Nos plus anciens chemins : le chemin de Nivelles,Clip vidéo sur le
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Nos plus anciens chemins : le chemin de Nivelles,Clip vidéo sur le
Nos plus anciens chemins : le chemin de Nivelles Le réseau des voies de communication de nos villages est très ancien. Sa structure de base est même souvent pré-romaine. Le centre de Tubize était un nœud routier relativement important avec les passages de la Senne et de la Sennette. Dans les prochains numéros, je vous propose de passer en revue ces principaux chemins, qui remontent généralement à la période romaine, et sont parfois même antérieurs. Commençons par le vieux chemin de Tubize à Nivelles, qui correspond à l’axe rue de la Déportation (Tubize) jusqu’à l’actuelle place Josse Goffin (Clabecq) où il y avait un carrefour – rue du Château (Clabecq) – rue de l’Alliance (Clabecq) – rue de Clabecq (Oisquercq). Ce chemin s’appelait jadis, sur toute sa longueur, le chemin de Nivelles. Rappelons que Tubize était une possession de l’abbaye de Nivelles déjà à l’époque carolingienne (IXe s.) et peut-être même plus tôt (du temps des mérovingiens, au VIIe s.). Il reliait donc le domaine (la villa comme on disait à l’époque) de Tubize à son centre, l’abbaye de Nivelles. Plusieurs indices démontrent cependant que ce chemin était antérieur à l’époque médiévale. Des traces archéologiques (romaines), repérées tout au long de son tracé, attestent qu’il existait déjà aux IIe-IIIe s. Le chemin de Nivelles était un diverticule romain (route secondaire) permettant de relier le vicus (l’agglomération) de Liberchies, sur la chaussée Bavay-Tongres-Cologne, aux vicus d’Helewijt, sur la chaussée Tongres-Kester, et de Kester, sur la chaussée Bavay-Asse. Au niveau de Clabecq, ce diverticule bifurquait vers Braine-le-Château (rue Saint-Jean) pour rejoindre la route de Nivelles à Halle, dont l’origine est aussi romaine. Un autre embranchement bifurquait vers Tubize (rue de la Déportation) pour passer la Sennette, rejoindre le diverticule Waudrez-Kester (rue de Virginal – rue des Frères Taymans – Plateau de la Gare – rue de Bruxelles, dont je parlerai la prochaine fois), passer la Senne à Tubize et poursuivre vers Kester (chaussée d’Hondzocht). La rue de la Déportation a été baptisée ainsi en 1919 en mémoire des 466 habitants de Tubize déporté en Allemagne en novembre 1916. Je reviendrai ultérieurement sur la place Josse Goffin. La rue du Château, qui va de la place de Clabecq à la Route Provinciale, était considérée au XIXe siècle comme un chemin de grande communication. En 1867, il s’agissait encore d’un chemin creux. Petit à petit il fut remblayé avec des crasses et des cendrées des Forges pour en faire un chemin plus praticable. Le plan d’alignement des rues du Canal, de Saint-Jean, du Château, de Vraimont (= rue des Déportés), date de 1866. En 1908, sous l’impulsion du bourgmestre de Virginal Catala, toutes les rues de grande communication de Virginal, Ittre et Clabecq furent pavées sur 3 m de largeur. Ce pavage concerna la rue actuelle du Château, le début de la rue Saint-Jean et la rue des Déportés. Entre 1925 et 1930, s’effectua le bétonnage et l’égouttage de la rue du Château, puis, en 1955, le bourgmestre Dison équipa la rue d’égouts modernes de grande profondeur et de beaux trottoirs. Finalement, le bourgmestre Vanpée asphalta la rue. Son nom indique simplement que cette rue mène au château des seigneurs de Clabecq, connu aujourd’hui sous le nom de « château des Italiens ». Je ne reviendrai pas sur la rue de l’Alliance, dont il a été question dans un n° précédent. La Rue de Clabecq, de la Route Provinciale, sur Clabecq, en direction du village d’Ittre, sert de limite entre les anciennes communes d’Oisquercq et d’Ittre. En venant d’Ittre, cette rue mène à Clabecq, ce qui lui vaut son nom actuel. Luc Delporte Article rédigé pour le Bulletin communal de novembre 2013 Clip vidéo sur le Tour Sainte-Renelde Le Musée a collaboré à la production d’un clip vidéo sur le Tour Sainte-Renelde réalisé par une société de production française. Les images ont été tournée lors du week end de la Trinité 2013. Pour le découvrir, rendez-vous s sur leur Site Web en cliquant sur le bouton ci-dessous. . Tour Sainte-Renelde Rue de l'Achonfosse (Tubize) Le conseil communal du 14 juin 1967 a pris la décision d’attribuer le nom de « rue de l’Achonfosse » à une nouvelle voirie créée dans la quartier du Stierbecq, perpendiculaire à la rue des Rossignols. L’Achonfosse est le nom d’un bois situé au nord de Tubize, juste à la limite de Saintes, bordant actuellement l’autoroute A8. Par extension, il désigne aussi le ruisseau qui y prend sa source, et des prairies qu’il baigne. Ce petit ri recevait jadis les eaux de la fontaine de Stierbecq (disparue). En partie voûté, il se jette dans la Senne. Il alimentait encore au XVIIIe siècle une pièce d’eau, le Grand Vivier, dont la retenue était artificielle, près de la ferme Meulepas dont il ne reste rien aujourd’hui. La première partie du toponyme (asson-, achon-) est germanique et provient du mot aski-, le frêne. Souvent planté par les Germains en raison de la dureté de son bois, il servait à la fabrication des armes. La seconde partie (-fosse), pourrait faire référence à un vivier ou à une carrière. A proximité, on trouve la Fosse Gilles ou Fosse Gelte. Près de sa source, rive gauche, le ri est bordé d’un talus élevé et abrupte, trace éventuelle d’une très ancienne carrière. Bibliographie ■ ■ ■ ■ C. DE BRABANTER, Tubize, dans Tubize et son Passé. Mémoires émaillées, Recueil de la Tour d’Hobruges, 22, 2009, p. 7. M. SAINT-GUILAIN, Toponymie de la commune de Tubize (Ni 34), ULB, Mémoire de licence inédit, 2004-2005, pp. 32-33. TW, Tubise, ? L. LAUWERS, Tubise. Aperçu historique, Clabecq, 1968, p. 26. Rue Cavée (Saintes) La rue Cavée est un tronçon d’un ancien chemin qui conduisait du Grand Trou (à la limite nord entre Bierghes et Saintes) jusqu’au Tri de Froye. Il portait le nom de chemin de Quehain dans sa partie nord et de chemin de Laquebonde au sud de la chaussée d’Enghien. La rue Cavée correspond plus précisément au tronçon du chemin de Laquebonde entre le chemin de la Brasserie (actuelle rue de Rebecq) et l’ancien Grand Chemin d’Enghien (remplacé par la chaussée d’Enghien). Dans certains texte, on la dit aussi « rue du Moulin », car elle menait au moulin banal de Saintes, situé au carrefour de la rue Quehain avec la Chaussée. Sa signification est celle de « chemin creux », chemin entre deux talus, ce qui correspond assez bien à la topographie des lieux. Bibliographie ■ C. DE BRABANTER, Saintes, dans J.-M. DELATTRE et C. DE BRABANTER, Tubize et son passé. Mémoires émaillées, recueil de la Tour d’Hobruges, 22, 2009, p. 49. Dernière version : 01/06/2013 – © L. DELPORTE, Musée ‘de la Porte’ Rue Bolle (Oisquercq) Petite rue donnant de part et d’autre dans la rue du Canal. Selon l’Atlas des chemins vicinaux : chemin n° 10 reliant le chemin de Samme au Grand Pont, connu sous le nom de chemin du Grand Pont mais aussi de Petite rue de Samme. Sa largeur était établie à 3,30 m pour une longueur de 255 m. La charge d’entretien incombait à la commune d’Oisquercq. Cette partie du territoire d’Oisquercq a été fortement perturbée par le creusement du 3e Canal vers 1960. La rue Bolle emprunte une partie de l’ancien chemin n° 10 de l’Atlas des chemins vicinaux. Nom d’industriels qui établirent une Fabrique de sacs en papier à Oisquercq. Ernest, Léon et Marcel Bolle étaient des industriels originaires de Charleroi qui exploitaient la Fabrique mécanique de sacs en papier Bolle, établie non loin du moulin d’Oisquercq et qui avait été exploiée auparavant comme la papeterie-cartonnerie d’Oisquercq par la famille Jacquet . Après la Première Guerre Mondiale, les trois frères Bolle construisent un nouveau bâtiment industriel à la rue de la Station à proximité de la gare d’Oisquercq. Les usines Bolle connaissent alors un véritable essor et occupent jusqu’à près de 300 employés et ouvriers. En 1950, Marcel Bolle s’associe avec la S.A. Jean Saels, ce qui provoque la délocalisation de l’entreprise puis, en 1957 sa liquidation. Le 20 mai 1985 une portion de la rue de Samme (allant du n° 57 à 101) a été rénommée rue Bolle. Bibliographie ■ J.-M. DELATTRE, Oisquercq. Toponymie. Histoire des noms de ses rues et de ses chemins, dans J.M. DELATTRE et C. DE BRABANTER, Tubize et son passé. Mémoires émaillées, Recueil de la Tour d’Hobruges, 22, 2009, pp. 69-70. Disponible au Musée. Rue de l'Alliance (Clabecq) Cette rue est un tronçon d’un très ancien chemin, le chemin de Nivelles, qui remonte à l’époque romaine (diverticule) et peut-être même au-delà (chemin de Tubize à Nivelles par Clabecq et Ittre). Elle prolonge l’actuelle rue du Château, depuis la Route Provinciale jusqu’à la rue de Clabecq. Jusqu’au milieu du XXe siècle, elle était située sur le territoire d’Ittre, au lieu-dit Roquette, appelé par la suite le Hameau du 45 en référence à l’écluse n° 45 sur le Canal Charleroi-Bruxelles. Elle portait parfois le nom de rue du Hameau du 45 ou chemin de Clabecq à Ittre, avant de devenir la rue de l’Alliance, en 1955, lors du rattachement des hameaux du Rogissart et du 45 à la commune de Clabecq. Dernière version : 01/06/2013 – © L. DELPORTE – Musée ‘de la Porte’ Liste des noms de rues De plus en plus de demandes nous arrivent pour connaître la signification des noms des rues de l’entité. Des recherches ont été effectuées dans le passé par des érudits locaux. Elles ont été mises à jour et complétées par le Musée. Une base de donnée a été constituée et est consultable au Musée. Depuis cette année 2013, la Commune a souhaité que de petits articles, donnant une explication sur certains noms de rues, paraissent dans le Bulletin communal. Nous en profitons pour les mettre à disposition sur notre site, au fur et à mesure de leur publication. . CLABECQ ■ ■ Rue de l’Alliance Rue du Château (Chemin de Nivelles) . OISQUERCQ ■ ■ Rue Bolle Rue de Clabecq (Chemin de Nivelles) . SAINTES ■ Rue Cavée . TUBIZE ■ ■ Rue de l’Achonfosse Rue de la Déportation (Chemin de Nivelles) Restauration du Monument commémoratif aux anciens combattants dans l'ancien cimetière de Saintes Le Musée, en collaboration avec la section F.N.C. de Saintes (Mr Guy Magnus), l’école communale Arc-en-Ciel et l’école des Sacré-Coeurs de Saintes, a lancé un projet de remise en état du Monument commémoratif aux anciens combattants situé dans l’ancien cimetière de Saintes. Ce projet s’inscrit dans le cadre plus vaste du parrainage par les écoles de Saintes des monuments patriotiques, projet ambitieux initié par la section F.N.C. du village. Les deux écoles primaires de Saintes ont fait une demande explicite pour que ce monument soit restauré. Avec l’expertise et l’aide logistique du Musée (Office du Tourisme et du Patrimoine), un dossier de restauration et de demande de subsides auprès de la DG04 (Département du Patrimoine, Direction de la Restauration Petit Patrimoine Populaire Wallon) a été introduit par l’Association des Anciens Combattants et le Musée. La Commission instaurée par le Gouvernement wallon pour l’octroi de subventions pour la restauration, la rénovation, la valorisation et la mise en valeur du Petit Patrimoine Populaire Wallon a remis un avis favorable sur notre projet en date du 19/11/2012. Le Ministre Carlo Di Antonio nous a fait savoir par courrier du 9/1/2013 qu’il avait signé l’arrêté d’octroi de subvention d’un montant de 1936 €. Nous allons enfin pouvoir commencer les travaux, dès que le climat le permettra. La restauration consistera ■ ■ ■ ■ ■ ■ à démonter les anciennes dalles de pierre endommagées, à découper les anciennes broches gonflées par la corrosion, à coller et à mastiquer les éclats de pierre, à poser de nouvelles broches en inox, à reposer les éléments de pierre, et à rejointoyer l’ensemble du monument. Cette remise en état bien nécessaire devrait être achevée pour le mois de mai 2013. Les enfants des écoles pourront alors inaugurer le monument en grande pompe, à l’occasion des cérémonies patriotiques. Le Musée se réjouit évidemment que de tels projets soient réalisés et que de telles collaborations soient possibles. Il invite donc les particuliers et les associations qui voudraient prendre exemple sur ce projet et remettre en valeur un autre élément de notre Petit Patrimoine à prendre contact directement avec nous. Dernières nouvelles : L’inauguration du Monument aura lieu le mercredi 15/5/2013 à 10h30. Cette restauration a fait l’objet d’une mention dans « La Lettre du Patrimoine » d’avril 2013 (en p. 47), un n° spécial entièrement consacré au Journal de la Restauration. Pour voir cette mention, cliquez sur le fichier suivant : Monument Anciens Combattants Saintes Le Tour de Saintes en DVD Le Musée ‘de la Porte’ vient de sortir un DVD : Le Tour Sainte-Renelde de Saintes Un film de Jean-Marie Spapen et Luc Delporte Le Tour Sainte-Renelde de Saintes a été reconnu comme Chef-d’oeuvre du Patrimoine oral et immatériel de la Communauté française de Belgique. Pour en préserver la trace pour les générations futures, un film documentaire d’une durée de 1h30, couvrant les trois jours de la Kermesse de Saintes, a été réalisé avec l’aide de Françoise Lempereur (RTBF & Ulg) et produit par le Musée ‘de la Porte’. Contenu : Samedi : préparatifs de la châsse et dans l’église – préparatifs du char – montage d’une fausse porte – défilé des autorités – salut et mise à char – kermesse. Dimanche : messe des cavaliers – arrivée et préparatifs des chevaux – harnachement des chevaux de trait – préparatifs du char – départ du Tour et bénédiction des cavaliers – Tour au Moulin de Saintes – Tour au Try – Arrêt au Try-Bas – Tour entre le Try et le château du Chenois – Arrêt au Chenois – Arrêt au Petit-Bruxelles – Arrivée à Quenast – Déjeuner à la ferme du Faubourg – Tour entre Quenast et la ferme Hautenauve – Arrêt ferme Hautenauve – Tour au Spoinis – Tour à la Haute Folie – Tour à Petit-Enghien – Tour à Bierghes – Arrivée à Annecroix – Dîner – Tour à Herbecq – Rentrée du Tour à Saintes – Procession costumée – Tours de l’église – Rentrée du char – Salut dans l’église – Kermesse. Lundi : Procession autour de l’église – Farandoles dans les rues – Fêtes dans les cafés. Les commandes seront effectives dès payement sur le compte du Musée. Frais de port éventuels 1,22 € par DVD. Vous pouvez réservez votre DVD en téléphonant au Musée (02/355.55.39) ou en envoyant un mail ([email protected]). N° de compte : BE49340181829871 – Bic : BBRUBEBB. TUBIZE/Tubize, inventaire du Patrimoine. La Région wallonne (DGATLP – Direction du Patrimoine) a notamment pour mission de dresser l’inventaire du Patrimoine monumental de la Belgique. Une première liste a été publiée en 1973 (Le Patrimoine Monumental de la Belgique. Wallonie, 2, Brabant, Arrondissement de Nivelles, Sprimont, 1ère éd., 1973, 2e éd. 1998). Elle a depuis été largement complétée, mais cette seconde liste n’a jamais été publiée. Nous avons jugé utile de faire connaître les Monuments de notre commune qui étaient à l’Inventaire du Patrimoine. Une attention toute particulière doit, en effet, leur être accordée par les autorités communales et régionales. Liste des monuments repris à l’Inventaire de 1973 : ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ Eglise paroissiale Sainte-Gertrude. Rue de Bruxelles, n° 18-20. Rue de Bruxelles, n° 60. Ferme, puis Musée, ‘de la Porte’. Rue de la Déportation, n° 14. Cure de Tubize. Rue des Six Cens[es], n° 11. Grange de la Ferme « La Mecheré ». Rue du Try. Ferme Vieille Cour. [Av. S. Allende.] Ferme Neuve Cour. Chemin de Froy, n° 16. Ferme de Froy. [= Ferme Del Val ou des Pauvres] Chemin du Moulin, n° 54. [= Moulin de Ripain] Route de Braine-le-Comte [? = Rue Neuve Cour], n° 37. Ferme de Stierbecq. Ainsi, seuls 10 monuments sur toute l’étendue du territoire de Tubize avaient, à l’époque, été jugés dignes d’intérêt ! Cette liste, fort heureusement, a été revue à la hausse par la suite. Nous nous efforcerons de compléter la liste de 1973 dans les mois qui viennent, en nous basant sur la liste et les dossiers conservés par la Direction du Patrimoine à Wavre, et sur les recherches effectuées par le Musée. Nous nous limiterons ici à donner une description architecturale des Monuments. Lorsque nous disposons d’assez d’éléments pour justifier la rédaction d’un article particulier, nous le ferons à part, en prenant soin d’établir des liens entre « articles » et « Inventaire ». (Exemple : la ferme de la Neuve Cour) Il s’agit donc d’un projet à long terme, voué à évoluer au fil du temps et des découvertes. Inutile de préciser que si vous possédez des documents (archives, photos, etc.), voire même de simples informations sur ces monuments, ils sont les bienvenus. Nous remercions d’ailleurs d’avance tous ceux qui pourront nous aider dans notre tâche. Luc DELPORTE Eglise paroissiale Sainte-Gertrude Au centre de l’agglomération, assez grande bâtisse en arkose, de l’époque gothique tardive (commencée en 1549?), peut-être avec remploi ou sur des substructions plus anciennes. Plan se composant d’une tour occidentale, de trois nefs du type halle, profondes de trois travées, d’un pseudo-transept et d’un choeur à chevet plat. Sacristie de la 2e moitié du XVIIIe s. (reprise en 1837?) devant la fenêtre primitive du chevet. Solide tour de plan carré, superposant quatre étages accessibles par une vis d’escalier logée dans le contrefort Nord; ouïes avec meneaux en Y du clocher faiblement surhaussé en 1697 et flèche ardoisée de 1729 (?). Entrée dans l’axe par un portail en anse de panier, surmonté d’une nichette sculptée sous la verrière occidentale qui illumine le rez-d-chaussée largement ouvert vers la nef. Contre la tour, au Nord, chapelle baptismale sans doute contemporaire malgré la saillie du volume (colombe en stuc doré de l’arc). Vaisseaux aveugles de la 2e moitié du XVIe s., jadis couvert d’une voûte en bardeaux qui est préservée sous les combles; espace trapu qui fut rabaissé, malgré la petite surélévation en briques des murs goutterots, lors du lancement en 1743 (chronogramme aujourd’hui disparu) de voûtes d’ogives en briques avec décor pauvre en stuc des nervures et des pilastres. Bas-côtés séparés de la nef par des colonnes en pierre bleue sur un haut piédestal; voûtaison semblable y introduire au XVIIIe s.; portail du XVIe condamné au Sud. Pseudo-transept aux croisillons réduits, en fait liés et pareils aux nefs. Choeur du XVIe s. (inscription « Char / let / 1590″ sur la porte au Sud), de plan rectangulaire, qui a gardé sa couverture de bois en berceau brisé; fenêtre orientale bouchée. Au Sud, annexe du XVIIe s. (?) et appentis moderne au Nord. En 1942, mise au jour d’une crypte romane (?) en grès clair, arasée. Elle comprenait une abside semi-circulaire et une travée barlongue, où débouchait un escalier (comblé) et qui était probablement voûté en raison de la présence d’un tambour de colonne en son centre. Photographies de l’IRPA Presbytère de Tubize Rue de la Déportation, n° 14. Cure. Remarquable construction d’inspiration hennuyère à double corps et deux niveaux portant le chronogramme significatif de 1758 au-dessus de la porte « Taliter construit decimator ». Murs de briques, encadrés de harpes de pierre bleue, éclairés de baies à montants alternés de pierre bleue et linteau bombé orné d’une clé saillante. Porte à linteau bombé, couronné d’un larmier en ressaut; motif Louis XV stylisé au sommet des piédroits entaillés. Toiture à la mansard avec lucarne (couverture renouvellée). Habitation du XVIIe siècle Rue de Bruxelles, n° 18-20. A l’origine une seule habitation datée par ancres de 16… Façade entièrement remaniée dont il est aujourd’hui bien malaisé de tirer des déductions. Ferme 'de la Porte', actuellement Musée Rue de Bruxelles, 64. Musée ‘de la Porte’. Ancien logis de ferme (?). Intéressante maison parallèle à un étage, en style traditionnel, qui remonte au XVIIe s. Murs de briques, d’arkose (principalement pour le soubassement en moellons) et de grès pour les piédroits. Façade percée d’un porte en plein ceintre reposant sur des montants portant les initiales J.L.D. et surmontée d’une baie d’imposte rectangulaire; fenêtres à croisée. A l’arrière, porte ceintrée traditionnelle soulignée d’un larmier; frise de briques dentée. L’annexe possède une porte avec un encadrement bouchardé semblable, millésimé de 1777. Bâtière de tuiles. Remaniements : suppression des croisées au rez-de-chaussée; pignon restauré aux XIXe et XXe s. En face du corps principal, vestiges de dépendances démolies. Ferme de Stierbecq Rue Neuve Cour. Ensemble des XVIIe et XIXe s. La bâtisse centrale pourrait remonter au XVIIe s. Elle est élevée en briques sur un soubassement en moellons d’arkose. Fenêtre à linteau droit et encadrement en bois. Bâtière flanquée de pignons à épis au-dessus d’une corniche portée par des modillons de bois. Au XIXe s., le corps principal a été allongé de part et d’autre par des constructions basses. A l’abandon et en mauvais état de conservation. Cette ferme a été rasée depuis l’inventaire de 1973 ! Ferme de la Neuve Cour Avenue Salvador Allende, n° 35. Jadis en partie ceinturée d’eau, vaste ferme clôturée dont le bâtiment principal, traditionnel, remonte au XVIIe s. (?). Il s’agit d’un important corps de logis flanqué à l’angle d’une tourelle d’escalier coiffée d’une toiture en pavillon; r.d.ch. surhaussé en moellons avec piedroits et de lourdes chaînes d’angle en calcaire; étage en briques couvert d’une bâtière à coyau entre deux pignons à gradins (sept degrés plus le pinacle). Façade entièrement remaniée au XIXe-XXe s., mais qui conserve des traces de meneaux en bois. Perpendiculairement à la façade arrière, qui fut également aménagée, construction à pignons en escalier de la même époque (sept marches plus le pinacle). Dépendances des XIXe et XXe s. Article sur la Neuve Cour Ferme de la Vieille Cour Rue du Try, n° 2. Ferme Vieille Cour. Ensemble en ordre dispersé des XVIIe et XIXe s. autour d’une cour intérieure rectangulaire. A droite de l’entrée occupant le petit côté, logis à un étage de briques, dont le noyau remonte au XVIIe ou au début du XVIIIe s. L’étage conserve deux fenêtres à croisées, dont les montants sont dressés en chaînes de pierre. Toiture à forte pente avec un pan coupé. Transformations : fenêtres du rez-de-chaussée et entrée de l’annexe droite sont du XXe s. La façade arrière des écuries (à gauche), en schiste, souvre vers la cour par de petites fenêtres en bois et une porte surmontée d’un linteau monolitique en bâtière; une partie date toutefois du XIXe s. Face à l’habitation, grange en long couverte d’une toiture à pans coupés et datée en façade de 1827 par des briques en relief. Ferme de Froy ? = Ferme Del Val Chemin de Froy, n° 16. Quadrilatère au sommet d’une colline, datant en grande partie du dernier quart du XVIIIe s.; cour intérieure rectangulaire. Construction en briques, moellons et pierre bleue. Porte cochère en anse de panier dans le long côté perpendiculaire à la grange. Logis remanié sur le petit côté. Ecuries et dépendances aménagées au XIXe-XXe s. Grange en long sur un soubassement en moellons; ancres de bois; pignon à épis, percé d’une porte cochère en anse de panier et daté de « ID/IW/1779″ par des briques en relief. Moulin de Ripain Chemin du Moulin, n° 54 (en face du). Le long de la Senne, ancien moulin à eau, qui dépendait autrefois de Nivelles, daté au-dessus de la porte : « S (crosse) G / 1779″. Construction en moellons et briques (principalement employées pour les restaurations et aménagements). Porte à piédroits et linteau droit de bois. Bâtière à un pan coupé vers la rivière. Percements remaniés (XIXe s. ?); annexes et roue à aubes du XIXe s. Un peu au-delà, maison basse en moellons avec des ancres de bois (époque ?). Baie à linteau droit en bois également. Réfections en briques. Photographie de l’IRPA Grange de la ferme La Mecheré Rue des Six Censes, n° 11. Grange en long de la 2e moitié du XVIIIe siècle. Construction appelée « La Macheré », en moellons enduits et coiffée d’une bâtière. L’accès s’opère par deux portes charretières dont l’encadrement en plates-bandes est surmonté d’un arc en anse de panier avec agrafe à la clé. A noter : les ancres en bois et les lourds contreforts. Liste provisoire établie par l’OTP (arrêtée au 31/12/2010) : . Potale Av. de Mirande Ferme de la Neuve Cour Av. S. Allende 35 Eglise N-D Immaculée au Renard Ch. de Mons Château Deflandre Ch. de Mons 644 Ancien relais de poste Ch. de Mons 701-703 Potale N-D de Halle Ch. de Mons 750 Ferme Delval Chemin de Froyes 16-18 Chapelle du Grand Bon Dieu Chemin des Prés 103 Ferme Desenfans Chemin Desenfants 12 Ferme Massart Chemin Massart Cité de la Soierie Cité de la Soierie 1 à 21 Chapelle N-D à Bonne Ferme Massart Eglise paroissiale Sainte-Gertrude Grand Place Hôtel de Ville Grand Place 1 Grand Place 11 Grand Place 13 Grand Place 18 Salle de la Boule d’Or Grand Place 19 Ancienne Brasserie de la Fontaine Pl. du Remblais 14 Plateau de la Gare 13 Plateau de la Gare 19 R. A. Marcoux 30-36 R. de Bruxelles 1 Ferme Tramasure R. de Bruxelles 178 Habitation datée par ancre 16.. R. de Bruxelles 18-20 R. de Bruxelles 23-25 Ferme de la Porte (Musée) R. de Bruxelles 64 Fabrique de Soie artificielle de Tubize R. de Bruxelles 73-77, 80, 81-83, 85-99 Hêtre (arbre remarquable) R. de Clabecq Potale R. de Coeurcq 148 R. de la Croisette 24 R. de la Croisette 28 R. de la Croisette 30 R. de la Croisette 32 R. de la Croisette 34 R. de la Croisette 36 Cimetière de Tubize R. de la Déportation Gare de Clabecq R. de la Déportation Commisariat de Police R. de la Déportation 1 R. de la Déportation 1 Cure R. de la Déportation 14 Maison des célibataires R. de la Déportation 214 Maison du directeur R. de la Déportation 215 Maison de contremaître R. de la Déportation 82-83 Cité des Forges R. de la Déportation, 72-80 & 166-210 R. de Mons 107 R. de Mons 11 R. de Mons 118 R. de Mons 125 R. de Mons 133 R. de Mons 14 R. de Mons 27 R. de Mons 32 R. de Mons 36 R. de Mons 36 R. de Mons 44 R. de Mons 50-52 R. de Mons 55 Potale du Sacré-Cœur R. de Mons 74 R. de Mons 78 R. de Mons 78 R. de Mons 91 R. de Scandiano 7 Ancienne carrière R. de Stimbert 45, à l’arrière Poteau indicateur R. de Virginal Chapelle Saint-Antoine R. de Virginal Chapelle Saint-Pierre Clavier R. de Virginal Chapelle Saint-Roch R. de Virginal 225 Maisons d’ouvriers R. des Forges (renvoi) Tilleul (arbre remarquable) R. des Forges, à proximité du Trafic ancienne filature de coton Dehase R. des Frères Lefort R. des Frères Taymans 105-107-109 R. des Frères Taymans 71 Le Maronnier (arbre remarquable) R. des Frères Vanbellingen Ancienne entrée des Ateliers Métallurgiques R. des Ponts 32 Chapelle de la Sainte-Famille R. des Six Censes Ferme de la Macherez R. des Six Censes 11 Chapelle N-D de Lourdes R. du Moulin Ancienne carrière de Ripain R. du Moulin Ferme Miserez R. du Moulin 40A Ancien moulin de Ripain R. du Moulin 55 Ferme de la Vieille Cour R. du Try 2 Maisons d’ouvriers R. E. Germeau 11-54 (renvoi) Tilleul (arbre remarquable) R. Ferrer 15, école Maisons ouvrières des Forges de Clabecq R. Luycx 94-122 Maisons ouvrières des Forges de Clabecq R. Marcoux 30 à 66 Chapelle N-D de Stierbecq R. Neuve Cour R. Peignies 22 ou 55 R. Peignies 28 R. Ripenoise 217 Hêtre pourpre 1830-1930 (arbre remarquable) Square de la Liberté Eglise paroissiale du Christ Réssuscité . Cette page n’est pas encore achevée ! Elle sera complétée progressivement, au gré de l’avancement du projet « Inventaire du Patrimoine monumental de la commune de Tubize », initié par l’O.T.P.-Musée de la Porte.