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Article latitude 5
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LATITUDE 5
Sports
Franck Bourée membre de la ligue de squash
par Anne Bellanova
Franck Bourée, membre de la Ligue de Squash
Parmi la multitude d’agents de la base spatiale qui pratiquent un sport, nombreux
sont ceux qui, au-delà de cette pratique, s’investissent dans la vie associative
sportive de notre région au point d’y consacrer beaucoup de temps et d’énergie, pour
le plus grand bonheur des adhérents. Ce sont ces agents « de l’ombre », que le
Latitude 5 a souhaité mettre à l’honneur par le biais de la rubrique « Sports » du
magazine. Nous entamons donc, avec cet article consacré à Franck Bourée, une série
de portraits sur ces bénévoles qui nous feront découvrir, au fil des numéros, leur
sport favori.
Franck pratique le squash depuis 1990, date de son arrivée en Guyane. Avant lui, son
père, Marcel, animait déjà le club de squash de Kourou, lorsque celui-ci se trouvait
encore dans les locaux du quartier Berlioz. C’est donc tout naturellement qu’après
quelques années de pratique Franck a fini par intégrer le bureau du club pour
s’investir, lui aussi, dans la vie associative kouroucienne. Mais les choses ne se sont
pas arrêtées là puisque quelques années plus tard, il devient membre du bureau de la
Ligue régionale de Squash qui réunit le TSCK (Tennis et Squash Club de Kourou) et le
SQUAL (Club de Cayenne). « Le travail au bureau de la ligue n’est pas tout à fait le
même que celui qu’on peut avoir au bureau d’un club » explique Franck Bourée « car
il faut également monter et suivre les dossiers de demandes de subventions au
niveau régional. Ces subventions peuvent être demandées au ministère de la
jeunesse et des sports ou auprès de toute autre collectivité ou organisme susceptible
de nous aider financièrement pour monter des opérations telles que des
championnats régionaux, nationaux, voire internationaux. » Et ces manifestations
organisées par la Ligue semblent atteindre leur but puisque le nombre de licenciés de
squash ne cesse de croître dans notre département (aujourd’hui plus de 250
licenciés) et que le niveau des joueurs est également en nette progression. C’est
d’ailleurs grâce à cette dynamique que la Ligue compte aujourd’hui dans ses rangs
un sportif de haut niveau, en la personne de Florent Pontière, champion de France de
squash, qui bénéficie d’aides de la région pour poursuivre sa progression dans les
hautes sphères du sport. « Si le club de Cayenne organise de nombreuses
manifestations tout au long de l’année, celui de Kourou fonctionne aussi très bien,
notamment au niveau des jeunes, grâce au professeur qui anime l’école de squash.
Sa présence au club a également permis la création d’une section sports études de
squash. » indique Franck Bourée. « Par ailleurs, le fait que le Cnes soit propriétaire
des installations et qu’il assure, à ce titre, leur entretien, permet au club de pratiquer
des tarifs exceptionnellement bas par rapport à d’autres clubs de taille similaire en
métropole. C’est aussi ce qui participe à son succès auprès des jeunes. »
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Et si d’aucuns s’inquiètent de ce qu’ils ont pu entendre dire sur ce sport parfois
réputé comme dangereux pour les articulations et le dos, qu’ils se rassurent : « Il faut
avant tout avoir une bonne hygiène de vie et surtout ne pas négliger l’échauffement »
précise Franck « car il est vrai qu’en climat tropical comme ici, certains joueurs ont
tendance à oublier de s’échauffer avant d’entamer un match et c’est là qu’ils peuvent
se faire mal. Mais si l’on suit bien les règles de base de la pratique du squash, il n’y a
aucun danger. Je pense que tout le monde peut, à des niveaux différents, s’adonner
à ce sport très convivial dans sa pratique. » Le squash présente en effet un côté
ludique qui n’échappe d’ailleurs pas aux jeunes joueurs. « Même lorsqu’on débute,
on peut très vite commencer à jouer et donc à s’amuser » affirme Franck. « En cela le
squash diffère des autres sports de balle comme le tennis ou le golf où il faut
pratiquer un bon moment avant de pouvoir jouer correctement. »
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