Saïd Ben Driss, un grand enfant de la balle

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Saïd Ben Driss, un grand enfant de la balle
Sports
Ouest-France
Vendredi 29 avril 2016
Basket-ball
Saïd Ben Driss, un grand enfant de la balle
Trophée Coupe de France (finale). Kaysersberg - Rennes, demain (17 h 30).
Le pivot rennais, blagueur dans l’âme, est un élément majeur du collectif.
Jim Bilba pour modèle
Fan de Jim Bilba, qu’il a côtoyé à
Cholet, doté d’une certaine expérience du haut niveau, Saïd Ben
Driss est aussi et surtout un grand
enfant. « Il est très taquin comme
garçon, sourit Brieuc Belloir, l’un de
ses coéquipiers. En déplacement, il
aime bien faire ses petites blagues
quand tout le monde commence sa
sieste. Ça le détend, et nous aussi
(rires). » Mais à quoi cela ressemble
une facétie de Saïd Ben Driss ? « Défaire les lacets, baisser un short,
des petits gestes tout bêtes (rires) »,
glisse l’intéressé. « Ses blagues sont
hyper importantes pour le groupe,
abonde Omar Sall, qui évolue avec
lui depuis six ans. C’est comme un
frère pour moi. »
Son entraîneur, Pascal Thibaud, a
bien conscience qu’il possède, en la
personne de Ben Driss, un joueur de
grande qualité. Mais il en attend encore plus. « C’est un solide joueur de
rebond, avec de bonnes mains, qui
connaît et comprend bien le jeu, et
avec une capacité à créer un point
de fixation proche du cercle, glisse
le coach rennais. Mais je me bagarre avec lui pour qu’il transmette
cette expérience. J’aimerais que
sur le terrain il communique plus,
qu’il s’investisse plus sur la gestion
globale collective de l’équipe. »
Samedi en tout cas, hors de question de penser à autre chose que la
victoire. Car une fois le costume de
blagueur enlevé, celui de compétiteur reprend le dessus. « En 2001,
avec Cholet, on avait fait le doublé
championnat - Coupe de France
chez les cadets, se souvient Ben
Driss. Maintenant qu’on est en finale, il faut tout faire pour la gagner.
Pour mettre toutes les chances de
notre côté, il faut arriver à ne pas
se laisser submerger par l’émotion.
Blaguer, cela permet de montrer
qu’on peut rester le même malgré
l’enjeu. Mais une fois sur le terrain,
ça ne déconne plus (rires). » Malgré
sa malice, un blagueur retrouve toujours le sens des priorités.
Julien COLLOMB.
« Zoran Durdevic a réussi à souder le groupe »
Nationale 1. Bordeaux - Aurore Vitré, samedi (20 h). Antoine Belkessa analyse
la remontée des Rennais pour assurer le maintien et souligne le rôle du coach.
«
Le changement de coach
On a savouré la victoire contre
Sorgues (81-80), synonyme de maintien. Depuis l’arrivée du coach Zoran
Durdevic, c’est la seule victoire que
l’on savoure. Avant, nous étions en
mission et toujours projetés sur le
match à venir.
Comme beaucoup, j’ai connu des
premiers mois difficiles. J’appréciais
Laurent Zaknoun mais je dois aussi reconnaître que l’arrivée de Zoran
m’a permis de retrouver un jeu qui
me correspondait mieux. Il ne faut
pas oublier non plus que suite à l’arrivée du nouveau coach l’équipe a
complètement changé. »
Le recrutement
« L’arrivée de Cliff Brown a été un
vrai détonateur. C’est une machine
de guerre et sans aucun doute le
Philippe Salmon
L’effet Durdevic
« Zoran a apporté de la rigueur et
nous a demandé de nous concentrer
que sur le basket. On a énormément
bossé et le travail effectué à l’entraînement a fini par payer.
Le coach est un vrai maestro qui a
réussi à souder le groupe et on s’est
tous concentré sur le même projet à
savoir le maintien en ne lâchant rien
sur le terrain. »
Si l’arrivée de Cliff a été un vrai
plus, les venues d’Ivan, Slobodan,
Matija et Nikola, tous de vrais professionnels et très attachants en dehors du terrain, ont permis de créer
un groupe soudé, compétiteur et solidaire sur le terrain. Cette force de
caractère nous a permis de renverser
des montagnes. »
Belkessa, joueur le plus utilisé avec
Mérie (33 matchs, 30’13 en moyenne).
meilleur joueur du championnat. Il
nous a galvanisés.
Le déclic
« La victoire à Aix-Maurienne a été un
vrai déclic. On a tous jouer les uns
pour les autres en s’attachant à défendre comme des forcenés.
Cette victoire nous a permis de
croire de plus en plus au maintien.
Les supporters
« Il est important de souligner l’apport de nos supporters. Un vrai plus
dans cette mission. Sans eux, nous
n’aurions pas pu réussir ce pari.
L’engouement autour de l’équipe a
été impressionnant.
Pas de tourisme prévu en Gironde
Si Zoran Durdevic a savouré le maintien assuré et qu’il reconnaît que ses
joueur vont en Gironde sans pression, il compte voir ses troupes jouer
le jeu « pour le fair-play et afin de ne
pas fausser le championnat, nous
»
ferons le maximum pour offrir une
belle opposition ».
VITRÉ : Akadiri, Foucault, Belkessa,
Quincy-Jones, Pejovic, Mérie, Brown,
Sow, Vucurovic, Miskovic, Claveau.
Athlétisme
Grand rendez-vous de printemps à Marville
Meeting interrégional à Saint-Malo. La soirée s’annonce prometteuse à partir de
18 h, notamment en demi-fond où des courses haut de gamme sont attendues
À une semaine des Interclubs, la réunion proposée par le CJF Saint-Malo mettra en piste un grand nombre
d’athlètes venus de toute la Bretagne, mais aussi de Normandie.
L’EA Mondeville Hérouville déplacera un groupe d’une quinzaine de
coureurs dont beaucoup de premier
plan en demi-fond court. On retrouvera ainsi Pierre Serel, vainqueur du
3 000 m d’inauguration de la piste
en 2015 (8’25»76) et son camarade
de club Léo Fontana, qui avait réalisé le meilleur chrono sur 1 000 m
(2’29»33).
Les clubs bretons seront également bien représentés par l’EA
Cesson, l’ASPTT Rennes, l’UA Langueux, l’AP Fougères et bien sûr par
les locaux du Cercle Jules Ferry. On
connaît la valeur de l’effectif cercliste
qui visera encore cette année une remontée en Nationale 1 lors des Interclubs.
Les jeunes Thibault Martin (110 m
haies), Jeanne Dubois (100 m), Tom
Reux (poids, disque), Mylène Loridan
(perche), Romain Gauvain (hauteur),
Félix De Saint Jores (3 000 m) seront
ainsi présents ce soir, accompagnés
par leurs aînés de talent comme Benoit Lallican (disque), Khalid En Guady, Jordane Auffray et Frédéric Hamon, spécialistes du 3 000 m.
Dommage que certains athlètes ne
puissent participer au seul rendezvous de l’année à Saint-Malo. En effet, la mise en place de minima (sauf
sur 3 000 m et 110 m haies) évince
les sans-grade et les obscurs qui au-
raient bien aimé se tester avant les
Interclubs où l’on a toujours besoin
d’eux pour compléter une équipe.
« C’est un choix, explique le coprésident Jean Larnicol. Mais les minima
sont souples et les portes sont toujours entrouvertes par rapport aux
performances d’engagement. »
Samedi, le meeting de Pacé prendra
la relève à partir de 15 h avec plus de
400 athlètes.
Aujourd’hui. Scolaires à partir de 18
h. 19 h 15 : début du meeting avec
les concours. Dernier départ (relais)
à 21 h 35.
53,98 m au disque pour Tom Reux
Le cadet Tom Reux (lycée Maupertuis Saint-Malo) a lancé le disque de
1,750 kg à 53,98 m, lors des départementaux scolaires UNSS. Le licencié du CJF Saint-Malo était devenu
champion de France lors des Nationaux hivernaux avec une marque à
48,92 m. Le record de Bretagne cadets est détenu depuis 2002 par Benoït Lallican, avec plus de 55 m.
Clément Le Calve
Difficile pour Saïd Ben Driss de passer inaperçu. Avec 2,06 m sous la
toise, le pivot de l’Union Rennes a le
regard pétillant du passionné. Âgé
de 30 ans, il possède en tout cas un
sacré pedigree.
Né du côté du Tarn-et-Garonne, à
Moissac, Saïd Ben Driss y claque ses
premiers paniers à l’âge de 11 ans,
poussé par son grand frère. Son potentiel ne reste pas longtemps confidentiel. Après un passage par le pôle
minimes de Colomiers, il pose ses
valises à Cholet, à l’âge de 15 ans.
La suite est classique, avec centre de
formation, équipes cadets puis espoirs, avant de taper à la porte des
pros, dans les Mauges pendant deux
ans, puis à Saint-Vallier (Pro B) lors
de la saison 2008-2009.
Malheureusement, de récurrents
problèmes au genou viennent stopper son ascension. « Les ligaments
croisés à 21 ans, un an plus tard le
ménisque, et l’année d’après une
entorse avec contusion osseuse, le
tout sur le genou gauche, énumèret-il. Sur mes trois ans en pros, j’ai dû
faire six mois de compétition. Après
ça, je n’avais pas de club et j’ai été
contacté par Christophe Bouetel,
l’ancien entraîneur de Rennes, en
2009. Il m’a dit : « Si tu veux venir,
ça nous aiderait, et puis toi ça te re-
mettrait en forme. » J’ai trouvé que
c’était un bon compromis. »
Si son genou meurtri requiert toujours une attention toute particulière il reçoit des infiltrations chaque été - il
est devenu au fil des saisons un pion
essentiel du dispositif rennais. Son
histoire avec le basket-ball est tumultueuse, sa relation presque viscérale
avec la balle orange. « J’ai grandi
avec, c’est ma vie. J’ai eu en plus
la chance de faire les sélections de
jeunes en équipe de France, qui
m’ont permis de voyager, de découvrir beaucoup de choses. »
Saïd Ben Driss, passé par Cholet et Saint-Vallier, est l’un des joueurs clés de l’effectif de Pascal Thibaud.
Tennis de table
Encore quelques détails à régler
Nationaux (7e journée). Il subsiste toujours des zones d’ombre pour clore
de manière définitive cette seconde phase de championnat.
On ne va pas mentir, l’ultime journée
de la seconde phase, et de la saison,
ne présente pas un intérêt extraordinaire. La majorité des équipes, 13 au
total, peut terminer en roue libre, samedi. Mais il reste encore quelques
détails à régler. D’abord pour Cesson, en N3 masculine, qui pourrait,
à la faveur de résultats défavorables,
se retrouver relégué en prénationale.
« Nous n’abordons pas sereinement ce rendez-vous chez le leader, Saint-Laurent Blangy car on
n’est pas sauvés. Certes, je préfère
avoir deux points d’avance sur les
deux derniers, Cappelle-la-Grande
et Nantes Saint-Médard Doulon,
que l’inverse, mais si un des deux
gagne, et que nous perdons, nous
nous retrouvons septièmes et normalement condamnés. Il pourrait
même y avoir une égalité à trois. En
revanche, si nous obtenons un nul,
on est tranquille », reconnaît François Heitzmann.
Jocelyne Régent
Portrait
Céline Desjardins (Thorigné 2, N3F).
Ensuite, les autres centres d’intérêt se portent chez les dames.
« L’équipe 1 doit gagner contre
Vannes et espérer un nul de Loperhet à Angoulême, ce qui nous permettrait de finir en tête. L’équipe 3
doit l’emporter face à Annecy afin
de terminer meilleure 7e de N2 pour
pouvoir être repêchée », avance
Gaël Routié, entraîneur du CPB
Rennes. C’est également ce que
souhaite Sébastien Douaran en N3
féminine pour la formation réserve de
Thorigné qui accueille Marly-le-Roi
dans le duel des lanternes rouges de
la poule A : « En étant avant-dernier,
on peut s’attendre à repartir en nationale la saison prochaine. Avant
cela, il faut l’emporter contre les
Franciliennes. On aligne le meilleur
ensemble possible pour remporter
un premier succès. »
Samedi, 17 h. Messieurs. N1 : Thorigné - Angers 2. N2 : Avion - Avenir de
Rennes, Thorigné 2 - Cestas 2, Vern
- Nantes Saint-Médard 2. N3 : Beaufou - Avenir 2, Argentan 3 - Montfort,
Saint-Laurent Blangy - Cesson. Thorigné 3 - Antony.
Dames. N2 : CPB - AJK Vannes,
CPB 2 - Marmande, CPB 3 - Annecy,
Thorigné - Mer. N3 (15 h 30) : Thorigné 2 - Marly-le-Roi 2.
Rallycross
Chanoine et Eveno se positionnent en favoris
Championnat de France 2016. Vice-champions de France, respectivement
en Supercars et Super 1600, l’an dernier, les deux pilotes espèrent confirmer.
Le coup d’envoi du championnat
2016 sera donné ce week-end, à Essay. Et il devrait être âprement disputé tout au long des dix étapes. En Supercars, Super 1600 et Division 4, les
champions en titre (Sérazin, Chartrain et Lefrançois) ne défendront
pas leur trophée. Le premier a cédé
sa Peugeot 208 à Florent Béduneau,
et pas eu le temps d’en refaire une, à
ce jour. Les deux autres ont tout bonnement changé de catégorie (Supercars et Division 3). De quoi mettre en
appétit pas mal de prétendants.
Sur sa Citroën C2, le Morbihannais
Eveno entend bien aller chercher le
titre en Super 1600
Supercars. Pour le coup d’envoi ornais, vingt et une voitures sont engagées. Vice-champion de France, Fabien Chanoine (Clio III) est clair sur
ses intentions : « C’est tout simple,
je vise le titre ». Toutefois, il ne manquera pas d’adversaires avec le clan
des Citroën DS 3 composé de Christophe Wilt, Christophe Jouet, Hervé Knapick et des deux petits talentueux nouveaux, Andréa Dubourg
et Laurent Chartrain. Face à eux, on
aura l’escouade des Peugeot 208
avec Jonathan et Fabien Pailler, Rodolphe Audran, Laurent Bouliou, Florent Beduneau, Philippe Maloigne,
voire David Olivier (Logan).
Emmanuel Anne débutera sur une
Citroën Xsara, Alexandre Theuil (DS
3) et Pascal Le Nouvel (Ford Fiesta)
font leur retour.
Super 1600. Privé du titre l’an dernier, pour quatre points, le Morbihannais Maximilien Eveno fait figure de
grand favori. « J’entends bien aller
le chercher cette fois. Surtout que
Laurent (Chartrain) est passé en
supercars. ». Le sociétaire de l’Ecurie Bretagne aura certainement fort
à faire avec Enzo Libner, Tom Daunat, Pascal Huteau (Renault Twingo), Jimmy Terpereau (Citroën C2),
Emmanuel Martin, Emmanuel Galivel
(Peugeot 208), Yvonnick Jagu (Audi
A1), Samuel Peu (Citroën Saxo) ou
Anthony Jan (Renault Clio).
Division 3. Marc Morize (Peugeot
208), Mathieu Trévian (VW Sirocco), Henri Navail, Clément Dupont
(Citroën DS 3), David Vincent, Steven
Lefrançois (Renault Clio), Laurent
Jacquinet (Ford Fiesta) chercheront
à priver le Champenois Christophe
Saunois (Toyota Corolla) d’un quatrième sacre consécutif.
Division 4. Huit pilotes seront à
même de briguer la succession de
Steven Lefrançois : Florian Zavattin,
Guillaume Pinson (Renault Clio III),
Kévin Jacquinet (Peugeot 207), Stéphane Hameau, Xavier Goubill, Sébastien Le Ferrand (Peugeot 306),
Jean-Michel Guérin, Anthony Paillardon (Peugeot 206). Jessica TarrièreAnne cherchera à créer la surprise.
Twingo.Baptiste Menez devrait jouer
les premiers rôles, tout comme Tony
Bardeau, Marceau Launay, Julien
Hardonnière voire le trio breton Sandra Vincent, Gaëtan et Clément Jan.
Texto
Équitation
Le CSO Pro 1 de Bourgbarré débute
aujourd’hui à 9 h, avec près de huit
cents inscrits sur les deux carrières
du centre équestre de la Vayrie.

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