Police nationale
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EXPÉRIENCES POLICE NATIONALE LES BONS COÛTS DE LA POLICE RÉVÉLÉS LA SOUS-DIRECTION DE LA LOGISTIQUE DE LA POLICE NATIONALE SOUHAITAIT CONNAÎTRE LE COÛT GLOBAL DE SON ACTIVITÉ DE MAINTENANCE AUTOMOBILE. AVEC L’AIDE DE CSC, ELLE A MIS EN PLACE UN OUTIL QUI LUI PERMET DE CONSOLIDER ET D’ANALYSER SES DONNÉES FINANCIÈRES, DE PILOTER SON ACTIVITÉ ET DE DÉMONTRER SA COMPÉTITIVITÉ. PREMIUM / CSC / PRINTEMPS 2010 Au sein de la Direction administrative de la police nationale (DAPN), la sous-direction de la logistique prend en charge l’équipement des policiers, notamment l’armement, l’habillement et les véhicules. Son rôle est de définir les besoins, d’établir les cahiers des charges, de passer les marchés puis de centraliser les achats et l’approvisionnement. Concernant les véhicules, le bureau des moyens 18 mobiles définit, en outre, la politique de maintenance du parc, assurée pour l’essentiel au sein des 56 garages de la police nationale. Pour cela, il fixe les règles d’entretien et de procédures qui garantissent l’homogénéité et la qualité des interventions. Mais dans un contexte global de rationalisation des dépenses publiques, il devenait fondamental de connaître le coût de fonctionnement de cette activité. C’est désormais chose FOCUS À PROPOS DE LA DAPN La Direction administrative de la police nationale (DAPN) gère les ressources humaines, budgétaires, logistiques et technologiques de la police nationale. Elle compte quatre sous-directions (administration générale et finances, ressources humaines, action sociale, logistique) et un service (le STSI, service des technologies de la sécurité intérieure). La sous-direction de la logistique est chargée de la gestion du parc automobile et achète l’habillement ainsi que les moyens de protection individuels et collectifs des policiers. Elle dispose d’un service délocalisé implanté à Limoges, l’ECLPN (établissement central logistique de la police nationale), qui comprend l’atelier central automobile (ACA), le magasin central de la police nationale (MCPN) et le centre technique de l’armement (CTA). faite grâce à CSC, qui a aidé la DAPN à mettre en place un outil de synthèse et d’analyse des dépenses de son activité de soutien automobile. ÉTABLIR UN CHIFFRE SYNTHÉTIQUE ET IRRÉFUTABLE « Nous savions combien nous dépensions pour acheter les véhicules ou les pièces détachées et combien représentait notre masse salariale, mais nous étions dans l’incapacité de raisonner à coûts complets », se souvient Ramdane Ouali, adjoint au sous-directeur de la logistique de la DAPN. Au début de l’année 2008, face à des sollicitations extérieures de plus en plus nombreuses, la sous-direction de la logistique décide donc de se doter d’un outil qui lui permettra d’établir un coût global objectif et irréfutable : le coût horaire de la maintenance automobile. L’offre de CSC présentant les références et la démarche méthodologique les plus cohérentes, le Groupe a été choisi par la DAPN, LES CHIFFRES 800 56 30000 fonctionnaires RAMDANE OUALI, ADJOINT AU SOUS-DIRECTEUR DE LA LOGISTIQUE DE LA DAPN besoins ainsi que notre organisation et dimensionner ses moyens en conséquence », explique Ramdane Ouali. En particulier, de nombreuses visites sur le terrain s’imposent afin d’établir un diagnostic exact de la situation. Il s’agit de recenser les activités, de reformuler le besoin en termes métier et de faire un état des lieux de l’organisation et des informations disponibles. UNE APPROCHE PARTICIPATIVE pour aider la sous-direction de la logistique à concevoir et développer cette solution. Le projet débute en juin 2008 par une phase d’étude où les enjeux sont rapidement recentrés sur le métier. L’objectif étant de pouvoir suivre les coûts au niveau de chaque structure et d’avoir un agrégat national afin d’être en mesure de répondre à des demandes extérieures. La méthodologie ainsi que les informations à fournir doivent être compatibles avec la réalité du terrain. « CSC a très vite su cerner nos À la fin 2008, une fois ces éléments recueillis, la phase de conception peut débuter. L’objectif est de circonscrire le périmètre des activités concernées, de construire le référentiel de données et de définir les règles et les processus en matière de recueil ou d’exploitation des informations, par exemple. Pour cela, des ateliers thématiques sont organisés afin d’élaborer en commun les solutions mais aussi de sensibiliser les collaborateurs aux avantages du futur outil. « Cette approche participative, combinée à une présence continue sur le terrain, a permis à l’ensemble des acteurs de s’approprier la démarche, ce qui est un gage de pérennité de la solution », souligne Laurent Carpentier, manager chez CSC et responsable du projet. 15% MOINS CHER QUE LE PRIVÉ Enfin vient la création de l’outil, conçu pour pouvoir réaliser un calcul annuel des coûts de fonctionnement et les garages véhicules ventiler selon des critères prédéfinis (activités, géographie…). En outre, l’utilisation d’Excel facilite son déploiement et sa prise en main tandis que des actions de formation et de communication sont menées auprès des utilisateurs. Le projet s’achève à la mi-2009 avec la rédaction d’un important rapport qui documente la mission et l’outil, et avec un benchmark destiné à connaître le coût d’activités similaires dans le secteur privé. Une fois les chiffres de 2008 intégrés, le verdict tombe : avec un coût horaire de 55 euros, les garages de la police sont environ 15% moins chers que ceux du secteur privé. « Nous nous doutions de ce résultat, mais désormais, c’est une certitude, et nous disposons des éléments pour le prouver », se félicite Ramdane Ouali, qui, au-delà de ce chiffre, veut aussi retenir la façon très satisfaisante avec laquelle il a été obtenu : « La sousdirection de la logistique a su se mobiliser et faire preuve de cohésion pour créer ce bilan d’activité à coûts complets. » Sensibilisés à la notion de pilotage, les agents disposent désormais d’un outil qui va permettre des améliorations en les aidant à mieux préparer les budgets, à identifier et prévenir les dérapages et à disposer d’arguments tangibles dans les discussions. Quant à la mission ellemême, ses résultats ont été présentés dans d’autres entités de l’administration, qui se sont montrées très intéressées par la capacité de CSC à élaborer, en concertation avec les utilisateurs métier, une solution légère et adaptée aux besoins émergents de gestion. CONTACT LAURENT CARPENTIER // [email protected] PREMIUM / CSC / PRINTEMPS 2010 « Moins cher que le privé : nous nous doutions de ce résultat, mais désormais, nous disposons des éléments pour le prouver. » 19