Bibliographie analytique sur la collaboration

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Bibliographie analytique sur la collaboration
Le Cercle d’études du CCCI
sur la collaboration des ONG avec le secteur privé
en vue d’éliminer la pauvreté
Bibliographie analytique
Sarmad Saeedy
pour
l’équipe Orientation politique du
Conseil canadien pour la coopération internationale
Remerciements :
La présente bibliographie a été rédigée par Sarmad Saeedy. Le CCCI remercie le
Programme canadien de partenariats du Centre de recherches pour le développement
international (CRDI) qui a rendu possibles toutes les activités du Cercle d’études, y
compris la production de ce document.
L’auteur a préparé le présent document en collaboration avec l’équipe Orientation
politique du CCCI. Pour de plus amples renseignements sur le Cercle d’études, veuillez
communiquer avec Andrea Botto [email protected] ou Brian Tomlinson [email protected].
Bibliographie analytique sur la collaboration
entre les ONG et le secteur privé
Équipe Orientation politique, du CCCI
Septembre 2000
La présente bibliographie constitue l’un des suivis au Cercle d’études du CCCI sur la
Collaboration entre les ONG et le secteur privé pour mettre fin à la pauvreté. Dans les
ouvrages choisis, le lecteur trouvera un guide pour parcourir les questions abordées dans le
cadre du Cercle d’études. La 1re partie de la bibliographie − analytique − renvoie à des
ouvrages, des documents et des articles. La 2e partie mentionne des études de cas ainsi qu’a
d’autres textes tirés de conférences et de matériels de campagne, recueillis pendant la
démarche du Cercle d’études et pouvant servir de ressources.
I. Bibliographie analytique
Abugre, Charles. 1999. « Partners, Collaborators or Patron-Clients: Defining Relationships
in the Aid Industry ». Préparé pour la Direction générale des partenariats, de l’ACDI.
www.web.net/ccic-ccci.
L’auteur cerne certaines des principales lacunes expliquant l’inefficacité de l’aide : la propriété locale trop
rare, le comportement des donateurs ainsi que le cadre général de l’aide. Il propose la solidarité comme cadre
de rechange pour résoudre le problème de l’inégalité dans les rapports régissant l’industrie de l’aide. La
solidarité comme base pour édifier ces rapports, soit entre les gouvernements et leurs institutions, soit entre
les acteurs non gouvernementaux et leurs clientèles.
ActionAid. 1999. « Good Business: Evaluating the impact of business-community
partnership in India. » www.actionaid.org.
Ce rapport de recherche fait partie de l’évaluation de l’impact d’ActionAid; il résume trois études de cas de
partenariat entre ONG et secteur privé en Inde. Tiré d’une recherche plus vaste qui visait à évaluer Partners
in Change − projet lancé en 1995 par ActionAid pour négocier ces partenariats en Inde −, le rapport souligne
quelques-unes des forces et des faiblesses de ce genre de partenariat.
Andreasan, Alan. 1996. « Profits for Nonprofits: Find a Corporate Partner » dans Harvard
Business Review, nov.-déc. p. 47-59. Une copie est disponible au CCCI, courriel :
[email protected].
L’auteur s’intéresse au partenariat que les sociétés concluent avec des organismes sans but lucratif pour la
mise en marché d’une cause. Selon lui, ce type de partenariat pourrait favoriser le secteur sans but lucratif à
une époque où diminuent les dons des sociétés et les dépenses sociales des gouvernements. L’auteur examine
le fonctionnement de ces alliances, le risque qu’elles présentent pour le secteur sans but lucratif, et les
conditions à réunir pour qu’elles fonctionnent.
1
Ashman, Darcy. 2000. « Promoting Corporate Citizenship in the Global South: Towards a
Model of Empowered Civil Society Collaboration with Business. » www.jsi.com/idr.
Cette étude porte sur 10 exemples de collaboration entre organisations de la société civile (OSC) et
entreprises au Brésil, en Inde et en Afrique du Sud. À moins que les ressources apportées par l’OSC soient
mutuellement appréciées, concluent l’auteur, l’entreprise tend à dominer les décisions censées se prendre en
collaboration et la viabilité de la collaboration en souffre. L’auteur propose également un cadre conceptuel
différent pour les partenariats stratégiques − une collaboration entre entreprises et une société civile plus
puissante − qui servirait d’assise à un modèle mieux adapté au milieu du développement.
Brem, Maxwell. 1999. « Mapping Corporate Citizenship: A Survey of Global, National,
and Local Initiatives. » dans Promoting Corporate Citizenship: Opportunities for Business
and Civil Society Engagement. CIVICUS.
L’auteur passe en revue la présence sociale des entreprises dans le monde, il décrit les principaux acteurs en
jeu, identifie les principaux organismes et programmes qui contribuent à la conscience sociale des entreprises
et à leur engagement avec la société civile dans le monde entier, et décrit certains projets en cours à l’échelle
nationale, régionale et internationale.
Broad, Robin et Cavanagh, John. 1999. « The Corporate Accountability Movement:
Lessons & Opportunities. » dans The Flether Forum of World Affairs Vol. 23 no 2. Sage
Publications, Londres, Royaume-Uni. www.sagepub.co.uk.
Faisant ressortir l’activité des entreprises dans les pays en développement, les auteurs tentent d’évaluer les
succès et les échecs de divers mouvements des droits civils, et d’estimer leur capacité éventuelle à façonner et
à orienter la mondialisation de l’économie que dirige le secteur privé. Ils proposent aussi une analyse
typologique pour comprendre différentes campagnes et leurs réalisations, de même que certaines des leçons
apprises et des controverses suscitées au cours de ces campagnes.
Chapman, Peter. 2000. « Mission and Investing: A Guide for United Church of Canada
Congregation and organizations ». www.uccan.org.
Cet ouvrage − ressource utile pour tout organisme de charité, fonds d’investissements ou fondation voulant
investir de façon responsable − examine les quatre piliers de l’investissement responsable : la présélection des
investissements, un actionnariat actif, l’investissement dans le développement économique de la collectivité,
et l’activité bancaire.
Culpeper, Roy et Whiteman, Gail. 1998. « The Corporate Stake in Social Responsibility. »
dans Canadian Development Report 1998 : Canadian Corporations and Social
Responsibility, éd. Michelle Hibler et Rowena Beamish. Institut Nord-Sud, Ottawa.
http://www.renoufbooks.com.
Selon les auteurs, la solution aux problèmes complexes de l’inégalité sociale et de la détérioration de
l’environnement exige la participation active des entreprises, des gouvernements et de la société civile. Ils
font un compte rendu détaillé des exportations canadiennes dans les pays en développement, les comparent au
total de l’aide canadienne, et se demandent si le Canada ne devrait pas réexaminer ses rapports avec les pays
récipiendaires.
DFID. 1999. « Socially Responsible Business ». Londres, R.-U, www.dfid.gov.uk.
Ce texte présente l’ordre du jour du ministère du Développement international (DFID) du Royaume-Uni en
matière de responsabilité sociale des entreprises dans le monde. Outre le compte rendu de l’action du DFID à
cet égard, le document donne un aperçu général de ce qu’est une entreprise responsable et de ce que peuvent
faire les gouvernements, les organisations de la société civile et les consommateurs pour la promouvoir.
2
Diller, Janelle. 1999. « A social conscience in the global marketplace? Labour dimensions
of codes of conduct, social labeling and investor initiatives. » dans Internal Labour Review
Vol. 138 no 2, OIT.
Dans cet article, l’auteur commente l’efficacité des initiatives du secteur privé sur les pratiques de travail dans
les opérations des sociétés transnationales. Il traite aussi des codes de conduite, des programmes d’étiquetage
social et des activités des investisseurs, faisant un réexamen préliminaire de 215 codes et de 12 programmes
d’étiquetage social.
Edwards, Michael; Hulme, David et Wallance, Tina. 1999. « Les ONG et la
mondialisation : action locale, influence mondiale » document de réflexion pour le colloque
Les ONG et l’avenir de notre planète. Disponible au www.web.net/ccic-ccci.
Le présent document résume le contexte du colloque − explorer les possibilités sans précédents d’action
civique que créent les tendances mondiales à l’aube du nouveau millénaire. Le document résume les grands
courants économiques, sociaux et politiques qui influent sur le milieu des ONG, et en tire les conclusions
pour l’action et l’orientation. Pour les auteurs, ces tendances appellent une réforme en profondeur des rôles,
relations, capacités et responsabilités des ONG.
Fernando, Jude et Heston, Alan. 1997. « NGOs Between State, Markets, and Civil
Society », dans The Annals of the American Academy of Political and Social Sciences,
no 554, p. 8-20.
S’appuyant sur les articles préparés pour la série annuelle de séminaires Charity and Empowerment : NGOs
and Their Antecedents in South Asia organisée par le département Études sur l’Asie du Sud-Est de
l’Université de Pennsylvanie, les auteurs résument les principales questions soulevées par les participants aux
séminaires sur différents thèmes. Partant des arguments pour et contre les ONG dans l’évolution de la charité
et du don, ils couvrent toute une gamme de questions confrontant les ONG, ainsi que les domaines dans
lesquels elles interviennent.
Fonds humanitaire des métallos. 1998. « Review of Codes of Conduct and Labels Relevant
for a Proposed Canadian Task Force on Sweatshop and Child Labour. »
Ce rapport d’analyse visant à débattre et à évaluer les divers modèles et approches en matière d’étiquetage et
de certification des produits, et les codes de conduites des entreprises dans la promotion du commerce
équitable, du développement durable et des principaux droits du travail. En définissant et en expliquant les
principaux aspects des codes et des étiquettes, le rapport sert de manuel pour les cercles d’apprentissage des
ONG et des syndicats, en plus d’être le manuel d’un groupe pancanadien qui travaille sur cette question.
Fowler, Alan. 1999. « NGDOs as a Moment in History: Beyond Aid to Civic
Entrepreneurship? » Polycopie disponible au CCCI, courriel : [email protected].
La légitimité des ONG de développement étant passée du domaine civil au domaine public, elles ont besoin
d’un nouveau paradigme pour elles-mêmes et pour leurs pratiques du développement. L’auteur part de cette
notion que pour atteindre les buts qu’elles se sont fixés, ces ONG ne peuvent pas compter sur le cadre utilisé
par le système d’aide gouvernemental; il explore dans quelle mesure l’entrepreneuriat civil offre un cadre
pour le développement, au delà de l’aide.
Heap, Simon. 2000. « NGOs Engaging with Business: a World of Difference and a
Difference to the World », INTRAC. Royaume-Uni, courriel : [email protected].
L’auteur présente les conclusions d’une enquête faite par INTRAC sur l’évolution des rapports entre les ONG
et le secteur privé, il systématise les avantages et inconvénients de ce type de collaboration; il analyse les
mécanismes de collaboration pour la sensibilisation et l’action directe dans les domaines tels les codes de
conduite, la viabilité, la gestion de l’environnement, l’équité sociale et les droits de la personne. L’article
documente de façon détaillée quelques partenariats réalisés conjointement par les ONG et les entreprises.
3
Hutchinson, Moira. 1998. « Beyond Best Practice: The Mining Sector. » dans Canadian
Development Report 1998: Canadian Corporations and Social Responsibility,
éd. Michelle Hibler et Rowena Beamish. Institut Nord-Sud, Ottawa.
http://www.renoufbooks.com.
Analysant une foule de questions et de problèmes relatifs aux mines, le plus gros secteur économique du
Canada, l’auteure conclut : « …le problème n’est ni d’établir les normes de responsabilité des entreprises ou
les ‘meilleures pratiques’ des sociétés minières, ni de déterminer quelles devraient être ces normes. Il s’agit
plutôt de savoir qui devrait établir ces normes et comment en surveiller la mise en oeuvre. L’auteure se risque
à répondre à ces questions et à d’autres semblables et elle examine des problèmes importants tels que les
tendances en matière d’investissement, et leurs effets sur le développement national.
Jeffcott, Bob et Yanz, Lynda. 1999. « Codes of Conduct: from Corporate Responsibility to
Social Accountability ». Maquila Solidarity Network. www.web.net/~msn.
Les auteurs examinent ce qui doit et ne doit pas figurer dans les codes de conduite, et les moyens pour en
assurer le contrôle efficace. L’article aborde également les questions qu’impliquent le débat sur le salaire
minimum vital, le droit de s’organiser et de négocier collectivement, la formation et la mise en valeur du
potentiel, de même que l’accès à l’information et la procédure des plaintes.
Kell, Georg et Ruggie, John. 1999. « Global Markets and Social Legitimacy: The Case of
the Global Impact ». Nations unies. Courriel : [email protected] ou [email protected].
Présenté à la conférence internationale intitulée Governing the Public Domain beyond the Era of the
Washington Consensus? Redrawing the Line Between the State and the Market, cet article porte sur le jeu à
long terme joué par deux grands types d’acteurs dans l’économie mondiale : les sociétés transnationales, et
les ONG transnationales. Selon les auteurs, ce jeu dynamique offre beaucoup de potentiel pour surmonter le
déséquilibre entre la mondialisation de l’économie et les structures de gouvernement laissées derrière.
Lake, Rob. 1999. « Governing capitalism for international development: Can NGOs and
financial institutions work together for the poor? » Traidcraft Exchange, Londres, R.-U.
Courriel : [email protected].
L’auteur examine la possibilité d’établir un nouveau modèle de gouvernance dans lequel les ONG, de concert
avec les institutions financières qui sont actionnaires, tenteraient d’influencer les sociétés du Nord et
d’ailleurs, au profit des pauvres du Sud. Il examine aussi diverses questions touchant l’investissement
éthique, ainsi que les efforts politiques et les campagnes qu’il faut faire pour que les institutions financières
deviennent plus responsables et plus transparentes vis-à-vis des investisseurs et épargnants particuliers.
Marsden, Chris et Andriof Jörg. 1998. « Towards an Understanding of Corporate
Citizenship and How to Influence it. » dans Citizenship Studies Vol. 2, www.carfax.co.uk.
Pour préserver et augmenter son avantage concurrentiel, affirment les auteurs, l’entreprise va devoir de plus
en plus gérer sa présence sociale. Ils incitent donc les ONG à apprendre à conjuguer collaboration et pression
lorsqu’elles demandent aux entreprises de trouver des solutions aux grands problèmes sociaux et
environnementaux. Les auteurs affirment en outre que les recherches et programmes des écoles de gestion
devraient tenir compte davantage de ce phénomène.
Monitoring and Verification Working Group. 1997. « Open Trading: options for effective
monitoring of corporate codes of conduct. » New Economics Foundation, Londres, R.-U.
Ce rapport de recherche tente de cerner ce que les entreprises, les ONG, les syndicats et les consultants font
en ce moment dans les domaines du contrôle et de la vérification et dans la recherche des approches
susceptibles de rendre efficaces les méthodes et systèmes ainsi que les instituts afférents qui ont pour tâche de
garantir aux principaux intervenants que les normes du travail sont respectées. Cette recherche, axée
principalement sur les méthodes de contrôle et vérification, sur la nature des rapports de contrôle et de
vérification, et sur le processus de changement, soulève d’importantes questions et préoccupations auxquelles
il faut répondre compte tenu des exigences des divers parties concernées.
4
Moberg, David. 1999. « Bringing Down Niketown. » dans The Nation, 7 juin 1999. Copie
disponible au CCCI, courriel : [email protected].
« Face aux ateliers de misère, aucune solution ne sera efficace, pas même les garanties mondiales données
aux droits des travailleurs, si les mouvements de citoyens et de consommateurs n’aident pas les travailleurs et
leurs syndicats à maintenir la pression sur les entreprises et sur les politiciens. » Pour affirmer cela, l’auteur a
examiné plusieurs cas où les actions de syndicats et autres groupes de pression contre les ateliers de misère,
ont donné des résultats mitigés.
Moss Kanter, Rosabeth. 1999. « From Spare Change to Real Change: The Social Sector as
Beta Site for Business Innovation » dans Harvard Business Review mai-juin 1999, p. 123132. Copie disponible au CCCI, courriel : [email protected].
L’article porte sur la façon dont les entreprises considèrent les besoins des collectivités connue des occasions
dégager pour de nouvelles idées, établir de nouveaux marchés, et résoudre des problèmes d’entreprise
récurrents. À l’aide d’exemples, tels IBM et Marriot, l’auteur explique comment profite l’entreprise, et
comment faire marcher les partenariats entre entreprises et projets communautaires.
Murphy, David et Bendell, Jem. 1999. « Partners in Time? Business, NGOs and
Sustainable Development. » document de travail de l’Institut de recherche des NU sur le
développement social (IRNUDS), no 109. www.unrisd.org.
Ce document donne un aperçu global des changements survenus dans les rapports entre ONG et entreprises
en matière de développement viable : pourquoi et comment ces changements ont-ils eu lieu dans les années
90, leur éventail actuel et la façon dont ont évolué les réponses stratégiques des entreprises et des ONG face
au développement viable. Le document contient trois études de cas : l’une sur les protestations et les projets
de partenariat pour le commerce des bois tropicaux, l’autre sur le pétrole avec l’analyse de l’expérience de
Shell au Nigeria, et la troisième sur l’industrie des équipements de sport et les efforts pour éliminer le travail
des enfants dans les manufactures de ballons de soccer au Pakistan. Sont ensuite passées en revue les diverses
typologies des rapports entre ONG et entreprises dans la documentation sur les conflits et les partenariats.
New Economics Foundation. 1998. « Social Labels as a tool for Ethical Trade. »
www.europa.eu.int/comm.
En vue de promouvoir l’étiquetage social comme moyen de mieux cerner la question du commerce équitable,
le rapport examine entre autres comment fonctionne la formule d’étiquetage social, et comment elle influence
les producteurs. Les auteurs abordent les questions et ambiguïtés des consommateurs, des entreprises et des
institutions civiles que suscitent l’utilisation des étiquettes pour promouvoir la consommation éthique.
PWBLF (Prince of Wales Business Leaders Forum). 1999) « Responsible Business: a
Financial Times Guide », www.pwblf.org.
Ce guide compilant six articles courts sur les entreprises socialement responsables et irresponsables aborde de
façon accrocheuse l’engouement moral et la loyauté du personnel et la plupart des grandes questions du
genre. Complètent le guide deux études de cas sur le succès d’une barre de chocolat fabriquée avec du cacao
acheté aux producteurs à un prix équitable, et sur une expérience de relations publiques difficile, en
Colombie, qui a aidé l’entreprise à instaurer une nouvelle approche en matière de droits de la personne.
5
Samuel, John. 2000. « In Search of Ethical Business. » dans Humanscape − juillet.
www.humanscapeindia.org.
L’auteur affirme que la quête d’un commerce équitable doit dépasser la rhétorique de la responsabilité des
entreprises et l’écopornographie symbolique. Commentant de manière étoffée le rôle négatif des sociétés
transnationales dans l’actuelle mondialisation de l’économie, l’auteur affirme qu’il faut « bâtir un mouvement
mondial pour donner à l’économie un étayage éthique et une sensibilité à l’écologie.
Saxby, John. 1999. « Partnership in Question ». Document de travail préparé en vue des
Journées de la coopération internationale de l’ACDI, les 16 et 17 novembre à Ottawa.
L’auteur aborde d’importantes questions d’actualité sur le partenariat et leurs conséquences pour les acteurs
du développement − rôle et mandat des bailleurs de fonds, viabilité financière des ONG du Sud, structures de
responsabilisation. Il recommande d’étendre le dialogue de manière à englober le rôle des organisations du
secteur privé dans le développement ainsi que l’ensemble du secteur sans but lucratif.
Smillie, Ian. 1999. « International Development and Civil Society », dans Civil Society and
Global Change, éd. Alison Van Rooy, p. 19-28, Institut Nord-Sud, Ottawa.
L’auteur examine l’évolution des organismes de la société civile au Canada et leurs rapports avec le public. Il
aborde aussi trois autres questions : le professionnalisme, l’évolution des partenariats Nord-Sud, et les
compromis à faire entre l’indépendance et le soutien financier considérable provenant du gouvernement.
Trend, Mark. 1998. « Investor attitudes and Corporate Social Responsibility », recherche
effectuée pour le Verus Group International, courriel : [email protected].
Ce rapport d’une étude réalisée dans toute la Colombie-Britannique sur l’attitude des investisseurs conclut
que la plupart des gens sont prêts à sacrifier le profit sur leurs investissements afin d’appuyer une entreprise
responsable sur le plan social. Abordant les questions de responsabilité et de réputation, l’auteur fait allusion
à l’absence de dialogue et d’information entre les entreprises et les investisseurs éventuels.
Uting, Peter. 2000. « Business Responsibility for Sustainable Development », document
hors-série de l’IRNUDS, no 2, www.unrisd.org.
Analysant le pouvoir économique croissant des grandes sociétés en rapport avec la détérioration des milieux
naturel et social, l’auteur montre comment ces sociétés tentent aujourd’hui de conjuguer profits et
responsabilité civique. Il décrit les développements institutionnels survenus dans les années 90 qui semblaient
préconiser la responsabilité écologique et sociale des sociétés, puis il évalue l’état des choses, soulignant en
particulier que ces changements débutent à peine et qu’on les apporte au coup par coup. Il se demande ensuite
s’il existe des forces ou un milieu favorable permettant d’augmenter graduellement les projets touchant la
responsabilité des entreprises.
Weston, Ann. 1998. « Ethics in the Marketplace, The Manufacturing Sector. » dans
Canadian Development Report 1998: Canadian Corporations and Social Responsibility,
éd. Michelle Hibler et Rowena Beamish, Institut Nord-Sud, Ottawa.
http://www.renoufbooks.com.
L’auteure scrute le rôle joué par les sociétés canadiennes, soit comme détaillants soit comme investisseurs de
produits fabriqués à l’étranger. Elle soulève d’importantes questions sur la fabrication de ces produits et la
conception que se font les sociétés canadiennes de leur responsabilité vis-à-vis des pays en développement.
6
WDM. 1998. « Making Investment Work for People: An International Framework for
Regulating Corporations. », document de travail pour la campagne Les gens avant les
profits, courriel : [email protected].
Cette proposition d’un Accord international pour encadrer les investissements vise deux grands objectifs : 1)
permettre aux gouvernements d’attirer des investissements de haute qualité dans le cadre de leur stratégie de
développement; et 2) protéger les droits fondamentaux en établissant des normes minimales mondiales pour
les entreprises.
Zadek, Simon. 1999. « Can Corporations be Civil? » (partie d’un ouvrage en préparation),
copie disponible au CCCI, courriel : [email protected].
L’auteur fait la distinction entre l’entreprise qui applique les règlements civils, et celle qui est à l’écoute des
préoccupations civiles. À court terme, avance-t-il, modifier un comportement à l’aide de règlements civils est
utile, mais que faire ensuite? Pour lui, le vrai dividende social des règlements efficaces consiste à faire
pénétrer dans le tissu de l’entreprise des valeurs et perspectives civiles d’une manière qui peut être comprise
et interprétée relativement au comportement du marché.
Young, Nick. 1999. « Monitoring Labour Conditions: What about the workers? » dans
Chinabrief, Vol. II no 3, ETI, Londres, R.-U. www.ethicaltrade.org.
Beaucoup d’entreprises occidentales qui cherchent des fournisseurs de biens pour la Chine ont élaboré des
codes de conduite sur les conditions et les normes de travail. Mais comment surveiller et s’assurer leur mise
en vigueur? Voilà parmi d’autres similaires, une des questions, soulevées dans ce rapport de recherche sur les
initiatives de commerce responsable appuyées par le gouvernement britannique.
II. Études de cas et autres ressources
Africa Philanthropy Initiative. 2000. « Partnership for Sustainable Wealth Creation: East
African Regional Conference. » Rapport d’un colloque, courriel : [email protected].
AMRC. 1999. « Hong Kong NGO Seminar on Codes of Conduct. »
http://home.pacific.net.hk/-amrc.
Callanta, Ruth. 1998. « NGO-Private Sector Collaboration. » dans Journal of SID −
Development 1998 : 1.
CECI. 2000. « Case study of NGO engagement with the private sector. » Exemplaire
disponible au CCCI, courriel : [email protected].
Centre for Social Justice. « Exposing the Facts of Corporate Rule: A Handbook on How to
Change the Big Business Agenda », www.socialjustice.org.
Christian Aid. 2000. « Taking stock: How the supermarkets stack up on ethical trading »
www.christian-aid.org.uk.
Cox, Sarah. 1998. « The Secret Life of Toys. » dans The Georgia Straight, nov. 5-12.
www.web.net/msn/.
Fowler, Penny et Heap, Simon. 1998. « Learning from the Marine Stewardship Council: A
Business-NGO Partnership for Sustainable Marine Fisheries. » Dans le numéro spécial du
7
Business-NGO Relations and Sustainable Development GMI 24, hiver 1998. Copie
disponible au CCCI, courriel : [email protected].
Libuano, Sandra. « Workplace Process Assessment: A Case Study on Corporate and Civil
Society Engagement. » Co-Multiversity. Philippines. Copie disponible au CCCI, courriel :
[email protected].
People’s Action Network to Japanese TNCs. 1997. « NGO Charter on Transnational
Corporations (ébauche). » dans Asian Labour Update, no 26, courriel : [email protected].
PWBLF (Prince of Wales Business Leaders Forum). « How Business is already
Contributing to Improving Health Worldwide. » www.pwblf.org.
PWBLF (Prince of Wales Business Leaders Forum). « Business working successfully in
partnership with countries & communities. » www.pwblf.org.
Rossmann, Paul. 1990. « Loblaws G.R.E.E.N. Line ». Étude de cas fondée sur le document
‘Marketing the Environment: The Strategic Alliance of Business and Environmentalists’.
Copie disponible au CCCI, courriel : [email protected].
Speirs, Rosemary. 2000. « Corporations under siege ». dans le Toronto Star, 29 mai 2000.
Sucupira, João Antonio. 2000. « Business Ethics and the Social Audit ». Étude de cas du
IBASE. Exemplaire disponible au CCCI, courriel : [email protected].
Syndicat du vêtement, textile et autres industries. « A Union Activists’ Guide to Stop
Sweatshops ». www.unite-svti.org.
TCCR (Comité inter-Églises sur les responsabilités des corporations). 1995. « Principles
for Global Corporate Responsibility: Bench Marks for Measuring Business Performance ».
Yamamoto, Tadashi. « Company-NGO partnerships in the Asia Pacific ». Copie disponible
au CCCI, courriel : [email protected].
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