fédérer - FIH asbl
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Ces 250 « entreprises sociales » constituent un maillage essentiel des politiques de santé publique et sont d’importantes pourvoyeuses d’emploi de proximité. Revalidation consultance Initiatives d’Habitations Protégées Information et documentation L’écoute des affiliés Hopital psychiatrique Équipe multidisciplinaire Centres d’accueil et Centres de soins de jour hopitaux maison de soins soit temps pleins. fédération des institutions hospitalières d’affaires. Pierre Smiets • Directeur Denis HENRARD • assistant de direction Chaussée de Marche 604 5101 Erpent [Belgique] T +32 (0)81 32 76 60 F +32 (0)81 32 76 76 [email protected] www.fihasbl.be Editeur reponsable : Pierre SMIETS - FIH (ASBL) - Chaussée de Marche 604 - 5101 Erpent 40.000 travailleurs, 30.000 équivalents 3 milliards € de chiffre En 2012, sur le territoire de la Région wallonne, elles fournissent du travail à plus de 40.000 collaborateurs salariés (30.000 équivalents temps plein), et plusieurs milliers de travailleurs indépendants (prestataires de soins médicaux, paramédicaux…). Personnes âgées Les institutions affiliées à la FIH emploient quelque Les institutions affiliées à la FIH génèrent La Fédération des Institutions Hospitalières, F.I.H. ASBL, regroupe près de 250 institutions d’aide et de soins actives en Wallonie. Défendre Accueil de jour logements. mémorandum FIH Institutions Expertise 20.000 places/lits/ soins emploi Places en court-séjour Les institutions affiliées à la FIH gèrent un ensemble de Santé menatle Logements en résidence-services Représentation fédérer Initiatives 250 structures La FIH fédère réparties sur toute la Wallonie. Fédération professionnelle chrétienne 3 secteurs La FIH fédère : le secteur hospitalier, le secteur de la santé mentale et le secteur des personnes âgées. Maison de repos et Maison de repos et de soins un interlocuteur de référence Parce que la santé doit rester une priorité 7 d’entre elles se trouvent dans le « Top 20 » des plus gros employeurs de Wallonie. Elles sont un agent économique très important, générant un chiffre d’affaire supérieur à 3 milliards €. La F.I.H. encourage une logique de travail en réseau, sans but de lucre, dans un esprit de solidarité, cherchant à offrir des prises en charge de qualité accessibles à tous. La F.I.H. plaide en faveur d’une politique d’aide et de soins responsable qui prenne en compte simultanément 4 objectifs majeurs : > l’accessibilité aux soins pour tous, la liberté de choix et les choix éclairés > la viabilité économique à long terme > une dynamique de qualité et d’innovation > un développement équilibré dans un climat de confiance et dans un esprit de complémentarité. fédération des institutions hospitalières Les hôpitaux généraux Les soins de santé mentale Les soins aux personnes âgées Les mesures de restrictions budgétaires ne peuvent pas hypothéquer les soins à la population. Il convient de réformer le système de financement de l’offre de soins hospitaliers et de faire évoluer cette offre en fonction des besoins de la population. Nous proposons donc les mesures suivantes : Il importe d’évaluer et de poursuivre la meilleure adéquation possible de l’offre de soins en santé mentale (en ce compris l’offre spécialisée) au regard des besoins de la population et des évolutions sociétales. Nous demandons de : Confrontés à l’évolution démographique, il importe d’assurer à cette tranche croissant de population des aides et des soins de qualité. Cela implique le choix de ces priorités : 6 7 Sur les transferts de compétences 8 Il convient, lors des transferts de compétences, de maintenir l’accessibilité de la population aux services d’aide et de soins. Il est par conséquent essentiel d’assurer la continuité du service au public. Nos propositions visent ces objectifs de continuité : 1 2 3 4 5 M ettre en place en Wallonie un Organisme d’Intérêt Public Soins de santé et Aide aux personnes qui répond aux principes de cogestion du système de santé par les principaux acteurs représentant le secteur (fédérations d’employeurs/organisations patronales, organismes assureurs, organisations syndicales). Des opérateurs doivent également être présents au sein de cet OIP afin de maintenir un lien permanent avec les réalités de « terrain ». Garantir aux institutions de soins transférées dans le cadre de la Réforme de l’Etat une intégrité budgétaire complète, à savoir au minimum le maintien de ce à quoi elles auraient eu droit à politique inchangée si elles relevaient toujours de l’Etat fédéral. Garantir l’ensemble des engagements du passé liés aux infrastructures. Assurer le renouvellement des infrastructures en exécutant intégralement tous les engagements pris dans le cadre du calendrier de construction 2006-2015. Celui-ci constitue un élément fondamental du développement de l’activité et de la qualité d’accueil des patients sur le long terme. Accorder la garantie des pouvoirs publics sur les investissements afin de permettre les financements bancaires. 9 10 11 Associer les hôpitaux et toutes les fédérations représentatives professionnelles (organisations patronales sectorielles) dans la réflexion sur la réforme du financement des hôpitaux initiée par l’Etat fédéral. Assurer un refinancement des missions de base de l’hôpital et garantir aux hôpitaux leur indépendance de gestion. Il convient, à cet effet, de financer correctement les coûts liés au personnel, en particulier ceux liés à l’ancienneté/aux requalifications et aux postes de travail complémentaires au Budget des Moyens Financiers (Maribel social, personnel FBI, etc.). Mettre en place un nouveau calendrier de construction 2016-2025 pour poursuivre le renouvellement du parc hospitalier wallon. Ce nouveau calendrier devra se baser sur une analyse des besoins (non rencontrés dans le cadre du calendrier précédent), compte tenu de l’évolution de l’offre. Les modalités de répartition des subventions devront se faire sur la base de règles les plus objectives possibles. Poursuivre et renforcer les alternatives aux hospitalisations classiques, notamment en favorisant les trajets de soins, entre autres pour les patients chroniques, via l’hospitalisation à domicile, les centres de convalescence, les courts séjours spécifiques, l’hospitalisation de jour (notamment en permettant la reconversion de lits d’hospitalisation « classique »). Lutter contre les freins à la collaboration entre les hôpitaux, notamment aux niveaux juridique et financier, tout en respectant la liberté d’initiative. Encourager la politique d’accréditation des hôpitaux, notamment via un financement adéquat, tout en laissant aux hôpitaux le choix de leur référentiel en matière d’accréditation. 12 13 14 15 16 17 18 Financer correctement les coûts liés au personnel des hôpitaux psychiatriques, en particulier ceux liés à l’ancienneté/requalification, et aux postes de travail complémentaires au Budget des Moyens Financiers (Maribel social, personnel FBI, etc.). 19 20 Financer correctement les coûts et les frais de fonctionnement des maisons de soins psychiatriques et des centres de revalidation autonomes. Evaluer les projets de réforme de la santé mentale dans l’ensemble de leur composante (toutes les fonctions), dans une optique « evidence based ». Il faut communiquer clairement aux opérateurs impliqués dans ces projets les résultats de ces évaluations et les recommandations. Poursuivre la réforme des soins de santé mentale dans toutes ses composantes (notamment la fonction 4 « intensification des soins à l’hôpital ») et permettre aux hôpitaux d’organiser les trajets de soins pour les patients souffrant de pathologies complexes. Mettre en place un nouveau calendrier de construction 2016-2025 pour poursuivre la modernisation des infrastructures d’accueil hospitalières et résidentielles en santé mentale. Ce nouveau calendrier devra se baser sur une analyse des besoins (non rencontrés dans le cadre du calendrier précédent) et tenir compte des réformes en cours. Les modalités de répartition des subventions devront se faire sur la base de règles les plus objectives possibles. Elaborer une réforme spécifique pour la santé mentale des enfants et adolescents, qui permette une diversification des prises en charge. Cette réforme ne peut toutefois mettre en péril les places d’accueil spécialisées dans la santé mentale des enfants et adolescents, notamment les places d’accueil en pédopsychiatrie. Encourager une politique d’accréditation adaptée au secteur santé mentale, en concertation avec les acteurs de terrain, notamment via un financement adéquat, tout en laissant aux institutions le choix de leur référentiel. 21 22 23 24 Assouplir le moratoire relatif aux lits en MR/MRS et financer un programme de subsides à la construction, notamment en faveur des opérateurs qui sont en mesure de créer rapidement des places d’accueil complémentaires. Adapter la programmation en vue d’une requalification en MRS des lits dans les institutions accueillant des cas lourds (y compris dans les arrondissements actuellement considérés comme « excédentaires »), afin de renforcer le rôle des opérateurs dans la prise en charge des patients les plus dépendants au sein des institutions résidentielles. Ces requalifications requièrent une augmentation du financement. Maintenir, dans le cadre régional, les modalités de financement des institutions pour personnes âgées actuellement en vigueur au niveau de l’Etat fédéral (INAMI, SPF Economie), qui ont l’avantage d’être connues et maitrisées par les institutions et qui suivent l’évolution permanente des besoins des résidents. Maintenir les aides à l’emploi, en particulier celles financées via le système Maribel (fédéral) et les points APE (régional), et veiller à ce que ces aides collent à l’évolution du coût salarial. Mettre en place une assurance dépendance en faveur des personnes âgées. Poursuivre, encourager et financer la politique de diversification des modes de prise en charge d’aides et des soins aux personnes âgées (par exemple : centres de soins de jour, centres d’accueil de jour, court séjour y compris pour patients dépendants, résidences services, etc.), et encourager les collaborations entre les différents secteurs (aide à domicile, résidentiel, etc.). Sur le secteur associatif Il est important de reconnaître et de soutenir l’action du secteur associatif, en particulier en tant que service d’intérêt général. Les entreprises à profit social participent au maintien d’un service de qualité ouvert et accessible à un large public. 25 26 27 Appliquer la charte associative, en particulier en se focalisant sur les principes de légalité, d’égalité de traitement et de non-discrimination, de financement des missions d’intérêt général, et sur la participation des associations au processus démocratique. Encourager la bonne gestion afin de permettre aux institutions de dégager les marges nécessaires à leur stabilité et à leur développement (projets, infrastructures...). Etre attentif à la simplification administrative et à la cohérence des politiques menées aux différents niveaux de pouvoir.