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Université Pierre et Marie Curie Faculté de Médecine Pitié Salpétrière – Paris Maladie de Dupuytren et Mésothérapie A propos d’un cas Mémoire pour l’obtention du D.I.U. de Mésothérapie Docteur Sylvie Autret sous la direction de Mr le Professeur Michel Perrigot Paris – mai 2003 0 PLAN - HISTORIQUE - DEFINITION - CLINIQUE – CLASSIFICATION - ETIOLOGIES – FACTEURS FAVORISANTS - TRAITEMENT CLASSIQUE - TRAITEMENT PAR MESOTHERAPIE 1°) Cas clinique 2°) Autres protocoles mésothérapeutiques retrouvés dans la littérature - CONCLUSION - BIBLIOGRAPHIE 1 HISTORIQUE Le Baron Guillaume Dupuytren (1777-1835), chirurgien de Louis XVIII et Charles X, a décrit la fibrose palmaire qui porte son nom en 1831. DEFINITION La maladie de Dupuytren ou sclérose rétractile de l’aponévrose palmaire superficielle est la conséquence de la prolifération d’un tissu fibreux pathologique au niveau de la face palmaire de la main et des doigts. L’étude de cette structure aponévrotique va permettre d’expliquer l’évolution vers les déformations en rétraction des doigts. L’aponévrose palmaire superficielle comprend trois parties : une partie externe recouvrant les muscles thénariens, une partie interne recouvrant les muscles hypothénariens et une zone centrale, l’aponévrose palmaire superficielle moyenne qui recouvre la loge où cheminent les éléments nobles palmaires (tendons fléchisseurs et pédicules vasculo-nerveux). Cette partie moyenne de l’aponévrose superficielle s’étend en éventail dans le prolongement du tendon terminal du petit palmaire. 2 La presque totalité des lésions de la maladie de Dupuytren siège dans les plans superficiels de l’aponévrose palmaire moyenne et du fascia digital, les aponévroses thénariennes et hypothénariennes n’étant que rarement atteintes. L’hypertrophie fibreuse des structures aponévrotiques conduit à la formation de nodules fibreux ou de brides fibreuses à l’origine de rétractions irréductibles lorsque ces brides impliquent un segment osseux mobile. Les brides situées à la partie distale de la paume vont ainsi entraîner une rétraction en flexion des métacarpo-phalangiennes. La rétraction du ligament palmant-interdigital associée pouvant entraîner une gêne à l’écartement des doigts. Au niveau des doigts, les déformations consistent essentiellement en des rétractions en flexion des différentes articulations. L’articulation métacarpophalangienne est en général rétractée par une bride digito-palmaire, l’articulation interphalangienne proximale par une bride digito-palmaire ou digitale pure, enfin l’articulation interphalangienne distale par une bride digitale avec quelquefois une déformation paradoxale en hyperextension. Même si la localisation de la maladie de Dupuytren est plus fréquente au niveau de la partie cubitale de la main, l’atteinte des deux premiers rayons et de la première commissure peut exister. 3 CLINIQUE – CLASSIFICATION Le diagnostic de la maladie de Dupuytren est clinique et ne nécessite aucun examen complémentaire. La maladie de Dupuytren se caractérise par des signes liés à la rétraction des téguments. Ainsi on retrouve des brides (digitales, palmaires ou digitopalmaires), des nodules durs et des dépressions en capiton toujours dans la paume de la main. Il existe des formes avec des coussinets à la face dorsale en regard des articulations interphalangiennes proximales. L’atteinte commence par le 5ème et le 4ème doigt dans 75% des cas, mais tous les doigts peuvent être atteints avec des lésions bilatérales dans 50% des cas. L’atteinte exclusive du 5ème doigt est réputée difficile et récidivante. La maladie peut rester stable, mais aussi évoluer vers une rétraction progressive mais irréductible des doigts, s’étendant progressivement vers les premiers rayons. Dans la maladie de Dupuytren, l’importance de l’atteinte est appréciée en utilisant la classification décrite par R. Tubiana. Cette classification est basée sur le déficit d’extension global du doigt à considérer. 4 Chaque stade correspond à une progression de 45° du déficit d’extension globale. Ce déficit étant calculé en additionnant le déficit d’extension au niveau de chacune des trois articulations, métacarpo-phalangienne, interphalangienne proximale, interphalangienne distale. Ainsi, au stade I, la déformation globale est comprise entre 0 et 45° ; au stade II, entre 45 et 90° ; au stade III, entre 90 et 135° ; au stade IV, le déficit d’extension dépasse 135°. Un stade plus précoce peut être rajouté à la classification, il s’agit du stade des lésions nodulaires palmaires sans rétraction métacarpo-phalangienne ( stade 0). La maladie de Dupuytren peut être associée à une maladie de Ledderhose ( fibromatose de l’aponévrose plantaire se traduisant par des nodules douloureux à la marche sans rétraction des orteils) et à une maladie de La Peyronie des corps caverneux ( l’induration plastique des corps caverneux se traduit par l’apparition de nodules fibreux dans les enveloppes des corps caverneux, gênant et déformant l’érection). 5 ETIOLOGIES – FACTEURS FAVORISANTS La cause de la maladie de Dupuytren est actuellement inconnue, mais on connaît un certain nombre de facteurs favorisants : - l’hérédité : on rencontre très fréquemment parmi les ascendants et les collatéraux de personnes atteintes de cette maladie, des personnes également atteintes (10% des formes sont familiales. La transmission semble autosomique dominante à pénétrance variable). - Le sexe : elle touche beaucoup plus souvent les hommes (80% des cas) que les femmes. - L’âge : la maladie débute habituellement aux alentours de la cinquantaine. D’autres facteurs peuvent également favoriser l’apparition de la maladie : - le diabète : 15% des diabétiques ont une maladie de Dupuytren contre 2% dans la population globale. - L’alcoolisme. - L’épilepsie, surtout si elle est traitée par le gardénal, favorise le développement précoce de formes graves. De plus, les travailleurs exposés à des vibrations ou des microtraumatismes par pressions répétées au creux de la main et sur les doigts, semblent des candidats de choix pour la maladie de Dupuytren. 6 TRAITEMENT CLASSIQUE Il n’existe actuellement ni de traitement préventif ( qui éviterait l’apparition ou l’aggravation de la maladie) ni de traitement médical de la maladie de Dupuytren ( les tentatives d’utiliser la cortisone en injections locales ( risque de lésions douloureuses des tendons) s’avérant inefficaces). Considérée ainsi depuis sa description en 1831 comme une maladie chirurgicale, la maladie de Dupuytren a vu, il y a une vingtaine d’années, son traitement bouleversé par l’émergence de l’Aponévrotomie à l’aiguille, traitement non chirurgical ambulatoire. Cependant, un traitement (aponévrotomie à l’aiguille, ou aponévrectomie ) ne devra être envisagé que si la rétraction empêche l’extension complète des doigts. Il existe un test très simple : le test de l’extension des doigts. Le principe est d’essayer de mettre la main bien à plat sur la table. - si cela est possible, le test est négatif et aucun traitement n’est justifié. - si, au contraire, un ou plusieurs doigts ne s’allongent pas suffisamment pour être à plat sur la table, le test est positif et un traitement est justifié L’aponévrotomie à l’aiguille a été proposée il y a donc une vingtaine d’années par les rhumatologues de l’Hôpital Lariboisière(Paris) sous l’impulsion du Dr J.L. Lemusiaux, puis s’est progressivement imposée comme traitement de 7 première intention de la maladie de Dupuytren de stade I à III, aussi bien pour les formes palmaires que digito-palmaires. En 1987, le Dr Badois propose de donner pour nom à cette technique percutanée « Aponévrotomie ou Fasciotomie à l’aiguille ». Cette technique est très efficace à court et moyen terme et sans danger entre des mains entraînées. Les résultats à cinq ans montrent que le taux de récidives à cinq ans (supérieur 50%) est comparable à celui de l’aponévrectomie chirurgicale, bien qu’un peu plus précoces. Cet inconvénient est compensé par la possibilité de refaire une séance d’aponévrotomie à l’aiguille dès qu’une récidive devient gênante. L’aponévrotomie à l’aiguille est un traitement ambulatoire pratiqué sous anesthésie locale au cabinet du praticien. Elle consiste à réaliser une ou plusieurs sections percutanées des cordes aponévrotiques à l’aide du biseau de l’aiguille utilisée pour l’injection de l’anesthésique local. La section est obtenue par des mouvements de scie imprimés à la seringue, le tranchant de l’aiguille coupant et perforant transversalement la corde dont la rupture est complétée si nécessaire par une extension énergique du doigt . Le résultat est perceptible dès la fin de la séance (qui dure une quinzaine de minutes) aussi bien pour les stades I, les stades II, mais aussi les stades III de la maladie. 8 En une à trois séances, le patient retrouve son amplitude de mouvement d’origine. Lors d’une étude menée en 1995, 81% des patients ayant subi une aponévrotomie à l’aiguille considéraient avoir obtenus de bons résultats. Les accidents liés à l’aponévrotomie sont rares : ruptures de tendons fléchisseurs (5 ruptures depuis plus de 20 ans, soit environ 1 pour 2000 mains traitées), plaies nerveuses (section d’un nerf collatéral, aussi rare que la rupture tendineuse). Aucune algodystrophie globale n’a été observée, seulement deux algodystrophies focales d’évolution bénigne ont été notées. Les incidents liés à l’aponévrotomie à l’aiguille sont mineurs : récidives précoces, fissures et déchirures cutanées ( 2%), dysesthésies transitoires (0,8%), et plus rarement encore douleur traînante, infections superficielles bénignes, malaises vagaux, réactions inflammatoires et hématome. L’intervention chirurgicale (aponévrectomie) sera faite en deuxième intention, en cas de résultat jugé insuffisant par le patient. En revanche, il conviendra de confier directement au chirurgien les formes post-algodystrophiques, les formes très évolutives, les cordes larges recouvertes de peau adhérente et les cicatrices rétractiles. Au total, seules 10 à 15% des maladies de Dupuytren relèvent de la chirurgie. L’aponévrectomie consiste à ôter le plus de tissu pathologique possible. Il s’agit d’une chirurgie délicate car les nerfs sont au contact des brides à enlever. 9 Lorsque la rétraction est importante et ancienne, les articulations elles-mêmes s’enraidissent et il n’est pas toujours possible de retrouver une extension complète. Parfois la paume de la main doit être laissée ouverte. La cicatrisation se fait alors d’elle-même avec des pansements réguliers pendant 2 à 3 semaines. Une greffe de peau peut être nécessaire lorsque la peau est envahie ou s’il s’agit d’une récidive. Les accidents liés à la chirurgie sont sérieux : sections nerveuses (5%), nécroses profondes (2%), sections artérielles (2%), et algodystrophies (2%). 10 TRAITEMENT PAR MESOTHERAPIE 1°) Cas clinique : Monsieur S.P., âgé de 60 ans, exerçant la profession d’agriculteur, présente depuis trois ans une maladie de Dupuytren bilatérale. Ce patient ne présente pas d’antécédents particuliers, notamment pas d’antécédents d’épilepsie ni de diabète, et ne suit aucun traitement. Chez ce patient, on ne retrouve pas de coussinets phalangiens ( nodules situés au dos des articulations des doigts), de maladie de Ledderhose ( nodules de la plante des pieds), ni de maladie de La Peyronie (induration des corps caverneux de la verge, avec angulation lors de l’érection). Dans la classification simplifiée de Tubiana, laquelle définit quatre stades en fonction de l’importance du flessum digital, l’atteinte présentée par Mr S.P. correspond, aux deux mains, à un stade I : nodosités et cordes dures à la paume de la main ( au niveau du 4ème rayon) avec rétraction de l’articulation métacarpophalangienne (de l’annulaire). Aucun autre membre de la famille n’est atteint par la maladie. Le traitement mésothérapeutique a associé deux techniques : - point par point ( Intra Dermique Profond ciblée (IDPc), peu de points, 0,2ml/point), assistée par injecteur électronique ; - épidermique ( Intra Epi Dermique ciblée (IEDc), manuelle. 11 Le matériel utilisé était à usage unique. On a utilisé des seringues de 10 ml et des aiguilles de 4x0,40 mm pour la technique point par point (IDPc), des seringues de 5 ml à embout décentré et des aiguilles de 13x0,30 pour la technique épidermique (=kits 5 épidermiques) (IEDc). La Biseptine était l’antiseptique utilisé. Les points d’injection ont été les suivants : - pour la technique point par point : les nodosités palmaires, - pour la technique épidermique : la paume de la main, au niveau du 4ème rayon, ainsi que la face palmaire de l’annulaire. On a effectué des lignes serrées puis croisées. Le mélange utilisé a été le suivant : PROCAINE 2% (2ml) + TORENTAL (2ml) + HYDROSOL POLYVITAMINE BON (2ml) ( mélange défibrosant). Les raisons du choix de ces produits ont été les suivantes : - Procaïne : pathologie chronique, non douloureuse, ayant fréquemment pour élément déclenchant une insuffisance vasculaire primitive ou secondaire - Torental et Hydrosol Polyvitaminé Bon : en qualité de piégeurs de radicaux libres dans cette pathologie dégénérative qu’est la Maladie de Dupuytren. Le patient à été traité à J1, J8, J15, puis J30, J45. A J15, le patient a déclaré être beaucoup moins gêné pour effectuer ses activités quotidiennes. Cliniquement, on remarquait aussi une nette diminution 12 des nodosités et un gain d’extension au niveau de l’articulation métacarpophalangienne de l’annulaire. A J45, on ne retrouvait plus qu’une discrète nodosité au niveau de la paume de la main (à droite comme à gauche). Il n’existait plus aucune limitation de l’extension de l’articulation métacarpo-phalangienne de l’annulaire. 2°) Autres protocoles mésothérapeutiques retrouvés dans la littérature : - Dr MREJEN, Dr LAURENS (Atlas de Mésothérapie du membre sup – mars 2003): Dans les formes simples, modérées, subaiguës : - sympathicolytique (xylocaïne à 0,5% : 1cc) + myorelaxant (coltramyl : 1cc), ou : - Mésocaïne 1% (2,5 ml) + Piroxicam (0,5ml) + Myorel (2ml). Dans les formes aiguës, rebelles ou chroniques : - Mésocaïne 1% (3,5ml) + Calcitonine de saumon 100 UI (1ml) + Piroxicam (0,5ml) Techniques : a) MPS : - selon une asepsie rigoureuse - en vue de « sectionner » les noyaux durs, après anesthésie avec la même aiguille. 13 b) I.D. (ou épidermique) en nappage en regard des noyaux durs et de toutes les dermoneurodystrophies cutanées. - Dr G. RAVILY (Traité pratique de Mésothérapie – mai 1996) : - Procaïne à 2% (1ml) + Esbériven (1ml) + Conjonctyl (2ml) + Tracémate (quelques gouttes), en IDSc. Lieu des injections : projection cutanée de l’aponévrose palmaire superficielle, main opposée et métamère rachidien. - Dr DOREL ( bulletin S.F.M.- novembre 1991) : Dans les trois premiers stades de l’affection : - Procaïne (1cc) + Conjonctyl (2cc) + Mag 2 (ou Coltramyl) (2cc) + Tracémate (0,5cc) Lieu des punctures : toute la zone de rétraction de l’aponévrose palmaire, les doigts correspondants, les axes vasculaires et le rachis cervical. 14 CONCLUSION La maladie de Dupuytren, sclérose rétractile de l’aponévrose palmaire superficielle, considérée depuis sa description en 1831 comme maladie chirurgicale, a vu son traitement bouleversé par l’émergence de l’Aponévrotomie à l’aiguille, traitement non chirurgical ambulatoire, il y a une vingtaine d’années. Cette technique s’est progressivement imposée comme traitement de première intention de la maladie de Dupuytren de stade I à III, aussi bien pour les formes palmaires que digito-palmaires. A travers le cas clinique présenté ci-dessus, le traitement par mésothérapie pourrait, au stade I de la maladie de Dupuytren, constituer une alternative thérapeutique intéressante à l’aponévrotomie à l’aiguille sans exposer aux accidents et incidents liés à cette dernière. 15 BIBLIOGRAPHIE - Dr Dorel - La rhumatologie, la main et la Mésothérapie - bulletin de la S.F.M.- novembre 1991. - Dr Didier Mrejen et Denis Laurens - Atlas de Mésothérapie du membre sup. - 1er congrès national de la S.F.M.- mars 2003. - Dr G. Ravily - Traité pratique de Mésothérapie - Ed. Modiasoft - mai 1996. 16 MALADIE DE DUPUYTREN ET MESOTHERAPIE (résumé) La Maladie de Dupuytren ( décrite par le Baron Guillaume Dupuytren en 1831), encore appelée sclérose rétractile de l’aponévrose palmaire superficielle, est la conséquence de la prolifération d’un tissu fibreux pathologique au niveau de la face palmaire de la main et des doigts. L’hypertrophie fibreuse des structures aponévrotiques conduit à la formation de nodules fibreux ou de brides fibreuses à l’origine de rétractions irréductibles lorsque ces brides impliquent un segment osseux mobile. Les brides situées à la partie distale de la paume vont ainsi entraîner une rétraction en flexion des métacarpo-phalangiennes. Au niveau des doigts, les déformations consistent essentiellement en des rétractions en flexion des différentes articulations. Le diagnostic de la maladie de Dupuytren est clinique et ne nécessite aucun examen complémentaire : présence de brides (digitales, palmaires ou digitopalmaires), de nodules durs et de dépressions en capiton dans la paume de la main. Il existe des formes avec des coussinets à la face dorsale en regard des articulations interphalangiennes proximales. L’importance de l’atteinte est appréciée en utilisant la classification de Tubiana, classification basée sur le déficit d’extension global du doigt à considérer. 17 La maladie peut être associée à une maladie de Ledderhose (fibromatose de l’aponévrose plantaire se traduisant par des nodules douloureux à la marche sans rétraction des orteils) et à une maladie de La Peyronie (l’induration plastique des corps caverneux se traduit par l’apparition de nodules fibreux dans les enveloppes des corps caverneux, gênant et déformant l’érection). La maladie de Dupuytren touche plus souvent les hommes, aux alentours de la cinquantaine. 10 % des formes sont familiales. La cause de la maladie est inconnue, mais certains facteurs peuvent favoriser son apparition : le diabète, l’alcoolisme, l’épilepsie. Le traitement, ne devant être envisagé que si la rétraction empêche l’extension complète des doigts, consiste en : l’aponévrotomie à l’aiguille (traitement non chirurgical ambulatoire permettant au patient de retrouver, en une à trois séances, son amplitude de mouvement d’origine) et l’aponévrectomie (traitement chirurgical). Le stade I de la maladie de Dupuytren pourrait représenter une indication de choix au traitement par mésothérapie. C’est ce qu’on peut déduire de l’étude du cas clinique d’un patient, âgé de 60 ans, présentant une maladie de Dupuytren bilatérale au stade I ( nodosités et cordes dures à la paume de la main, au niveau du 4ème rayon, avec rétraction de l’articulation métacarpo-phalangienne de l’annulaire) et ayant été traité, avec succès, par mésothérapie ( Procaïne à 2 % + Torental + Hydrosol Polyvitaminé Bon, en IDPc ( Intra Dermique Profond ciblée) et IEDc (Intra Epi Dermique ciblée), à J1, J8, J15, puis J30 et J45). 18 19