on n`a pas trouvé Larest de la chambre des comptes, je

on n'a pas trouvé Larest de la chambre des comptes, je le fais expédier, Fl me coûtera marché
fait 25 livres. Je ferais en sorte de finir tous nos affaires, pourveu qu'on m'aide.
JI me semble qu'avant de partir pour Paris, je douais un louis d'or pour vous
à M. Dejean, dont j ' a y la quittance parmi mes papiers à Montauban. C'est pour répondre à ce
que vous me marqués sur deux louis d'or que vous luy avez donné, ainsi en voilà trois qu'il
aura reçu. Les procès coûtent beaucoup et surtout beaucoup ite peine pour la sollicitation. Je
croy avoir eu l'honneur de vous marquer, qu'il y a un Mr de Resseguier qui est conseiller
dans la chambre où est vostre procès. Je ne scay qu'il n'est pas parent de quelques uns de vos
parties. J'ay quelque souvenir que vous m'écrivîtes en faveur d'un grand monsieur qui estoit
parens de vos parties qui avoit épousé une Rességuier. Si ce conseiller est de vos juges, il
faudra chercher quelque forte sollicitation auprès de luy. Elles sont fort nécessaires partout et
surtout à Toulouse où il en fait de rien négliger. Mr de Chalbet y a beaucoup d'amis. Je
voudrais bien estre auprès de vous pour vous éviter toutes vos peines. Je vous prie de me
donner tous les couriers de vos nouvelles, car je seray inquiet pendant tout ce temps En cas
que vous aiez un arrest favorable, on ne mauquera pas de vous dire qu'il faut le lever d'abord
et faire les frais, mais vous ferez bien de supendre, parce qu'on metra un gros rapport la
dessus, dont vos parties auroient de la peine à vous rembourser, surtout dans ce temps. Ainsi
vous en seriez pour vos avances, que vous pourrez emploier plus utilement dans ce temps cy,
J'ay fait réflexion que comme Mr Dalles va souvent à la campagne, il valoit
mieux vous adresser la lettre que je luy écris par ce qu'on l'auroit peut être égarée à Ia luy
rendant en campagne. Je suis avec respect, madame ma très chère tante, vostre très humble et
obéiissant serviteur DALIES DE REALVILLE.
À Madame
Madame la baronne de Bazian, à Vic Fesensac
J'y eu l'honneur depuis huit JOUÎS, madame ma très chère tente, de vous envoier deux
paquets dans Tun des gueles il y a une relation de ce qui s'est passé lors de rechange de
mademoiselle de Montpensier et de l'infante d'Espagne et dans l'autre, ii y a plusieurs
gassetes et gassetins et d'autres nouvelles, encor de î'infente d'Espagne qui doit être à présent
bien prés de Poitiers, puisqu'on l'attend à la fin de ce mois à Paris, l x premier paquet a esté
remis à un domestique de Mre de la Tour, d'Auch, qui plaide à la cour des aides et le second,
vous sera rendu par Mr Pomies qui est venu à Montauban, il n'y a pas longtemps et qui me
tracasse toujours pour l'affaire que vous scavez, que je croiois terminée en mon absence.