurship and Enterprise Development) Nairobi, Kenya US$10,000 For a research project by George Mbugua entitled “An investigation of enterprise-based training and entrepreneurial performance: A case of the industrial training and manufacturing enterprises in Nairobi” Kwame Nkrumah University of Science and Technology Kumasi, Ghana US$10,000 For a research project by Abeeku Brew-Hammond entitled "Rural energy enterprise development seminars" sur le lien entre la formation au sein des entreprises et la performance: Le cas de la formation dans les entreprises de production à Nairobi» Kwame Nkrumah University of Science and Technology Kumasi, Ghana 10 000 $US Pour un projet de recherche par Abeeku Brew-Hammond intitulé «Séminaires sur l'entreprise d'énergie en milieu rural» Lagos Business School Lagos, Nigeria 41 000 $US Pour un projet de recherche par Obinna Muogboh intitulé «Une étude de l’impact des politiques publics et le rôle de la stratégie de production sur la performance des industries de fabrication au Lagos State, Nigeria» Lagos Business School Lagos, Nigeria 25 000 $US Pour un projet de recherche par Chris Ogbechie sur «Les pratiques de collégialité dans le secteur bancaire au Nigeria» 38 Liberia Agency for Community Empowerment Monrovia, Libéria 50 000 $US Pour un projet de recherche par Alfred Tarway-Twalla intitulé «La contribution des entreprises du secteur informel au développement du secteur privé: une étude de cas de la région centrale du Liberia» Makerere University Business School Kampala, Ouganda 9 600 $US Pour un projet de recherche par Audrey Kahara-Kawuki intitulé «L’esprit d’entreprise : une étude de cas de l’industrie des télécommunications en Ouganda» Makerere University Business School Kampala, Ouganda 9 600 $US Pour un projet de recherche par Samuel Sejjaaka portant sur «Les défis de la croissance des marchés financiers dans les pays en voie de développement» Moi University Eldoret, Kenya 10 000 $US Pour un projet de recherche par James Ngair Njeru intitulé «Programme de modernisation de la taxation et de la régulation des PMEs: L’introduction des caisses d’impôts électroniques» Olabisi Onabanjo University (Department of Agricultural Economics) Ago-Iwoye, Nigeria 10 000 $US Pour un projet de recherche par D.O. Awotide intitulé «La culture maraîchères de maïs en Afrique de l’Ouest et du Centre: rentabilité, contraintes, et choix» Strathmore University Nairobi, Kenya 10 000 $US Pour un projet de recherche par Fredah G. Mwiti et Stella Nyongesa a appelé «L’influence de la responsabilité sociale des entreprises sur le comportement des consommateurs à Nairobi et à Nakuru» Uganda Management Institute Kampala, Ouganda 9 500 $US Pour un projet de recherche par Mutunzi Ahmed Kitunzi a appelé «Menace et opportunités pour l’investissement direct étranger en Ouganda» Uganda Management Institute Kampala, Ouganda 50 000 $US Pour un projet de recherche par Michael Mugabira sur «Les rigidités des chaînes d'approvisionnement et la survie des entreprises dans l’industrie de la pêche en Ouganda» United States International University Nairobi, Kenya 50 000 $US Pour un projet de recherche par Francis Wambalaba intitulé «Les alliances public-privé: une étude documentaire des stratégies de rénovation urbaine» Lagos Business School Lagos, Nigeria US$41,000 For a research project by Obinna Muogboh entitled “A study of the impact of government policies on, and the role of manufacturing strategy in, the performance of manufacturing companies in the Lagos State of Nigeria” Strathmore University Nairobi, Kenya US$10,000 For a research project by Fredah G. Mwiti and Stella Nyongesa entitled “The extent to which consumer behavior in Nairobi and Nakuru is influenced by the corporate social responsibility efforts of businesses: A focus on cause-related marketing” Lagos Business School Lagos, Nigeria US$25,000 For a research project by Chris Ogbechie entitled “Corporate governance practices in the Nigerian banking industry” Uganda Management Institute Kampala, Uganda US$9,500 For a research project by Mutunzi Ahmed Kitunzi entitled “Global threats and opportunities for foreign direct investment in Uganda” Liberia Agency for Community Empowerment Monrovia, Liberia US$50,000 For a research project by Alfred Tarway-Twalla entitled “Contribution of informal businesses to private sector development: A case study of the central region of Liberia” Makerere University Business School Kampala, Uganda US$9,600 39 For a research project by Audrey Kahara-Kawuki entitled “Corporate entrepreneurship: A case of the telecommunications industry in Uganda” Makerere University Business School Kampala, Uganda US$9,600 For a research project by Samuel Sejjaaka entitled “Challenges to capital markets in underdeveloped economies” Moi University Eldoret, Kenya US$10,000 For a research project by James Ngair Njeru entitled “Tax modernization program and the regulation of small and medium enterprises: The introduction of electronic tax registers” Olabisi Onabanjo University (Department of Agricultural Economics) Ago-Iwoye, Nigeria US$10,000 For a research project by D.O. Awotide entitled “Small-scale maize seed production in West and Central Africa: profitability, constraints, and options” Uganda Management Institute Kampala, Uganda US$50,000 For a research project by Michael Mugabira entitled “Supplychain rigidities and business survival in the Ugandan fishing industry sector” United States International University Nairobi, Kenya US$50,000 For a research project by Francis Wambalaba entitled “Publicprivate alliances: A documentary case study of strategies for urban restoration” Unity University College (Faculty of Business and Economics) Addis Ababa, Ethiopia US$45,000 For a research project by Tenkir Bonger entitled “Ethiopia: Enterprise and institutional development in the provision of services in the social sector in the post-liberalization period (1991–2005)” l’Université d'Abomey-Calavi Cotonou, Benin US$10,000 For a research project by Ghislaine Simeni entitled “Marketing and distribution of improved horticultural seeds in Benin” l’Université Cadi Ayyad Marrakech, Morocco US$57,500 For a research project by Brahim el Morchid and Brahim Bouayad entitled “Evaluation of the Moroccan reform process and Unity University College (Faculty of Business and Economics) Addis Ababa, l'Éthiopie 45 000 $US Pour un projet de recherche par Tenkir Bonger portant sur «La période post libéralisation en Ethiopie (1921–2005): L’entreprise et le développement institutionnelle dans la provision des services du secteur social» l’Université d'Abomey-Calavi Cotonou, Bénin 10 000 $US Pour un projet de recherche par Ghislaine Simeni a intitulé «Commercialisation et Diffusion des Semences Améliorées de Cultures Maraîchers au Bénin» l’Université Cadi Ayyad Marrakech, Maroc 57 500 $US Pour un projet de recherche par Brahim el Morchid et Brahim Bouayad intitulé «Evaluation du Processus des réformes et Comportement de l’Investissement privé au Maroc» 40 l’Université Mohamed V de Rabat (Faculté des sciences juridiques, économiques et socials) Rabat, Maroc 10 000 $US Pour un projet de recherche par Mohamed Boussetta sur «Entrepreneuriat féminin au Maroc: Environnement et contribution au développement économique et social» l’Université Polytechnique de Bobo-Dioulasso Bobo-Dioulasso, Burkina Faso 50 000 $US Pour un projet de recherche par Dénis Ouedraogo intitulé «Perceptions des problèmes environnementaux par les chefs d’entreprises au Burkina Faso et stratégies d’opérationnalisation du développement durable» l’Université de Yaoundé II Yaoundé, Cameroun 10 000 $US Pour un projet de recherche par Maxime Kamdem intitulé «L’apport des sources d’énergie sur la résorption de la pauvreté en zones rurales au Cameroun» l’Université de Yaoundé II Yaoundé, Cameroun 10 000 $US Pour un projet de recherche par Pierre V. Nketcha Nana a intitulé «Technologie de l’information et de la communication et peformances des petites et moyennes entreprises au Cameroun» University of Botswana (Faculty of Business) Gaborone, Botswana 45 000 $US Pour un projet de recherche par Olukunle Iyanda a intitulé «Commerce de détail et développement durable en Botswana» University of Cape Town Cape Town, Afrique du Sud 50 000 $US Pour un projet de recherche par Ralph Hamann intitulé «La gouvernance collaborative: partenariat public-privé et entre divers groupes d'intérêt» University of Dar es Salaam (Faculty of Commerce) Dar es Salaam, Tanzanie 10 000 $US Pour un projet de recherche par Mussa J. Assad axé sur «La menace des devises étrangères : connaissance et gestion des pratiques en Tanzanie» University of Dar es Salaam (Faculty of Commerce) Dar es Salaam, Tanzanie 9 500 $US Pour un projet de recherche par Benjamin Mutagwaba intitulé «Etablir des opportunités de croissance en analysant le lien entre les transformateurs de produits alimentaires et les petits fermiers pour combattre la pauvreté» improved competitiveness of Moroccan enterprises viewed from a sustainable development perspective” l’Université Mohamed V de Rabat (Faculté des sciences juridiques, économiques et socials) Rabat, Morocco US$10,000 For a research project by Mohamed Boussetta entitled “Women entrepreneurship in Morocco” l’Université Polytechnique de Bobo-Dioulasso Bobo-Dioulasso, Burkina Faso US$50,000 For a research project by Dénis Ouedraogo entitled “The perception of environmental problems by business leaders in Burkina Faso and strategies to implement sustainable development practices” l’Université de Yaoundé II Yaoundé, Cameroon US$10,000 For a research project by Maxime Kamdem entitled “The contribution of energy to poverty reduction in rural Cameroon” 41 l’Université de Yaoundé II Yaoundé, Cameroon US$10,000 For a research project by Pierre V. Nketcha Nana entitled “Information and communications technology (ICT) and small and medium enterprise (SME) performance in Cameroon” University of Botswana (Faculty of Business) Gaborone, Botswana US$45,000 For a research project by Olukunle Iyanda entitled “Retailing and sustainable development in Botswana” University of Cape Town Cape Town, South Africa US$50,000 For a research project by Ralph Hamann entitled “Collaborative governance: Public-private partnerships and multi-stakeholder partnerships” University of Dar es Salaam (Faculty of Commerce) Dar es Salaam, Tanzania US$10,000 For a research project by Mussa J. Assad entitled “Foreign currency risk: Awareness and management practices in Tanzania” University of Dar es Salaam (Faculty of Commerce) Dar es Salaam, Tanzania US$9,500 For a research project by Benjamin Mutagwaba entitled “Establishing business growth opportunities by analyzing the linkage between food processing entrepreneurs and smallholder farmers in order to alleviate poverty” Constituer notre équipe Dans la mesure où notre travail consiste à aider les africains à définir leurs propres priorités et trouver leurs propres solutions, nous estimions que la composition de notre conseil d’administration et de notre équipe devait refléter cet objectif. Aussi, TrustAfrica est-il géré et dirigé entièrement par des Africains ayant une grande expérience dans le domaine de la philanthropie et du développement et totalement engagés à pratiquer une bonne gouvernance. Nous projetons de recruter des administrateurs supplémentaires pour l’exercice 2007 pour compléter et renforcer l’actuel Conseil d’administration. Nous chercherons, particulièrement des candidates de l’Afrique australe, centrale et du Nord avec une expertise en droit, affaires, les arts et la culture, œuvres caritatives africaines et développement international. 42 Conseil d’administration (A la date du 31 mars 2007) Fouad Abdelmoumni (Maroc) M. Abdelmoumni est le Directeur exécutif d’Al Amana, Association de micro crédit basée au Maroc avec un portefeuille de 200 000 prêts d’un montant de 55 millions de dollars US. Il est actuellement le président du réseau SANABEL des institutions de micro financement des pays arabes et membre de l’organisation mondiale WWB (Banque mondiale des femmes) et du Comité consultatif d’AfriMAP. Parmi les postes de direction qu’il a occupés, signalons : Membre du Conseil consultatif du Groupe consultatif d’assistance aux pauvres et du Groupe de Conseillers pour l’Année 2005 du Micro crédit des Nations Unies, Vice-président de l’Association marocaine des droits de l’homme et Secrétaire adjoint de l’Espace Associatif pour la promotion de la société civile. Il est titulaire d’un diplôme en économie du développement de l’Université Mohammed V de Rabat et d’un diplôme équivalent au MBA de l’ISCAE (Institut Supérieur de Commerce et d’Administration des Entreprises) à Casablanca. Il est une ancienne victime de la répression politique, ayant été détenu de 1977 à 1980 et porté disparu de 1983 à 1984. Akwasi Aidoo (Ghana) Dr. Aidoo, Directeur exécutif de TrustAfrica, est doté d’une grande expérience dans la philanthropie en Afrique. Parmi les postes qu’il a occupés, signalons : Administrateur de programme au CRDI chargé de la santé et du développement en Afrique de l’Ouest et du Centre et Chef des bureaux de la Fondation Ford au Sénégal et au Nigeria de 1993 à 2001. Il est directeur de plusieurs conseils d’administration d’organisations à but non lucratif, parmi lesquelles Oxfam Amérique, Le Centre de Prévention du crime d’Afrique du Sud, l’Initiative AfriMAP de la Fondation Soros, et le Global Network Committee de l’Institut Ash, à l’Université Harvard. Il est également président du comité exécutif du Africa Grantmakers’ Affinity Group. Dr Aidoo a enseigné dans des universités au Ghana, en Tanzanie et aux États-Unis. Il a fait ses études au Ghana et aux États-Unis et a obtenu son doctorat (Ph.D.) en sociologie à l’Université de Connecticut en 1984. Il écrit des poèmes et des nouvelles durant ses moments de loisir. Akwe Amosu (Nigeria) Mme. Amosu, Analyste principale des politiques pour l’Afrique à Open Society Institute à Washington, D.C., a plus de 20 ans d’expérience dans le développement, la gestion des médias ainsi que la négociation d’alliances stratégiques. Elle a auparavant été chef des communications à la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) à Addis-Abeba, Rédactrice en chef de AllAfrica Global Media, et cadre supérieure au British Broadcasting Corporation où elle était chargée d’un programme phare du Service mondial et des programmes magazines du Service Afrique. Elle est membre du Conseil d’administration de International Women’s Media Foundation. Adhiambo Odaga, Trésorière (Kenya) Dr. Odaga est la représentante de la Fondation Ford pour l’Afrique de l’Ouest depuis Novembre 2001, ayant auparavant été administrateur de programme pour l’environnement et la micro finance en Afrique de l’Ouest. Avant de rejoindre la Fondation, elle a travaillé sur un projet pour renforcer le rôle de la Banque mondiale Building Our Team Since our work focuses on helping Africans set our own priorities and craft our own solutions, we believe the composition of our board and staff should reflect this aim. Accordingly, TrustAfrica is governed and led entirely by Africans with extensive experience in philanthropy and development as well as an unwavering commitment to good governance. We plan to recruit additional trustees in FY2007 to round out the existing board’s manifest strengths. In particular, we will seek candidates from Southern, Central, and North Africa with expertise in law, business, arts and culture, African philanthropy, and international development. Board of Trustees (As of 31 March 2007) 43 Fouad Abdelmoumni (Morocco) Mr. Abdelmoumni is executive director of Al Amana, a Morocco-based microcredit association with a portfolio of 200,000 loans worth US$55 million. He also chairs the SANABEL network of microfinance institutions in Arab countries and serves on the board of Women’s World Banking and the AfriMAP Advisory Committee. His past leadership positions have included seats on the advisory board of the Consultative Group to Assist the Poor and the Advisors Group for the U.N. Year of Microcredit 2005, vice-presidency of the Moroccan Association for Human Rights, and vice-secretary of the Espace Associatif for the promotion of civil society. He holds a degree in economics of development from the University Mohammed V in Rabat and an M.B.A. equivalent from ISCAE (Institut Supérieur de Commerce et d’Administration des Entreprises) in Casablanca. He is a former victim of political repression, having been detained from 1977 to 1980 and disappeared from 1983 to 1984. Akwasi Aidoo (Ghana) Dr. Aidoo holds extensive experience in philanthropy in Africa, having served as IDRC’s program officer for health and development West and Central Africa and as head of the Ford Foundation’s offices in Senegal and Nigeria from 1993 to 2001. He sits on the boards of several nonprofit organizations, including Oxfam America, the Crime Prevention Centre of South Africa, the Soros Foundation’s AfriMAP initiative, and the Global Network Committee of the Ash Institute at Harvard University. He also chairs the executive committee of the Africa Grantmakers’ Affinity Group. Dr. Aidoo has taught at universities in Ghana, Tanzania, and the United States. He was educated in Ghana and the United States and received a Ph.D. in sociology from the University of Connecticut. Akwe Amosu (Nigeria) Ms. Amosu, a senior policy analyst for Africa at the Open Society Institute in Washington, D.C., has more than 20 years of experience in media development, management, production, and negotiating strategic alliances. She has served as head of communications at the UN Economic Commission for Africa (ECA) in Addis Ababa, as executive editor of AllAfrica Global Media, and as a senior executive at the British Broadcasting Corporation, where she was responsible for a flagship World Service program and for Africa Service feature programs. She sits on the board of the International Women’s Media Foundation. dans la promotion de la scolarisation des femmes en Afrique et a été la spécialiste en science sociale du Centre international de la pomme de terre pour l’Afrique de l’Ouest basé au Cameroun. Elle est titulaire d’un doctorat (Ph.D.) de St. Anthony’s College, de l’Université d’Oxford où elle est entrée en tant que première boursière de la Fondation Cecil Rhodes. Gerry Salole, Président (l’Éthiopie/Somalie) Dr. Salole est le Directeur exécutif du European Foundation Centre. Il est titulaire d’une maîtrise (M.A.) en économie de l’Université de Manchester et d’un doctorat (Ph.D.) en anthropologie de l’Université de Manchester. Parmi les postes occupés précédemment, signalons : représentant du Bureau de l’Afrique australe de la Fondation Ford basé à Johannesburg, et Chef du Département Programme Documentation et Communication de la Fondation Bernard van Leer, basée à La Haie. Auparavant, le Dr Salole a travaillé pour Save the Children Federation (USA) en Éthiopie et au Zimbabwe, ainsi que pour Redd Barna (Fédération norvégienne de Save the Children), OXFAM et le HCR dans son pays natal, l’Éthiopie. Il a beaucoup écrit sur le travail de développement et sur les questions d’identité. 44 Bahru Zewde (l’Éthiopie) Professeur Zewde est un éminent historien qui est actuellement un professeur émérite d’histoire à l’Université d’Addis-Abeba. Il est membre fondateur du Forum for Social Studies dont il a été le président du Conseil d’administration de 1998 à 2004. Il est également très actif à la direction de plusieurs associations panafricaines, associations sous régionales et réseaux de recherche. Le Professeur Zewde est également l’auteur de l’important livre A History of Modern Ethiopia 1885–1991 and Pioneers of Change in Ethiopia: The Reformist Intellectuals of the Early Twentieth Century. Il est titulaire d’un doctorat (Ph.D.) du School of Oriental and African Studies de l’Université de Londres. Personnel (A la date du 31 mars 2007) Akwasi Aidoo, Directeur exécutif (Ghana) Voir sa biographie ci-dessus. Emmanuel Buringuriza, Directeur du Projet (Ouganda) M. Buringuriza dirige le Fond de Recherche de l’ICBE, qui cherche à améliorer les climat des investissements et l’environement des affaires en Afrique par la recherche et le plaidoyer. Il a travaillé pendant 25 ans sur beaucoup d’initiatives sur le secteur privé dans la région des Grand Lacs, y compris Business Associations Support et Entrepreneurship Training avec l’USAID; Matching Grant Schemes pour le Business Development Services avec la Banque Mondiale; la Meilleure Initiative de Réglementation avec le DFID; le Dialogue entre le Public et Privé, entre Associations et Gouvernement; et plus récemment un Fonds de la Banque Mondiale pour promouvoir l’entrée des entreprises privées dans la libéralisation du secteur de l’énergie en Ouganda. Il a obtenu un MBA de Maastricht School of Management (MSM/ESAMI) et une licence en Science du département Electronique de l’Université de Makerere en Ouganda. Il parle plusieurs langues africaines, Anglais et Français. El-Hadj Diallo, Chauffeur (Sénégal) M. Diallo a travaillé avant pour le Bureau des Nations Unies pour les Services d’appui aux Projets (UNOPS). Un mécanicien de formation il a étudié la comptabilité à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Il parle plusieurs langues africaines mais aussi le, Français, l’Anglais et l’Allemand. Fatouma Dioukhané, Chargé de la logistique (Sénégal/Guinée) Mme. Dioukhané a travaillé avant au Bureau Régional du Programme Alimentaire Mondial de l’Afrique de l’Ouest et au Bureau régional Comité International des Secours de l’Afrique de l’Ouest. Elle a fait des études en Marketing et en Anglais à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Elle parle couramment le français et l’Anglais mais s’exprime un peu en Allemand. Linda Bessem Ebot, Assistante Administrative (Cameroun) Mme. Ebot nous est venue avec une expérience antérieure en Administration et Secrétariat à l’IDEP (Institut Africain de Développement Economique et de Planification) de Dakar. Elle parle couramment l’Anglais, le Français et plusieurs autres langues africaines. Jeanne Elone, Correspondant du Programme (Cameroun/France/États-Unis) Mme. Elone travaille avec le Fonds de Recherche de l’ICBE comme lien administratif à nos programmes de base. Elle a vécu au Cameroune, au Burkina Faso, en France, au Etats Unis d’Amérique, en travaillant sur des questions allant du commerce équitable aux subventions à l’agriculture, aux droits humains et au financement du développement. Elle a fait ses études à l’Université Columbia de New York et à l’Institut National des Sciences Politiques de Paris. Elle est bilingue, Français et anglais. Adama N. Kouyate, Responsable Financier (Guinée) Mme. Kouyaté supervise nos opérations bancaires et comptables pour veiller au maintien d’un contrôle interne ferme et au Adhiambo Odaga, Treasurer (Kenya) Dr. Odaga has been the Ford Foundation’s representative for West Africa since 2001, having previously served as a program officer for environment and microfinance in West Africa. Before joining the foundation, she worked on a project to strengthen the role of the World Bank in promoting female education in Africa and as the International Potato Center’s Social Scientist for West Africa based in Cameroon. She holds a Ph.D. from St. Anthony’s College at Oxford University, which she attended as Kenya’s first Rhodes Scholar. Gerry Salole, Chairperson (Ethiopia/Somalia) Dr. Salole is chief executive of the European Foundation Centre. He holds an M.A. in economics from the University of Manchester and a Ph.D. in anthropology from the University of Manchester. His previous posts have included serving as representative of the Ford Foundation’s Southern Africa office, based in Johannesburg, and director of the Department of Programme Documentation and Communication of the Bernard van Leer Foundation, based in The Hague. He has also worked for Save the Children Federation (USA) in Ethiopia and Zimbabwe as well as for Redd Barna (Norwegian Save the Children Federation), OXFAM, and UNHCR in his native Ethiopia. He has written extensively on both development work and issues of identity. UCLA International Institute 45 Bahru Zewde (Ethiopia) Professor Zewde is an eminent historian who now serves as emeritus professor of history at Addis Ababa University. He is a founding member of the Forum for Social Studies, whose board he chaired from 1998 to 2004, and is active in the leadership of several pan-African and subregional associations and research networks. He also authored the seminal text A History of Modern Ethiopia 1885–1991 and Pioneers of Change in Ethiopia: The Reformist Intellectuals of the Early Twentieth Century. He holds a Ph.D. from the School of Oriental and African Studies at the University of London. Staff (As of 31 March 2007) Akwasi Aidoo, Executive Director (Ghana) See board bios above. Emmanuel Buringuriza, Project Director (Uganda) Mr. Buringuriza directs the ICBE Research Fund, which seeks to improve Africa’s investment climate through research and advocacy. He has worked for 25 years on many private-sector initiatives in the Great Lakes region, including Business Associations Support and Entrepreneurship Training with USAID; Matching Grant Schemes for Business Development Services with the World Bank; the Better Regulation Initiative with DFID; Public-Private Dialogue between Business Associations and Government; and most recently a World Bank Fund to promote the entry of private businesses into the liberalized energy sector in Uganda. He holds an MBA from the Maastricht School of Management (MSM/ESAMI) and a B.Sc. in Electrical Engineering from Makerere University in Uganda. He is fluent in several African languages, English, and French. El-Hadj Diallo, Driver (Senegal) Mr. Diallo previously worked for the United Nations Office for Project Services (UNOPS). A trained mechanic, he is now studying bookkeeping at the Cheikh Anta Diop University of Dakar. He is multilingual in several African languages, French, English, and German. respect des procédures comptables en vigueur. Elle a travaillé avant comme Directrice des finances et des opérations à la Touch Foundation à New York, où elle a aussi travaillé à la Rockefeller Foundation, International Peace Academy, et au Congré pour l’égalité Raciale. Elle a un diplôme de Baruch Collège et de l’Université de New York. Elle parle plusieurs langues de plusieurs pays africains, en plus du Français et de l’Anglais. 46 Bhekinkosi Moyo, Chercheur attaché à l’Université (Zimbabwe) M. Moyo fait de la recherche sur des sujets pertinents dans le domaine de la philanthropie en Afrique dans le but de créer et de renforcer des partenariats avec d’autres fondations en Afrique. Connu pour son expertise en philanthropie, société civile et gouvernance, il est titulaire d’un doctorat en sciences politiques de l’Université de Witwatersrand en Afrique du Sud. Il a travaillé avant à l’Institut Africain de l’Afrique du Sud à l’Institut pour la Démocratie en Afrique du Sud. Il a écrit et publié plus de 15 documents de conférence, Articles de journaux et chapitres dans des livres et a co-édité le livre What About the Children: The Silent Voices in Maintenance (2004), qui étudie les questions de pauvreté, d’abus, et de système de sécurité sociale en Afrique du Sud au 21e siècle. Sa dernière collection d’articles édités Africa in the Global Power Play: Debates, Challenges and Potential Reforms (Adonis & Abbey, London, 2007), porte sur la position actuelle de l’Afrique dans les relations économiques et politiques au niveau international. Il parle couramment l’Anglais et avec un bon français. Chantal Uwimana, Directrice des Programmes (Burundi) Mme. Uwimana joue un rôle principal dans le développement et la mise en oeuvre de notre stratégie de programme. Avant, elle a eu à diriger le programme Afrique au Secrétariat de Transparency International à Berlin, orientant son engagement avec les groupes de la société civile, l’Union Africaine, le réseau des Parlementaires Africains contre la corruption, la Commission africaine des droits Humains et des peuples et la Banque Africaine de Développement. Elle a aussi travaillé pour les Services des Volontaires d’Outre Mer du Royaume Uni et pour John Snow International-UK. Elle a vécu et travaillé sur des projets d’assistance en Gambie et en Belgique. Elle est titulaire d’une Maîtrise en Elaboration des politiques et Gestion de l’Université d’Antwerp et parle couramment l’Anglais, le Français, le Flamand et le Kiroundi. Consultants Hawa Ba, Programme Consultant Peter da Costa, Programme Consultant Keiko DeLille, Consultant en Finance Aseghedech Ghirmazion, Programme Consultant Jean-François Gouin, Programme Consultant Saki Mafundikwa, Consultant en Conception Sara Rakita, Programme Consultant Christopher Reardon, Consultant en Communications Coumba Touré, Programme Consultant Cabinet Aziz Dieye, Consultant en Finance Eco-Afrique, Consultant en Finance Fatouma Dioukhané, Logistics Officer (Senegal/Guinea) Ms. Dioukhané previously worked at the World Food Programme’s regional office for West Africa and at the International Rescue Committee’s regional office for West Africa. She studied marketing and English at the Cheikh Anta Diop University of Dakar. She is fluent in English, French, and several African languages and has conversational German. Linda Bessem Ebot, Administrative Assistant (Cameroon) Ms. Ebot comes to us with previous administrative and secretarial experience at the U.N.’s African Institute for Economic Development and Planning (IDEP) in Dakar. She is fluent in English, French, and several African languages. 47 Jeanne Elone, Program Associate (Cameroon/France/United States) Ms. Elone works with the ICBE Research Fund and serves as an administrative link to our core programs. She has lived in Cameroon, Burkina Faso, France, and the United States, working on issues ranging from fair trade and agricultural subsidies to human rights to development finance. She studied at Columbia University in New York and at the National Institute for Political Science in Paris. She is bilingual in French and English. Adama N. Kouyate, Finance Manager (Guinea) Ms. Kouyate oversees our accounting and banking operations, ensuring that we maintain strong internal controls and adhere to established accounting procedures. She was previously the director of finance and operations at the Touch Foundation in New York, where she also worked at the Rockefeller Foundation, the International Peace Academy, and the Congress of Racial Equality. She holds degrees from Baruch College and New York University and is multilingual in several African languages, French, and English. Bhekinkosi Moyo, Research Fellow (Zimbabwe) Dr. Moyo conducts research on pertinent issues in the field of philanthropy in Africa, with an eye to building and strengthening partnerships with other African foundations. Known for his expertise in philanthropy, civil society, and governance, he holds a doctorate in political science from the University of the Witwatersrand in South Africa. He previously worked at the Africa Institute of South Africa and at the Institute for Democracy in South Africa. He has written and published more than 15 conference papers, journal articles, and book chapters and co-edited What About the Children: The Silent Voices in Maintenance (2004), which explores issues of poverty, abuse, and the social security system in South Africa in the 21st century. His latest collection of edited articles, Africa in the Global Power Play: Debates, Challenges and Potential Reforms (Adonis & Abbey, London, 2007), addresses the current position of Africa in international political and economic relations. He is fluent in English and working on his French. Chantal Uwimana, Program Director (Burundi) Ms. Uwimana plays a lead role in developing and implementing our program strategy. She previously headed the Africa Program at Transparency International’s secretariat in Berlin, guiding its engagement with civil society groups, the African Union, the African Parliamentarians Network Against Corruption, the African Commission for Human and People’s Rights, and the African Development Bank. She has also worked for Voluntary Services Overseas in the UK and for John Snow International-UK. She has lived and worked on aid projects in the Gambia and Belgium. She holds a Master’s degree in development policy and management from the University of Antwerp and is fluent in English, French, Flemish, and Kirundi. Consultants Hawa Ba, Program Consultant Peter da Costa, Program Consultant Keiko DeLille, Finance Consultant Aseghedech Ghirmazion, Program Consultant Jean-François Gouin, Program Consultant Saki Mafundikwa, Design Consultant Sara Rakita, Program Consultant Christopher Reardon, Communications Consultant Coumba Touré, Program Consultant Cabinet Aziz Dieye, Finance Consultant Eco-Afrique, Finance Consultant Credits Editorial Christopher Reardon Design Saki Mafundikwa Printing Précigraph Ltd., Mauritius 48 Cover photography Small images (left to right): Sven Torfinn/Panos Pictures, Liba Taylor/Panos Pictures, Saki Mafundikwa, Mark Henley/Panos Pictures, Christopher Reardon, Francesco Cito/Panos Pictures, Saki Mafundikwa, Chris Sattlberger/ Panos Pictures, Saki Mafundikwa, Saki Mafundikwa Large images Saki Mafundikwa, Saki Mafundikwa Mermoz Pyrotechnie Route de la Stèle, Lot N° SR 12 BP 45435 Dakar-Fann, Sénégal Tel: +221.33.869.46.86 Fax: +221.33.824.15.67 [email protected] www.trustafrica.org © 2007 TrustAfrica Mermoz Pyrotechnie Route de la Stèle, Lot N° SR 12 BP 45435 Dakar-Fann, Sénégal