Paris 2007 - Ceux du Lac
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Paris 2007 - Ceux du Lac
Annick et Karine au marathon de Paris…. tout un programme ! Bonjour à tous ! Voici, en quelques lignes, quelques impressions sur ce fantastique weekend du marathon ! Tout commence il y a bien longtemps, quand nous décidons, chacune notre tour, de participer au 31ème marathon de Paris ! Quelques mois plus tard, la préparation commence… tranquille puisque nous avons pris le temps de nous reposer une semaine en plein milieu du plan d’entraînement ! Adieu le fractionné, c’est mauvais pour Annick ! Puis le compte à rebours débute… et les choses commencent à se corser quand nous consultons la météo… au fil des jours, les prévisions ne cessent de donner des températures de plus en plus chaudes ! Enfin, c’est la faute à « pas de chance » Vendredi Comme nous avons fait preuve d’une grande organisation, nous avons réservé chacune un train qui quitte Lille à une demi-heure d’intervalle… Une fois à Paris, nous allons vite fait chercher les dossards (et les cadeaux). Petit resto italien sympa le soir. Samedi matin Après un petit déj pas frugal nous voilà devant l’UNESCO pour la course du petit-déjeuner. Je récupère des épingles à nourrice car les miennes sont restées à Lille… Nous avons failli avoir des beaux chapeaux mais nous sommes arrivées trop tard (cf photo). La course est sympathique mais je trouve le rythme rapide, je dois être déjà fatiguée ! Nous arrivons avenue Foch, là où nous espérons arriver demain… ! Nous déjeunons une seconde fois et un inconnu à la mauvaise idée de me bousculer et de renverser du café sur mon beau tee-shirt de « Ceux du Lac » que j’avais sorti pour l’occasion…… Je suis dégoûtée ! P’tit déj avenue Foch ! Comme la foule n’est pas encore là, nous pouvons courir sur la ligne bleue, comme les stars de l’athlétisme ! La question du samedi après-midi que faire à Paris sans se fatiguer ??? C’est un peu compliqué : lèche-vitrine, musée, promenade dans un parc ne sont pas compatibles avec le mot « repos ». Un rapide tour Boulevard Haussmann et nous voilà de retour à l’hôtel. Annick en pleine préparation, physique et psychologique…. Les chaussures d’Annick sont DEJA prêtes (semelles, puce, lacets), quelle organisation!!!! Nous expérimentons ensuite un goûter tout à fait original : des pâtes ! Au grand regret d’Annick, il n’y a pas de viande, ce qui ne l’empêche pas d’avaler tout de même 2 assiettes… et ce n’est pas tout… quelques heures plus tard, voilà Annick devant une salade au Cantal suivie d’une belle part de tarte aux pommes… Décidément, ça creuse l’avant-marathon ! Dimanche 15 avril, nous y voilà ! 7h57, il est temps de se mettre en route ! Pas la peine de s’encombrer avec un pull, il fait déjà presque chaud ! Le départ est lancé, nous sommes presque derrière un lièvre rose… Petite rando jusqu’à la ligne de départ, les premiers ont déjà fait 3 km et nous n’avons pas encore franchi la ligne ! J’ai la chair de poule ! Nous y voilà enfin et les lièvres ont eu une cadence de marche plus soutenue que la notre, du coup, ils sont déjà bien loin… Allez, c’est parti… pas sans stress avec cette chaleur ! J’ai eu à marathon expo un élégant bracelet rose sur lequel il est inscrit les temps de passage à différents km de la course. Donc, reprenons, les lièvres étant déjà loin, je me contente de regarder de loin les ballons. Gagné ! Au premier ravitaillement, j’en rattrape 2, c’est pas mal, n’est-ce pas ! Mais… ils repartent bien vite, trop vite pour moi… Ah mauvaise nouvelle vers je ne sais plus quel km mais bien avant le semi, je commence à avoir mal aux jambes, mais que se passe-t-il donc ? Il reste tant de chemin à parcourir… Les pompiers nous encouragent depuis leurs grandes échelles, nous avançons parfois au rythme de « salut les copains » ou « We are the champions » ou encore « I will survive » (c’est d’ailleurs ce que nous essayons tous de faire !!!). Les spectateurs sont nombreux tout le long du parcours, certains risquent de ne plus avoir de voix demain ! Je passe le semi dans les temps je crois mais après le rythme baisse, en plus il faut maintenant m’arrêter pour manger un peu et donc les pauses sont plus longues qu’en première partie… Le retard s’accumule, une minute, deux, après je m’embrouille dans mes calculs, rate un panneau de kilométrage ou rêve d’avoir vu un kilométrage que je n’ai pas encore atteint, bref, je cafouille…il fait de plus en plus chaud, je cherche à me mettre à l’ombre mais à midi, c’est pas vraiment facile ! De plus en plus de marcheurs, de moins en moins de coureurs… Des ambulances qui passent, sirènes hurlantes, des gens allongés… bon, gardons le moral, doucement mais sûrement… Et me voilà avenue Foch, allez, un dernier sourire pour le photographe ! Un grand merci à « Ceux du Lac » ; sans vous, je ne me serais pas lancée dans l’aventure des marathons car je n’aurais pas eu le courage de me lever le dimanche ! A la prochaine ! Karine