Résumé de preuves pertinentes : Médias
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Résumé de preuves pertinentes : Médias sociaux entre pairs et répercussions sur les comportements des adolescents et des jeunes adultes en matière de santé Messages clés Problème et question de recherche Les adolescents et les jeunes adultes utilisent considérablement la technologie. Un rapport de 2010 du Pew Internet and American Life Project a ainsi mis en évidence que presque trois quarts des adolescents américains (12 à 17 ans) et des jeunes adultes (18 à 29 ans) utilisent les sites Web de réseautage social1. De plus, 75 % des adolescents et 93 % des jeunes adultes ont un téléphone mobile1. Dans ce même projet, presque un tiers (31 %) des adolescents ont indiqué utiliser internet pour chercher de l’information sur la santé, parmi lesquels 17 % de l’information sur la santé liée à l’utilisation de drogues, la santé sexuelle ou la dépression1. Pour ce qui est des jeunes adultes, presque trois quarts d’entre eux (72 %) cherchaient sur internet de l’information sur la santé1. Les médias sociaux peuvent promouvoir chez les adolescents et les jeunes adultes des comportements positifs en santé mentale et en santé sexuelle. Les médias sociaux semblent être des outils d’interaction entre pairs prometteurs pour permettre aux adolescents et aux jeunes d’aborder des sujets sensibles. L’efficacité et la sécurité de l’utilisation des médias sociaux pour promouvoir la santé doivent être évaluées plus en détail. Juillet 2016 La santé sexuelle et la santé mentale sont souvent des sujets sensibles, et adolescents comme jeunes adultes peuvent être réticents à l’idée de demander des conseils à des médecins, des pairs, ou autres, du fait d’inquiétudes inhérentes à la confidentialité2. L’internet est un système de communication entre ordinateurs reliés à un réseau qui transmet des données, des textes et des images dans le monde entier, le Web hébergeant une quantité astronomique d’informations sur les sites Web3. L’environnement en ligne est un moyen prometteur de délivrer des informations et des services sur la santé du fait de son potentiel en termes d’anonymat des utilisateurs, d’accès à la population et de rentabilité4-6. Les médias sociaux, plateforme mobile et en ligne de technologies permettant des interactions sociales entre groupes de personnes qui se connaissent ou non, Les documents intitulés Résumé de preuves pertinentes constituent une synthèse des connaissances sur des sujets importants touchant la santé publique. Ils sont fondés sur des méthodes rapides de synthèses des connaissances. Veuillez consulter notre site Web afin de prendre connaissance des autres documents de cette série. pourraient être davantage exploités pour la promotion de la santé7. Des exemples de médias sociaux incluent les sites de réseaux sociaux (c.-à-d. Facebook, MySpace, Google+ et Twitter), les blogues, les forums en ligne, le partage de dossiers, les mondes virtuels (c.-à-d. Second Life et The Sims) et les wikis (bases de données en ligne ou sites Web permettant à une communauté d’utilisateurs de remanier du contenu ou d’en ajouter)7. Les médias sociaux mobiles consistent en applications ou en services auxquels les utilisateurs ont accès par des appareils mobiles et qui leur permettent de partager des informations, des nouvelles, ou tout autre contenu7. Facebook et Twitter sont des exemples de médias sociaux multi-platesformes, qui existent en ligne et sur des appareils mobiles7. L’interactivité entre pairs est une composante clé des médias sociaux (et des sites Web dotés de salons de clavardage et de forums de discussion), qui existe quand « les participants peuvent communiquer de manière synchrone ou asynchrone (sur un modèle biunivoque, pluriunivoque, ou d’un émetteur unique à plusieurs récepteurs) et participer à des échanges de messages réciproques »6. Par exemple, le site Web de la Cancer Support Community basée aux É.-U. est doté d’un groupe de soutien en ligne sur sa plateforme, The Living Room (http://www.cancersupportcommunity.org), qui est évalué et supervisé par des professionnels de la santé mentale8. Les forums de communication interpersonnelle comme celuici sont potentiellement très utiles pour la promotion de la santé, particulièrement quand il s’agit de sujets sensibles comme la santé mentale et la santé sexuelle. Question posée par ce Résumé de preuves pertinentes : Quelles sont les répercussions, chez les adolescents et les jeunes adultes âgés de 14 à 22 ans, d’interventions sur internet ou sur des appareils mobiles qui offrent une plateforme entre pairs faisant la promotion d’un changement de comportement positif en matière de santé sexuelle et de santé mentale? Méthodes En février 2015, les services de bibliothèque de SPO ont recherché sur Medline, CINAHL, EMBASE et PsysINFO des articles publiés entre 2000 et aujourd’hui. Les articles récoltés ont été évalués par deux examinateurs (TO et SR) quant à leur validité pour l’étude prévue. Les études en anglais étaient admissibles si elles portaient sur des interventions via une plateforme basée sur la production de texte en ligne ou sur un appareil mobile, et si elles ciblaient des thèmes de santé comme la santé sexuelle et/ou la santé mentale chez des adolescents et de jeunes adultes âgés de 14 à 22 ans. Ces interventions devaient, de plus, comporter une fonction permettant l’interaction entre pairs. Les titres et les résumés de ces articles, puis l’ensemble des textes, ont été examinés par un membre du personnel de SPO (TO), et 20 % d’entre eux ont également été examinés par une seconde personne (EB) à des fins de vérification. Tout désaccord concernant l’inclusion de l’article dans l’étude faisait l’objet d’une discussion jusqu’à ce qu’un consensus soit établi. Après récupération des versions intégrales des articles, les renseignements pertinents ont été extraits des textes par un examinateur. L’ensemble de la stratégie de recherche peut être obtenue auprès de SPO. Principaux résultats La recherche sur la base de données électronique a fait apparaître 185 articles, dont six seulement respectaient les critères d’inclusion. Tous ciblaient les interventions par le biais d’internet et incluaient une composante d’interaction biunivoque. Il n’existait pas d’étude sur les interventions par messagerie texte mobile qui réponde aux critères d’inclusion de cette analyse. Tous les articles ciblaient des adolescents et/ou des jeunes adultes sur l’ensemble du monde, sauf spécification contraire. Sur les six comptes rendus inclus, deux portaient sur la santé sexuelle et quatre sur la santé mentale. Les résultats étaient exprimés en termes de données descriptives du contenu des sites Web, Résumé de preuves pertinentes : Médias sociaux entre pairs et répercussions sur les comportements des adolescents et des jeunes adultes en matière de santé 2 d’utilité et/ou d’intérêt des sites Web dédiés à la santé sexuelle et/ou mentale et/ou d’utilisation des plateformes de médias sociaux, d’évolution en termes de connaissances, et de traitement/modification d’un comportement sexuel/mental nuisant à la santé. Médias sociaux et santé sexuelle Noar et coll. (2006) ont analysé 21 sites Web qui préconisaient un comportement sexuel plus sécuritaire aux adolescents et/ou aux jeunes adultes. Ces auteurs ont trouvé que le nombre de composantes interactives des sites analysés variait de 2 à 8 modalités6. La modalité interactive entre pairs la plus fréquente sur ces sites était le babillard électronique (48 %). L’efficacité de ces modalités interactives n’a pas été étudiée. L’analyse systématique de Hamm et coll. (2014) a porté sur la manière dont les interventions via les médias sociaux (c.-à-d. les blogues, Twitter, YouTube, Facebook, les sites de réseautage social et les mondes virtuels) étaient utilisées dans le domaine de la santé de l’enfant9. Sur les 25 études incluses, quatre ciblaient la promotion du savoir et des comportements en matière de pratiques sexuelles plus sûres à l’attention des jeunes/adolescents (de 13 à 24 ans)9. Les forums de discussion (sur Facebook surtout) constituaient la modalité interactive entre pairs la plus courante des interventions dans le domaine de la santé sexuelle9. Les résultats de ces quatre études étaient positifs en termes de dissémination d’informations utiles sur la santé sexuelle. Cependant, seule une étude faisait état de résultats statistiquement significatifs en termes d’accroissement des connaissances dans le domaine de la reproduction, sans toutefois avoir une forte influence sur les attitudes et les comportements en santé sexuelle9. Médias sociaux et santé mentale Une analyse systématique réalisée par Rice et ses collègues (2014) a évalué les interventions de réseautage social et en ligne en prévention de la dépression et/ou en traitement des symptômes dépressifs chez les adolescents et les jeunes adultes (12 à 25 ans d’âge)5. Neuf interventions en ligne distinctes qui prenaient la forme d’une page Web de type modulaire ont été évaluées par un protocole d’essai contrôlé randomisé quant à la prévention et/ou au traitement de la dépression5. Au plan thérapeutique, toutes faisaient appel à une approche comportementale cognitive dans le cadre de laquelle la composante en ligne était soit en accès ouvert (non restreint) soit en accès sécurisé (nécessité d’un mot de passe pour participer)5. Trois interventions ont été faites dans un environnement scolaire (sous la supervision d’un enseignant ou d’un tuteur); les autres étaient entièrement automatisées, les participants se prenant alors eux-mêmes en charge tout au long de leur déroulement. Quatre interventions offraient des appels téléphoniques de motivation ou de sécurité, tandis que deux de ces interventions étaient modérées. Seule l’une des deux interventions modérées comportait une composante de contact entre pairs sous la forme de sessions de clavardage sécurisées, supervisées par un ou deux professionnels formés5. Globalement, les interventions en ligne qui ciblaient les participants à risque de dépression ou ayant une dépression clinique diagnostiquée ont démontré une efficacité comparativement aux résultats obtenus dans les groupes témoins (c.à-d. liste d’attente témoin, attention placebo, ou absence d’entretiens de motivation)5. Une revue plus ancienne qui analysait les mêmes interventions (à l’exception du programme BRAVE) a trouvé des résultats semblables4. Même si les résultats de ces interventions constituent un début pour appuyer l’efficacité des interventions basées sur internet en matière de prévention ou de traitement des symptômes dépressifs, on ne connaît pas très bien le poids attribué aux interactions entre pairs du fait qu’une seule intervention comportait une telle composante. Vingt-deux études ciblaient l’utilisation du réseautage social (comportant un contact en Résumé de preuves pertinentes : Médias sociaux entre pairs et répercussions sur les comportements des adolescents et des jeunes adultes en matière de santé 3 ligne d’utilisateur à utilisateur) par les jeunes (25 ans ou moins) et ses effets sur les symptômes dépressifs. Un total de 16 études envisageaient les sites de réseautage social, quatre ciblaient les groupes de soutien en ligne, une étude prenait la forme d’un commentaire général et un dernier travail faisait une étude combinée des sites de réseautage social et des groupes de soutien en ligne5. L’utilisation des sites de réseautage social (c.-à-d. les sites dépourvus d’objectifs spécifiques d’utilisation) a généré des résultats contradictoires en ce qui concerne la dépression5. La participation à des sites de réseautage social interactif avec communication synchrone biunivoque a été associée à un meilleur bien-être et à un soulagement des symptômes dépressifs comparativement à la participation à des sites de réseautage social sans interaction5. Socialisation, estime de soi, communication, facilitation des relations de soutien, sens de l’appartenance et apprentissage ont également été associés de manière positive à la participation à des sites de réseautage social, qui montraient ainsi un potentiel en tant qu’outils de dépistage des individus à risque. Cependant, des interactions négatives lors de la participation à des sites de réseautage social ont été associées à une dépression plus importante, pour laquelle ont été signalés des risques de cyberintimidation, harcèlement, sextos (envoi et réception de messages textes explicites au plan sexuel), et des préoccupations concernant la vie privée5. Les études évaluant la participation à des groupes de soutien en ligne (c.-à-d. des sites dont l’objectif spécifique est de rechercher et de partager des informations liées à la santé mentale, mais aussi aux expériences personnelles par une communication non synchrone, les blogues par exemple) ont démontré des effets mitigés sur les symptômes de la dépression. Pour faire face aux symptômes de la dépression, la participation à de tels groupes peut constituer un complément à des soins personnalisés plus formels5. Les désavantages possibles des groupes de soutien en ligne sont une exacerbation des symptômes et une confiance excessive dans le soutien en ligne5. Siemer, Fogel et Voorhees (2011) ont examiné 15 programmes en ligne (pour des utilisateurs de 12 à 25 d’âge) qui comportaient quatre interventions importantes de promotion de la santé mentale avec des forums entre pairs. Ces forums permettaient aux participants de poser des questions, et de partager avec les autres des histoires et des stratégies d’adaptation10. Ces forums ont contribué à ce que les enfants et les jeunes développent une résilience et sollicitent une aide professionnelle10. Une autre analyse, par Reavley et Jorm (2010), a porté sur 11 interventions de prévention de la dépression et de l’anxiété, dont une seule comportait un groupe de soutien en ligne. Cette intervention par groupe de soutien en ligne était un essai contrôlé randomisé qui évaluait l’efficacité des groupes de soutien en ligne adjoints à un site Web (avec de l’information sur les problèmes des étudiants) chez les étudiants de collège ayant des problèmes psychologiques. Des améliorations ont été constatées en termes de bien-être et de symptômes, mais elles n’étaient pas significativement différentes comparativement à celles constatées dans le groupe contrôle qui utilisait le site Web seulement11. Discussion et conclusions Les médias sociaux ont du potentiel pour promouvoir chez les adolescents et les jeunes adultes des comportements positifs en santé sexuelle et en santé mentale. Il y a, par exemple, des données probantes de la diminution des symptômes de dépression et d’anxiété. Il est cependant difficile d’isoler l’effet de l’interaction entre pairs, particulièrement quand la plupart des interventions en ligne ne comportent pas une telle composante. Une analyse récente (qui ne figurait pas dans la présente stratégie de recherche) a spécifiquement ciblé les interventions en ligne entre pairs (deux interventions concernaient la dépression et Résumé de preuves pertinentes : Médias sociaux entre pairs et répercussions sur les comportements des adolescents et des jeunes adultes en matière de santé 4 l’anxiété, la troisième les problèmes psychologiques d’ordre général) et mis en évidence des résultats mitigés quant à la réduction des symptômes de dépression12. Dans ce domaine, quelques auteurs ont pointé le manque général d’études bien conçues. La plupart des analyses en santé mentale et en santé sexuelle ont noté que la qualité des études qu’elles incluaient allait de médiocre à modérée, et que ces études présentaient une importante hétérogénéité sur le plan de la conception de la recherche, des populations cibles et des types d’intervention. Il est ainsi nécessaire qu’un plus grand nombre de recherches isolent l’efficacité du soutien entre pairs pour promouvoir les comportements de santé sexuelle et de santé mentale. Bien qu’il existe peu de données probantes, les médias sociaux procurent des avantages évidents. Une plateforme sur internet est d’un coût relativement bas, mais rejoint un public potentiel plus important que les interventions traditionnelles en face à face4,6,10. Cela vaut donc la peine d’étudier plus en profondeur cette efficacité dans le domaine de recherche émergent que constituent les interventions par les médias sociaux. Conséquences sur la pratique Les médias sociaux se montrent prometteurs comme plateforme d’interaction entre pairs pour aborder des sujets sensibles comme la santé mentale et la santé sexuelle. Si l’on se base sur des statistiques d’utilisation d’internet par les adolescents et les jeunes adultes, on constate qu’il existe une vraie demande d’informations sur la santé et un besoin d’aborder des questions sensibles en toute confidentialité. Il est nécessaire d’avoir des données probantes sur l’efficacité de la connectivité en ligne et des utilisations qui en sont faites, et donc de mener des études expérimentales mieux conduites en ciblant l’interaction entre pairs9. Une étude pourrait par exemple comparer un site Web de base à un site Web comportant une interaction entre pairs comme un salon de clavardage, puis à un groupe contrôle de soins classiques comme la consultation avec un professionnel, en face à face ou au téléphone. Il devrait également exister des comparaisons plus poussées entre différents types de communication en ligne comme les babillards, les forums par messages, les sites de conseil par clavardage, les uns et les autres pouvant être uniquement animés par des pairs, modérés par un professionnel de la santé, ou basés sur des questions par des pairs et des réponses par des professionnels2. L’avantage d’une étude ainsi conçue est la possibilité d’examiner la précision des conseils de santé en ligne délivrés par des adolescents et des jeunes adultes2. Il faut encore déterminer si, oui ou non, les sites de réseautage social et les babillards facilitent mieux la circulation des informations et les discussions concernant la santé mentale et la santé sexuelle. Bien que des avantages aient été signalés à utiliser les médias sociaux pour des interventions de bien-être et de promotion de la santé, la manière dont ces médias délivrent l’information suscite d’autres considérations en termes de risque de pensées suicidaires non surveillées et de détérioration des symptômes pouvant avoir de graves conséquences5. Il est donc important dans le cadre de futures recherches d’évaluer l’efficacité et la sécurité d’utilisation des médias sociaux pour la promotion de la santé, de disposer de protocoles pour gérer les groupes, et de fournir des informations quant à l’endroit et la manière d’entrer en relation avec des professionnels de la santé ou des services de soutien, si nécessaire. Références 1. Lenhart A, Purcell K, Smith A, Zickuhr K. 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Certains éléments de preuve pouvant modifier les conclusions de ce document peuvent ne pas avoir été inclus. Résumé de preuves pertinentes : Médias sociaux entre pairs et répercussions sur les comportements des adolescents et des jeunes adultes en matière de santé 6 Auteurs Tiffany Oei, Assistante de recherche, HPCDIP Examinateurs Sophie Rosa, Consultante en promotion de la santé, HPCB Erin Berenbaum, Coordinatrice de recherche, HPCDIP Laura Bellissimo, Coordinatrice de la promotion de la santé, HPCB Référence suggérée Agence ontarienne de protection et de promotion de la santé (Santé publique Ontario), Oei T., Résumé de preuves pertinentes : Médias sociaux entre pairs et répercussions sur les comportements des adolescents et des jeunes adultes en matières de santé; Toronto, Ont., Imprimeur de la Reine pour l’Ontario; 2016. ISBN: 978-1-4606-8316-3 ©Imprimeur de la Reine pour l’Ontario, 2016 Avis de non-responsabilité Ce document a été élaboré par Santé publique Ontario (SPO). SPO offre un soutien scientifique et technique spécialisé au gouvernement de l’Ontario, aux bureaux locaux de santé publique et aux professionnels de la santé. Le travail de SPO s’appuie sur les données actuellement les plus probantes. SPO n’assume aucune responsabilité relativement aux conséquences de l’utilisation de ce document par quiconque. Le présent document peut être reproduit sans autorisation à des fins non commerciales seulement, pourvu que Santé publique Ontario soit mentionné de façon appropriée. Aucune modification ne peut être apportée au contenu sans l’autorisation écrite explicite de Santé publique Ontario. Pour des renseignements supplémentaires Synthèse du savoir et services d’évaluation, de promotion de la santé et de prévention des maladies chroniques et des traumatismes Courriel : [email protected] Santé publique Ontario Santé publique Ontario est une société de la Couronne vouée à la protection et à la promotion de la santé de l’ensemble de la population ontarienne, ainsi qu’à la réduction des iniquités en matière de santé. Santé publique Ontario met les connaissances et les renseignements scientifiques les plus pointus du monde entier à la portée des professionnels de la santé publique, des fournisseurs de soins de santé de première ligne et des chercheurs. Résumé de preuves pertinentes : Médias sociaux entre pairs et répercussions sur les comportements des adolescents et des jeunes adultes en matière de santé 7 Pour de plus amples renseignements sur SPO, visitez le site www.santepubliqueontario.ca. Santé publique Ontario reçoit l’appui financier du gouvernement de l’Ontario. 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