Les résidences secondaires en France :

1
Complément de cours
Les espaces ruraux de loisirs (1)
Les résidences secondaires en France :
3 100 000
habitations
10% du parc immobilier
national et une
utilisation croissante des
espaces ruraux
•
•
•
•
•
Définition : une résidence secondaire est
un logement utilisé pour les week-ends, les
loisirs ou les vacances. Les logements
meublés loués (ou à louer) pour des séjours
touristiques sont également classés en
résidences secondaires.
La France établit un record du monde avec
plus de 3,1 millions de résidences secondaires.
Le temps moyen d’habitation y est de 44
nuitées par an.
Le temps moyen pour atteindre cette
résidence est de 3h pour les provinciaux, 6
h pour les Franciliens (20 % d’entre eux en
possèdent une).
Les étrangers représentaient 15 % des
acheteurs en 2003/2004, avec 70 % de
Britanniques, loin devant les Néerlandais,
belges et enfin Allemands.
Ce domaine ne fait pas l’objet de statistiques régulières, la dernière enquête
de l’INSEE datant de 1999 mais on a des estimations des milieux professionnels de
l’immobilier. (tableau ci-contre, par régions).
Durant les vingt dernières années, la physionomie des résidences
secondaires s’est profondément modifiée : la maison de campagne est devenue
« résidence secondaire ». Le recensement de 1999 a montré qu’à cinq exceptions
près (voir carte au verso), tous les départements littoraux avaient gagné entre 5 et
30 % de résidences secondaires de plus par rapport à 1990.
En dehors des littoraux, les résidences secondaires se sont également
multipliées dans les massifs montagneux : Pyrénées, Massif central, Alpes et
Vosges. En 1999, le département des Hautes-Alpes disposait du plus grand
pourcentage de résidences secondaires – 46 % - par rapport au parc total de
logements. La Vendée a enregistré la plus grande progression nationale des
résidences secondaires avec 31% de croissance entre les deux derniers
recensements (71 000 logements en 1990, plus de 93000 en 1999) et est le
F.V. /Lycées Janson de Sailly et Jean-Baptiste Say 22/09/2004 revu le 09/11/09
Source : Le Monde, 10 avril 1998 et 11 mai 2001, divers sites Internet.
Reproduction effectuée avec l’autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie
2
deuxième département d’accueil après le Var. Les 3 régions PACA, Rhône-Alpes et Languedoc-Roussillon concentrent
près de 40% des résidences secondaires. Vien ensuite le littoral atlantique avec la Bretagne, les Pays de la Loire et
l’Aquitaine. La part des constructions neuves s’est fortement accrue : depuis 1975, la moitié sont réalisées dans un
immeuble collectif. Les revenus modestes se rencontrent cependant plus souvent dans les campagnes profondes que dans
les grandes stations.
. La baisse des
résidences secondaires
dans un grand nombre
de
départements
français, surtout plus
les constructions neuves qu’ils n’apprécient
plus guère l’isolement ; ils s’intéressent
moins à la terre et au
travail t dans le Bassin
Parisien est liée à la
transformation
de
résidences secondaires
en résidences principales.
Beaucoup de
logements secondaires
sont achetés par de
jeunes retraités (ils
représentent en Vendée 30 % des acheteurs) ou de futurs
jeunes retraités. Sur le
plan sociologique, les
Français préfèrent les
campagnes agricoles,
s’intéressent davantage au paysage, au
décor, au patrimoine
local.
Les résidences secondaires possédées
par des étrangers, surtout par des ressortissants du Nord de
l’Union Européenne,
sont un phénomène ancien, moins important que l’on ne le pense généralement et dû essentiellement au bas prix des terres
et du bâti ancien en France. Mais les étrangers s’intéressent à de nouvelles régions : Massif Central, Breta-gne,
Normandie, Pas-de-Calais et leur profil sociologique a changé : surtout pour les Anglais, ils sont plus jeunes et moins
fortunés que leurs prédécesseurs.
Ces résidences secondaires peuvent présenter localement de graves atteintes aux écosystèmes. Cela a été le cas en
Vendée littorale. Le processus a commencé en 1971, lorsque le maire de Saint-Hilaire-de-Riez accorda un permis de
construire à Merlin pour 3000 logements. Saint-Gilles-Croix-de-Vie et Saint-Jean-de-Monts (135 hectares de dunes
domaniales urbanisées) lui emboîtèrent rapidement le pas. Cela pose de gros problèmes en été dans les capacités
d’assainissement mais l’apport économique est primordial pour les maires et le secteur local du bâtiment.
Une forme particulière de résidence secondaire est le mobile home dont le nombre explose actuellement : leur
impact sur l’environnement dans les régions littorales peut être discutable.
F.V. /Lycées Janson de Sailly et Jean-Baptiste Say 22/09/2004 revu le 09/11/09
Source : Le Monde, 10 avril 1998 et 11 mai 2001, divers sites Internet.
Reproduction effectuée avec l’autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie
F.V. /Lycées Janson de Sailly et Jean-Baptiste Say 09/11/09
Source : Le Monde, 10 avril 1998 et 11 mai 2001, divers sites Internet.
Reproduction effectuée avec l’autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie