Une expérience de trente ans

Transcription

Une expérience de trente ans
Une expérience de trente ans
Ouverture le 2 Mai 1978 du Centre de Prévention des Toxicomanies à l’initiative du
Professeur JM Léger (Service Hospitalo-Universitaire du CH Esquirol) et de Mme le Dr
Menetrier, Médecin inspecteur Départemental DDASS.
La DDASS gère le Centre et deux infirmiers du CH Esquirol, Mr Claude Leboutet et Mme
Lyliane Chantegros, sont détachés pour l’animer.
Une vacation de psychologue (1/2 journée par semaine) est assurée par Mme D Boyon
(Service du Pr Léger)
Le Centre est installé 29, rue Bobillot à Limoges
En 1979, début des interventions à caractère d’information et de prévention, dans le
milieu scolaire: élèves, enseignants, parents d’élèves.
Les intervenants utilisent un support audiovisuel réalisé par le Centre Diderot à Paris. Il s’agit
d’un diaporama complété par une cassette d’une durée de 20 minutes. Un échange fait suite
avec le public afin de « faire le point sur ses connaissances et exprimer ses inquiétudes ». La
stratégie des intervenants est « partir des réponses qui se veulent le plus objectives possible,
c'est-à-dire sans dramatiser et sans minimiser les dangers, des ébauches de solutions sont
émises ».
Le Dr Lombertie, médecin psychiatre, met en place des consultations médicales spécialisées.
En 1980, le Centre Bobillot adhère à l’ANIT (Association Nationale des Intervenants
en Toxicomanie), dans le but d’une rencontre avec d’autres intervenants, d’une confrontation
des idées et d’une analyse des pratiques.
Dès 1981 débute l’activité de liaison : travail de partenariat avec le CHRU de Limoges
et le CH de Saint Junien
Le centre Bobillot travaille également en lien avec les centres de post-cure : Le Peyri (Lot),
Les Blannaves (Gard), Tournebouix (Aude)
En 1988, pour faire face à l’augmentation de la demande, le Centre Bobillot déménage
2, rue Croix Verte. Administrativement, le Centre Bobillot change d’appellation et devient Le
Centre Départemental de Coordination contre les Toxicomanies.
1
Un protocole d’accord est conclu entre le Pr Weinbreck (CHRU Limoges) et la
DDASS : les intervenants du Centre Bobillot participent au dépistage du SIDA et offrent un
soutien psychologique aux toxicomanes séropositifs
En 1991, le centre déménage pour le 89, avenue Baudin
Une plaquette spécifique Information et Documentation est créée : elle répertorie 1000
articles, des vidéos, des diaporamas…
En 1992, un premier décret fixe une nouvelle appellation : CSST (Centre de Soins
Spécialisé pour les Toxicomanes) et définit les différentes missions :
-
prise en charge médico-psychologique du toxicomane
-
prise en charge sociale et éducative du toxicomane
-
accueil, orientation et information du toxicomane
-
sevrage et accompagnement
-
soutien à l’environnement familial
Un essai de sevrage physique par acupuncture de quelques patients est expérimenté
avec un médecin généraliste
En janvier 1995, l’équipe s’enrichit d’une Assistante Sociale à mi-temps.
Le CSST déménage 16, cours Jourdan.
Le 1er Mai 1995, un poste de médecin psychiatre à temps plein est enfin créé : ce sera
le Dr Pierre Villeger, qui aura pour missions de :
-
mettre en place une consultation médicale et sociale
-
élaborer des protocoles de substitution à la méthadone
-
développer le travail de réseau
En décembre 1995, création du centre méthadone avec 2 places.
En 1996, début de la substitution par la Buprénorphine Haut dosage
Création d’un temps médical supplémentaire afin de développer le travail de réseau :
c’est le Dr Catherine Chevalier qui rejoint l’équipe.
2
Création de TSR 87 (Toxicomanie Soins Réseau) afin de formaliser le travail de
réseau, le partenariat entre médecins et pharmaciens de ville et l’hôpital.
En décembre 1996, le centre déménage au 16, avenue Garibaldi
En 1997, le CSST Bobillot est intégré dans un nouveau dispositif global : la
Fédération de Soins en Toxicomanie. Cette fédération regroupe 3 secteurs de psychiatrie :
Secteur 3, Secteur 4 et pédopsychiatrie sud
Au fil des prises en charge, la nécessité d’un lieu d’hospitalisation spécifique se fait
sentir : le Dr Lombertie (Secteur 3) met à disposition une partie de l’unité Marchand Bas (CH
Esquirol) pour des prises en charge hospitalières spécifiques.
En 1998, création d’appartements relais afin d’assurer l’hébergement de patients de la
région désireux d’obtenir un protocole méthadone : un demi poste d’assistante sociale est créé
afin d’en assurer la gestion
En 1999, dans le cadre d’un travail de réseau, l’équipe du CSST collabore à la
rédaction du journal « le Joint »
En 2000, création de l’unité de traitement des addictions Henri Ey Bas, le Dr Villéger
en est le Praticien Hospitalier responsable.
Le CSST Bobillot continue sa mission d’accueil, d’écoute et d’orientation et oriente
ceux qui en ont besoin vers cette nouvelle structure spécifique.
Un mi-temps infirmier est créé et assure la mission de prévention.
En 2001, un nouveau partenaire créé par la Fédération voit le jour fin 2001 : le CIRDD
(Centre d’Informations et de Ressources sur les Drogues et Dépendances), dont les missions
sont :
-
documentation et information
-
observation
-
ingénierie sociale
-
appui technique aux chefs de projets
3
En 2002, création d’une équipe de liaison, chargée d’assurer le lien entre le CSST
Bobillot, les appartements relais et l’unité d’hospitalisation et de coordonner les soins auprès
des patients toxicomanes
En 2003, la Fédération de Soins aux Toxicomanes cède sa place à l’IRST 10
(Intersecteur Régional de Soins aux Toxicomanes), le Dr Villéger devient chef de service
En 2007, l’IRST 10 devient l’IRSA, Intersecteur Régional de Soins en Addictologie,
afin de répondre à l’évolution de la prise en charge des personnes souffrant de multiples
formes de dépendance.
4