La Bourse, partie intégrante d`une bonne gestion de patrimoine

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La Bourse, partie intégrante d`une bonne gestion de patrimoine
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INVESTIR EN BOURSE
TREETOP AM : DE 25 ANS D'INVESTISSEMENTS PERFORMANTS
La Bourse, partie
intégrante d'une
bonne gestion de
patrimoine
La gestion passive, consistant à suivre la composition des indices boursiers en
croisant les doigts pour qu'ils augmentent : très peu pour eux. Jacques
Berghmans et Hubert d'Ansembourg, fondateurs et dirigeants de TreeTop
Asset Management, préfèrent les stratégies dynamiques, qui leur permettent
d'exercer leur esprit critique. Infatigables avocats d'un investissement en
Bourse réfléchi et libéré du court-termisme, ils organisent fréquemment des
conférences pour diffuser cette « bonne parole » financière. Nous les avons
interrogés sur les clés de leur succès.
On s'imagine souvent que les fonds d'investissement
sont réservés aux grandes fortunes. Qui confie son
argent à TreeTop Asset Management ?
Hubert d'Ansembourg : Pour nous, une gestion d'actifs performante doit être accessible au plus grand nombre. C'est
pour cela que nous avons lancé une offre de souscription en
ligne, passant par la plateforme Keytrade, à partir de 250
euros. Les rendements sont identiques à ceux des autres
clients, puisqu'il s'agit des mêmes fonds. Quant à notre clientèle propre, elle représente 50 % de nos actifs sous gestion.
Pour ce qui est de la banque privée, c'est-à-dire une gestion
entièrement personnalisée, le ticket d'entrée s'élève à 250.000
euros.
La Bourse fait encore peur, elle est perçue comme un
placement risqué, sans aucune garantie. Comment
abordez-vous ce problème avec vos clients ?
Jacques Berghmans : Nous vivons dans un monde de risques,
il est impossible de se prémunir contre tout. Garantir les fonds
impliquerait de souscrire des assurances qui feraient baisser
sensiblement nos performances. Nous préférons faire choisir
au client son profil de risque : risque faible, avec maximum 30
% d'actions ; risque moyen, jusqu'à 50 % d'actions ; risque
élevé, avec 100 % d'actions. Et il existe, bien sûr, des classes
intermédiaires. J'ajoute que la notion de risque est très subjective, et, en matière de placement, elle ne devrait aveugler personne. Nous le martelons à chaque fois que nous intervenons
dans des colloques et des conférences : le vrai risque, ce n'est
pas la volatilité. Il faut se fixer un horizon de 3, 5 ou 10 ans et
ne pas paniquer en période de turbulences. Cela implique de
maîtriser ses peurs, de connaître son propre fonctionnement
psychologique ! Et de garder à l'esprit que sur le moyen terme,
et encore plus sur le long terme, les actions constituent le
meilleur placement qui soit. Une passionnante étude de février
2012, menée par la London Business School sur plus d'un
siècle, l'a démontré.
Hubert d'Ansembourg : D'ailleurs, en ce qui concerne les
obligations, on assiste à un renversement de tendance insidieux : sur les 30 dernières années, on n'encaissait pas de
perte de pouvoir d'achat en investissant dans les obligations,
mais aujourd'hui, avec des taux de 1,5 % à 10 ans, les obligations deviennent un actif risqué. Je m'explique : le rendement
réel des bonnes obligations est devenu quasi nul ; si les taux
remontent – ce qui se produira forcément tôt ou tard – ou si
l'inflation repart, ce sera encore pire. Certes, il n'y aura pas de
crash obligataire, mais dans les 15 ans à venir, les investisseurs
qui feront bien leurs calculs verront que leurs obligations ont
perdu 50 % de leur valeur réelle.
Je précise que nous ne faisons pas de prédiction macro-économique, à l'instar de l'un de nos modèles, Warren Buffett.
Nous sommes des « stock pickers » : nos profits proviennent
de la pertinence de nos choix plutôt que de l'anticipation
macro-économique. Même si nous sommes, bien évidemment, attentifs à l'environnement macro-économique.
supérieure à 1 milliard de dollars – on en compte environ
3.000 dans le monde. Celles-ci représentent 95% de la valeur
totale des bourses mondiales. Nous sommes très regardants
sur toutes les conditions de taille critique, de liquidité, ainsi que
sur la bonne gouvernance. Nous n'allons pas là où les taux de
corruption sont encore élevés, car cela ôte toute confiance
dans les bilans des sociétés et dans la marche des affaires.
Actuellement, l'Afrique ne réunit pas encore les conditions suffisantes pour que nous y investissions : la seule bourse d'importance est celle de Johannesburg, très centrée sur les
matières premières, dans lesquelles nous n’investissons plus
actuellement. Idem en Russie : à nos yeux, le pays ne présente
pas suffisamment de garanties en matière de transparence.
Dans les trois zones où nous plaçons des fonds, nous respectons un critère de répartition : aucune zone ne représente plus
de 50 %.
Justement, misez-vous beaucoup sur l'Europe, malgré la crise ?
Hubert d'Ansembourg : Cela vous surprendra peut-être,
mais nous sommes assez confiants pour l'Europe. Même si ses
marchés sont en retard par rapport à ceux des Etats-Unis, des
sociétés et des secteurs européens nous paraissent très prometteurs. Si on compare la répartition géographique actuelle
de nos fonds à celle de 2012, on observe que la part des pays
émergents a diminué de 50 % à 35 %, alors que la part respective des Etats-Unis et de l'Europe augmentait. Cela
concerne particulièrement l'Allemagne. En Belgique, nous ne
disposons que d'un investissement, pour des raisons de taille
critique.
Vous n'avez pas joué l'attentisme pendant la crise,
optant plutôt pour une gestion « agressive »...
Jacques Berghmans : Oui, et c'est le meilleur moyen de « se
refaire une santé » en pareilles circonstances. C'est au cœur de
notre identité. Notre profil peut être qualifié de « dynamique ». En fait, 2008 a été l'une des rares années où nous
avons baissé autant que les indices : - 41,5 %. Il faut dire que
tout s'est effondré. Actions, obligations convertibles, tout s’est
écroulé suite à une crise d’une ampleur exceptionnelle. Les
obligations des pays émergents ont été particulièrement
dépréciées. Ensuite, nous nous sommes redressés beaucoup
plus vite que les marchés, car nos valeurs, de qualité, gardaient
leur potentiel de croissance. De plus, pendant la crise, nous
avons acquis des obligations convertibles donnant des rendements de 15 %, et des actions très dépréciées dont la valeur
peut doubler, voire tripler à un horizon de 5 à 7 ans. Donc,
nous avons amélioré notre portefeuille en tirant le meilleur
parti des décotes.
Quelques exemples de ces firmes
sur lesquelles vous misez beaucoup ?
Jacques Berghmans : Un secteur appelé à décoller, à notre
avis, est celui des « convenience stores » américains. Ce type
de magasins est très présent dans les stations-service indépendantes. La société québécoise Alimentation Couche-Tard est
en train de racheter nombre de ces magasins, en généralisant
sa méthode de travail, avec des perspectives prometteuses.
Idem pour les paiements électroniques et les cartes de fidélité
(les données récoltées constituent un trésor pour le marketing), avec la firme Alliance Data Systems. Enfin, les centres
d'affaires nous semblent correspondre à un besoin en pleine
expansion ; là, le leader mondial, Regus, a tiré profit de la crise
pour augmenter ses capacités et surfer au mieux sur la reprise
mondiale. Plus largement, l'explosion de la classe
moyenne dans le monde devrait bénéficier à des
constructeurs comme Hyundai, et Tata Motors
pour le haut de gamme.
Vous opérez donc une sélection à
l'échelle mondiale. Cela signifie-t-il
que vous investissez dans toutes
les zones à fort potentiel ?
Jacques Berghmans : Non, nous
investissons en Europe, en Asie et
dans les Amériques. Car nos critères
stratégiques sont très stricts.
D'abord, il nous faut des marchés
boursiers suffisamment importants, et
des sociétés dont la capitalisation est
Nous misons
beaucoup sur les
convertibles, car elles
bénéficient de la plus-value
de l'action et du frein
à la baisse du
plancher obligataire.
Jacques Berghmans
Une intitiative de TreeTop AM en collaboration avec Echo Connect
Hubert d'Ansembourg : A l'inverse, les investisseurs qui ont
eu peur et ont retiré leurs fonds ont essuyé de lourdes pertes.
Là encore, les institutionnels ont peut-être réagi trop rapidement – sans doute parce qu'ils doivent rendre des comptes à
échéances régulières, ils sont particulièrement allergiques à la
volatilité. Cela tend à les tétaniser et à leur faire adopter un
comportement court-termiste. Or, en matière de gestion,
c'est un piège ! Chez TreeTop, nous avons eu quelques
demandes de remboursement, que nous n'avons eu aucune
difficulté à honorer. Mais nos clients particuliers nous ont fait
confiance, surtout les plus anciens.
Les convertibles, ces obligations convertibles en
actions, occupent une part importante de votre
portefeuille. Pourquoi ce choix ?
Jacques Berghmans : Les convertibles étaient déjà au cœur de
notre stratégie lors de la création de notre premier fonds,
TreeTop Convertible International, en 1988. Nous aimons ce
mélange entre partie obligataire et action, qui permet de bénéficier de la plus-value de l'action et du frein à la baisse du plancher
obligataire : la mise sera remboursée à un moment convenu. Il
s'agit d'un produit asymétrique : son potentiel de croissance est
illimité, alors que son risque de chute est limité. C'est bien sûr
ce potentiel, dit de « stop-loss », qui nous séduit. Aujourd'hui,
pour des questions de liquidité de marché, nous investissons
aussi beaucoup dans des convertibles synthétiques, décomposées en deux parties. On achète du revenu fixe, et la petite partie correspondant à l'action est acquise sous forme d'option –
concrètement, des warrants à 2 ou 3 ans. Les convertibles ne
représentent que 1 % du marché boursier ; l'utilisation de warrants permet d'investir dans des sociétés qui n'ont pas émis de
convertibles – ou des convertibles peu intéressants. Dans les
pays émergents, où les marchés sont plus volatils et la liquidité
des convertibles pas toujours optimale, c'est particulièrement
avantageux. Au total, le fait de recourir aux synthétiques multiplie
notre univers d'investissement par 100.
Hubert d'Ansembourg : Nous investissons dans des warrants
dont le cours est élevé (15 % à 20 % au-dessus du cours des
actions), afin de bénéficier d'un effet de levier. La partie convertible sera essentiellement jouée à partir des warrants. Autre
avantage, la taxation : les obligations convertibles sont soumises
à la taxation belge sur la plus-value, pas seulement sur l'intérêt.
Si l'on scinde partie obligataire et partie optionnelle, cet optionnel n'est pas taxable. Or, c'est là que se fera l'essentiel de la plusvalue. Si l'action augmente fortement, on peut transformer en
action soit la convertible, soit le warrant. Cela dit, en règle générale, on n'investit pas plus de 30 % de nos fonds en actions.
Nous essayons toujours d'équilibrer nos investissements.
Investir : ce
qu’il faut savoir
Un fonds d'investissement, c'est comme la Bourse ?
Ce sont deux choses distinctes. Un fonds d’investissement est un organisme de
placement collectif (fonds commun de placement, ou société d'investissement, ce
qui est le statut des fonds de TreeTop). Ces « véhicules » sont administrés par une
société de gestion, comme TreeTop Asset Management (AM), qui investit dans des
sociétés.
Saurai-je ce que TreeTop fait avec mon argent ?
En investissant dans des fonds gérés par TreeTop AM, vous placez votre argent
dans des entreprises internationales de premier plan, créatrices de croissance et de
richesse. Un rapport détaillé du portefeuille vous sera envoyé chaque trimestre.
Le risque zéro existe-t-il ?
Dans le monde de l’investissement, rien n’est sûr, l’Histoire l'a démontré. Et il faut
savoir que les actifs « sûrs » affichent actuellement des rendements très faibles. Si
votre argent est sur un compte épargne, l'inflation vous fait perdre 1 % de votre
placement par an, depuis 3 ans. Investir en Bourse une partie de son épargne
relève donc d’une bonne gestion de son patrimoine.
Investir en Bourse, est-ce vraiment
une bonne idée en temps de crise ?
La crise européenne ne doit pas occulter la reprise mondiale, bien réelle et offrant
une foule d'investissements profitables. En général, c’est en période de crise qu’il y
a en Bourse les meilleures opportunités.
Pourquoi est-il préférable d'investir à long terme ?
A moyen et long terme, les actions sont le placement le plus intéressant. Mais il
faut faire preuve de flexibilité, de méthode et de détermination. Nos experts dénichent pour vous les meilleurs placements, à l'échelle mondiale.
Mon argent est-il aussi disponible
qu'avec un compte épargne ?
Les investissements en Bourse délivrent leurs meilleures performances sur le long
terme. Mais TreeTop vous permet de sortir quand vous le désirez, sans frais (sauf
taxes éventuelles), en récupérant votre investissement à la valeur nette d’inventaire
(VNI, actualisée quotidiennement sur notre site) du jour qui suit la réception de
votre instruction de vente.
Est-il intéressant de combiner plusieurs fonds ?
Confier ses investissements à plusieurs gestionnaires paraît en effet judicieux.
D'autant qu'une saine répartition des risques implique une ventilation au sein de
plusieurs classes de risques (actions, obligations).
Investir avec TreeTop Online, est-ce simple ?
Investir avec TreeTop Online est très simple. Vous vous connectez sur le site
www.treetopam.com, puis vous êtes guidé(e) vers la plateforme de notre partenaire Keytrade, où nous disposons d'un espace propre. Si vous n'êtes pas encore
client(e) de Keytrade, les formalités d'ouverture d'un compte sont rapides et
aisées.
Mon argent sera-t-il bien en sécurité ?
Nos gestionnaires œuvrent quotidiennement à minimiser les risques. Les performances passées ne constituent pas une garantie des performances futures. Mais en
investissant dans les Fonds TreeTop, vous devenez actionnaire (co-propriétaire) de
sociétés. Vos actifs ne sont pas la propriété de la banque ni de TreeTop AM : ils
vous appartiennent en propre.
Qui est responsable de quoi, concrètement ?
En tant que client, votre responsabilité est de prendre le risque d’investir ou pas et
de choisir vos investissements. Nous avons la responsabilité de gérer au mieux nos
SICAV (fonds). Quant à Keytrade Bank, elle a la « conservation » de vos titres et
l'exécution de vos ordres d'achat et de vente.
Comment obtenir le meilleur rendement pour vos
placements ? Quelle stratégie adopter pour profiter
au mieux des marchés et secteurs en croissance ?
TreeTop Asset Management et L'Echo/De Tijd
s'associent pour répondre à vos questions lors de
l'Investors Conference du 11 mars prochain. Elle se
tiendra à l'Hôtel de la Poste de Tour et Taxis, à
Bruxelles, à 18h30. Paul Marsh, professeur émérite de
finance à la London Business School, et Jonathan
Wilmot, directeur général du Credit Suisse, viendront
y partager leur vision et leur expérience.
Plus d’info ? www. lecho.be/treetop
Hubert d'Ansembourg