Panneau 1.qxd

Dans les troglodytes
Champignons, endives, soie... et musique
Culture d’endives dans une carrière du Berry.
Magnanerie à Bourré dans le Maine-et-Loire. Loges d’élevage des vers à
soie creusées dans les parois, table de « bombance et celle où les chenilles
parvenues à leur terme de croissance produisent leur cocon de soie.
Culture du Shiitake sur ballot suspendu dans la champignonnière
du Saut-aux-Loups à Montsoreau, près de Saumur dans le Maine-et-Loire.
En dehors de la culture du champignon, des endives..., le tuffeau se prête aussi à
l’installation d’un studio d’enregistrement comme ici à Bourré dans le Maine-etLoire, chez François Vachon. Les musiciens apprécient non seulement le charme
des pierres mais aussi les qualités acoustiques et l’environnement.
Les troglodytes abritent encore des
activités traditionnelles comme la culture
du champignon de Paris et le travail de
l’osier, l’élevage du ver à soie.
Mais de nouvelles activités y ont fait leur
apparition.
Ici on cultive de nouveaux champignons
tels le shiitake ou le pied bleu. Là, on
enregistre de la musique dans le silence de
la pierre loin des bruits parasites.
Dans les troglodytes
L’osier et le vin
L’osier, pour préserver sa souplesse
aime l’humidité des troglodytes.
À Villaines-les-Rochers, la vannerie,
de très grande qualité, fait vivre plus
de quatre-vingts personnes dont
certaines travaillent encore en cave.
Atelier troglodytique de vannerie à Villaines-les Rochers.
Mur de bouteilles à Rochecorbon en Indre-et-Loire.
Le vin, qu’il soit tranquille ou
effervescent, est associé à la cave.
C’est là qu’il est élaboré, travaillé,
conservé. C’est dans sa fraîcheur
qu’il vieillit pendant un temps plus
ou moins long et qu’il acquiert
toutes ses qualités. Les viticulteurs
l’affirment, sans bonne cave il n’est
point de bon vin.
Caves Monmousseau à Montrichard en Indre-et-Loire. Les tonneaux se succèdent sur 5 kilomètres et sur trois niveaux
Tourisme et troglodytes
Des hôtels de charme
Hébergement au centre troglodytique des
Perrières à Doué-la-Fontaine dans la Sarthe.
Chambre troglodytique du château
de Chissay-en-Touraine.
Plusieurs ensembles troglodytiques
importants ont été transformés en
hôtels de grande qualité.
Les Hautes-Roches, hôtel quatre
étoiles à Rochecorbon constitue un
bon exemple de ces transforma­
tions. À l’origine, c’était un modeste
monastère creusé dans la falaise de
25 mètres de hauteur, exposée au
sud face à la Loire.
Par la suite, on y a aménagé un
hôtel très confortable qui compte
actuellement 12 chambres troglo­
dytiques de 50 à 70 m2 chacune.
L’originalité, la beauté et le confort
des lieux en font l’une des plus
belles réussites hôtelières de
Touraine.
L’hôtel des Hautes-Roches à Rochecorbon en Touraine, ancien monastère troglodytique.
Ci-dessus, escalier monumental qui donnait accès aux cellules des moines, et l’une des chambres après travaux.
Tourisme et troglodytes
Nourritures du corps et de l’esprit
Le restaurant Les Caves de Marson aménagé dans un ensemble troglodytique.
Hélice terrestre, œuvre du sculpteur Jacques Warminsky
à Saint-Georges-des Sept-Voies dans le Maine-et-Loire.
Ancienne habitation troglodytique à la Devinière, maison natale de Rabelais
près de Seuilly en Touraine.
L’une des œuvres du sculpteur Will Menter, « Résonnances musicales »,
exposées à la carrière de Vignemont à Loches, en Touraine.
Les caves de la Génevraie à Rocheminier dans le Maine-et-Loire,
l’un des restaurants où l’on peut manger des fouaces chères à Rabelais.
Les visiteurs et les touristes apprécient
particulièrement les troglodytes pour y loger,
s’y restaurer ou y dormir... et s’y cultiver.
De nombreux artistes présentent leurs
œuvres dans d’anciennes carrières souter­
raines. Des troglodytes sont également asso­
ciés à un personnage célèbre : à la Devinière,
c’est la naissance et la jeunesse de Rabelais
qui sont évoquées ainsi que Pantagruel et les
guerres pichrocolines.