Jean-Paul Gaultier
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Jean-Paul Gaultier
Jean-Paul Gaultier Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Aller à : Navigation, rechercher /wiki/Aide:Homonymie/wiki/Aide:HomonymiePour les articles homonymes, voir Gaultier. /wiki/Aide:Homonymie/wiki/Aide:HomonymieNe doit pas être confondu avec Jean-Paul Gautier. Jean-Paul Gaultier /wiki/Fichier:Jean-Paul_Gaultier.jpg/wiki/Fichier:Jean-Paul_Gaultier.jpg Naissance 24 avril 1952 (1952-04-24) (59 ans) Bagneux /wiki/Fichier:Flag_of_France.svg/wiki/Fichier:Flag_of_France.svgFrance Nationalité Grand couturier Profession(s) Jean-Paul Gaultier, né le 24 avril 1952 à Arcueil (Val-de-Marne), est un styliste français, fondateur de la société Jean Paul Gaultier, membre de la Chambre de la Haute couture. Sommaire [Erreur! Référence de lien hypertexte non valide.] 1 Biographie 2 Notes et références 3 Bibliographie 4 Annexes 5 Récompenses 5.1 Articles connexes 5.2 Liens externes Biographie[modifier] Jean-Paul Gaultier est né à Bagneux dans une famille modeste de la banlieue parisienne, fils unique d'une mère caissière et d'un père comptable. Ses parents déménagent pour habiter la ville voisine d'Arcueil[1]. Il est entouré de parents affectueux et d'une grand-mère bien-aimée qui l'initie à la couture, alors qu'il est très jeune. C'est ce milieu qui sera une des sources d'inspiration de ses futures créations. Le jeune Jean-Paul faisait déjà, alors qu'il n'avait que six ans, des expériences "stylistiques" sur son ours en peluche, après avoir découvert des corsets, dans une malle de sa grand-mère, qui deviendront les symboles de sa future marque. A 15 ans, il dessine les esquisses d'une collection de vêtements pour enfants[2]. C'est après avoir vu le film Falbalas, de Jacques Becker, qu'il se décide à faire de la couture sa profession. Il envoie ses croquis à Pierre Cardin. Le jour même de ses dix-huit ans, il intègre la prestigieuse maison de couture, où il restera un peu moins d'un an avant de rejoindre Jacques Esterel, puis, en 1971 l'équipe de Jean Patou. En 1974, il revient tout de même chez Pierre Cardin, qui l'envoie aux Philippines afin de dessiner les modèles destinés au marché américain. Il lance sa première collection au Palais de la Découverte à Paris, mais c'est deux ans plus tard qu'il se décidera à créer sa propre griffe. Malheureusement sa première ligne ne rencontre pas le succès voulu et Jean Paul Gaultier pense alors à tout abandonner. C'est la maison Kashiyama qui, en lui demandant de dessiner une ligne de vêtements pour sa marque, lancera vraiment Jean-Paul Gaultier. /wiki/Fichier:Model-with-jean-paul-gaultier-couture-gabriel-moginot.jpg/wiki/Fichier:Model-with-jean-paulgaultier-couture-gabriel-moginot.jpg /wiki/Fichier:Model-with-jean-paul-gaultier-couture-gabriel-moginot.jpg/wiki/Fichier:Model-with-jean-paulgaultier-couture-gabriel-moginot.jpgMannequin habillé d'une veste à paillettes Jean-Paul Gaultier. Les années 1980 voient la marque grandir et connaitre un succès fulgurant. En effet, le créateur sait s'entourer : il a une vision totalement à contre-courant de la mode. Ainsi voit-on apparaître une collection « éthique », près de 20 ans avant que l'intérêt pour ce mouvement ne se fasse sentir. C'est 1983 qui hissera Jean Paul Gaultier vers le sommet, car elle verra l'arrivée de ce qui deviendra les « classiques » Gaultier, tels la mode Boy Toy (« Homme objet ») et la marinière. L'année suivante, les hommes se voient porter des jupes sur les podiums et la mode s'annonce unisexe : le fameux bustier conique fait son apparition. Sheila sera la première chanteuse habillée par Jean-Paul Gaultier pour son Zénith en 1985 et le sera encore en 2004, avant Yvette Horner avec sa robe Tour Eiffel. Puis Madonna qu'il a habillée lors de ses deux tournées Confessions Tour en 2006 et le Blond Ambition Tour en 1990à qui il fera porter ses mythiques "seins pointus". Un soupçon de provocation s'ajoutera dès lors aux collections. Le succès grandissant, les commandes se font de plus en plus nombreuses et, de fil en aiguille, le couturier est amené à dessiner des costumes pour diverses représentations et films. On cite notamment Kika de Pedro Almodóvar, Le Cinquième Élément, La Cité des enfants perdus de Jean-Pierre Jeunet (1995). Avec Antoine de Caunes, il a animé l'émission britannique Eurotrash produite par NBdC (Tim Newman, Alex Berger, Antoine de Caunes) qui a fait un véritable carton outre-Manche. Gaultier a réalisé les costumes de nombreux spectacles de la chorégraphe Régine Chopinot dont Le Défilé (1985), un spectacle où se mêlent comédiens, acteurs et mannequins, qui fait date dans l'histoire de la mode et de la danse[3]. En 2008, il crée également pour Angelin Preljocaj les costumes de son spectacle "Blanche Neige". Jean-Paul Gaultier a aussi créé, entre autres, des tenues pour Mylène Farmer dans les années 1990 ; il signera les tenues sexy que la chanteuse porte sur le shooting de son album Anamorphosée, dans le clip Je t'aime mélancolie ainsi que la robe semi-transparente du clip L'instant X et dans le clip "Lonely Lisa" en 2011. Il l'habille à nouveau lors de sa tournée « No5 on Tour » de 2009. Il a également habillé Kylie Minogue pour sa tournée de 2008. Il a lancé également des parfums à son nom. En 1995, il a présenté les MTV Europe Music Awards à Paris. Il reçoit en 2000 le prix international du Conseil des créateurs de mode américains. /wiki/Fichier:Jean-Paul_Gaultier_Cannes_2011.jpg/wiki/Fichier:Jean-Paul_Gaultier_Cannes_2011.jpg /wiki/Fichier:Jean-Paul_Gaultier_Cannes_2011.jpg/wiki/Fichier:Jean-Paul_Gaultier_Cannes_2011.jpgJean-Paul Gaultier au festival de Cannes 2011. En 2004, Jean-Paul Gaultier devient directeur du prêt-à-porter femme chez Hermès. Hermès International possède 35 %, puis 45 % de la société Jean Paul Gaultier et des rumeurs circulent en 2008 sur un possible rachat[4]. En mai 2008, il commente pour France 3 le 53e Concours Eurovision de la chanson aux côtés de Julien Lepers en direct de Belgrade, en Serbie. En 2009, Jean Paul Gaultier habille les candidats de l'émission Nouvelle Star saison 7. Il apparait également dans le clip vidéo Boys and Girls de Martin Solveig . Le 5 décembre 2009, il est un des membres du jury de l'élection de Miss France 2010. Quelques jours après, il habille Miss France 2010, Malika Ménard et pose avec elle dans le magazine Gala. En mars 2010, il est le parrain des apprentis mannequins de la saison 3 de Génération Mannequin, programme diffusé sur NRJ 12. En juin 2010, il reçoit des mains de Kylie Minogue un Award of Inspiration, prix de l'AMFAR récompensant son activité créatrice ainsi que sa lutte contre le Sida. Après avoir quitté la maison Hermès, Jean-Paul Gaultier se consacre à sa propre marque et à ses projets personnels ; il a présenté en juin 2010 avec Roche Bobois une collection de meubles[5]. Après avoir fait défiler Arielle Dombasle sur son défilé Couture PE 2010, c'est Beth Ditto - chanteuse du groupe Gossip - qui clôture a capella son défilé PAP PE 2010. Il rentre dans la collection Empreintes - série de documentaires de France 5 - en janvier 2011 grâce au film de Farida Khelfa, muse du créateur, ancienne mannequin et un temps directrice de la couture Gaultier Paris. En mai 2011, Jean-Paul Gaultier réalise un reportage intitulé "Gaga by Gaultier où il interview la chanteuse Lady Gaga sur sa vie intime. [6]. Du 17 juin au 2 octobre 2011, il fera l'objet d'une exposition au MBAM (Musée des Beaux-Arts de Montréal). Elle étalera les 35 ans de travail du designer avec quelques 120 pièces de Haute-couture et certaines de prêt-à-porter. Ouvertement homosexuel, il est considéré comme un symbole de la culture gay française et internationale. Le 06 juillet 2011 défilé haute-couture automne/hiver 2011/2012 avec comme pour invité "exceptionnel" Mylène Farmer qui a clôturé le défilé. Elle présentait ainsi une robe de mariée noire faite de plumes comme la plupart des créations de cette collection. Cette robe prédestinée pour la chanteuse a été nommée par le créateur : Libertine Swan. Pierre Cardin Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Aller à : Navigation, rechercher /wiki/Aide:Homonymie/wiki/Aide:HomonymiePour les articles homonymes, voir Cardin. Pierre (Pietro) Cardin /wiki/Fichier:Nora_Pierre_Cardin.jpg/wiki/Fichier:Nora_Pierre_Cardin.jpg Pierre Cardin et Nora Arnezeder, aux étoiles d'or du cinéma français en 2009 Nom de naissance Naissance Nationalité Profession(s) Autres activités Distinctions Pietro Cardin 2 juillet 1922 (1922-07-02) (89 ans) Sant 'Andrea di Barbarana (commune de San Biagio di Callalta), /wiki/Fichier:Flag_of_Italy.svg/wiki/Fichier:Flag_of_Italy.svgItalie /wiki/Fichier:Flag_of_Italy.svg/wiki/Fichier:Flag_of_Italy.svgItalienne naturalisé /wiki/Fichier:Flag_of_France.svg /wiki/Fichier:Flag_of_France.svgFrançaise Couturier Mécène Styliste Homme d'affaires Grand couturier, designer, propriètaire de Maxims de Paris,homme d'art Une centaine de Grand prix Internationaux récompensent ses activités multiples. Compléments Espace Pierre Cardin, Festival de Lacoste, Palais Bulles Pierre (Pietro) Cardin est un couturier et homme d'affaires italien naturalisé français, né à Sant 'Andrea di Barbarana, localité de la commune de San Biagio di Callalta (Italie) le 7 juillet 1922. Il est une personnalité, une marque incontournable dans la mode des quarante dernières années, tantôt couturier visionnaire, tantôt homme d’affaires invétéré. Sa fortune est estimée à 310 millions d'euros en 2009 (97e de France)[1]. Sommaire [Erreur! Référence de lien hypertexte non valide.] 1 Biographie 1.1 Des débuts modestes 1.2 L'affaire du prêt-à-porter 1.3 Une longue suite de créations 1.4 La consécration 2 Sa carrière: 60 ans de création 3 Distinctions 4 Notes et références 5 Article connexe 5.1 Liens externes Biographie[modifier] Ses parents étaient de riches agriculteurs vénitiens précipités dans la pauvreté par la Première Guerre mondiale. Ils émigrent en France en 1924. Italien naturalisé Français, il naît à Sant 'Andrea di Barbarana, localité de la commune de San Biagio di Callalta (Italie) le 7 juillet 1922. Des débuts modestes[modifier] En 1936, Pierre Cardin commence son apprentissage à l’âge de quatorze ans chez un tailleur à Saint-Étienne. Après un passage chez Manby, tailleur à Vichy, il monte enfin à Paris. En 1945, il débute chez Paquin puis il entre chez Schiaparelli. Premier tailleur de la maison Christian Dior lors de son ouverture en 1947, Pierre Cardin participe ainsi au succès du tailleur Bar, qui d'après le Harper's Bazaar, définit le New Look en collaboration avec Christian Dior. En 1950, rue Richepanse, il rachète la maison Pascaud, alors spécialisée dans les costumes de scène, il y ouvre sa propre maison de couture. Il gardera ainsi sa double activité créatrice: 1. costumes de scène; 2. créations de haute couture. Sa première collection voit le jour trois ans plus tard en 1953. Il y présente des manteaux et des tailleurs d’une coupe impeccable, associant inventivité et sens du détail. L'affaire du prêt-à-porter[modifier] /wiki/Fichier:Cardin.jpg/wiki/Fichier:Cardin.jpg /wiki/Fichier:Cardin.jpg/wiki/Fichier:Cardin.jpgTunique/Robe Cosmos de 1967 Pierre Cardin, en 1957, est le premier grand couturier à imaginer le concept de prêt-à-porter, qu’il veut faire descendre dans la rue. Pour les grands couturiers traditionnels, attachés à séparer la mode haut de gamme de la mode populaire, c'est un énorme scandale. Du fait, la chambre syndicale de la haute couture le sanctionne et l’exclut pendant plusieurs années. Ce qui ne l'empèchera pas quelques années plus tard, son talent reconnu, d'y être de nouveau accueilli à bras ouverts. Pendant sa période d'exclusion, il persiste et signe en présentant, pour la première fois en 1959, une collection de prêt-à-porter "haute-couture" au Printemps. Il sera ainsi le premier à présenter un défilé de haute-couture dans un grand magasin et à faire ainsi descendre la mode dans la rue (c'est d'ailleurs la raison principale qui le fera exclure de la chambre syndicale de la Haute Couture) Déjà, en 1954, il avait déployé une énergie farouche, s'engageant dans la politique de diffusion avec l’ouverture de sa première boutique Eve, suivie d’Adam en 1957. La ligne pour homme, lancée en 1958, révolutionne la mode masculine. «Des vestes avec lesquelles on peut dévisser un boulon de voiture, mais aussi aller au Windsor.». Voilà définis les nouveaux critères : confort et élégance. Une longue suite de créations[modifier] /wiki/Fichier:AMC_Javelin_Cardin_interior_um-logo.jpg/wiki/Fichier:AMC_Javelin_Cardin_interior_um-logo.jpg /wiki/Fichier:AMC_Javelin_Cardin_interior_um-logo.jpg/wiki/Fichier:AMC_Javelin_Cardin_interior_umlogo.jpgLogo de la marque Pierre Cardin De la robe bulle au costume Mao, de la mode cosmonaute à la mode unisexe, de la chasuble à découpe hublot à la robe moulée en fibres synthétiques. Pierre Cardin témoigne d’un appétit féroce pour l’expérimentation. Ses formes construisent des silhouettes géométriques à base de ronds et de triangles ; leur volume sculptural impose au corps de s’y adapter. L’envie de développer et de rendre accessibles ses créations le pousse à formaliser un système de licence : Cardin dessine, les industriels fabriquent puis lui reversent des pourcentages sur les ventes, sa signature constituant ainsi la politique de développement de sa marque. Ce système de production lui permet d’adapter son concept au marché ambiant, le plaçant premier au monde en nombre de licences ainsi qu’en volume de ventes. Précurseur, Pierre Cardin importe à Paris l'art de vivre japonais et le fait vivre dans ses collections. Un voyage en 1960 au Japon sera décisif pour cette rencontre avec la culture japonaise. Il y fait la connaissance de Hiroko Matsumoto, mannequin japonais qui l'accompagne à Paris et deviendra sa maîtresse. Dans sa maison de couture, Mademoiselle Hiroko est sa muse et son égérie pendant près de dix années[2]>,[3]. Pierre Cardin est au coeur des années soixante, il crée les fameux costumes de scène des Beatles et habille John Steed pour la série Chapeau Melon et Bottes de Cuir. Designer, il présente dès 1970 une collection de meubles. Mécène, il crée l'Espace Cardin en 1971 où se produisent des artistes comme Marlène Dietrich, Bob Wilson, Gérard Depardieu, Jeanne Moreau, de nombreux groupes de jazz et de rock, le Pilobolus, ... Il s'attèle à la réhabilitation du château du marquis de Sade, à Lacoste (Vaucluse) où il organise chaque année un festival. Homme d'affaires, gastronome et amoureux de l'art, il devient, en 1981, le propriétaire du restaurant Maxim's de Paris, célèbre restaurant Belle Époque, temple de l'Art nouveau. Il en développe la marque dans le monde entier. Dans les années 2000, il y inaugure un musée consacré à l'Art Nouveau aux 2e et 3e étages du restaurant. /wiki/Fichier:Showroom_Sculptures_Utilitaires_Venezia.jpg /wiki/Fichier:Showroom_Sculptures_Utilitaires_Venezia.jpg /wiki/Fichier:Showroom_Sculptures_Utilitaires_Venezia.jpg /wiki/Fichier:Showroom_Sculptures_Utilitaires_Venezia.jpgShowroom Sculptures Utilitaires Venise. La consécration[modifier] Les plus grands musées du monde organisent des expositions sur les créations de mode et de design de Pierre Cardin. Ce couturier et designer a été récompensé par plus d'une centaine de Grands Prix internationaux tant dans le domaine de la couture, de l'art, du design que des affaires. Il fait partie depuis 1960 des cinq français les plus connus dans le monde. Il est un des très rares couturiers à avoir la couverture du magazine Time. Il sera aussi le premier couturier à être élu membre de l'Académie des Beaux Arts à Paris. Le 16 octobre 2009, Pierre Cardin a été nommé Ambassadeur de bonne volonté de l’Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Sa carrière: 60 ans de création[modifier] vers 1940 : Cardin est en apprentissage chez Louis Bompuis, tailleur à Saint-Étienne. 1946 : Cardin dessine les costumes et les masques de La Belle et la Bête, film de Jean Cocteau. Mais il double aussi Jean Marais, le premier rôle dans les scènes d'action. Débuts chez Dior. 1950 : Cardin ouvre sa propre maison de couture. 1953 : première collection. 1960 : rencontre à Tokyo de Hiroko Matsumoto. 1961 : costumes féminins pour le film La princesse de Clèves de Jean Delannoy. 1967 : costumes pour la série télévisée Chapeau melon et bottes de cuir 1970 : création du théâtre baptisé « espace Cardin » (ancien théâtre des Ambassadeurs) à Paris. 1978 : Pierre Cardin est le premier Français à s’implanter en Chine communiste[4]. 1981 : achat du restaurant parisien Maxim's. 1991 : Cardin est nommé ambassadeur de bonne volonté de l'UNESCO et a été surtout actif en soutenant leur fondation pour la recherche contre le SIDA. 1992 : premier couturier à entrer à l’Académie des Beaux-Arts. 1994 : rétrospective des 40 ans de sa carrière dans le cadre des fêtes organisées pour le 1200e anniversaire de la ville de Kyôto. 2010 : rencontre avec Pierre Cardin, membre de l'Institut, à l'occasion de la parution de l'ouvrage: Pierre Cardin 60 ans de Création de Jean-Pascal Hesse aux Editions Assouline, Paris Le 8 mars 2010 chez Maxim's. Voir: [1] Cliquez ici Il eut pour muses Jeanne Moreau, Hiroko Matsumoto, Maïa Plissetskaïa,... Distinctions[modifier] Dé d’Or de la Haute-Couture Française en 1977, 1979 et 1982 Commandeur de la Légion d'honneur Commandeur de l’ordre national du Mérite Chevalier des Arts et Lettres Prix international du Conseil des créateurs de mode américains, en 2007 Yves Saint Laurent Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Aller à : Navigation, rechercher /wiki/Aide:Homonymie/wiki/Aide:HomonymiePour les articles homonymes, voir Saint-Laurent. Yves Saint Laurent /wiki/Fichier:YSL_1974.jpg/wiki/Fichier:YSL_1974.jpg Naissance Décès 1 août 1936 Oran en Algérie 1 juin 2008 (à 71 ans) Paris /wiki/Fichier:Flag_of_France.svg/wiki/Fichier:Flag_of_France.svgFrançaise Nationalité Grand Couturier Profession(s) Grand Officier de la Légion d'honneur Distinctions Yves Saint Laurent, de son vrai nom Yves Henri Donat Mathieu-Saint-Laurent[1] (1er août 1936, Oran, Algérie française - 1er juin 2008, Paris), est un couturier français dont les collections de haute couture font partie de l'histoire du XXème siècle. Il fur le directeur artistique de la Maison Yves Saint Laurent durant 41 ans, de 1961 à 2002. Il est connu pour avoir dessiné à la fin des années 50 le blouson noir et le look des beatniks alors qu'il travaillait chez Dior, puis dans les années 1960, le caban, la saharienne, le trench-coat, le smoking, le tailleur pantalon, le jumpsuit. Sommaire [Erreur! Référence de lien hypertexte non valide.] 1 Biographie 1.1 Les années Dior 1.2 La maison Yves Saint Laurent 1.3 La Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent 1.4 Prix et distinctions 1.4.1 Vente de la Collection Yves Saint Laurent - Pierre Bergé 2 Sources 2.1 Publication 2.2 Bibliographie 2.3 Filmographie 2.4 Notes et références 3 Voir aussi 3.1 Articles connexes 3.2 Liens externes Biographie[modifier] Yves Saint Laurent est né le 1er août 1936 à Oran, alors en Algérie française, où il passe toute sa jeunesse. Son père, Charles, un descendant du baron Mathieu de Mauvières (qui officia au mariage de Napoléon Bonaparte et Joséphine de Beauharnais), est le président d'une compagnie d'assurance et propriétaire d'une chaîne de cinéma. Sa mère, Lucienne-Andrée (née Wilbaux, décédée le 28 juin 2010 à Neuilly-sur-Seine à l'âge de 96 ans[2]), la fille d'un ingénieur, Edmond Wilbaux, et de Marianne Emilie Muller, lui donne le goût de la mode et de l'esthétisme. Yves est l'aîné, né un an après le mariage de ses parents. Il a deux sœurs, Michèle et Brigitte. Les années Dior[modifier] En 1955, après un séjour à l’école de la Chambre syndicale de la haute couture à Paris, Michel de Brunhoff, directeur de Vogue, le présente à Christian Dior, qui l’engage aussitôt comme assistant. A la mort de ce dernier, en 1957, Yves Saint Laurent prend la direction artistique de la maison Dior. Il présente sa première collection, dite « Trapèze », en janvier 1958, qui connaît un immense succès. Appelé à faire son service militaire et hospitalisé au Val de Grâce pour dépression, il est licencié par la maison Christian Dior en 1960 et remplacé par Marc Bohan. La maison Yves Saint Laurent[modifier] /wiki/Fichier:Yves_Saint_Laurent_Beverly_Hills.jpg/wiki/Fichier:Yves_Saint_Laurent_Beverly_Hills.jpg /wiki/Fichier:Yves_Saint_Laurent_Beverly_Hills.jpg/wiki/Fichier:Yves_Saint_Laurent_Beverly_Hills.jpgVitrine Yves Saint Laurent sur Rodeo Drive à Beverly Hills (Los Angeles-Californie) /wiki/Fichier:YSL-octobre-1996-0168-MR.jpg/wiki/Fichier:YSL-octobre-1996-0168-MR.jpg /wiki/Fichier:YSL-octobre-1996-0168-MR.jpg/wiki/Fichier:YSL-octobre-1996-0168-MR.jpgBoutique YSL au Portugal par Christophe Moustier Yves Saint Laurent décide, en association avec Pierre Bergé qu’il a rencontré en 1958, de créer sa propre maison de couture, grâce au soutien financier du milliardaire américain J. Mack Robinson. La première collection est présentée le 29 janvier 1962 au 30 bis, rue Spontini à Paris. Ils y resteront douze années pendant lesquelles Yves Saint Laurent inventera le vestiaire de la femme moderne : le caban et le trench-coat dès 1962, le premier smoking en 1966, la saharienne et le premier tailleur-pantalon en 1967, les premières transparences et le premier jumpsuit en 1968... En se servant des codes masculins, il apporte aux femmes l’assurance, l’audace et le pouvoir, tout en préservant leur féminité. Yves Saint Laurent souhaite habiller toutes les femmes, et non seulement les riches clientes haute couture : sa boutique Saint Laurent rive gauche, créée en 1966 à Paris, est la première boutique de prêt-à-porter portant le nom d’un couturier, et ouvre la voie à ce qu’est devenue la mode aujourd’hui. Les modèles dessinés par le créateur sont réalisés par un industriel extérieur. Le succès est immédiat : des boutiques ouvrent partout en France, puis à New York en 1968, à Londres en 1969. La boutique Saint Laurent rive gauche pour homme ouvre dès 1969. Depuis la fin des années 1950, et tout au long de sa carrière, Yves Saint Laurent créé des costumes pour le théâtre, le ballet et le cinéma. Il collabore avec Roland Petit dès 1959 en dessinant les costumes de Cyrano de Bergerac, puis avec Claude Régy, Jean-Louis Barrault, Luis Buñuel, François Truffaut, Alain Resnais (Stavisky, 1974)... et habille Jean Marais, Zizi Jeanmaire, Arletty, Jeanne Moreau, Claudia Cardinale (La panthère rose, 1963) Isabelle Adjani, Catherine Deneuve, avec qui il tisse une amitié fidèle, et qu'il appelle son "porte bonheur". Il est un des premiers créateurs à faire défiler des mannequins noires dont Katoucha Niane et Iman. Ses autres égéries sont Betty Catroux qui fut l'un de ses premiers mannequins et dont il se sentait le jumeau (il est le parrain de sa fille Claude), Loulou de la Falaise ou l'actrice Talitha Pol-Getty décédée d'une overdose en 1971. Parmi les plus fameuses ambassadrices de la marque auprès de la jet-set et de la bourgeoisie des années 1970 au début des années 1980, on compte les femmes du monde Nan Kempner et Diane Boulting-Casserley Vandelly. En 1974, Yves Saint Laurent et Pierre Bergé installent la maison de couture au 5, avenue Marceau à Paris, où Yves Saint Laurent affirmera son style. Dans ses collections de haute couture, Yves Saint Laurent rend hommage aux artistes, dès 1965 avec les célèbres robes Mondrian, puis en 1966 avec ses robes pop art et son hommage important à l’Afrique en 1967. Dans les années 1970, il présente des collections-hommage à Picasso et à Diaghilev, et des hommages à Matisse, Cocteau, Braque, Van Gogh, Apollinaire, dans les années 1980. Yves Saint Laurent a l’habitude de venir à Marrakech le 1er décembre et le 1er juin de chaque année dessiner sa collection de haute couture pendant quinze jours. Le Maroc, qu’il a découvert en 1966, aura une grande influence sur son travail et ses couleurs, tout comme ses voyages imaginaires : le Japon, l’Inde, la Russie, la Chine, l’Espagne sont autant de sources d’inspirations pour ses collections. En 1980, il rachète avec Pierre Bergé le jardin Majorelle, un jardin botanique de Marrakech créé par le peintre français Jacques Majorelle, qu'ils ouvrent au public. Le Metropolitan Museum of Art de New York lui consacre une rétrospective en 1983 : c’est la première fois qu’un créateur de mode vivant expose dans ce musée. De grandes expositions seront présentées par la suite à Pékin, Moscou, Sydney, Tokyo et bien entendu à Paris, au musée des Arts de la mode, en 1986. En 1985, Yves Saint Laurent est fait chevalier de la Légion d’honneur par le président de la République française, François Mitterrand. En 1998, Yves Saint Laurent met en scène trois cents mannequins sur la pelouse du Stade de France à l’occasion de la Coupe du monde de football. En 1990, une collection intitulée « Hommages » est réalisée autour des célébrités comme Marylin Monroe, Catherine Deneuve, Zizi Jeanmaire, Marcel Proust ou Bernard Buffet. Le 7 janvier 2002, il annonce lors d’une conférence de presse qu’il met fin à sa carrière. Le 22 janvier, au Centre Pompidou, un défilé rétrospectif retrace quarante années de création en plus de 300 modèles, dont sa dernière collection Printemps-été 2002. Catherine Deneuve et Laetitia Casta lui rendent hommage en chantant Ma plus belle histoire d'amour c'est vous de Barbara. Yves Saint Laurent se consacre désormais aux activités de la Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Lauent, qui est créée en 2002. Le 1er juin 2008, Yves Saint Laurent décède à son domicile parisien dans sa soixante-douzième année. Ses obsèques sont célébrées à l'église Saint-Roch, en présence de sa mère et de nombreuses personnalités de la mode, des médias et de la politique, dont Catherine Deneuve et Laetitia Casta, le président de la République Nicolas Sarkozy et son épouse Carla Bruni, ainsi que des anciennes premières dames Bernadette Chirac et Farah Pahlavi (veuve du Shah d'Iran). Parmi les personnalités de la mode figurent des créateurs (Jean-Paul Gaultier et Valentino), ainsi que des industriels (Bernard Arnault et François Pinault)[3],[4]. Pierre Bergé prononça un émouvant discours pour l'occasion. Les cendres d'Yves Saint Laurent reposent dans sa villa de Marrakech au cœur du jardin Majorelle. La Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent[modifier] La Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent, qui est reconnue d’utilité publique le 5 décembre 2002, a pour mission la conservation des 5 000 vêtements haute couture et 150 000 accessoires, croquis et objets divers qui en constituent le fonds, l’organisation d’expositions thématiques de mode, peinture, photographie, arts décoratifs etc., et le soutien d’activités culturelles et éducatives. Le 10 mars 2004, la Fondation ouvre ses portes au public avec l’exposition Yves Saint Laurent, Dialogue avec l’Art, qui sera accueillie par la Fondation Caixa Galicia en Espagne en 2007. La rétrospective Yves Saint Laurent Style est présentée en 2008 au Musée des Beaux-Arts de Montréal, puis au de Young Museum de San Francisco. En 2010, la Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent organise une grande rétrospective de l’œuvre d’Yves Saint Laurent, présentée au Petit Palais à Paris, et dont l’itinérance est prévue à travers le monde. Prix et distinctions[modifier] 1999 : prix Geoffrey Beene du Conseil des créateurs de mode américains 2001 : commandeur de la légion d'honneur (par Jacques Chirac) 2007 : grand officier de la légion d'honneur (par Nicolas Sarkozy)[5] Vente de la Collection Yves Saint Laurent - Pierre Bergé[modifier] En février 2009, une vente aux enchères organisée par les maisons Christie's et Pierre Bergé & Associés, sous la nef du Grand Palais, disperse 733 objets rassemblés par Pierre Bergé et Yves Saint Laurent, parmi lesquels des peintures de Picasso, Matisse, Mondrian, Léger, des sculptures antiques égyptiennes, des objets d'art dont notamment un très bel ensemble d'émaux de Limoges de la Renaissance. Yves Saint Laurent et Bergé commencèrent à collectionner des oeuvres d'art dans les années 1950. À la disparition d'Yves Saint Laurent, Pierre Bergé ne voit plus de raison de garder leur collection car, sans Saint Laurent, « cela a perdu une grande part de sa signification ». Avant le commencement de la dispersion, le gouvernement chinois tenta de stopper la vente de deux statues chinoises du XIXe siècle, créées à la demande de la Chine par le jésuite Giuseppe Castiglione pour être placées sur une fontaine dessinée par le Français Benoist. Ces dernières ont été volées dans l'ancien palais d'été par les forces françaises et britanniques durant la seconde guerre de l'opium, en 1860. Un juge français rejeta la demande. Les sculptures, une tête de rat et une tête de lapin, ont été vendues pour un total de 31 400 000 euros[6]. Mais on apprit plus tard que l'enchère a été placée par Cai Mingchao, un représentant du fonds du trésor national chinois qui souhaitait rapatrier les statues sans les payer. Sur le premier jour de la vente, une œuvre d'Henri Matisse représentant Les Coucous sur un tapis bleu et rose brisa le précédent record du monde pour une œuvre de Matisse, pour un montant de 32 millions d'euros[7]. Le résultat de cette vente, d'un montant de près de 375 millions d’euros, est destiné en partie à la Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent et à la recherche contre le SIDA. Sources[modifier] Publication[modifier] 1967 : La Vilaine Lulu, Yves Saint Laurent, bande dessinée, texte et dessins, rééd. 2010, Éditions de la Martinière Bibliographie[modifier] 2002 : Yves Saint Laurent, Laurence Benaïm, Grasset 2008 : Beautiful People, Saint Laurent, Lagerfeld, splendeurs et misères de la mode, Alice Drake, Denoël 2009 : Les Paradis d'Yves Saint Laurent et Pierre Bergé de Robert Murphy, Pierre Bergé et Ivan Terstchenko, Albin Michel 2010 : Saint Laurent, mauvais garçon, Marie-Dominique Lelièvre, Flammarion 2010 : Une vie Saint Laurent, d’Alain Chamfort, site vente-privée.com 2010 : Livre-disque Une vie Saint Laurent, d’Alain Chamfort, Robert Murphy et Pierre-Dominique Burgaud, Albin Michel 2010 : Yves Saint Laurent, after hours, Laurence Benaïm, Grasset 2010 : Yves Saint Laurent, Florence Müller et Farid Chenoune, Éditions de la Martinière/Fondation Pierre Bergé Yves Saint Laurent 2010 : Yves Saint Laurent, l'œuvre intégral. Haute couture 1962-2002, Pierre Bergé, Éditions de La Martinière Filmographie[modifier] 2010 : Yves Saint Laurent - Pierre Bergé, L'Amour Fou, Pierre Thorrenton ; sortie : 22 septembre 2010