police cantonale geneve femme tuee a coup de couteau

POLICE CANTONALE GENEVE
SERVICE DE PRESSE ET DES RELATIONS PUBLIQUES
Communiqué de presse/ press release / Medienmitteilung
6 novembre 2005
FEMME TUEE A COUP DE COUTEAU PAR SON AMI
Samedi matin, un homme téléphone à la police pour annoncer qu’il
a tué son amie. Rapidement sur les lieux, les secours et la police
ne peuvent que constater le décès de la victime.
Samedi matin, un homme (né en 1941, retraité, originaire de Genève)
téléphonait à la centrale 117 de la police pour annoncer qu’il venait de tuer, à
coup de couteau de cuisine, son amie, une ressortissante philippine née en 1949,
employée de maison.
Des secours et la police se sont rapidement rendus sur les lieux à Vessy. Sur
place, l’auteur des coups attendait la police. Le corps inerte de la victime a été
découvert dans le salon de la villa, lardé d’une dizaine de coups de couteau dans
le dos et au niveau du cou. Malgré une tentative de réanimation, le décès n’a pu
être que constaté par le médecin de service.
Dans les locaux de la brigade criminelle, l’homme a expliqué partiellement les
motifs de son geste. En effet, sa victime était son amie intime depuis 8 ans. En
séjour illégal sur le territoire helvétique, elle logeait régulièrement chez lui, à
Vessy.
Ce matin, pour une raison indéterminée, après avoir pris leur petit-déjeuner en
commun, l’homme s’est saisi d’un couteau qui se trouvait dans la cuisine et, sans
un mot, a asséné un coup dans le dos de sa compagne. Cette dernière, blessée,
s’est enfuie au salon, poursuivie par son agresseur. Dans ce lieu, d’autres coups
ont été portés au niveau du dos et au cou. Mortellement touchée à la carotide, la
victime s’est effondrée par terre.
Après s’être nettoyé, le meurtrier a fait appel à la police et a attendu l’arrivée
des secours. Il a encore expliqué être dépressif depuis de nombreuses années.
L’arme du crime a été retrouvée dans la villa. L’homme, pour sa part, a été
prévenu de meurtre. Il sera transféré à la prison de Champ-Dollon, à disposition
du Juge d’instruction, chargé du dossier.
L’homme était connu des services de police pour des infractions mineures
commises il y a plusieurs années. Quant à la victime, elle était totalement
inconnue des mêmes services.