La TV locale miroir de la ville
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La TV locale miroir de la ville
GRATUIT N°9 UNE à NÎMES I Le e -magazine des gens qui aiment leur ville I FE VRIER 2011 I La TV locale miroir de la ville ? Jonathan, un nîmois exilé à Séville, témoigne www.uneanimes.com Le Su Pe bi tit to La truffe et la crèpe à l'honneur Daudet aimait-il Nîmes ? S O M M A I R E Télé Miroir devient TV SUD, Ma télé locale est-elle le miroir de ma ville ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . pages 4/5 La Saint Valentin, selon Sandra . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 6 Alphonse Daudet aimait-il Nîmes ? Les éléments de réponse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 7 La truffe et les crèpes à l'honneur avec Fanny et Jean-Louis . . . . . . . . . . . . . . . . . . pages 8/9 Jonathan Veyrunes part vivre à Séville, interview d'un néo-exilé . . . . . . . . . . . . . pages 10/11 Surprenante compagnie de théâtre, le Petit Subito de Doumé . . . . . . . . . . . . . . . pages 12/13 Raphael Lemonnier, un Nîmois dans l'esprit du Jazz . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 14 Un mois, un mot nîmois... Counille : adjectif valorisant une jolie jeune fille à Nîmes. "Elle est belle comme counille." D'après Audrey Carbo. 2 UNEÀNÎMES N°9 I FEVRIER 2011 UNE à NÎMES Directeur de la publication et rédacteur en chef : Jérôme Puech. Rédacteurs : Sandra Graziani, Fanny Romieu, JeanLouis Verrier et Le Cosaque. Photographes: Alain Bérard et la rédaction. Webmaster: Tommy Desimone. Maquette: Agence Binome. Nous écrire: uneanimeslemag@gmail. com. Site : www.uneanimes.com. Retrouvez tous les n°. Mensuel et gratuit. Dépôt légal en cours. Diffusion: 5 000 destinataires mail. Alexandra Ansidei L’édito de l’invitée A h Nîmes, une ville qui tient une place particulière dans mon cœur. Elle m'évoque mon 1er tournage, un documentaire fiction sur la construction du Pont du Gard, « Le Vaisseau du CARTE D'IDENTITÉ Alexandra est une jeune et prometteuse actrice française. Son premier rôle au théâtre était en 2005 dans "Le Malade Imaginaire" de Molière. Elle jouait Angélique. Au cinéma, elle a joué entre autres films dans "99 F" de Jan Kounen et dans "La différence c'est que c'est pas pareil" de Pascal Laethier. Gardon » tourné par Robert Pansard Besson dans la région il SIGNE PARTICULIER Elle sera sur les planches ce moisci dans la pièce "le nombril" de Jean Anouilh à la Comédie des Champs Elysées à Paris, aux côtés entre autres de Francis Perrin, Eric Laugérias et Davy Sardou. faisant bien les choses, c’est avec une joie non dissimulée y a dix ans. C’était au mois d’avril et j’avais été frappée par la beauté des lieux, l’atmosphère qui s’y dégageait…la cité gardoise avait une âme et j’y étais particulièrement sensible. Je faisais partie intégrante du paysage, tout avait été minutieusement préparé par le réalisateur pour que mon personnage se fonde dans la nature afin de la révéler. Ces moments volés, cet instant de vie fugace et intense comme l’est un tournage m’avait marqué à jamais. Les années passèrent et Nimes était toujours là quelque part au fond de mon cœur. Et le hasard de la vie que j’acceptais en 2009 de tourner dans le court-métrage « EOLIUS » de Cyril Rigon, un enfant du pays. Je découvris la ville sous un nouveau jour, accueillie dans ce havre de paix qu'est « La Maison de Sophie », partageant avec les Nimois leur joie de vivre et leur enthousiasme…le moment fut délicieux et pour tout vous dire, je n’ai qu’une hâte, y retourner vite…car quand on aime, on ne se lasse jamais des bonnes choses… UNEÀNÎMES N°9 I FEVRIER 2011 3 la Une à Nîmes La TV locale est-elle le miroir fidèle de ma ville ? Le 7 février, Télé Miroir devient TV SUD Camargue Cévennes. Grâce au rachat de 7L TV, la télé locale de Montpellier, les dirigeants Nîmois réalisent une belle opération. C'est l'occasion de s'intérroger sur les images relayées par le petit écran. Enquête au coeur de la rédaction et auprès de ses spectateurs. "Actualité locale, sports et traditions sont les trois piliers de TV Miroir futur TV Sud" indique derrière son modeste bureau Christophe Musset, le Président Directeur Général. Et ça marche ! La chaîne annonce 35000 auditeurs Nîmois par semaine et dans le contexte média, TV Sud fait preuve d'exception. Rares sont les TV locales rentables et pérennes en France. Les Nîmois s'expriment Corentin Carpentier, responsable des jeunes aficionados Nîmois explique 4 UNEÀNÎMES N°8 I JANVIER 2011 réponse. Par contre, Lalla Berkane se plaint "d'une télé toro, féria ou flamenco comme si à Nîmes il y avait que cela à voir". Les évolutions à venir "que les émissions "tendido sud" et "Noir et blanc" sont à l'image de l'identité culturelle de la ville avec son accent et ses couleurs". Même avis de la Ganaderia "La Paluna" dont l'appellation est déjà une Michel Frontère enfonce le clou en évoquant "une télé ringarde qui nécessite moins de complaisances et qui reste à inventer". Justement, le changement de nom est l'occasion d'apporter des améliorations. La chaîne locale réfléchit à renforcer le talk 18h-20h véritable créneau porteur de la chaîne. la Une à Nîmes Qui regarde TV Miroir ? La fusion avec 7L TV va tirer TV sud vers le haut avec un nouveau plateau (80 000 euros de travaux sont prévus), une nouvelle identité visuelle et surtout une audience grandissante. 1,5 millions d'habitants désormais couverts TV Sud joue dans la cour des grands. L'équipe commerciale composée de 5 personnes va pouvoir trouver des nouvelles ressources capables de développer encore davantage ce média de proximité par excellence. Les moyens, justement c'est le leitmotiv d'Alexandre Cussey, le coordinateur Nîmois de la radio associative RAJE. Il loue les efforts de "la chaîne compte tenu des moyens dont elle dispose". Il écrit en grosses lettres "APPLAUDISSEMENTS" pour le résultat. Solidarité de façade ou vrai compliment adressé à une chaîne dont il avoue peu regarder ? Le profil du téléspectateur, c'est "un homme de 35 à 55 ans qui s'intéresse à la vie locale et ses traditions". Il est encore inenvisageable d'aller chercher ses hordes de jeunes décérébrés qui regardent "Secret Story" sur Tf1. Patrick Champ, chroniqueur foot bénévole Pour Jacky Tourreau, 65 ans habitant de Vergèze et amateur de traditions, "TV Miroir, c'est la Télé de proximité. Rien à voir avec France 3 Montpellier qui ne passe pas le Vidourle pour parler de Nîmes et du Gard". Véritable VRP de la chaîne, il tente de convaincre les habitants de son lotissement, 65 maisons, de s'équiper pour capter la chaîne. Enfin, il se régale "des commentaires de Patrick Champ" (en photo) sur l'actualité du Nîmes Olympique. Malgré cet aveu, la chaîne se modernise avec un site Internet refondé et la création d'une application Iphone. Christophe Musset me montre sa tablette du même fabriquant ventant les mérites de la petite chaîne qui monte. La rédaction de "Une à Nîmes" trouve personnellement très intéressant que ce média fasse la promotion positive de Nîmes et de ses particularismes. TV Miroir est morte, vive TV Sud et longue vie à cette télé aux reflets fidèles ! Jérôme Puech n Les acteurs principaux... The Boss Le taurin Le cool Le Pujadas Le camarguais Christophe Musset est le PDG de TV Sud. Il est fier de diriger une télé locale indépendante. Jeune et dynamique,ilinsuffleune vraieénergieaveclacomplicitélégendairedePierre-PaulCastelli,directeur de l'info, écartelé entre Nîmes et Montpellier. Doté d'une culture taurine inouïe, Christophe Chay est multi-casquettes au sein de la chaîne. Il anime "Tendido sud" émission créée en 2005. Il présente l'émission "Croco hebdo" dédiée au Nîmes Olympique. Il présente en alternance les journaux du soir et réalise des reportages d'actu. Ouf ! Nicolas Pinchinot est le journaliste reporter d'images. Depuis 10 ans à la chaîne, il est très sympa. Passionné des fêtes de village et de ses apéros interminables. Il développeàtitrepersonneluneactivitéartistique étonnante. Il bosse en étroitecollaborationavec GuillaumeVueTrouillet,le réalisateur. Tout droit débarqué de Montpellier,ilamèneune fraîcheuretunprofessionnalismeremarquables.Le rédacteur en chef trouve "Nîmes et les Nîmois très abordables dans ses contacts même s'il se passe moins de choses qu'à Montpellier". Sa carte de visite indique "responsable de la communication et partenariats"maisPatrick Mallet se fait connaître pour l'animation de l'émission consacrée à la bouvine.Trèsàl'écoutede ses interlocuteurs, il n'en restepasmoinsunfarceur capable de coller les nouveaux auto-collants partout ! UNEÀNÎMES N°9 I FEVRIER 2011 5 Chico Bohème by Sandra Osez La St Valentin ! intjet de la Sa u s u d e n On s’éloig . Ben pas proche direz vous p e a m n , o l’ in t e n u sq raiment Vale lentin, ourquoi, dè car c’est v a , a -V ç t in e a u ire S q de la tant it l’on sent fa fa e u e de la date q s r s e s ri v re de st le 14 fé n autre… une vague es?…Ils clan ou d’u ir a n t a ’u b d li é ie c rt r, tout pa hez les ernés, e l’amou c d n o c e ressentir c t ir t fê n pas e Une t pas se s ’aurait-elle nt le n e rl a , p t n n ne devraien e e i m u s? simple c’est eux q e, e personne t d fê s lu e t p t e e c et au final lé nt rassemb ’amour à en dénigra ellement d soirées t s s e n plus ! Soit d o v t a n s a ndons Nou gramm a e nous en re n s u o soit en pro pour célibataires. Ç n t e fêter mpte !! ntin .Rappelezme pas co Saint-Vale ê i… m o u q e rt mpo uple. devient n’i tiez en co é s u où l’on o v d journée e a n vous quan U y l dire ’i rtaine qu pourrait s Je suis ce e t ê ans vous vous ns gêne, s a s des fois, otre autres uprès de v tabou, aux endormi a e u q r aime! s pense qu’on les moitié san , in t irait : aint-Valen ù l’on se d O c’était la S e ui sachant qu t aujourd’h s n e ’e C n " ie b u o is oser 14 février, que je va l’on était le t n a ’est la n’attend rce-que c a p mais en e l’amour, spécial d journée de rien de ai moins e. me sentir je cette soiré e u q ’est pas et claration n -elle là é t d s e a m in i ut t s n bête aint-Vale on s’en fo u’ils is q u p s e t ir E a t Alors la S " a b suivie… e à notre ler aux céli et donc pas de suit s it e a pour rappe ir a ’y t n a l b ’i li portant qu ent cé e plus im atouts L x ! u n a sont vraim io t s è ra c la n aime déc t pas ac ie de x gens qu’o v u a e t e t ir e qu’ils n’on d C e … d rte si c’est e couple? ont t peu impo d e , e is a im m a d’une vie d s , e le! qu’on le t convoité sent ridicu heurts, e rs s ie couple tan n o m l’ re p dès les rès on s’enfuit se et que t s e it? Il c n io s s pa ut s’arrêta t-ce o s t ’e N in a ! e dès que la m ll e a ts! t Et si d e utine s’ins ur les regre in o t p u rd ro a t e t p t vite la ro ce t vos serait tro ptation de simplemen ouples c s s e le it pas l’acce d e u q « je rs Alo ent, fait lançant un ette C n e ? , s le t p qui, justem n u e o i la c sentim importe s core en ite s u s e u p ré t e la , soient en » es lle t’aime r n serait-e ous le dit e v io t t i p a e u t c q p c e A c à c a re ? ntin ou personne tion qui du otre Vale v s d’une rela a ! p é t n’es d’être aim ntine! d’aimer et votre Vale P "Le plus important, c'es t dire aux gens qu'on les aime" 6 UNEÀNÎMES N°9 I FEVRIER 2011 Dans le Rétro Alphonse Daudet aimait-il Nîmes ? Le célèbre écrivain Nîmois a noué peu de liens avec sa ville natale. Enquête dans sa vie et ses oeuvres. Un immense écrivain N é à Nîmes le 13 mai 1840, l’écrivain Alphonse Daudet a marqué l’histoire de la littérature française. Selon une enquête, il ferait parti des 10 écrivains les plus cités lorsque l’on demande aux Français quelles sont leurs références. « Le Petit Chose », « Les lettres de mon moulin » et surtout le fameux « Tartarin de Tarascon » ont gravé à jamais le patrimoine culturel Français. A Nîmes, un lycée et un boulevard portent son nom. Une statue située place de la Couronne rend hommage au poète et au conteur. Pourtant, si l’on regarde de près les œuvres de cet écrivain Nîmois, il y a peu de traces de sa ville natale. Et puis mort le 16 décembre 1897 à Paris, il a été inhumé au cimetière du Père-Lachaise et non ici. Alors Daudet aimait-il Nîmes ? Sa maison natale Bd Gambetta G eorges Mathon, historien du site www.nemausensis. com, donne sa version des faits ainsi: « Les sentiments d'Alphonse Daudet vis-à-vis de sa ville natale ont très certainement été forgés par la rancœur de son père marqué par son échec professionnel à Nîmes ». Il accusera la révolution de 1848, d'être responsable de son échec, et probablement Nîmes avec ses industriels, commerçants, banquiers, juifs et protestants "républicains", qui faisaient la pluie et le beau temps dans cette ville. Après 1848, la famille Daudet, royaliste légitimiste et catholique, n'était vraiment plus en osmose dans la ville aux sept collines. Les idées politiques et religieuses du père marqueront profondément ses descendants. Ils afficheront presque tous des convictions très proches de l'extrême droite et cela jusqu'à la période la plus noire de notre pays, l'occupation sous la Seconde Guerre mondiale. Quant à ses origines nîmoises, dans « Le Petit Chose », il reste très discret sur le nom La statue de Daudet place de la Couronne L'influence familiale de la ville natale, en voici un extrait, c'est un roman, mais la trame de l'histoire est calquée sur sa propre vie : "Je suis né le 13 mai 18..., dans une ville du Languedoc, où l'on trouve, comme dans toutes les villes du Midi, beaucoup de soleil, pas mal de poussière, un couvent de Carmélites et deux ou trois monuments romains." Il évoque essentiellement dans ce livre sa vie et son passé de maître d’étude au collège d’Alès. Il est également vrai que ses œuvres littéraires ne prennent pas racine dans sa ville natale. Pire, « Le Tartarin de Tarascon » se déroule dans un village outre Rhône. « Les lettres de mon Moulin » témoignent du passage bref - moins d’un an - à Fontvieille dans un moulin que Daudet n’a jamais habité. Alphonse Daudet n’aimait pas Nîmes. Du moins l’on peut regretter qu’il se soit si peu inspiré de Nîmes pour écrire ses superbes oeuvres. L’écrivain a connu Nîmes de façon très brève lors de son enfance. Il quitte Nîmes à 8 ans pour se rendre avec sa famille à Lyon. Plus tard, il sera le porteur d’une vision parisienne de la Provence avec ses séjours répétés loin de sa ville de naissance. Peuton lui en vouloir de bouder à ce point notre cité? A vous d’apprécier. Jérôme Puech n Avec la contribution du site : www.nemausensis.com Retrouveztoutel’histoiredelaville de Nîmes. UNEÀNÎMES N°9 I FEVRIER 2011 7 Plaisirs d'Epicure La truffe à l'odeur Bruno Dupuys, un des organisateurs Nîmes accueillera un salon de la truffe le week end du 5 et 6 février sur la place d'Assas. Une occasion rare de découvrir ce véritable or noir de table. T out à Nîmes est prétexte à deviser, boire, manger…. Est-ce un hasard que pour la 6ème année consécutive, à quelques pas des jardins de la fontaine, se déroulera sur la place d’Assas le plus attendu des marchés hivernal : le Week end de la truffe. Avec plus de 2000 visiteurs l’an dernier il rassemble les producteurs et gourmands des produits identitaires à notre terroir et devient un moment incontournable à tous gourmets qui se respectent. Les pionniers de cet événement sont Michel TOURNAYRE président du syndicat des truffiers mais également producteur de truffes sur Uzès, Bruno et Josy Dupuys amoureux de la truffe et des plaisirs de la table, tout trois désireux de remettre les produits naturels et de qualité dans les assiettes des Nîmois voir même des Gardois. Un produit rare et d'excellence La truffe c’est d’abord un produit rare et d’excellence qui s’apparente à une sorte d’or noir. Ce champignon est d’une insolente frustration, car il est capricieux et sait se faire désirer; il lui faut une terre de Garrigues, des chênes ou des oliviers et surtout un temps froid. Sa période de prédilection pour pointer le bout de son nez c’est entre décembre et février. Mais pas besoin de vous emmitoufler et d’ harponner votre plus beau bâton de chercheur de champignons, venez plutôt place d’Assas. Au menu de ces 2 journées de découvertes dédiées au plus mystérieux des champignons, vous pourrez déguster, inhaler, savourer et découvrir les produits de nos producteurs locaux. Vous pourrez flâner au gré de votre odorat autour des 20 stands de ces fabricants du plaisir au naturel ; Ils vous serviront huile d’olive, tapenade, huitres, miel, pains artisanaux, escargots, fromage de chèvres, charcuterie de 8 UNEÀNÎMES N°9 I FEVRIER 2011 taureau….pour le plus pur plaisir de vos papilles. Et si l’envie vous viens de nuancer toutes ces merveilles culinaires ,le domaine Floutier et la cave La Vinothèque (Domaine le Campuget et le Domaine de Chusclan) vous proposeront avec modération leurs meilleurs crus !! Un horticulteur spécialisé dans les plants des arbres truffiers sera également présent pour vous expliquer tous les secrets de la culture de la truffe. Une démonstration pour trouver des truffes Lors de ce week end, en plat principal vous aurez bien évidemment la truffe avec pour accompagnement le samedi et le dimanche une démonstration de CAVAGE au chien, et cela toutes les deux heures sur la place d’Assas. Cette valorisation des produits de notre terroir, s’est fait également grâce au partenariat établi entre la Chambre d’Agriculture et le Réseau Bienvenue à la Ferme. Vous y trouverez un espace restauration « sur le pouce » afin de déguster des saucisses de canard fabriquées par le Canard Gras. Les différents établissements partenaires de cet événement le Napoléon, l’Imprévu, le 5 Paul ainsi que le Royal Hôtel vous proposeront une restauration autour de la truffe (pensez à réserver). Sans oublier bien sur l’inauguration prévue le samedi soir à partir de 18h au milieu des stands agrémenter d’une Pena qui donnera le ton …. Un avant goût de feria peut être ! Fanny Romieu n Plaisirs de bouche Aux origines, la Chandeleur O n se remet juste des fêtes de fin d’année, suivies des galettes des rois que voilà la Chandeleur ce mardi 2 février. Votre balance vous fait toujours la gueule ? Cet article est fait pour vous. La Chandeleur pour tout le monde cela signifie d’abord manger des crêpes mais qui en connait vraiment l’origine ? Ben moi, sinon je n’écrirais pas cet article. Comme un peu de culture ne nuit pas, je vais donc vous l’expliquer. la chandelle dans le bénitier pour la bénir, ça casse un peu l’effet). Elles représentent la lumière pour éloigner le malin, les orages, la mort, etc… et invoquer les bons présages, veiller sur les semences d'hiver qui produiront les bonnes moissons de l'été prochain. La crêpe elle-même évoque le disque solaire, ainsi que les offrandes alimentaires. La Chandeleur marque l'ouverture de la période de Carnaval. C'est en même temps, un signe de renaissance, de promesse d'avenir. Le mot "Chandeleur" vient précisément de candela «chandelle», reprise dans l'expression Festa candelarum, fête des chandelles. Oui c’est du latin, Chandeleur n’a rien à voir avec un personnage de la série américaine « Friends ». L’histoire : A l'époque romaine, on fêtait à cette date, vers le 15 février, le dieu de la fécondité Lupercus au cours des Lupercales, Lupercalia, jours de la fertilité, car c'était le début de la saison des amours chez les oiseaux. A la naissance de Jésus, Marie se sait simple mère et elle est juive. Elle se conforme donc tout simplement à la loi de Moïse, car selon les rites hébraïques, la mère doit se présenter au temple avec son enfant nouveau-né 40 jours après sa naissance. (Soit 24 décembre + 40 jours = 2 février) On fait le sacrifice de tourterelles ou de petits pigeons. C’est un peu moins la fête pour les oiseaux… Le Pape à l'origine de tout L'église avait entrepris dès la fin de l'empire romain de remplacer les rites païens par des fêtes religieuses. Gélase Ier au 5ème siècle remplaça donc le vieux rite païen des lupercales par une fête religieuse, la fête de la Chandeleur, où l'on commémore 40 jours après Noël un rite…hébraïque. Parfois l’église s’emmêle les pinceaux et mélange un peu tout mais bon, ça reste convivial. La crêpe est censée exorciser la misère et le dénuement, car elle est composée de farine, aliment de base à l’époque. Il faut pour cela garder la première crêpe qui sera, tout au long de l'année, jusqu'à la Chandeleur suivante, garante de la prospérité. Cette crêpe que l'on ne mange pas est la survivance du rite de l'offrande. On mettait parfois un "louis d'or" dans la crêpe. Je dis bien « parfois », encore faut-il avoir un louis d’or. Et puis je ne vous promets pas qu’un an plus tard la crêpe soit toujours en bon état. Dans les églises, les torches sont remplacées par des chandelles bénies que l'on conserve allumées (surtout ne pas tremper Jean-Louis Verrier n La recette qui tue Je ne vais pas vous faire l’insulte de vous donner une recette pour faire des crêpes. Il n’y a pas plus simple du moment que l’on prend de bons aliments. L’important est de savoir ce que l’on va mettre dessus. Tout le monde sait maintenant qu’à Nîmes, la meilleure crêpe que l’on puisse manger c’est à La Sarrazine, rue Ste-Eugénie. Je vous conseille la « Caramel Beurre salé » Le Dicton : Si tu manges trop de crêpes à la Chandeleur, ne monte pas sur la balance ou elle meurt… UNEÀNÎMES N°9 I FEVRIER 2011 9 Les Nîmoiseries du monde Fiesta campera à Albareal à Séville Une rubrique pour les nîmois loin de leur terre natale Chaque mois, Une à Nîmes donne la parole à un de nos concitoyens expatriés plus ou moins loin de sa Tour Magne natale. Tous nous ont, jusqu’à présent, conté des mondes forts différents de notre cité des Antonins. Alors après Strasbourg l’européenne, Montpellier la rivale et New-York la ville-monde, nous nous rapprochons « culturellement » de Nîmes en posant nos bagages à Séville. 10 UNEÀNÎMES N°9 I FEVRIER 2011 Jonathan un nîmois exilé à Séville ! Matador de Toros, le jeune Nîmois veut épouser un mode de vie et vivre à l'Andalouse. Plus précisément chez le torero Jonathan VEYRUNES qui s’installe « pour de bon » ce mois-ci en Andalousie, mais certainement pas en terre inconnue, car il s’y entraîne régulièrement. Tauromachie, flamenco, football, identité méridoniale, autant de traits qui devrait permettre à notre invité du mois, de nous faire part de la familiarité qui unit les deux villes… ou pas ? Les Nîmoiseries du Monde L' I N T E R V I E W À D I S TA N C E . . . Bonjour Jonathan, alors Séville et Nîmes même combat ? (tauromachie, féria, religion, football, mais aussi des différences, géographiques, influences culturelles, dimension démographique) à la ville tout au long de la semaine une vie et une ambiance à chaque coin de rue. Comme dit la chanson « Sevilla tiene un color especial !! ». En arrivant en Andalousie, Séville parait ressembler à Nîmes, avec son climat chaud, son soleil, ses petites rues du centre historique. La tauromachie y est tout aussi présente, si ce n’est plus. Séville vit, comme Nîmes, au rythme des férias, avec, dans chaque bar des centaines de photos taurines, sans oublier les « tertulias » sans fin entre aficionados qui peuvent rappeler l’ambiance du 421 les soirs de féria. C’est une région qui vit au rythme du toros, du campo, du cheval. En tant que professionnel c’est un cadre idéal pour s’entraîner et rencontrer d’autres professionnels. Mais culturellement, quand Nîmes est marquée par la laïcité née du clivage protestant-catholique, Séville se drape dans la religion, avec une église dans chaque quartier et bien sur la fameuse semaine sainte qui multiplie la population par deux. Plus encore que la féria. L’opposition n’y est donc pas religieuse, elle est sportive. La passion du football est palpable dans toute la ville chaque soir de match. Et quand Nîmes supporte de toute son âme le Nîmes Olympique, les sévillans s’opposent entre d’un coté les « sevillistas » et de l’autre les « beticos ». On dit souvent que les nîmois sont réboussiers, mais existe-t-il un terme équivalent pour qualifier les andalous? (état d’esprit, tout çà, les points communs, mais aussi les différences taille, ambiance) Les andalous ont une très forte identité. L’Andalousie est presque un pays à part entière avec une culture très marquée. Les sévillans sont pleins de vie, avec pour coutume de souvent se réunir entre amis pour discuter (fort) autour de quelques tapas et cervezas bien fraîche, ce qui donne Bon évidemment à Séville, il y a la Maestranza qu’on retrouve forcément avec nos arènes, mais existet-il d’autres hauts-lieux, ou quelques spécialités qui pourraient te rappeler Nîmes ? Une Tour Magne, une « Grande Bourse », un festival musical, une brandade ? Il y a beaucoup de lieux mythiques à Séville… Evidemment la maestranza dans laquelle je rêve de toréer un jour : c’est le temple de la tauromachie. Les petites rues du barrio Santa Cruz ressemblent vraiment aux rues de notre Ecusson. Coté ambiance il y a l’incontournable calle betiz, qui nous rappelle la fameuse rue Fresque nîmoise, avec ses bars à tapas et ses « tablao » où l’on s’enivre au son du flamenco. Et bien sur à ne pas oublier la magnifique feria d’avril, la semaine sainte et tous les 2 ans la biennalle de flamenco à laquelle participent les plus grands noms. A Séville, ce que je préfère gastronomiquement parlant c’est leur fameux salmolejo (sorte de Corrida d'alternative à Nîmes gaspacho amélioré avec des œufs et du pains) et bien sur le pata negra et le chorizo « iberico ». Au final, tu préfères Nîmes ou Séville ? Ou prendras-tu ta retraite ? La question est difficile. Je partage ma vie depuis plus de 10 ans entre ces deux villes. Je reste très attaché à Nîmes car j’ai mes amis, ma famille, mais Séville reste une ville où il fait bon vivre, et qui en tant que torero est une destination nécessaire à mon évolution. Je ne peux choisir entre ces deux villes car elles sont complémentaires pour moi dans l’équilibre de ma vie. Nîmes reste ma ville de naissance et Séville à jamais ma ville d’adoption ! Propos recueillis par le Cosaque n UNEÀNÎMES N°9 I FEVRIER 2011 11 Reg' Arts Lever de rideau sur le "Petit Subito" 12 UNEÀNÎMES N°9 I FEVRIER 2011 Reg' Arts L e lieu ne paye pas de mine mais les mines ressortent le plus souvent réjouies d’avoir passé un moment dans ce surprenant théâtre de la compagnie du « Petit Subito ». A la vue de cette grille métallique fatiguée ou du rideau de fer en face du Prôlé, on s’interroge. « Le petit Subito » se situe vraisemblablement dans un ancien petit commerce de la rue Jean Reboul. Ce poète français vécut dans une bâtisse au dessus de cet espace. Il reçut la visite de Chateaubriand et de Lamartine. Justement les deux piliers du théâtre associatif s’appuient sur la passion de la littérature de ses acteurs et leur goût de mêler des expressions différentes. Reportage sur une compagnie originale avec l’aide de l’ouvreuse de l’instant Dominique Roger, plus connue sous le sobriquet de « Doumé ». programmées dont certaines ont osé franchir les murs pour s’exprimer dans d’autres lieux comme l’Odéon ou la salle de théâtre de Neruda. Le petit Subito se qualifie alors. « Un laboratoire ? » Dis-je. Réponse : « Oui mais en moins froid » explique Doumé. Elle sourit. Il y en a dans les laboratoires. Elle cherche encore les mots pour le définir. « J’en ai un kilo ». La mise en scène Moins obsédé par l’idée de produire un spectacle, un résultat, un attendu, l’esprit de la meneuse semble indiquer un vrai plaisir à prendre des chemins artistiques. « Le grand citron » en octobre 2010 était un théâtre chantant et chanté qui représentait un exemple révélateur de la mise en scène de Doumé. « Le spectacle a réuni un propos et une forme dont il est né quelque chose ». Généralement, on peut jouer jusqu’à 8 L'icône Nîmoise de Raphael Lemonnier personnes sur la petite scène noire du fond. 45 places revendiquées permettent finalement « Raphael Lemonnier, pianiste de Jazz une petitesse qui crée une proximité. surdoué, dit de « Doumé » qu’elle est "Rendre la verticalité Le spectateur palpite avec nous malgré La Nîmoise qui représente le mieux la distance du jeu » explique le regard aux gens qui se sa ville. Il a mis ses pas de velours dans le vague DR. «Chaque salle a sa sur ceux des deux protagonistes des couleur d’expression» indique-t-elle. courbent" lieux : Doumé et Henry Le Ny, un Doumé privilégie des spectacles où espagnol breton « à ne pas confondre chacun rencontre ses propres limites avec un épagneul breton » prévient sans perdre ses inhibitions car il ne faudrait « qu’ils mon interlocutrice espiègle. Raphael a été invité à ressortent tout lisse ». Rien n’est imposé. Le lieu est participer à ses soirées improbables où les rencontres un prétexte pour créer une esthétique. artistiques font naître un truc. Du décor au public très proche Plantons le décor d’abord : Le petit Subito est une toute petite compagnie associative de 80 adhérents. 900 personnes par an passent la porte pour venir poser leur nature curieuse. « Pas un public de vieux ou de profs » explique goguenarde la responsable. Un public éclectique, quelque fois jeune frôlant la trentaine finissante (tiens comme moi), aimant avec passion la littérature et venant de Nîmes et ses alentours. La compagnie vit d’aides publiques et de recettes nocturnes. Elle accueille des personnes à réinsérer dans le but « de rendre la verticalité aux gens qui se courbent ». Le petit Subito s’est fait connaitre par ses moments fédérateurs avec des Chris Gonzales, Marc Simon, Pépé Martinez de Zaragraph’ et des références à Christian Liger, l’auteur de « Nîmes sans Visa » ou à René Pons et ses beaux textes. Il n’y a pas de programmation. Seulement des créations non Là où il y a des volontés artistiques... A la fin de l’entretien, j’entrevois la lumière de fin de journée qui réunit ces deux personnages Nîmois que sont Doumé et Raphael. Ils partagent tous deux le goût de créer à partir de l’existant : les décors simples, les gens, les moments, les inspirations, les dons et les savoir-faire artistiques locaux. Un peu à l’image des ces magiciens de la cuisine quotidienne transformant ce qui reste dans votre frigo en un repas succulent et si convivial. Je touche du doigt l’expression d’un humanisme artistique, sincère et réel. Là où il y a des volontés artistiques, Doumé sait trouver un chemin. Qu’importe sa qualité ou son but, il y a un chemin qui transporte le public grâce à celles et ceux qui se produisent sur cette scène soudaine. Subito, en Italien. Jérôme Puech n UNEÀNÎMES N°9 I FEVRIER 2011 13 Rencontre nîmoise R aphael Lemmonier Un espr it JAZZ LE PETIT QUESTIONNAIRE Por t rait c roq ué p ar Jérôme Pue c h UNE NÎMOISE « Doumé du petit théâtre du Subito. C’est une vraie famille Nîmoise qui tente de faire bouger les choses ». UN ÉVÉNEMENT « Le festival de Flamenco car on retrouve une âme. Une âme qui se perd dans la féria. Une âme de Nîmes prennant forme dans chaque édition du festival ». UN LIEU « L’été lorsque la lumière du jour commence à tomber sur la place de la Calade (en face du théâtre). Merveilleux apéros qui ne se terminent jamais » R aphael s’impose par sa discrétion, sa simplicité et son humilité. Nîmes, respire dans chacun des souffles qui rythment les réponses à mes questions. Justement le rythme, c’est toute l’histoire de sa vie. Et le rythme du jazz parce que c’est « la possibilité d’improviser, de swinguer et de communiquer avec les musiciens et le public » explique Raph’ sur la terrasse inondée de rayons de soleil d’hiver de la petite bourse à l’heure du déjeuner. La rencontre avec Guy Labory Faire l’interview d’un personnage vivant de sa passion éveille ma curiosité. Elle l’aiguise à souhait. Je veux tout savoir. Alors le jazzman Nîmoise débute son propos en cherchant au plus loin les racines de son engouement : « vers 10/11 ans j’écoutais les disques de Jazz chez mes parents. Le plus banalement du monde, je jouais du piano en tentant d’imiter ce que mes oreilles entendaient ». Par la suite le petit Raphael prend des cours particulier de physique à la demande de ses parents bienveillants. Son professeur est le contrebassiste de Guy Labory*. De cours de physique en écoutes de musiques, le professeur a entrainé le jeune Lemonnier sur les premières notes de sa passion. Il lui présente la référence du jazz à Nîmes. Guy Labory décide de le prendre dans son Big Band. « Imagine le truc on faisait la première partie de « Kid créole and the Coconut’s » à la foire expo derrière les ponts. J’avais un trac terrible. » Les parents de Raphael pourraient réclamer le remboursement des cours de physique. Il n’a étudié que l’alchimie des notes d’une musique de « zazous » qui l’emporte jusqu’à la Nouvelle Orléans pour une tournée en 1992. Raphael monte à Bordeaux pour faire son école de commerce. Là aussi il fait des rencontres prétextes à jouer du jazz. Son premier job fait rêver les esprits masculins les plus éveillés : il vend de la lingerie féminine pour DIM durant huit ans. Invité à quitter la dentelle, il décide de partir pour la bagatelle à New York, la ville de tous les possibles. Il traîne ses rêves dans les boîtes de jazz. « Un peu parti un peu naze… » se lance dans mon esprit vagabond. Des rêves deviennent réalité : la rencontre avec Jaki Byard, pianiste de Charlie Mingus. « Il lui dédie son premier album enregistré en 1997 dans la Big Apple » nous apprend son site animé**. 14 UNEÀNÎMES N°9 I FEVRIER 2011 Un profond attachement à ses racines Le fil conducteur de son parcours est sans nul doute son attachement à la ville de Nîmes. L’habitant de la Placette ne cesse de revenir sur ses terres comme s’il voulait lui rendre toute sa reconnaissance. 2001, l’odyssée de sa vie croise celle du fameux Chris Gonzales. Ils remettent au goût du jour la danse et le bal élégant. En 2005, il travaille avec Doumé du théâtre du Subito (rue Jean Reboul) sur un spectacle intitulé « tragiques et ribambelles ». Doumé est pour Raph’ « la figure Nîmoise par excellence ». Inspiré par le flamenco, il collabore à l’album de « Dame la Mano ». Enfin en 2007, il compose la musique d’un spectacle qui rend hommage aux écritures de Jean Carrière, l’un des deux Goncourt Nîmois. L’illustre père de son ami. Le portrait ne peut éviter la question de son actualité récente. Il y a les va et viens avec New York et ses amis musiciens qui lui rappellent le bonheur d’avoir joué dans les arènes de Nîmes avec Miles Davis ou Keith Jarrett. Et puis il y a ses « entre deux albums ». « This one for Dinah » sorti en mars 2009 que « tu trouves chez Jean-Marie à 340 MS » et celui qui devrait sortir à l’automne. Il donnera d’ailleurs un avant goût de l’album le 23 juillet prochain dans le festival de Junas (Gard) avec sa fidèle partenaire du moment, China Moses, la fille de Dee Dee Bridgewater. Au même titre que les militants de Jazz 70, Raphael est un héritier de Guy Labory. Comme eux, il cultive la nostalgie de la grande épopée du jazz aux arènes alors que le jeune débutant donnait la main aux loges des artistes. Sa ville, il l’aime. Les Nîmois, il les aime d’autant qu’ils lui ont donné le feu sacrée du jazz. Il porte un regard critique sur sa terre nourricière. Par exemple, il ne goûte pas ces nouveaux espaces urbains sans âme, « sans vies ». Enfin, il partage la nécessité d’un centre ville animé, un centre ville où les passionnés de jazz pourraient se retrouver dans un lieu privée à écouter ces talents trop discrets. Qui saura capter cet esprit dans un espace dédié ? *Saxophoniste Nîmois talentueux, Guy Labory a crée le jazz club de Nîmes et surtout un festival de jazz entre 1976 et 1988 dans les arènes de Nîmes. ** www.raphael-lemonnier.com