DOCUMENTAIRES disponibles en DVD Bonnaire, Sandrine (réal

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DOCUMENTAIRES disponibles en DVD Bonnaire, Sandrine (réal
DOCUMENTAIRES disponibles en DVD
Bonnaire, Sandrine (réal., scénario). Elle s'appelle Sabine.
- Paris : Mosaïque films [éd.] : Les Films du paradoxe [distrib.], 2008.
Le portrait de Sabine Bonnaire, autiste, réalisé par sa soeur la plus proche. Récit de son histoire
à travers des archives sur une période de vingt-cinq ans, et témoignage de sa vie aujourd'hui
dans une structure adaptée. Le film évoque une personnalité attachante dont le
développement et les dons multiples ont été broyés par un système de prise en charge
défaillant. Après un passage tragique de cinq longues années en hôpital psychiatrique, Sabine
reprend goût à la vie, même si ses capacités restent altérées, dans un foyer d'accueil en
Charente.
Depardon , Raymond (réal.). Urgences
- [Paris] : CNC [Centre national de la cinématographie] : Images de la culture [éd., distrib.],
[2005]. - Cop. : Double D Copyright Films, 1987
Depardon s'installe pendant deux mois dans le service des urgences psychiatriques de l'HôtelDieu : document brut sur une partie de la réalité quotidienne de ce service, dernier arrêt avant
l'asile. Les scènes se succèdent autour du trio : patient, docteur, souffrance mentale.
Muxel, Paule ; Solliers, Bertrand de, (réal.). Histoires autour de la folie
- Paris : Centre National de la Cinématographie [éd.], [2006]. - Cop. : M de S films, France 3,
Skyline, 1993.
Depuis la Deuxième guerre mondiale, les traitements psychiatriques ont beaucoup évolué : à
l’enfermement hérité du XIXe siècle s’est substituée la volonté de réinsertion, tandis que le
regard médical et social sur la folie évoluait. Ville-Evrard, en région parisienne, est un hôpital
de santé mentale modèle, tel qu’on les concevait voici plus d’un siècle. Paule Muxel et Bertrand
de Solliers donnent la parole à certains de ceux qui y ont vécu ou travaillé, retraçant ainsi la
genèse de l’histoire psychiatrique occidentale.
“Par leur écoute, leur questionnement obstiné et patient, les réalisateurs donnent voix à une
détresse vibrante, universelle, que l’enfermement avait vouée à l’oubli, au silence.”