Départ du salarié
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Départ du salarié
LE DEPART DU SALARIE 1) LA DEMISSION Rupture de contrat du fait de l'employé : - avertissement de l'employeur par le salarié - respect du délai de préavis fixé par la convention collective 2) LE LICENCIEMENT A. Causes non économiques Rupture du fait de l'employeur justifié par un motif réel et sérieux – – – – convocation de l'intéressé par LRARà un entretien préalable entretien préalable lors duquel l'employeur doit préciser le motif de sa décision et entendre le salarié (possibilité pour le salarié de se faire assister) Notification du licenciement : obligatoirement confirmé par LRAR qui doit énoncer le motif du licenciement Respect du délai-congé : délai fonction du temps de présence du salarié dans l'entreprise minimum d'une semaine si moins de 6 mois ancienneté, 1 mois si de 6 mois à 2 ans, 2 mois au-delà. (Pendant le délai-congé, le salarié à droit à 2 h consécutives par jour de recherche d'emploi souvent rémunérée (CC)) Classement des fautes : – – – – – Faute professionnelle : erreur, manquement, négligence sans intention de mal faire mais entrainant des conséquences dommageables pour l'entreprise => sanction si légère, licenciement, licenciement sans préavis si grave ou lourde Faute légère : faute réelle mais ne rendant pas impossible le maintien des conditions de travail => ne constitue pas une cause réelle et sérieuse de licenciement => sanction disciplinaire Faute sérieuse : constitue un risque pour l'entreprise, met en difficulté le fonctionnement normal. Rend impossible la continuation de l'exécution du contrat => licenciement avec préavis et indemnités de rupture Faute grave : manquement grave aux règles disciplinaires, rend impossible la poursuite du contrat de travail => licenciement immédiat sans préavis ni indemnités de licenciement mais avec indemnités de congés payés. Faute lourde : intention de nuire et ne pouvant pas être excusée par les circonstances => licenciement sans préavis, ni indemnités de licenciement ni indemnités de congés payés. B. Causes économiques Licenciement sans rapport avec la personnalité du salarié, résultant de difficultés économiques ou de mutations technologiques de l'entreprise. Formalités identiques au licenciement pour raisons non économiques mais l'employeur doit informer la DDTE. Licenciement individuel : – – – notification adressée après un délai de 7 jours après l'entretien information de la DIRECCTE inscription du licenciement sur le registre du personnel Licenciement de 2 à 9 salariés : – Même formalités mais l'employeur doit réunir et informer le CE ou les délégués du personnel des raisons et du nombre de licenciements Licenciement de 10 salariés et plus sur une période de 30 jours : – – Convocation des salariés non obligatoire Pour les entreprises de plus de 50 salariés, 2 réunions du CE sont exigées lors desquelles l'employeur doit présenter un plan social pour faciliter le reclassement et limiter les débauchages Ordre des licenciements : – Qualification professionnelle, ancienneté, charges de famille, situation des parents isolés et ceux dont la réinsertion sera difficile 3) L'INDEMNITE DE LICENCIEMENT Assiette de calcul : 1/12ème de la rémunération brute des 12 derniers mois précédant la notification ou 1/3 des trois derniers mois précédant le préavis si plus favorable. Montant de l'indemnité : 1/5ème de mois par année d'ancienneté + 2/15ème de mois au-delà de 10 ans d'ancienneté INDEMNITE : REMUNERATIONS DES 12 DERNIERS MOIS / 12 * 1/5 * ANCIENNETE + 2/15 *( ANCIENNETE-10) Régime social et fiscal de l'indemnité : Imposition : – – Indemnité versée dans le cadre d'un plan de sauvegarde : exonérée Autres indemnités : exonérée d'impôt à hauteur du montant minimum légal prévu par la CC, l'accord de branche ou 2 fois la rémunération annuelle brute de l'année précédent la rupture ou 50 % de l'indemnité ne pouvant excéder 6 fois le plafond annuel de la SS. (au plus favorable) Social : – – Indemnité versée dans le cadre d'un plan de sauvegarde : soumise à cotisation pour la fraction qui dépasse 72 744 € (pour 2012) Autres indemnités : soumise à cotisations à hauteur de la fraction soumise à l'impôt. Exonération plafonnée à 72 744 € (pour 2012) 4) LE DEPART A LA RETRAITE A. Mise à la retraite par l'employeur Age légal : 65 ans progressivement relevé à 67 ans Préretraite : entre l'âge légal de départ volontaire (60 ans relevé à 62 ans d'ici 2018) et l'âge légal ou pour métier pénible (avant le 1er janvier 2010) ou convention de préretraite progressive conclue avant 2005. Régime social et fiscal Totalement imposable Préretraite métiers pénibles l'employeur peut mettre un salarié en retraite à compter de l'âge légal ou à la sortie de préretraite B. Départ volontaire à la retraite Le salarié doit respecter la durée du préavis et bénéficie d'une indemnité de départ Indemnités minimales de départ à la retraite : – – mise à la retraite : 1/5ème de mois par année d'ancienneté + 2/15 de mois par année audelà de 10 ans Départ volontaire : ½ mois de salaire après 10 ans d'ancienneté ; 1 mois après 15 ans ; 1 mois ½ après 20 ans ; 2 mois après 30 ans 5) DOCUMENTS A REMETTRE AU SALARIE LORS DU DEPART DE L'ENTREPRISE – – – Certificat de travail mentionnant date d'entrée et de sortie et les emplois occupés par période Attestation employeur Pole Emploi Reçu pour solde de tout compte ; libératoire si le salarié a signé et qu'il ne conteste pas dans les 6 mois après signature. Aucune obligation pour le salarié de le signer.