(Love story) Superman

Transcription

(Love story) Superman
(Love story) Superman
Création 2005
Massimo Furlan - NUMERO23PROD
www.massimofurlan.com
Distribution et soutiens
Création
2005
Durée
65 minutes
Avec la participation de
Marie Barone, Nicolas Frey, Massimo Furlan, Sophie Guyot,
Thomas
Hempler,
Sun-Hye
Hur,
Hervé
Jabveneau,
François Karlen, Nicolas Meyer, Julie Monot, Claire de
Ribaupierre, Philippe de Rham et Alain Weber.
- 10 interprètes sur scène et 2 techniciens en tournée -
Administration
Laura Gamboni
Diffusion
Tutu Production
Véronique Maréchal, Simone Toendury
T: +41(0) 22 310 07 62 // Portable : +41 (0)79 407 07 91
[email protected]
Case Postale 264 CH - 1211 Genève 8
www.massimofurlan.com
Coproduction
Théâtre de l'Arsenic, Lausanne
Soutiens
Pro Helvetia - Fondation suisse pour la culture, Loterie Romande,
Etat de Vaud, Ville de Lausanne, Banque Cantonale Vaudoise
Extraits de Presse
« Renverser et éclater, c'est ce qu'aime Massimo Furlan, ce peintre devenu scénographe qui vit en
grand ses rêves de Superman. Le môme Massimo, autrefois en pyjama Calida bleu, une serviette
attachée autour du cou, accomplit son rêve dans "(Love story) Superman". Ils sont six à endosser le
costume mythique. A la fois fascinés et maladroits, vieillissants et rêveurs, avec leur bide et leur
gueule de bois. Ils tentent des pyramides humaines qui échouent lamentablement et la testostérone
en prend pour son grade. »
L’Hebdo, Miruna Coca-Cozma,19 avril 2007
« Six mâles en costumes de Superman entament une parade amoureuse. Pyramides humaines,
rondes coquines ou sérénades punk, tout est bon pour courtiser une superwoman impassible,
« blonde atomique » à la nuisette virginale. Avec, en guise de kryptonite scénique, une myriade
d’effets burlesques et sidérants. »
Le Temps, Nicolas Juillard, 15 avril 2005
« Ces Supermen ne sont plus la jeunesse, ils ont du ventre, des moustaches ou des coiffures
démodées. Nous rigolons d’eux tout en souffrant avec eux. Que notre enfance soit passée de manière
irrévocable et avec elle notre innocence ; restent nos rêves et nos désirs, c’est ce que Furlan nous
raconte avec génie. »
Neue Zürcher Zeitung, Felizitas Ammann, 3 décembre 2005
Thème
« A l’instant où j’étais Superman c’était entre le bureau et mon lit. Imbattable, une fraction de seconde
pour faire le tour de la terre, vaincre le mal avant de m’écraser sur le lit. Un instant fulgurant où le
pyjama Calida se transformait en extraordinaire combinaison bleue à cape rouge et où la couleur
jaune pâle du couvre-lit se muait en champ de blés ou en paysage urbain. Vaste surface terrestre où il
s’agissait de vaincre le mal absolu qui menaçait la planète. Cela avant d’aller au lit, avant la nuit, avant
l’école du lendemain, avant de revoir les yeux bleus de Sonia Gerber.
Enfin réussir, être là, triomphant. »
Love story construit une suite d’images sans paroles, surgies d’un espace profondément noir,
dessinant des bribes de récit onirique et burlesque.
Devant nous, tous se tiennent comme surgis de l’enfance mais trop vite grandis, à l’étroit dans leur
costume, trop longs ou trop petits, trop maigres ou trop larges, trop rapides ou trop lents, maladroits.
Les garçons rêvent de Superman, figure unique, survivant de la lointaine planète Krypton, puissant
héros venu pour sauver l’humanité entière, étranger triomphant portant sur ses épaules une mission et
un héritage démesurés.
Alors les garçons jouent : ils enfilent pyjama, slip, chaussettes et partent à l’aventure.
Et, pendant ce temps, à quoi rêvent les filles ? (In)différentes, elles rêvent de princesses, de fées
bleues, elles inventent des mondes à elles, excentriques et bizarres, en parfait décalage mais aussi
en parfaite harmonie, bancale, avec l’univers des garçons.
Les images longues de cette performance disent le désir de l’autre et le désir d’être autre, elles
présentent la confrontation et l’échec, le double et l’inversion, le rêve de voler et la chute.
L’équipe de (love story) Superman est un collectif de performeurs, composé d’éclairagistes, vidéaste,
musicien, ingénieur du son, plasticien, danseuse, comédien, … Ce sont avant tout des corps
ordinaires, des corps simplement habités, investis.
Massimo Furlan
Né le 8 octobre 1965 à Lausanne, de parents italiens, Massimo Furlan, après une formation à l’Ecole
des Beaux-Arts de Lausanne (1984-1988), initie un cycle de travaux axés sur la thématique de la
mémoire et de l’oubli. Il expose régulièrement depuis 1987. Il s’intéresse à la représentation scénique
et collabore avec plusieurs compagnies de danse et de théâtre. En 2003 il fonde Numero 23 Prod
mettant l’accent sur la performance et l’installation. De là naîtront des projets tels que “Live me/Love
me”, “Furlan Numero 23”, “Gran Canyon Solitude”, “International Airport”, “(Love story) Superman” et
« Palo Alto » et « Numéro 10 ».
Le fil conducteur des différents projets de Massimo Furlan est la biographie. Une histoire simple et
banale, celle d’un enfant de parents italiens, né en Suisse, celle d’un adolescent comme un autre. Il
n’y a aucune volonté de parler de soi pour soi, comme quelque chose de particulier. Les souvenirs
évoqués sont ceux de tous, ceux d’une génération tout au moins, née dans le milieu des années 60.
Le travail est centré sur la question de la mémoire. Les projets naissent d’une image-souvenir : la
photographie d’un chanteur qui se trouvait dans la chambre de la sœur ( Je rêve/je tombe et Live
me/Love me) ; les moments pendant lesquels, enfant, il jouait au football seul dans sa chambre en
écoutant les matchs à la radio (Furlan/ Numero 23) ; ou bien quand, avant d’aller au lit, il était en
pyjama avec un foulard autour du cou et qu’il s’imaginait être un Super héros (love story Superman) ;
ou encore, lorsque adolescent il tombait amoureux d’une fille et ne savait que lui dire (Gran Canyon
Solitude, Les filles et les garçons). Tout part toujours d’une anecdote, petite histoire vraie, constituée
d’éléments simples. De l’anecdote, on passe au récit, à la construction de la fiction.
Ne se posant pas la question des limites entre les genres, ses performances sont constituées
« d’images longues ». Ce sont des images quasiment immobiles. Avec des actions très simples (un
geste, un mouvement, un regard) qui restent longtemps devant le spectateur et l’oblige à entrer, à
s’activer, et à mettre du sens : à construire son propre récit.
Au fil de ses travaux, Massimo Furlan questionne l’acte de la représentation : il revisite les icônes,
aborde la question de l’échec et de l’écart entre le modèle et le vivant, produisant par là un effet
burlesque et poétique. Il réunit autour de ses projets des interprètes aux trajectoires diverses, allant
des professionnels de la scène aux amis les plus proches.