Lettre de l`UMR - Institut d`Histoire de la Pensée classique, de l

Transcription

Lettre de l`UMR - Institut d`Histoire de la Pensée classique, de l
Lettre de l’UMR
Numéro 2 – juillet 2008
Edito
Sommaire
Edito
Présentation de l’équipe du CERHAC
Vie du laboratoire
Chercheur invité
Collaboration internationale
Valorisation
Nouveaux membres
Activités de recherche
Colloques à venir
Séminaire
Appel à communication
Comptes rendus de colloques
récents
Thèses soutenues
Nouvelles thèses en cours
Présentation de travaux en cours
Publications
Divers
ANR
Subvention CNRS
Déposer dans HAL SHS
Annuaire du laboratoire
Responsable : Pierre-François Moreau
Equipe éditoriale : Delphine Kolesnik
et Valérie Beaugiraud
Quelques mots sur la politique d’information de l’UMR.
• Nous avions annoncé que dans chacun des quatre premiers
numéros, le premier article serait consacré à présenter l’un des
sites de l’UMR. Le n°1 présentait le GRAC de Lyon II ; cette foisci c’est le tour du CERHAC de Clermont-Ferrand. Le CERPHI de
l’ENS LSH et l’Institut Claude Longeon de Saint-Etienne feront
l’objet de notices semblables dans les numéros de cet automne.
Nous espérons ainsi que chaque chercheur et chaque doctorant de
notre laboratoire pourra mieux connaître l’ensemble de nos
équipes.
• En ces temps de crise pour le CNRS et l’Université, beaucoup
d’informations et de rumeurs circulent. Il est difficile de faire le
tri ; et l’on se demande parfois s’il est utile de diffuser une
information qui sera démentie le lendemain. Nous avions eu
jusqu’ici pour principe de ne faire circuler, sur la liste de diffusion
de l’UMR, que les informations d’ordre scientifique (parutions,
colloques, appels d’offres), en gardant pour d’autres canaux les
nouvelles syndicales ou politiques. Devant l’urgence de la
situation, nous avons modifié notre position : nous diffusons les
informations de cet ordre lorsqu’elles nous semblent importantes,
quelle que soit leur source (ministère, direction du CNRS
syndicats, associations), du moment qu’elles peuvent contribuer à
ce que chacun se forme sa propre opinion sur les événements en
cours ; cette diffusion ne représente pas une prise de position de la
part de l’UMR ou de son bureau. Nous les signalons par la
mention « pour information » dans le titre du message.
• Quant aux informations proprement scientifiques, elles sont
elles-mêmes fort nombreuses ; certes, aucun de nous n’est
concerné par tous les colloques, tous les livres ou tous les appels à
communications – mais il serait difficile de faire un tri au départ.
Nous en avons parlé en AG : l’avis général est qu’il vaut mieux
trop que pas assez – cela laisse à chacun le soin de déterminer ce
qui, parmi les annonces et propositions diffusées, est intéressant
pour lui. Dans le cas où il semble qu’une annonce devrait
intéresser particulièrement un ou plusieurs membres de l’UMR,
elle lui est signalée avec la mention : « Attention ».
• Je ne saurais trop insister sur la nécessité de faire connaître notre
travail – c’est de plus en plus sur le web que les experts qui jugent
notre bilan vont venir chercher l’information. Il est donc
absolument nécessaire que chacun signale ses publications ; et
qu’il les dépose sur le site HAL SHS. Les indications nécessaires
sont fournies à la fin de cette lettre.
Bon travail à tous
Pierre-François Moreau
Lettre de l’UMR – n°2 – juillet 2008
p. 1
Présentation de l’équipe du CERHAC
Le Centre d’Études sur les Réformes, l’Humanisme et l’Age Classique (CERHAC), dirigé par
Dominique Descotes, professeur à l’université Blaise Pascal (Clermont II), a pour objet l'étude de la
pensée et de la littérature de la Renaissance, et de l'Age classique jusque dans la première partie du
XVIIIe siècle. Il est actuellement installé dans la Maison des Sciences de l’Homme de ClermontFerrand, où il dispose de bureaux et d’une salle de travail informatique.
Il est intégré depuis sa création à l’UMR 5037 du CNRS.
Le CERHAC comprend trois équipes:
1. l’Équipe Imaginaire et Lettres du XVIe siècle, EQUIL XVI (responsable : Dominique
Bertrand, professeur à l'université Blaise Pascal) ;
2. l’Équipe de Recherches sur la Réforme et la Contre-Réforme (responsable : Monique
Vénuat, professeur à l'université Blaise Pascal), qui a pour objet l’étude des œuvres littéraires et de la
pensée humaniste dans le cadre de la Réforme et de la Contre-Réforme (poétique, théâtre, controverse,
polémique), principalement dans le domaine anglophone ;
3. l’Équipe Recherche du Centre International Blaise Pascal (responsable : Dominique
Descotes, professeur à l'université Blaise Pascal), liée au Centre International Blaise Pascal, qui
poursuit le travail de recherche et d’acquisition documentaire du Centre International Blaise Pascal,
sis à la Bibliothèque communautaire et interuniversitaire, sous le double patronage de la Communauté
de communes de Clermont-Ferrand et de l’université Clermont II. Le CIBP s’appuie sur le réseau
internationnal constitué par l’association des Amis et Correspondants du Centre International Blaise
Pascal, qui comprend environ 150 membres individuels.
Le CERHAC comprend 28 membres, dont 6 professeurs HDR et 7 MCF.
Gilles Proust, ingénieur de recherche, apporte son aide aux chercheurs et aux visiteurs qui le
sollicitent.
Plusieurs thèses sont en cours de rédaction sous la direction de D. Bertrand, M. Venuat, J. Wagner,
D. Berton et D. Descotes.
Champ de recherche
Les chercheurs du CERHAC étudient l’histoire de la pensée aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, c’està-dire l’histoire de la société, des idées, des sciences, de la spiritualité, des lettres et des arts, dans la
période de l'époque classique entendue au sens large (de l'Humanisme aux marches des Lumières).
Leurs recherches portent sur le tissu intellectuel sur lequel prennent sens les problématiques
individuelles. Les personnalités des « grands auteurs » sont envisagées comme des points singuliers
dans un ensemble (par exemple Pascal dans le cadre de l'histoire de Port-Royal et de l'Augustinisme,
ou dans son intégration dans le milieu d'Auvergne), plutôt que comme des éléments isolés. Si les
travaux se focalisent sur des personnalités significatives (Montaigne, Rabelais, Luther, Bacon, Thomas
More, Milton, Pascal, Mersenne, Dassoucy, Michel de L’Hospital, etc.) ou des groupes (jésuites, PortRoyal), c'est toujours avec le souci de les situer au cœur des conflits intellectuels, juridiques,
politiques, philosophiques et scientifiques de leur temps. Ce tissu intellectuel comprend un certain
nombre d'objets théoriques, des constructions et des systèmes religieux ou philosophiques
architectoniquement forts, comme la théologie augustinienne au XVIIe siècle, des grandes confessions
(calvinisme, puritanisme, etc.), des théories sectorielles scientifiques, politiques, esthétiques, des
traditions qui traduisent en termes de sensibilité les nouveautés conceptuelles.
Les recherches du CERHAC s'appuient sur des fonds spécifiques, particulièrement une base de textes
du XVIe siècle, et l’important fonds pascalien et janséniste clermontois remontant à la famille PascalPérier de la Bibliothèque municipale et interuniversitaire, augmenté des acquisitions de la BMIU et du
CIBP. Les recherches sur le patrimoine et l’iconographie ont notamment abouti au premier relevé
systématique du patrimoine pascalien en Auvergne (Le fonds pascalien à Clermont-Ferrand).
Dans l’ensemble de l’UMR 5037, les activités de l’équipe du Centre International Blaise Pascal
s’inscrivent dans le cadre des recherches sur L’Augustinisme en France au XVIIe siècle, auquel il
apporte un important soutien documentaire (par exemple dans la publication du Dictionnaire de PortRoyal, dirigée par A. McKenna). Une série de travaux et de colloques ont été consacrés aux Écrits sur
la grâce, aux textes spirituels de Pascal, et dernièrement aux jésuites.
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Dans l’Axe B, La Réforme et la diffusion du protestantisme, l’équipe Réforme dirigée par Monique
Vénuat poursuit des travaux sur l’histoire de la sensibilité religieuse, de la dévotion, du rapport aux
rites et aux liturgies, principalement en Angleterre et dans les pays protestants. Des recherches
collectives sur l’éloquence religieuse, l’usage des images dans la propagande, et les techniques de
réécriture dans la catéchèse et la polémique ont fait l’objet de publications collectives. Des recherches
sur les formes de représentation, notamment l’iconographie et les emblèmes (C. Bouzy), et les formes
théâtrales se rattachent à ce sujet.
Dans l’Axe C, Naissance et diffusion de la libre pensée, à côté des travaux de l’équipe Réforme sur les
systèmes de pensée hétérodoxes en Angleterre de 1590 à 1700, la philosophie occulte, le millénarisme,
EQUIL XVI poursuit des travaux sur le rire, les formes du burlesque comme manière de penser nonconformiste et “ esthétique des limites ”, qui ont abouti par exemple à l’édition des œuvres de
Dassoucy en liaison avec un ensemble de travaux collectifs.
La recherche sur l'imaginaire préclassique et classique s’oriente vers les productions de l’imagination,
par exemple les mythes liés aux réalités de la nuit, ou aux phénomènes volcaniques (recherches
dirigées par D. Bertrand).
Le CERHAC a participé au Programme Pluriformations Connaissance du Volcan, dirigé par
Dominique Bertrand, en coopération avec le CERAMAC, UPRES-A 6042 Géodynamique des milieux
naturels et anthropisés (dir. M.-F. André), et le Centre de Recherches sur les Littératures et Modernes
et Contemporaines (dir. A. Montandon ; centre actuellement rebaptisé CELIS, et dirigé par
P. Jonchière).
La recherche sur la pensée scientifique classique se poursuit en collaboration avec les IREM de Paris
(Michel Serfati) et de Clermont-Ferrand, et le REHSEIS (Vincent Julien, Marco Panza, D. Rabouin).
Elle touche notamment les mathématiques classiques, auxquelles Sébastien Maronne, actuellement
post-doctorant au CERHAC, consacre un travail de recherche.
Publications
Les publications classiques
Le CERHAC publie deux revues :
− le Courrier du CIBP publie annuellement des travaux sur Pascal et rend compte des activités
pascaliennes dans le monde (bibliographie des nouveautés, colloques, séminaires, etc.),
29 numéros ont paru ;
− les Cahiers de l’Équipe Réforme et Contre-Réforme (dir. M. Vénuat), qui publie des travaux
propres de l’équipe (8 numéros parus).
Une Lettre aux Provinciaux est également diffusée dans le réseau des pascalisants, à raison de deux à
quatre numéros par an, selon les besoins, afin de suivre l’actualité de la recherche et des
manifestations au plus près.
En dehors des publications faites par ses membres chez des éditeurs commerciaux (notamment
Champion), le CERHAC publie sa propre collection d’ouvrages aux Presses Universitaires Blaise
Pascal, qui comporte actuellement une vingtaine de titres, traitant de domaines variés, comme le
plagiat et l’imitation à l’époque préclassique et classique, l’histoire de la polémique des Provinciales,
les mathématiciens français du XVIIe siècle, ou des études sur Dassoucy. La collection comprend des
outils de travail mis à la disposition des chercheurs comme l’index de l’Heptaméron de Marguerite de
Navarre.
Le Centre poursuit aussi un programme d’éditions critiques actif, inscrit dans l’axe correspondant de la
MSH, qui comporte les travaux actuellement en cours suivants :
− édition critique des Mémoires de Louis-Henri Loménie de Brienne, par Emmanuèle LesneJaffro, en cours ;
− édition des œuvres mathématiques de Chauveau, par Sébastien Maronne, en cours ;
− édition de sermons anglais des XVe et XVIe siècles par Monique Vénuat et Marie Couton, en
cours ;
− édition critique des Nouveaux éléments de géométrie d’Antoine Arnauld, de l’Introduction à
la géométrie de Pascal et de l’Euclides logisticus de Nonancourt, à paraître ;
− participation en cours à l'édition critique des Œuvres complètes de Lesage, par Jacques
Wagner.
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Principaux ouvrages publiés par les membres du CERHAC en 2006-2008
ARNAULD D’ANDILLY Robert, Mémoires, suivis de Antoine Arnauld, dit l’abbé Arnauld,
Mémoires, édités, présentés et annotés par Régine POUZET, Paris, Champion, 2008.
DU BELLAY Cardinal Jean, Poésies latines, éd. Geneviève DEMERSON, Paris, STFM, 2007.
DASSOUCI Charles Coypeau, Les Aventures et les Prisons, éd. Dominique BERTRAND, Paris,
Champion, 2008.
Sophonisbe. Mairet, Scudéry, Corneille, d’Aubignac, éd. Dominique DESCOTES, coll. Textes et
contre-textes, Publications de l’université de Saint-Étienne, 2008.
BERTRAND Dominique, Le rire des voyageurs (XVIe-XVIIe siècles), CERHAC, Clermont-Ferrand,
Presses Universitaires Blaise Pascal, 2007.
COUTON Marie, FERNANDEZ Isabelle, JÉRÉMIE Christian et VÉNUAT Monique, Emprunt,
plagiat, réécriture aux XVe, XVIe, XVIIe siècles. Pour un nouvel éclairage sur la pratique des lettres à
la Renaissance, CERHAC, Clermont-Ferrand, Presses Universitaires Blaise Pascal, 2006.
DESCOTES Dominique (dir.), Blaise Pascal auteur spirituel, Paris, Champion, 2006.
DESCOTES Dominique, Pascal. Wiskunige van God, Wetenschappelijke, Natuur Wetenschap &
Technieck, Veen Magazines, Diemen, 2008 (en néerlandais).
DESCOTES Dominique et SERFATI Michel (dir.), Mathématiciens français du XVIIe siècle.
Descartes, Fermat, Pascal, Clermont-Ferrand, Presses Universitaires Blaise Pascal, 2008.
Courrier du Centre International Blaise Pascal, 28, Clermont-Ferrand, 2006.
Courrier du Centre International Blaise Pascal, 29, Clermont-Ferrand, 2007.
FERNANDES Isabelle, Roméo et Juliette de William Shakespeare, Paris, Editions Bréal, 2007.
HEBERT Brigitte et COLBUS Jean-Claude (dir.) Les Outils de la connaissance. Enseignement et la
formation intellectuelle en Europe (1453-1715), Publications de l’université de Saint-Étienne, 2006
KNOX John, Premier coup de trompette contre le gouvernement monstrueux des femmes, 1558 ;
traduit, préfacé et annoté par Pierre JANTON, Paris, H. Champion, 2006.
WAGNER Jacques (dir.), Figures d’écrivains au XVIIIe siècle, Cahiers de l’équipe de recherches sur
la réforme et la contre-réforme, N°7-8, Clermont, Presses Universitaires Blaise Pascal, 2006.
WAGNER Jacques (dir.), Des sens au sens ou Morale et littérature de Molière à Voltaire, Louvain,
Peeters, 2008.
JOUSLIN Olivier, « Rien ne nous plaît que le combat ». La campagne des Provinciales de Pascal.
Etude d’un dialogue polémique, Clermont-Ferrand, Presses Universitaires Blaise Pascal, 2007, 2 vol.
DEL DUCA Patrick, Les croisades, Aedis éditions, Vichy, 2007.
Parmi les publications à venir, un ouvrage de P. Janton est prévu prochainement chez Champion. La
thèse d’A. Cousson sur la correspondance des religieuses de Port-Royal, devrait aussi être publiée
prochainement. Jean Pironon publiera sous peu chez P. Lang Le Luth et le blason. Les sens, la
snsation et le moi lyrique dans la poésie anglaise de Wyatt à Spenser (1527- 1595). Enfin, l’édition
critique des « Géométries de Port-Royal » doit être publiée chez Blanchard (D. Descotes).
Publications électroniques
Le CERHAC participe à la réflexion sur l’application des nouvelles technologies à notre domaine de
recherche, en participant à des conférences et colloques sur l’édition électronique.
Dans la pratique, le CERHAC dispose d’un site Internet (http://cerhac.univ-bpclermont.fr).
Les actes du séminaire sur les Pensées de Pascal sont publiés en ligne chaque année, en vue de susciter
des apports complémentaires, avant publication sur papier.
Le CERHAC a publié plusieurs ouvrages sur CD-Rom, entre autres :
- Blaise Pascal. Lettres de A. Dettonville (1658-59), qui présente le fac-similé de l'original des
traités de Pascal sur la roulette, propriété de la BMIU de Clermont, avec des commentaires ;
- Le droit a ses époques. De Pascal à Domat, publication électronique des actes d'un colloque
sur Domat
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Une édition électronique des Pensées de Pascal est actuellement en préparation par Dominique
Descotes et Gilles Proust, à partir des clichés du manuscrit original, des Copies, des recueils
manuscrits et imprimés et des éditions qui ont fait date depuis 1669. Elle proposera une étude critique
et comparative des textes, avec les corrections, des animations génétiques, et un état de la
bibliographie des sources et des commentaires. A échéance, une édition des Provinciales est aussi
prévue.
Opérations de recherche collective
Parmi les derniers colloques organisés par le Centre, on peut mentionner
- Mathématiques et mathématiciens francais du XVIIe siècle, 2 et 3 février 2005, Institut Henri
Poincaré (avec l’Institut de Recherche sur l’Enseignement des Mathématiques de l’université
Paris VII-Denis Diderot) ;
- Pouvoir (s) de l'image aux XVe, XVIe, XVIIe siècles. Pour un nouvel éclairage sur la pratique
des lettres à la Renaissance, I Clermont, 2 et 3 février 2006, et II, 20-21 octobre 2006 ;
- Colloque L’éloquence ecclésiastique de la Réforme aux Lumières, 2007 ;
- Colloque Pascal et les jésuites et Le retentissement des Provinciales, novembre 2007 ;
- Journée "Pascal savant", mardi 29 et mercredi 30 janvier 2008 ;
- Journées « l’édition critique des textes savants à l’age classique », vendredi 16 et samedi 17
mai 2008, Clermont-Ferrand.
Plusieurs colloques sur Pascal ont été co-organisés avec l’université de Catane :
− Colloque L’incerto potere della ragione, Catane, 21 octobre 2003 ;
− Giornata Pascal, Abraham: individualità e assoluto, 19 et 20 octobre 2004;
− Giornata Pascal, Il moderno fra Prometeo et Narciso, 22 et 23 novembre 2005.
Sont actuellement en préparation des colloques et rencontres sur :
L’appréhension des risques dans la culture européenne de la Renaissance à l’âge classique
(16-18 décembre 2008)
Le propos est de dresser une cartographie des risques tels qu’ils sont pensés ou imaginés à l’époque.
Contact : [email protected]
Rencontres Témoigner, XVe, XVIe, XVIIe siècles (séances en 2008-2009)
A travers les manifestations où l’on peut lire la réflexion sur les valeurs et les institutions, les
changements épistémiques, les réactions dogmatiques, les hésitations doctrinales, les modifications du
goût, les spéculations et les rêveries, plus que les faits et les théories, l’objet est l’activité du témoin et
l’acte de témoigner, à travers genres et formes.
Contact : [email protected], [email protected]
Figures et postures du cynisme dans la littérature et dans les arts (octobre 2009)
Contact : [email protected]
Mme Lesne-Jaffro organise depuis 2005 un séminaire « poétique formelle » au sein du programme
« Dynamique des concepts et Formes d’expression littéraires » de la Maison des Sciences de
l’Homme.
Autour du CIBP se sont constitués depuis 6 ans deux séminaires : l’un est consacré à Port-Royal et la
société du XVIIe siècle ; l’autre est consacré à l’examen méthodique et ordonné des fragments des
Pensées, en vue de constituer un état des sources et des principaux commentaires, qui associe les
universités Clermont II et Lyon III, à l’initiative de Laurent Thirouin, Antony McKenna et Dominique
Descotes (compte rendu diffusé sur le site du CERHAC, puis publié dans le Courrier du Centre
International Blaise Pascal).
Contacts : [email protected], [email protected],
[email protected], [email protected], [email protected]
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Vie du laboratoire
Chercheur invité
Geri Cerchiai séjournera au sein du CERPHI à l'automne 2008. Il est chercheur au CNR dans le Centre
« Istituto per la storia del pensiero filosofico e scientifico moderno ». Il est également secrétaire du
centre « Goren Goldstein » du département de philosophie de l'Université de Milan, et secrétaire de
direction de la revue "Rivista di storia della filosofia". Il a consacré plusieurs études à Leibniz,
Maïmonide, Croce. Ses recherches portent actuellement sur la pensée métaphysique des premiers
écrits de Giambattista Vico.
Collaboration internationale
Echange entre l’ENS LSH et l’università Roma Tre
Dans le cadre de l’échange de professeurs entre l’ENS LSH et l’Università Roma Tre, mis en place par
les professeurs Raffaele Simone et Jean-Claude Zancarini, Sylvie Deswarte-Rosa, directeur de
recherche au CNRS, a séjourné à Rome du 18 mai au 19 juin 2008. Elle a donné une série de
conférences sur l’artiste portugais Francisco de Holanda dans le cadre du Dipartimento Studi storicoartistici, archeologici e sulla conservazione :
• Il viaggio in Italia di Francisco de Holanda (1538-1540);
• Vittoria Colonna & Michelangelo nei Dialoghi di Roma;
• Prisca Pictura & Antiqua Novitas. Francisco de Holanda e la tassonomia delle figure antiche;
• La Trinità nella Creazione del Mondo (1545-1551). A proposito di De Aetatibus Mundi
Imagines di Francisco de Holanda.
Valorisation
Pierre Girard et Pierre-François Moreau ont participé à la journée organisée par France Culture à
l'ENS LSH le mercredi 9 avril 2008. Pierre Girard a pris part à la discussion sur l’Italie dans
l’émission « Travaux Publics ». Pierre François Moreau a contribué à la discussion sur l'évaluation de
la recherche dans l'émission « Du grain à moudre ».
Nouveaux membres
Jean-Pierre Lavandier est enseignant en Langue et Littérature allemandes à l’université de
Bordeaux II. Ses recherches portent sur l’Histoire de la pensée littéraire à Vienne au XVIIIe siècle et
plus particulièrement sur la censure à Vienne sous les règnes de Marie-Thérèse et Joseph II
d’Autriche.
Nicolas Piqué est maître de conférence de philosophie à l'université Joseph Fourier de Grenoble
(IUFM). Sa thèse a porté sur la conception de l'histoire au XVIIe siècle, à partir de l'étude des
controverses entre catholiques et protestants. Depuis ses travaux portent depuis sur la représentation et
les pratiques de l'histoire au XVIIe siècle, ainsi que sur les liens entre théologie, politique et histoire à
cette époque (la laïcité républicaine contemporaine en constituant un prolongement). La philosophie
de l'éducation constitue un autre axe de ses recherches.
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Activités de recherche
4-6 septembre 2008 : 3ème Congrès de la SFHST à Paris.
11-12 septembre 2008 : Colloque « Madame de Villedieu et le théâtre » à Lyon, organisé par E. KellerRahbé et N. Grande
9, 23 oct, 13 nov., 4, 11 déc., 8, 22, 29 janv. Séminaire « Idées et Controverses : De l’Humanisme aux
Lumières » à l’ENS LSH.
Colloques à venir
3ème Congrès de la SFHST
Date : 4-6 septembre 2008
La Société Française d’Histoire des Sciences et des Techniques est heureuse de présenter le
programme de son IIIe Congrès qui se tiendra à Paris les 4, 5 et 6 septembre 2008. L’ambition de notre
société est, à travers l’organisation d’un tel événement, de réunir les historiens des sciences et des
techniques afin de mettre en débat les perspectives actuelles de la recherche dans nos disciplines. Pour
ce Congrès, organisé comme ceux de Lille (2001) et Poitiers (2004) sous la forme de sessions
spécialisées, ce sont des thématiques transversales qui ont été privilégiées. De la prise en compte de
l’histoire des sciences et techniques de l’environnement terrestre aux réflexions plus traditionnelles
liées à l’épistémologie des sciences exactes, c’est un large spectre de la recherche actuelle qui forme
l’ossature de ce programme. La tenue de notre Congrès dans la ville de Paris a par ailleurs conduit le
Comité d’organisation à présenter deux sessions articulées plus spécialement sur le rôle de la Capitale
dans le développement historique des sciences. Les relations étroites avec d’autres sociétés savantes
(Société Française des Sciences de l’Homme, Société d’Histoire et d’Epistémologie des Sciences de la
Vie), mais aussi avec l’ensemble des Laboratoires d’HST ont été réaffirmées et se traduiront tout au
long de ces trois journées.
Avec la participation active du Centre Alexandre Koyré (CNRS/EHESS), de l’UMR 5037 (Institut
d’Histoire de la Pensée Classique & Cerphi), de l’UMS Acta, de l’ED 5 – Concepts et Langage
(université Paris IV) et du Centre Cavaillès (ENS).
Avec le soutien du CNRS, Département SHS, de l’EHESS, de l’Ecole normale supérieure de Paris, de
l’université de Paris IV-Sorbonne, de la Société Française pour l’histoire des sciences de l’homme de
l’Espace Mendès France (Poitiers), et de la Ville de Paris.
Programme complet : http://www.histnet.cnrs.fr/research/sfhst/spip.php?article224
Madame de Villedieu et le théâtre, à l’université Lyon 2 - organisation E. Keller-Rahbé et
N. Grande.
Date : 11-12 septembre 2008
Programme prévisionnel : http://recherche.univ-lyon2.fr/grac/article.php3?id_article=57
Séminaire
Séminaire de recherche interdisciplinaire Philosophie & Littérature « Idées et
Controverses : De l’Humanisme aux Lumières », organisé par le CERPHI (ENS LSH) et le
GRAC (université Lumière Lyon 2) - Responsables : M. Clément, P. Girard, D. KolesnikAntoine, E. Naya
Les séances se tiendront à ENS-LSH (Métro Debourg), les jeudis de 9h30 à 12h30 en salle
F 112.
Programme 2008-2009
Jeudi 09 Octobre
 Introduction générale (Michèle Clément)
 Fables de convulsionnaires : avatars de la querelle janséniste dans la
fiction des Lumières (Florence Lotterie (ENS LSH)
Jeudi 23 Octobre
 La controverse des Indes 1490-1560. La théorie politique et
l'historiographie à la lumière du débat sur la conquête coloniale (David
Beytelmann, Doctorant ENS LSH)
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Programme 2008-2009
 Atelier : Présentation de la nouvelle édition de L’Émile (André Charrak,
université Paris I)
Jeudi 13 Novembre
Titre à préciser (Jean Salem, université Paris I)
 Atelier : La dispositio pascalienne. Exploitation intellectuelle des
manuscrits de Pascal (Laurent Thirouin, université Lyon 2)
Jeudi 04 Décembre
 Amerigo Vespucci : la controverse du Nouveau Monde (Romain
Descendre, ENS LSH)
 Atelier : Présence des femmes dans les dialogues humanistes en France et
en Italie au XVIe siècle (Monica Marino, doctorante université Lumière
Lyon 2)
Jeudi 11 Décembre
 La controverse littéraire au XVIIe siècle : naissance de la critique ?
(Delphine Reguig-Naya, université Paris Sorbonne)
 Atelier : La question du mariage dans la Querelle des femmes au
XVIe siècle (Laetitia Dion, doctorante université Lumière Lyon 2)
Jeudi 08 Janvier
 Relectures politiques du Moyen Âge au XVIIIe siècle : germanistes contre
romanistes, de Boulainvilliers à Voltaire (Catherine Volpilhac-Auger,
ENS LSH)
 Atelier : Méthodologie et anthropologie philosophique (Julie Henry,
doctorante ENS LSH)
Jeudi 22 Janvier
 Paolo Sarpi et la confrontation vénéto-romaine (Marie ViallonSchoneveld, université Jean Moulin Lyon 3)
 Atelier : Présentation de la nouvelle édition de Poulain de la Barre (MarieFrédérique Pellegrin, université Jean Moulin Lyon 3)
Jeudi 29 janvier
 La controverse dans le champ littéraire contemporain (Pierre Jourde,
université Stendhal Grenoble 3)
Appel à communication
5 et 6 juin 2009 : Charles Fontaine : un humaniste parisien à Lyon, colloque organisé par
le GRAC, université Lyon 2, UMR 5037 et l’EA 174, université Paris 3.
Polygraphe parisien, l’humaniste Charles Fontaine (1514 – après 1564) a laissé une œuvre
considérable en tant qu’éditeur, traducteur, et auteur de poèmes français et latins, dont certains,
comme ses poèmes d’inspiration évangélique, sont restés manuscrits. Poète militant, il s’engagea
d’abord nettement en faveur de Marot dans la polémique qui opposa le Quercynois à Sagon, et fut l’un
des principaux artisans de la querelle des Amyes, avec La Contr’amye de court. Affichant une identité
littéraire composite, il s’établit définitivement à Lyon en 1540 où, bien que parfaitement inséré dans
les cercles humanistes et les hautes sphères de la cité, il prit le parti de signer ses oeuvres « maistre
Charles Fontaine Parisien ».
Pourtant, il faut bien constater que, souvent classé parmi les « marotiques » tardifs, il est aujourd’hui
considéré comme faisant partie des minores. À ce titre, il n’a pas retenu l’attention de la critique, à
l’exception notable d’une monographie en anglais parue il y a près d’un siècle et de quelques rares
articles. Des pans entiers de son œuvre n’ont ainsi jamais fait l’objet de la moindre étude, et de
nombreux aspects de sa biographie nous sont encore inconnus. Mais l’existence même de travaux
universitaires en cours montre qu’il s’agit bien là d’un auteur à redécouvrir.
Ce colloque a donc pour ambition d’initier une réflexion collective sur différentes facettes de l’œuvre
de Charles Fontaine, en essayant de mieux comprendre la place particulière que ce personnage
occupait en son temps.
C’est que l’étude du « maistre Parisien » est susceptible de rencontrer des problématiques cruciales
dans les études seiziémistes. Son œuvre présente en effet l’intérêt d’être un point de passage entre
l’esthétique marotique et le renouveau poétique de la Brigade. En outre, comme Charles Fontaine se
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trouve au centre d’un vaste réseau d’interconnaissances, ses écrits sont précieux : la correspondance
poétique que recèlent Les Ruisseaux (1555) et les Odes, enigmes et epigrammes (1557) sous la forme
d’une multitude de « pièces de contact », constitue parfois la seule façon pour les chercheurs de
colliger des informations sur tel ou tel personnage public évoluant dans les milieux lyonnais et
parisien. Enfin se pose la question du rôle complexe et emblématique que joua cet individu dans la
société littéraire de son temps.
Dans la mesure où ce colloque constitue la première manifestation scientifique jamais consacrée à
Charles Fontaine, l’enjeu d’une telle rencontre consiste avant tout à ouvrir des pistes de réflexion qui
puissent servir de bases à des études ultérieures. Les communications seront ainsi susceptibles
d’emprunter des approches et des perspectives variées. Celles-ci pourront par exemple porter sur un
aspect précis de l’œuvre de Charles Fontaine, sur une étape clé de son parcours – comme son passage
en tant qu’enseignant au collège de la Trinité –, sur son travail d’édition des poèmes de Clément Marot
réalisé pour le compte de Guillaume Roville, sur ses activités de traducteur de textes antiques –
notamment ceux d’Ovide, d’Artémidore et de Publius Syrus –, sur son inscription dans les réseaux
néolatins, ou encore sur sa « correspondance » poétique et les influences littéraires que l’on peut en
déduire.
La durée des interventions ne devra en aucun cas excéder 25 minutes (elles seront suivies d’une
discussion). L’ensemble des communications du colloque devrait donner lieu à publication. Pour toute
participation, nous vous prions de nous faire parvenir le titre provisoire de l’intervention, ainsi qu’un
résumé d’une demi-page environ comprenant un exposé de la problématique de recherche.
Les propositions, qui seront soumises à un comité scientifique, sont à envoyer avant le 15 septembre
2008 aux adresses suivantes : Guillaume de Sauza, [email protected]
Pour des informations complémentaires : http://recherche.univ-lyon2.fr/grac/243-JUIN-2009-CharlesFontaine-un-humaniste-parisien-a-Lyon.html
Le séminaire 2007-2008 de l'ICL, « Le concept de faute: erreur, faute, péché » a tenu sa
dernière séance le 26 mai. L’année prochaine, le thème choisi traitera du « Plaisir et
plaisirs ». Pour tout contact : [email protected]
Séminaire commun ENS LSH-Lyon III - Second semestre 2008-2009 - Figures féminines
du cartésianisme
Sous la direction de Delphine KOLESNIK (MCF ENS LSH) [email protected] et de
Marie-Frédérique PELLEGRIN (MCF Lyon III) [email protected]
AUX DAMES
On prétendit long-temps que vous n’aviez point d’âme :
C’étoit orgueil, & non point préjugé.
Descartes écrit, votre sexe est vengé. »
Mme de Genlis, Le club des dames ou le retour de Descartes.
La question des figures féminines offre une perspective originale sur l’ensemble de la philosophie
cartésienne, dans ses parties physique, métaphysique aussi bien que morale. On en connaît les
premières représentantes (Elisabeth de Bohème, Christine de Suède), mais aussi les récalcitrantes
(Anna Maria von Schurman). Mais on omet souvent de souligner que parallèlement, le cartésianisme a
fait évoluer le débat sur l’égalité des sexes d’une manière décisive. Historiquement, il est
contemporain d’un moment important dans la « Querelle des femmes » autour de la préciosité, puis
plus largement du problème de l’éducation féminine ; constitutivement, il propose une théorie
désexualisée de l’esprit propice à penser l’autonomie intellectuelle des femmes.
Ce séminaire entend proposer une première approche de ces différents thèmes à partir de trois axes de
réflexion principaux.
Lettre de l’UMR – n°2 – juillet 2008
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1- La physiologie des sexes
Descartes n’a pas laissé d’explication approfondie de la différenciation sexuelle d’un point de vue
biologique. La physique mécaniste doit cependant proposer une physiologie des sexes cohérente avec
ses principes.
Thèmes possibles :
Les théories biologiques sur les sexes à l’époque de Descartes
Analyse des fragments de Descartes sur la formation fœtale
Répercussion des thèses médicales et physiologiques dans l’œuvre des cartésiens (exemple : le livre II
de la Recherche de la vérité de Malebranche)
2- Le cartésianisme : une « philosophie pour les dames » ?
Le fait que Descartes ait entretenu avec des femmes des rapports intellectuels suivis a un sens
philosophique. Il s’explique par une nouvelle vision de l’esprit dont l’autonomie du point de vue de la
détermination sexuelle s’appuie sur la thèse dualiste. Mais Descartes fut aussi au centre de
l’édification de satires dont les échos, via les précieuses de Molière, se feront sentir jusque dans le
théâtre des Lumières. Il est ainsi intéressant de se demander pourquoi c’est le cartésianisme qu’on
mobilise lorsqu’on entend critiquer la figure de la « femme savante ».
Thèmes possibles :
Elisabeth
Christine de Suède
Anna-Maria von Schurman
Descartes et la culture des salons (écrire en français, critères de clarté et d’évidence, la mode du
cartésianisme, etc.)
Les « cartésiennes à la quenouille »
3- Cartésianisme et féminisme
La question de savoir si le cartésianisme favorise ou non l’émancipation féminine est l’objet d’un vif
débat chez les anglo-saxons depuis plusieurs décennies, même s’il est tout à fait inexistant en France.
Il s’agit de faire le point sur les arguments en présence, en s’appuyant notamment sur les cartésiens qui
se sont directement adressés à un lectorat féminin dans leurs œuvres.
Thèmes possibles :
Théorisation de l’égalité des sexes grâce aux principes cartésiens
Cartésianisme et éducation féminine
Poulain de la Barre
Fontenelle, Newton chez Algarotti
Le cartésianisme dans l’éducation de Sophie chez Rousseau
Comptes rendus de colloques récents
Colloque « Les Guerres du XXe siècle et la Mystique » (Dominique de Courcelles et
Ghislain Waterlot)
Date : 22-24 mai 2008,
Lieu : Collège International de Philosophie (amphithéâtre Stourdzé), Paris.
Collaborations : CERPHI (UMR CNRS 5037-ENS LSH Lyon), Institut Romand de
Systématique et d’Éthique, CIEPFC (ENS Ulm), Collège International de Philosophie.
La relation entre les guerres et la mystique était encore relativement peu étudiée, et ce colloque a
donné lieu à de très intéressantes contributions. La guerre de 1914-1918 a beaucoup occupé les débats.
Évidemment, la question de la définition du mysticisme s’est posée, et il apparaît clairement que le
terme s’enrichit de nombreux sens au XXe siècle, et prend en particulier une tonalité politique, que
l’on rencontre chez un Charles Péguy par exemple, ou chez un Maurice Barrès. Cette dimension se
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manifeste également dans des revues dès le début du siècle (Die Tat par exemple). Elle est vite objet
de critiques, par Ernest Seillière, puis par Jean Baruzi entre autres. L’idéologie guerrière a
effectivement pu prendre des accents mystiques. Par ailleurs des philosophes, tel Bergson, ont proposé
une analogie entre l’état d’esprit des soldats ou des populations mobilisées et la mysticité. Des auteurs
comme Teilhard de Chardin, Louis Massignon, ou Ernst Jünger ont donné une coloration mystique à
l’expérience du combat. Mais il fallait également considérer l’usage qui a pu être fait de pensées et de
personnalités mystiques dans la vie des combattants : Thérèse de Lisieux a joué un rôle considérable
pour de nombreux soldats français abreuvés de Vie de la future sainte, et les sentiments spécifiques de
la carmélite (se sentir néant, ne rien vouloir pour soi-même et ne rien pouvoir par soi-même, ou
s’éprouver comme un jouet qui se remet à Dieu, dans l’inconnaissance totale) ont pu consonner avec
l’expérience vécue par un certain nombre de soldats qui l’adoptaient comme une sorte de « sainte des
poilus ». Mais la deuxième guerre mondiale a également été abordée : la question d’une mystique
nazie a été posée, ainsi que la relation entre destruction, mort, que le climat et la perspective ou la
réalité de la guerre rendaient tendanciellement omniprésents, et certaines expériences ou propositions
mystiques, parfois radicalement démarquées de toute appartenance religieuse (Georges Bataille par
exemple). D’autres fois, comme à Majorque en Espagne après la guerre civile, la mystique déplace
profondément les doctrines religieuses dans lesquelles elle se symbolise. Des cas individuels ont été
considérés (Yann Roulet). Enfin, la référence à la mysticité dans les œuvres des sociologues d’entre
les deux guerres a été étudiée ; et une évaluation des relations entre plusieurs philosophies de la vie,
dans lesquelles se déploient des implications mystiques, et la guerre a été proposée : il apparaît que ces
relations sont très contrastées, selon la philosophie considérée. Le colloque, de l’avis général, a tenu
ses promesses, devant une assistance nombreuse et toujours intéressée. Les Actes doivent paraître aux
éditions Jérôme Millon en 2009.
Thèses soutenues
Lyon, décembre 2007, Eléonore Langelier « “ Je veux chanter de Dieu ” l’expérience poétique
chrétienne de la Pléiade », sous la direction de M. Clément.
Désireux de placer l’imitation des Anciens au cœur d’un projet littéraire novateur, les auteurs
de la Pléiade, contrairement aux poètes évangéliques et baroques, ne se sont que rarement
intéressés aux arguments chrétiens. Cette relative désaffection est révélatrice des rapports
ambigus que pouvait entretenir la génération de 1550 avec la matière chrétienne, les principes
esthétiques de ce nouveau sodalitium – de l’exploitation de la mythologie à la sacralisation de
l’art poétique – contrevenant largement aux partis pris illustrés par la production religieuse du
temps. Pourtant, l’inspiration chrétienne a joué un rôle significatif à la fois dans le
« cheminement lyrique » singulier que constitue l’œuvre de chaque auteur et dans la
constitution progressive d’une poétique à même de célébrer proprement le vrai Dieu. Depuis
les sonnets de la seconde Olive jusqu’aux Prières publiées par Jean-Antoine de Baïf en 1587,
les pièces religieuses de la Pléiade se présentent comme autant de prises de position dans les
différents débats qui scandent la seconde moitié du XVIe siècle, qu’il s’agisse de la remise en
cause de la poésie profane propre aux années 1550-1558, de la crise politique née des conflits
inter-confessionnels qui firent rage à partir de 1560, ou de la crise spirituelle ouverte par les
massacres de la Saint-Barthélemy. Mais ces textes comportent également des spécificités sur
les plans théologique, énonciatif et générique qui permettent de réévaluer, in fine, l’influence
de ces expériences poétiques sur le lyrisme chrétien qui s’épanouit à la fin de la période.
Bruxelles, février 2008 : Alexandre Vanautgaerden, « Erasme typographe. La mise en page,
instrument de rhétorique au XVIe siècle » ; soutenance de thèse en co-tutelle Lyon 2 et
Université libre de Bruxelles, sous la co-direction de Alain Dierkens (Bruxelles) et de Sylvie
Deswarte-Rosa (UMR 5037 – GRAC, Lyon 2).
Lyon, juin 2008, Nicole GENGOUX, «Le Theophrastus redivivus, ou l’athéisme comme
position philosophiqe à l’Age classique », sous la direction de Pierre-François Moreau.
Le Theophrastus redivivus, ce volumineux traité clandestin et anonyme rédigé en 1659,
témoigne non seulement que l’athéisme existe à l’Age classique, mais aussi qu’il peut être
une position philosophique à part entière. Sur un fond empiriste et sensualiste aristotélicien et
à l’aide de la canonique épicurienne, il nie explicitement l’existence des dieux, la Création,
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l’immmortalité de l’âme, l’existence des Enfers et du Paradis, celle des anges et des démons.
Nous montrons que ce traité n’est pas un pur collage de citations tirées de l’Antiquité et de la
Renaissance italienne, mais qu’il présente une argumentation cohérente et même
systématique où la théorie se double d’une pratique : l’athée du Theophrastus, avant l’athée
vertueux de Bayle, est moral.
Ce caractère moral du Theophrastus permet de corriger l’image traditionnelle du « libertin »
machiavélique. La théorie de l’imposture des religions est infléchie par une revalorisation de
la religion. Le peuple est apte à comprendre la rouerie des prêtres, et le sage ne se coupe pas
complètement de lui : le traité même du Theophrastus, par delà les détours d’une écriture
prudente, n’en a pas moins une valeur pédagogique. C’est aussi ce caractère moral qui permet
de remettre en question toute distinction radicale à l’Age classique entre la pensée religieuse
et l’incroyance : à l’idée de religion naturelle, se joint l’esquisse de celle d’un droit naturel
fondé sur l’amour de soi : nous sommes en présence d’un chaînon entre le libertinage et les
« Lumières radicales ». Sur le plan ontologique, le naturalisme matérialiste de l’Anonyme, à
la suite de Pomponazzi, rompt avec le naturalisme animé ou panthéiste de la Renaissance
pour annoncer le naturalisme dynamique de Spinoza. Par le lien étroit qu’il pose entre l’âme
et le corps, on voit que la modernité peut plonger ses racines dans la tradition de
l’aristotélisme padouan indépendamment de la physique moderne et de Descartes que notre
auteur ignore.
Enfin, la métaphysique est remplacée par une analyse de type phénoménologique, comme le
montre l’explication des croyances au point de vue psychologique. A travers le Theophrastus,
c’est une figure éternelle de l’athéisme qui s’exprime, celle de la lutte entre la raison et
l’imagination, ces deux productions de la nature.
Nouvelles thèses en cours
Laetitia Dion, « Le Mariage dans la fiction en prose narrative de langue française au XVIe siècle »,
thèse sous la direction de M. Clément, Lyon 2, octobre 2007.
Monica Marino, « Les Femmes dans le dialogue humaniste à la Renaissance (France–Italie, 15201590) », thèse inscrite à Lyon 2 en co-direction : Michèle Clément (Lyon 2) et Jean-Louis Fournel
(Paris 8), octobre 2007.
Tatiana Clavier, « La construction sociale de la distinction des genres à La Renaissance », université
de Saint-Etienne, sous la direction de E. Viennot.
Géraldine Louis, « L'écriture de l'histoire chez Saint-Evremond », université de Saint-Etienne, sous la
direction de A. McKenna.
Présentation de travaux en cours
Isabelle Krier est doctorante en philosophie à l’université de Franche-Comté. Elle prépare
actuellement une thèse sur la « Différence des sexes et scepticisme chez Montaigne » sous la
direction de Frédéric Brahami. Le texte suivant nous présente son travail de recherche.
Différence des sexes et scepticisme chez Montaigne
Ce doctorat souhaite mettre en lumière une thèse importante, jusqu’à présent, passée inaperçue. La
différence des sexes acquiert dans les Essais un contenu philosophique singulier. Cette originalité ne
peut être saisie que si l’on prend en considération un lien profond entre cette thématique et le
scepticisme moderne. Comment l’appréhender ? Montaigne aborde ce problème dans le cadre d’une
critique du pouvoir. D’un point de vue théorique, le pouvoir figure l’emprise des pensées héritées ou
des stéréotypes. Pour notre sujet, ces idées dominantes renvoient principalement au dualisme
hiérarchique des sexes admis par Aristote, encore en vigueur à la Renaissance. Dans sa dimension
politique, le pouvoir revêt la forme de la tyrannie. Montaigne avoue à plusieurs reprises sa haine de la
tyrannie : « Je hais toute sorte de tyrannie, et la parlière, et l’effectuelle » Cette aversion a des
conséquences indéniables sur sa représentation des relations entre hommes et femmes. L’écrivain
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dresse une satire de la famille traditionnelle ciblée dans sa dérive autoritaire. Selon lui, la maîtrise de
soi constitue une illusion. Elle ne peut plus légitimer le contrôle d’autrui. En contrepartie, la
suprématie du désir sur l’individu est reconnue. L’idée sous-tend déjà les raisonnements anciens.
Montaigne rejette néanmoins une hétéronomie de cette omnipotence.
Le bouleversement opéré est considérable. Il réside principalement dans une défense de l’autonomie
du sujet. Pour le sceptique, dans l’appartenance d’un individu à un genre, le libre-arbitre joue un rôle
incontestable, une analyse de l’hermaphrodisme et une observation des mœurs étranges des habitants
du Nouveau Monde l’attestent. Dénonçant l’emprise des doctes, l’écrivain propose une pédagogie
nouvelle qui n’exclut pas les filles et qui vante l’émancipation du jugement. La mise en cause du
despotisme conduit à une valorisation du délestage. Une économie de la transmission et du partage est
élaborée. Elle modifie profondément les rapports entre hommes et femmes dans la famille et dans
l’État. Il faut lire avec plus de circonspection les remarques de l’essayiste sur la vertu domestique de
l’épouse et sur la loi salique. Les procès de l’Inquisition contre les sorcières illustrent les abus de la
raison et du politique. Montaigne leur oppose un appel à la clémence. La générosité caractérise
l’éthique sceptique. Elle a pour effet de libérer le mariage des conventions hypocrites. Il est permis de
concevoir l’érotique sceptique comme une éthique ludique du respect dans l’hédonisme. Dans cette
apologie finale, le renoncement à la maîtrise prend la forme d’un encouragement à une inversion des
rapports de pouvoir.
En un premier lieu, j’examine l’idée de la femme à la Renaissance en m’attachant aux sources
anciennes, gréco-romaines et patristiques, ainsi qu’aux polémiques modernes. En un second temps, je
confronte l’essentialisme des sexes et la conception sceptique de l’identité. Dans un développement
ultime, j’analyse les incidences de la philosophie de Montaigne sur les querelles des femmes : accès à
la culture, mariage, loi salique ou sorcellerie.
Ma soutenance de thèse doit avoir lieu en septembre à l’université de Franche-Comté (dir.
F. Brahami). Dans le cadre d’une recherche post-doctorale, j’émettrai l’hypothèse d’un courant
sceptique moderne offrant une réflexion particulière sur les sexes. J’étudierai trois auteurs : Henri
Corneille Agrippa de Nettesheim, Montaigne et Marie de Gournay.
Isabelle Krier
Publications
Le volume 6 de la Correspondance de Pierre Bayle (dir. Antony McKenna, en collaboration avec
Hubert Bost (Paris) Edward James (Cambridge), Wiep van Bunge (Rotterdam)) – août 1685-juin
1686, Voltaire foundation, (sous presse).
Le voyage à Encausse de Chapelle et Bachaumont, éd. de L. Rauline et B. Roche, Institut Claude
Longeon, 2008.
Etudes de la nature, éd. présentée et annoté par Colas Duflo, Publications de Saint-Etienne, 2007.
(Collection : Lire le Dix-huitième siècle : Bernardin de Saint-Pierre)
Constamment rééditées, depuis leur première publication en 1784 jusqu'à la fin du XIXe siècle, les Études de la
nature ont eu sur la littérature et la philosophie française une influence aujourd'hui méconnue. Entre le
rousseauisme dont il se réclame et le premier romantisme qui s'en inspirera, Bernardin de Saint-Pierre brosse, dans
une écriture somptueuse, le panorama d'une nature bienfaisante dans la moindre de ses parties. Ce vaste système,
fondé sur un finalisme généralisé, prétend englober tout le champ du réel et du savoir humain. Il se développe en
théorie de la science, en métaphysique, en esthétique et en théologie. Il emprunte sa matière à l'histoire naturelle et
à la science de son temps, aux récits de voyage, à la biographie de l'auteur. Il est parfois ennuyeux, souvent d'un
lyrisme étonnant ; il a des fulgurances poétiques et des moments d'involontaire drôlerie. Il invente ce faisant la
description moderne de la nature, ouvrant une lignée qui va de Chateaubriand à Saint-John Perse. L'édition ici
présentée est la première depuis plus d'un siècle, et la seule conforme à la dernière publiée du vivant de l'auteur.
Patronnes et mécènes en France à la Renaissance, dir. Kathleen Wilson-Chevalier, série « nouvelles
recherches », Publications de Saint-Etienne, 2007. (Collection : L'Ecole du genre)
D'Anne de France à Marguerite de Valois, en passant par Catherine de Médicis, sans oublier duchesses, abbesses
et grandes bourgeoises, de nombreuses femmes ont été des mécènes dans la France de la Renaissance. La manière
dont elles ont soutenu la littérature, le théâtre, la peinture, la sculpture, l'architecture, la joaillerie... demeure
toutefois bien mal connue. Les contributions rassemblées ici mettent en lumière leurs usages de l'art et de la
culture, des activités de bienfaisance et des donations, dans une démarche tantôt altruiste tantôt intéressée.
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Théâtre de femmes sous l’ancien régime, XVIIe, vol.2 sous la direction de Aurore Evain, Perry
Gethner et Henriette Goldwyn, Publications de Saint-Etienne, 2008. (Collection : La cité des Dames)
Après les premières expériences, rares mais foisonnantes, du XVIe siècle, et après une éclipse de plus de cinquante
ans, le théâtre des femmes prend son essor dans les années 1650. Des animatrices de salons, des poétesses, des
romancières, une religieuse même voient leurs pièces publiées, recensées dans les grands journaux, jouées par des
troupes professionnelles à l'Hôtel de Bourgogne, au théâtre du Marais, à la Cour...
Les neuf pièces rassemblées ici, qui s'échelonnent de 1655 à 1680, relèvent de tous les genres alors pratiqués : la
comédie en un acte, la tragi-comédie, la comédie-ballet et la tragédie. Elles sont l'œuvre de la Lyonnaise Françoise
Pascal, l'une des dramaturges les plus prolifiques, qui donne un nouveau souffle à la « petite comédie » ; de Mme
de Villedieu, adulée dans les salons pour son esprit et ses vers, pensionnée par Louis XIV, qui questionne sans
relâche l'histoire, la politique, les rôles de sexe, tout en adhérant aux nouveaux codes du classicisme ; de la sœur
de La Chapelle, dont l'Illustre philosophe ou l'histoire de sainte Catherine d'Alexandrie montre une autre face du
débat sur les femmes savantes ; d'Anne de La Roche-Guilhen, protestante réfugiée en Angleterre, qui fait jouer sa
comédie-ballet devant Charles II ; et enfin de la célèbre poétesse Mme Deshoulières, qui sonne le glas de cette
période lumineuse et galante avec une tragédie d'un pessimisme inédit.
Construire l'espace au XVIe siècle, dir. M.Viallon, coll. Renaissance, Publications de Saint-Etienne,
2008.
Fruit du XIVe colloque du Puy-en-Velay, ce volume cherche à étudier l'espace d'une façon originale du fait de la
diversité des spécialistes rassemblés. C'est en effet un thème qui a déjà fait l'objet de nombreuses études mais, en
général, elles ne sortent pas du cadre d'une discipline particulière. En rapprochant des spécialistes de disciplines
variées (histoire des idées, architecture, littératures, civilisation, musique...) ces Actes font véritablement porter le
questionnement sur la notion d'espace.
Henry Neville, Plato redivivus, trad. et éd. critique établie par G. Lamoine, Institut Claude Longeon,
2008. (Collection : Institut Claude Longeon).
Ecrit vers 1680-1681, Plato Redivivus est un véritable manuel d’histoire politique anglaise en forme de dialogues.
Rédigé au moment de la crise de succession de Charles II sans enfant légitime, connue sous le nom de « Exclusion
Bill Crisis », il analyse les raisons lointaines et profondes pour lesquelles l’Angleterre du XVIIe siècle a connu une
révolution sanglante. Il pressent avec exactitude l’avenir politique d’après 1689. Grand admirateur de Machiavel
et du modèle de gouvernement de Venise, l’auteur fonde son analyse sur le déséquilibre entre un pouvoir royal
devenu faible parce qu’il ne s’appuie plus sur la propriété terrienne, et une bourgeoisie forte devenue propriétaire.
Le pouvoir politique devrait appartenir à qui détient la terre. D’un côté le pouvoir théorique légitime affaibli, de
l’autre, la puissance que confère la propriété de la terre à une partie du peuple sans droit politique réel.
Emergence littéraire des femmes à Lyon à la Renaissance (actes du colloque international de Lyon, 89 juin 2006), Publications de Saint-Etienne, 2008.
S. Deswarte-Rosa, Francisco de Hollanda. Las Edades del mundo. Avant-propos de José Saramago,
Barcelone, Biblio Gemma, 2008.
Eric Bordas, Style: un mot et des discours. Paris : Kimé, 2008, 308 p.
Fabienne Brugère, C'est trop beau. Paris : Gallimard Jeunesse, 2008.
Jean Dupèbe, Franco Giacone, Emmanuel Naya et Anne-Pascale Pouey-Mounou (dir.), Esculape et
Dionysos : mélanges en l'honneur de Jean Céard. Genève : Droz, 2008, XXXVIII-1178 p.
Emmanuel Renault, Souffrances sociales : sociologie, psychologie et politique. Paris : La Découverte,
2008, 406 p.
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Divers
ANR
L’agence nationale de la recherche (ANR) avance son calendrier de lancement des programmes
« jeunes chercheuses et jeunes chercheurs » et « blanc » 2009.
Le texte des appels à projets sera disponible sur le site de l'ANR à la fin du mois de septembre 2008, à
l'adresse suivante : http://www.agence-nationale-recherche.fr
Subvention CNRS
En vue des prochaines sessions du Comité National, les dossiers de demandes de subventions doivent
être transmis par courrier auprès du Département des Sciences Humaines et Sociales.
La session de Printemps 2009 concerne les manifestations qui se déroulent entre le 1er septembre et le
31 décembre 2009 ; la date limite de dépôt des dossiers est fixée au 15 décembre 2008.
Pour constituer un dossier consultez l’adresse suivante : http://www.cnrs.fr/shs/informationsDU/demandes-subventions-colloques.htm.
Déposer dans HAL SHS
Les publications communiquées par les membres statutaires auprès de Cécile Laube
([email protected]) sont consultables à l’adresse suivante : http://publiens.ens-lsh.fr/ N’oubliez
pas de lui signaler vos dernières références.
Par ailleurs le laboratoire a demandé la création d’une collection auprès de HAL SHS (Hyper Article
en Ligne - Sciences de l’Homme et de la Société). Celle-ci est disponible à l’adresse suivante :
http://halshs.archives-ouvertes.fr/IHPC.
L'archive HAL SHS s'inscrit dans un mouvement international en faveur du libre accès. L'autoarchivage est effectué afin d'optimiser la visibilité, l'accessibilité, la rapidité de diffusion et l'impact
des productions déposées. Par ailleurs, l'ANR incite les chercheurs à y intégrer leurs publications.
Actuellement est mise en place une procédure d’import des notices de PubliENS vers HAL SHS.
Suite à cet import, chaque notice se voit ajouter des mots clés par la personne relais du laboratoire
pour HAL SHS. Par la suite vous pouvez avoir la main sur les notices pour modifier le contenu ou
associer le document à sa notice.
Pour toutes informations complémentaires sur les liens PubliENS et HALSHS, vous pouvez prendre
contact avec Cécile Laube ([email protected]). Valérie Beaugiraud est actuellement la
personne relais HAL SHS pour le laboratoire.
Annuaire du laboratoire
Afin d’effectuer une mise à jour de l’annuaire du numéro 10 du fascicule bleu présentant les actions du
laboratoire, nous vous remercions de nous signaler toutes modifications quant à vos coordonnées
postales, mail et domaine de recherche. Sans réponse de votre part avant le 30 juillet 2008, nous
conserverons les dernières informations communiquées. Merci.
Contact : [email protected].
Lettre de l’UMR – n°2 – juillet 2008
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