A Vue de Nez_dossier 2012-2013
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A Vue de Nez_dossier 2012-2013
A VUE DE NEZ Texte et mise en scène de NATHALIE BENSARD Assistée d'Angèle Peyrade - Avec Félicité Chaton Costumes Elisabeth Martin Création vidéo, régie Yann De Sousa Régie Générale Quentin Vouaux Destiné au Jeune Public A partir de 8 ans Coproduction : Ville de Cournon-d’Auvergne Pour ce projet, la compagnie La Rousse est soutenue par la DRAC Ile De France au titre de l’aide à la production. Nathalie BENSARD a reçu pour ce texte l’aide à la création du Centre National du Théâtre. Contacts : www.compagnielarousse.fr Diffusion : Caroline Namer : 06 10 07 03 70 / [email protected] Administration : Catherine Drouillet : 01 48 07 30 79 / [email protected] SYNOPSIS - Elisa est bigleuse. Elle découvre le monde avec ses yeux. Elisa compense sa vue avec les autres sens. Elisa développe son imagination. Elisa grandit et s’adapte. Elisa s’interroge. Écrit comme des séquences de cinéma. De 0 à 13 ans. Écrit à partir de souvenirs, d’extrapolations, d’exagérations et d’inventions. Écrit à la première personne du singulier et au présent. Ecrit comme on raconte oralement. A PROPOS DE A VUE DE NEZ A vue de Nez est un texte destiné au jeune public. Il décrit le quotidien d’une petite fille, qui a 2 et 3 aux yeux et qui fait avec. Elisa est un personnage qui reçoit, qui absorbe le monde et qui nous le traduit. Sa vision déformée développe chez elle toutes sortes de compensations : reconstitutions, inventions, imagination. C'est son histoire de vue qui guide la direction du récit. A travers ces évènements, on découvre sa famille, ses amis, son école, ses peurs, ses rêves, sa personnalité. Le monologue est un choix pour cette traversée de l’enfance. Le récit avance dans le présent. Les séquences créent le rythme et positionnent l’interprétation dans l’instant, à chaque âge. La comédienne est à la fois elle-même, et se glisse dans les propos d’Elisa. C’est parce qu’elle nous raconte et joue tous les personnages que l'on entre dans son univers. Ce rapport direct au public crée une complicité avec le spectateur. Celui-ci assiste aux allers retours entre l'actrice et le personnage. Ce choix d'interprétation s'inspire du mode de jeu des enfants et offre une grande liberté pour la comédienne. Elle se raconte, s'invente, se rit d'elle-même. Profondeurs et fantaisies sont au service de l'instant à partager avec le spectateur. Etre enfant dans ce monde des grands c’est une histoire de proportion. Trop grand couteau, trop petite arête, garçon trop proche, tableau trop loin. Etre enfant, c’est aiguiser toutes ses capacités pour apprendre et s’adapter. L’enfant « bigleux » est maladroit, décalé, menteur, intelligent, gauche, silencieux. Les oreilles grandes ouvertes, il ne regarde pas dans les yeux, apprend tout par cœur, ne voit pas le danger, craint les surprises. C’est en entrant dans l’univers de cette petite fille, en le sublimant, en l’exagérant, en s’attachant à des détails, que le travail de mise en scène s’élabore. Le regard de cette enfant sur le monde nous touche parce qu’il se traduit souvent par un détail, un tout petit détail. C’est en partant du plus petit pour tendre au gigantesque, en partant du plus sombre pour aller au plus clair, du plus évident au plus absurde que nous avançons dans un univers fait d’ombres, de bribes, d’images. Dans l'écriture, mon désir était de créer des images pour raconter le flou, le trouble, l'obscur, la distance. C'est de façon évidente que la caméra s'est installée sur l'épaule de la comédienne pour donner vie au récit. L'image crée des disproportions, des mystères, des sensations, des impressions. Le parti pris avec la caméra comme partenaire, comme double, comme jouet, comme regard, est d'être constamment en direct. De filmer l'espace même du jeu : Le plateau, l'actrice, les accessoires, les coulisses, le décor. Le spectateur voit autant le résultat que la fabrication. Nous avons choisi d'être dans une pratique très artisanale, très naïve, très enfantine, très primaire de la caméra, afin de traduire l'univers et l'énergie de l'enfance, sa vivacité, avec tout son génie, son intuition et sa maladresse. Le choix des cadres, des mouvements, des plans sont là pour donner un rythme, une ouverture, une dynamique au texte. C'est un accompagnement visuel qui devient quasi musical. Le rapport au filmage de la comédienne et de son personnage évolue de l'enfance à la préadolescence. De l'apprivoisement de la caméra à la mise en scène de sa propre image. Le spectateur, lui, a deux plans visuels dans chaque séquence. La scène avec l'actrice en direct, et l'image projetée d'un détail. Il a la liberté de son regard. Il est donc lui aussi dans la dynamique de créer en direct son propre point de vue, de faire des choix, des cadres, des focus. C'est un spectateur actif. Le rapport entre les acteurs et les spectateurs est un questionnement important dans ma démarche théâtrale. Il s'accompagne, de plus en plus, d'autres questions sur la représentation. Qu'est-ce que l'on montre à voir? Quelle part de liberté on offre au spectateur, qui plus est, aux enfants? J'ai toujours en mémoire une sortie au zoo avec un enfant. Je lui montrais les animaux en répétant : Regarde! Lui ne s'intéressait qu'aux pigeons. Le regard étant cette fois le sujet même de la pièce, je cherche autant la transposition du regard particulier d'Elisa sur le monde que celui des spectateurs dans le moment de la représentation. Nathalie Bensard « A VUE DE NEZ » : Extrait, Séquence 10 J’ai 5 ans ¾. J’apprends à lire et à écrire. J’entre en rang d’oignon avec tous les enfants dans la classe. Nous longeons l’estrade et le tableau où trône LA LETTRE du jour. C’est la nouvelle lettre que la maîtresse nous a préparée pendant la récréation, ou mieux le matin avant que nous arrivions. Je passe sous le nez de LA LETTRE, je la regarde bien, la minuscule d’abord, et ensuite, plus compliqué, la majuscule. Je l’enregistre, les lignes, les courbes, les ronds, les traits, une image se pose sur mon front et ne me quitte pas avant que j’ai pu la recoucher sur mon cahier. Je traverse avec hâte les rangées pour aller m’asseoir à ma place. Parce qu’une fois assise, les lettres sur le tableau ne me disent plus rien. Ce ne sont plus des lettres. C’est un dessin géométrique qui s’offre à moi, des barres et des lignes qui se relient entre elles et forment un grand chemin. Je prends mon cahier, mon stylo et je fais, jusqu’à ce qu’on me dise d’arrêter, la lettre que je sais être celle du tableau. Si, au beau milieu de la leçon, la maîtresse s’avise de changer, la lettre au tableau, comme ça, très librement, je ne peux pas la distinguer. J’en déduis alors, que moi aussi, je peux très librement écrire la lettre de mon choix sur mon cahier. J’aime le J, le L Je n’aime pas le G Le H, je ne comprends pas à quoi il sert, à part pour monter à l’échelle. Le Q est difficile à faire. Le K est une lettre étrangère qui s’est glissée là au moment de la guerre. Le B c’est la première lettre de mon nom de famille. Le F, une lettre pour quand je serai plus grande. Le P me fait penser à mon Papa. Le N ressemble au pantalon de mon frère. Le R, je le fais quand je ne suis pas contente. Le C c’est la lune. W, X, Y, ne servent à rien, qu’à embêter les enfants. Le Z, c’est le cavalier qui surgit hors de la nuit de nos dimanches après-midi. Le D ressemble au directeur de l’école, avec son gros ventre. Le A, on en voit partout comme le E et les I O U sont des lettres magiques que l’on peut mettre dans tous les sens pour se plaindre, rire ou avoir peur. Le V, c’est pour y mettre des fleurs. Et le S, c’est le portemanteau de ma mère qu’elle appelle le perroquet. Le T, c’est un champignon, on peut s’abriter dessous, Et le M, c’est comme la figure "Tête de mort" aux osselets, je n’y arriverai jamais. La maîtresse passe dans les rangs, elle s’arrête derrière moi et me dit : On ne fait pas le L, on fait le P aujourd’hui. Sans broncher, je change de ligne et démarre une série de P, avec son petit bâton, son grand bâton et sa jambe, deux grand P comme les jambes de mon papa. Les enfants, on s’arrête et vous allez me dire quel mot on peut faire avec le P. Je n’ai que papa en tête, mais, je n’ose pas le dire, c’est trop facile. Un doigt se lève et très fièrement prononce : - Papa La maîtresse le félicite, je suis idiote, j’aurais dû le dire. Patate, voilà une patate, je lève le doigt, la maîtresse dit oui, je me retourne pour voir si je suis la seule dans ma direction à avoir lever le doigt, on ne sait jamais, je ne suis jamais bien sûr que l’on me regarde. Elle s’impatiente : - Oui Elisa tu as un mot ? Brusquement je sors, trop fort : PATATE ! Toute la classe se met à rire, je suis impressionnée, ils me regardent tous. C’est très drôle ! Mais ce n’est pas un mot français. Je reste pétrifiée et dans ma tête l’incompréhension gronde. Pas français ??? Mais les dames de la cantine ce midi, elles m’ont appris ce mot. J’étais tellement contente de dire un mot de Paris. Je croyais que c’était dans le midi qu’on ne parlait pas français, maintenant je sais que si, parce que le mot patate n’existe pas là-bas. Nouille non plus, ça ne doit pas être français parce que chez nous on dit des pâtes. Des pâtes, voilà un mot qui commence par P. Mais, je ne suis pas sûre que tous les mots du midi soient français. Je préfère me taire. Pourquoi a-t-on des mots différents pour dire la même chose dans un même pays ? Qui a dessiné les frontières et a décidé que d’un côté on disait : Avance couillon ! et de l’autre : Avanti Popolo ! Depuis 2004, la compagnie La Rousse destine ses créations théâtrales au jeune public. Ce sont les textes de Philippe Dorin, auteur contemporain jeune public, qui vont orienter la compagnie vers ce public et amener la metteur en scène, Nathalie Bensard, à créer Sacré Silence en 2004, et par la suite Dans ma maison de papier, j’ai des poèmes sur le feu. Nathalie Bensard s’ouvre également vers d’autres artistes tels que l’illustratrice Anne Herbauts, en adaptant La Princesse au petit poids en 2007, ou encore l’auteur anglais Mike Kenny en mettant en scène Sur les pas d’Imelda en 2010. La compagnie constitue un groupe de travail artistique avec des comédiens et comédiennes fidèles qui interviennent sur différents projets. Nathalie Bensard tient également à créer dans la compagnie une fidélité avec l'équipe technique et administrative, en proposant un suivi des projets de création et de diffusion. Les collaborations et des échanges artistiques se créent et se développent entre la compagnie et différents lieux. Celle-ci propose également pour chaque spectacle des actions culturelles. Pour sa dernière création A Vue de Nez, la Compagnie La Rousse obtient en 2012 l’aide à la création du Centre National du Théâtre. Depuis mars 2012, la Compagnie La Rousse est en résidence pour 3 ans à Pontault-Combault (77). La résidence est subventionnée par le Conseil Régional de Seine et Marne et avec le soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile-de-France – Ministère de la Culture et de la Communication. METTEUR EN SCENE : NATHALIE BENSARD METTEUR EN SCENE COMEDIENNE AU THEATRE LA ROUSSE A Vue de Nez, de Nathalie Bensard Sur les Pas d’Imelda, de Mike Kenny La Princesse au petit poids, de Anne Herbauts Dans ma maison de papier, j’ai des poèmes sur le feu, de Philippe Dorin Sacré Silence, de Philippe Dorin COMPAGNIE RASPILLE Cas Particuliers FLORENCE PELLY VF Concert de jazz BARNABY & CO George, de et avec Laura Benson Fairy Queen, de Purcell Le Maitre d’école, de Téléman A VOIX HAUTE Hérodias, G.Flaubert LABEL Z Que cherchent-ils exactement ? LA STATION MIAO Est-ce un singe ou un taureau ? de L. Hartenstein LE QUARTET BUCAL Les tas limites, Création Musicale ERIC LAREINE (créations musicales) Le grand amour, La Reine d’un jour, L’Ampleur des dégâts FRANCOISE RAPHANEL C’étaient-elles dans la nuit, Textes de femmes déportées LAURENT PELLY Peines d’amour perdues, de Shakespeare 1 étoile NN, de Michel Jourdheuil ISABELLE JANIER Carine ou la jeune fille folle de son âme, de Kromelinck MARC FRANCOIS Esclave de l’amour, d’après Knut Hamsun HELENE ALEXANDRIDIS Envoi en nombre, écriture collective THIERRY BEDART Pathologie Verbale VINCENT ROUCHE Toute l’eau du Déluge n’y suffira pas LAURENT OGEE Quatorze pièces piégées, d’Armando LLamas Les Quatre jumelles, de Copi HUBERT COLAS Temporairement épuisé JEAN-MARC BRISSET Meurtre de la princesse juive, d’Armando LLamas PHILIPPE BUSSIERE 10 steaches, H.Pinter ASSISTANAT A LA MISE EN SCENE COMEDIENNE A L’ECRAN Charles CASTELLA et ALICE DE PONCHEVILLE, Le pouvoir médical PETER WATKINS, La Commune LAURENT CANTET, Les Sanguinaires JEAN PIERRE SENTIER, Le coup suprême Avec DENISE CHALEM Dis à ma fille que je pars en voyage Avec LAURENT PELLY Madame Angot Avec BRIGITTE SY Bérénice, Annette lève l’encre LA COMEDIENNE : FELICITE CHATON Après avoir tourné pour Caroline Huppert et Serge Moati, elle suit le cours Véronique Nordey et entre dans la classe de Nada Strancar au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique (promo 2005) : elle y rencontre Jean-Michel Rabeux, Yann-Joël Collin et Julie Brochen. Elle a d'abord joué dans Le Condamné à mort de Jean Genet mis en scène par Julie Brochen, puis elle rencontre Claudia Stavisky : La femme d'avant de Roland Schimmelpfennig aux Célestins ; Sophie Lagier : Satori de Louis Calaferte ; Karelle Prugnaud et Eugène Durif : La Nuit des feux au Théâtre National de la Colline; et récemment Eric Louis sur une création pour le jeune public d'Eric Louis et Pascal Collin : Le Roi, la reine le clown et l'enfant au CDN de Sartrouville. Elle créé avec Laure Roldàn Voilà donc le monde ! , adaptation collective des Illusions Perdues de Balzac. Elle a fait des stages avec Thierry Roisin, Stanislas Nordey, Jean-Michel Rabeux, Frank Vercruyssen des Tg Stan, et tout récemment Mathieu Amalric. Par ailleurs, elle met en scène des écritures contemporaines et poétiques : Quartett de Heiner Müller avec Olivier Coulon; Tant d’Aveugles de Olivier Coyette au festival Frictions; Pâte mot Tarkos à la Générale ; Des voies étroites de Thomas Séron au Théâtre du Temps ; et Le Baroque de Christophe Tarkos à la Maison de la Poésie de Paris. LA COSTUMIERE : ELISABETH MARTIN - Après avoir résisté à suivre le sillage maternel - elle était couturière - j’expérimente le stylisme en freelance, sous toutes ses formes. En 1990, je retourne à l’école : trois années d’Arts Appliqués, immergée pour réapprendre à regarder et sentir lumières, couleurs et matières. Trait d’union qui m’amène tout naturellement au COSTUME. Dix ans à explorer longs et courts métrages, fictions TV, évènementiels, danse ou théâtre ; seule ou en équipe. En 2000, une période d’inactivité me permet de DIGERER cette « accumulation » et de la transformer pour me DIRIGER vers le spectacle vivant : c’est l’heure des belles coïncidences et des rencontres qui donnent lieu aux collaborations fructueuses et durables, comme avec Nathalie BENSARD et la Cie la ROUSSE. Trois créations plus tard, c’est toujours sur le plateau que la nature du costume se révèle : un « accident » inspiré. LE VIDEASTE : YANN DE SOUSA Yann de Sousa est issu d’une formation dans les arts de la musique, du théâtre, de la création lumière et de la réalisation vidéo. Après le conservatoire de musique en clarinette et un BAC de cinéma à Valence (sous la direction de Pascal Le Notre du studio Folimage), il intègre les universités Paul Valéry et Paris 3 en licence « Arts du Spectacle » et suit parallèlement une formation d’acteur auprès de Jacques Bioulès, Hélène de Bissy et Hélène Darche. Au théâtre, il a joué successivement dans « La Cerisaie » de Tchékov, « Les deux Orphelines » de A. D’Ennery, « Dancing » d’après X. Durringer, « Rideau » de Jacques Bioulès, « Les mille et une nuits » avec la compagnie Casalibus, dirigée par Vincianne Regattieri ou encore dans « Lorenzaccio » sous la direction de Léo Rime avec Francis Lalanne au Trianon. Parallèlement, il co-écrit et joue dans des séries courtes comme « Les Aventures de Stanislas et Valentin » ou « Le Monde selon Tom ». Fort de cette expérience théâtrale et cinématographique, il intègre le théâtre du Renard (sous la direction de Gérard Rauber) en régie générale pendant 5 ans afin de mettre en œuvre des spectacles dans leur intégralité. Depuis, il suit plusieurs compagnies en création lumière et vidéo comme la Cie du Passage, La Cie Benoit Marbot, la Cie Casalibus, la Cie La rousse ou Emma La Clown… Au fil du temps, le travail de réalisation vidéo prend une place importante dans la carrière de Yann de Sousa avec l’écriture et la réalisation de courts métrages (« L’apprenti », « Un Jacob est né », « Le pigeon » en cours de production), de clips musicaux (« Petit français » de Polo des Satellites, « Les Mesanjes noires » ou « Erin ») mais aussi des créations vidéos pour des spectacles (« Essai de rêves avec chiens » d’Anais Pelaquier, « Attitudes » de Benoit Marbot, « Les Folies Amoureuses » de Pascal Zelcer, « Dieu est-elle une particule » de et par Emma La Clown/Meriem Menant ainsi que « A vue de nez » de Nathalie Bensard). Aujourd’hui, Yann de Sousa se dirige de plus en plus sur le film documentaire. Il a déjà pu participer à la réalisation de films tels que « Haiti, Du chaos à l’espoir », « Mas alla del sol » tourné au Salvador, et prochainement « Les Accords de Paris » (production franco-vietnamienne) en collaboration avec des sociétés de production pour la télévision et des organismes indépendants. LES ACTIONS CULTURELLES Propositions diverses pour interventions modulables LES CINQ SENS Le texte parle de la vue. Traverser les perceptions des handicaps liés aux cinq sens. Mettre en exergue les possibilités de chaque sens. Créer avec les enfants des parcours de perception : parcours de l’aveugle, parcours du silence, parcours des sons, parcours des signes. PORTRAIT Le texte décrit quelqu’un. Qui suis-je ? Exercices et élaboration d’un portrait. Le sien ou celui de l’autre. Exploration des différents types de portraits. Construction d’un personnage imaginaire. Travail d’improvisation puis d’écriture. JOURNAL Le texte suit quelqu’un qui grandit. Improvisations autour de souvenirs. Raconter son histoire à partir d’un point de vue. Choisir un espacetemps : Jours, mois, années, heures, et y consigner des observations, des confidences, dans la continuité choisie. Travail d’observation d’écriture et lecture à voix haute A QUI PARLE-T-ON ? Soi, l’autre soi, la meilleure copine, ses futurs enfants, un public anonyme, une machine. Travail sur la confidence et ses supports : écritures, vidéo, photos, enregistrements. Travail d’interprétation d'un texte avec des supports différents. Pour la compagnie un projet c’est un voyage, à la rencontre du peuple enfant. Nous partirons donc avec : LA VALISE SECRETE Une valise avec à l’intérieur, deux rouleaux de papiers qui s’entrainent et un stylo. On y dépose, une confidence, un vœu : Quand j’étais petit…Quand je serai grand…Une fois son secret déposé on l’enroule pour laisser la page suivante blanche. Un dépouillement et une lecture de tous les textes déposés peuvent donner l’occasion de réunir tous les participants de tous les ateliers. ATELIER STOP-MOTION Ecriture d’un mini-scénario et réalisation d’une animation image par image. TOURNEE 2012-2013 Scène Nationale de Sénart – Combs-La-Ville (77) Le mercredi 14 novembre à 15h Le jeudi 15 novembre à 10h & 14h30 Le vendredi 16 novembre à 10h & 14h30 Maison des Arts – Créteil (93) Le jeudi 22 novembre à 14h30 Le vendredi 23 novembre à 10h & 14h30 Le samedi 24 novembre à 20h Salle Jules Julien – Toulouse (31) Le jeudi 6 décembre à 14h30 Le vendredi 7 décembre à 14h30 & 20h Le vendredi 8 décembre à 20h Festi’Mômes – St Etienne (42) Le vendredi 21 décembre à 14h30 Le samedi 22 décembre à 14h & 17h Salle de Vimory – Agglomération Montargoise (45) Le mardi 15 janvier à 10h & 15h Salle Gérard Philippe – Bonneuil (94) Le mardi 22 janvier à 14h30 Le jeudi 24 janvier à 10h & 14h30 Le vendredi 25 janvier à 10h & 14h30 Les Passerelles – Pontault-Combault (77) Le jeudi 7 février à 14h30 Le vendredi 8 février à 10h & 14h30 Le samedi 9 février à 17h Festival A pas Contés – Dijon (21) Le mardi 12 février à 14h30 Le mercredi 13 février à 10h & 14h30 La Passerelle – Pouzol (63) Le jeudi 11 avril à 14h Maison des Associations – Chambon-sur-Lac (63) Le vendredi 12 avril à 20h30