Les démangeaisons piqûres d`insectes et végétales

Transcription

Les démangeaisons piqûres d`insectes et végétales
Les démangeaisons
consécutives aux
piqûres d’insectes
et végétales
c) Les araignées
Elles provoquent une lésion unique, de grande taille, erythémateuse avec un point purpurique central, qui peut
s’accompagner d’une sensation de brûlure. En France, leurs piqûres n’induisent pas d’effets généraux.
d) Les puces
Elles donnent de larges papules oedèmatiées, en lignes, centrées par une vésicule, ou parfois une bulle. L’intensité
des réactions est variable d’un individu à l’autre.
e) Les chenilles
Un simple contact avec l’animal ou des végétaux infectés par des poils de chenille peut provoquer l’apparition de
grosses papules de quelques centimètres de diamètre. Elles sont toujours très prurigneuses et persistent plusieurs
jours.
f) Les punaises
On les retrouvent dans la literie, mais aussi sur les sièges publics. Le prurit induit par elles, s’accompagne de peu
de lésions, simples effractions cutanées sur les parties découvertes. En cas d’allergie à la salive de l’insecte, apparaissent des papules très prurigneuses.
g) Les hyménoptères (guêpes, abeilles, frelons)
La douleur au moment de la piqûre est due à l’injection de toxines, ensuite apparaît une papule douloureuse et
prurigneuse qui persiste plusieurs jours. Un choc anaphylactique peut survenir chez les sujets allergique au venin.
En cas d’apparition de signes locaux (oedème, gonflement) ou généraux (malaise, troubles respiratoires, urticaire
géant), contacter d’urgence vote médecin.
Les végétaux
a) Les orties
Quels peuvent être les coupables ?
Les insectes et les acariens
La réaction cutanée à leurs piqûres est due à plusieurs facteurs :
- L’effraction cutanée qui induit une inflammation
- L’injection de venin ou toxine contenu dans la salive de l’animal
- Une réaction allergique aux composants de la salive du patient.
Elles doivent leur pouvoir urticaire à la présence d’histamine et d’acéthylcholine dans les poils fins qui recouvrent
ses tiges et ses feuilles. Elles poussent en toutes régions, dans les prairies, les forêts, les jardins et le long des chemins. Qui s’y frotte, s’y pique ! Leur contact provoque des processus inflammatoires de type irritatif avec des lésions
cutanées bulleuses.
Que faire en cas de démangeaison ?
Le plus souvent, le prurit reste l’expression d’une pathologie bénigne pour laquelle un traitement symptomatique
local est la réponse la mieux adaptée. Donc une fois l’agent responsable identifié, le traitement doit viser à soulager
rapidement le prurit afin d’éviter des lésions de grattage pouvant s’infecter et cicatriser difficilement, notamment à
l’occasion des jeux de plage et des bains de mer.
a) Les aoûtats
Les démangeaisons générées par les
piqûres d’insectes et végétales constituent
un désagrément fréquent, principalement
lors des périodes printanières et estivales.
L’arrivée des premières chaleurs signe,
en général, le début des flâneries à la
campagne, des siestes dans l’herbe, et
autres activités de plein air propices aux
occasions d’offrir notre peau aux insectes
et aux végétaux.
Certes, les causes de ces démangeaisons
sont en général bénignes, mais la
gratouille est un symptôme toujours
pénible et souvent responsable de lésions
de grattage susceptibles de se surinfecter
et de cicatriser difficilement.
Ce sont des larves d’un minuscule acarien, le Trombicule automnal, qui sévissent surtout pendant le mois d’août. Installés sur
l’herbe, les aoûtat attendent que leur victime commette l’imprudence de s’y allonger. Ils montent le long des jambes et des bras et
s’accumulent dans les plis et les zones de striction des vêtements
où ils donnent de larges maculo-papules en lignes, extrêmement
prurigneuses. Cette réaction apparaît après 24 heures et peut s’accompagner d’une sensation de malaise général.
b) Les moustiques
En France, le culex est le plus fréquemment rencontré. Sa piqûre
provoque 2 types de réactions :
- une réaction immédiate : apparition d’une papule urticarienne
au point de succion
- une réaction retardée : papule prurigneuse pendant 24 heures.
La réponse dépend du nombre de piqûres :
- quelques unes : réaction retardé
- plus nombreuse : réaction immédiate avec un risque rare de choc
anaphylactique.
Quelques conseils :
1 - Nettoyer à l’eau et au savon ou avec une solution antiseptique.
2 - Appliquer une crème antiprurigineuse bien tolérée (sans risque de photosensibilisation, ni d’allergie) qui permettra de soulager rapidement le prurit et aussi d’éviter
les lésions de grattage pouvant se surinfecter.
3 - De prendre un antihistaminique par voie orale face à un prurit sévère ou sur un
terrain prédisposé à une réaction amplifiée.
Les conseils indispensables :
Eviter tout contact avec la cause identifiée comme facteur déclenchant.
Pour cela, utiliser des produits insectifuges afin d’éviter des piqûres à répétition.
Utiliser des repellents modernes.
Eviter les savons agressifs acides.
Au niveau vestimentaire, éviter le port de matières synthétiques.
Ne pas appliquer systématiquement des corticostéroïdes sur le moindre bobo.
Utiliser avec modération les pommades à base d’anesthésiques locaux et les gels
hydroalcooliques qui peuvent entraîner une photosensibilisation.

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