30 avril 2014 - Ambassade du Maroc en France

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30 avril 2014 - Ambassade du Maroc en France
Ambassade du Royaume du
Maroc
en France
Revue de Presse
Mercredi 30 avril 2014
Activités diplomatiques :
Mercredi 30 avril 2014 : - Entretien de M. Harlem Désir, Secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, avec
M. Vidar Helgesen, ministre norvégien chargé de l’espace économique européen et des relations avec
l’Union européenne, Quai d’Orsay
Dimanche 4 mai 2014 : - Déplacement de Mme Fleur Pellerin, Secrétaire d’Etat chargée du Commerce
extérieur, de la promotion du Tourisme et des Français de l’étranger, à Cuba
- Déplacement de Mme Annick Girardin, Secrétaire d’Etat au Développement et à la Francophonie, à Abu
Dhabi pour la réunion « Abu Dhabi ascent », à l’invitation du Secrétaire Général des Nations Unies, en
préparation du Sommet sur le Climat de Septembre 2014
MAROC
Sahara: le Conseil de sécurité adopte une résolution modérée
Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté mardi une résolution qui appelle à améliorer les droits de
l'homme au Sahara, mais sans instaurer de mécanisme de contrôle. Contrairement à l'an dernier, il n'y a
pas eu de bras de fer diplomatique entre Rabat et Washington. Mais SM le Roi Mohammed VI a dû
intervenir auprès du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et l'ambassadeur marocain à l'ONU a été
remplacé en plein milieu des négociations sur la résolution. Celle-ci, adoptée à l'unanimité, se contente
« d'encourager les parties prenantes à travailler avec la communauté internationale pour élaborer et
appliquer des mesures crédibles et indépendantes visant à assurer le plein respect des droits de l'homme ».
Le Conseil demande « à toutes les parties de coopérer pleinement » avec la Minurso et de continuer à
négocier « sans conditions préalables et de bonne foi » sur ce dossier. (AFP)
POLITIQUE ETRANGERE
Le président angolais à Paris après des années de tension
Le président angolais José Eduardo Dos Santos effectue une visite officielle en France, la première depuis
vingt ans, censée marquer «une nouvelle étape» dans les relations entre Luanda et Paris après des années
de tension dues au scandale de vente d’armes Angolagate. M. Dos Santos, qui ne se déplace que très
rarement à l’étranger, a rencontré le président François Hollande, pour sceller ce que le quotidien
gouvernemental Jornal de Angola a qualifié de «nouvelle étape des relations avec la France». Les rapports
entre Paris et Luanda ont en effet été empoisonnés durant toute la décennie 2000 par «l’Angolagate», une
affaire de vente d’armes illégale intervenue durant la guerre civile (1975-2002), avec des ramifications
politiques en France. (Libération)
France-Burkina : Le malaise Blaise
L’hypothèse d’une révision de la Constitution du Burkina Faso permettant au chef de l’Etat sortant, Blaise
Compaoré, de briguer, l’an prochain, un nouveau mandat suscite à Paris une vive inquiétude. « S’il
s’obstine dans cette voie, souligne-t-on dans l’entourage de François Hollande, on ne peut exclure une
grave crise politique, voire une explosion sociale assortie de tensions dans l’armée. Déjà, le parti
présidentiel a explosé ». Pourquoi un tel entêtement ? « Peut-être parce que Compaoré craint de se voir
rattrapé, d’une manière ou d’une autre, par la justice ». (L’Express)
Eric Chevallier bientôt ambassadeur au Qatar
En charge des contacts avec l’opposition syrienne, Eric Chevallier devrait être nommé ambassadeur de
France au Qatar. Ambassadeur à Damas jusqu’en 2012, il devrait être remplacé auprès des anti-Assad par
Franck Gellet, qui représente la France au Yémen, après avoir été en poste à Bagdad. (Le Figaro)
POLITIQUE INTERIEURE
Le coup de semonce du PS à Manuel Valls et à François Hollande
Quelle majorité, aujourd'hui, pour Manuel Valls et François Hollande ? Pendant les deux premières années
du quinquennat, nombre de socialistes estimaient que le chef de l'Etat n'avait pas tout à fait la majorité
pour mener sa politique. Le vote de l'Assemblée sur le «programme de stabilité budgétaire», mardi 29 avril,
le souligne avec une lumière crue : depuis le départ de Jean-Marc Ayrault, l'équation politique s'avère plus
délicate que jamais. Si les députés ont adopté, par 265 voix «pour» sur 564, les 50 milliards d'euros
d'économies ainsi que le pacte de responsabilité, nouveaux fondamentaux du président Hollande, ce
dernier ne peut plus automatiquement compter sur une majorité absolue de gauche au Palais-Bourbon.
«Rien ne sera plus comme avant», constate Jean-Jacques Urvoas, président de la commission des lois et
proche de M. Valls. Manuel Valls, pourtant, n'avait pas ménagé ses efforts. A maintes reprises, le premier
ministre avait reçu des délégations de parlementaires socialistes pour négocier. (Le Monde)
Manuel Valls se sent renforcé par un vote « fondateur »
Manuel Valls dit se sentir renforcé par le vote de l'Assemblée nationale, où des voix socialistes ont
manqué, sur son plan d'économies de 50 milliards, qui engage selon lui la majorité pour la fin du
quinquennat de François Hollande. « C'est un vote fondateur parce que ce vote s'est fait dans la clarté, la
lisibilité », a estimé mercredi le Premier ministre sur France Inter. « Le vote d'hier me donne de la force ».
Face à la fronde des élus socialistes, qui a conduit 41 d'entre eux à s'abstenir lors de ce scrutin consultatif,
le chef du gouvernement a repoussé toute idée de « fracture » et dit son intention de dialoguer davantage
avec la majorité, ce qui n'a selon lui pas suffisamment été fait depuis deux ans. Le nouveau chef du
gouvernement a envoyé une autre pique à son prédécesseur, Jean-Marc Ayrault, en estimant que « depuis
deux ans, nous n'avons peut-être pas assez assumé ce que nous avions engagé ». (La Tribune)
A moins d’un mois des européennes, regain de tension à l’UMP
Tribune sur l’Europe, débats houleux sur une investiture, déclarations divergentes sur l’économie: un an et
demi après la violente crise entre copéistes et fillonistes, les tensions sont ravivées à l’UMP, dont le
président Jean-François Copé peine toujours à s’imposer en patron incontesté. En apparence, tout semble
aller bien à l’UMP. Le parti a largement gagné les élections municipales, son programme pour les
européennes a été adopté à la quasi-unanimité du bureau politique, les investitures sont bouclées. Et
quasiment tous les députés s’apprêtaient mardi à dire non au plan d’économie de Manuel Valls. Pourtant,
des responsables - élus et cadres - parlent de «climat délétère», voire de «malaise» au sein du parti,
dénoncent «le clanisme» de sa direction, ou regrettent «le manque de débat». (Libération)
ECONOMIE
Alstom : le gouvernement estime avoir été entendu
Le gouvernement «a été entendu» sur le dossier Alstom, a estimé Manuel Valls sur France Inter. Si le
premier ministre estime que «l'accélération brutale de ces derniers jours dans le dossier Alstom n'était pas
acceptable», il s'est félicité qu'«aucune discussion exclusive avec General Electric n'a été décidée». Le
conseil d'administration d'Alstom a annoncé mercredi étudier «l'adossement» de sa branche énergie à
l'américain General Electric, dont il a reçu une offre ferme de 12,35 milliards d'euros. Mais le groupe
industriel français n'a pas fermé la porte à d'autres offres non sollicitées, notamment celle de l'allemand
Siemens. «Nous avons devant nous plusieurs semaines» et «le gouvernement compte utiliser ce temps pour
défendre les intérêts industriels de la nation, a déclaré Arnaud Montebourg devant la commission des
Affaires économiques de l'Assemblée nationale. (Le Figaro)
L'ancien ministre Eric Besson reconverti dans les transferts d'argent des immigrés
Eric Besson, ancien ministre de l'immigration et de l'identité nationale de Nicolas Sarkozy, reconverti en
facilitateur de transferts d'argent pour migrants ? L'affaire est très sérieuse. Que les mauvais esprits tentés
d'y voir un acte de repentance de la part de l'ex-responsable socialiste rallié à Nicolas Sarkozy au soir du
premier tour de l'élection présidentielle de 2007 passent leur chemin ! La société PayTop, jeune pousse
créée en 2012 pour «révolutionner le marché des moyens de paiement vers l'international», a convoqué la
presse pour lancer une nouvelle offre commerciale. Une offre de transferts d'argent vers l'étranger «rapide
et moins coûteuse que celle du marché», estampillée Eric Besson, actionnaire de PayTop via son cabinet
de conseil Eric Besson Consulting, et membre du comité de surveillance. (Le Monde)
Service Presse et Communication