Diapositive 1 - Der Grenzraum Gersheims
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Diapositive 1 - Der Grenzraum Gersheims
Gersheim est une commune allemande de près de 7 000 habitants, dont les conseillers municipaux s’attachent à développer des liens d’amitiés avec leurs voisins français, notamment issus des villages d’Erching, de Rimling et d’Obergailbach. C’est ainsi que le 15 février, dans les locaux de la Mairie de Gersheim, nombre d’habitants de ces trois communes étaient invités à partager des instants d’évasion et de bonheur à l’occasion du vernissage de l’exposition « Poudre d’Or » de Danièle Sachs (originaire de Erching-Guiderkich), une artiste à caractère qui peint à la gloire des femmes et à l’exaltation des corps (cf. LIGNES de VIE N° 17). Cette manifestation qui alliait couleurs vives, mouvements rythmiques et musiques entraînantes, commença par une série de chants africains interprétés par le groupe NAN NGA DER, dont le nom signifie en sénégalais « Comment ça va ? » ; c’est ainsi que sept femmes, drapées dans de beaux pagnes et parées de superbes perles, se sont joyeusement mises à chanter et à onduler leurs corps au rythme des percussions West Africa. LIGNES de VIE N°27 – Mai 2013 Femmes, amour et beauté Danièle SACHS Exposition « Poudre d’Or » © Gert Körner LIGNES de VIE La revue gratuite qui raconte la culture vivante de votre circonscription Lorsque le silence revint, Danièle Sachs expliqua à l’assemblée : « Mes tableaux qui sont aujourd’hui agréablement exposés sur les murs blancs de cette salle, ont été conçus avec de la poudre d’or, poudre appelée ainsi pour sa couleur dorée, bien qu’il s’agisse en vérité de poudre de cuivre. J’utilise ce matériau depuis déjà plusieurs années : je ne peints pas avec des pinceaux, mais avec mes doigts. En fait, je pousse la poudre d’Or avec le bout de mon pouce et je fixe le tout avec une sorte de spray. » Elle poursuivait : « Sur ces tableaux, vous verrez des draconites et des femmes aux corps élancés et bondissants. Ce sont deux thèmes différents que j’aime bien unir : la femme dominatrice et sensuelle qui tente de ravir le cœur de son dragon. Vous le remarquerez en regardant les tableaux : la collection est imprégnée d’érotisme. D’ailleurs, même la légende de la draconite revêt une connotation sexuelle ». Elle poursuivait encore : « C’est lors d’une exposition au château de Malbrouck que j’ai découvert pour la première fois la draconite ; il s’agit en fait d’une petite pierre bleue qui, selon la légende, logerait dans la tête des dragons. Les propriétés magiques de la draconite préservent des poisons et venins, garantissent les prouesses sexuelles et accordent la victoire à ceux qui la portent au bras gauche. Pour être efficace, la draconite doit être extraite de l'animal vivant : le prétendant doit alors assommer le dragon, ouvrir le crâne de l’animal pour, après seulement, tuer la bête ». « La femme dominatrice et sensuelle qui tente de ravir le cœur de son dragon. »