Echo du Rocher N° 9

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Echo du Rocher N° 9
N°9 - OCTOBRENOVEMBREDÉCEMBRE 2013 1€
TRIBUNE LIBRE ROQUECÉZIÈRE - SUD-AVEYRON - TARN
« Il n’est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage »
Périclès (Athènes - 495-429 Av. JC)
Les femmes
et la création
et même des nus des deux sexes
(Lavinia Fontana 1552/1614, son
mari, lui même artiste, cessera sa
carrière pour assister son épouse dans
son atelier). Etonnant !
Les oubliées de
l’histoire de l’Art
En Europe, depuis les années 1400
jusqu’aux années 1900, des femmes
artistes peintres ou sculpteurs ont
laissé de nombreuses traces de
leurs œuvres peintes ou sculptées.
Néanmoins très peu sont connues
du grand public car les historiens de
l’art, pour la plupart hommes de la
bourgeoisie du XIX ou XXème siècles
ont occulté ces fabuleux trésors.
Nous évoquerons dans cet article
uniquement le monde de la peinture
et de la sculpture, le monde des
« Beaux-Arts ». Il existe sans doute le
même phénomène dans l’univers de
la musique et la littérature.
Nous vous offrons de découvrir
ces quelques artistes, italiennes,
hollandaises, françaises qui nous ont
laissé des tableaux et des sculptures
magnifiques.
Pour cela nous nous sommes appuyés
sur un livre de l’historienne Ann
Sutherland Harris édité en 1981,
« femmes peintres de 1550 - 1950 ».
Environ 5000 femmes artistes sont
répertoriées sur cette période dont
voici quelques exemples.
Les artistes pionnières
L’Antiquité est riche de talents
féminins et pourtant, connaissez-vous
les noms de Timarété, celui de Laia de
Cysique qui maîtrise les techniques
de détrempe et d’encaustique pour
l’emploi de la couleur à la cire ?
Saviez-vous qu’au moyen-âge copistes
et enlumineuses, moniales ou simples
artisanes, sont restées anonymes car
L’ascension des femmes
artistes
Lavinia Fontana
peu signaient leurs travaux ou bien,
leurs oeuvres étaient attribuées aux
hommes qui les entouraient ?
Christine de Pizan (1364-1430,
poétesse, écrivaine, philosophe ayant
fondé une école pour l’instruction des
filles) ne manquait pas de souligner :
« Comment les vies des femmes
peuvent-elles être connues, alors
que les hommes écrivent tous les
livres ». L’enluminure déclinant au
Quant à la scandaleuse italienne
Artemisia Gentileschi (1593/1652),
formée par son père, célèbre peintre
de son temps, lui-même disciple du
Caravage, elle a joué un rôle important
dans le mouvement artistique de son
temps et le style baroque. Mythologie
et autres thèmes parmi lesquels, la
dénonciation d’un viol qu’elle a subi
et qui hante sa peinture.
La symbolique n’échappe pas à l’art
féminin, et la hollandaise Clara Peeters
qui a bénéficié d’une solide formation,
en joue merveilleusement. Citons
aussi la hollandaise Judith Leister
(1609-1660) qui a peint de superbes
scènes de musiciennes ou musiciens.
XVème siècle, les premières femmes
peintres apparaissent alors.
Egalement les peintres de fresques
telle Onorata Rodiani. Mais aussi
miniaturistes, copistes, portraitistes
(Sofonisba Anguissola 1532/1625),
décoratrices de retables (Sœur Plautilla
Nelli 1523/1587), peintres de natures
mortes (Clara Peeters 1594/1657)...
Certaines vont exécuter des commandes
de toiles mythologiques ou religieuses,
Judith Leister
Artemesia Gentileschi
L’étude presque scientifique des
animaux et des plantes, qu’elle
réalise à tempéra, est le domaine de
Giovanna Garzonni (1600/1670). Ce
qui lui attire les faveurs de mécènes.
Rosalba Carriera, artiste italienne,
apporta le pastel en France dont
s’emparèrent les artistes.
Plus tard au XVIIIème et XIXème siècle,
Adélaide Labille-Guillaud (17491909) a appris la technique du dessin
avec Quentin Latour et a peint
après la révolution des personnalités
politiques comme Talleyrand et
Robespierre. Elisabeth Vigée Lebrun
(1755-1872)
traversa
l’époque
révolutionnaire et tout l’Empire, puis
séjourna en Angleterre et en Russie.
Elle laissa une œuvre considérable
et de très grande qualité, galerie de
portraits, de peintures mythologiques
reconnues dans toute l’Europe.
Puis fin XIXème et début du XXème
siècle, des figures connues comme
Camille Claudel, Berthe Morisot…
ne doivent pas cacher l’admirable
destin de certaines artistes qui
sont allées jusqu’à créer des ateliers
d’art, comme celui de Marguerite
Jeanne Carpentier (1886-1965).
Son Atelier connait un vif succès
où de nombreuses femmes artistes
pratiquent, à travers un apprentissage
rigoureux, le dessin, la peinture et la
sculpture. Elise Rieuf (1897-1990),
peintre, sera l’instigatrice d’un musée
où sont rassemblées les œuvres des
artistes de cette période 1900 à 1960.
(voir encadré ci-dessous).
■ À voir ! ■
Musée Elise Rieuf
15500 MASSIAC (Cantal)
Inauguré en 1993, ce musée comporte plus de 500 œuvres
(dessins et peintures) entièrement consacré aux œuvres
de femmes peintres, dont Elise Rieuf, Marguerite Jeanne
Carpentier, Charlotte Musson… une nouvelle génération de
femmes peintres des années 1920-1960.
Giuovanna Garzonni
Atelier de Marguerite Jeanne Carpentier
Aujourd’hui encore la part attribuée aux femmes
artistes dans les encyclopédies reste dérisoire. Cette
approche que nous avons développée tout au long de
cet article espère mettre un terme à cette silencieuse
injustice. A la lumière de l’histoire nous pouvons
constater que de grandes figures d’artistes femmes
se sont révélées dans les siècle passés les plus anciens
du XVème au XVIIIème siècle. Malheureusement
combien d’artistes ont été ignorées par les
historiens. Certaines d’entre elles, malgré toutes les
difficultés, bénéficiaient d’une protection et d’une
reconnaissance sous l’ancien régime des différentes
royautés. La Révolution de 1789 les a de nouveaux
exclues des académies d’art et a étouffé le peu de
reconnaissance qu’elles avaient acquis auparavant. La
bourgeoisie issue de la révolution a muselé avec son
histoire officielle la part des femmes dans la création
artistique. Il faudra attendre entre les années 1920 et
1945 pour qu’elles retrouvent une place digne de la
grande diversité et qualité de leur création.
Femme et Création sont donc indissociables.
Contemplatives peut-être plus souvent de l’humain
plutôt que de la nature ou de la mécanique, elles sont
« autres » et semblables aux hommes, comme dans
bien des domaines. Autant modèles et inspiratrices
qu’inspirées, elles pratiquent l’art activement à
travers toutes les époques et imaginent la beauté…
Que notre regard se laisse envoûter par ces œuvres
anciennes, nouvelles, connues ou oubliées de toutes
ces artistes qui nous ont légué cet immense trésor… !
Le retour à la féodalité
Il suffit de prendre le système régional : A sa tête une
sorte de Prince ou de Duc, le Président du conseil
régional représentant le parti du monarque Président
ou de l’opposition (les grandes familles ou élites de la
haute noblesse politique incarnés par leurs barons).
Ses vassaux directs sont les Présidents des Conseils
généraux, sortes de Comtes administrant le comté
(Département) lesquels ont sous leur domination
les dits conseillers généraux sortes de vicomtes
administrant leur vicomté composé de communes
ou fiefs dirigés à leur tour par des maires sortes de
hobereaux locaux. Cette organisation se subdivise
une fois de plus avec le nouveau dispositif que sont
les communautés de communes ayant à leur tête
un Seigneur Président qui a charge de distribuer
la manne financière et quelques autres subsides
ou récompenses aux différentes communautés. Il
apparaît évident que pour en bénéficier les petits
seigneurs locaux devront faire allégeance avec tout ce
que le terme implique comme degré de soumission,
renvoi de services ou complicités de tous ordres...
ou les ambiguïtés de Lafayette...
L
e héros des deux mondes, le fameux Marie
Joseph Paul Yves Roch Gilbert Motier,
marquis de La Fayette aurait pu devenir,
sans nul doute, le personnage clé de notre temps
politique moderne hexagonal. Mais il n’aura été
que héros de rendez – vous manqués avec l’histoire
et l’acteur ambigüe de temps paradoxaux. En
cela, nous considérons qu’il est certainement
l’archétype ou l’initiateur symbolique d’un système
politique républicain actuel très équivoque dont
les conséquences sur le fonctionnement de notre
société est catastrophique...
Les ratés de l’histoire
Le marquis de Lafayette, issu de la haute aristocratie
provinciale, présent à la cour de Louis XV, soutien
de la monarchie, représentant de la noblesse aux
Etats généraux de 1789, sera pourtant l’un des
personnages clé de la révolution en ralliant les thèses
du tiers état. Il deviendra même le Vice Président
de la nouvelle Assemblée Nationale
Constituante. Il fut sans doute
emporté et enthousiasmé par l’esprit
de Liberté et de justice qui présidait
aux prémisses de cette révolution.
N’avait – il pas participé à la rédaction
de la déclaration des droits de l’homme
et du citoyen ? N’avait- il pas été le
héros soutenant la jeune révolution
Américaine, devenant l’ami de Georges
Washington, contre la monarchie
anglaise colonisatrice ? Mais toujours
est –il qu’il contribuera à la chute de
la monarchie française en 1789. A contrario, il
participera à son rétablissement en juillet 1830 en
œuvrant puissamment pour le retour sur le trône
de Louis Philippe 1er, dernier des Bourbons à
recouvrer le titre de Roi, non pas de France mais des
Français. En effet, ce dernier était fils de Philippe
Egalité, descendant en ligne directe de Louis
XIII, cousin du Roi Louis XVI, qui vota sa mort
par conviction révolutionnaire. Les circonstances
troublées, l’ambiguité des conceptions du marquis
ont donc voulu qu’il rate par deux fois l’instauration
d’une monarchie constitutionnelle du type de
celle que connaissent encore de nos jours nombre
d’Etats européens : Angleterre, Espagne, Belgique,
Pays Bas… Il est probable que ce poids historique
de renez-vous manqués et d’une Révolution qui
s’est muée en tyrannie sanglante a ouvert une
voie expiatoire permettant l’implantation de cette
« monarchie républicaine » que nous connaissons
aujourd’hui en France. Car toute démocratie qui se
fonde sur le crime et l’élimination destructrice au
lieu d’une dynamique substitutive et constructive ne
peut s’appuyer sur un archétype sainement évolutif.
Ainsi, l’ambiguïté historique et structurelle décrite
précédemment trouverait des prolongements dans
notre inconscient collectif national et de ce fait dans
notre structure étatique et sociale hiérarchisée.
Une pseudo démocratie
de type féodal
La fonction crée le personnage, car l’ordonnancement
hiérarchisé l’autorise et même le favorise. Il n’est
que voir les transfigurations, les métamorphoses
spectaculaires opérées par ou sur les Présidents Français
successifs. Cette tête coupée, cette « décapitation » a
créé une dépression, un vide au sommet de ce corpus
étatique que tous les gouvernants se sont empressés de
combler en prenant la tête du pouvoir... et de l’emploi.
Toute notre organisation politique, jusqu’au plus bas
des degrés en découle, en dépend, en tire sa légitimité.
Ce qui se fait en haut permet ce qui se fait en bas.
Ainsi, tout le système s’articule en une hiérarchie
pyramidale teintée de clientélisme, de privilèges, de
passe droits, jusqu’à la prévarication, la prise illégale
d’intérêts et la corruption. Tout cela s’opère sous
couvert d’intérêts publics affichés, de défense du bon
et petit peuple et de pseudo décisions démocratiques.
Mais cette organisation vertueuse,
ostensiblement arborée, cache une réalité
bien plus sordide. Au plus haut niveau et
à la base de tout l’ensemble de l’édifice,
ce constat d’une extrême importance :
l’inféodation aux puissances d’argent et
à ses fantômes et satellites nationaux et
internationaux. Cette allégeance conduit
les gouvernants et leurs ministres à
seulement distribuer quelques miettes
du gâteau au bas peuple, juste assez
pour que la faim et les privations ne les
conduisent à une révolte indomptable,
du type même de celle que nous évoquions plus haut,
celle-là même qui fonda la République dans le sang, y
compris dans celui de ses propres enfants...
La démocratie, dans sa définition littérale se traduit
par le pouvoir au peuple ou du peuple des mots
grecs « dêmos », « peuple » et « krátos », « pouvoir »,
« souveraineté ». Mais cela est pure théorie ou réelle
utopie. Nos représentants, certes élus (nous verrons
de quelle façon), les députés, conseillers régionaux,
conseillers généraux, présidents des communautés
de communes, maires et conseillers, du fait de
la concurrence (dite démocratique) des partis
politiques se partagent les Provinces (Régions), les
départements, les cantons, les communautés de
communes, les villes et villages comme des fiefs (signe
caractéristique, le mot est très souvent employé
dans les médias), comme aux temps médiévaux. Les
partis ont simplement remplacé les grandes familles
nobles et comme elles, font tout pour conserver leurs
fiefs et les avantages et privilèges qu’ils en retirent,
publics ou occultes, légaux ou frauduleux. Certains
appels d’offres bizarres et suspects, certains choix
et/ou coûts exorbitants de grands travaux publics…
ont de quoi nous interroger. La cause profonde :
un découpage fortement hiérarchisé aboutissant
de fait à un népotisme quasi systématique et à la
concussion généralisée.
■ Patrick Sassier (Roquecézière)
Le suffrage universel ou
l’illusion démocratique
Reste le bon peuple des administrés, comme l’on dit,
les citoyens pour d’autres, de toute façon toujours
et encore taillables et corvéables à merci. Ils sont
pourtant censés détenir le pouvoir, du moins celui
des urnes nous rétorquera-t-on pour réfuter notre
démonstration sur le retour à la féodalité. Et bien il
n’en est rien et nous allons le démontrer.
En premier lieu, ces fonctions électives (surtout
celles à fortes rémunérations ou celles qui peuvent
procurer des avantages conséquents ou celles
dont le potentiel manœuvrier peut favoriser
l’enrichissement personnel), qui devraient être
des charges et des services rendus au peuple sont
devenues au fil du temps, par dénaturation et
perversion de la fonction des sortes de carrières,
quasiment des métiers. Ensuite, la seule et unique
préoccupation sera de les conserver à tout prix en
usant du levier clientéliste. Ce carriérisme politique
est un fléau incommensurable pour notre société.
En plus du détournement de la fonction, il ouvre
grand la porte à la médiocrité, certains diront à la
« médiocratie ». Désormais, ce ne sont pas les plus
méritants, les plus compétents, les plus altruistes
qui parviennent à ces fonctions, mais les plus
flagorneurs, manipulateurs et hâbleurs. Les postes
à responsabilités administratives, les subdivisions
d’emplois paperassiers ou associatifs se multiplient
et deviennent pléthoriques. Les cadres et petits chefs
de l’administration subalterne sont recrutés parmi
les encartés des partis ou leurs proches et notre
pseudo démocratie tourne avec environ 300 000
privilégiés, tous partis confondus, qui occupent
la pyramide hiérarchique depuis le Monarque
président jusqu’au plus petit employé de voirie
municipale servilement intéressé, alors que la nation
compte plus de 65 millions de citoyens... Encore
une fois, peut-on parler de démocratie ?
En second lieu, cette organisation perverse permet
d’être élu sans être véritablement représentatif d’une
majorité de citoyens. En effet, si l’on comptabilise le
nombre des abstentionnistes, les votes blancs ou nuls
« Il n’est point de bonh
et ceux s’étant portés sur les adversaires, il apparaît
que nous sommes gouvernés ou administrés par des
élus qui ont obtenu l’aval de seulement 15 à 25% de
la population, selon les cas. Peuvent – ils se targuer
de légitimité ? Théorique oui, réelle en aucun cas.
Cette anomalie démocratique est source de rejet,
de contestation et de révolte. Comment s’étonner
des clivages exacerbés et du désintérêt du peuple
pour ce type d’organisation politique mystificatrice,
pour cette tromperie monumentale et dramatique
qui, nécessairement, aura des conséquences
dangereuses à terme... Ecoutons et méditons cette
réflexion visionnaire de Louis Pasteur évoquant de
façon prémonitoire notre déchéance démocratique
actuelle :
« La vraie démocratie est celle qui permet à chaque
individu de donner son maximum d’efforts dans le
monde. Un commis de pharmacie d’Alais s’élevant,
par son travail, à la présidence des savants du monde
entier : quel grand exemple ! Pourquoi faut-il qu’à
côté de cette démocratie féconde, il en soit une autre
stérile et dangereuse qui, sous je ne sais quel prétexte
d’égalité chimérique, rêve d’absorber et d’anéantir
« Il n’est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage » Périclès
l’individu dans l’État ? Cette fausse démocratie a
le goût, j’oserais dire le culte de la médiocrité. Tout
ce qui est supérieur lui est suspect. On pourrait la
définir la ligue de tous ceux qui veulent vivre sans
travailler, consommer sans produire, arriver aux
emplois sans y être préparés, aux honneurs sans en
être dignes ! »
« Indignez-vous ! », nous disait Stéphane Hessel,
mais face au cynisme, est-ce bien suffisant...
■ Jean-Pierre Denuc (Gijounet)
L’Amérique et ses mythes
Le peuple d’Amérique est le premier à s’être
constitué sans racines, sans histoire, sans passé
commun. Pourtant, le rêve américain persiste
malgré ses contradictions.
La Terre promise et la Ruée vers l’or ont stimulé le
désir de découverte et d’aventure et ont façonné des
mythes toujours bien ancrés. Le rêve américain : « Si
tu travailles dur, tu réussiras », interprète le succès
matériel comme la preuve du mérite. Le pauvre est
responsable de ses échecs.
L’Amérique terre de liberté (autre mythe) exhibe
fièrement sa statue de la liberté (93 m de haut), qui
représente l’émancipation vis-à-vis de l’oppression.
L’Amérique aux valeurs traditionnelles empreintes
de moralisme puritain célèbre sa tarte aux pommes
et la vie paisible du foyer.
L’Amérique pionnière est personnifiée par l’homme
fort, viril, protecteur et courageux, pistolet sur la
hanche. Les studios d’Hollywood promeuvent ces
mythes. Industrie à faire rêver, ses films d’aventure
ont des héros idéaux dont les codes évoluent au gré
des besoins. Connaissez-vous Alan Ladd ?
Il y a 100 ans naissait la star de cinéma la plus populaire au monde
S
on nom : Alan Ladd, qui naquit précisément
le 3 septembre 1913 à Hot Springs dans
l’Arkansas. La même année devait être lancée la
compagnie cinématographique Paramount, doyenne
des « majors » de Hollywood. Or, le nom d’Alan Ladd
et celui de la Paramount allaient être intimement
associés car, au cours des années quarante et cinquante,
l’acteur allait interpréter 28 films à succés et mériter
ainsi le surnom de « Monsieur Paramount ». Athlète
complet (champion interscolaire de la côte Ouest :
plongeon, natation et course
à pied), Ladd dut néanmoins
affronter
deux
handicaps
rédhibitoires dans le Hollywood
de l’après-guerre : il était petit
et blond, alors que les jeunes
premiers ne pouvaient être que
grands et bruns : courageux et
tenace, il connut une décennie
difficile où il occupa une série
de modestes emplois (maîtrenageur, machiniste, figurant) avant de se retrouver
commentateur de radio. Sa belle voix de baryton
fut finalement remarquée par Sue Carol, ex-star du
muet, qui devint son impresario avant de l’épouser.
Le film « This gun for hire », dirigé par Frank Tuttle
en 1942 allait révéler son talent de comédien en
« tueur à gage » froid et inquiétant face à Veronica
Lake, alors surnommée la « Vénus de poche », donc
partenaire idéale et avec laquelle il allait former
l’un des premiers couples mythiques du film noir
américain (5 films tournés ensemble). Ce blondinet
aux larges épaules, avec son sourire charmeur, sa
carrure esthétique et son élégance décontractée devint
instantanément la coqueluche de millions de fans des
deux côtés de l’Atlantique. Il interpréte ainsi une
quarantaine de films d’action qui tous connurent un
vif succés (policiers, westerns et guerre) où sa beauté
virile convenait parfaitement à ses rôles de redresseur
de torts. Il tourna une série de westerns mémorables
sous la direction des plus grands cinéastes (Delmer
Dares, Raoul Walsh, Michael Curtiz). Mais c’est
surtout Shane « L’homme des vallées perdues »,
dirigé par George Stevens en
1953 qui allait projeter Ladd
dans le panthéon des stars de
Hollywood. Dans le rôle du
chevalier errant, Ladd délivre
dans ce classique du western
l’une de ses interprétations
les plus magiques. L’immense
popularité de ce bagarreur à la
mèche rebelle allait d’ailleurs
être récompensée par le
« Golden Globe Award » qu’il partagea avec Marilyn
Monroe en 1953. Hissé au rang de star internationale
(il tourna plusieurs films en Europe), il créa sa propre
société de distribution, la « Jaguar Productions » et
se sépara des studios de la Paramount qui l’avaient
trop longtemps cantonné dans des rôles stéréotypés
de cabochard. Autant à l’aise sur une selle de cheval
que dans le bar enfumé du « Dahlia bleu », prompt à
dégainer son revolver aussi bien qu’à faire le coup de
poing, Alan Ladd demeure l’une des figures les plus
attachantes d’un grand cinéma d’aventures. Il savait
nous captiver en incarnant l’un de ces héros de films
d’aventures dont le but était de faire rêver et dont
Hollywood avait le secret. En tueur psychopathe
(Philip Raven), en bootleger nostalgique (Jay
Gatsby) ou en aventurier désabusé (Shane), Alan
Ladd mérite indiscutablement de figurer parmi les
immortels de Hollywood. Assez tristement, son
dernier film : « The Carpetbaggers » (Les ambitieux)
dirigé par Edward Dmytryck, en 1964, constitue son
chant du cygne en acteur de western au crépuscule
de sa brève carrière, victime du « star system », fin
tragique qui n’est pas sans rappeler celle de Marilyn
Monroe. Pour en savoir davantage, consulter mon
ouvrage intitulé « Alan Ladd héros fragile » (Paris :
Dualpha 2009).
■ Jean-Paul Brunet (Roquecézière - Le Cellier)
Les héros sont ainsi parfois brisés par cette
puissante industrie, tout comme le rêve
américain a son revers. Pauvreté, exclusion,
violence, guerre, déclin économique et surtout
individualisme sont les maux d’aujourd’hui,
pourtant le rêve résiste encore. N’oublions pas
que les USA se sont constitués sur le massacre
des Indiens, la traite des Noirs et l’esclavage.
Désirant dominer le monde, ce pays persiste
à vouloir développer sa politique économique
ultra libérale partout dans le monde. Peut-on
penser que sa fondation de tout juste 4 siècles,
basée sur la colonisation et le nettoyage ethnique,
fait d’elle, entre autres, un empire conquérant,
tyrannique et destructeur ?
cinéma en 2005, le film sortira directement
en DVD dans la collection Mocky, éditée par
Pathé le 25 avril 2007. Cet entretien a été
accordé au site DVDRama en septembre 2006.
Sur le site officiel de jean Pierre Mocky nous
pouvons lire son témoignage.
« Il y a une obstruction totale, comme
si personne ne voulait en parler ».
« Le film a été interdit par la censure, ce qui
est rare de nos jours. Il devait sortir à l’époque
où on brûlait les bagnoles. J’en ai profité
pour aller voir Renaud Donnedieu de Vabres
(ministre de la culture de l’époque : ndlr) en
lui disant : « Moi, si vous me faites chier, avec
mon copain du Monde, on va faire un scandale
dans le journal. » Mon film c’est du Douglas
Sirk, un mélo sur une mère qui cherche son
enfant ; enfin, c’est les deux orphelines. Sauf que
cette mère découvre brusquement un réseau de
pédophiles en province où il y a un député, un
juge, pas de curé cette fois-ci. Elle démantelait
le truc. La police ne peut pas aider parce qu’on
ne peut pas toucher à ces gens-là. Résultat,
elle prend une mitraillette et les abat tous à la
fin. Prétexte de l’interdiction : incitation à la
violence et au meurtre. On me réplique que si
toutes les mères dont les enfants ont été violés
tuaient les responsables à la mitraillette, ce serait
quand même très grave. Au départ, donc, ils
l’ont interdit ; ensuite, ils l’ont autorisé après
ma visite et les chantages. En plus, je révélais
une chose très importante sur les réseaux.
Aujourd’hui, on parle de 10 à 15 enfants qui
ont disparu définitivement et été tués par des
sadiques, ça c’est des cas cliniques. Par contre,
des réseaux pédophiles, il y en a autant que vous
voulez en France…
On en retrouve 100 000 enfants qui sont violés
et rentrent à la maison le soir. Un journaliste
comme vous, avait une petite fille de neuf ans
et il est venu me voir un jour en pleurant parce
qu’il avait abandonné sa petite fille dans la
voiture le temps d’aller poster une lettre. Quand
il est revenu, il n’y avait plus de petite fille, plus
de voiture. On l’a retrouvée trois jours après.
Et depuis trois ans, elle ne bouge pas, elle reste
prostrée. Ce film, je l’ai fait en souvenir de
cette petite fille. J’ai pensé que tout le monde
serait ému. En plus, j’ai donné l’argent aux
enfants. Je n’en ai pas fait commerce comme
on en fait parfois avec des films sur les camps
de concentration. Les mecs, ils empochent les
caisses et ne versent pas d’argent aux victimes
du génocide. C’est comme ça que j’ai eu l’appui
de sociétés caritatives qui s’occupent d’enfants
qui reviennent traumatisés. Et là-dessus, on me
l’interdit. Pathé qui sont mes amis l’avaient
inscrit dans leur convention de septembre dernier
et il a été resucré. Il y a une sorte de cabale. »
■ Jean Pierre Mocky (auteur, cinéaste, acteur)
L’omerta !
O
fficiellement, les réseaux de haute
pédocriminalité n’existent pas. Je
prends tout de même le parti de me
révolter contre ce que je suspecte être des réseaux
de haute pédocriminalité. Non pas de pervers
détraqués ordinaires qui sont parfois démasqués.
Mais contre ceux qui ont le pouvoir d’étouffer les
affaires (Coral, Kripten, Zandvoort) ou le pouvoir
d’essayer de libéraliser cette perversion au regard de
l’opinion publique et qui pratiquent ouvertement
cette sexualité enfantine (Cohn Bendit, Frédéric
Mitterand,...), qui décrivent des univers de marché
aux esclaves et se disent au coeur de leur système,
le sexe et l’argent. Que penser, après avoir pris
connaissance de leurs déclarations, sinon qu’ils
consomment cette chair tendre fournie par des
réseaux ? Je m’insurge contre ceux qui en toute
impunité vont représenter le peuple au sommet
de l’Etat, de l’Europe,..., tout aussi pervers que les
autres mais avec le pouvoir en prime.
Et pour cela, permettez-moi d’attirer votre attention
sur certaines réactions surprenantes de l’Etat,
qui se permet de censurer un film (« les Ballets
écarlates » de Jean Pierre Mocky) qui ose aborder
le sujet alors que les déclarations écoeurantes de
certains ministres de la culture (Jack Lang, Frédéric
Mitterrand, respectivement Ministres de la Culture
de François Mitterrand et Nicolas Sarkozy), certain
député européen (Cohn Bendit), journaliste célèbre
(Michel Polac) et magistrat (voir l’émission de
Taddéi « Ce soir ou jamais » du 3 juin 2011, où
l’avocat pénaliste Thierry Levy fait un plaidoyer propédophile très alertant), ne portent pas atteinte à
leur intégrité morale et encore moins à leur carrière.
Aucune poursuite judiciaire non plus, pas même la
moindre censure !
Voici le témoignage bouleversant d’un grand
cinéaste, Jean Pierre Mocky, sur la censure de son
film « Les ballets écarlates ». Interdit en salle de
Je ne tirerai pas de conclusion pour cet article,
sinon la confirmation de mon intime conviction
que des réseaux organisés servent tant les
délinquants sexuels ordinaires que certaines
élites qui nous représentent dans notre système
politique et qui auraient des moyens financiers
et de pouvoir hors du commun et donc capables
de se soustraire à la justice qu’ils représentent.
■ Christine Bidalet (Le Poujoulas)
Une émission à regarder : « Paroles
d’enfants » enquête d’Elise Lucet, journaliste à
France 2 sur les réseaux pédophiles et satanistes.
« Il n’est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage » Périclès
Les enfants
et les écrans
E
n moyenne par jour, entre 11 et 14 ans,
l’enfant passe 3 heures et 10 minutes sur
les écrans (télévision, ordinateur, jeux
vidéo) soit 1 130 heures par an. Nous savons
qu’il lui est proposé 850 heures d’école par an.
L’éducation nationale ne parvient pas à mettre
en place une éducation aux médias pour
les enfants. A partir de 11 ans les enfants
regardent la télévision, consultent internet, le
plus souvent seuls. Je laisse à chacun le soin de
retirer les conséquences de cette réalité.
Si l’on passe au crible les programmes regardés
par les enfants, on apprend ainsi qu’en moyenne,
un enfant au travers des séries T.V. assistent à 4
meurtres, 3 actes de cruauté par jour…
Aux Etats-Unis les pédiatres se sont inquiétés
de l’augmentation de l’obésité de 55 % en
15 ans. Les études ont toutes démontré qu’il
existait une corrélation étroite entre le temps
d’exposition de l’enfant aux écrans, à l’obésité
et à ses désordres métaboliques. Madame
Obama a fait de la lutte contre l’obésité sa
croisade personnelle. En France, lorsque le
conseil supérieur de l’audiovisuel a souhaité
inclure dans le cahier de charges des chaînes
pour le jeune public l’interdiction de publicité
aguicheuse pour les produits sucrés, les députés
ont permis au groupe multimédia après un
lobbying du groupe Lagardère de disposer
de cette manne publicitaire. Le ministère de
la santé continuera à financer des campagnes
publicitaires pour bouger et manger 5 fruits.
Les enfants ont toujours été objets de convoitise.
Aujourd’hui ils ne sont plus enrôlés par les
églises, l’armée… c’est la société néolibérale qui
en fait des partenaires d’une nouvelle idéologie
totalitaire, la consommation. Savez vous qu’il
faut dépenser 1 euro pour faire acheter à un
enfant des Kinders, il faudra 13 euros pour
faire acheter à la ménagère une lessive.
Au Royaume Uni, l’O.F.C.O.M., instance de
régulation à autorisé deux chaînes de télévision
pour les bébés. La cible est le jeune public
âgé de 6 mois à 3 ans « Baby T.V. » et « Baby
First ». Ces chaînes ont été interdites en France
grâce à une mobilisation d’associations et de
personnalités médicales.
En décembre 2012, une campagne savamment
orchestrée de l’industrie des nouvelles technologies
a mis en exergue les tablettes et les écrans tactiles
pour les jeunes enfants. Il est proposé que très
tôt l’enfant dispose de sa prothèse électronique
pour enrichir son cortex cérébral. Tous les
spécialistes des sciences du développement, de
la neuropsychologie, ont pu démontrer que
l’acte d’apprentissage de l’écriture participe
chez l’enfant à la construction des pensées.
De même, nous savons que l’intériorisation
chez le jeune enfant des codes de la lecture et
des mathématiques favorise l’intériorisation
des affects et des sentiments. Une culture qui
favorise l’image programme les enfants dans
l’agir et la communication comportementale.
Finalement,
comme
toutes
nouvelles
idéologies, le néolibéralisme, quand il s’adresse
directement aux enfants, a l’ambition folle de
créer une nouvelle espèce humaine.
…suite au dos
L’ÉCHO du ROCHER
Edition des Ateliers
de Roquecézière,
Association Loi 1901,
12380 Laval-Roquecézière
Tél. : 05 65 49 40 05
Courriel :
[email protected]
www.roqueceziere.com
Comité de rédaction :
Patrick Sassier,
Christine Bidalet,
Jean-Louis Tourel,
Jean-Pierre Denuc
12380 Laval-Roquecézière
Le contenu des articles
n’engage que leurs auteurs.
Tirage : 1000 exemplaires
sur papier recyclé
Réalisation :
Imprimerie Périé
Impri
IMPRIM ’ VERT®
IM
81230 Lacaune
Tél. : 05 63 37 12 51
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Lieux de diffusion
AVEYRON
Belmont : Biscuiterie,
Les Paysans du Rance
Combret :
Auberge de la Tour
La Claparède :
Bibliothèque et Poste
Roquecézière : Le César
Saint-Affrique :
Saveurs d’Ailleurs
Saint-Sernin :
Bibliothèque municipale
Saint-Sever : Musée
TARN
Alban : Café-tabac « Chez
Marco », L’Atelier,
Le Grenier d’Alban
Brassac :
Maison de la Presse
Castres :
Le Zazou Bar,
Place de l’Albinque
Ferrières : Musée
du protestantisme
Lacaune :
Boulangerie Vigier,
Charcuterie Blanchard,
L’Ami du Palais,
Maison de la presse
Viane : Atelier
de la Fontaine Couverte,
Maison de la presse
Trésor
des roses
Ephémérides
Rubrique poétique
que
et amoureuse
Toutes les heures sont données en temps universel (TU) +1h en hiver ; +2h en été.
Par Christian HENELLE
Lieu d’observation : commune de Laval-Roquecézière (Aveyron)
Attention !
(UA) : (Unité Astronomique) équivalent à 150 millions de km, distance Terre Soleil.
■ Octobre
Vendredi 18 - 07h19 : Pluie d’étoiles filantes : Epsilon Géminides (3 météeores/h au zénith ;
Chansons pour Elle
La saison s’avance
Nous baille la défense
D’user des us de l’été,
Le frisson de l’automne
Déjà nous pelotonne
Dans le lit mieux fêté.
Fi de l’été morose,
Toujours la même chose :
« j’ai chaud, t’as chaud, dormons ! »
Dormir au lieu de vivre
S’ennuyer comme un livre…
Voici l’automne, aimons !
L’un dans l’autre, à notre aise,
Soyons pire que braise
Puisque s’en vient l’hiver,
Tous les deux, corps et âme,
Soyons pire que flamme,
Soyons pire que chair !
…
Août 1891, Paul Verlaine (1844-1896)
durée = 13,0 jours) - 23h38 : PLEINE LUNE (éclipse de lune par la pénombre entièrement visible à
Roquecézière (12)
Lundi 21 - 07h48 Pluie d’étoiles filantes : Orionides (20 météores/h au zénith ; durée =36,0 jours)
Jeudi 24 - 08h17 Pluie d’étoiles filantes : Leo Minorides (2 météores/h au zénith ; durée =8,0jours)
Vendredi 25 - 14h24 : Lune à l’apogée (distance geoc=404557km)
Samedi 26 - 23h41 DERNIER QUARTIER DE LUNE
■ Novembre
Vendredi 1er - 06h00 : Plus grande élongation est de VENUS (47,0°)
Dimanche 3 - 12h50 : Nouvelle LUNE (éclipse annulaire du soleil non visible à Roquecézière)
Dimanche 10 - 05h57 : Premier Quartier de Lune
Mardi 12 - 07h30 : Pluie d’étoiles filantes :Taurides N (5 météores/h au zénith ; durée = 50,0jours)
Dimanche 17 - 15h16 : PLEINE LUNE
Jeudi 21 - 16h40 : Comète 2P Encke à son périhélie (dist au soleil= 0,336 UA ; magn =4,6)
Vendredi 22 - 09h50 : Lune à l’apogée (dist géoc = 405443km)
Lundi 25 - 19h28 : DERNIER QUARTIERDE LUNE
Jeudi 28 - 18h25 : Comète C/2012 S1 ISON à son périhélie (dist au soleil = 0,012 UA ; magn= -8,2)
■ Décembre
Mardi 3 - 00h22 : Nouvelle LUNE
Lundi 9 - 00h22 : Pluie d’étoiles filantes : Monocérotides (2 météores/h au zénith ; durée = 19,0jours
- 06h00 : Plus grand éclat de VENUS (magn -4,71) - 15h12 : PREMIER QUATIER DE LUNE
Jeudi 12 - 05h30 : Comète 154 P Brewington à son périhélie (dist au soleil 1,608 UA ; magn =9,2)
Mardi 17 - 09h28 : PLEINE LUNE
Samedi 21 - 17h11 : SOLSTICE D’HIVER
Mercredi 25 - 13h48 : DERNIER QUARTIER DE LUNE
La comète ISON s’approche du Soleil !
François Boucher (1703-1770)
Les amoureux des étoiles et de spectacles célestes l’attendent
déjà de pied ferme, même s’ils savent bien qu’ elle appartient
à une famille d’objet volants pour le moins imprévisible. Elle,
c’est la Comète ISON, une boule de Glace et de poussières
qui file droit vers notre soleil à plus de 77000 km /h et qui
devrait le frôler à moins de 2 millions de kms en novembre
prochain (le jeudi 28 nov.) . Découverte en septembre dernier
par 2 astronomes russes, elle porte en elle la possibilité d’un véritable feu d’artifice spatial. En effet
à l’approche de notre soleil, la surface d’ISON se réchauffe et la glace qui la compose passe à l’état
gazeux, formant une longue trainée brillante dite « queue de comète ».
Le téléscope Hubble a livré de belles images de cette comète le 8 mai dernier.
La démarche proposée n’est plus l’autonomie
du sujet mais sa capacité à l’interconnexion
précoce avec les offres marchandes.
L’auteur de ces quelques réflexions n’est pas
technophobe, il admet l’intérêt d’internet et des
technologies modernes.
Pour conclure provisoirement ma conviction,
il faut citer la vieille maxime de Montesquieu :
Aujourd’hui il existe une paresse intellectuelle,
une lâcheté des politiques qui utilisent les
médias comme leur propre miroir, il est temps
de proposer d’autres contenus aux enfants
si nous souhaitons en faire des citoyens qui
auront à l’âge adulte la capacité à faire des choix
personnels tout en surfant sur internet. Il s’agit,
sans aucun doute, d’un combat de civilisation.
Salon des Talents
Aveyronnais
« A chaque pouvoir, il faut un contre-pouvoir
quel qu’il soit ».
■ Claude Talpeyrac (Montpellier)
Samedi 16 et dimanche 17
novembre 2013
Le saviez-vous ?
Des Retraites en Or pour
l’oligarchie européenne !
Pendant que nos gouvernants (de droite ou
de gauche), enchaînés par la commission
européenne depuis plusieurs années, demandent
aux travailleurs de faire des efforts (allongement
de la durée de cotisation et de l’âge de départ
en retraite, réduction des pensions…),certains
hauts fonctionnaires européens s’accordent des
droits à la retraite exorbitant. Voici quelques
exemples *:
- M. José Manuel Barroso, président de
la commission européenne : après 5 ans
d’ancienneté, 5220 € de pension par mois ;
- Mme Viviane Reding, commissaire européenne :
après 10 ans d’ancienneté, 8959 € de pension
par mois ;
- M. Jann Peter, juge à la cour de justice
européenne : après 14 ans et 10 mois , 13289 €
de pension par mois.
La durée moyenne d’affiliation est de 5 ans
et 10 mois pour un montant moyen de droit
acquis à la retraite de 4913 € par mois. Sans
compter tous les avantages en nature et les
remboursements de frais !
Des milliers de personnes travaillant dans
les instances européennes bénéficient de ces
retraites en or que nous payons avec nos
impôts. Quelle injustice ! A quand l’abolition
de ces privilèges !
*Source : site « sauvegarde des retraites » et commission
européenne ( la liste complète est disponible).
Rodez - Salle des fêtes
Ce salon, organisé par le Club Soroptimist de Rodez
présentera au public environ une centaine d’artistes
et artisans d’art. Peintres, dessinateurs, photographes,
sculpteurs, ferronniers, doreur sur bois, créateurs de
bijoux, restauration de tableaux anciens, fleuristes,
modistes, maroquiniers, couteliers etc… Le club
Soroptimist existe depuis 50 ans à Rodez. C’est une ONG
reconnue par l’UNESCO, fondée aux Etats Unis depuis
1921, apolitique et non confessionnel. Cette appellation
vient du latin « sorores ad optimum », « sœurs pour le
meilleur ». Au niveau international le programme est la
promotion et l’autonomisation des femmes et des filles
par l’éducation et le leadership. Pour la France le thème
de l’année est « des femmes au service des femmes ».
Cette année les bénéfices des entrées de ce salon serviront
à financer le permis de conduire pour des femmes
en difficulté engagées dans une démarche d’insertion
professionnelle. Des artistes et des artisans seront là pour
vous faire découvrir leurs créations.
Renseigments : Françoise Calmels, présidente du Club
Soropimist, à Rodez - Tél. : 06 88 12 10 37

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