Stève Ravussin

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Stève Ravussin

Inter Rush - Association patronale interprofessionnelle
Stève Ravussin
Soumis par Raphaël Fleury
29-12-2007
Dernière mise à jour : 29-12-2007
Stève Ravussin
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DERNIERES NEWS AU 30.09.200430.09.2004
LE TRIMARAN BANQUE COVEFI DEMATE
Le trimaran Banque Covefi a démâté cet après-midi en rade de Marseille alors qu'il était en entraînement en flotte avec
les 8 trimarans inscrits
au départ du Grand Prix de Marseille 2004. Le trimaran naviguait grand-voile haute et solent dans des conditions de
vent légères, 8 à 10 noeuds,
quand l'enrouleur d'étai de solent en haut du mât a cédé. Le mât est ensuite tombé doucement sur l'arrière ne
provoquant que des dégâts matériels,
les équipiers ayant eu le temps de se mettre à l'abri. Le mât s'est cassé sur le bras arrière mais demeure en un seul
morceau. L'équipe a pu
récupérer le gréement et sauver la grand-voile grâce à la mobilisation des embarcations sur l'eau et le trimaran amputé
est rentré en remorque
dans le Vieux Port de Marseille.
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Cette avarie survient sur le dernier Grand Prix de la saison réduisant à néant tous les espoirs de résultats pour 2004.
Stève Ravussin et son
équipage regonflés à bloc suite aux bons résultats du Grand Prix de Calvi accusent le coup avec déception.
L'après-midi aura coûté cher à la flotte puisque peu de temps après l'annonce du démâtage de trimaran Banque Covefi on
apprenait également celui
du trimaran Sodebo de Thomas Coville suite à une rupture du galhauban bâbord.
Stève Ravussin...
« Qu'est ce que je peux dire ? je suis déçu, très déçu... c'est un gros coup dur, 2004 c'est fini pour nous. Je pense à toute
mon équipe. Nous
misions beaucoup sur ce Grand Prix de Marseille. On ne finit pas la saison exactement comme on l'imaginait surtout
après les bons résultats de
Calvi, nous avions d'autres ambitions ! Nous avions pris un bon départ de manche et crac, on voit partir le mât
doucement vers l'arrière.
Doucement, heureusement car il est déjà pas passé loin de Nico (ndlr : Pichelin). C'est l'enrouleur d'étai qui a cédé. Il
n'y a aucun blessé,
c'est l'essentiel mais tout le monde en a un peu gros sur le coeur. Il n'y avait pas de mer donc nous avons pu démonter
la grand-voile. On l'a
sauvée grâce à la solidarité des tenders sur l'eau. Je tiens à les remercier pour leur mobilisation. Maintenant nous allons
enlever le mât sur
l'arrière pour pouvoir enlever les pièces et renvoyer ensuite le bateau à Lorient par cargo pour entamer le chantier d'hiver
qui permettra de tout
remettre en état. Nous avons un second mât au chantier, à Hennebont et il était prévu de le changer cet hiver. C'est
difficile de donner une
explication. La pièce n'était pas vieille, même pas un an. Deux démâtages dans 8 noeuds de vent sans mer... c'est
incroyable ! »
20.09.2004
LE TRIMARAN BANQUE COVEFI SOUS LE SOLEIL CORSE !
Parti de La Ciotat à 18h00 hier soir, le trimaran Banque Covefi a pris sa place dans le Port de Calvi à 5h00 ce matin. Un
rapide convoyage
effectué en configuration équipage course qui a été « une vraie partie de plaisir ». Stève Ravussin et son équipage
devraient profiter de la
journée de demain pour effectuer les derniers réglages en mer avant de s'élancer jeudi matin sur le Tour de Corse. La
journée d'aujourd'hui
s'annonçait à priori trop ventée pour envisager une navigation en baie de Calvi.
Photo : Yvan Zedda
Stève Ravussin :
« C'est un vrai bonheur d'arriver ici, le site est magnifique et j'ai hâte d'en découdre avec mes petits camarades de jeu.
Nous ne sommes pas tous
arrivés pourtant le spectacle des bateaux sous les remparts a déjà un petit côté magique. Le soleil, le vent, les gens... il
n'y a pas à dire,
nous sommes vraiment bien accueillis ! »
« Je ne connais pas bien la navigation dans ces eaux mais le Tour de Corse est une épreuve très intéressante qui vient
compléter les habituels
parcours bananes des Grands Prix. Nous ne savons pas encore dans quel sens nous allons tourner... c'est madame la
météo qui aura le dernier mot !
C'est une très bonne formule qui permet de varier les plaisirs... »
« L'équipage est en pleine forme, le bateau va bien et même de mieux en mieux et nous sommes tous très motivés.
Maintenant la concurrence est rude
et la météo annoncée plutôt costaud, il faut donc s'attendre à de belles bagarres sur l'eau ! »
STEVE RAVUSSIN VEUT TERMINER SA SAISON EN BEAUTE
Après un convoyage de 7 jours dans des conditions variées et intéressantes qui ont permis une nouvelle fois à Stève
Ravussin de mesurer tout le
potentiel de son bateau, le trimaran Banque Covefi est arrivé à La Ciotat mardi soir. Stève Ravussin et son équipage
repartiront lundi 20, en
configuration course, pour rejoindre la Corse et devraient dès mardi prendre place dans l'accueillant Port de Calvi. La
ville sera en effet le
terrain de jeu, du 23 au 26 septembre prochain, des 11 formules 1 des mers inscrites au Grand Prix du Port de Calvi.
Une grande première...
... pour le Port Corse qui accueillera en exclusivité la flotte avec une formule innovante : le 23 septembre les 11
multicoques s'élanceront pour
un Tour de Corse et les journées du 25 et 26 septembre seront l'occasion de retrouver les multicoques sur les parcours
bananes qui ont fait le
succès des Grands Prix.
Un Ravussin pour un autre...
Stève Ravussin et son équipage profiteront de la traversée (La Ciotat / Calvi) et des quelques jours précédant le grand
prix pour parfaire leur
entraînement. Stève prendra ensuite la barre du trimaran Banque Covefi à l'occasion du Tour de Corse. En revanche sur
le week-end, c'est Yvan
Ravussin, le frère de Stève qui mènera le bateau. En effet, Stève, engagé depuis longtemps sur le Grand Prix du Beau
Rivage, en Suisse, n'a pas
souhaité remettre en cause sa participation à cet événement suite aux changements dans le calendrier Orma. Yvan,
grand spécialiste du multicoque,
connaît parfaitement le bateau pour avoir pris le départ l'an dernier avec Stève du Challenge Mondial Assistance et de la
Transat Jacques Vabre
(en double).
Stève Ravussin...
« Je suis plus motivé que jamais pour cette fin de saison 2004, j'aimerais vraiment finir l'année en beauté, ce serait une
belle récompense pour
tous les gens qui se sont investis sur le projet. Nous avons beaucoup travaillé et nous avons les moyens de faire de
belles choses. Je ne serai
pas à la barre de Banque Covefi pour les deux jours de régates du week-end mais je suis content qu'Yvan puisse
prendre le relais, j'ai une entière
confiance en lui et ça reste en famille ! »
L'équipage du Tour de Corse :
L'équipage mené par Stève Ravussin, composé de 6 à 10 personnes, sera déterminé en fonction des conditions
météos.
L'équipage :
Yvan Ravussin - Skipper, Georges Wagner - Régleur, Nicolas Pichelin - Régleur, Thierry Douillard - Régleur, Daniel
Souben - Tactique, Bertrand
Seydoux - N° 1, Philibert Chenais - N° 2, Alexandre Quiblier - Winch , Aziz Essadek - Winch, Pierre-Yves Moreau - Piano.
STEVE RAVUSSIN, 10ème DE THE TRANSAT
« J'avais beaucoup misé sur The Transat, je l'abordais dans les meilleures conditions.
Le bonhomme était bien, le bateau aussi, jusqu'à cette avarie du deuxième jour ... »
Le trimaran Banque Covefi, skippé par Stève Ravussin, a rejoint Boston, port d'arrivée de cette douzième édition de
The Transat (Plymouth-Boston
en solitaire) après 12 jours, 4 heures et 27 minutes d'une course difficile. Pour leur première Transat Anglaise, rien
n'aura en effet été épargné
au skipper et à son bateau qui se classent 10ème de l'épreuve. Avant de partir, Stève nous confiait « Une course en solo,
c'est un couple que tu
formes avec ton bateau... on dépend vraiment l'un de l'autre, chacun ayant pour mission de ramener l'autre à bon port ! »
Le Suisse ne pensait
alors pas si bien dire... déçu par un résultat sportif en demi-teinte, Stève se réjouit pourtant aujourd'hui d'avoir pu mener à
bon port son
fidèle compagnon malmené dès le second jour de course !
Suite à une collision avec ce qui semble être une raie géante, le trimaran Banque Covefi avait en effet perdu son safran
central à peine 20 heures
après avoir franchi la ligne de départ dans le peloton de tête. « Sans safran, la machine est incontrôlable, c'est un peu
comme conduire une
voiture sur la glace sans pneu neige, tu dois en permanence faire preuve d'une grande vigilance pour tenter d'avoir une
conduite de barre
précise... Je ne pensais pas qu'il était possible de traverser l'Atlantique dans ces conditions...! »
Au matin du cinquième jour, c'est l'étai du foc ORC (petite voile d'avant) qui cédait et Stève se trouvait donc contraint de
naviguer sous
grand-voile seule la plupart du temps. Non sans avoir tenté auparavant une montée dans le mât pour voir de plus près si
une réparation était
envisageable... résultat, une grosse frayeur, beaucoup de fatigue et pas de solutions. On ne l'y reprendra plus : « Je n'ai
pas voulu me
décourager, je me suis dit que forcément il y avait un moyen, je suis monté... je n'aurais sûrement pas dû... j'ai juste
failli y rester, rien
d'autre ! Les conditions étaient très, très mauvaises et alors que j'avais réussi à me hisser là-haut, j'ai été déséquilibré,
je suis resté une
bonne vingtaine de minutes la tête en bas et je ne savais plus quoi faire... j'étais tellement fatigué que je n'ai même
pas paniqué ! Après ces
minutes interminables à me cogner la tête contre le mât, j'ai enfin réussi à me stabiliser en m'agrippant à la Grand Voile...
Puis j'ai fait un
noeud qu'un ami alpiniste m'avait appris en 2002, au départ du Rhum au cas où je resterais un jour coincé en haut du
mât avec mon baudrier...Je
lui dois beaucoup ! Ensuite j'ai sectionné les sangles de mon baudrier et je suis descendu sagement en glissant le long
de ma voile...Moment de
soulagement intense...Puis la route continue avec cet objectif ultime... Faire marcher le bateau !
Conséquence directe de ces incidents, le bateau a souffert, beaucoup souffert... Au septième jour, Stève découvrait
une importante fissure sur le
bras de liaison avant du bateau éprouvé par des conditions de navigation très difficiles. « Suite à la perte du safran, le
bateau était
incontrôlable au près avec des aulofées violentes. Puis la rupture du padeye de l'étai d'ORC a totalement déséquilibré
le plan de voilure... Face
aux vagues, le bateau tapait dur... il y eût alors ce bruit, un craquement sourd...Quand j'ai découvert la fissure, j'ai
compris que maintenant
l'objectif était d'épargner le bateau pour le ramener à bon port. J'ai toutefois pris la décision de rallier Boston plutôt que
Québec car je
voulais finir la course quoiqu'il arrive... La réparation a été très sport bien sûr, les conditions étaient très difficiles et
après une semaine
de mer en solitaire, c'est d'autant plus compliqué. Laurent et Yvan, à terre, m'ont beaucoup assisté, conseillé... Le
bateau est à Boston et toute
l'équipe technique est au travail... Nous pensons tous à Québec / Saint-Malo...The Transat c'est fini !
ITW Stève Ravussin :
Tu t'en souviendras de ta première Transat Anglaise... Tu viens d'écrire une nouvelle page de ton histoire avec ton
bateau. Après le Rhum 2002, il
y aura The Transat 2004... quel souvenir t'aura le plus marqué durant cette traversée ?
« L'Atlantique nord est impitoyable avec les dépressions qui se succèdent... Je suis parti confiant... paré pour gagner...
C'est donc dur à
encaisser... La prochaine solo , ce sera le Rhum 2006, une véritable revanche pour moi ! »
Prochain objectif, Québec / Saint Malo le 11 juillet prochain, d'ici là pas le temps chômer !
« Notre programme de travail est calé. Nous avons dressé la check-list dès mon retour : réparation du bras avant en
intérieur et extérieur avec
reprise des cloisons, réparation du flotteur bâbord (voie d'eau très localisée), remise en place du nouveau safran,
réglages du pilote automatique
et réparation de l'étai d'ORC. Nous n'allons pas sortir le bateau de l'eau à Boston, c'est un peu trop compliqué avec les
autorités américaines.
Nous avons donc pris l'option de terminer les réparations qui nécessiteront une sortie de l'eau une fois arrivés à Québec
où le bateau sera gruté
pour un check up complet. »
Tu prends le départ de Québec entre autre avec ton frère Yvan et ton ami Laurent Bourgnon. Après une solitaire
comme celle que tu viens de vivre,
cette perspective doit d'autant plus te réjouir ?
« Québec... C'est ma course... C'est ma première Transat en multicoque avec Laurent (Bourgnon) sur Primagaz en 96
et nous l'avons gagné avec
Franck Cammas en 2000 sur Groupama. Cette année, nous avons un équipage au top sur Banque Covefi 2... Avec le
travail que va fournir l'équipe
technique durant 15 jours, nous allons récupérer un bateau prêt à 100% et nous l'exploiterons à 200%...Vive la Québec /
St-Malo ! »
un click sur les photos permet de les agrandir !

Stève Ravussin

Transcription

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