Des terres à 50 000$ l`hectare

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Des terres à 50 000$ l`hectare
V o l . 86, n o 17 – 29 avr il au 5 mai 2015 – w w w . l a t e r r e . c a – U n c a h i e r – 3 2 p a g es – 2,25 $
Des terres à
50 000$ l’hectare
PIERRE SAINT-YVES
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Vol 86 #17
7
78313 02664
Messageries Dynamiques
PIERRE-YVON BÉGIN/TCN
À LIRE EN PAGES 2 ET 3
2,25$
De petits cadeaux
pour les agriculteurs
Pénurie
d’inspecteurs
dans
les abattoirs
10013
BUDGET FÉDÉRAL
PAGE 2
LA TERRE DE CHEZ NOUS, 29 avril 2015
BUDGET
De petits cadeaux
pour les agriculteurs
PIERRE-YVON BÉGIN
[email protected]
OTTAWA — Pour son premier
budget équilibré en huit ans et à la
veille d’une élection générale, le gouvernement Harper se montre généreux envers les agriculteurs.
Le ministre des Finances, Joe
Oliver, a bien dévoilé diverses
mesures pour alléger le fardeau fiscal des agriculteurs au cours des
prochaines années. Il est cependant
demeuré fidèle à son orientation
visant à réduire les interventions de
l’État. Ottawa se cramponne ainsi à
sa réduction de 2013 dans les programmes de sécurité du revenu.
L’Union des producteurs agricoles
(UPA) dit accueillir favorablement
le dernier budget. Dans un communiqué, elle souligne cependant l’importance de réinvestir à brève échéance
dans ces programmes de gestion des
risques pour assurer la pérennité du
secteur agricole.
« Au gré de la fluctuation des marchés, ces mêmes programmes seront
éventuellement sollicités de nouveau », fait-on remarquer. L’UPA
juge que l’impact des coupes fédérales de 2013 a jusqu’ici été mitigé
par des conditions favorables.
À compter de l’an prochain, le
fédéral abaissera de deux points de
pourcentage le taux d’imposition des
petites entreprises. Les agriculteurs
verront ainsi leur taux d’imposition
ramené de 11 à 9 % d’ici 2019, à raison d’une réduction d’un demi-point
par année. Le plafond de revenu pour
profiter de ce taux préférentiel se
situe à un demi-million.
Principal élément de ce budget,
selon Charles-Félix Ross, économiste
en chef de l’UPA, ce procédé devrait
permettre d’ajouter des liquidités à la
ferme.
À compter de l’an
prochain, le fédéral
abaissera de deux points
de pourcentage le taux
d’imposition des petites
entreprises.
« Cet allègement fiscal va être avantageux pour les entreprises agricoles
du Québec en les rendant plus compétitives », convient-il. En référence
au contexte de déséquilibre fiscal, il
souligne toutefois que pendant que
le fédéral engrange des surplus, le
Québec doit couper partout, y compris dans ses programmes et services
aux agriculteurs.
À l’instar du Québec, l’UPA note
enfin qu’elle aurait aussi vu d’un bon
œil l’introduction de modifications à
la Loi de l’impôt. L’Union réclame
ainsi les mêmes avantages fiscaux
pour les ventes d’entreprises entre
personnes apparentées, dont profitent
aujourd’hui les non-apparentés.
Transfert de ferme
Pour favoriser le transfert de ferme,
Ottawa hausse à 1 M$ l’exonération
cumulative des gains en capital à
la suite de la vente de biens agricoles. En 5 ans, cette mesure devrait
réduire l’impôt des propriétaires
d’entreprises agricoles de 50 M$ sur
les gains en capital. Au moment de
vendre sa ferme, illustre le ministre,
un agriculteur pourra ainsi profiter
d’un allègement fiscal supplémentaire de 27 028 $ pour un gain en
capital supérieur à 1 M$.
En matière d’emploi, une révision
permettra d’abaisser le taux de cotisation des petites entreprises à l’assurance-emploi de 1,88 $ à 1,49 $ par
tranche de 100 $ de salaire assurable
d’ici 2017.
De même, Ottawa entend poursuivre la mise en œuvre de sa
réforme du Programme des travailleurs étrangers temporaires, qui sont
de plus en plus nombreux dans les
fermes du Québec. L’an dernier, on
en retrouvait plus de 8 000 dans les
entreprises agricoles québécoises.
Le gouvernement Harper révèle qu’il
présentera un projet de loi lui permettant de fixer des frais au moment
jugé opportun.
– Faits saillants –
Exonération des gains
en capital
Plafond relevé à 1 M$
Effet : réduction d’impôt
de 50 M$ d’ici 2020
Baisse du taux
d’imposition
des petites entreprises
De 11 à 9 % d’ici 2019
10,5 % en 2016 / 10 % en 2017
9,5 % en 2018 / 9 % en 2019
Exportation de produits
agricoles
18 M$
en 2 ans à partir de 2016
au Secrétariat de l’accès
aux marchés
--------
12 M$
en 2 ans à partir de 2016
au Programme Agri-marketing
Recherche dans
le secteur forestier
86 M$
en 2 ans à partir de 2016
--------
6,1 M$
à FPInnovations
Réforme du Programme
des travailleurs étrangers
Présentation d’un projet de loi
pour fixer des frais
LA TERRE DE CHEZ NOUS, 29 avril 2015
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BUDGET
Ottawa mise sur les exportations
OTTAWA — Le gouvernement fédéral mise sur l’accroissement des exportations pour augmenter les revenus des
producteurs agricoles. À compter de
2016, le Secrétariat de l’accès aux marchés profitera ainsi d’une somme de
18 M$ sur 2 ans afin d’élargir ses activités sur les marchés étrangers.
Joe Oliver rappelle que l’entrée en
vigueur d’accords de libre-échange a
permis d’ouvrir de nouveaux marchés
et de créer des possibilités pour l’agriculture. Des ventes de 46 G$ en 2013,
note-t-il, ont fait du Canada le 5e pays
exportateur de produits agricoles et
agroalimentaires au monde.
Le ministre des Finances demeure
cependant muet quant au versement
d’éventuelles compensations aux
producteurs laitiers qui devront subir
les contrecoups d’un accès accru des
fromages fins européens au marché
canadien.
PIERRE-YVON BÉGIN / TCN
PIERRE-YVON BÉGIN
Joe Oliver, ministre des Finances du Canada, en conférence de presse mardi dernier pour
expliquer les termes de son budget 2015.
Toujours à partir de l’an prochain, le
fédéral réservera une somme de 12 M$
sur 2 ans au Programme Agri-marketing.
Ce dernier vise à promouvoir les produits agricoles et agroalimentaires canadiens au pays et à travers le monde. Il
permet de faire la promotion de divers
produits agricoles, notamment le porc,
le bœuf, le sirop d’érable et les céréales.
Il s’adresse aux agriculteurs et aux transformateurs d’aliments. Les organismes à
but non lucratif de l’industrie, les petites
et moyennes entreprises peuvent ainsi
recevoir un soutien pour leurs activités
de promotion.
Par ailleurs, le fédéral entend favoriser la modernisation de l’Accord sur le
commerce intérieur souhaité par les provinces. Afin d’éliminer les obstacles au
commerce entre les provinces, le gouvernement Harper va créer un bureau de
promotion du commerce intérieur.
Forestiers oubliés
Pour leur part, les producteurs forestiers
ne profiteront pas de mesures particulières. Leur demande de créer un régime
d’épargne et d’investissement sylvicole
personnel est demeurée lettre morte. Par
l’intermédiaire de ce régime, ils espéraient mettre à l’abri de l’impôt leurs
revenus forestiers d’une année en les
associant à des dépenses d’aménagement
d’années subséquentes.
Les producteurs devront s’en remettre
aux retombées éventuelles de la
recherche, Ottawa proposant d’y consacrer 86 M$ sur 2 ans. À compter de 2016,
il versera ainsi 6,1 M$ à FPInnovations
pour le développement du bois stratifié croisé. Il accordera aussi 4,2 M$ au
Centre canadien sur la fibre du bois, un
centre virtuel au sein du Service canadien des forêts dont une partie du mandat
consiste à appuyer FPInnovations.
Pour les coopératives agricoles, le budget 2015 prévoit de prolonger jusqu’à
2021 le report d’impôt qui s’applique
aux ristournes payées aux membres sous
forme de parts sociales.
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LA TERRE DE CHEZ NOUS, 29 avril 2015
À LA UNE
Fermes à vendre, acheteurs actifs
YVON LAPRADE
En dépit de la très forte progression du prix des terres en culture – le
Québec s’est classé au 2e rang, en
2014, à l’échelle canadienne –, l’activité demeure intense dans ce marché
convoité, selon les courtiers spécialisés
dans le secteur agricole interrogés par
la Terre.
« Il y a des acheteurs, et ils sont nombreux », constate Sylvain Trépanier. Le
courtier immobilier chez Maxxum 100
se définit sur son site Internet comme
« la référence agricole depuis 20 ans ».
« Les conditions économiques sont
favorables, précise-t-il. Les taux d’intérêt sont bas et, de façon générale,
l’agriculture est en santé. Les banquiers
suivent la valse. »
Il se dit à même d’observer les
grandes tendances du marché, étant
donné que l’équipe de courtiers dont
il fait partie compte dans son inventaire « de 50 à 70 » propriétés et terres
agricoles et forestières à vendre à travers le Québec. Cela va de la ferme
en grandes cultures à 2,5 M$, à SaintMathias-sur-Richelieu, à la terre à bois
de 380 arpents à 495 000 $, à SaintBoniface, en Mauricie.
Or, ce ne sont pas toutes les fermes,
et toutes les terres, qui ont le même
pouvoir d’attraction auprès des acheteurs. « Certaines productions, comme
les grains, attirent plus d’acheteurs que
d’autres, analyse-t-il. Là où il y a une
forte activité agricole, dans des régions
plus dynamiques, c’est plus facile pour
un producteur d’obtenir son prix, et
dans des délais relativement courts. »
PASCAL MARCHAND
[email protected]
Sylvain Trépanier se spécialise dans la vente de propriétés agricoles et forestières (fermes
et terres). Il constate une forte activité immobilière.
Financement
Il ne faut pas croire, cependant, que
toutes les transactions se finalisent en
criant ciseau. L’obstacle majeur que
rencontrent les acheteurs, surtout les
jeunes, c’est le financement.
« Bien souvent, observe Jean-Marc
Lebeau, courtier chez Proprio Direct, des
acheteurs potentiels s’apprêtent à faire
une offre d’achat. Ils sont intéressés et
prêts à passer à l’action. Hélas, leur projet avorte parce qu’ils ne parviennent pas
à faire financer leur acquisition. »
« La vente de toute une vie »
Pas facile de prendre la décision de vendre la ferme qui
vous a fait vivre, et qui a vu grandir la famille, génération
après génération.
« C’est un peu vendre sa vie », résume Sylvain Trépanier.
Le courtier connaît bien la réalité des producteurs agricoles.
« Ils sont émotifs quand ils me contactent en vue de la vente
de leur ferme, dit-il. Ils veulent que j’aille à leur rythme, que
je ne les bouscule pas. Parce que, pour eux, vendre la ferme,
c’est passer à une autre étape de leur vie. »
Sylvain Trépanier affirme ne pas solliciter outre mesure ses
clients potentiels. « Ce sont eux qui m’appellent, dit-il. Ils ont
pris leurs renseignements à mon sujet avant de me donner le
mandat de vendre leur propriété agricole ou leur terre. Les
références sont importantes dans ce milieu. »
LA FIN DES QUOTAS LAITIERS
N’EST PAS LA FIN DU MONDE
PAGE 9
Prendre le temps
C’est un peu la même réalité que vit le courtier Jean-Marc
Lebeau. « Il arrive parfois que le producteur me demande de
vendre sa ferme pour des raisons de santé, précise-t-il. Ça
peut causer un certain stress. »
« Mais vendre une ferme, ce n’est pas comme vendre un
bungalow de 30 pieds sur 40 pieds », soumet le courtier
André Alarie.
Les délais peuvent s’allonger avant que la transaction soit
finalisée.
Et la commission exigée par le courtier spécialisé en agriculture se situera autour de 5 %, avec une pointe pouvant
atteindre 10 %, dans certains cas plus complexes. Y.L.
Sur le web laterre.ca
DANS LA TERRE CETTE SEMAINE
LIGNE ÉLECTRIQUE
CHAMOUCHOUANE–BOUT-DE-L’ÎLE :
LANAUDIÈRE SOUS LE CHOC
PAGE 8
Il cite en exemple un groupe de trois
jeunes qui avaient une formation en
agriculture et qui souhaitaient démarrer
leur entreprise agricole, mais qui ne disposaient pas de la mise de fonds nécessaire pour passer à la banque.
« La vente d’une ferme à un acheteur
qui n’est pas de la famille, fait-il valoir,
ce n’est pas toujours simple à réaliser.
Ce n’est pas comme une transaction
apparentée où la famille intervient dès
le départ. »
Il tente actuellement de vendre la
Ferme Saint-Maurice, en Mauricie. Le
propriétaire demande 560 000 $ pour
cette ferme de 72 arpents de terre avec
des bâtiments disposant de l’équipement
requis pour la production laitière.
Des choix déchirants
André Alarie, courtier immobilier au
Groupe Sutton, concède que le monde
agricole évolue dans un environnement
où tout le monde se connaît, ou presque.
Et quand une ferme est à vendre, le mot
se passe rapidement.
« Les producteurs qui me contactent
veulent être conseillés, appuyés dans
leurs démarches, fait-il valoir. Le
marché de la revente affiche de bons
rendements, mais il est important, si on
veut vendre, de déterminer la valeur de
la ferme, des bâtiments et de la terre. »
« Il faut considérer la qualité de la terre,
le drainage, sa situation géographique et
l’état des bâtiments », ajoute-t-il.
Le courtier considère que la terre
demeure « le meilleur capital » à acquérir et à posséder. « C’est ce qui fait en
sorte que les acheteurs se montrent de
plus en plus intéressés », dit-il.
Actualités/Environnement
ÚVIDÉO – Les craintes d’un producteur et son fils envers
le projet Énergie Est
VOTRE MAGAZINE
Le cahier technique de
Actualités/Alimentation
MAI 2015
laterre.ca/techniques
NOTRE DOSSIER
Économie
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Tracteurs à l’hydrogène
et au méthane
ÉQUIPEMENT
SIMA de Paris
2015
Évaporateurs révolutionnaires
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Serres : 7 façons d’être
plus écoénergétique
ÚDeux médailles pour l’Orpailleur
ÚCroyez-vous que le Programme de crédit de taxes foncières
agricoles puisse bientôt passer dans le tordeur du déficit zéro?
Faites-nous part de vos commentaires.
La question de la semaine
ÚCroyez-vous que le budget de Joe Oliver va améliorer
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PAGE 10
PÉNURIE D’INSPECTEURS DANS
LES ABATTOIRS?
PAGE 13
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ÚFaites-vous confiance aux ministres Bernier et Paradis qui
disent vouloir protéger la gestion de l’offre?
qui propose de récentes innovations
Beaucoup 7 % / Un peu 24 % / Pas du tout 69 %
LA TERRE DE CHEZ NOUS, 29 avril 2015
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À LA UNE
Des terres à plus de 50 000 $ l’hectare!
MARTIN MÉNARD
[email protected]
La flambée du prix des terres se
poursuit dans certains secteurs. À
Saint-Hyacinthe, une terre a récemment été achetée pour la somme de
52 649 $ l’hectare (18 000 $ l’arpent).
Des discussions auraient cours pour
une autre transaction, au montant
cette fois de 58 500 $/ha (20 000 $/
arpent). C’est l’équivalent de 2 M$
pour 30 ha.
En Montérégie-Ouest, Mario
Gauthier, copropriétaire de la ferme
Agri-Fusion 2000, s’étonne du prix
des terres. « Le marché des terres
est dynamique ici. Nous pensions en
acheter une en misant un peu plus de
41 000 $/ha. Sauf qu’au final, c’est un
autre producteur qui l’a eue pour près
de 44 000 $/ha [15 000 $/arpent]. »
Selon M. Gauthier, les hausses de prix
se sont concentrées sur des périodes précises, comme 2006, 2012 et cette année.
« Ici, l’an dernier, des terres se sont
vendues environ 26 000 $/ha, alors que
cette année, les prix payés oscillent entre
35 000 $ et 44 000 $/ha. »
Au Centre-du-Québec, près de Nicolet,
Jocelyn Parr observe également des
hausses de prix : « Il y a 2 ans, une terre
de qualité se vendait environ 10 000 $/
ha. Cette année, une terre est partie à
20 000 $/ha et une autre a été achetée par
un producteur à 24 710 $/ha [10 000 $/
acre]. Ce n’est pas compliqué, on dirait
que le prix double aux deux ans depuis
un certain temps! » affirme-t-il, en précisant que sa famille et lui ne déboursent
pas plus de 20 000 $/ha. Autrement, ditil, l’investissement paraît peu rentable.
En région, la situation se répète. « Une
terre qui se vendait entre 2 500 et 3 000 $/
ha au centre du Témiscamingue vaut
aujourd’hui 5 000 $/ha. Un peu plus loin
La flambée des prix tire-t-elle à sa fin?
« Le prix de certaines terres commence à stagner et je crois qu’il pourrait
commencer à diminuer comme c’est le cas au Wisconsin et dans l’Illinois »,
estime Heinz Grogg, un producteur de la Mauricie qui cultive 500 ha. La
baisse du prix des grains, l’augmentation des coûts de la machinerie, consécutive à la hausse du taux de change, et les programmes de sécurité du revenu
moins généreux l’incitent à la prudence.
« Un lot que je loue est à vendre depuis un moment. Le propriétaire demande
20 000 $/ha [8 000 $/acre]. À ce prix-là, je ne suis pas acheteur. Ce n’est pas
rentable et il faudrait le financer sur 30 ans : aussi bien investir ailleurs »,
explique-t-il. Le producteur dit avoir parlé à des dirigeants du fonds d’investissement Pangea : « Même eux trouvent que le prix demandé ici pour les terres
n’a pas de bon sens. »
En Montérégie, David Noiseux remarque un ralentissement de la hausse
du prix des terres. « Je le vois, surtout pour les moins bonnes terres : elles ne
trouvent pas preneur. On m’en offre une entre Saint-Hyacinthe et Saint-Jeansur-Richelieu. Le prix demandé de 28 000 $/hectare [11 000 $/acre] est trop
élevé pour les revenus que je pourrais en tirer », constate celui qui cultive
1 200 ha avec son père. Le producteur soutient qu’au-delà de 20 000 $/ha,
seuls les agriculteurs ayant des productions sous gestion de l’offre ou ceux qui
possèdent plusieurs terres payées « peuvent encore suivre la parade ».
L’économiste agricole en chef à Financement agricole Canada, Jean-Philippe
Gervais, mentionne que l’augmentation moyenne de 15,7 % du prix des terres
au Québec est appréciable, mais moins élevée que l’an dernier. « Ça ralentit.
Il semble qu’on se dirige vers un plafonnement du prix des terres. L’une des
principales raisons, c’est les recettes en production végétale qui commencent
à stagner », indique-t-il. L’autre facteur – le taux d’intérêt – est stable pour
l’instant, mais une hausse des taux pourrait entraîner une décroissance du prix
des terres. M.M.
au nord-est, une terre qui valait 500 $/ha
il y a 7 ou 8 ans vaut aujourd’hui entre
2 500 et 3 700 $/ha », explique Patrick
Lafond, producteur laitier et président
d’un syndicat local de la Fédération de
l’UPA d’Abitibi-Témiscamingue.
Une décision
« difficile à prendre »
Les prix élevés plaisent aux producteurs qui sont vendeurs. Les acheteurs,
eux, doivent y penser à deux fois. « À plus
de 40 000 $/ha, ça fait des gros montants.
La décision est plus difficile à prendre.
Pour nos jeunes, ce n’est pas évident non
plus », nuance Mario Gauthier.
Jofroi Desperrier-Roux, agronome à
la ferme Agri-Fusion, s’interroge également sur la rentabilité des terres payées
à gros prix. « Quand on calcule tout, on
se demande comment les producteurs de
grains sous régie conventionnelle font
pour arriver lorsqu’ils achètent une terre
à plus de 40 000 $/ha. Il y a quelque
chose que je ne comprends pas ou qui
Jocelyn Parr constate que le prix des terres
a doublé dans son secteur en 2 ans, dont
ce lot, qui se trouve devant lui, vendu pour
24 710 $/ha.
m’échappe, parce que même un producteur de grains sous régie biologique, qui
dégage plus de revenus à l’hectare qu’un
conventionnel, peine à rentabiliser une
terre payée si cher », analyse-t-il.
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LA TERRE DE CHEZ NOUS, 29 avril 2015
ÉDITORIAL
Le gouvernement : un an plus tard
MARCEL
GROLEAU
Président général de
l’Union des producteurs
agricoles
Le 7 avril dernier, le gouvernement de Philippe
Couillard célébrait son premier anniversaire.
Plusieurs observateurs de la scène politique
ont profité de cette occasion pour faire un
premier bilan des actions et des choix de ce
gouvernement. Je me permets donc de le faire
pour notre secteur.
Peu après l’élection, le gouvernement a procédé
à l‘adoption du Règlement sur le prélèvement
des eaux et leur protection. Il a aussi apporté des
modifications au Programme de crédits de taxes
foncières agricoles, tel que nous le souhaitions.
Ce gouvernement a fait de l’équilibre budgétaire
le pivot de ses politiques et de ses actions. Si les
prévisions se réalisent, le Québec reviendra donc
à l’équilibre budgétaire dès l’an prochain. Pour
y arriver, le gouvernement a notamment puisé
à deux reprises dans le budget de la Financière
agricole du Québec (FADQ). Une première
fois en octobre 2014 (113 M$) et une deuxième
en 2015 (151 M$). Cela représente 264 M$ en
moins pour l’agriculture du Québec, ce qui en
fait l’un des secteurs ayant le plus contribué à
cet exercice. Les bons prix sur les marchés, ces
deux dernières années, ont permis à la FADQ
de réaliser des excédents. Le gouvernement
a décidé que ceux-ci contribueraient au
redressement des finances publiques et non au
développement de l’agriculture.
La FADQ se retrouve donc avec un budget
de 450 M$ pour 2015-2016. Il s’agirait, pour le
gouvernement, d’un budget de transition. Une
transition vers quoi? Très bonne question, car ce
gouvernement a pris très peu d’engagements
à moyen terme jusqu’à maintenant. Cette façon
de faire est contre-productive pour le milieu
des affaires, en particulier pour l’agriculture
qui compose déjà avec beaucoup de risques.
Il avait pourtant été convenu, en 2009, que les
excédents à la FADQ devaient servir à constituer
une réserve et à améliorer les programmes.
Le comité UPA-MAPAQ-FADQ sur la sécurité du
revenu a formulé une série de recommandations
au ministre. Toutes ces propositions, dont
certaines devraient être implantées à court
terme, seront-elles tablettées? Le soutien
au développement des régions, aux petites
entreprises agricoles, à la production biologique
et à la transition vers le bio figuraient aussi
parmi les recommandations du comité. Qu’en
adviendra-t-il maintenant?
La Régie des marchés agricoles et alimentaires
du Québec ainsi que la Commission de
protection du territoire agricole du Québec
sont des piliers majeurs du développement de
notre secteur. Or, ces organismes accomplissent
difficilement leur mission à l’intérieur du cadre
budgétaire actuel. Les délais dans le traitement
des dossiers sont devenus problématiques, au
point de nuire au développement de plusieurs
entreprises.
Les délais dans l’administration du Programme
d’appui financier aux regroupements et aux
associations de producteurs désignés, en 2014,
ont empêché des actions structurantes dans
plusieurs secteurs de production en cours
d’année. Vivre une autre année sous la même
enseigne compromettrait le développement de
plusieurs d’entre eux.
L’Union souhaitait discuter et trouver des
solutions dans le dossier de la fiscalité foncière
agricole. Au final, le Programme de crédit de
taxes foncières agricoles coûtera près de 9 M$
de plus cette année. Nous avions pourtant
obtenu du gouvernement précédent la mise
en place d’un comité conjoint pour trouver
une solution à la taxation inéquitable dont les
producteurs agricoles font les frais.
Plusieurs autres dossiers requièrent la
concertation de différents ministères pour
avancer. Je pense ici au plan d’action concerté
en agroenvironnement, à la problématique de
plus en plus généralisée de l’entretien des cours
d’eau, à la levée du moratoire sur les superficies
en culture, au besoin criant de prévoir, dans
le Code de la sécurité routière, des règles
particulières et adaptées au monde agricole,
etc. Il appartient au ministère de l’Agriculture,
des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec
(MAPAQ) d’exercer le leadership nécessaire
pour que ces dossiers cheminent dans les autres
ministères.
Il est normal, pour un nouveau gouvernement,
de faire le tour du propriétaire et de prendre
la mesure des différents dossiers. En théorie,
l’équilibre budgétaire est rétabli. Souhaitons
qu’il sera possible maintenant de faire avancer
les autres dossiers.
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LA TERRE DE CHEZ NOUS, 29 avril 2015
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À LA UNE
« Ça prend des liquidités pour acheter »
– CHARLES-FÉLIX ROSS
Le marché des terres cultivables est
« très actif » et cela s’explique, entre
autres, par une conjoncture économique « favorable » dans le secteur
agricole, résume Charles-Félix Ross,
économiste en chef à l’Union des producteurs agricoles (UPA).
« Il y a beaucoup d’acheteurs qui
ont des liquidités, relève-t-il. Mais ces
acheteurs n’ont pas tous les mêmes
visées. »
« D’un côté, on retrouve des producteurs agricoles qui souhaitent prendre
de l’expansion, ajoute-t-il. De l’autre,
on voit se profiler des acheteurs qui
mettent la main sur des terres de qualité pour en changer la vocation. »
Il cible à la fois les municipalités,
qui « exercent de la pression sur la
zone verte » pour étendre leur déve-
ARCHIVES/TCN
YVON LAPRADE
Charles-Félix Ross, économiste en chef à l’Union des producteurs agricoles (UPA).
loppement résidentiel, et les fonds
d’investissement, « les Pangea de ce
monde qui font grimper les prix avec
leur surenchère ».
196 000 $ l’hectare
Charles-Félix Ross ne s’étonne pas de
voir les prix exploser, dans un contexte
où des acheteurs aux poches profondes
doublent et triplent la mise pour devenir
propriétaires de terres à fort potentiel
économique.
« On ne s’étonnera pas de voir
Cominar payer 196 000 $ l’hectare
pour les terres agricoles des Sœurs de
la Charité », dit-il sur le ton de l’ironie,
à propos de l’achat, au coût de 39 M$,
de ces terres situées à Beauport par le
Fonds de placement immobilier.
L’économiste se dit conscient, par ailleurs, que des producteurs proches de la
retraite souhaitent trouver preneur pour
couler des jours tranquilles, sans soucis
financiers.
« Il y a un gros bassin de producteurs
vendeurs, et il y a beaucoup d’acheteurs. Mais quelles chances accorde-ton à la relève agricole, qui ne parvient
pas à acheter des terres hors de prix?
Il faut se poser la question, et vite »,
conclut-il.
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LA TERRE DE CHEZ NOUS, 29 avril 2015
LIGNE ÉLECTRIQUE CHAMOUCHOUANE–BOUT-DE-L’ÎLE
Lanaudière sous le choc
[email protected]
En conférence de presse le 24 avril, Philippe Couillard a officialisé le projet de ligne électrique Chamouchouane–Bout-de-l’Île. Bien qu’il ne fasse pas l’unanimité, le projet est une
nécessité pour le Québec, a soutenu le premier ministre. Le ministre de l’Énergie et des
Ressources naturelles, Pierre Arcand, et le président et directeur général d’Hydro-Québec,
Thierry Vandal, ont également pris part à l’annonce.
CITOYENS
SOUS HAUTE TENSION
La confirmation, par Pierre
Arcand, ministre de l’Énergie et des
Ressources naturelles, que Québec
donnerait son aval au projet d’une
ligne électrique de 400 kilomètres
entre Montréal et le Lac-Saint-Jean
sème la grogne dans Lanaudière.
Le groupe Citoyens sous haute tension, qui mène la contestation contre
le projet, s’explique mal l’empressement du gouvernement dans le
dossier. « Depuis le début, HydroQuébec n’a jamais été capable de justifier le projet », a lancé la présidente
du groupe de contestation, l’agricultrice Chantal Lapointe.
La productrice laitière de Rawdon
déplore que les solutions de rempla-
ÉTIENNE DUPUIS/TCN
ÉTIENNE DUPUIS
cement aux projets du gouvernement
n’aient jamais été prises en compte.
« Nous, on proposait d’utiliser les
lignes électriques existantes qui
sont en fin de vie, explique-t-elle.
Plusieurs ingénieurs ont confirmé
la faisabilité de notre solution, mais
le gouvernement ne l’a pas prise en
considération. »
Pas de consultation
des agriculteurs de la part
de la CPTAQ
En vertu de l’article 66 de la Loi
sur la protection du territoire et des
activités agricoles, le ministre a exigé
un avis à la Commission de protection du territoire agricole du Québec
(CPTAQ) sur un projet de ligne
électrique. La Commission a publié
son avis sans avoir pris le pouls du
milieu agricole. Une situation que
déplore la Fédération de l’UPA de
Lanaudière. « On s’attendait à ce que
Le comité Citoyens sous haute tension déplore de ne pas avoir été écouté par Hydro-Québec
et le gouvernement.
la CPTAQ tienne des consultations
publiques, soutient le directeur régional Gilbert Nicole. On est vraiment
déçus de ne pas avoir été consultés. »
Dans sa note déposée le 16 mars
dernier, la CPTAQ ne s’oppose pas
à la ligne électrique, mais propose
quelques modifications pour qu’elle
empiète moins sur le territoire agricole. La Commission suggère également que le poste de transformation
Judith-Jasmin, qui doit être aménagé
à Terrebonne, soit déplacé afin de
conserver une plus grande superficie
de terres cultivables.
Une consultation bidon
La présidente de Citoyens sous
haute tension, Chantal Lapointe,
considère que la consultation auprès
du Bureau d’audiences publiques
sur l’environnement (BAPE) a été
un véritable gaspillage d’argent des
contribuables. « Le ministre n’a pas
pris au sérieux les recommandations
du rapport », note-t-elle.
Même son de cloche chez le directeur régional, Gilbert Nicole, qui qualifie l’exercice de bidon. « Le BAPE
a rendu son rapport presque en même
temps que la Régie de l’énergie
faisait ses recommandations »,
mentionne M. Nicole.
Si elle se dit sidérée par l’attitude
du gouvernement, Chantal Lapointe
souhaite que les lignes électriques
passent à au moins un kilomètre de
toute ferme d’élevage. « Il y a plusieurs fédérations qui ont passé une
résolution en ce sens. Hydro-Québec
doit en tenir compte. »
LA TERRE DE CHEZ NOUS, 29 avril 2015
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LAIT
La fin des quotas laitiers n’est pas la fin du monde
JEAN-CHARLES GAGNÉ
DRUMMONDVILLE — La fin
des quotas laitiers ne constituera pas
un « big bang » pour l’industrie laitière de l’Europe. « La fin des quotas laitiers n’est pas la fin du monde.
Nous allons passer d’une régulation
fondée sur les quotas à une régulation basée sur les contrats », a fait
valoir Vincent Chatellier, de l’Institut
national de recherche agronomique
(INRA), devant les 460 participants
aux Perspectives 2015 parrainées par
le Centre de référence en agriculture et
agroalimentaire du Québec (CRAAQ).
Il est tout de même
« possible que nous
ayons une crise ».
M. Chatellier croit que la fin des quotas ne se traduira pas nécessairement
par une baisse de prix du lait due à une
surproduction. D’une part, la production actuelle de l’Europe et de la France
est inférieure aux volumes autorisés
par les quotas, a-t-il avancé. D’autre
part, les transformateurs, même s’ils
sont en concurrence, n’ont pas intérêt à
collecter plus de lait qu’ils peuvent en
écouler sur leurs marchés. D’après cet
ingénieur agricole, un excédent de 3
ou 4 milliards de litres de lait certaines
années (sur les 150 milliards produits
en Europe) aurait peu de chances de
faire crouler le prix à la ferme.
Cela dit, il est tout de même « possible que nous ayons une crise », a
admis le directeur du LERECO. Les
producteurs regardent tout ça avec
un grand pragmatisme, se disant que
les meilleurs vont survivre, comme
ç’a été le cas après celle de 2009.
M. Chatellier estime qu’il restera
autour de 38 000 fermes laitières
en France en 2025, alors qu’on en
dénombre encore 67 000 aujourd’hui,
contre 430 000 en 1984. « La
restructuration a donc eu lieu malgré
les quotas et leur élimination ne devrait
pas l’accélérer », a-t-il noté. Cela dit,
seulement 12 % des fermes produisent
plus de 600 000 litres par an en France,
où la moyenne est de 53 vaches et de
370 000 litres par exploitation.
Les producteurs laitiers seront toutefois « plus dépendants des entreprises »
pour leur trajectoire individuelle, a
reconnu M. Chatellier. « Seuls les
producteurs qui livrent leur lait à des
transformateurs en croissance verront
leurs volumes de production croître. »
Ce détenteur d’un master en économie a par ailleurs relativisé le poids de
l’aide directe de la Politique agricole
JEAN-CHARLES GAGNÉ/TCN
– VINCENT CHATELLIER
Vincent Chatellier, directeur du Laboratoire d’études et de recherches en économie
(LERECO) à l’Institut national de la recherche agronomique (INRA).
commune (PAC) dans les revenus des
fermes laitières françaises. Cette aide
varie de 60 à 80 euros par tonne de lait,
payée 326 euros/tonne en 2014, a-t-il
expliqué. À ses yeux, le prix du lait,
qui a longtemps cristallisé les revendications des producteurs, devient un
facteur parmi d’autres de la rentabilité
dans le secteur laitier.
Potentiel
Selon le volubile conférencier, la
France dispose d’un plus grand potentiel de développement de sa production
laitière que les pays d’Europe du Nord,
où la densité animale est plus forte.
Pour l’exploiter à plein, la France devra
toutefois bonifier ses exportations
vers des marchés extérieurs en crois-
sance alors qu’elles le sont aux deux
tiers vers le reste de l’Europe. « Nous
attendons que la Nouvelle-Zélande
cale pour desservir ces marchés », a
très clairement avoué M. Chatellier.
Il estime en effet que le processus qui
permet à la Nouvelle-Zélande d’exporter 19 milliards de litres de lait ne peut
durer indéfiniment.
M. Chatellier n’a pu s’empêcher de
faire un clin d’œil aux 17 700 tonnes
additionnelles de fromages concédées par le Canada à l’Europe. « La
France juge que le Canada, qui vient
au 28e rang de ses clients, n’est pas la
destination la plus stratégique pour ses
exportations », a-t-il dit, pour dérider
l’auditoire... et il a réussi!
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LA TERRE DE CHEZ NOUS, 29 avril 2015
ÉCONOMIE
Assurance stabilisation :
deux causes en Cour suprême
JULIE MERCIER
[email protected]
La Cour suprême du Canada entendra les causes de deux groupes d’agriculteurs qui poursuivent la Financière
agricole du Québec (FADQ).
Le 23 avril, la Cour suprême a
accordé avec dépens les 2 appels
déposés par plus de 300 producteurs
de porc et de bœuf. La poursuite de la
Ferme Vi-Ber et de plus de 140 entreprises productrices de porc, de bœuf,
de pommes de terre et de céréales
concerne le programme d’assurance
stabilisation des revenus agricoles
(ASRA), géré par la Financière. Ces
entreprises contestent la méthode d’arrimage sur une base collective qui a été
utilisée par la FADQ pour prendre en
compte l’aide financière reçue du gouvernement fédéral en 2007 et la réduction de compensation qui en a résulté.
Ces producteurs réclament plus de
15 M$ en compensation pour l’année 2007. Ils ont eu gain de cause en
Cour supérieure avant de perdre devant
la Cour d’appel. C’est maintenant au
plus haut tribunal du pays à trancher.
77 M$
Pour leur part, le producteur de porcs
Michel Lafortune et plus de 200 collègues réclament quelque 77 M$ à
la FADQ. Cette somme représente
la compensation d’ASRA à laquelle
ils estiment avoir droit pour les
années 2006, 2007 et 2008. La Cour
supérieure de même que la Cour
d’appel ont rejeté leur demande.
La Cour suprême devra maintenant
déterminer si le programme ASRA
constitue un contrat d’assurance ou
un contrat administratif de type spécifique. La Financière a décliné l’invita-
tion à commenter étant donné que les
deux litiges sont pendants devant le
tribunal, a expliqué son porte-parole,
Louis-Pierre Ducharme.
Deux millions pour Viandes Laroche
La rumeur est confirmée. Les
Viandes Laroche reçoivent de Québec
une marge de crédit de 2 M$.
La députée de Richmond et whip
adjointe du gouvernement, Karine
Vallières, en a fait l’annonce ce matin,
au nom du ministre de l’Économie,
Jacques Daoust, lors d’une conférence
de presse tenue aux Viandes Laroche, à
Asbestos. Le soutien du gouvernement
prend la forme d’une marge de crédit
de 2 M$. Québec espère ainsi sauvegarder près d’une centaine d’emplois.
Depuis quelques mois, Viandes
Laroche éprouve de la difficulté à
sécuriser ses approvisionnements à
cause des niveaux records du prix des
bovins. En conséquence, l’abattoir
a diminué de façon importante ses
achats de bouvillons. J.M.
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LA TERRE DE CHEZ NOUS, 29 avril 2015
FISCALITÉ
Commandité par :
Ce que les fiducies peuvent vous offrir
DORIA BARGAIN,CPA, CGA
RONALD BEAULIEU, M. Fisc., CPA, CA
Fiscalistes du SCF Montérégie inc.
Vous avez souvent entendu parler des fiducies, que ce soit dans les
médias ou dans des discussions avec
d’autres entrepreneurs, et vous vous
demandez peut-être si vous auriez
avantage à en mettre une en place.
Une fiducie est une entité distincte
créée pour détenir des biens. Le fiduciaire est quant à lui responsable de
gérer ces biens. Il peut y avoir plus
d’un fiduciaire, surtout si l’un de
ceux-ci est également bénéficiaire.
Les pouvoirs et les devoirs du ou des
fiduciaires et les droits des bénéficiaires sont consignés dans un document juridique que l’on appelle l’acte
de fiducie.
Sur le plan fiscal, on retrouve deux
grandes familles de fiducies, soit la
fiducie entre vifs, créée du vivant du
constituant, et la fiducie testamentaire,
instaurée lors du décès du constituant.
Avantages fiscaux
Les revenus détenus en fiducie sont
imposés au taux de 50 % environ.
Une fiducie peut toutefois servir de
« conduit » et partager ses revenus
entre ses bénéficiaires plutôt que les
conserver, ce qui peut être fiscalement
avantageux si le partage des revenus
est optimisé. Chaque bénéficiaire se
trouve alors à inclure dans son propre
revenu la part que la fiducie lui a attribuée.
Par ailleurs, lorsque le bénéficiaire
n’a pas beaucoup de revenus, son
taux d’imposition est peu élevé et le
revenu attribué par la fiducie est donc
assujetti à un impôt moins élevé. La
fiducie permet également de multiplier l’utilisation de l’exemption pour
gain en capital lors de la vente de
biens admissibles à cette exemption.
sont dissociés de leur propriétaire
initial, ils sont protégés d’éventuels
créanciers, sous réserve d’un bilan
solvable lors de la constitution. De
plus, le constituant de la fiducie peut
mettre en place, lors de la création de
l’acte de fiducie, des limites quant à
l’utilisation, par les bénéficiaires, des
biens transférés.
Par exemple, le fiduciaire pourrait ne pas être autorisé à distribuer des fonds à un bénéficiaire tant
que celui-ci n’aurait pas atteint un
certain âge. En outre, les distribu-
Sous un angle légal, l’instauration d’une fiducie est
une façon de préserver des actifs.
Ainsi, chaque bénéficiaire pourrait
être susceptible de se voir attribuer
une partie du gain en capital réalisé
par la fiducie et utiliser sa propre
exemption. Il faut cependant tenir
compte des règles d’attribution de
revenu, qui réattribueraient le revenu
imposable au conjoint, ou le rendraient imposable au taux maximum,
dans le cas d’enfants mineurs.
Protection des actifs
Sous un angle légal, l’instauration
d’une fiducie est une façon de préserver des actifs. Puisque ces derniers
tions de fonds annuelles pourraient
être limitées afin d’éviter que les
biens transférés à la fiducie soient
dilapidés.
Dans une planification de transfert
d’entreprise, la fiducie pourrait servir pendant une période tampon. Si
l’on veut dès maintenant transmettre
la plus-value d’une entreprise, mais
que la relève n’est pas encore prête,
il est possible d’effectuer un « gel »
de la valeur actuelle de l’exploitation en faveur du propriétaire et de
mettre en place une fiducie pour déte-
Des règles complexes
Lorsqu’on peut les utiliser, les
fiducies offrent la possibilité de
mettre en place des planifications
fiscales intéressantes et d’assurer la
gestion des biens lorsque les bénéficiaires éventuels ne sont pas prêts
à les recevoir. Il est toutefois important de s’entourer de personnes
compétentes et d’expérience pour
mettre en place une planification
qui inclut une fiducie. En effet, une
simple erreur de constitution peut
entraîner l’annulation d’une planification complète.
nir les parts qui donneront droit à la
plus-value future. Ensuite, ces parts
pourront être distribuées à n’importe
lequel des bénéficiaires de la fiducie, que ce soit la relève, ou le propriétaire actuel, si celle-ci ne se
manifeste pas.
Présenté par :
LA TERRE DE CHEZ NOUS, 29 avril 2015
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ÉLEVAGE
Pénurie d’inspecteurs dans les abattoirs?
JULIE MERCIER
ARCHIVES/TCN
Les inspecteurs des viandes dénoncent
le manque d’effectifs dans les abattoirs
du Québec sous juridiction fédérale.
« Chaque équipe fédérale d’inspection des viandes au Québec travaille en
désavantage numérique aujourd’hui,
de sorte que la plupart des abattoirs et
usines de transformation de la viande
fonctionnent avec moins d’inspecteurs
que ce qui serait nécessaire pour assurer la conformité avec les exigences
de salubrité », indique le Syndicat de
l’Agriculture, qui représente les inspecteurs fédéraux des viandes.
Selon une étude détaillée de la dotation
en personnel publiée par le Syndicat, il y
aurait une pénurie critique d’inspecteurs
des viandes au Québec et dans d’autres
régions du pays, notamment en Alberta.
« Ça signifie qu’on coupe les coins ronds
en matière de salubrité », dénonce Bob
Kingston, président du Syndicat. Dans
les abattoirs de Montréal, de Québec
et de Saint-Hyacinthe, les inspecteurs
au travail fonctionnent à près de 18 %
sous le seuil minimum. Ce nombre tient
compte des employés en congé autorisé,
explique le Syndicat.
Coupes?
Avant le dépôt du dernier budget
fédéral, Ottawa planifiait de réduire
les dépenses en sécurité des aliments
de 21 % en 2016-2017 par rapport à
2013-2014, ce qui se traduirait par des
réductions de personnel de 16,5 %, ou
de 548 postes, précise le Syndicat. « Le
gouvernement fédéral a baissé la garde
depuis la contamination chez Maple
Le Syndicat de l’Agriculture, qui représente les inspecteurs fédéraux des viandes,
dénonce le manque d’effectifs dans les
abattoirs.
Leaf Foods, qui a causé la mort de
22 Canadiens. J’espère sincèrement que
le gouvernement n’attendra pas qu’une
autre contamination le force à protéger
les consommateurs canadiens », conclut
Bob Kingston.
Le budget dévoilé le mardi 21 avril
ne contient aucune mention concernant
les budgets de l’Agence canadienne
d’inspection des aliments (ACIA). La
principale intéressée réfute les accu-
sations selon lesquelles les activités
en matière de salubrité des aliments
ont été réduites. « Bien que le nombre
d’inspecteurs à l’ACIA ait augmenté de
19 % depuis 2007, le nombre d’inspecteurs sur le terrain peut varier en raison
des changements liés à la demande en
services d’inspection, par exemple, l’ouverture et la fermeture d’établissements
agréés par le gouvernement fédéral.
Par conséquent, l’effectif d’inspection
de l’Agence sur le terrain peut varier
durant l’année jusqu’à 5 %, ou de 150
à 200 inspecteurs », a expliqué le président de l’Agence, Bruce Archibald,
dans un courriel acheminé à la Terre. Le
dirigeant a rappelé que « l’ACIA poursuivra son travail pour faire en sorte que
la nourriture qui se trouve sur les tables
au Canada demeure salubre et pour améliorer continuellement notre robuste système de salubrité des aliments ».
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LA TERRE DE CHEZ NOUS, 29 avril 2015
MAIN-D’ŒUVRE ÉTRANGÈRE
MARTINE GIGUÈRE
L’année 2014 aura été extrêmement
difficile pour l’embauche des travailleurs étrangers temporaires (TET), à
cause notamment de tous les changements imposés par les gouvernements
en pleine saison.
De nouvelles façons de faire qui
ont occasionné des retards importants
dans l’arrivée de travailleurs chez les
producteurs. « Pour 2015, il demeure
des irritants, mais fort heureusement
ils ne sont pas nouveaux et nous
sommes en mesure de les voir venir.
Le mot d’ordre que nous avons donné
aux employeurs est de s’y prendre
d’avance s’ils ne veulent pas subir de
retard. Il faut déposer les demandes de
cinq à six mois d’avance », rappelle
Denis Hamel, directeur général de la
Fondation des entreprises en recrutement de main-d’œuvre agricole étrangère (FERME).
C’est que les délais de traitement sont
plus longs, que ce soit à Immigration
Canada (émission des visas à l’étranger), à Service Canada ou même à
FERME. « De notre côté, il est maintenant impossible de changer les noms
des travailleurs une fois qu’ils sont inscrits dans l’étude d’impact sur le marché du travail. Donc avant d’écrire le
nom d’un TET, il faut s’assurer qu’on
l’écrit correctement, qu’on a le bon
numéro de passeport, etc. »
Quatre grandes priorités en 2015
« C’est notre dernière chance dans
le dossier des TET en provenance
du Guatemala », lance M. Hamel.
Car c’est cette année que la limite du
quatre ans de séjour des TET guaté-
maltèques entre en vigueur. FERME
souhaite convaincre le gouvernement
fédéral d’exempter les travailleurs
agricoles de cette limite de quatre ans.
Des négociations vont aussi avoir lieu
avec le gouvernement guatémaltèque,
car ce dernier semble vouloir être plus
restrictif quant à la sortie de ses travailleurs. Il est signataire d’une convention
de travail et s’appuie là-dessus pour
exiger que les employeurs défrayent
les coûts liés à l’examen médical,
aux visas et aux permis de travail.
Auparavant, ces coûts étaient payés
par le travailleur. FERME craint que le
fait de refiler ceux-ci aux employeurs
rende les travailleurs guatémaltèques
moins attrayants que ceux du Mexique
où ces frais sont assumés par le travailleur ou le gouvernement.
Transformation alimentaire
« On veut trouver un accommodement pour tout ce qui est de la
transformation alimentaire et de l’aménagement paysager », indique le directeur général de FERME. Les emplois
dans ces secteurs ne sont pas considérés comme agricoles et ils ont été touchés par la réforme fédérale de 2014.
Pour chaque TET dans ce secteur,
l’employeur doit débourser 1 000 $ et
respecter un quota. « Ces emplois sont
situés en aval de l’agriculture primaire
si on pense à la transformation de fruits
et légumes frais », donne en exemple
Denis Hamel. Ces entreprises de transformation pourraient vouloir s’installer ailleurs. Selon FERME, c’est une
menace qui pèse sur les producteurs
maraîchers, car la transformation est
un débouché important pour eux.
Denis Hamel rappelle que l’aména-
MARTINE GIGUÈRE/TCN
Le secteur maraîcher s’inquiète pour 2015
Il faut maintenant tenir compte d’un délai de cinq à six mois pour faire une demande de
travailleurs étrangers temporaires.
gement paysager et la transformation
saisonnière (congélation des fruits et
légumes frais) représentent 1 000 TET.
Simplification
Enfin, le directeur général de FERME
rêve d’une simplification administrative : « Le Québec fait bande à part,
car c’est beaucoup plus simple dans
les autres provinces. » Seul le Québec
a un ministère de l’Immigration. Les
employeurs des autres provinces ont
droit à des déductions pour le logement
auxquelles les employeurs québécois
n’ont pas accès. En 2015, FERME s’attend à une faible croissance. « Dans nos
deux réunions d’information, on voit
de plus en plus de producteurs laitiers.
C’est un secteur en croissance. Par ailleurs, on n’anticipe pas de croissance
dans le secteur maraîcher, parce que le
maximum est à peu près atteint », précise Denis Hamel. En 2014, FERME a
comblé 9 204 postes, ce qui représente
près de 8 000 TET.
« Faut ramener Ottawa à la raison! »
– DENIS HAMEL, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE FERME
YVON LAPRADE
Le diable est aux vaches et il faut
« ramener Ottawa à la raison le plus
tôt possible » avec sa controversée
réforme sur les TET. C’est le message
que vient de transmettre Denis Hamel,
directeur général de la FERME. « On
est consternés, a-t-il confié en entrevue à la Terre, le 24 avril dernier. On
constate que le gouvernement fédéral
est fermé à double tour. » « Ce faisant,
ajoute-t-il, il fragilise l’agriculture en
dressant des obstacles aux entreprises
de transformation alimentaire, qui
voient leur accès limité à une maind’œuvre étrangère. »
Refus net de négocier
Denis Hamel se questionne sur la
« bonne volonté » du ministre de l’Emploi, Pierre Poilievre, de vouloir trou-
ver un terrain d’entente. « Il continue
de refuser net de négocier des aménagements avec le gouvernement du
Québec », déplore-t-il.
Mais le temps presse. La réforme
conservatrice enclenchée en juin 2014
doit s’amorcer à la fin du mois, en dépit
des protestations qui viennent de toutes
parts.
La semaine dernière, les transformateurs sont montés au créneau pour
dénoncer cette réforme, tout comme
l’Association des producteurs maraîchers du Québec.
À Québec, la ministre de l’Immigration, Kathleen Weil, son collègue
au Travail, Sam Hamad, et le whip
en chef du gouvernement, Stéphane
Billette, ont pris position en faveur
des transformateurs agroalimentaires.
Sans résultats.
LA TERRE DE CHEZ NOUS, 29 avril 2015
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FRUITS ET LÉGUMES
Nouvelle convention de mise en marché à la FQPFLT
« C’est une année plutôt bonne
pour les fruits et légumes de transformation », a déclaré Judith Lupien,
directrice générale de la Fédération
québécoise des producteurs de fruits et
légumes de transformation (FQPFLT),
lors de la signature de la convention de
mise en marché.
En effet, le 20 avril dernier, des
acheteurs dont Bonduelle, Aliments
Whyte’s et Spécialités Lassonde
s’étaient déplacés pour signer la nouvelle convention de mise en marché
avec la Fédération. Pour l’ensemble des
cultures concernées – pois, maïs sucré,
haricots, concombres –, les superficies
sous contrat se comparent à celles de
l’an dernier. Si les prix sont à la hausse
pour certains légumes comme les pois
et les concombres, les prix des autres
cultures sont similaires à ceux de la
dernière saison. L’approche filière fait
encore ses preuves dans le secteur des
fruits et légumes de transformation.
« On travaille de concert avec les partenaires de l’industrie afin de toujours
s’améliorer autant du côté du maillon
production que de celui de la transformation. C’est important dans un secteur concurrentiel comme le nôtre »,
indique Judith Lupien. « Il faut travailler ensemble, car on souhaite que
la filière québécoise demeure compétitive », ajoute Marc Lemery, viceprésident aux opérations Québec et
corporatif à Bonduelle.
À preuve, l’industrie innove et
développe de nouveaux produits.
Spécialités Lassonde a d’ailleurs introduit une nouveauté en 2013 : le maïs
en épi emballé en sachet sous vide prêt
à manger Sunbite. « Ce type de produit est populaire en Europe, mais peu
connu encore en Amérique du Nord.
Actuellement, une centaine d’hectares
de maïs super sucré deux couleurs
sont destinés à ce produit », précise
Vincent Giasson, directeur agricole aux
La ferme Les Entreprises Claudelaine se
tourne vers la biomasse
MARTIN MÉNARD
Un système de chauffage de 1,8 M$,
fonctionnant entièrement à la biomasse,
vient d’être inauguré à Bécancour, près
de Trois-Rivières. Ce système à eau
chaude, développé au Québec, permettra
à la ferme Les Entreprises Claudelaine,
appartenant à la famille Parr et spécialisée dans le porc, la volaille et les grandes
cultures, d’économiser 415 000 litres de
propane et 1 400 litres de mazout par
année. « En termes de production de gaz
à effet de serre, ce système moins polluant équivaut à retirer 190 voitures de la
route », mentionne Laurie-Anne Matte,
de la firme d’ingénierie MCI, qui a travaillé sur le projet.
Un investissement rentable
La ferme réalise des économies importantes. Le séchoir à grains, par exemple,
sèche maintenant du maïs pour environ
2 $ la tonne, alors qu’il en coûtait près
de 10 $ la tonne avec l’ancien dispositif au propane. La qualité du séchage est
également supérieure, ce qui se traduit
par des pertes moindres associées au
poids spécifique du grain. Les poulaillers, chauffés eux aussi par le système
à eau chaude, bénéficient d’une chaleur
plus uniforme, qui augmente le confort
des animaux et, par la bande, leurs performances. L’entreprise évalue ses économies de chauffage à 75 % pour ses
bâtiments d’élevage.
Stabiliser ses coûts énergétiques
La biomasse forestière ou les résidus
de bois de construction ne devraient pas
subir de hausses de prix supérieures à
2 % annuellement, estime la firme d’ingénierie MCI. Voilà un élément stratégique qui stabilisera les coûts d’énergie
à la ferme. « Avec le propane, on ne
connaît pas l’avenir. Ça peut monter
demain matin », analyse l’un des propriétaires. Le système de chauffage a même
été conçu avec des capacités accrues
pour permettre de vendre de l’énergie
aux fermes environnantes. C’est déjà le
cas puisqu’un voisin chauffe ses bâtiments grâce à l’énergie produite par la
famille Parr. « Nous avons choisi cette
technologie pour diminuer nos coûts
de production et pour permettre à la
prochaine génération qui s’en vient de
vivre honorablement de l’agriculture »,
conclut Jean-Claude Parr, patriarche et
président de la ferme.
Spécialités Lassonde. Bonduelle développe aussi de nouveaux produits. « On
fera des essais d’edamame en parcelle
au CÉROM et des parcelles commerciales localement afin de tester les équi-
pements de récolte », mentionne Marc
Lemery. La demande pour l’edamame
surgelé est en forte croissance, notamment aux États-Unis, ce qui en fait un
marché des plus intéressants.
MARTINE GIGUÈRE/TCN
MARTINE GIGUÈRE
La FQPFLT a signé sa convention de mise en marché. À l’avant : Vincent Giasson, directeur agricole aux Spécialités Lassonde, Yvan Michon, président de la FQPFLT, et Marc
Lemery, v.-p. principal aux opérations Québec et corporatif à Bonduelle. À l’arrière :
Philippe Blondin, v.-p. à l’approvisionnement aux Aliments Whyte’s, Daniel Pétrin, 2e v.-p.
à la FQPFLT, Judith Lupien, directrice générale de la FQPFLT, Dimitri Fraeys, v.-p. de
l’Association des manufacturiers de produits alimentaires du Québec - Conseil de la transformation alimentaire du Québec, et Pascal Forest, 1er v.-p. de la FQPFLT.
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LA TERRE DE CHEZ NOUS, 29 avril 2015
VOLAILLES
Une année chargée
pour les Éleveurs de poulettes
MARTINE GIGUÈRE
MARTINE GIGUÈRE
MARCO GILBER/ADECOM.CA
Le Groupe Nutri met en marché plus
de 1,7 milliard d’œufs ordinaires et de
spécialité (oméga, biologiques, bruns,
etc.) et d’œufs transformés annuellement, et ce, partout au Canada. C’est
Serge Lefebvre qui a été nommé président du conseil d’administration le
20 mars dernier. « Au fil des ans, le
Groupe Nutri s’est positionné parmi les
leaders canadiens de la classification et
de la mise en marché des œufs de table
et de leurs dérivés. Maintenant, il nous
appartient de poser les gestes qui nous
permettront non seulement de consolider notre place, mais aussi d’aspirer à
continuer d’occuper un rôle grandissant
dans le développement de ce secteur »,
a expliqué le nouveau président du
conseil d’administration.
Les autres membres du conseil
sont Claudia Désilets, nouvelle viceprésidente, et les administrateurs suivants : Luc Morin, Jean-François Allie
et Mathieu Poirier.
De gauche à droite, à l’avant : Serge Lefebvre et Claudia Désilets. À l’arrière : JeanFrançois Allie, Luc Morin, Michel Gauvin et Mathieu Poirier.
Les Éleveurs de poulettes du Québec
(EPQ) ont fait le bilan de la dernière
année le 22 avril lors de leur assemblée générale annuelle. Le président
des EPQ, Carl Bouchard, a rappelé
qu’à pareille date l’an dernier, les éleveurs de poulettes apprenaient le refus
du ministre Ritz d’autoriser la mise
en place d’une agence nationale. « Au
même moment, les EPQ décidaient de
mettre en place un règlement sur les
quotas et la mise en marché des poulettes. Ce règlement est présentement
devant la Régie des marchés agricoles et agroalimentaires du Québec
[RMAAQ] », a mentionné le président. « La mise en place d’un plan
conjoint exige toujours de nombreux
compromis et je suis impressionné par
la démarche et tout le travail effectué
par les EPQ », a déclaré Martin Caron,
2e vice-président de l’Union des producteurs agricoles (UPA), lors de son
allocution. En début d’année, les EPQ
ont signé une convention de mise en
marché avec l’Association des producteurs d’œufs du Québec (APOQ).
Cette convention est en attente d’homologation à la RMAAQ. L’entente
suggère un prix de 1,75 $ la poulette –
en vigueur depuis le 1er février 2015 –,
qui passera à 2,12 $ en septembre prochain. Les EPQ et leurs homologues
MARTINE GIGUÈRE/TCN
Nouveau conseil d’administration
au Groupe Nutri
Un des outils clés pour les EPQ est sans
contredit le règlement sur les quotas et la
mise en marché. C’est un « outil essentiel
pour poursuivre notre route vers la professionnalisation de notre production », a
mentionné Carl Bouchard, président des
EPQ.
ontariens visent l’application d’un prix
uniforme de la poulette d’une province
à l’autre. Enfin, les EPQ se sont affiliés
à l’UPA. « Nous allons amorcer notre
participation aux instances de l’UPA à
la fin mai et prendre part aux réflexions
et au développement d’une vision pour
le développement de l’agriculture du
Québec », a conclu Carl Bouchard.
LA TERRE DE CHEZ NOUS, 29 avril 2015
JEUX
MOTS CROISÉS
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Par Maurice Saindon
CHRONIQUE
RECETTES
Gâteau aux bleuets
Une recette des Oeufs du Québec
12 portions
I n grédients
Garniture
• 250 ml (1 tasse) de sucre brun
(bien comble)
• 15 ml (1 c. à soupe) de cannelle
moulue
• 10 ml (2 c. à thé) de beurre fondu
Gâteau
• 250 ml (1 tasse) de beurre ramolli
• 250 ml (1 tasse) de sucre cristallisé
• 2 œufs
• 5 ml (1 c. à thé) de vanille
• 500 ml (2 tasses) de farine tout
usage
• 10 ml (2 c. à thé) de poudre à lever
• 4 ml (3/4 c. à thé) de sel
• 170 ml (2/3 tasse) de lait 1 %
• 500 ml (2 tasses) de bleuets frais ou
surgelés
P r é paration
Garniture
Dans un petit bol, mélanger le sucre brun et la cannelle. Ajouter le beurre et brasser
jusqu’à l’obtention d’une consistance homogène. Mettre de côté.
Gâteau
Graisser légèrement un moule à cuisson de 23 x 33 cm (9 x 13 po) et l’enfariner.
Le mettre de côté.
Battre le beurre et le sucre dans un grand bol avec un batteur électrique jusqu’à ce
qu’ils soient bien mélangés. Ajouter les œufs et la vanille, puis battre de nouveau.
Mélanger la farine, la poudre à lever et le sel dans un bol moyen. Ajouter le tiers de
ce mélange à celui des œufs, puis battre jusqu’à un mélange complet. Ajouter la moitié du lait et battre de nouveau. Continuer en alternant le lait et le mélange de farine
jusqu’à ce que les ingrédients soient bien incorporés. Ajouter les bleuets et mélanger
doucement à la main. Verser la pâte dans le moule à cuisson. Étendre la garniture
uniformément sur la pâte.
Cuire au four préchauffé à 180 oC (350 oF) jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au
centre du gâteau en ressorte propre, soit de 40 à 45 minutes.
HORIZONTALEMENT
VERTICALEMENT
1 – Petite prune jaune – Indique le
temps.
2 – Méliacée d’Afrique tropicale –
Aracée tropicale.
3 – La ramie appartient à cette famille
– Ingurgité.
4 – Roulement de tambour – Première femme chef de gouvernement en pays musulman.
5 – Baie rouge ou noire – Plante à
fleurs en forme d’épi ou de cornet.
6 – Venue au monde – Seigneur –
Employa.
7 – Genévrier du midi de la France –
Bulbe secondaire.
8 – Très petite île – Trajet.
9 – Liliacée potagère à odeur forte –
Plantule – Béryllium.
10 – Partie de la cheminée où l’on fait
le feu – Pousse caractéristique
des graminées.
11 – Exterminé – Dieu des Vents.
12 – Il est appelé aussi cerisier des
oiseaux – Brasier.
1 – Plante du Mexique de la famille
des scrofulariacées – Débute après
minuit.
2 – Herbe nuisible – Tige ligneuse
grimpante.
3 – Maladie de la vigne – Moissonner.
4 – Égaré – Astate – Genre musical
chanté algérien.
5 – Stylo – Hallucinogène – Ensemble de personnes.
6 – Plantation d’arbres dont la sève
est sucrée – Titane.
7 – Passer la langue sur – Lamier
blanc.
8 – Possédé – Bava.
9 – Écima – Singe sans pouce.
10 – Femelle reproductrice de l’espèce
porcine – Côté du navire que
frappe le vent.
11 – Fruit de l’arbousier – Crie, en
parlant du mouton.
12 – Poumon des animaux de boucherie – Malvacée – Ressenti.
JEUX
SUDOKU
Règlements
du Sudoku
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Le but du jeu est de remplir
les cases vides de la grille
en respectant toujours les
3 règles principales :
• Chaque case doit contenir
un chiffre de 1 à 9.
• Tous les chiffres de 1 à 9
doivent se retrouver dans
chaque colonne, chaque
rangée et chaque région
de 3 x 3.
• Aucun chiffre ne doit se
répéter dans une même
colonne, ligne ou région.
› Les solutions de la semaine dernière sont à la fin des petites annonces
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LA TERRE DE CHEZ NOUS, 29 avril 2015
AGRONOMIE
Deux candidats veulent présider
l’Ordre des agronomes
JEAN-CHARLES GAGNÉ
Une fois n’est pas coutume, mais
il y aura des élections à l’Ordre des
agronomes du Québec (OAQ) dans
quelques jours. Deux candidats s’affrontent : le président sortant, René
Mongeau, en place depuis six ans, et
le trésorier de cet ordre professionnel depuis 2010, Isidore Charron. Les
3 367 agronomes membres auront
jusqu’au 14 mai 2015 pour faire
connaître leur choix, par voie postale.
La plus récente élection à ce poste
remonte à 2009. La Terre a voulu
connaître les motivations des prétendants, au cours d’un bref entretien
téléphonique, le 22 avril dernier.
L’aspirant Charron, qui a derrière
lui une carrière de 40 ans dans le
financement agricole, veut « mettre
l’Ordre et la fonction agronomique
sur la map au Québec. Nous sommes
les experts en agriculture. Or, nous
sommes trop effacés, nous faisons
Le président sortant de l’Ordre des agronomes du Québec, René Mongeau, affronte l’aspirant à la présidence, Isidore Charron.
preuve d’une certaine timidité à nous
occuper des enjeux touchant l’agriculture. Nous sommes plus portés à réagir
qu’à agir ». Président depuis 2006 de
la section Est-du-Québec de l’OAQ,
M. Charron souhaite que la formation universitaire prodiguée aux futurs
agronomes corresponde aux besoins
Entente avec l’Érablière
Daniel Gaudreau
L’Érablière Daniel Gaudreau, de Scotstown dans les Cantons-de-l’Est, pourra
vendre une partie de sa production au détail. L’entreprise a conclu une entente
avec la Fédération des producteurs acéricoles du Québec pour la production d’environ 1 500 gallons de sirop équivalant à son quota de 8 000 à 9 000 entailles.
L’accord prévoit que l’Érablière, propriété de Daniel Gaudreau et Nathalie
Bombardier, va livrer sa production contingentée à la Fédération. Celle-ci lui
retournera par la suite 4 barils pour la vente au détail, tout en lui payant le prix
du contingent moins les frais de 12 cents/lb pour la mise en marché. En ce qui
concerne les pénalités de 1,20 $/lb à percevoir pour le sirop produit sans contingent, la Fédération devra s’adresser à un autre tribunal, visiblement à la Régie des
marchés agricoles et alimentaires du Québec.
Après plusieurs années de démêlés judiciaires, la Fédération a obtenu une
injonction lui permettant de saisir la récolte de quatre producteurs récalcitrants,
dont celle de l’Érablière Daniel Gaudreau. Des agents de sécurité ont même été
engagés pour surveiller les lieux durant la présente récolte. Rappelons que les
acériculteurs respectueux des règles de la mise en marché collective ont fait pression sur leur fédération pour serrer la vis aux contrevenants.
Paul Rouillard, directeur adjoint de l’organisation, se réjouissait de l’entente
intervenue avec l’Érablière Daniel Gaudreau. Le rappel d’agents de sécurité, ditil, dépendra de la conduite des propriétaires, qui ont toujours un recours judiciaire
sur le droit de la Fédération d’effectuer une saisie.
« L’étau se resserre, déclare-t-il. Les producteurs récalcitrants réalisent qu’ils
ont intérêt à mieux fonctionner dans le système, parce que les tribunaux nous ont
toujours donné raison jusqu’ici. » P.-Y.B.
actuels et assure leur compétence. Il
est également préoccupé par l’encadrement et l’intégration des immigrants.
Détenteur d’un MBA, M. Charron
milite aussi en faveur d’une OAQ plus
proche de ses membres.
Après trois mandats, René Mongeau,
qui a fait carrière au ministère de
l’Agriculture, des Pêcheries et de
l’Alimentation du Québec, est fier de
ses réalisations et a encore des projets
en tête. « Je suis très fier des précisions
apportées à la notion “d’acte agronomique” dans la Loi sur les agronomes,
qui datait de 1974. » M. Mongeau
est aussi très heureux d’avoir réglé
le vieux différend qui persistait entre
les technologues agricoles et les agronomes.
« Les deux ordres sont contents de
l’accord conclu, qui donne une marge
de manœuvre plus intéressante pour
les technologues », a-t-il signalé. Il a
également souligné la clarification sur
les OGM élaborée sous son règne et le
projet-pilote sur la gestion des pesticides qui aura lieu cet été, visant à responsabiliser l’ensemble des acteurs.
M. Mongeau partage avec son
opposant « l’objectif de mieux faire
connaître notre profession et de mieux
informer le public sur les enjeux agronomiques », une préoccupation inscrite au plan stratégique.
Il occupe depuis janvier 2015 la
présidence d’Agronomes Canada,
une organisation nationale qui réunit 10 organismes de réglementation
provinciaux.
CARRIÈRES ET PROFESSIONS
LA TERRE DE CHEZ NOUS, 29 avril 2015
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LA TERRE DE CHEZ NOUS, 29 avril 2015
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RELÈVE
L’Estrie profite d’une « marieuse »
SOLUTIONS
du 22 avril 2015
François Bourassa et Martin Caron en conférence de presse en début de semaine dernière à Sherbrooke.
François Bourassa estime que la MRC des
Sources est celle qui compte le plus de réalisations en agriculture. Il cite notamment l’implantation d’un cours de formation agricole
à Asbestos et la création d’une tournée gourmande, Saveurs et savoir-faire des Sources,
qui a connu un bon succès. François Bourassa
se réjouit encore de voir l’agriculture et
l’agroalimentaire être ciblées comme l’activité économique numéro 1 dans cette MRC.
Il s’étonne donc du peu d’intérêt démontré
en général par les élus envers l’agriculture,
rappelant qu’il s’était préparé à répondre aux
questions de la presse à la suite de la coupe de
14,5 % dans le dernier budget Leitao.
« J’ai reçu zéro appel. Pourtant, les gens
ont encore à se nourrir trois fois par jour »,
déplore-t-il.
François Bourassa exhorte Québec à limiter
le phénomène d’accaparement des terres, rappelant qu’en 20 ans la valeur des terres agricoles a progressé de 400 %.
Il note que limiter l’achat à 100 hectares par
année permettrait de documenter cette tendance, admettant que le problème n’est pas
encore énorme en Estrie.
« C’est préoccupant pour les agriculteurs,
déclare-t-il, mais ça devrait l’être pour toute
la société parce que la terre doit d’abord servir
à nourrir la population. »
Deux médailles pour l’Orpailleur
Deux vins, l’Orpailleur blanc et l’Orpailleur vin de glace, du Vignoble de l’Orpailleur à Dunham, ont remporté la médaille
Double Gold lors du 15e concours Finger
Lakes International Wine Competition.
Selon Charles-Henri de Coussergues,
vigneron-propriétaire du Vignoble de l’Orpailleur, les médailles remises « démontrent
à quel point nos vins plaisent aux palais les
plus fins. Ils se mesurent avantageusement
aux vins de partout dans le monde. Ces
reconnaissances nous rendent donc certainement très fiers. Elles ne sont pas étrangères
au soin que nous prenons à produire un
vin de qualité depuis maintenant 34 ans. »
Les deux vins québécois se sont distingués
parmi 3 708 vins inscrits au concours. M.G.
MARTINE GIGUÈRE/TCN
SHERBROOKE — La relève agricole en
Estrie est nombreuse et ne demande qu’une
chance de s’établir. C’est l’avis du président
de la Fédération de l’UPA-Estrie, François
Bourassa, qui presse Québec de donner suite
à ses engagements envers l’agriculture. Pour
appuyer ses dires, celui-ci cite l’exemple du
succès de la Banque de terres mise sur pied
dans la MRC du Val-Saint-François.
« C’est comme une marieuse », affirme
François Bourassa pour décrire le travail
effectué par la responsable de cette initiative de jumelage en Estrie, Mélissa Nadeau.
Particularité régionale, dit-il, cette banque
a ajouté un volet transfert de ferme pour la
relève non apparentée. Déjà, deux projets ont
été concrétisés, dont un impliquant un élevage
apicole.
Martin Caron, 2e vice-président de l’Union
des producteurs agricoles (UPA), renchérit
et exhorte les MRC à développer le secteur
agricole en profitant de leur plan de développement de la zone agricole (PDZA). En Estrie,
les MRC des Sources et de Memphrémagog
ont déjà leur PDZA, tandis que celles du ValSaint-François et du Haut-Saint-François sont
en train de l’adopter. Les autres seraient sur le
point d’aller en appel d’offres.
« Il est grand temps qu’on aille en mode
prospection en agriculture comme on le fait
déjà depuis longtemps pour aller chercher des
industries », déclare Martin Caron.
PIERRE-YVON BÉGIN/TCN
PIERRE-YVON BÉGIN
Le vigneron Charles-Henri de Coussergues a vu
deux de ses vins récompensés au Finger Lakes
International Wine Competition.
PAGE 26
LA TERRE DE CHEZ NOUS, 29 avril 2015
REVUE DES MARCHÉS
GRAINS
La tendance des marchés des grains demeure baissière
Au cours des dernières semaines, les marchés ont eu la confirmation d’une
e
semaines pour assurer des rendements supérieurs. De plus, les monnaies des
production sud-américaine record de soya pour la 2 année d’affilée et d’une
principaux concurrents des États-Unis – Argentine, Brésil, Europe, Ukraine, etc.
récolte abondante de maïs au Brésil et en Argentine. Par ailleurs, le rapport
– demeurent fortement dévaluées par rapport au dollar américain, ce qui rend
du département américain de l’Agriculture (USDA) sur les intentions d’ense-
les grains de ces pays très compétitifs sur le marché mondial. Il faut noter que
mencement a indiqué 89,2 millions d’acres de maïs (-2 % par rapport à 2014),
le prix du pétrole a grimpé depuis la mi-mars, ce qui a raffermi le dollar cana-
la plus faible superficie en 5 ans, et 84,635 millions d’acres de soya (+1 %), un
dien. Si le huard continue de s’apprécier, cela exercera une pression négative
e
niveau record pour la 2 année de suite. Le rapport va donc dans le sens des
sur les bases locales.
anticipations, quoique le marché s’attendait à encore moins de maïs et plus
On est toujours dans un scénario de prix baissier, avec une offre mondiale
de soya. Les ensemencements de blé sont projetés à 55,37 millions d’acres,
de grains surabondante, et ce, malgré une bonne demande. La Bourse a subi
en baisse de 3 % comparativement à l’an passé. Le rapport contenait aussi les
une pression baissière supplémentaire avec l’arrivée des grains sud-américains.
er
stocks de grains au 1
mars. Les stocks considérables de maïs de 7,745 mile
Cette pression risque de s’accentuer si les semis du Midwest sont effectués
liards de boisseaux ont causé une surprise, se situant au 2 niveau le plus élevé
dans de bonnes conditions : l’état des cultures américaines au cours des
jamais atteint.
quatre prochains mois déterminera la tendance des prix pour l’année à venir.
La Chine a importé 4,5 millions de tonnes (Mt) de soya en mars, en hausse
Les bases et les prix négociés au Québec demeurent fermes en raison du
de 5 % par rapport à février. Pour le 1er trimestre, les importations de soya ont
déficit de production du maïs et de la faiblesse du dollar canadien. S’il n’y
totalisé 15,6 Mt, en hausse de 2 % comparativement au 1er trimestre de 2014.
avait pas eu ces 2 facteurs, les prix québécois du maïs seraient probablement
Avec l’arrivée de la nouvelle récolte sud-américaine, les achats chinois sont
de 20 à 30 $ plus bas la tonne. Les prix locaux pourraient rester assez stables
censés atteindre 5,3 Mt en avril et 6,5 Mt par mois en mai-juin. Le marché de
jusqu’à ce que le déficit de maïs soit résorbé par l’arrivée de navires américains
la Chine représente les deux tiers de la demande mondiale de soya. Par ail-
au printemps, les importations ferroviaires n’ayant pas suffi à la demande. Un
leurs, la production américaine d’éthanol se maintient à un niveau relativement
problème se posera lorsque les producteurs voudront vendre et livrer du grain
élevé, autour de 925 000 barils/jour, et ce, malgré la chute des marges de
alors qu’une bonne partie de la demande québécoise sera comblée par des
profit de l’industrie et l’augmentation des stocks.
importations. Dans un tel scénario, on pourrait passer d’un déficit à un surplus,
Mais d’autres facteurs baissiers pointent à l’horizon. L’Europe a connu un
ce qui entraînerait une chute des bases locales.
hiver très doux et l’état de ses céréales d’automne était excellent à la mi-
Ramzy Yelda
avril. De bonnes précipitations seront nécessaires au cours des prochaines
Analyste principal des marchés, FPCCQ
PROVENDES
Prix de vente des céréales fourragères
Date de fermeture le 3 avril 2015
Aliments
Prix
St-Jean & St-Hyacinthe
Blé
288,67
Avoine
259,67
Orge
221,33
Maïs #3
228,33
Fève de soya
ND
Tourteau de soya 48% ND
Luzerne deshydratée ND
Prix
Québec
Prix
Montréal
290,40
250,00
220,50
229,00
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
565,05
345,00
Bourse Chicago ($ US/bu) en date du 22 avril 2015
Mois
Dernier prix
Variation
MAÏS
Mai 2015
3,7250
-0,0050
Juil 2015
3,7950
-0,0050
SOYA
Mai 2015
9,7050
-0,0475
Juil 2015
9,7175
-0,0500
AVOINE
Mai 2015
2,5875
-0,0075
Juil 2015
2,6225
-0,0125
BLÉ FOURRAGER
Mai 2015
4,9875
-0,0200
Juil 2015
4,9900
-0,0125
Encan publics de l’Ontario du 22 avril 2015
BOVINS
Catégorie
Nbre
Bas/Top
Moyenne
49 lb et moins
80
295,56-400,00
309,07
50 à 64 lb
156
311,44-382,50
316,17
65 à 79 lb
190
300,70-334,00
316,86
80 à 94 lb
146
289,28-315,00
298,21
95 à 109 lb
42
269,24-313,00
294,59
110 lb et plus
19
99,42-280,00
231,25
Site Internet de la FPCCQ : www.fpccq.qc.ca
Source : www.ontariobeef.com
470
465
215
270
Valeurs de références pour disponibilité immédiate
23 avril 2015
$/boisseau
$/tonne
MAÏS
Importation
Équivalent St-Hyacinthe
1,69 + mai
213
Exportation
Équivalent St-Hyacinthe
0,71 + mai
174
Équivalent St-Hyacinthe
Exportation
Équivalent St-Hyacinthe
2,37 + mai
446
AVOINE
Prix livré à Minneapolis
262
ORGE
Importation de Thunder Bay livré à Montréal
259
BLÉ FOURRAGER
Importation de Thunder Bay livré à Montréal
261
CANOLA
Importation de Thunder Bay livré à Bécancour 65,00 + mai
510
1,218
1,172
1,202
1,221
Ontario
Unité : $/lb vif
13 avril 2015
Semaine
Semaine
précédente
Canada
352,00
352,00
États-Unis
360,23
ND
Source : Canfax et Urner Barry
Veaux laitiers
Le journal idéal
pour annoncer vos
Lundi
APPELEZ VITE AU
1 800 528-3773
AGNEAUX
1342
2664
100
ENCANS VIVANTS
Mâles - Bons (90-120 lb)
Mâles - Bons (121-140 lb)
Mâles - Moyens (90-140 lb)
Divers (tous poids)
Femelles - Bonnes (90-120 lb)
5,02
4,84
3,88
1,47
4,90
4,98
4,75
3,98
1,82
4,66
41
9
21
11
6
MARCHÉS EXTÉRIEURS
ENCANS VIVANTS É.-U. – PA
Mâles - Bons
Femelles - Bonnes
179654
FRUITS ET LÉGUMES
Unité : $ CA/lb vif
Betterave 8,50-11,00/sac de 25 lb
Encan de Saint-Hyacinthe du 20 avril 2015
Carotte 15,00/sac 10 x 5 lb
MARCHÉ DU QUÉBEC
Chou vert convent. 15,50-20,50/ carton de 50 lb rouge 19,50-
ENCHÈRE ÉLECTRONIQUE
Volume annoncé
Prix misé ($/lb) (2)
188
647
329
401
21
ND
ND
ND
ND
4,47
4,43
3,97
3,87
Sources : FPBQ, USDA, OCA
Semaine
Écart
de prix
($/lb)
Prix
moyen
0,75-3,85
1,00-3,42
1,00-3,25
0,10-2,38
0,70-2,20
3,33
3,07
2,91
0,88
1,23
26,75/carton de 50 lb
Laitue boston verte de serre 31,00-33,25 carton de 24 cello
Oignon jaune des champs 8,50-10,50 sac de 10 x 5 lb et rouge
Source : FPAMQ Nous vous invitons à contacter la Fédération
des producteurs d’agneaux et moutons du Québec afin de recevoir,
par courriel, les prix de l’encan dès qu’ils sont disponibles. Veuillez
faire votre demande à [email protected].
jumbo des champs 12,50 sac de 25 lb
Panais 25,50-27,50/ sac de 12 x1 lb
Semaine
Veaux de grain
9,50 $ kg/carcasse
Moins de 50 lb
De 50 à 64 lb
De 65 à 79 lb
Total brebis
Total béliers
Semaine
13 avril 2015 précédente
ENCANS VIVANTS – ONTARIO
Est de l'Ontario
Ontario
Prix vendus par les grossistes à Montréal le 20 avril 2015
Nombre
% vol.
MARCHÉ DU QUÉBEC
Volume total
de veaux
Prix en vigueur pour l’agneau lourd du Québec :
Catégorie
Sem.
20 avril 2015 13 avril 2015 13 avril 2015
PORTES
OUVERTES
SOYA
Importation
1,158
MARCHÉ DE RÉFÉRENCE
Est de l'Ontario
Unité : éq. $ CA/100 lb
225
265
250
MARCHÉ DU QUÉBEC
Prix des bovins de réforme
- Encans vivants
BŒUF DÉSOSSÉ (85% maigre)
Prix (FAB Ferme)
$/tonne
434
417
Semaine
13 avril 2015
Prix du boeuf désossé
Source : agr.gc.ca/Chronique des provendes
204
194
Lundi
20 avril 2015
Source : FPCCQ
*Base de prix Saint-Jean et Saint-Hyacinthe : franco bord
**Base de prix Québec : entrepôt
Période de livraison
en date du 22 avril 2015
MAÏS
Avril 2015
1,45 + mai 2015
Oct. 2015
0,95 + déc. 2015
SOYA
Avril 2015
2,10 + mai 2015
Sept. 2015
1,80 + nov. 2015
CANOLA
Avril 2015
25 + mai 2015
Sept. 2015
19 + nov. 2015
ORGE
Avril 2015
AVOINE
Avril 2015
BLÉ FOURRAGER
Avril 2015
Août 2015
BLÉ HUMAIN
Avril 2015
Bovins de réforme
13 avril 2015
Semaine
précédente
1329
3,102
1653
3,100
(1) Unité : $ CA/lb carcasse chaude sans peau Source : FPBQ
(2) Le prix ne tient pas compte de la gestion des surplus.
Veaux lourds de l’Ontario
Rutabaga des champs n°1 17,00-21,00/ sac de 50 lb
Semaine
Tomate beef rouge serre 15,00-17,00/carton 15 lb beef rose
13 avril 2015
Semaine
précédente
serre 25,00-26,50/carton de 15 lb Tomate Savoura beef rouge
MARCHÉ EXTÉRIEUR
serre XL 23,50/carton 15 lb Tomates grappe rouge serre 12,00-
VENTE DIRECTE AUX ABATTOIRS DE L’ONTARIO
16,50/carton 11 lb
Écart de prix ($/lb)
Source : Conseil québécois de l’horticulture
2,77-3,20
Unité : $ CA/lb, carcasse chaude sans peau
2,77-3,20
Source : OVA
LA TERRE DE CHEZ NOUS, 29 avril 2015
PAGE 27
REVUE DES MARCHÉS
Taux de change
Veaux de lait
Semaine
Semaine
20 avril 2015
13 avril 2015
(prévision)
MARCHÉ DU QUÉBEC
VENTES DIRECTES AUX ABATTOIRS
($/100 lb carcasse sans peau)
555,00
555,00
Semaine
Semaine
13 avril 2015 précédente
Semaine
13 avril 2015
0,8080
Agriculture Canada
Information sur les marchés - FPBQ : www.bovin.qc.ca
CHÈVRES
562,00
560,00
PRIX DES NOUVEAUX CONTRATS D’ÉLEVAGE
États-Unis
Pour abattages futurs
560,06
Chèvres
Boucs adultes
Chevreaux
Qté
86
31
90
554,20
Veaux d’embouche
13 avril 2015
MARCHÉ DU QUÉBEC
ENCANS
ENCANS
RÉGULIERS SPÉCIALISÉS
Volume total
40
de veaux
Mâles - Tous les veaux*
MARCHÉS EXTÉRIEURS
ENCANS RÉGULIERS ET
SPÉCIALISÉS EN SAISON
ONTARIO
ALBERTA
7330
32 342
341,78
331,10
293,82
266,91
247,80
332,50
331,99
303,23
286,11
259,40
350,00
329,68
308,50
278,83
250,50
314,30
304,62
282,77
261,29
233,11
315,77
302,67
284,68
251,82
221,64
328,13
304,88
279,43
255,50
237,25
Unité : $ CA/100 lb vif
Source : FPBQ, CANFAX
*NOTE : La moyenne de prix est calculée à partir de 85% des
veaux vendus dans les strates de poids correspondantes.
MARCHÉ À TERME DE CHICAGO
Lundi
20 avril 2015
211,825
205,150
206,475
205,550
204,975
204,075
198,050
195,325
Avril 2015
Mai 2015
Août 2015
Septembre 2015
Octobre 2015
Novembre 2015
Janvier 2016
Mars 2016
LAPINS
Lapins vivants livrés à l’abattoir
Prix provisoire au 1er septembre 2014
Prix ($/kg)
4,10
Lundi
Année
précédente
178,570
178,100
181,900
181,825
181,750
181,175
178,200
176,400
13 avril 2015
212,250
210,050
211,800
210,925
209,825
208,625
203,725
200,050
Unité : $ US/100 lb vif
Prix ($/lb)
5,20 lb et plus (2,36 kg et plus)
Lapins payés poids carcasse :
7,59
(1,25 kg et plus)
Lapins de réforme
Tous les lapins de réforme
2,98
1,35
Source : SPLQ www.lapinduquebec.qc.ca
ŒUFS
Prix des oeufs. Semaine du 19 avril 2015
Producteurs Québec
A-Extra Gros
A-Gros
A-Moyens
A-Petits
A-Pee-wee
B
C
1,92 $
1,92 $
1,71 $
1,28 $
0,24 $
0,50 $
0,30 $
ŒUFS D’INCUBATION
Prix des oeufs d’incubation
de poulet à chair (base poussin)
Québec
Ontario
Suggestion des prix des reproducteurs du Québec
(sur le P.E.G. et vendus à la ferme d’élevage).
Sujets
Indice
Prix
Truies de race pure
Base 100
500 $
Verrats de race pure
Base 100
850 $
Truies hybrides
contrôlées
325 $
Source : Société des éleveurs de porcs du Québec
Tous les acheteurs se doivent d’exiger le certificat sanitaire et
le certificat d’épreuve officielle du CDPQ chez leur fournisseur.
Prix basé sur le poids moyen de 115 kg (poids supplémentaire,
indice de classement supérieur, vaccins & transport en sus).
Prix de fermeture des contrats du SGRM de la FPPQ
Lapins réguliers, prix de base à la convention
Lapins réguliers :
838
400-500 lb
219,00
500-600 lb
268,86
600-700 lb
204,00
700-800 lb
188,00
800-900 lb
218,00
Taures - Tous les veaux*
400-500 lb 260,00
500-600 lb 237,25
600-700 lb 160,40
700-800 lb 139,00
800-900 lb 168,00
« Feeder Cattle »
$
50-135
180-400
25-195
Source : Réseau Encans Québec
Unité : $ CA/100 lb carcasse chaude sans peau
Sources : USDA et FPBQ
Prix de la truie de réforme aux États-Unis
Du 12 au 18 avril 2015
Strates de poids
Prix moyen
lb vivant
$ Can/lb vivant
$ Can/kg carcasse
300 - 399
0,43
1,28
400 - 499
0,44
1,32
500 et plus
0,51
1,52
Prix payé pour une truie livrée à l'abattoir américain.
Source: USDA, rapport LM_HG 230 Banque du Canada
Vente du 20 avril 2015
MARCHÉ DES ÉTATS-UNIS
PRIX DES VEAUX ABATTUS
Veaux non possédés par les abattoirs
Semaine du
Semaine
Année
précédente précédente
0,7984
0,9095
48,89 ¢
48,29 ¢
Période
du CLD
(vendredi PM ) ($/100 kg à l’indice de classement)
Var. ($)
10 avril 15
17 avril 15 24 avril 15
Avril 2015
191,32
180,62
187,55
6,93
Mai 2015
198,22
187,52
194,45
6,93
Juin 2015
203,87
193,30
200,13
6,83
Juillet 2015
206,91
197,23
203,62
6,39
Août 2015
203,16
197,95
199,10
1,15
Sept. 2015
183,97
178,76
179,91
1,15
Source: Service de gestion du risque du marché (FPPQ)
Note : Le prix des CLD utilise la base moyenne des 5 dernières années
et inclut l’indice de classement pour chaque période de livraison.
SIROP D’ÉRABLE
Pour la récolte 2015, conformément à la Convention de mise
en marché 2015-2016 décrétée par la Régie des marchés agricoles
et alimentaires du Québec, les prix du sirop sont les suivants :
AA
A
B
C
D
NC
:
:
:
:
:
:
2,92 $/lb;
2,92 $/lb;
2,92 $/lb;
2,82 $/lb;
2,55 $/lb;
1,80 $/lb
MARCHÉ DU QUÉBEC
« Marché Spot »
Semaine 13 avril 2015
Volume
Écart
Prix moyen
570 329,00-332,67 331,86
327,39
327,13
Source : FPBQ
Ligne Info prix pour les bouvillons d’abattage : 1 450 679-3882
MARCHÉS CANADIENS
VENTES DIRECTES AUX ABATTOIRS DE L’ONTARIO
Semaine
Semaine
13 avril 2015
précédente
Bouvillons A1-A2
333,00-336,00
330,00-332,00
Taures A1-A2
332,00-335,00
329,00-331,00
Unité : $ CA/100 lb carc., FAB abattoir
Source : CANFAX
VENTES DIRECTES AUX ABATTOIRS DE L’ALBERTA
Bouvillons A1-A2
334,50-336,50
333,50-335,00
Unité : $ CA/100 lb carc., FAB abattoir.
Poids vif moins 4 % (freinte)
Source : CANFAX
Semaine
Année
précédente
2,36
2,32
6 avril 2015
ND
ND
PRIX DES ABATS DANS L’EST DU CANADA
(estimé)
Semaine
23 février 2015
Semaine
précédente
Bouvillons
16,02
16,02
Source : CANFAX
MARCHÉ ÉTATS-UNIS
VENTES DIRECTES AUX ABATTOIRS (5 AREA DAILY)
Bouvillons lot « 65 % à 80 % choice »
Bouvillons
250,00-262,00
258,00-263,00
Taures
254,00-260,00
258,00-263,00
Unité : $ US/100 lb carcasse
Source : USDA
MARCHÉ À TERME DE CHICAGO
Avril 2015
Juin 2015
Août 2015
Octobre 2015
Décembre 2015
Février 2016
Lundi
Pommes à jus
standard
À compter
Hâtives
du début
0,06 $/lb ou
de la récolte 2,52 $/minot*
Pommes
à sauce
Hâtives
0,08 $/lb ou
3,36 $/minot*
À compter
Tardives
du début
0,055 $/lb ou
de la récolte 2,31 $/minot*
+ une diminution
de 0,0025 $/lb sur
excédent de plus de
50 millions de livres
selon une péréquation
Tardives
Tardives
0,10 $/lb ou
0,10 $/lb ou
4,20 $/minot*
4,20 $/minot*
(pour entreposage) (pour entreposage)
0,08 $/lb ou
0,08 $/lb ou
3,36 $/minot* 3,36 $/minot*
(transformation (transformation
immédiate)
immédiate)
À compter
du 19 mars
2015
Tardives
Tardives
0,13 $/lb ou
0,13 $/lb ou
5,46 $/minot*
5,46 $/minot*
(pour pomme de fantaisie détournée vers
Tardives
0,07 $/lb et/ou
2,52 $/minot*
Pommes à jus
opalescent
Hâtives
0,08 $/lb ou
3,36 $/minot*
0,12 $/lb ou
0,12 $/lb ou
5,04 $/minot*
5,04 $/minot*
(pour pomme provenant du déclassement)
* minot de 42 livres
Prochain comité de fixation des prix des pommes
destinées à la transformation
Lundi
13 avril 2015
158,825
148,950
146,825
148,675
149,650
148,975
Année
précédente
143,450
134,550
132,925
137,325
139,675
140,575
Unité : $ US/100 lb vif
Source : Chicago Mercantile Exchange, fermeture des contrats
Jaune
18,90
18,25
ND
3,00
ND
ND
ND
ND
ND
ND
LAIT
VOLAILLES
GRANDS GIBIERS
Prix moyens
Sangliers
Wapitis
Cerfs rouges
Cerfs rouges certifiés
Bisons
6,62 $/kg
11,00 $/kg
12,05 $/kg
12,38 $/kg
9,37 $/kg
(vif, adulte)
(carcasse)
(carcasse)
carcasse)
(carcasse)
PORCS
Prix de vente
Semaine se terminant le 25 avril 2015
Québec
Prix moyen Porc Qualité Québec ($/100 kg) 2015 144,89
Pool Porc Qualité Québec ($/100 kg) 2015
144,53
Pool Porc Qualité Québec ($/100 lb) 2015
65,56
Pool Nagano 2015 ($/100 kg)
144,42
Pool Nagano 2015 ($/100 lb)
65,51
Pool Dubreton SSPA BP1 2015 ($/100 kg)
142,22
Pool Dubreton SSPA BP1 2015 ($/100 lb)
64,51
Pool Dubreton SSPA BP2 2015 ($/100 kg)
150,76
Pool Dubreton SSPA BP2 2015 ($/100 lb)
68,38
Pool 2014 ($/100 kg)
252,77
Pool 2014 ($/100 lb)
114,66
Prix du porcelet à 25,5 kg
53,95
Prime du porcelet au kilo
0,83
Semaine précédente
Québec
É-U.
LM-HG201
64,44
110,53
110,87
137 145
134 253
155,94
289,26
Prix aux producteurs au Québec
POULETS
Prix en vigueur pour la période A-130
(du 19 avril au 13 juin 2015)
1,64 kg vivant et moins
1,65 kg à 1,84 kg vivant
1,85 kg à 2,14 kg vivant
2,15 kg à 2,45 kg vivant
2,46 kg à 3,00 kg vivant
3,01 kg à 3,49 kg vivant
3,50 kg vivant et plus
1,549 $
1,589 $
1,549 $
1,569 $
1,539 $
1,599 $
1,609 $
Poulet végétal
1,604 $
(Différentiel du prix de référence, plus 0,035 $)
À compter du lundi 20 avril 2015
DINDON À GRILLER
Dindon à griller mixte
1,965 $
(1) Hectolitre de référence (PLQ)
3,60 kg/hl
3,20 kg/hl
5,70 kg/hl
(2) Prime versée sur les quantités de matière grasse
intraquota produites par les producteurs dont le ratio
SNG/G est 2,35 et moins
À compter du 1er août 2013, les fermes qui ne seront pas
certifiées se verront appliquer une pénalité financière de
2 $/hl, qui sera majorée de 2 $/hl tous les 3 mois, jusqu’à
un maximum de 8 $/hl.
Critères d’admissibilité primes qualité ;
Bactéries totales/ml Cellules somatiques/ml
(3) À partir d’août 2012
20 000 et moins
200 000 et moins
(4) À partir de février 2012 15 000 et moins
150 000 et moins
FEMELLE LOURDE
Produite en dindon à griller
Produite en femelle lourde
1,910 $
1,890 $
1,975 $
MÂLE
É-U.
ND
ND
2 243 000
2 020 000
ND
ND
Source : FPPQ
POULETS
Prix en vigueur pour la période A-130
(du 19 avril au 13 juin 2015)
1,84 à 1,95 kg
2,15 à 2,45 kg
1,569 $
1,549 $
DINDONS
(à compter du lundi 13 avril 2015)
Dindon à griller
Femelle lourde
Mâle
A - 1,970 $
A - 1,980 $
Source : Les Producteurs de lait du Québec
MIEL
Prix moyen aux producteurs
Miel blanc en baril : 2,35 $/livre
Miel de spécialité : 2,50 $/livre
Crémeux ou liquide blanc: 8,00 $ pot de 1 kg (demi-détail)
Crémeux ou liquide blanc: 10,00 $ pot de 1 kg (à la ferme)
Prix aux producteurs en Ontario
LM-HG201
Indice de classement
Porc Qualité Québec 2015
Indice de classement
Total abattus 2015
Total abattus 2014
Revenu de vente 2015
Revenu de vente 2014
Matière Protéine Lactose et
Valeur d’un hl
grasse
autres solides de référence (1)
($/kg)
($/kg)
($/kg)
($/hl)
Prix intraquota 9,6666 9,1805
1,8167
74,53
0,0124
0,04
Prime MG (2)
0,50
Prime qualité PLQ (4)
0,2891
Prime qualité CMML (5)
Volailles vivantes
Prix (kg)
Source : CANFAX
20 avril 2015
155,350
145,875
144,225
146,350
147,950
147,600
Date
MARS 2015
Source : FEGGQ
PRIX DU BOEUF EN BOÎTE « CARCASS CUTOUT »
« Live Cattle »
Prix minimum de la pomme destinée
à la transformation – récolte 2014
Décision du 19 mars 2015
Blanche
Longue Rouge
16/3 Grelot
15,15
15,15
18,90
10/5 Table
14,50
14,50
18,25
5/10 Table
ND
ND
ND
10 livres Table
2,25
2,25
3,00
15 livres Table
ND
ND
ND
20 livres Table
ND
ND
ND
50 livres Table
35,00
35,00
ND
50 livres Chef
8,00
8,00
8,00
Boîte 20 livres Table 16,00
16,00
ND
Boîte 20 livres Petite 16,00
16,00
ND
Prix en vigueur à compter du 5 mars 2015.
(1) Ces écarts de prix peuvent inclure des lots dont l’abattage
a été retardé.
Unité : $ CA/100 lb carc. Transport aux frais de l’abattoir.
Unité : $ CA/100 lb
Prochain comité de fixation des prix des pommes
destinées à la consommation à l’état frais
Le prochain comité de fixation des prix des pommes
destinées à la consommation à l’état frais aura lieu le
lundi 11 mai 2015 à compter de 13 h par conférence
téléphonique dans le but de rediscuter des prix des
pommes tardives et de l’inventaire des pommes
entreposées destinées à l’état frais.
Prix minima suggérés de pommes de terre
vendues emballées et livrées entrepôts bannières
d'alimentation
ENCHÈRE
Jeudi 16 avril 2015
Jeudi précédent
ÉLECTRONIQUE
Volume
Écart
Prix moyen
Prix moyen
Chargements complets
de bouvillons A1-A2 160 335,25-335,25 335,25
332,67
Unité : $ CA/lb carcasse
(minot : 42 lb)
À compter du début de l’écoulement
Sac
16,00 $
14,00 $ 16,00 $ 16,00 $
16,00 $
Cellule 17,00 $
17,00 $ 17,00 $ 17,00 $
17,00 $
À compter du 15 septembre
14,00 $
Sac
Cellule 17,00 $
Honeycrisp : 35,00 $ le sac et cellule pour un minot de 42 lb.
POMMES DE TERRE
Semaine
précédente
Prix moyen
Chargements complets
de bouvillons A1-A2 197 331,75-332,00 331,89
Canada AAA
Canada AA/A
Sunrise
Paulared Lobo McIntosh Cortland Rouge Dél.
Paulared
Spartan Empire Jaune Dél.
Ginger Gold
Gala
Les membres du comité ont décidé que le prochain comité de
fixation des prix des pommes destinées à la transformation
se tiendra sur demande des membres du comité.
Bouvillons d’abattage
Bouvillons et taures
de toute catégorie
Décision du comité de prix du 13 avril 2015 des pommes destinées
à la consommation à l’état frais, dont font partie des représentants
de l’Association des emballeurs de pommes du Québec et de la
Fédération des producteurs de pommes du Québec, est le maintien
des prix des variétés tardives déjà fixés afin de favoriser l’écoulement
des pommes du Québec dans le réseau de distribution. Prolongation
jusqu’au 31 mai 2015 des rabais en circulaire et de longue durée
la transformation)
La prime pour le sirop d’érable biologique est de 0,175 $ / lb.
Veuillez prendre note que vous trouverez la liste des
acheteurs autorisés de la récolte 2015 qui est mise à jour
régulièrement sur le site de la FPAQ à l’adresse suivante :
http://www.siropderable.ca
Source : Chicago Mercantile Exchange, fermeture des contrats
BOUVILLONS ET
TAURES ABATTUS
POMMES
Prix minimum de la pomme tardive destinée
à la consommation à l’état frais – récolte 2014
U - 1,880 $
U - 1,870 $
1,955 $
Prix fournis par : Les Éleveurs de volailles du Québec
Source: Fédération des apiculteurs du Québec
BOIS
Prix moyens de vente des scieries aux grossistes à
Montréal (taxes non incluses) le 17 avril 2015
($/1000 p.m.p.)
365 $
Longueurs assorties no 1 et no 2
Source : Conseil de l’industrie forestière du Québec
PAGE 28
LA TERRE DE CHEZ NOUS, 29 avril 2015
L’UPA D’EST EN OUEST
GRANDS GIBIERS
Invitation au pique-nique
annuel de la Fédération
La Fédération des éleveurs
de grands gibiers du Québec
(FEGGQ), en collaboration
avec ses associations
affiliées, organise une activité
importante de réseautage
et de maillage entre les
producteurs de différents
élevages, soit un pique-nique
gastronomique. Cet événement
rassembleur permettra
d’échanger avec chaque
intervenant ou représentant
de la filière dans une ambiance
détendue. Cette année,
Denis Ferrer, propriétaire
de la ferme Cerf de Boileau,
vous accueillera le samedi
11 juillet 2015. Vous aurez la
chance de visiter l’exploitation
de cerfs rouges située à
Grenville-sur-la-Rouge dans
les Laurentides. Pour plus de
détails, rendez-vous sur le site
Internet www.grandsgibiers.
com ou communiquez
avec la Fédération à info@
grandsgibiers.com.
Au plaisir de vous y rencontrer!
Étude sur les abattoirs et
la mise en marché
Grâce au Programme d’appui
financier aux regroupements
et aux associations de
producteurs désignés
(PAFRAPD), la FEGGQ a pu
réaliser une étude sur les
problèmes reliés à l’abattage
des grands gibiers ainsi
que sur le potentiel de
développement du secteur. La
firme de consultants Forest
Lavoie Conseil est venue
présenter les résultats de cette
étude aux administrateurs de
l’organisation. Globalement,
le marché pour la vente de
la viande de grands gibiers
aura tendance à croître dans
les prochaines années. Les
producteurs devront travailler
ensemble afin de se tailler une
place dans le marché destiné
à l’exportation. Par contre, les
abattoirs sont plus ou moins
adaptés pour accueillir ce
gibier. Ils semblent cependant
manifester une certaine
ouverture à travailler avec les
producteurs pour résoudre le
problème.
obtenu l’appui financier du
ministère de l’Agriculture,
des Pêcheries et de
l’Alimentation du Québec
(MAPAQ), par l’intermédiaire
du Programme de soutien
aux stratégies sectorielles
de développement 2, afin de
réaliser sa planification de
développement stratégique
pour le secteur des grands
gibiers pour la période 20152019. Déjà, les deux principaux
distributeurs, Gibiers Canabec
et La Maison du Gibier, ont
assuré qu’ils participeront
activement à cette démarche
structurante. Une belle
initiative concertée qui visera à
améliorer le secteur!
Une planification
stratégique à venir
La Fédération a récemment
BOIS
PRODUCTEURS FORESTIERS DU BAS-SAINT-LAURENT
CARL THÉRIAULT
Collaboration spéciale
RIMOUSKI — Malgré une croissance des ventes au cours des six dernières années, les producteurs forestiers
du Bas-Saint-Laurent sont encore loin
d’avoir repris le terrain perdu depuis
2005, même si les quantités de bois
mises en marché ont augmenté de
3,75 % en 2014.
La valeur de la production est passée de 43,05 M$ en 2013 à 46,07 M$
en 2014, alors que les revenus des producteurs forestiers étaient de 66 M$
en 2005. Les livraisons aux usines ont
totalisé 818 120 mètres cubes solides de
bois l’année dernière comparativement
à 788 537 en 2013.
La récolte de bois 2015 s’annonce
meilleure avec les projets en cours de
deux usines de granules (biocharbon),
les coupes supplémentaires dues aux
dégâts de la tordeuse de bourgeons de
l’épinette et une nouvelle entente avec
la compagnie américaine J.M. Huber.
« Nous avons enlevé le contingentement en 2014, et ce sera aussi le cas
en 2015 en émettant des droits de produire en fonction de la capacité forestière et en fournissant une prescription
sylvicole signée par un ingénieur.
Cette mesure permettra aux producteurs d’écouler l’ensemble du bois
produit », a déclaré Charles-Edmond
Landry, directeur général du Syndicat
des producteurs forestiers du Bas-SaintLaurent (SPFBSL), lors du bilan annuel
de l’organisation syndicale.
Les négociations pour la vente
de bois 2015 sont terminées avec
Tembec, mais sont encore en cours
avec Norampac à Cabano et Uniboard
à Sayabec. « Il y a eu un syndicalisme
de coup de poing, mais actuellement, on
essaie de développer un syndicalisme
de poignée de main. Les négociations
vont excessivement bien. On ne s’est
pas déchiré de linge sur le dos et je ne
pense pas qu’on va s’en déchirer. »
Usines de granules
Le SPFBSL passera bientôt la main à
la Société d’investissement et de développement forestier pour ce qui est de
la participation des producteurs et de
la population au projet des deux usines
de granules à Saint-Jean-de-Dieu et à
Causapscal, évalué à 100 M$.
« Ces usines amènent de nouveaux
marchés aux producteurs forestiers. Les
granules utilisent toutes les essences de
bois, ce qui nous permet d’exploiter
CARL THÉRIAULT
Diversification et meilleures ventes en 2014
Charles-Edmond Landry, directeur général du Syndicat des producteurs forestiers du BasSaint-Laurent, a donné le ton aux négociations avec les partenaires acheteurs de bois en
disant « qu’il y a eu un syndicalisme de coup de poing, mais qu’actuellement, on essaie de
développer un syndicalisme de poignée de main » avec les acheteurs de bois.
notre ressource sans la gaspiller. On
peut parler de 800 000 mètres cubes
solides d’ici 3 ans jusqu’à un million »,
souligne Charles-Edmond Landry,
directeur général du Syndicat.
L’arrivée du nouveau partenaire J.M.
Huber, d’Easton dans le Maine, est aussi
une bonne nouvelle pour les producteurs
dans un contexte d’un taux de change de
moins 25 % du dollar canadien.
« Les producteurs nous avaient
demandé de trouver d’autres usines.
C’est un contrat ouvert pour celle du
Maine. À l’heure actuelle, on n’a pas
prévu de gros volumes de bois. »
Le SPFBSL attend une réponse du
gouvernement du Québec concernant son projet de 160 M$, qui ferait
passer la récolte de bois en terres privées de 0,8 million de mètres cubes à
1,5 million, ce qui créerait 1 700 nouveaux emplois. La forêt privée baslaurentienne n’est exploitée qu’à 48,5 %
de sa capacité de production.
LA TERRE DE CHEZ NOUS, 29 avril 2015
LA PAGE À PIERRE
Vous avez un petit secret à me confier discrètement,
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« J’ai reconnu le bonheur au bruit qu’il a fait en partant. » — JACQUES PRÉVERT
J’ENTENDS TOUT!
JE VOIS TOUT!
La meilleure poutine au Québec?
Nos lecteurs et lectrices se prononcent.
Pas question pour La Terre de chez
nous de se faire damer le pion par le
Wall Street Journal ou Z Télé sur la
question! On se doute qu’ils n’ont pas
fait le tour des régions, mais nous, oui.
La suite la semaine prochaine!
Emmanuel Desjardins : La Gauloise à
Ville-Marie. Poutine avec frites belges,
malade!
Patrice Bégin : Chez Morasse à
Rouyn-Noranda
Julie Gagnon : Casse-croûte Chez
Dino à Saint-Hubert
Cynthia Coulombe : Cantine de la
Mer à Saint-Fabien
Mario Rondeau : Ne cherchez plus pour
rien, c’est le Restaurant Henri, de Joliette,
qui a la meilleure poutine du Québec.
Guillaume Brillant : Cantine
D’Amours à Trois-Pistoles
Peggy Coulombe : Un classique, Jucep
à Drummondville
Michaël Bissonnette et son équipe de Dek
hockey, grande championne du tournoi de
Dek Chaudière-Appalaches : Olivier Ruel,
Gabriel Boutin, Manuel Croteau, Marilyne
Beaupré, Marc-Olivier Dion, Karine
Delisle, Nicolas Ruel et Martin Carrier.
Marilyne Lalumière : Cantine chez
Ben on s’bourre la bedaine à Granby
Marie-Ève Fortier : Les Couleurs de
la terre au Marché Godefroy. Ils sont
producteurs de pommes de terre et
font les meilleures poutines du coin!
Linda Dufault : L’ours qui bouffe
à Saint-Ours, impossible de faire
mieux!
Peggy Coulombe : Mon amie Annie
Huot, qui ouvre son propre cassecroûte cet été, avec ses patates cultivées sur sa terre à Saint-Séverin.
Édith Lavoie et Laurence Lemire :
Fromagerie Lemaire à Drummondville
David Beauvais : Café central à
Coaticook
Christine Vigneault : Cantine du
terrain de balle de Sainte-Sophied’Halifax. Plein de souvenirs d’enfance…
Karyne Leduc : Cantine Chez
Guylaine à Coleraine
Lisa Nadeau : Café Central à
Coaticook : frites et sauce maison et
fromage de la laiterie de Coaticook
Jonathan Morin : J’avoue que la
cantine Dan et Dave à Saint-Liboire
est dans les bonnes.
Mélanie Blais : Fromagerie Victoria
et restaurant au Royaume de la patate
Chez Secco, de Saint-Hyacinthe, c’est une
tradition et un plaisir de recevoir chaque
année des étudiants de l’Institut de technologie agroalimentaire (ITA) de SaintHyacinthe et de faire une visite à la Ferme
Laitquipe, de la famille Michon à La
Présentation.
dans les Bois-Francs
Nicole Roy : Chez Renée, rue
Hamford à Lachute. La meilleure!
Dominique Nault : Chez Ti-Clin à
Saint-Dominique et au Casse-croûte
du Vieux moulin à Pont-Rouge.
Marc-André Coulombe : Chez
Cocotte à Lanoraie
Olivier Ostiguy : Cantine Normandin
à Saint-Césaire et cantine Bernard à
Sainte-Madeleine
Ferme Gaélande : La p’tite vache à
Princeville
Raymond Roy : À Saint-Georges de
Beauce, il faut aller à la Fromagerie La
pépite d’or. Plusieurs variétés de fromages pour votre poutine et la meilleure
en Beauce!
Bonne fête à Stéphane Roulx, de SaintGeorges-de-Windsor, le 29 avril. C’est
de la part de Louise Therrien.
François Laliberté, professeur de philosophie, prendra officiellement sa retraite
en mai prochain. Son franc-parler, sa
voix tonitruante, sa vision globale de
la vie et de l’être humain ont fait de
lui un incontournable à l’ITA de SaintHyacinthe. On lui souhaite une heureuse
retraite.
Félicitations à Maggy Desrochers, à
Laurence Boulet et à Jonathan Pelletier.
Maggy et Laurence ont reçu une bourse
d’études de Holstein Canada. Elles participeront aussi au congrès des jeunes leaders,
tout comme Jonathan.
PAGE 29
Bon anniversaire
29 avril
René-Pierre Ouellet,
Saint-Georges-de-Cacouna
Gérald Morin, Sainte-Agathe
30 avril
Clément Allard, Saint-Alexis
Jonathan Morin,
Sainte-Hélène-de-Kamouraska
Laurie Noiseux, Saint-Hyacinthe
Gaby Dubuc, Beauharnois
Véronique Maheu,
Sainte-Anne-des-Plaines
1er mai
Martin Bérubé, Matane
Rébecca Roy, Disraeli
2 mai
Marjolaine Pinard, Mansonville
Dominic Hébert, Saint-Constant
Hugo Lafortune, Saint-Roch
Éric Coulombe, Trois-Rivières
Maxime Morin,
Sainte-Hélène-de-Kamouraska
Simon Laflamme, Saint-Isidore
Geneviève Dubuc, Québec
3 mai
Marie-Chantal Houde, Racine
Catherine Gagné, Mont-Joli
Caroline Beaulac, Lac-Mégantic
4 mai
Jean-Charles Gagné,
Saint-Jean-sur-Richelieu
5 mai
Étienne Goulet, Québec
Sylvain Joyal, Yamaska
Marilyne Lalumière, Trois-Rivières
Christopher Laplante,
Sainte-Hélène-de-Kamouraska
« Regarde, grand-maman Kathleen
Arbour! C’est moi, Édouard. Je suis prêt à
aider grand-papa à la ferme. »
Une famille de Weedon, un papa fier de
ses enfants et des enfants fiers de leur
papa. Sylvain, Maude, Maxime et Émilie
Fontaine.
Fédération
des producteurs
acéricoles
du Québec
VOL 27 NO 2 | MAI 2015
SUPPLÉMENT DE LA TERRE DE CHEZ NOUS
ACÉRICOLE : Ai-je besoin d’un permis pour transformer
ma production?
FORESTIER : L’éclaircie commerciale dans les plantations
CHOISIR SON ÉQUIPEMENT
POUR DÉBARDER SON BOIS
Prochaine parution encarté dans La Terre de chez nous du
6 mai 2015
PRODUCTION
LES FEMMES EN ACÉRICULTURE
179871
PAGE 30
LA TERRE DE CHEZ NOUS, 29 avril 2015
AGROMÉTÉO
DONNÉES MÉTÉOROLOGIQUES HEBDOMADAIRES ET CUMULATIVES PAR RÉGION AGRICOLE
[email protected]
La digestibilité des fibres
NDF des fourrages
Il existe plusieurs façons
de mesurer la digestibilité
des fibres au détergent neutre
(NDF). La digestibilité in vivo
est déterminée par la différence entre la quantité de NDF
consommée par l’animal et
la quantité de NDF excrétée
dans les fèces. On parle alors
de digestibilité apparente des
fibres NDF au niveau du système digestif en entier. Cette
valeur ne nous indique pas dans
quel compartiment du tube
digestif les fibres NDF ont été
digérées. Or, de 90 à 95 % des
fibres NDF des fourrages sont
digérées dans le rumen. Il est
donc beaucoup plus utile pour
le nutritionniste de connaître la
digestibilité ruminale des fibres
NDF. Pour évaluer celle-ci, il
faut disposer de vaches canulées au duodénum ou de vaches
canulées au rumen ainsi que de
beaucoup de ressources.
Des techniques moins coûteuses permettant d’estimer la
digestibilité des fibres NDF
des fourrages en laboratoire
existent. La méthode in vitro
développée par Goering et Van
Soest (1970) a été largement
adoptée par les laboratoires
commerciaux. Toutefois, le
changement le plus important
pour les nutritionnistes a été le
développement de calibrations
permettant de prédire la digestibilité in vitro de la NDF des
EN
COLLABORATION
AVEC
:
fourrages à l’aide de la spectroscopie de réflectance dans le
proche infrarouge. Cela a permis de rendre ce dosage moins
coûteux et plus rapide.
La digestibilité de la fibre
NDF (NDFd),
ça sert à quoi?
Entre 30 et 40 % de l’énergie digestible d’un fourrage est
déterminée par la quantité et la
digestibilité de ses fibres. De
fait, Oba et Allen (1999) ont
montré qu’une augmentation
d’une unité de pourcentage de
la NDFd du fourrage entraîne
un accroissement de 0,17 kg/j
de la consommation volontaire
de matière sèche (CVMS) et
de 0,25 kg/j de la production
de lait corrigé à 4 % MG. En
somme, lorsque la NDFd des
fourrages augmente, les vaches
laitières consomment plus de
fourrages qui contiennent plus
d’énergie. La mesure de la
NDFd des fourrages permet
donc de mieux estimer le potentiel (consommation et performance) d’un fourrage. Ainsi,
la connaissance de la NDFd
des fourrages utilisés à la ferme
permet au nutritionniste de
sélectionner les fourrages les
plus appropriés pour les différents groupes d’animaux, que
ce soit les vaches en lactation,
les vaches taries ou les génisses.
Robert Berthiaume, Ph. D., agr.
Valacta
Semaine du 17 au 23 avril 2015
Région
chronique
1
2
3
4
5
7
8
11
13
14
15
16
Environnement
Canada
MISE EN GARDE
Les données météorologiques fournies par les ministères sont préliminaires. Elles sont
générées à partir de lectures automatiques d’instruments électroniques et de mesures
manuelles d’observateurs en météorologie. Des changements peuvent être apportés à
ces données lors de la révision et de la validation finale. La Terre de chez nous et les
ministères impliqués, ainsi que leurs employés, n’assument aucune responsabilité quant
à l’utilisation ou à l’interprétation de ces données, et ce, pour quelque motif que ce soit.
17
Données cum. du 3 avril au 23 avril 2015
Stations
météorologiques
Écart
Temp.
à la
Temp.
moy. moyenne max.
(˚C)
(˚C)
(˚C)
Degrés-jours de Unit. Thermiquesmaïs effectives
Jours de crois. (5˚C et +)
Temp. Précipit. précipit.
min.
totale (0,2 mm Depuis Écart à
Écart à la
(˚C)
(mm)
et +)
3 avril la moy. Cumul. moyenne
Amqui
3,03
0,37
12,50
-5,90
10,00
3
9
9
8
8
Rivière-du-Loup
4,62
1,44
13,10
-2,30
ND
ND
15
14
19
19
Normandin
3,10
0,95
11,50
-3,70
51,10
7
7
7
7
7
Jonquière
4,07
0,36
13,50
-1,70
6,00
2
16
15
22
22
Saint-Ambroise
3,58
0,60
14,00
-5,00
10,00
4
8
8
8
8
Deschambault
5,25
-0,45
18,10
-4,50
53,60
5
7
1
12
9
Île d’Orléans
5,41
0,81
17,90
-2,70
48,20
5
13
13
15
15
Baie-Saint-Paul
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
Champlain
6,69
0,97
20,00
-1,00
31,20
3
24
14
28
21
Louiseville
7,19
0,29
21,50
-1,50
37,60
3
18
-1
22
6
Trois-Rivières
5,28
-1,14
17,00
1,00
30,20
4
4
-7
14
4
Lennoxville
6,26
-0,76
17,00
-0,50
42,60
7
25
10
39
25
Coaticook
6,65
-0,66
15,50
-1,00
38,40
5
27
6
33
15
Richmond
6,25
-1,02
17,00
-5,00
35,20
3
29
9
38
20
Angers
7,63
0,80
21,00
-2,00
33,00
4
39
19
51
29
Luskville
8,21
1,32
21,00
-1,00
27,60
4
39
18
51
28
Maniwaki
5,49
-0,57
17,80
-2,30
5,00
1
20
11
25
20
La Sarre
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
Montbeillard
2,25
-2,01
10,00
-8,00
24,00
4
3
ND
3
1
Bell (Senneterre)
3,06
0,41
10,20
-8,00
ND
ND
14
14
17
17
Ville-Marie
4,52
0,31
14,00
-5,00
17,00
4
19
18
25
24
New Carlisle
0,80
-2,19
11,40
-5,20
47,00
3
1
1
ND
ND
Ste-Anne-des-Monts
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
Beauceville
4,95
-0,69
16,60
-2,30
38,00
5
10
3
24
19
Saint-Michel
5,38
1,20
18,00
-3,00
32,20
4
17
15
24
23
L’Assomption
6,70
-0,58
20,50
0,30
27,90
4
34
14
43
23
Joliette-Ville
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
Saint-Jacques
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
Saint-Jovite
4,39
-1,09
19,90
-3,50
48,00
5
3
-2
18
16
Saint-Benoît
7,75
0,31
20,50
-1,50
34,60
3
41
14
51
20
L’Acadie
7,53
-0,49
18,80
0,40
18,40
3
48
21
64
32
Saint-Anicet
8,33
0,51
19,00
-2,60
25,50
3
53
26
80
51
Sainte-Clotildede-Châteauguay
7,59
-0,43
18,70
-1,40
30,30
4
40
12
59
27
Saint-Hyacinthe
7,76
-0,19
19,10
-0,20
26,80
4
42
15
53
24
Côteau-du-Lac
8,38
0,56
19,50
-1,00
35,60
3
44
14
61
23
Nicolet
6,23
-0,47
15,60
ND
26,20
4
19
6
19
6
Saint-Guillaume
7,38
-0,20
19,00
-1,00
27,80
4
40
15
48
21
Arthabaska
6,38
-0,39
18,00
-3,00
34,70
3
25
10
32
19
Fortierville
6,07
0,22
18,80
-3,90
22,00
3
22
11
29
20