spla pays d`aix territoires gare routière aix-en

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spla pays d`aix territoires gare routière aix-en
SPLA PAYS D’AIX
TERRITOIRES
GARE ROUTIÈRE
AIX-EN-PROVENCE, 13
Maîtrise d’ouvrage
Communauté du Pays d’Aix-en-Provence
Architecte
Jean-Marie Duthilleul-Agence AREP
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SPLA PAYS D’AIX TERRITOIRES GARE ROUTIÈRE D’AIX-EN-PROVENCE
SPLA PAYS D’AIX TERRITOIRES GARE ROUTIÈRE D’AIX-EN-PROVENCE
ALLIER EFFICACITÉ FONCTIONNELLE,
INNOVATION ET PERFORMANCES
ÉNERGÉTIQUES
La Gare routière d’Aix-en-Provence est la première de la région Provence-AlpesCôte d’Azur par le nombre de ses rotations de bus et cars et le nombre de ses
voyageurs quotidiens en transit. Installée en 1999, de façon provisoire,
sur l’avenue de l’Europe, la Gare routière occupe encore aujourd’hui cet
espace. Elle se devait de faire peau neuve à l’aide d’une opération globale de
réaménagement qui tienne compte de son environnement urbain, de l’attente
légitime des usagers et de la nécessité de répondre de la meilleure façon aux
défis des nuisances propres à ce type d’équipement.
Après plusieurs années de concertation, d’études d’impact et d’évolution du
projet, la Communauté du Pays d’Aix en charge de l’équipement a souhaité
faire naître un projet de nouvelle Gare routière conçu comme un espace urbain
capable de couturer des zones d’aménagement récentes avec les quartiers plus
anciens, mais encore un équipement public majeur pour l’agglomération d’Aix
et un pôle multimodal ambitieux, prenant en compte l’accueil, la sécurité, le
confort des usagers, la qualité de service, les conditions de travail des personnels,
la réduction des nuisances subies par les riverains, ainsi que l’intégration
paysagère et architecturale de l’équipement. Le projet choisit ainsi d’associer
à une forte empreinte architecturale, l’efficacité fonctionnelle, l’innovation et
les performances énergétiques sur la totalité de son périmètre d’intervention.
Une gare routière est certes un équipement fonctionnel par nature : il peut
néanmoins contribuer à renforcer l’identité d’un quartier, l’image de marque
d’un territoire dont il constitue l’une des principales porte d’entrée.
Le projet de Jean-Marie Duthilleul propose au coeur du périmètre un bâtiment
d’accueil des usagers de 600 m2 à hautes performances énergétiques et à toiture
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végétalisée sur 500 m2, concourant aux économies d’énergie du bâtiment en
isolant thermiquement sa couverture. L’inertie thermique permet de réaliser
d’importantes économies d’énergie, et de réduire d’autant les besoins du
bâtiment, en chauffage ou en climatisation, suivant les saisons. Celle-ci aura
par ailleurs pour mission de fixer poussières atmosphériques, pollens, dioxydes
de souffre, oxyde d’azote, particules de plomb et de carbone.
Le bâtiment d’accueil se constitue de grandes façades vitrées permettant de faire
largement entrer la lumière naturelle et de réduire d’autant la consommation
énergétique destinée à l’éclairage. Des ensembles menuisés en acier thermolaqué sur la hauteur des façades sont associés à un double vitrage assurant
une fonction de contrôle solaire et une isolation thermique renforcée. Les
façades vitrées du bâtiment seront protégées par un dispositif motorisé de
stores extérieurs permettant de réduire en été le recours à la climatisation.
Sur le toit du bâtiment, une installation de panneaux photovoltaïques de type
polycristallin, à rendement élevé (140 Wc/m2) et équipés de verres anti-reflets,
permettront de produire annuellement plus de 8000 kw/h, nécessaires aux
besoins de fonctionnement électrique du bâtiment d’accueil.
Le projet présente d’autre part une structure de séparation des quais et
des espaces piétonniers avec une galerie en forme d’ogive recouverte de
lames d’aluminium. Les arcades ajourées composeront une structure offrant
son identité à l’équipement et permettant de se protéger du soleil et des
intempéries. Le auvent situé à 4 mètres de hauteur protégera le stationnement
des bus et diminuera l’impact du soleil sur les carrosseries, et l’aménagement
sur les quais de régulation de deux espaces d’attente et de repos à destination
des chauffeurs rendra inutile la présence dans les bus en stationnement et le
fonctionnement des moteurs pour le chauffage comme pour la climatisation.
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Coupe transversale
LA NATURE AU CŒUR D’un espace
urbain dédié aux véhicules
L’architecte propose d’édifier un mur végétalisé bordant toute la partie
sud de l’aménagement sur 210 mètres linéaires, et huit mètres de hauteur,
ce qui fera de lui l’un des plus importants de France en surface. Véritable
élément d’écologie urbaine, cet aménagement répond à la problématique de
l’intégration paysagère de l’équipement et à la qualité visuelle du projet. Mais
au-delà, le mur végétalisé est conçu afin d’agir directement sur la pollution
sonore et pour contribuer à l’amélioration de la qualité de l’air par absorption
des polluants, et des décibels. La végétalisation du mur de soutènement qui
bordera la Gare routière au sud, offrira une surface végétale supplémentaire
et significative pour l’épuration de l’air et la production d’oxygène.
Dans la continuité du mur végétalisé de 1500 m2, le projet de Jean-Marie
Duthilleul prévoit l’implantation d’un écran acoustique de plus de 4 mètres
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de hauteur, séparant la crèche et le parc de l’Hôpital Montperrin, des
infrastructures de la Gare routière. Cet écran, façon claustra, a été voulu en
béton-bois, matériau innovant composé de 80 % de bois issu du recyclage
des rebuts de scierie et de 20 % de ciment. L’alliance du bois et du ciment
donne un matériau léger, extrêmement durable, qui concilie les performances
thermiques et surtout phoniques du bois à la solidité du béton. La structure
poreuse du béton de bois matricé confère à l’écran des performances
acoustiques et mécaniques de haut niveau. Le béton de bois est obtenu après
séchage de la matière, sans cuisson et ne demande donc pas de grosses
ressources énergétiques : par sa nature, il absorbera plus de CO2 qu’il n’en
sera émis lors de sa fabrication…
Enfin, mur végétalisé, espaces verts créés sur le site et privilégiant la diversité des
essences à implanter, ainsi que vaste toiture végétalisée permettront de limiter
les espaces imperméabilisés de l’opération d’aménagement et diminueront
les rejets en égouts d’un espace jusqu’alors entièrement bitumé...
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