Classement des noms propres par pays

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Classement des noms propres par pays
CLASSEMENT DES NOMS PROPRES FRANCAIS ET ETRANGERS
( NOMS COMPOSES ET A PARTICULES )
Règles de classement
(norme Afnor Z 44-061)
Nationalité
Particules maintenues
Particules rejetées
Noms composés
FRANCE
DES, DU, L’, LA, LE
+ noms d’origine étrangère
(Ex : DU BELLAY, Joachim)
D’, DE
Classement au premier élément
(Exemple : MALET-D’ERLON,
Jean-Baptiste)
ALLEMAGNE AM, AUF’IM, IM, VOM,
ZUM, ZUR
VON, VON DER, ZU
Classement au premier élément
ESPAGNE
AMERIQUE
LATINE
(Aucune)
DE, DE LAS, DE LES
Classement au premier élément
(Exemple : GARCIA LORCA,
Federico)
ITALIE
D’, DA, DE, DEL, DELLA, DI
(Exemple : DE CESPEDES, A.)
(Aucune)
Classement au premier élément
BELGIQUE
PAYS-BAS
DE, DEN, T’, TEN, VAN,
VAN DER
(Aucune)
Classement au premier élément
GR.-BRET.
ETATS-UNIS
(Toutes)
(Aucune)
(Exemple : DOS PASSOS, John)
Classement au dernier élément
(sauf si trait d’union ou nom
indivisible; exemple :
SAN DIEGO)
PORTUGAL
BRESIL
(Aucune)
Classement au dernier élément
(Exemple : SANTOS,
Joao Adolfo)
SCANDINAVIE
élément
DA, DAS, DE, DOS
DE
AF, AV, VON
Classement au dernier
Nota bene : pour les noms français, le rejet des particules d’ et de est justifié par l’existence de nombreux
auteurs dont le nom commence par ces éléments ; leur maintien en tête rendrait le classement et la recherche
longs et complexes. Mêmes remarques pour les noms étrangers les plus courants.
INDEXATION DEWEY
Définition : choix d’un indice chiffré exprimant le sujet d’un documentaire et
servant à établir sa cote.
But : classer l’ensemble des connaissances humaines.
Outil : abrégé de la classification décimale de Dewey.
La Classification décimale de Dewey (CDD). Élaborée par un bibliothécaire
américain, Melvil Dewey (1851-1931), à partir de 1876, elle organise les connaissances en
10 grandes classes. La dernière version abrégée (en langue française) a été publiée en
2005 et établie à partir de la 22e édition en langue anglaise.
On la qualifie de décimale car elle est composée de 10 grandes classes (de 000 à
900), comptant chacune 10 divisions, elles-mêmes décomposées en subdivisions. Chaque
indice compte au moins 3 chiffres (le premier correspond à la classe, le deuxième à la
division, le troisième à la subdivision).
C’est un classement systématique car il s’opère en fonction d’un système de
connaissances, encyclopédique et hiérarchisé.
Schéma général :
000
100
200
300
400
généralités
philosophie
religion
sciences sociales
langues
500
600
700
800
900
sciences de la nature
techniques
arts
littérature
histoire, géographie et biographies
Exemple : 900 = histoire et géographie
920 = biographies et généalogie
929 = généalogie
929.7 = familles royales, dynasties, ordres de chevalerie
Remarque : à la Bibliothèque nationale de France (Paris), les livres sont classés par sections
(ex.: droit et jurisprudence) puis par formats (gain de place, meilleure conservation et
question d’esthétique). Ce type de classement est surtout utile pour des fonds anciens, plus
fragiles, et communicables sous conditions aux lecteurs.
Avantages de la CDD : permet d’organiser l’ensemble du savoir humain (système
encyclopédique) exprimé sous forme de chiffres (langage universel) ; système extensible
(exemple : la psychanalyse, qui n’existait pas au XIXe siècle, a pu être intégrée au cours du
XXe s. en rajoutant des chiffres à la psychologie = 150.195) ; permet de distinguer plusieurs
aspects d’un même sujet (ex.: la soie : 677.39 = fabrication, 746.6 = impression et peinture
sur soie, 764.8 = sérigraphie).
Inconvénients de la CDD : dispersion des sujets (cf. ci-dessus l’exemple de la soie);
étroitesse de certaines divisions qui aboutit à des indices très longs (ex. : le papier peint est
indexé en 676.284 8).
Démarche : il s’agira tout d’abord d’analyser le contenu de l’ouvrage, en lisant la page
de titre, le résumé en 4e de couverture, la table des matières, la préface, voire même de
parcourir l’ouvrage rapidement. Ensuite, à partir d’un ou plusieurs mots-clés, on cherchera
dans l’index de la Dewey l’indice correspondant au sujet principal du document. Cet indice
1
chiffré servira donc à établir la cote du livre, en y ajoutant les 3 premières du nom de
l’auteur.
Il faut toujours vérifier la validité de l’indice retenu dans la Dewey, l’index comportant
quelques erreurs.
On peut, dans certains cas (peu nombreux) choisir un second indice Dewey,
correspondant à un autre sujet principal traité dans le même ouvrage. Exemple :
« Les sciences et techniques au XXe siècle » : on retiendra 509 (histoire des sciences) et
609 (histoire des techniques), seul le premier servant à coter le document.
* Idée : apprendre par cœur les 10 grandes classes de la Dewey (trop facile !).
Exemple : «Histoire des rois de France / par Henri Leblanc-Ginet « : après lecture de
la préface, de la table des matières et du résumé, on peut retenir deux indices : 929.7
(familles royales, dynasties, sans distinction de lieu ni de période) et 944 (histoire de
France). Le premier indice sera retenu pour la cote, car il correspond précisément au sujet
du livre, le second étant plus général. La cote sera donc : 929.7 LEB.
Autre exemple : un documentaire sur la faune et la flore d’Ardèche recevra deux
indices : 581.944 (flore) et 590.944 (faune) mais la cote sera constituée du premier indice
suivi des trois premières lettres du nom de l’auteur du livre (ou des trois premières lettres du
premier mot du titre dans le cas d’un ouvrage anonyme c’est-à-dire sans aucun auteur, ou
comptant plus de 3 auteurs principaux).
De même que pour un documentaire traitant deux sujets ou plus, on retiendra celui
qui occupe la place la plus importante.
Exemple : «L’Europe et l’Amérique à l’époque napoléonienne» : on préfèrera l’indice 940.27
(histoire de l’Europe) plutôt que 970.04 (histoire de l’Amérique).
Dans le cas où deux sujets occupent une part égale dans l’ouvrage, on retiendra le
premier des deux indices apparaissant dans la Dewey (par ordre chronologique).
Exemple : «Histoire mondiale de l’architecture et de l’urbanisme» : on choisira 710 plutôt que
720.
Longueur de l’indice : il ne pourra jamais comporter moins de 3 chiffres, mais il est
recommandé, dans les bibliothèques publiques, notamment celles qui possèdent un fonds
peu important, de simplifier au maximum les indices, afin que les ouvrages sur un même
sujet soient réunis. C’est ce qu’on appelle des regroupements de cotes. Cependant, on ne
peut abréger certains indices qui ont une signification bien précise.
• Exemple : le chat sera indexé en 599.744 (zoologie) ou en 636.8 (élevage).
En revanche, on n’est pas obligé de développer un indice principal en y ajoutant une notation
géographique si le nombre d’ouvrages sur ce sujet est très limité.
Commentaires particuliers :
•
les ouvrages de fiction (romans, albums pour enfants et bandes dessinées) ne se
voient pas attribuer d’indice Dewey ; ils reçoivent une cote alphabétique,
uniquement composée de lettres (R ou A ou J le plus souvent, suivis des trois
premières lettres du nom de l’auteur).
•
Les notations de la classe 800 (littérature) ne concernent donc que les études sur
les oeuvres littéraires, la poésie, le théâtre...
2
•
Les biographies (normalement classées en 920 et indice suivants) seront
également cotées alphabétiquement (B suivi des 3 premières lettres du nom du
personnage sujet du livre). Seules les biographies générales sont indexées en
920 (exemple : «Les écrivains célèbres» = 928). On peut cependant classer une
biographie au domaine d’application, de manière à trouver tous les documents sur
un domaine précis au même endroit (exemple : une biographie de Van Gogh
pourra être cotée en 750.92 VAN juste à côté de livres sur la peinture).
3
Indexation matière
L’indexation constitue l’analyse intellectuelle du document. Il s’agit de déterminer des mots clés
(ou descripteurs ou vedettes matières) qui définissent le sujet du document. On utilise la liste
Blanc-Montmayeur Danset.
a) Le choix des mots
Règles de sens :
-
mots pertinents, adaptés au public. (ex : cœur plutôt que cardiologie)
-
mots précis (grippe et pas maladie). Si besoin en créer de nouveaux (surtout en informatique.
Ex : blog)
-
synonymes : faire un choix et utiliser des renvois définitifs
-
homonymes : lever les ambiguïtés en précisant la notion.
ex : français (peuple)
français (langue)
Ardèche (département)
Ardèche (fleuve)
Règles de forme
-
On utilise le singulier
-
Genres : masculin (sauf exceptions (sports d’hiver) et métiers)
-
Développement des sigles (ex : Société Nationale des Chemins de Fer français, terme retenu
pour : SCNF).
b) Structure de la vedette matière
vedette simple
vedette développée : pour préciser l’aspect du sujet
-
sous-vedette de point de vue. Ex : société
-
sous-vedette de localisation géographique (France)
-
sous-vedette de localisation chronologique (siècle, date)
-
sous-vedette de type d’ouvrage (dictionnaire, manuel,…)
Exemples :
Environnement (vedette simple)
Environnement : protection (sous-vedette de point de vue)
1
Environnement : métier (sous-vedette de point de vue)
Environnement : Parc naturel régional des Monts d’Ardèche (sous-vedette de localisation géo)
Environnement : Xxe siècle (sous-vedette de localisation chronologique)
Environnement : 1980-2006 (sous-vedette de localisation chronologique)
Environnement : dictionnaire (sous-vedette de type d’ouvrage)
relation entre 2 vedettes : mise en relation de 2 notions.
Ex : femme//art, femme//islam
c) Les renvois
Renvois d’exclusion : renvoi définitif (synonymes,…). « Terme retenu pour ».
Ex : urbanisme, terme retenu pour paysage urbain
Renvois d’orientation : aide à la recherche. « Voir aussi ».
Ex : femme : voir aussi féminisme, féminité.
Urbanisme : voir aussi habitat urbain, sociologie urbaine
Sentiment : voir aussi émotion, affectivité.
Arctique : voir aussi Pôle Nord.
Pôle Nord : voir aussi Arctique.
d) Les autorités
Les autorités sont des formes qui ne changent pas, des formes de référence auxquelles on peut
ajouter des formes associées (= renvois d’orientation) et/ou des formes rejetées (= renvois
d’exclusion).
Ex : Ajar, Emile, voir aussi Gary Romain
Les auteurs, les vedettes matières et les collections sont des autorités.
2
Indexation matière
Définition : c’est le choix de mots-clés correspondant aux sujets des livres documentaires
(la fiction – romans, bandes dessinées, albums - n’est pas concernée).
La plupart des bibliothèques utilisent une liste de termes de référence créée par Martine
Blanc-Montmayeur. C'
est ce système qu’utilise la BDP de l’Ardèche.
* 14.000 mots-clés correspondant à des sujets (pour l’édition mise à jour en 1998)
* presque uniquement des noms communs (sauf quelques noms de pays et les continents)
* peu de noms de plantes et d’animaux (sinon la liste serait aussi longue qu’un dictionnaire)
* liste non exhaustive (on peut créer des nouveaux termes)
Le catalogue matières doit pouvoir répondre à 3 objectifs :
* rechercher : il s’agit de trouver un livre dont on connaît le sujet
** regrouper : il s’agit d’indiquer quels ouvrages sur tel sujet possède la bibliothèque
*** assister : il s’agit de choisir un ouvrage d’après certaines caractéristiques (date de
publication, collection...)
L’accès aux documentaires que possède une bibliothèque dépend en grande partie
de l’analyse de leur contenu. Le recours au catalogue matières (également appelé fichier
matières) constitue une étape déterminante pour identifier et sélectionner les ouvrages de
l’on recherche. Pour les documentaires, la recherche par sujets est la principale clé d’accès
aux notices bibliographiques et aux ouvrages eux-mêmes. Elle est plus pratique et plus
souvent utilisée que la recherche par auteurs ou par titres.
Le processus d’indexation comporte 3 étapes :
analyse du contenu du document : elle s’effectue livre en main (contrairement au
précatalogage basé sur des informations fournies par l’éditeur) : elle implique le plus
souvent la lecture du résumé (généralement au dos du livre), complétée si nécessaire
par celle de la préface ou de la table des matières ; le recours à un dictionnaire de
langue (Larousse ou autre) est parfois utile pour préciser la définition de certains mots.
choix de mots en langage naturel (français courant)
transcription en termes standardisés extraits de la liste Blanc-Montmayeur ; ces mots
sont considérés comme des « autorités » c’est-à-dire des termes obéissant à des règles
très précises et servant de références.
Une erreur fréquente quand on commence à indexer est de choisir une vedette
matière trop générale qui correspond au domaine englobant le sujet précis du livre
(exemple : dans le cas d’un documentaire pour enfants intitulé « J’élève mon chien » on
choisira la vedette « chien » ou « chien : élevage » plutôt que « animal » ou « animal :
élevage ». Autre exemple : un documentaire sur l’athlétisme sera indexé à « athlétisme » et
non pas à « sport ». De même, pour une biographie de Van Gogh, on choisira « Van Gogh,
1
Vincent » -le nom suivi du prénom- plutôt que « peinture » ou « peintre » qui sont des termes
trop vagues).
Dans certains cas, on peut attribuer plusieurs vedettes matières pour un même
ouvrage, dans la mesure où il traite plusieurs sujets. Exemple : pour une encyclopédie des
sciences et techniques, on aura « science » d’une part et « technique » de l’autre. En
revanche, on ne dépouille pas chaque chapitre d’un livre traitant de sujets secondaires.
On ne fera pas à la fois un accès au sujet général et un autre au sujet particulier
(exemple : pour un ouvrage sur le ballet, on utilisera « ballet » et non pas « danse »; à
l’inverse, on ne trouvera pas d’ouvrage spécifique sur le ballet sous la rubrique « danse »).
Sinon, on entrerait dans une logique de poupées russes, emboîtées les unes dans les
autres, avec des liens hiérarchiques montants et descendants. La liste Blanc-Montmayeur
n’est pas hiérarchisée et ne permet pas de lien entre les diverses notions (sauf pour les
renvois), au contraire des thésaurus ou de la classification décimale de Dewey qui est
construite de manière hiérarchisée.
Correspondance entre mots-matières et indices Dewey :
Les ouvrages documentaires sont indexés d’une part selon la classification décimale
de Dewey ( indice chiffré servant à composer la cote ), d’autre part en Blanc-Montmayeur
(mots matières). Si l’intitulé de certains indices Dewey peut être utilisé tel quel pour servir de
vedette matière (exemple : 640 = économie domestique), d’autres ne correspondent pas au
langage Blanc-Montmayeur (exemple : 155.4 = psychologie de l’enfant sera exprimé sous la
forme normalisée « enfant : psychologie »).
Indexation et informatique :
L’avantage d’un logiciel de bibliothèque, c’est qu’il permet une recherche par sujet
quelle que soit la place occupée par le mot dans la vedette-matière (tête de vedette ou sousvedette). Exemple : quand on recherche tout ce qui concerne la montagne, on trouve à la
fois des documents ayant ce mot comme vedette principale et ceux pour lesquels ce même
mot figure en second rang :
* animal : montagne (montagne est un terme secondaire placé au second rang)
* flore : montagne (idem)
* montagne (montagne est le sujet principal)
* montagne : protection (idem)
(Le classement de ces mots matière est alphabétique : animal, puis flore, puis montagne)
Nota bene : les logiciels de bibliothèques n’effectuent pas de classement sur la 2ème sousvedette. Exemple :
* voyage : récit : Inde
* voyage : récit : Afghanistan
* voyage : récit : Pérou
On voit que le 3ème élément de la vedette matière apparaît sans classement alphabétique.
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Graphie :
tous les mots sont transcrits en minuscules, sauf les initiales des noms propres qui sont
conservées (ex. : santé, Pologne…)
Le singulier est la règle, sauf dans certains cas (homonymie notamment)
Exemples : « antiquité » et « antiquités » qui sont des notions différentes, ou « art byzantin »
(toujours au singulier) et « arts martiaux » (toujours au pluriel)
pour les noms de personnes, on commence par le nom de famille, suivi du (ou des)
prénom(s) sous la forme francisée (sauf quand la forme d’origine est d’usage courant).
Exemples :
Hugo, Victor
Tite-Live (employé pour Titus Livius)
idem pour les noms de lieux (villes, pays...).
Exemples :
La Haye (employé pour « Den Haag »)
Etats-Unis (employé pour USA et U.S.A.)
les noms de collectivités sont transcrits sous leur forme développée.
Exemple : Organisation des Nations Unies (employé pour les sigles ONU et O.N.U.)
utilisation de qualificatifs : pour préciser certains mots (en cas d’homonymie notamment)
on indique entre parenthèses, la nature de ce mot.
Exemple :
noir (peuple)
noir (couleur)
Comment lire les mots de la liste ?
mots écrits en majuscules et en caractères gras : vedettes matières utilisables telles
quelles
Exemple : « INVENTEUR »
mots écrits en majuscules et en caractères normaux : vedettes matière non utilisables,
car il s’agit de termes rejetés renvoyant vers des termes retenus
Exemple : « JOAILLERIE » Voir « Bijouterie »
mots écrits en minuscules et en caractères normaux : vedettes matières complétées par
des sous-vedettes, classées par ordre alphabétique
Exemple : « blé : culture » puis « blé : industrie »
Renvois : il en existe deux sortes, d’exclusion (regroupe la recherche) et
d’orientation (élargit la recherche)
renvoi d’exclusion : s’effectue d’un terme rejeté vers un terme retenu ; s’exprime sous
la forme « voir »; s’utilise dans les cas suivants :
* en cas de synonymie (exemple : « éthique » voir « morale »)
* d’un sigle vers sa forme développée (exemple : « U.L.M. » voir « ultra léger
motorisé »)
* abandon de formes anciennes (exemple : « phtisie » voir « tuberculose »)
3
* choix entre un terme savant et un terme courant (exemple : « leucocyte » voir
« globule blanc »)
* choix entre un terme étranger et un terme français (exemple : « body art » voir « art
corporel »)
* renvoi inhérent à la structure du catalogue (exemple : « sport automobile » voir
« automobile : sport »; le sujet principal étant « automobile » on le classe au premier
rang)
renvoi d’orientation : établit une relation entre deux notions très proches (s’exprime
sous la forme « voir aussi»).
Exemple : éducation voir aussi enseignement
Sous-vedettes :
On limitera au maximum l’emploi des sous-vedettes, sauf dans le cas où elles ont une utilité
particulière, et que la bibliothèque possède un nombre plus ou moins important d’ouvrages
sur le sujet (chacun juge en son âme et conscience !). Exemple : si une bibliothèque compte
ne serait-ce que 10 ou 15 ouvrages sur l’écologie, il peut s’avérer utile d’en distinguer
certains aspects :
* écologie
( vedette matière simple correspondant à des généralités sur le sujet )
* écologie : Amazonie
( sous-vedette de lieu présentant un intérêt particulier )
* écologie : dictionnaire
( sous-vedette de forme ayant un intérêt certain )
Inversement, quand on ne compte que 3 ou 4 documents (voire un peu plus) sur un même
sujet, il vaut mieux tout regrouper sous un accès unique (dans l’exemple qui précède ce
sera « écologie » tout simplement) ; sinon on aboutit à une dispersion des notices sous
plusieurs clés d’accès au sujet (à l’image d’un trousseau de clés destinées à ouvrir plusieurs
portes donnant accès à une seule pièce de la maison). En informatique, on appelle ça du
« bruit »…
sous-vedettes de date : les dates sont toujours transcrites en chiffres arabes
Exemple : le XVIIe siècle est transcrit sous la forme suivante : « 1600-1699 » soit la première
et la dernière années du siècle
vedette de relation : il s’agit de deux termes d’égale importance mis en relation grâce à
une double barre oblique. Un catalogue sur fiches cartonnées implique une double
entrée (à chacun des deux termes) de la vedette. En revanche, un catalogue informatisé
offre une recherche par mots, quelle que soit leur place dans la vedette (premier ou
deuxième rang) et rend donc inutile cette répétition.
Exemples :
bien // mal
ville // campagne
et
et
mal // bien
campagne // ville
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Définitions
vedette matière : terme composé d’un ou plusieurs mots exprimant le sujet d’un
documentaire
tête de vedette : le premier terme d’une vedette matière, correspondant au sujet
principal d’un documentaire
sous-vedette : élément qui complète la tête de vedette en apportant une précision de
point de vue, de lieu, de temps, de forme ou de support ( exemples : « médecine :
dictionnaire » et « France : 1789-1830 » )
qualificatif : élément de la vedette qui aide à son identification en cas d’homonymie, et
placé entre parenthèses après le descripteur principal (exemples : « héroïne (drogue) »
est différent de « héroïne (personnage) » et « Ardèche (rivière) » est distingué de
« Ardèche (département) ».
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