Ça saigne, le long de l`iambe, la chute, tibia ouvert

1.
(un écran blanc, des escarpins - une femme)
Ça saigne, le long de l’iambe, la chute, tibia ouvert,
ça saigne sec, sur les pavés, une belle rouge vient
d’éclore dans un ciel de fin d’été, de la veine : pas de
veine atteinte ; du bleu dans le bleu ciel de fin d’été,
c’était un lotissement de luxe, nuée ardente : bleu et
rouge bouillus, pétrifiés, idem idem, la lave rend égal
; plus tard l’immobilisme parfois immunisera ; des
fireworks étincelants dans le ciel bleu passé, vivas,
vivant, ça saigne le long de, multiples grains de sable,
petit gravier dans la creux de la plaie, gratter, nettoyer
à l’eau, de l’eau, de l’eau, la soif, l’eau coule sur ; le
tétanos, la tétanie, ventre de boix, croix de fer, si je
mens, vous m’envoyez en enfer ? ; retour sur, ce ne sont
que les vestiges, les ruines de, qui, causalement, me
parlent, parlent à, au creux de, murmurent, le vent,
terre, pierres haquenées, hennissant, frémissant, à
l’horizon du circolo della vella, l’imagination, fontaine
de feu, shuinte et s’éteint tel petit caprice mal assumé,
j’ai mal,
1
2..
1. Duras a tué
3.
- Et le vent ?
- Le vent ?
- Est-ce que le vent va se lever ? Supporter d’être
immobile, avec tout ça autour de soi,
- Ce n’est rien, il n’y a rien la mer, la mer et soi
- Tout ça autour de soi, c’est aussi bien mourir.
- Nous partirons à Lisboa :
- 40 degrés 50 minutes Nord, 14 degrés 14 minutes Est.
- Ça ne fait que 34 ans, 75 degrés et 2000 km :
- 38 degrés 42 minutes Nord, 9 degrés 05 minutes Ouest.
- Les révolutions n’attendent pas :
- “Il reste 250 jours avant la fin, le début d’une nouvelle
année.”
La recherche de témoignages oraux et l’analyse historique de documents doivent être utilisées
en complément ; bien que discontinues dans l’espace et dans le temps, ces informations
fournissent des éléments très utiles pour établir le zonage de l’aléa puis le traduire en zonage
réglementaire
dans
le
cadre
d’un
Plan
de
Prévention
des
Risques
Naturels
Prévisibles.
L’amour a ceci de singulier qu’il ne s’accomplit pas dans son accomplissement.
4.
Les petits chevaux ne sont pas montrés aux touristes
: il y a des buffles entre les colonnes rouges, ces
tombes, tombes et cette histoire, taureaux et lionnes
entremêlées, 6000, latio, et toute la Méditerranée, dont
aucun paysage n’est vierge de, de pas, de pas et de pas,
l’amour s’y perd, à tout coup s’y perd et meurt, au
2.Comme dans un film de devant de tant d’imagination laissée à la main, portée
Godard : seul à l’abandon, jardin et ronces, coupés,
Dans une / voiture coupé
qui roule sur les autoroutes coupée et piétinée par, imagine : tous les chemins
Du néo-capitalisme latin – mènent à, au lac de Néron, clapotant artifice, où
retour de l’aéroport – moururent tant plus tard, quand enfin asséché, petite
Là est resté Moravia, pur cuillère percée, où moururent tant de gladiateurs et de
parmi ses valises seul, chrétiens, lionnes affamées, une goutte d’eau parmi
pilotant son alfa-roméo les martyrs, le mythe martyre, syndrome de, au Nord,
Stockholm, Venise du, voir et mourir, syndromythique
stockholmite, dévieront les fleuves jusqu’aux bordures
amazoniennes, olmèques, bienheureux les imbéciles,
laisse tomber, laisse tomber les filles ; les fleuves
charrient tant de cadavres puants, gonflés et dévorés,
j’ai mal,
2
1/ La stratégie de la distraction
3
5.
feurwerks La plaie saignante dans la lumière d’une matinée d’été,
en sourdine juchée sur, parcourir des ruines c’est l’orgueil ;
feurwerks thanks for the tissue : pavillon blanc, paix, la paix et le
départ et son autopsie apaisés, là à son faite
en sourdine guépard,
la paix enlacée ;
feurwerks laissez-moi déambuler hors-circuit, au centre de villas
et mortes, assassinées par l’entretien du
en sourdine vivantes
patrimoine, surjets de capacités proïectives, mosaïques
2/ Créer des problèmes puis offrir des solutions
placées, plaquées, planquées dans tel ou tel musée ;
feurwerks grazzie mille, un pansement, petit, pour couvrir là où le
s’est enfoncé, d’un écran, cet écran blanc tendu,
en sourdine caillou
couleurs aux coins, passées au centre, furet, passé ici,
repassera par là, du centre brûlées par un soleil trop
fort, plus haut, plus vite, plus fort, forces centripètes,
concentriques idées, vertueuses ou vicieuses, vont trop
vite ;
feurwerks vite, de l’alcool, le tétanos, il aurait fallu, le sable et la
dans la plaie, être vaccinée contre l’agoraphobie,
en sourdine terre
contre l’amour : c’était l’amour qui me fit ainsi cavaler,
ainsi me fit-il étouffer, l’amour de, de quel amour étaisje amoureuse, mors aux dents, amor fati, échevelant,
j’ai mal,
6.
Là- 0’42
AnnaO
- Mosquitossss !
- Ma peau les attire,
- Les moustiques préfèrent le sang bleu, il faut dire :
«Elle est Comtesse,
comtesse oubliée d’une province perdue de,
- Ce qu’elle fait suffit, c’est bien mieux, et puis des
Comtesses, il y en a déjà suffisament,
7.
4
(...) dans ce désordre extrême
épouser ce qu’il hait et punir ce qu’il aime.
7.
Là - AO - suite & fin
Simplement mourir ! – d’un rhume : je tousse à en fendre
l’âme, une pierre ; ces éclats gelés au soleil, cendrés d’un
vruel velours, noir-noir, éruels, érodés, noir-blanc, crus,
éclats cruels du regard érudit sur les origines, the ruins
shall be preserved forever, je ne sortirai pas mon flingue
: je ne suis pas responsable de mes ancêtres : ce sont
les émotions qui toujours valident, en grands cris, ne
les contenant jamais pas, assez ; rouge-rouge chuintant
sous noir-noir, impénétrable, c’est classique déstrate
d’un regard de velours, cendré, papillon-papillonne, le
désir face à ; ça tue toutes velléités politiques la trahison
; rouge-rouge chuintant, un peu de communisme parci, blanc-blanc, impénétrable noir, croire : gober et
globuler : par-là un peu d’anarcho-syndicalisme ;
ça copule ;
les tatouages comme les origines, ça se planque, parfois
pas : tous, petits traits, circonfèrent paupières, regards,
âmes, pierres et ressortent sous les couches de peinture,
vernis de culture, je ne sortirai pas mon flingue, ce sont
les émotions ne les contenant jamais pas, assez, j’ai
mal,
3/ La stratégie de la dégradation
8.
roulette
6
- J’avais peur pendant la tempête, mais je crois que je
la préfère à
- Je vais lire.
- Ne me laisse pas seule, j’ai encore plus peur
maintenant,
- Lire ou barrer, il faut bien que je te laisse pour
affronter,
- Affronter quoi ?!? Affronter quoi en allant lire, relire,
encore relire ce même livre ?!? Ne me laisse pas seule,
s’il te plaît, je pourrais,
- Rien, repose-toi, quand le vent, tu verras,
Qui connaît l’odeur du rat mort n’aura jamais complètement tort.
7
9.
Il faudra que je lui dise, oui, il faudra que, une bonne
fois pour toute, avoir le courage de lui dire que tout
paradoxal que ça puisse paraître, il faut, il faut que
nous nous séparions, à cause de notre amour trop grand,
trop grand, oui trop grand, intraduisible, résistant à
l’étranger, toute forme d’étranger, d’étrangeté et de
sécurité, intraduisible notre amour, et que son souvenir
sera plus beau que ce que Tolstoï en décrit, même
dans les moments de doutes et les élans les plus vifs,
tous combinés, il faudra que j’évite Duras : il peut y
avoir des vacances à l’amour, des moments où, où bien
sûr, ce serait lâche d’encore entacher, là, maintenant,
de, non, vraiment, il faut, faut que je lui dise, que
c’est impossible et paradoxal, mais nécessaire ; de la
nécessité, elle argue toujours, bien sûr, la bourgeoisie mais sans finalement ne serait-ce savoir ce qu’est, oui,
il faut lui dire,
10.
Un oeil de poisson, court-bouillanté, point blanc, pris dans l’écume sale,
c’est ce dessert russe, abbouchka, les rues berlinoises de 192-, tous ces
ancêtres, leur fantosmatique cohorte se bousculant sur tous les pavés de
cette ville qui ne ressemble jamais à ce que l’on imagine, abbouchka, airelle
enrobée de sucre blanc, rotondité parfaite, une dragée est un voeu qu’on
mange, oeil en amande sucré, l’oeil est un voeu amandé, abbouchka, acidité
rouge éclatante sur la langue, sang de poisson, qui par ses ouïes s’écoulent
quand les doigts, Babcia, s’y plantent, c’est toujours revenir à ce point
blanc, écume sale, un oeil de poisson cuit, une perle, on s’y casse les, c’est
aussi inexplicable que la nacre. Un oeil de poisson irisé, qui au fond, couché
sur les galets du lit de la rivière, fixe à travers, si rond, scrute tout espace et
tous troubles, le trouble du pêcheur, son orgueil, comme aussi sa haine, sa
tendresse, une délivrance, délivrance, son oeil photographique englobe d’un
coup, un seul, sans un geste, nos 360°, un oeil suffit, un poisson borgne n’est
pas triste, il devra toujours, juste, juste toujours, juste comme un cardiaque
insomniaque se coucher du même côté, au fond de la rivière espérant par
miracle qu’un troisième côté lui soit accordé, peut-être est-ce pour cette
raison, qui sait, qu’un poisson borgne, à force de volonté, a réussi que lui
poussent des pattes ?
8
9
11.
- E il vento?
- Il vento?
- 42° 52’ 00’’ Nord, 8° 33’ 00’’ Ouest ?
12.
Toi mon toit
Elie Meideros
10
- Amor sui suit amor fati, c’est logique,
- Le devenir et le chaos moins fort que l’en-soi ?
- Je veux une éthique de l’amour, pas une théologie,
l’éthique est corporelle,
- Ne crois pas que ta main gauche ne sait pas à tout
instant ce que ta main droite est.
- Corps, culture, culture du corps, corps de la culture,
- Ne crois pas que ta main gauche ne sait pas à tout
instant ce que ta main droite est.
- La théologie est une acceptation passive et engagée ;
l’amour de la destinée, l’est-elle ?
- Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort.
- Lieux communs.
- L’apoptose en soi, par transcendance, est programmée.
La destinée, le devenir et le chaos du monde, le sont-ils
?
- Le monde est, paraît-il, un cake aux raisins
- Lieu commun.
- Quelle serait la somme des apoptoses ?
- Le chaos et le devenir. Un cake aux raisins au congélateur, désintégré, ou absorbé.
.:.
13.
- Dis, ce livre que tu lis, qu’est-ce qu’il raconte ?
- Comment raconter ce qui n’est pas dit ?
- Il n’y a pas d’histoire dans ce livre ?
- Pas d’images non plus, et pourtant, il est plein de
- Tu es plein de lui comme tu ne l’as jamais été avec
- Ce livre c’est
- Oui ?
- Pourquoi ne le lirais-tu pas ?
- Je ne veux pas avoir ces yeux que tu as.
They shoot horses, don’t they ?
4/ La stratégie du différé
14.
Un soldat russe a pris, dans le bunker d’Hitler une
mappemonde, de laquelle il a gratté l’Allemagne, qu’en
lieu et place ne reste que sa surface blanche, inommée.
De l’absent, il y a la carte blanche de Lewis Caroll, il y
a les monstres du bord des cartes - là où vivent les lions.
Il y a eu et il y aura chaos et devenir, dans l’innommé,
dans la volonté de taire et d’oublier, il y a eu et il y a
désir de conquête, il y a eu et y aura-t-il encore utopique
efflorescence ? Il y a tous les isthmes, Gibraltar, le Cap
Horn, le détroit de Magellan, celui de Bering, le canal
de Panama, celui de Suez. Il y a toutes les limites entre
le ciel, la terre, l’eau douce et celle salée. Il y a tous ces
bouts du monde, il y a les monstres morts du bord des
cartes, il y a,
12
L’amour n’est pas un feu qu’on renferme en une âme ;
tout nous trahit, la voix, le silence, les yeux
et les feux mal couverts n’en éclatent que mieux.
13
15.
Des touk, des down et
des sols - 1’52
AnnaO
Si on était, si on pouvait devenir l’auteur de chaque
livre lu et aimé alors cet élan en la lecture et en l’amour
sont similaires ; pourrait-on dire alors que l’on devrait
pouvoir être un peu l’autre auteur de chacun des
amours aimés, même sans s’y être engagé, restant
vaguement en dehors, juste de, peut-être, avoir poussé,
ci et là, tel et telle, dos à dos, bien alignés, côte à côte,
classification qu’on se serait proposé, qu’on leur aurait
soumis, vers des histoires qui, qui finalement sont des
histoires que l’on a lues, aimées et écrites, s’ordonnant
ainsi, alors, pour ?
I’ve loved you as much as I could.
Le coup du berger ou mat du berger illustre la faiblesse du pion f7 qui est le seul, en début de partie, à n’être
16.
défendu que par le roi. En l’attaquant deux fois, avec le fou placé en c4 pour les blancs et en c5 pour les Noirs,
- L’ermite,
l’impératrice,
l’empereur.
et avec la dame placée en f3 pour les Blancs et f6 pour les Noirs, on peut mettre échec et mat au coup suivant
- Roi, dame, valet.
17.
- Le bateleur,
la tour,
le monde.
en prenant ce pion, comme le montre la partie :1.e4 e5 2.Fc4 Fc5 3.Df3
- La défense Loujine, la part du lion.
The ruins shall be preserved for ever
14
15
18.
Touk AO
Là - 0’35
AnnaO
19.
Mythes incomplets, par bribes, écharpes et mouchoirs,
y parvient la glaire, tout au fond y reste accrochée, alors
même que tout cela passe en machine, qu’à travers le
hublot, tel Pnine, la contemplation effective renvoie aux
dauphins, puis aux Açores, au triangle des Bermudes :
tango-charlie, je vous réponds : laissez moi disparaître ;
la pluie pleut, l’oeil du siphon est sûrement triste quand
la bonde n’apparaît que tronquée, déformée et floue, lors
ces quelques dernières secondes d’évacuation, alors que
les sirènes retentissent, qu’une pluie dorée et brûlante
glisse sur, glisse de, du sommet à, Danaé et Nuée,
furieuses, s’étreignant, s’écoulant coteaux liquides,
de pics gelés, à flancs, côtes effleurées, vers le jade de
forêts pétrifiées, la fluidité des à-coups laissent surgir,
abordage de la fuite, hordes, sirènes, nymphes, faune,
flore et pirates ; les mythes, les mythes, le catch et celui
des vacances de l’écrivain, Marie-Claire, Glamour, au
bord du Doux, parfois tout contre, tous personnels, les
mythes s’accrochent, écharpes en lambeaux d’un ciel
jonquille détrempé, plein de trouées, de vides lumineux,
telle fin de journée où tout pourrait s’y ébrouer,
La pêche comme prétexte à la divagation et à interroger
d’une construction de la, de pensées - pêche à, aux
idées, à l’apaisement, à la contemplation, à partir de
cela, partir bien plus loin que le poisson, la ligne, le
flotteur, les cercles concentriques, les utilisant chacun
comme phore, phare, pise, penche, anaclicte, pêche de
sensibles, d’étants ah!, de réflexions, concentriques à la surface de,
paradigme, petit caillou, ricochets, écho co suite follette,
c’est raconter l’apparition de l’idée de la représentation
de l’enchaînement, sur l’impériale d’un autobus par un
beau dimanche d’été, ou lors d’une rêverie au coin du
feu ; c’est raconter une image sensible par analogie, par
des préoccupations dirigées ; c’est informer un modèle.
16
L’oisiveté n’engendre rien de mauvais qu’enfin vivre.
17
20.
- Et puis être en colère ! Oui, en colère ! C’est bon d’être
en colère !
- Eprouvée, nécessaire au départ, ensuite, cela prend
trop d’énergie, triste, oui, mais en colère ?, et puis être
en colère, alors qu’en un sens, un certain sens, j’ai dû
le vouloir, ça a existé parce que je l’ai aussi voulu, ce
n’est pas entièrement négatif, ce que j’ai appris, même
si c’était en creux et en douleur, je l’ai appris
- Mais être en colère ! C’est bon de pouvoir être en
colère ! C’est, c’est, il ne faut pas faire l’impasse sur
un tel plaisir !
Avoir le droit d’être en colère, c’est suffisamment
rare pour pouvoir le vivre, exulter, exulter de
colère, c’est une puissance la colère de la colère,
la colère !
J’approche le plus près possible de ce que je ne comprends pas.
C’est une forme d’utopie, la colère !
Être vivant : colère !
Tonnerre !
Désir !
Cessons de faire semblant que, que la
bonté soit partout, c’est encore trop
généreux, cette absence de colère, et
cela ne l’est pas assez pour soi !
21.
foret
18
- Ou je te tue, ou je viens te voir avec un bouquet de
fleurs,
- Un bouquet de fleurs, dis, en pleine mer ?
Quelle différence y a-t-il entre un cèpe et un bolet ?
22..
Au devant de la zone IX, hic sunt leones, au quidam
inexplorable, les rues en sont scellées, au devant de
celles-ci, la villa des Ceii et son jardin, jardin orné de
sangliers coursés par des chiens, fresque hors échelle,
écrasante mise en scène, redoublée par l’irréel trompel’oeil d’un rideau rouge, dont les fronçures, aux
angles, sont retenues par d’improbables cordons ; cet
égyptianisant souvenir est peut être l’un de ceux de
Ceius, il est le n°50 des souvenirs conseillés, inclus dans
le guide du parcours rapide ; scène de chasse coloniale
sur concerto de bi-traductions hispano-anglophone :
les groupes stagnent et entrent, visqueux et moites,
queue leu leu, laids, la peur au ventre : si jamais un
mot était raté
mal-ouï, incompris, c’est parallèle peur d’être perdu, de
ne plus rien, ou tout, c’est la même chose, de tout ou ne
rien comprendre
j’ai mal,
23..
Go save the queen
AO
- L’utopie, c’est la vérité de demain.
- ...
- Je ne fais que citer
Tu es en colère !?!!
20
triclinium
tablinum
opus craticium
opus signinum
lavape
statablinus
Autrefois, lors d’une bataille, quand on souhaitait s’entretenir avec ses ennemis ou se
rendre, on émettait un signal avec un tambour ou une trompette. On appelait cela «battre
la chamade». Mais bien souvent, avec le bruit des tirs, on n’entendait pas les signaux
émis si bien que beaucoup d’hommes étaient tués inutilement. C’est suite à cette
constatation que l’on décida non seulement d’émettre un son, mais aussi d’y ajouter
un signe visuel en agitant un drapeau blanc. Aujourd’hui, ce signal est connu dans le
monde entier. Lorsque le cœur «bat la chamade», c’est que nous sommes sujets à une
vive émotion ou a une peur, peut être en référence à ce que devaient ressentir les soldats
qui s’approchaient de leurs ennemis pour tenter quelques négociations.