L`équipe de gestion

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L`équipe de gestion
RÉSERVÉ EXCLUSIVEMENT AUX CLIENTS PROFESSIONNELS
L’équipe de gestion
BNY Mellon Global Equity income Fund
Terry Coles,
Gérant
Actions Internationales
Fort d’un esprit très compétitif forgé sur les courts de tennis et affiné au fil de ses
expériences acquises de la table de négociation à la gestion de fonds, la dernière
recrue de l’équipe Global Income de Newton se distingue par un style
d’investissement pragmatique et un léger biais en faveur du marché américain.
Comment êtes-vous arrivé à la gestion
de fonds ?
Lorsque j’étais plus jeune, je pratiquais le
tennis à un niveau de compétition
régional et national, m’entrainant aux
côtés de joueurs tels que Tim Henman.
Terry Coles, titulaire du CFA,
travaille chez Newton depuis 5 ans
et bénéficie de près de 20 ans
d’expérience de l’investissement.
érant de portefeuille au sein de
G
l’équipe des actions
internationales, Terry Coles est en
charge de la gestion de plusieurs
portefeuilles d’actions
internationales.
vant de rejoindre Newton en 2010,
A
Terry Coles s’est forgé une
expérience approfondie en tant que
gérant de portefeuille international
et analyste chez F&C International
et Morgan Stanley.
erry Coles a débuté sa carrière en
T
qualité de négociateur offshore
chez Fidelity International.
CFA® et Chartered Financial Analyst® sont des
marques déposées du CFA Institute.
J’ai étudié à l’Université de Caroline du
Nord, aux États-Unis, grâce à une bourse
d’excellence obtenue pour mes
compétences en tennis (jouant dans la
Division 1 de la NCAA). J’y ai suivi des
études de gestion internationale et
obtenu un diplôme de gestion d’affaires.
Or, il n’y a probablement qu’une centaine
de joueurs qui peuvent espérer gagner
correctement leur vie en jouant au tennis
et je n’étais pas suffisamment bon pour
faire partie des chanceux ! Je suis donc
rentré au Royaume-Uni où j’ai travaillé un
temps comme entraîneur avant de
décrocher mon premier emploi dans le
monde des services financiers vers la fin
des années 1990, sur la table de
négociation de Fidelity.
Inspiré par le gérant star Anthony Bolton
(dont le métier me fascinait), je
souhaitais travailler davantage du côté
de la gestion de fonds, ce qui m’a conduit
à accepter un poste chez Morgan Stanley
au sein du département de gestion de
fortune.
C’est à cette occasion que j’ai pu
développer mes compétences
analytiques. J’ai passé les deux premiers
niveaux du CFA et travaillé pour
construire mon propre processus que j’ai
par la suite appliqué à l’ensemble des
fonds internationaux que j’ai gérés.
Votre précédente expérience aux
États-Unis vous conduit-elle à
développer un biais en faveur de ce
marché ?
Oui et non. Je reste avant tout un gérant
d’actions internationales et j’investis à ce
titre sur de nombreuses régions.
Cependant, le profil des entreprises
créatrices de valeur et de haute qualité
vers lequel je tends à être attiré se trouve
souvent sur le marché américain.
Quelles caractéristiques spécifiques
recherchez-vous dans une entreprise ?
Quelles mesures utilisez-vous le plus
souvent dans votre processus
d’analyse ?
Je recherche un certain nombre de
caractéristiques au sein des entreprises
que j’analyse, mais je privilégie avant tout
la capacité à créer une valeur régulière
au profit des actionnaires. Je cherche à
identifier des entreprises qui offrent un
retour supérieur (ou croissant) sur
capital investi (ROIC), en analysant
le différentiel entre le résultat net d’une entreprise et le coût
du capital. En synthèse, je recherche des entreprises capables
de générer un taux de croissance annuel composé robuste, de
dégager d’importants flux de trésorerie disponibles qui
pourront être redistribués et offrir un taux de rendement
attrayant. Les entreprises qui affichent des bilans sains
disposent généralement d’une plus grande flexibilité pour
prendre de bonnes décisions en matière d’allocation du
capital.
Cependant, il est essentiel de n’investir que dans des actions
d’entreprises sur des niveaux de valorisation raisonnables.
J’accorde une importance toute particulière à ce dernier point.
En effet, dans le cas contraire, on risque de se retrouver avec
un portefeuille d’entreprises de premier plan, mais
l’investissement n’offrira aucune rentabilité si le prix
initialement payé est excessif.
En tant qu’investisseur, je suis plutôt centré sur les chiffres
et je préfère utiliser un modèle basé sur la valeur ajoutée
économique (EVA)1 dans le processus d’analyse des
valorisations. Je combine ce modèle avec une approche de
valeur relative. Le filtre de l’EVA m’amène à m’intéresser non
seulement à la rentabilité d’une entreprise mais également à
d’autres caractéristiques, telles que le cash-flow ou le bilan,
pour apprécier l’évolution du cours d’un titre par rapport à sa
« juste valeur ». L’approche de valeur relative compare la
décote ou la prime actuelle d’une entreprise par rapport au
reste de marché sous un angle historique. À titre d’exemple,
prenons une action A qui se traite avec une prime de 30% par
rapport au marché, poussant de nombreux analystes ou
investisseurs à la juger comme surévaluée. Or, sur les dix
dernières années, la même action se sera peut-être traitée
avec une prime de 60%, et l’action pourra alors être perçue
comme bon marché par rapport à sa moyenne historique.
Selon moi, c’est faire preuve de paresse intellectuelle que de
penser qu’une valeur sera bon marché ou chère sur la seule
base de sa situation actuelle ou d’une seule perspective. C’est
en analysant une valeur sous plusieurs angles que je parviens
à mieux cerner le contexte qui me permet d’apprécier ce qui
est réellement intégré dans le cours d’une action.
Comment vous décririez-vous en tant que gérant et comment
vous positionnez-vous par rapport au processus de Newton ?
Je m’appuie sur une approche bottom-up pragmatique au sein
du cadre thématique de Newton. Au cours des cinq dernières
années, j’ai développé des relations étroites avec nos
analystes sectoriels et je prends plaisir à échanger et débattre
avec eux sur leurs idées d’investissement après avoir
généralement réalisé moi-même un travail d’analyse et de
valorisation en amont.
D’après Investopedia.com : une mesure de la performance financière d’une
entreprise sur la base de la richesse résiduelle calculée en déduisant le coût du
capital du bénéfice d’exploitation (ajusté des impôts applicables).
1
Au niveau de l’équipe, nous adoptons une approche collégiale
de l’analyse des entreprises et débattons de leurs forces et
faiblesses respectives. Je suis un grand adepte du débat, qui
constitue pour moi une composante essentielle du processus
d’investissement. Nous ne nous arrêtons pas seulement aux
points positifs des idées d’investissement, nous nous faisons
une règle d’analyser systématiquement les arguments
contraires. Pour quelles raisons les analystes ou experts
externes pensent-ils qu’il convient d’éviter le titre ? Cette
démarche nous permet d’identifier les zones de risque, d’arrêter
un jugement éclairé, pour évaluer et suivre ces différents
facteurs afin de nous assurer de ne pas être pris de court.
Cette approche a-t-elle fait ses preuves dans la pratique ?
Il y a deux ans, un de nos analystes soutenait activement depuis
un certain temps une de ses idées d’investissement sur une
action, mais sans parvenir à susciter de véritable enthousiasme
auprès des gérants de fonds. En effet, ces derniers s’étaient
tenus à l’écart de l’entreprise aux motifs qu’elle affichait des
niveaux d’endettement inquiétants et d’une insuffisance en
matière de gouvernance d’entreprise, ceci en dépit de
perspectives de croissance attrayantes. Après avoir travaillé en
collaboration avec un analyste crédit de Newton, nous sommes
arrivés à la conclusion que le niveau de dette de l’entreprise
était gérable, tandis que d’autres recherches ont démontré que
les craintes entourant la gouvernance d’entreprise, et plus
précisément la structure de l’actionnariat, étaient exagérées.
L’analyse de notre équipe nous a convaincus d’acheter l’action
sur des niveaux de valorisation très attrayants et, au cours des
années qui ont suivi, nous avons été récompensés par une très
forte surperformance du titre à mesure que le marché arrivait
progressivement à la même conclusion.
Au cours de votre expérience au sein du secteur des services
financiers, vous avez connu à la fois l’éclatement de la bulle
technologique et la crise financière, que retirez-vous comme
enseignement de ces événements ?
J’ai beaucoup appris de ces deux crises et en particulier de
l’éclatement de la bulle tech. En effet, lorsque les gens
commencent à scander que « cette fois-ci la situation est
différente » ou que « les valorisations ne comptent pas », les
sonnettes d’alarme devraient retentir. Des signes similaires
avant-coureurs étaient présents en 2007, lorsque de nombreux
acteurs de marché ont commencé à croire que le simple fait que
le marché immobilier américain n’avait pas subi de correction
depuis un certain temps laissait augurer d’une hausse
perpétuelle de ces actifs. Lorsque les investisseurs et les
soi-disant sages commencent à jouer avec la perception de la
réalité et trouver des raisons créatives pour justifier une
situation, il est temps de faire preuve de prudence. Les marchés
vous donneront peut-être tort pendant un certain temps, mais
si vous basez vos décisions sur les fondamentaux et les
valorisations, vous finirez toujours par avoir raison.
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AB00047-026 exp 06/11/2016. T3985 04/16.