SYNTHESE DES TRAVAUX DU PREMIER SYMPOSIUM DU CAFE

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SYNTHESE DES TRAVAUX DU PREMIER SYMPOSIUM DU CAFE
Document n°386/13/F
Date: 27 novembre 2013
SYNTHESE DES TRAVAUX
DU PREMIER SYMPOSIUM DU CAFE AFRICAIN
---------------------------------------Lomé, 18 novembre 2013
En prélude à la 53ème Assemblée Générale Annuelle de l’OIAC, le Premier Symposium du Café
Africain s’est tenu en deux parties les 18 et 19 Novembre 2013, dans la Salle de Conférence du
Groupe Panafricain ECOBANK, sous la Présidence du Ministre de l’Enseignement Supérieur et
de la Recherche Scientifique M. Nicoué Octave BROOHM, Représentant Spécial du Président
de la République Togolaise S.E. M. Faure Essozimna GNASSINGBE.
Le Symposium du Café Africain a été précédé du Forum du Secteur Privé. Dans chacune des deux
(2) Sessions, plusieurs thèmes ont été présentés et des résolutions ont été prises.
AU TITRE DU FORUM DU SECTEUR PRIVE
 M. Denis SEUDIEU : Situation du Marché International Café,
 M. Hannington KARUHANGA : les Défis auxquels sont confrontés les Exportateurs de
Café et les Politiques d’Implication,
 M. Omer Gatien MALEDY : Défis de la Production du Café en Afrique,
 M. Robert Waggwa NSIBIRWA : Que signifie Durabilité ?,
 M. Stephen COGNIGNI : Expérience de l’Alliance des Producteurs de l’Ouganda,
 M. Mgbayom Cyrille KODJOVI : Expérience de FUPROCAT, Togo,
 M. Hannington KARUHANGA : Expérience de l’Ouganda,
 M. Rahul MITTAL, Représentant de OUTSPAM IVOIRE SA : Expérience de la Côte
d’Ivoire,
 M. John SCHLUTER, Café Africa : Que signifie le thème Durabilité pour le producteur
africain de café ?
 M. Siriki DIABATE, UTZ : Système de Certification - Avantages et Inconvénients, et
 Mme Rebbeca KANGUE : Relations entre Producteurs et Acheteurs de Café : le Cas de
COOPAFERLOS,
 M. Abdramane SOW, Représentant de BioDeposit, Angrais Organiques à partir du
sapropel et de la tourbe : Comment accroître de façon durable la production agricole sans
étendre la superficie de la terre - utilisation de fertilisants pour enrichir le sol en matières
organiques.
Le constat qui résulte de l’ensemble des présentations en rapport avec la chaîne de valeur, est le
même dans tous les pays, notamment la faible production, le manque de politiques adéquates de
financement et de recherche, le service de vulgarisation, l’échange de matériel génétiques, les
systèmes fiables de commercialisation et le manque de promotion de la consommation intérieure.
En guise de solution à tous ces défis, les pays africains producteurs de café ont été invités à créer
un environnement favorable qui encourage le Partenariat Public/Privé, y compris la promotion des
organisations agricoles et des investisseurs locaux.
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AU TITRE DU SYMPOSIM
Avec pour thème : «Position, Perception et Potentiel du Café Africain», le Symposium s’est
déroulé en trois sessions présidées respectivement par :
 l’Ambassadeur Jonathan COKER, Représentant Spécial du Président de la Commission
CEDEAO, Abidjan ;
 l'Honorable Lord BOATENG, Membre de la Chambre des Lords du Parlement
Britannique, et
 l’Honorable Ministre Zerubabel NYIIRA, Ministre de l’Agriculture de l’Ouganda.
Le Symposium a été un cadre d’échanges entre tous les acteurs de l’industrie caféière des secteurs
public et privé pour une compréhension collective de la situation actuelle du café africain. Pour y
arriver plusieurs sous-thèmes ont été abordés et traités :
Session 1 : présidée par l’Ambassadeur Jonathan COKER, cette Session a mis l'accent
essentiellement sur la revitalisation de l'industrie caféière en Afrique. Les présentations ont
porté sur les différentes stratégies politiques qui affectent le secteur du café.
Session 2 : présidée par l'Honorable Lord BOATENG, présentation des modèles de réussite
sur la femme africaine dans l’industrie du café par IT/UNCTAD.
Session 3 : présidée par l’Honorable Ministre Zerubabel NYIIRA, Ministre de l’Agriculture
de l’Ouganda, a porté sur le financement du développement de l’agriculture en Afrique en
général, et le secteur du café en particulier.
De l'ensemble des présentations, les institutions financières (BIDC/CEDEAO, BAD, COLEACP,
UE-TOGO) ont réagi aux défis que rencontrent l’agriculture africaine en général et le secteur du
café en particulier et exprimé leur disponibilité à coopérer pour le développement du café africain.
Les exposés ont porté sur :
 La Présentation des Institutions,
 Les systèmes d’accès au crédit et au financement,
 Les conditions d’accès aux crédits, et
 Les différents programmes de financement des projets.
En résumé, en dépit de tous les risques que comporte le financement du Secteur du Café, un appel
pressant a été lancé aux institutions de financement pour qu’elles envisagent de soutenir le
développement du secteur café africain.
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