Jean-Marc BOYER - Université de la Nouvelle

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Jean-Marc BOYER - Université de la Nouvelle
Biographie de Jean-Marc BOYER,
Président de l’Université de la Nouvelle-Calédonie
Jean-Marc Boyer est né le 25 juin 1967 à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie (UNC), où il a effectué
sa scolarité jusqu’au baccalauréat. Il effectue ses études supérieures à Bordeaux, ou il obtient
en 1993 un DEA d’électronique et un DESS de microélectronique.
En 1997, Après un doctorat effectué à l’Ecole National de l’Aéronautique et de l’Espace
(Sup’Aéro), Toulouse, sous contrat à l’Office National d’Etudes et de Recherches Aérospatiales
(ONERA), centre de recherche de Toulouse, Jean-Marc Boyer choisit de revenir en NouvelleCalédonie.
Après une courte période de travail comme ingénieur dans l’entreprise France Câbles et Radio
– filiale de France Télécom, il est recruté en 2000 à l’ UNC en qualité d’attaché temporaire
d’enseignement et de recherche. Qualifié sur la liste des maîtres de conférences, il est recruté
par concours par l’UNC et devient maître de conférences de physique titulaire en 2002.
Outre ses services d’enseignement et de recherche, il s’investit rapidement dans la
gouvernance de l’Université et est élu au conseil scientifique et au conseil d’administration dès
2004 ; en 2005, il est élu 1er Vice-Président du conseil d’administration de l’UNC.
Premier néo-calédonien élu à la tête de l’ UNC, en juillet 2007 pour un mandat de 5 ans
actuellement en cours, Jean-Marc Boyer a su impulser, diriger et réunir les conditions
nécessaires à d’importants changements pour cette jeune université créée en 1999 et dont il
est le troisième président.
Ces changements relèvent :
- d’une part, des grandes réformes nationales des universités initiées depuis 2007 par le
ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche français,
- d’autre part, du développement de l’UNC.
Concernant les réformes nationales, c’est dans un contexte juridique et spatial très particulier
que l’action de politique universitaire de Jean-Marc Boyer s’est déroulée ;
Ainsi, on été successivement relevés avec succès les défis nationaux suivants :
-
en 2007 et 2008, mise en œuvre au sein de l’UNC de la loi nationale relative aux libertés
et responsabilités des université (dite LRU) ; il s’est agit de resserrer les conseils
centraux tout en garantissant une gouvernance démocratique au plan local. Les
élections qui ont suivi ont fait apparaître une très large adhésion à la politique de JeanMarc Boyer ; concrètement, tous les projets importants soumis au conseil
d’administration de l’UNC sont votés à une très large majorité, et à l’unanimité pour
tous les budgets et les schémas directeurs. Il est particulièrement notable que l’action
de réflexion relative à l’ordonnance d’extension et d’adaptation de la LRU à la Nouvelle
Calédonie a retenu une proposition de modification présentée par Jean-Marc Boyer et
visant à garantir par voie législative la représentation étudiante au conseil
d’administration qui n’était pas prévue initialement.
-
En 2008 et 2009, intégration de l’IUFM du Pacifique ; la difficulté résidait dans l’emprise
géographique de cet établissement qui exerçait ses missions en Nouvelle-Calédonie,
en Polynésie Française et aux îles Wallis et Futuna. La partition a été majoritairement
pilotée et menée à bien dans les délais requis par l’UNC qui s’est vue confier le site des
îles Wallis et Futuna. Les liens avec ce territoire voisin ont été renforcés.
-
De 2007 à 2010 : Jean-Marc Boyer a su mobiliser la communauté universitaire autour
d’une politique de forte maîtrise et optimisation budgétaire, permettant in fine à l’UNC
de remplir les conditions exigées par le corps d’inspection générale du ministère de
l’enseignement supérieur et de la recherche pour accéder aux responsabilités et
UNC – Service de la communication – 8 mars 2012
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On retiendra qu’aucune des réformes de l’Etat n’a été laissée de coté par l’UNC ce qui,
conjugué avec des moyens limités et un sous encadrement important, traduit une forte
capacité de mobilisation de la communauté universitaire autour des enjeux nationaux.
Concernant le développement de l’UNC, c’est dans un double objectif de développement de la
recherche et de modernité que Jean-Marc Boyer a déployé sa vision politique pour l’UNC. Au
cours de son mandat, il a piloté le contrat quadriennal d’établissement pour 2008-2011 puis
actuellement pilote l’élaboration du projet d’établissement pour le prochain contrat
quinquennal 2012-2016 qui lie l’UNC à l’Etat français.
La politique conduite par Jean-Marc Boyer a fixé comme priorité de développer la recherche
scientifique au sein de l’UNC. Sous sa direction, le contrat quadriennal 2008-2011 a permis de
mettre en place les fondations de cette démarche par la restructuration des équipes et la mise
en cohérence des thématiques avec les objectifs du territoire définis dans l’Accord de
Nouméa.
Aujourd’hui, une gestion optimisée de l’université et la confiance accordée par le ministère, à
travers la reconnaissance des équipes de recherche, les financements attribués et les appels
d’offres remportés (doublement du budget recherche entre 2007 et 2010), permettent de nourrir
un ambitieux projet pour l’établissement. Sous l’impulsion forte de Jean-Marc Boyer, les
organismes de recherche se sont accordés pour, au travers d’une association de préfiguration,
poser les fondations d’un PRES, le PRESICA, Pôle de Recherche, d’Enseignement Supérieur et
d’Innovation Calédonien. Le projet scientifique, pédagogique et infrastructurel a été déposé au
Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche et les statuts (Fondation de
Coopération Scientifique) de ce PRESICA sont actuellement en cours d’élaboration
Une autre ambition portée par Jean-Marc Boyer est de relever le défi de la modernité. Cette
politique passe par un développement des nouvelles technologies de l’information et de la
communication y compris celles dédiées à l’enseignement et par un fort développement
immobilier visant à doter l’UNC d’un véritable campus universitaire équipé des dernières
technologies sur un seul site.
L’action continue de Jean-Marc Boyer tant en interne qu’à l’extérieur de l’UNC, la confiance
qu’il a acquise auprès des collectivités locales, également l’opportunité de l’organisation en
Nouvelle-Calédonie des jeux du Pacifique ont permis que se rencontrent les intérêts de chacun
pour qu’à la rentrée 2012, l’objectif d’un grand campus réuni sur un seul site se réalise.
Egalement, les schémas directeurs du numérique et du développement immobilier ont été
finalisés.
Enfin, les relations internationales se sont considérablement renforcées ces quatre dernières
années.
Jean-Marc Boyer a su concilier la mise en œuvre des réformes et directives de l’Etat en matière
d’enseignement supérieur et de recherche, avec et celle de la Nouvelle-Calédonie
conformément à l’esprit de l’Accord de Nouméa.
Il œuvre depuis son élection au développement de l’université pour en faire un outil majeur et
performant du développement endogène de la Nouvelle-Calédonie et assure au travers de son
action le rayonnement scientifique de la France dans le Pacifique.
Jean-Marc Boyer est marié et père de deux enfants.
UNC – Service de la communication – 8 mars 2012
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