Division euclidienne
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Division euclidienne
Spécialité TS Divisibilité et congruences dans Z Correction des exercices 2011-2012 Division euclidienne Exercice 2 p 29 Les multiples de 53 sont de la forme 53×k avec k ∈ W. Les multiples compris entre – 1027 et 1112 vérifient l'encadrement : -1027 53k Soit – 1027 k 53 Soit -19 k 1112 1112 53 20 40 entiers sont compris entre -19 et 20. Il y a donc 40 multiples de 53 compris entre -1027 et 1112. Exercice 6 p 29 a) (a + b)3 = (a + b)(a + b)² = (a + b)(a² + 2ab + b²) = a3 + 2a²b + ab² + ba² + 2ab² + b3 (a + b)3 = a3 + 3a²b + 3ab² + b3 b) 3 divise 3a²b + 3ab² car 3a²b + 3ab² = 3(a²b + ab²) et a²b + ab² est un entier. Supposons que 3 divise a3 + b3 On utilise la propriété suivante : Si c|a et c|b, alors c|(αa + β b) Comme 3 divise a3 + b3 et 3 divise 3(a²b + ab²) alors 3 divise a3 + b3 + 3(a²b + ab²) = (a + b)3 Réciproquement, supposons que 3 divise (a + b)3 Comme 3 divise (a + b)3 et 3 divise 3(a²b + ab²) alors 3 divise (a + b)3 - 3(a²b + ab²) = a3 + b3 On a donc bien montré que 3 divise a3 + b3 si, et seulement si, 3 divise (a + b)3 Exercice 8 p 29 Si a divise n – 3 et a divise 2n + 1 alors a divise (2n + 1) – 2(n – 3) Donc a divise 7. Exercice 20 p 30 a) (n + 3)(2n – 7) + 15 = 2n2 – 7n + 6n – 21 + 15 = 2n² - n – 6. 1 Spécialité TS b) Divisibilité et congruences dans Z Correction des exercices 2011-2012 15 2n² - n – 6 = 2n – 7 + n+3 n+3 Donc 2n² - n – 6 est un entier si et seulement si n + 3 divise 15. n+3 C'est-à-dire si n + 3 = 3 ou n + 3 = 5 ou n + 3 = 15 Les entiers cherchés sont donc 0; 2 et 12. Exercice 28 p 31 Soit n un entier qui répond à la question. On a alors n = 7q + r avec q ∈ V et r ∈ V et 0 Si q = r alors n = 8q avec 0 r<7 q<7 Les entiers n cherchés sont donc 0; 8; 16;24; 32;40 et 48. Exercice 38 p 31 a) On a a = 13q + 2 avec q ∈ V et b = 13q' + 11 avec q' ∈ V. Alors : a + b = 13(q + q') + 13 = 13(q + q'+ 1) Donc le reste de la division euclidienne de a + b par 13 est 0. b) On a aussi : a² = (13q + 2)² = 169q² + 52q + 4 = 13(13q + 4) + 4 Donc le reste de la division euclidienne de a² par 13 est 4. 2 Spécialité TS Divisibilité et congruences dans Z Correction des exercices 2011-2012 PGCD Exercice 49 p 32 a) PGCG(n;3n) = n car n divise 3n. b) PGCD(n;n²) = n car n divise n². Exercice 53 p 32 On nomme a et b les deux entiers naturels cherchés avec a > b. En reprenant les notations de la démonstration du cours de l'algorithme d'Euclide, on construit les suites d'entiers naturels (rn) et (qn ) à partir de divisions euclidiennes successives comme suit : r0 = b r1 = a – b×q0 r2 = r0 - r1×q1 r3 = r1 - r2×q2 r4 = r2 – r3q3 (rn) est une suite d'entiers naturels strictement décroissante. Comme l'algorithme d'Euclide contient 3 restes non nuls, on doit avoir r4 = 0. Comme PGCD(a;b) = 11 alors r3 = 11 Comme r4 = 0 alors r2 = r3×q3 Donc r3 divise r2. On peut prendre r2 = 22. On a alors r1 = r3 + r2×q2 = 11 + 22×q2 On peut prendre q2 = 1. On a alors r1 = 33 D'où : b = r0 = r2 + r1×q1 = 22 + 33×q1. On peut prendre q1 = 1. On a alors b = 22 + 33 = 55 3 Spécialité TS Divisibilité et congruences dans Z Correction des exercices 2011-2012 a = r1 + b×q0 = 33 + 55×q0 On peut prendre q0 = 1. D'où a = 33 + 55 = 88. Vérification : a b r 88 55 33 55 33 22 33 22 11 22 11 0 Remarques : • Il existe bien sûr plusieurs couples solutions (a;b) (une infinité en fait) • Dans la solution proposée les différents entiers construits : 11 – 22 – 33 – 55 – 88 forment les premiers termes d'une suite de Fibonacci. Exercice 54 p 32 a) D'après le lemme d'Euclide, on a PGCD(n; 2n + 5) = PGCD(n; 2n + 5 – 2n) = PGCD(n;5) Démonstration détaillée : Désignons par E l’ensemble des diviseurs communs à n et 2n + 5 et par E’ l’ensemble des diviseurs communs à n et 5. • Si d ∈ E, alors d divise n et 2n + 5 donc 2n + 5 – 2 × n c’est-à-dire d divisant n et 5 appartient à E’. • Si d ∈ E’, alors d divise n et 5 donc 2 × n + 5, d divisant n et 2n + 5 appartient à E’. • Tout élément de E est élément de E’ et réciproquement d’où E = E’ et donc les plus grands éléments de chacun de ses deux ensembles sont égaux : PGCD(n ; 2n + 5) = PGCD(n ; 5). b) Si n est un multiple de 5 alors 5 divise n et PGCD(n;5) = 5 Donc PGCD(n;2n + 5) = 5 Exercice 59 p 32 1) Si d | 7n² + 4 et d | n² + 1 alors d | 7(n² + 1) – 7n² + 4 4 Spécialité TS Divisibilité et congruences dans Z Correction des exercices 2011-2012 Donc d | 3 Tout diviseur commun à a et b est un diviseur de 3. 2) a) Si PGCD(a;b) = 3 alors 3 divise n² + 1. Donc il existe un entier naturel k tel que n² + 1 = 3k b) Les restes possibles de la division euclidienne de n par 3 sont 0, 1 ou 2. 1er cas : n = 3q avec q ∈ V n² + 1 = 9q² + 1 = 3(3q²) + 1 : n² + 1 n'est pas un multiple de 3. 2ème cas : n = 3q + 1 avec q ∈ V n² + 1 = 9q² + 6q + 2 = 3(3q² + 2q) + 2 : n² + 1 n'est pas un multiple de 3. 2ème cas : n = 3q + 2 avec q ∈ V n² + 1 = 9q² + 12q + 5 = 3(3q² + 4q + 1) + 2 : n² + 1 n'est pas un multiple de 3. Conclusion : n² + 1 n'est pas un multiple de 3 Comme tout diviseur de commun à a et b est un diviseur de 3, alors leur plus grand diviseur commun est aussi un diviseur de 3. Les diviseurs de 3 dans V sont 1 et 3. Donc PGCD(a;b) = 1 ou 3 Or comme on a montré que dans 2)a) PGCD(a;b) = 3 3 divise n² + 1 Par contraposition, comma 3 ne divise pas n² + 1 alors PGCD(a;b) ≠ 3. Donc PGCD(a;b) = 1 Donc a et b sont premiers entre eux. Exercice 65 p 33 a) a = (n - 1)(n + 3) et b = (n + 1)(n + 3) b) PGCD(n + 1;n – 1) divise n + 1 et n – 1. Donc PGCD(n + 1;n – 1) divise (n + 1) – (n – 1) Donc PGCD(n + 1;n – 1) divise 2 Donc PGCD(n + 1,n – 1) = 1 ou 2 5 Spécialité TS Divisibilité et congruences dans Z Correction des exercices 2011-2012 Si n est pair alors n – 1 et n + 1 sont deux entiers impairs consécutifs et PGCD(n + 1, n – 1) = 1 Si n est impair alors n – 1 et n + 1 sont pairs et PGCD(n + 1; n – 1) = 2. c) PGCD(a;b) = PGCD((n+3)(n-1);(n+3)(n+1)) = (n+3)×PGCD(n+1;n-1) Si n est pair alors PGCD(a;b) = n + 3 Si n est impair alors PGCD(a;b) = 2(n + 3) Exercice 73 p 33 On pose x = 8x' et y = 8y' avec x' et y' deux entiers premiers entre eux. (En effet PGCD(x;y) = 8 PGCD(8x';8y') = 8 On a alors x² - y² = 5440 PGCD(x';y') = 1) (x + y)(x – y) = 64×85 64(x' + y')(x' – y') = 64×85 (x' + y')(x' – y') = 85 Or 85 = 1×85 = 5×17, donc les couples (x';y') sont solutions des 2 systèmes : x' x' + y' = 85 – y' = 1 x' + y' = 17 ou x' – y' = 5 La résolution de ces deux systèmes conduit aux couples solution suivant : (x';y') = (43;42) ou (x';y') = (11;6) On vérifie que 42 et 43 d'une part et 6 et 11 d'autre part sont bien premiers entre eux. Les couples (x;y) solutions sont alors (x;y) = (344;336) ou (x;y) = (88;48). Vérification : • 344² - 336² = 5440 et PGCD(344;336) = 8 • 88² - 48² = 5440 et PGCD(88;48) = 8 Exercice 80 p 34 a) F = n - 6 + 13 n – 6 13 13 = + =1+ n-6 n-6 n-6 n-6 Donc α = 1 et β = 13 6 Spécialité TS Divisibilité et congruences dans Z Correction des exercices 2011-2012 b) F est un entier si n – 6 divise 13. C'est-à-dire si n – 6 = 1 ou n – 6 = 13 Soit n = 7 ou n = 19 c) F n'est pas irréductible si PGCD(n + 7;n – 6) ≠ 1 Soit d = PGCD(n + 7;n – 6) d divise n + 7 et d divise n – 6. Donc d divise (n + 7) – (n – 6) Soit d divise 13. Donc d = 1 ou d = 13 Donc F n'est pas irréductible si d = 13. 13 divise n – 6; donc il existe un entier k tel que n – 6 = 13k Soit n = 13k + 6 n ≥ 7 donc k ≥ 1. 7 Spécialité TS Divisibilité et congruences dans Z Correction des exercices 2011-2012 Congruences Exercice 82 p 34 a) 15123 = 3024×5 + 3 On écrit aussi 15123 3 (mod 5) Le reste 3 correspond au point D. Le point d'arrivée de M est donc le point D. b) 15132 = 3026×5 + 2 On écrit aussi 15132 2 (mod 5) Le reste 2 correspond au point C. Le point d'arrivée de M est donc le point C. Prolongement : Avec la même méthode, déterminer le millionième chiffre du développement décimal du 1 rationnel . 7 1 ≈ 0,142857 142857 142857 ….. 7 Or 1 000 000 = 166666×6 + 4 Soit 1 000 000 4 (mod. 6) 1 Donc 8 est le millionième chiffre du développement décimal du rationnel . 7 Exercice 83 p 34 a) 27 5 [n] 27 = kn + 5 avec k ∈ W kn = 22 n divise 22 Donc n = 2 ou 11 ou 22. (n ≥ 2) b) 1000 1 [n] 1000 = kn + 1 avec k ∈ W kn = 999 8 Spécialité TS Divisibilité et congruences dans Z Correction des exercices 2011-2012 n divise 999 999 = 33×37 Donc n = 3 ou 9 ou 27 ou 37 ou 111 ou 333 ou 999. c) 1331 0 [n] 1331 = kn avec k ∈ W n divise 1331 1331 = 113 Donc n = 11 ou 121 ou 1331. Exercice 87 p 34 Si n est un entier naturel impair alors il existe un entier naturel k tel que n = 2k + 1. Alors n² = 4k² + 4k + 1 = 4k(k + 1) + 1 Or k(k + 1) est un nombre pair. (En effet si k est pair alors k(k + 1) est pair et si k est impair k + 1 est pair donc k(k + 1) est encore pair.) Donc il existe un entier naturel q tel que k(k + 1) = 2q Donc n² = 8q + 1 Donc n² - 1 = 8q Donc 8 divise n² - 1 Ou encore n² 1 [8]. Exercice 88 p 34 On utilise la propriété suivante : Si n a [mod m] alors n² a² [mod m] Par un raisonnement par disjonction des cas, présentons dans un tableau les restes de la division euclidienne de n puis de n² par 5. Reste de la division 0 1 2 3 4 0 1 4 9 16 euclidienne de n par 5 n² ? [mod 5] 9 Spécialité TS Divisibilité et congruences dans Z Correction des exercices Reste de la division 0 1 4 euclidienne de n² par 5 2011-2012 4 1 (car 9 4 (car 16 [mod 5]) 1 [mod 5]) Les restes possibles dans la division euclidienne de n² par 5 sont donc 0, 1 ou 4. Présentons dans un tableau les restes de la division euclidienne de n puis de n3 par 7. Reste de la division euclidienne de n par 7 n3 ? [mod 7] 0 1 2 3 4 5 6 0 1 8 27 64 125 216 1 6 1 6 6 Car 64 Car 125 Car 216 1 [7] 6 [7] [7] Reste de la division 3 euclidienne de n par 0 7 1 Car 8 1 [7] Car 27 6 [7] Les restes possibles dans la division euclidienne de n3 par 7 sont donc 0, 1 ou 6. Exercice 91 p 34 a) 20 1 [5] 21 2 [5] 22 4 [5] 23 3 [5] 24 1 [5] Soit k ∈ V, 24k Alors 24k+1 1k 1 [5] 2 [5], 24k+2 4 [5], 24k+3 b) 2917 = 5×583 + 2 donc 2917 Donc 2917541 3 [5] 2 [5] 2541 [5] Or 541 = 4×135 + 1 Donc 2917541 2 [5] 10 6 Spécialité TS Divisibilité et congruences dans Z Correction des exercices 2011-2012 Exercice 101 p 35 82000 = (23)2000 = 26000 = 25×1200 = (25)1200 Or 25 = 32 et 32 10 [11] ou encore 32 Donc (25)1200 (-1)1200 [11] soit 82000 Donc 8×82000 8 [11] Soit 82001 – 8 0 [11] -1 [11]. 1 [11] Donc 82001 – 8 est divisible par 11. Exercice 105 p 35 1) 20 1 [5] 21 2 [5] 22 4 [5] 23 3 [5] 24 1 [5] Soit k ∈ V, 24k Alors 24k+1 1k 1 [5] 2 [5], 24k+2 4 [5], 24k+3 3 [5] 2) a) • Si n = 4k, alors 2n + 1 = 4×(2k) + 1 et 22n+1 n + 1 = 4k + 1 donc 2n+1 Donc 22n+1 – 2n+1 + 1 • 1 [5] Si n = 4k + 1, alors 2n + 1 = 8k + 2 + 1 = 4×(2k) + 3 et 22n+1 Donc 22n+1 – 2n+1 + 1 3 [5] 2 [5] 3–4+1 0 [5] Si n = 4k + 2, alors 2n + 1 = 8k + 4 + 1 = 4×(2k + 1) + 1 et 22n+1 n + 1 = 4k + 3 donc 2n+1 Donc 22n+1 – 2n+1 + 1 • 2 [5] 2–2+1 n + 1 = 4k + 2 donc 2n+1 • 2 [5] 2 [5] 3 [5] 2–3+1 0 [5] Si n = 4k + 3, alors 2n + 1 = 8k + 6 + 1 = 4×(2k + 1) + 3 et 22n+1 3 [5] 11 Spécialité TS Divisibilité et congruences dans Z Correction des exercices n + 1 = 4k + 4 = 4(k + 1) donc 2n+1 Donc 22n+1 – 2n+1 + 1 3–1+1 2011-2012 1 [5] 3 [5] 2) b) • Si n = 4k, alors 2n + 1 = 4×(2k) + 1 et 22n+1 n + 1 = 4k + 1 donc 2n+1 Donc 22n+1 + 2n+1 + 1 • 2 [5] 2+2+1 Donc 22n+1 + 2n+1 + 1 0 [5] 3 [5] 2 [5] 3+4+1 8 3 [5] Si n = 4k + 2, alors 2n + 1 = 8k + 4 + 1 = 4×(2k + 1) + 1 et 22n+1 n + 1 = 4k + 3 donc 2n+1 Donc 22n+1 + 2n+1 + 1 • 5 Si n = 4k + 1, alors 2n + 1 = 8k + 2 + 1 = 4×(2k) + 3 et 22n+1 n + 1 = 4k + 2 donc 2n+1 • 2 [5] 3 [5] 2+3+1 1 [5] Si n = 4k + 3, alors 2n + 1 = 8k + 6 + 1 = 4×(2k + 1) + 3 et 22n+1 n + 1 = 4k + 4 = 4(k + 1) donc 2n+1 Donc 22n+1 + 2n+1 + 1 2 [5] 3+1+1 3 [5] 1 [5] 0 [5] Tableau récapitulatif : n = 4k 22n+1 – 2n+1 + 1 n = 4k + 1 n = 4k + 2 n = 4k + 3 1 0 0 3 0 3 1 0 ? 22n+1 + 2n+1 + 1 ? 12