brevet rouge – stratégique

Transcription

brevet rouge – stratégique
BREVET ROUGE – STRATÉGIQUE
I.
DEUX LIVRES DE RÉFÉRENCE
Le brevet rouge s’inspire de deux ouvrages :

SOLTIS, A., Pawn structure chess, San José, 1995.

EUWE, M. et MEIDEN, W., L’amateur devient maître, Paris, 1977.
Si le premier est un peu difficile, le second se lit sans peine pour autant que le lecteur ait à ses côtés
un échiquier.
II.
DEUX RÉFLEXIONS
Si la tactique concerne les positions qui vont basculer, la stratégie porte sur les positions tranquilles
(pas encore assez mûres pour de la tactique). Ce constat amène deux réflexions :
1) Dans les positions tranquilles, nous pouvons avoir l’impression (mais ce n’est qu’une
impression) qu’il n’y a rien à faire, sinon attendre. Or, dans ce genre de position, sans problème
tactique, il faut absolument éviter de jouer sans but. En effet, l’absence de plan est pire que la
mise en œuvre d’un mauvais plan. Et les coups qui ont une raison sont souvent plus efficaces que
ceux qui n’en n’ont pas. L’utilisation de pressions sur certains points du camp adverse,
l’interdiction du roque ennemi, la surprotection de son propre centre sont quelques exemples de
réflexion stratégique.
2) La stratégie concerne avant tout l’ouverture, c’est-à-dire le stade de la partie qui voit se
positionner l’armée avant le combat (tactique) proprement dit. Le joueur confirmé est familiarisé
avec toutes les ouvertures principales et fait preuve d’une connaissance approfondie de deux ou
trois débuts. Pour ceux qui n’ont pas beaucoup de temps à consacrer à la théorie échiquéenne, il
est possible d’améliorer son niveau en étudiant l’idée fondamentale de chaque début principal :
le contrôle de cases centrales ou autres, l’installation de pièces à leurs meilleures places,
l’ouverture d’une ligne, la préparation d’une attaque à l’aile Roi, à l’aile Dame ou au centre, etc.
Deux situations (initiative, résistance) et trois considérations (style, psychologie et ouvertures)
conditionnent la stratégie. Nous allons les entrevoir tour à tour.
III.
L’INITIATIVE
L’expression « avoir l’initiative » décrit une situation aux échecs dans laquelle un des joueurs
donne le ton, son adversaire étant contraint à entrer dans son jeu ou à jouer des coups passifs.
Le secret pour prendre l’initiative consiste à jouer des coups entreprenants. Pour maintenir
l’initiative, il faut éviter l’échange des pièces actives contre des pièces adverses passivement
postées. Au contraire, échanger quand la retraite signifierait une perte de temps est un autre moyen
pour conserver l’initiative.
Clubs d’échecs du Collège de Kain
Brevet rouge
1
Lorsque, dans une zone de l’échiquier, un joueur a rassemblé plus de forces que son adversaire, il
doit entreprendre quelque chose et arracher l’initiative.
Prenez votre échiquier pour cette partie-exemple dans laquelle les blancs vont prendre l’initiative.
1) c4 Cf6 2) Cc3 é6 3) é4 d5 ! (pour disputer le centre) 4) é5 d4 ! (meilleur que 4) … Cfd7 qui
laissait trop d’espace aux blancs) 5) éxCf6 dxCc3 6) bxc3 (les pions doublés sur la colonne c ne
sont pas un problème ici car ils sont liés au pion d) 6) … Dxf6 7) d4 b6 8) Fé2 Fb7 9) Ff3 (pour
contester la grande diagonale aux noirs) 9) … c6 ? (car cela affaiblit le pion b6) 10) Cé2 (les
blancs préparent le roque, ce qui n’est jamais une mauvaise idée) 10) … Fd6 11) a4 ! (afin de
pousser a5 car, à l’aile-Dame, la Dame blanche pourra rayonner contrairement à la Dame noire)
11) … a5 (les noirs empêchent la poussée des blancs mais leur pion b6 devient une proie) 12) Tb1
Cd7 13) c5 ! (les noirs ne peuvent pas le prendre sous peine de perdre leur Fou en b7) 13) … Fc7
14) cxb6 Cxb6 15) Fa3 ! (empêchant le roque adverse) 15) … Tb8 16) Fc5 Fa8 17) Cg3 (la case
idéale du Cavalier est é4) 17) … Cd5 18) TxTb8 (les blancs font l’échange pour gagner du temps :
en allant en b8, le Fou sera sans protection. En outre, la Tour en h8 n’a pas beaucoup d’avenir)
18) … FxTb8 19) Db3 Dd8 20) FxCd5 ! (éliminant la seule pièce ennemie bien placée et forçant
l’ouverture de la colonne é) 20) … éxFd5 (sur 20) …cxFd5 suivait 21) Db5+ gagnant le Fou en
b8) 21) 0-0 (avec la menace 22) Té1+) 21) … FxCg3 (les noirs jouent cet échange pour libérer
leur Dame de la protection du Fou b8 et éliminer le Cavalier blanc qui pourrait être dangereux,
par exemple en f5, dans une attaque) 22) fxg3 (contre la règle générale qui dit de prendre avec le
pion le plus éloigné du centre, ici h2. Mais cette prise avec le pion f empêche la fuite du Roi noir en
d7) 22) … f6 (pour donner une case de fuite au Roi) 23) Té1+ Rf7 24) Té7+ Rg8 (sur 24) … Rg6
suivait 25) Dc2 + Rh6 26) Df5 Tg8 27) g4 g6 28) g5+ fxg5 29) Dh3 #) 25) Dc2 g6 26) Dé2 et les
noirs, sans ressource, abandonnent.
IV.
LA RÉSISTANCE
Que l’adversaire ait la supériorité, une forte initiative, ne signifie pas obligatoirement que l’on soit
condamné à la défaite. Dans bon nombre de cas, une défense opiniâtre permettra de sauver la
position. Car une faute, si elle n’est pas trop grosse, ne décide pas toujours de l’issue de la partie.
Or, la plupart du temps, le joueur en difficulté est trop vite persuadé qu’il va perdre la partie et il
joue plus superficiellement que jamais. Pourtant, le sentiment « je n’ai plus rien à perdre » devrait
l’inciter à l’analyse objective et le conduire à considérer tous les sacrifices possibles.
Voici quelques règles générales pour une résistance efficace :
 Essayer d’échanger autant de pièces que possible, particulièrement les pièces d’attaque de
l’adversaire. Ne pas hésiter même à donner du matériel pour affaiblir l’attaque. Cela vaut
d’autant plus quand l’adversaire a lui-même sacrifié pour obtenir l’attaque.
 Ne pas jouer des coups de pions sur le front où l’adversaire attaque s’ils ne sont pas absolument
nécessaires.
 Conserver toujours en vue une éventuelle contre-attaque. En général, une défense active est plus
efficace qu’une défense passive.
Clubs d’échecs du Collège de Kain
Brevet rouge
2
V.
LE STYLE
Une partie d’échecs ne sera pas gagnée par chacun de la même
façon. L’amateur doit choisir le style qui correspond le mieux
à son tempérament. S’il est entreprenant et combine
volontiers, il devrait étudier les parties d’Alexandre Alekhine
(les noirs sur la photo). S’il préfère un jeu tranquille basé sur
l’accumulation de petits avantages, il pourrait analyser avec
grand profit la technique de José-Raúl Capablanca (les blancs
sur la photo).
Mais ce serait une erreur de trop se limiter à son style préféré, particulièrement quand la situation a
d’autres exigences. Quand on se trouve face à une erreur adverse, qu’elle soit positionnelle ou
tactique, il faut l’exploiter de façon adéquate (pour laquelle le style personnel n’a pas
d’importance). Un joueur qui aime les coups d’éclats ne doit pas renoncer à l’idée de gagner
« modestement », suite par exemple au gain d’un pion (suffisant pour gagner en finale). La panoplie
du joueur doit être la plus large possible.
VI.
LA PSYCHOLOGIE
La psychologie tient aux échecs une place importante. Elle peut consister dans
le choix d’amener son adversaire dans des positions qui ne correspondent pas à
son style. Par exemples, laisser l’initiative à un joueur trop paisible ou
simplifier la position face à un joueur qui aime les complexités tactiques.
Emanuel Lasker (photo) était passé maître dans l’art d’user des failles
psychologiques et techniques de ses adversaires.
Prenons aussi le cas fréquent où un joueur est satisfait avec la nulle mais que l’autre ne l’est pas.
Cette situation survient soit quand un des partis est nettement plus faible que l’autre, soit dans un
tournoi, quand un des joueurs n’a plus besoin que d’un demi-point pour atteindre le résultat
souhaité.
Le jeu pour la nulle se distingue du jeu pour le gain. Il comporte :
 Echanger des pièces de façon à ce que cela n’entraîne aucune perte de temps et n’amène aucune
des pièces restantes sur des cases défavorables.
 Renoncer aux coups d’attaque. On considère d’abord la sécurité de ses propres cases
importantes, au lieu de porter son attention sur les cases de la position ennemie ; ce qui revient à
« rester sur sa propre moitié d’échiquier ».
 Eviter les complications dès qu’elles menacent de surgir, sans faire trop de concessions.
Le jeu d’échecs est ainsi fait que le gain d’une partie peut être chose difficile, surtout quand
l’adversaire n’a lui-même aucun désir de triompher. On a alors à faire à un adversaire qui n’est pas
disposé à se laisser entraîner dans ce qui n’est pas clair.
Clubs d’échecs du Collège de Kain
Brevet rouge
3
VII.
LES OUVERTURES
L’ouverture joue un rôle prépondérant puisque la stratégie de chaque camp se construit dans cette
première phase de la partie. Il est donc primordial de sélectionner et jouer une ouverture valable.
Ce point va aborder quatre ouvertures (la liste des débuts est évidemment beaucoup plus longue),
qui constitueront, si vous n’avez jamais ouvert de livres théoriques sur les débuts de parties, la base
éventuelle de votre répertoire d’ouvertures.
Pour progresser, un joueur doit en effet dresser un répertoire personnel d’ouvertures à la fois large
et resserré.
 Personnel : les ouvertures choisies doivent être conformes à votre style. Si vous aimez les
complications tactiques, favorisez les gambits (sacrifice d’un pion dans l’ouverture). Si vous
préférez les parties positionnelles, optez plutôt pour des ouvertures où les combinaisons tactiques
sont rares.
 Resserré (car vous jouez un coup sur deux) : connaissez les variantes que vous allez adopter.
Il ne sert pas à grand-chose d’étudier des ouvertures que vous n’allez pas jouer. Exemple, si
votre réponse au premier coup des blancs é4 est c5 (la Sicilienne), laissez tomber l’étude des
autres réponses (é5, é6, d5, c6, Cf6, etc.)
 Large (car votre adversaire joue un coup sur deux) : soyez prêt à répondre à différents coups de
votre adversaire. Exemple, si avec les noirs vous avez opté pour la défense sicilienne (1) é4 c5),
sachez que les blancs peuvent vous jouer 2) d4, 2) Cf3 ou 2) Cc3. Préparez une réponse à ses
différentes possibilités.
Evidemment, plus on avance dans les coups, plus l’arbre des possibles s’étend. D’où l’intérêt de
sélectionner des ouvertures dans lesquelles votre choix est grand et celui de votre adversaire
restreint.
Chacune des ouvertures présentées sera décomposée en trois étapes :
 L’intérêt de la jouer, parce qu’elle offre la meilleure chance pour atteindre vos objectifs (éviter
ou obtenir la nulle), parce qu’elle est conforme à votre style ou pour toute autre raison.
 La structure de pions et ses grands thèmes stratégiques. Les pions étant les pièces les moins
mobiles, la structure de pions est relativement statique. Étant le relief du champ de bataille, la
configuration des pions détermine fortement la stratégie à adopter.
 Un début de partie en exemple.
A) La défense française (1) é4 é6)
La défense française doit sa très grande popularité (la 3e défense la plus jouée sur é4) au fait qu'à la
différence de la défense sicilienne, elle ne demande pas de connaître de multiples variantes
tactiques ; elle est facilement jouable pour autant qu’on connaisse les thèmes stratégiques qui
l’habitent. En résumé, les noirs jouent la française pour avoir une cible : le centre fort des blancs.
Avec le risque de voir les blancs profiter de leur avantage d’espace à l’aile roi.
Clubs d’échecs du Collège de Kain
Brevet rouge
4
Thèmes pour les blancs : profiter de l’avantage
d’espace à l’aile roi (pousser f2-f4-f5). Attaquer sur cette aile
avec des menaces sur les points faibles h7 et é6.
 Thèmes pour les noirs : échanger leur Fou dame
cloîtré, pousser c7-c5 pour attaquer la base de la chaîne de
pions centraux, pousser f7-f6 pour attaquer la tête de la chaîne
de pions centraux.

Un début de partie : 1) é4 é6 2) d4 d5 (pour attaquer le centre blanc) 3) é5 c5 (pour attaquer la
base du centre) 4) c3 Cc6 5) Cf3 Db6 (surpression sur d4) 6) Fé2 c5xd4 7) c3xd4 Cgé7 8) Cc3
Cf5 9) Ca4 (9) Fé3 est interdit à cause de 9) … Dxb2) 9) … Da5+ 10) Fd2 Fb4 et les noirs ont une
bonne position.
B) La défense Grünfeld (1) d4 Cf6 2) c4 g6 3) Cc3 d5)
Dans cette défense, les noirs permettent aussi à leur adversaire d’occuper le centre qu’ils attaquent
par la suite. Cette ouverture est réputée pour son côté tranchant (moins de nulles) et requiert une
connaissance précise des variantes. Le problème pour les noirs réside dans le large éventail de
variantes dont les blancs disposent ; ce qui accroît le travail de préparation.

Thèmes pour les blancs : consolider leurs pions centraux
et échanger les pièces pour arriver dans une finale supérieure.
 Thème pour les noirs : poursuivre avec une minorité au
centre mais avec la possibilité d’attaquer efficacement les pions
centraux des blancs.
Un début de partie : 1) d4 Cf6 (empêche la poussée é4) 2) c4 g6 3) Cc3 d5 (un pion du centre est
offert en échange d’un pion latéral) 4) c4xd5 Cxd5 5) é4 CxCc3 6) bxc3 c5 7) Cf3 (les blancs
pourraient jouer 7) d5 mais cela accélérerait l’échange de ce pion après la poussée é6 des noirs)
7) … Fg7 8) Fc4 (poursuivant le développement) 8) … c5xd4 9) c3xd4 (sur 9) Cxd4 le pion c3
resterait faible) 9) … Cc6 10) Fé3 Da5+ 11) Dd2 DxD+ 12) RxD (cette exposition du Roi n’est pas
dramatique car les Dames ont disparu) 11) … Fg4 (menaçant de détruire un protecteur du pion d4)
et les noirs maintiennent la pression.
Clubs d’échecs du Collège de Kain
Brevet rouge
5
C) La partie catalane (1) d4 Cf6 2) c4 é6 3) g3 d5 4) Fg2)
Aux échecs, la partie catalane est une ouverture qui combine le fianchetto Fg2 avec le duo de pions
blancs d4 et c4. Jouer cette ouverture avec les blancs permet d'éviter bon nombre de variantes
préparées par les noirs.
La partie catalane peut être déclarée ouverte ou fermée selon que les noirs prennent ou non le pion
c4 par leur pion d5.

Thèmes pour les blancs : contrôler la grande diagonale
h1-a8 et faire pression sur la case centrale d5 en particulier.
Dans la variante ouverte, récupérer sans dommage le pion c4.
Les coups Tfd1, Cf3é1, Cé1d3 sont des classiques. Dans la
variante ouverte, récupérer sans dommage le pion c4. Les
coups Tfd1, Cf3é1, Cé1d3 sont des classiques.
 Thèmes pour les noirs : faire pression sur la case
centrale d4. Dans la variante ouverte, défendre leur pion c4
par b5 et c6.
Une partie : 1) d4 Cf6 2) c4 é6 3) g3 d5 4) Fg2 dxc4 5) Cf3 a6 6) 0-0 b5 7) Cé5 Cd5 8) Cc3 c6
9) Cxd5 éxd5 10) é4 Fé6 11) a4 b4 12) éxd5 Fxd5 13) Dg4 h5 14) Fxd5 cxd5 15) Df5 Ta7
16) Té1 Té7 17. Fg5 g6 18. Fxé7 1-0
D) La partie italienne (1) é4 é5 2) Cf3 Cc6 3) Fc4)
La partie italienne fut très jouée au XIXe siècle. De nos jours, elle est rarement pratiquée par les
joueurs de haut niveau, car les méthodes d'égalisation sont bien connues des Grands maîtres
internationaux. En revanche, elle est très populaire auprès des amateurs, parce qu'elle permet
d'éviter les suites très théoriques de la partie espagnole et de la défense des deux Cavaliers.

Thèmes pour les blancs : faire pression sur la case é5 et
contrôler la case ennemie faible f7. Profiter d’un avantage
d’espace.
 Thèmes pour les noirs : maintenir l’équilibre au centre
en faisant pression sur la case é4. Essayer de contenir les
blancs dans leur volonté de gagner du terrain.
Clubs d’échecs du Collège de Kain
Brevet rouge
6
Un début de partie : 1) é4 é5 (empêche la poussée d4) 2) Cf3 Cc6 3) Fc4 Fc5 4) c3 (pour pousser
d4) 4) … Dé7 (surprotège é5) 5) d4 Fb6 (avec 5) … éxd4, les noirs seraient en contradiction avec
leur intention de conserver é5) 6) 0-0 Cf6 7) Té1 d6 8) h3 (pour empêcher le clouage 8) … Fg4)
8) … 0-0 9) Ca3 (pour aller en c2 puis en é3) 9) … Rh8 (pour dégager le Roi de la diagonale a2g8 et préparer une case de repli au Cavalier en f6) 10) Cc2 Cd8 (pour jouer le Fou en é6 et
éventuellement reprendre du Cavalier) 11) b3 (pour sortir le Fou en a3) 11) … Fé6 12) Ff1 (les
blancs évitent l’échange : chaque échange profite au camp qui manque d’espace) 12) … Cg8
13) Cé3 f6 14) Cd5 (si les noirs échangent, les blancs conservent leur paire de Fous, supérieure
aux Cavaliers adverses trop repliés) 14) … Df7 15) c4 et les blancs sont un peu mieux.
E) Des idées pour des débuts de partie
Ouvertures plus rares
1.b4 (orang-outan)
1.g4 (début Grob)
1.b3 (début Larsen)
1.f4 (début Bird)
1.Cf3 (début Réti)
1. c4 (partie anglaise)
1. d4 (ouverture du pion dame)
1. d4 d5 2. c4 (gambit-dame)
1. d4 d5 2. c4 c6 (défense slave)
1. d4 Cf6 2. c4 g6 3. Cc3 d5 (défense
Grünfeld)
1. d4 Cf6 2. c4 é6 3. g3 (partie catalane)
1. d4 c5 (défense vieille Benoni)
1. d4 Cf6 2. Cf3 b6 (défense ouest-indienne)
1. d4 Cf6 2. Cf3 g6 (défense est-indienne)
1. d4 Cf6 2. c4 é5 3. dxé5 Cg4 (gambit de
Budapest)
1. d4 Cf6 2. c4 c5 (défense Benoni)
1. d4 Cf6 2. c4 c5 3. d5 b5 (gambit Benko)
1. d4 f5 (défense hollandaise)
1. é4 (ouverture du pion roi)
1. é4 d5 (défense scandinave)
1. é4 Cf6 (défense Alekhine)
1. é4 d6 2. d4 Cf6 (défense Pirc)
1. é4 c6 (défense Caro-Kann)
1. é4 c5 (défense sicilienne)
1. é4 é6 (défense française)
1. é4 é5 2. Cc3 (partie viennoise)
1. é4 é5 2. f4 (gambit du Roi)
1. é4 é5 2. Cf3 d6 (défense Philidor)
1. é4 é5 2. Cf3 Cf6 (défense Petroff)
1. é4 é5 2. Cf3 Cc6 3. d4 éxd4 4. Cxd4 (partie
écossaise)
1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fc4 (partie italienne)
1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fb5 (partie espagnole)
Les ouvertures les plus fréquemment jouées sont soulignées. Mais n’hésitez pas à affûter des armes
que vous êtes le seul à maîtriser : les variantes peu connues qui n’ont pas perdu de leur venin
abondent. Par exemple, le contre-gambit Albin, le gambit Evans, l’attaque Panov, etc.
Clubs d’échecs du Collège de Kain
Brevet rouge
7

Documents pareils