Une classe mobile pour passer son permis Web
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Une classe mobile pour passer son permis Web
© L'alsace, Mardi le 01 Mars 2011 / Droits de reproduction et de diffusion réservés Collège d'Altkirch Une classe mobile pour passer son « permis web » Des élèves en 3e SEGPA et en 5e ont pris part à la classe mobile du collège Lucien Herr d'Altkirch. Objectifs : passer un « permis web » et permettre aux professeurs de dispenser des cours plus ludiques. Le centre de documentation et d'information du collège Lucien Herr d'Altkirch a accueilli autour de la « classe mobile », des élèves de 3e Segpa, et de 5e. Le principe de cette classe : 24 ordinateurs portables reliés à une connexion Wifi permettent à des élèves de travailler sur une question commune et spécifique. Le cours était animé par Catherine Brendlen, documentaliste au collège, qui leur a fait passer un « permis web ». L'occasion de leur faire prendre conscience de ce qui est autorisé et de ce qui ne l'est pas sur les différents sites internet. Téléchargement illégal ou limites à ne pas franchir lorsque l'on s'exprime avec des amis sur des forums de discussion : autant de notions dont les adolescents ont déjà entendu parler mais qui ne sont pas totalement assimilées. Le cours leur a aussi permis de se familiariser avec les ressources encyclopédiques, en leur donnant l'envie de connaître et d'apprendre de manière plus ludique. L'espace numériquede travail Depuis la rentrée scolaire 2010, ces ordinateurs voyagent de salle en salle sur un rack adapté où ils se rechargent. Ils sont ainsi à la disposition des professeurs qui peuvent les utiliser pour leurs cours. Chaque classe était déjà équipée d'un ordinateur fixe, d'un vidéoprojecteur, d'un tableau interactif et d'une borne Wifi. Jean-Noël Loyer le « Monsieur informatique » du collège a ainsi la charge d'un parc de 170 PC. Armand Parent, professeur de mathématiques, utilise cette ressource pour individualiser son enseignement : exercices pratiques, constructions de figures géométriques peuvent être désormais pratiquées sur écran. Travaillant avec des collègues sur le logiciel « Sésamaths », il confie que « cette méthode de travail lui permet de mieux retenir l'attention des élèves. En technologie et en sciences du vivant, les professeurs se sentent également concernés alors que leurs collègues de lettres préfèrent encore un enseignement plus traditionnel ». Danièle Martin