DERMATO POU - Editions Dangles

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DERMATO POU - Editions Dangles
12/18 OCT 11
Hebdomadaire Paris
OJD : 337333
Surface approx. (cm²) : 1008
N° de page : 28-29
149 RUE ANATOLE FRANCE
92534 LEVALLOIS PERRET CEDEX - 01 41 34 60 00
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EGLANTINE GRIGIS
DERMATO POU
Les démangeaisons sont dues à certaines
J
'maladies, à la prise de médicaments i
ou masisquent un mal-être profond.
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Des CAUSES
multiples
I c prurit n'est pas une
Lmaladie, mais une sensation
déplaisante qui entraîne
le besoin, plus ou moins
irrépressible, de se gratter
II est présent dans
de nombreuses maladies
organiques : dermatologiques
(psoriasis, eczéma, urticaire,
gale...), générales (diabète,
goutte...) et peut aussi être
provoqué par la prise
de certains médicaments.
Son déclenchement est parfois
dû à des causes
psychologiques. Mais le plus
souvent, les facteurs
organiques et psychologiques
sont intriqués, d'où la
difficulté pour les
dermatologues d'en saisir
d'emblée les causes exactes.
Entre DOULEUR
et volupté
L
orsque je suis stressée, une plaque
d'eczéma apparaît sur ma nuque,
explique Daphné, 42 ans. Je me gratte
jusqu'au sang, y compris la nuit. C'est
à la fois une douleur et un
soulagement, presque un plaisir ! »
Lorsqu'on se gratte, sensations
de douleur et de volupté
s'entremêlent. Le grattage provoque
en effet une sorte de jouissance parce
qu'il supprime provisoirement le
prurit. Mais ne transformons pas les
gens qui se grattent en masochistes,
car la douleur est très présente.
D'autre part, les grattages répétés
aggravent l'état de la peau car ils
entraînent une lichénification de
l'épiderme : celui-ci devient rouge,'
squameux et s'épaissit. Or, plus la
peau est hchénifiée, plus on a envie
de se gratter. Pour briser ce cercle
infernal, un traitement
dermatologique s'imppse !
La complexité de la peau
n connaît les liens
nerveux. Ils proviennent tous deux du même feuillet
embryonnaire, l'ectoderme. La peau est donc sous l'emprise de
nos émotions, de notre vie instinctive. Ne dit-on pas avoir les nerfs
à fleur de peau ? Ou avoir un homme dans la peau ? La peau est
de surcroît un organe sensoriel très particulier, au cœur de la
relation mère/bécé, elle participe à notre vie relationnelle et —
sensuelle. Avoir une peau fine, lisse et un teint éclatant constiffl
d'ailleurs une priorité pour la plupart des femmes, conscientes^
leur peau est un objet de séduction à part entière.
L
'origine de certaines démangeaisons n'est ni une maladie de peau,
ni une maladie générale, mais un état psychologique particulier,
souvent dépressif. Ces prurits sont alors appelés fonctionnels
ou idiopathiques (sans cause connue). Certaines personnes en proie
à des sentiments de tristesse, de culpabilité, d'agressivité
ou d'anxiété, et parvenant difficilement à exprimer leur ressenti,
extériorisent leur mal-être en se "fabriquant" ainsi un prurit.
TRAJECTOIRE
8457479200509/GSD/AHR/2
Eléments de recherche : DANGLES ou EDITIONS DANGLES : toutes citations
Les Maladies de peau,
Dr Jean-Loup Dervaux, ex-chef
de clinique à l'hôpital SaintLouis, Editions Dangles, 19 €
12/18 OCT 11
Hebdomadaire Paris
OJD : 337333
Surface approx. (cm²) : 1008
N° de page : 28-29
149 RUE ANATOLE FRANCE
92534 LEVALLOIS PERRET CEDEX - 01 41 34 60 00
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arafle ?
*
REPERCUSSIONS sur la vie
sociale et affective
L
orsque le besoin de se gratter est violent, difficile de ne pas
y céder. Et lorsque ces démangeaisons surgissent sur le lieu
de travail ou dans la rue, le regard des autres peut être très
stigmatisant et engendrer un sentiment de gêne, voire de honte.
Sans parler des conséquences visibles du grattage : celui du cuir
chevelu entraîne par exemple une myriade de pellicules, ce qui est
très gênant lors d'un rendez-vous professionnel ou amoureux !
Quant aux personnes atteintes d'un prurit vulvaire ou génital, elles
souffrent encore plus de cette stigmatisation. S'ensuit alors une lutte
intérieure afin de résister au grattage en public. Mais plus on essaie
de ne pas se gratter, plus on est stressé et plus on se gratte !
Les TRAITEMENTS
possibles
E
premier lieu, le dermatologue s'efforce
e trouver la(les) cause(s) du prurit et de
la(les) traiter. Le traitement local comprend
souvent des corticoïdes. Le dessèchement
de la peau conduisant à des
démangeaisons, les pains sans savon sont
les bienvenus pour nettoyer la peau.
On applique ensuite une crème émolliente.
Par ailleurs, il est conseillé de porter des
vêtements en coton et de couper ses ongles
pour éviter toute surinfection. Le traitement
général comporte souvent la prise d'antihistaminiques et, pour les prurits d'origine
psychologique, des anti-dépresseurs.
Beaucoup de psychothérapies favorisent
un état de bien-être et ont un effet
bénéfique sur le prurit. •
Et les médecines alternatives ?
S
i les démangeaisons persistent au-delà d'une dizaine de jours, mieux vaut
consulter votre médecin traitant ou un dermatologue, qui vous prescrira
un traitement. En complément, vous pouvez prendre :
• Côté homéopathie : dolichos pruriens 5CH : 3 granules, 3 fois par jour,
• Côté phytothérapie : des gélules d'artichaut, pissenlit et piloselle, afin de
favoriser le drainage de l'organisme. Prenez 3 gélules par jour pendant un mois.
• Côté oligo-thérapie : manganèse-cobalt : 3 à 4 prises par semaine. Faites une
cure d'un mois, à titre préventif, au moment des changements de saison.
TRAJECTOIRE
8457479200509/GSD/AHR/2
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