Echo du Rocher N° 9
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Echo du Rocher N° 9
N°9 - OCTOBRENOVEMBREDÉCEMBRE 2013 1€ TRIBUNE LIBRE ROQUECÉZIÈRE - SUD-AVEYRON - TARN « Il n’est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage » Périclès (Athènes - 495-429 Av. JC) Les femmes et la création et même des nus des deux sexes (Lavinia Fontana 1552/1614, son mari, lui même artiste, cessera sa carrière pour assister son épouse dans son atelier). Etonnant ! Les oubliées de l’histoire de l’Art En Europe, depuis les années 1400 jusqu’aux années 1900, des femmes artistes peintres ou sculpteurs ont laissé de nombreuses traces de leurs œuvres peintes ou sculptées. Néanmoins très peu sont connues du grand public car les historiens de l’art, pour la plupart hommes de la bourgeoisie du XIX ou XXème siècles ont occulté ces fabuleux trésors. Nous évoquerons dans cet article uniquement le monde de la peinture et de la sculpture, le monde des « Beaux-Arts ». Il existe sans doute le même phénomène dans l’univers de la musique et la littérature. Nous vous offrons de découvrir ces quelques artistes, italiennes, hollandaises, françaises qui nous ont laissé des tableaux et des sculptures magnifiques. Pour cela nous nous sommes appuyés sur un livre de l’historienne Ann Sutherland Harris édité en 1981, « femmes peintres de 1550 - 1950 ». Environ 5000 femmes artistes sont répertoriées sur cette période dont voici quelques exemples. Les artistes pionnières L’Antiquité est riche de talents féminins et pourtant, connaissez-vous les noms de Timarété, celui de Laia de Cysique qui maîtrise les techniques de détrempe et d’encaustique pour l’emploi de la couleur à la cire ? Saviez-vous qu’au moyen-âge copistes et enlumineuses, moniales ou simples artisanes, sont restées anonymes car L’ascension des femmes artistes Lavinia Fontana peu signaient leurs travaux ou bien, leurs oeuvres étaient attribuées aux hommes qui les entouraient ? Christine de Pizan (1364-1430, poétesse, écrivaine, philosophe ayant fondé une école pour l’instruction des filles) ne manquait pas de souligner : « Comment les vies des femmes peuvent-elles être connues, alors que les hommes écrivent tous les livres ». L’enluminure déclinant au Quant à la scandaleuse italienne Artemisia Gentileschi (1593/1652), formée par son père, célèbre peintre de son temps, lui-même disciple du Caravage, elle a joué un rôle important dans le mouvement artistique de son temps et le style baroque. Mythologie et autres thèmes parmi lesquels, la dénonciation d’un viol qu’elle a subi et qui hante sa peinture. La symbolique n’échappe pas à l’art féminin, et la hollandaise Clara Peeters qui a bénéficié d’une solide formation, en joue merveilleusement. Citons aussi la hollandaise Judith Leister (1609-1660) qui a peint de superbes scènes de musiciennes ou musiciens. XVème siècle, les premières femmes peintres apparaissent alors. Egalement les peintres de fresques telle Onorata Rodiani. Mais aussi miniaturistes, copistes, portraitistes (Sofonisba Anguissola 1532/1625), décoratrices de retables (Sœur Plautilla Nelli 1523/1587), peintres de natures mortes (Clara Peeters 1594/1657)... Certaines vont exécuter des commandes de toiles mythologiques ou religieuses, Judith Leister Artemesia Gentileschi L’étude presque scientifique des animaux et des plantes, qu’elle réalise à tempéra, est le domaine de Giovanna Garzonni (1600/1670). Ce qui lui attire les faveurs de mécènes. Rosalba Carriera, artiste italienne, apporta le pastel en France dont s’emparèrent les artistes. Plus tard au XVIIIème et XIXème siècle, Adélaide Labille-Guillaud (17491909) a appris la technique du dessin avec Quentin Latour et a peint après la révolution des personnalités politiques comme Talleyrand et Robespierre. Elisabeth Vigée Lebrun (1755-1872) traversa l’époque révolutionnaire et tout l’Empire, puis séjourna en Angleterre et en Russie. Elle laissa une œuvre considérable et de très grande qualité, galerie de portraits, de peintures mythologiques reconnues dans toute l’Europe. Puis fin XIXème et début du XXème siècle, des figures connues comme Camille Claudel, Berthe Morisot… ne doivent pas cacher l’admirable destin de certaines artistes qui sont allées jusqu’à créer des ateliers d’art, comme celui de Marguerite Jeanne Carpentier (1886-1965). Son Atelier connait un vif succès où de nombreuses femmes artistes pratiquent, à travers un apprentissage rigoureux, le dessin, la peinture et la sculpture. Elise Rieuf (1897-1990), peintre, sera l’instigatrice d’un musée où sont rassemblées les œuvres des artistes de cette période 1900 à 1960. (voir encadré ci-dessous). ■ À voir ! ■ Musée Elise Rieuf 15500 MASSIAC (Cantal) Inauguré en 1993, ce musée comporte plus de 500 œuvres (dessins et peintures) entièrement consacré aux œuvres de femmes peintres, dont Elise Rieuf, Marguerite Jeanne Carpentier, Charlotte Musson… une nouvelle génération de femmes peintres des années 1920-1960. Giuovanna Garzonni Atelier de Marguerite Jeanne Carpentier Aujourd’hui encore la part attribuée aux femmes artistes dans les encyclopédies reste dérisoire. Cette approche que nous avons développée tout au long de cet article espère mettre un terme à cette silencieuse injustice. A la lumière de l’histoire nous pouvons constater que de grandes figures d’artistes femmes se sont révélées dans les siècle passés les plus anciens du XVème au XVIIIème siècle. Malheureusement combien d’artistes ont été ignorées par les historiens. Certaines d’entre elles, malgré toutes les difficultés, bénéficiaient d’une protection et d’une reconnaissance sous l’ancien régime des différentes royautés. La Révolution de 1789 les a de nouveaux exclues des académies d’art et a étouffé le peu de reconnaissance qu’elles avaient acquis auparavant. La bourgeoisie issue de la révolution a muselé avec son histoire officielle la part des femmes dans la création artistique. Il faudra attendre entre les années 1920 et 1945 pour qu’elles retrouvent une place digne de la grande diversité et qualité de leur création. Femme et Création sont donc indissociables. Contemplatives peut-être plus souvent de l’humain plutôt que de la nature ou de la mécanique, elles sont « autres » et semblables aux hommes, comme dans bien des domaines. Autant modèles et inspiratrices qu’inspirées, elles pratiquent l’art activement à travers toutes les époques et imaginent la beauté… Que notre regard se laisse envoûter par ces œuvres anciennes, nouvelles, connues ou oubliées de toutes ces artistes qui nous ont légué cet immense trésor… ! Le retour à la féodalité Il suffit de prendre le système régional : A sa tête une sorte de Prince ou de Duc, le Président du conseil régional représentant le parti du monarque Président ou de l’opposition (les grandes familles ou élites de la haute noblesse politique incarnés par leurs barons). Ses vassaux directs sont les Présidents des Conseils généraux, sortes de Comtes administrant le comté (Département) lesquels ont sous leur domination les dits conseillers généraux sortes de vicomtes administrant leur vicomté composé de communes ou fiefs dirigés à leur tour par des maires sortes de hobereaux locaux. Cette organisation se subdivise une fois de plus avec le nouveau dispositif que sont les communautés de communes ayant à leur tête un Seigneur Président qui a charge de distribuer la manne financière et quelques autres subsides ou récompenses aux différentes communautés. Il apparaît évident que pour en bénéficier les petits seigneurs locaux devront faire allégeance avec tout ce que le terme implique comme degré de soumission, renvoi de services ou complicités de tous ordres... ou les ambiguïtés de Lafayette... L e héros des deux mondes, le fameux Marie Joseph Paul Yves Roch Gilbert Motier, marquis de La Fayette aurait pu devenir, sans nul doute, le personnage clé de notre temps politique moderne hexagonal. Mais il n’aura été que héros de rendez – vous manqués avec l’histoire et l’acteur ambigüe de temps paradoxaux. En cela, nous considérons qu’il est certainement l’archétype ou l’initiateur symbolique d’un système politique républicain actuel très équivoque dont les conséquences sur le fonctionnement de notre société est catastrophique... Les ratés de l’histoire Le marquis de Lafayette, issu de la haute aristocratie provinciale, présent à la cour de Louis XV, soutien de la monarchie, représentant de la noblesse aux Etats généraux de 1789, sera pourtant l’un des personnages clé de la révolution en ralliant les thèses du tiers état. Il deviendra même le Vice Président de la nouvelle Assemblée Nationale Constituante. Il fut sans doute emporté et enthousiasmé par l’esprit de Liberté et de justice qui présidait aux prémisses de cette révolution. N’avait – il pas participé à la rédaction de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen ? N’avait- il pas été le héros soutenant la jeune révolution Américaine, devenant l’ami de Georges Washington, contre la monarchie anglaise colonisatrice ? Mais toujours est –il qu’il contribuera à la chute de la monarchie française en 1789. A contrario, il participera à son rétablissement en juillet 1830 en œuvrant puissamment pour le retour sur le trône de Louis Philippe 1er, dernier des Bourbons à recouvrer le titre de Roi, non pas de France mais des Français. En effet, ce dernier était fils de Philippe Egalité, descendant en ligne directe de Louis XIII, cousin du Roi Louis XVI, qui vota sa mort par conviction révolutionnaire. Les circonstances troublées, l’ambiguité des conceptions du marquis ont donc voulu qu’il rate par deux fois l’instauration d’une monarchie constitutionnelle du type de celle que connaissent encore de nos jours nombre d’Etats européens : Angleterre, Espagne, Belgique, Pays Bas… Il est probable que ce poids historique de renez-vous manqués et d’une Révolution qui s’est muée en tyrannie sanglante a ouvert une voie expiatoire permettant l’implantation de cette « monarchie républicaine » que nous connaissons aujourd’hui en France. Car toute démocratie qui se fonde sur le crime et l’élimination destructrice au lieu d’une dynamique substitutive et constructive ne peut s’appuyer sur un archétype sainement évolutif. Ainsi, l’ambiguïté historique et structurelle décrite précédemment trouverait des prolongements dans notre inconscient collectif national et de ce fait dans notre structure étatique et sociale hiérarchisée. Une pseudo démocratie de type féodal La fonction crée le personnage, car l’ordonnancement hiérarchisé l’autorise et même le favorise. Il n’est que voir les transfigurations, les métamorphoses spectaculaires opérées par ou sur les Présidents Français successifs. Cette tête coupée, cette « décapitation » a créé une dépression, un vide au sommet de ce corpus étatique que tous les gouvernants se sont empressés de combler en prenant la tête du pouvoir... et de l’emploi. Toute notre organisation politique, jusqu’au plus bas des degrés en découle, en dépend, en tire sa légitimité. Ce qui se fait en haut permet ce qui se fait en bas. Ainsi, tout le système s’articule en une hiérarchie pyramidale teintée de clientélisme, de privilèges, de passe droits, jusqu’à la prévarication, la prise illégale d’intérêts et la corruption. Tout cela s’opère sous couvert d’intérêts publics affichés, de défense du bon et petit peuple et de pseudo décisions démocratiques. Mais cette organisation vertueuse, ostensiblement arborée, cache une réalité bien plus sordide. Au plus haut niveau et à la base de tout l’ensemble de l’édifice, ce constat d’une extrême importance : l’inféodation aux puissances d’argent et à ses fantômes et satellites nationaux et internationaux. Cette allégeance conduit les gouvernants et leurs ministres à seulement distribuer quelques miettes du gâteau au bas peuple, juste assez pour que la faim et les privations ne les conduisent à une révolte indomptable, du type même de celle que nous évoquions plus haut, celle-là même qui fonda la République dans le sang, y compris dans celui de ses propres enfants... La démocratie, dans sa définition littérale se traduit par le pouvoir au peuple ou du peuple des mots grecs « dêmos », « peuple » et « krátos », « pouvoir », « souveraineté ». Mais cela est pure théorie ou réelle utopie. Nos représentants, certes élus (nous verrons de quelle façon), les députés, conseillers régionaux, conseillers généraux, présidents des communautés de communes, maires et conseillers, du fait de la concurrence (dite démocratique) des partis politiques se partagent les Provinces (Régions), les départements, les cantons, les communautés de communes, les villes et villages comme des fiefs (signe caractéristique, le mot est très souvent employé dans les médias), comme aux temps médiévaux. Les partis ont simplement remplacé les grandes familles nobles et comme elles, font tout pour conserver leurs fiefs et les avantages et privilèges qu’ils en retirent, publics ou occultes, légaux ou frauduleux. Certains appels d’offres bizarres et suspects, certains choix et/ou coûts exorbitants de grands travaux publics… ont de quoi nous interroger. La cause profonde : un découpage fortement hiérarchisé aboutissant de fait à un népotisme quasi systématique et à la concussion généralisée. ■ Patrick Sassier (Roquecézière) Le suffrage universel ou l’illusion démocratique Reste le bon peuple des administrés, comme l’on dit, les citoyens pour d’autres, de toute façon toujours et encore taillables et corvéables à merci. Ils sont pourtant censés détenir le pouvoir, du moins celui des urnes nous rétorquera-t-on pour réfuter notre démonstration sur le retour à la féodalité. Et bien il n’en est rien et nous allons le démontrer. En premier lieu, ces fonctions électives (surtout celles à fortes rémunérations ou celles qui peuvent procurer des avantages conséquents ou celles dont le potentiel manœuvrier peut favoriser l’enrichissement personnel), qui devraient être des charges et des services rendus au peuple sont devenues au fil du temps, par dénaturation et perversion de la fonction des sortes de carrières, quasiment des métiers. Ensuite, la seule et unique préoccupation sera de les conserver à tout prix en usant du levier clientéliste. Ce carriérisme politique est un fléau incommensurable pour notre société. En plus du détournement de la fonction, il ouvre grand la porte à la médiocrité, certains diront à la « médiocratie ». Désormais, ce ne sont pas les plus méritants, les plus compétents, les plus altruistes qui parviennent à ces fonctions, mais les plus flagorneurs, manipulateurs et hâbleurs. Les postes à responsabilités administratives, les subdivisions d’emplois paperassiers ou associatifs se multiplient et deviennent pléthoriques. Les cadres et petits chefs de l’administration subalterne sont recrutés parmi les encartés des partis ou leurs proches et notre pseudo démocratie tourne avec environ 300 000 privilégiés, tous partis confondus, qui occupent la pyramide hiérarchique depuis le Monarque président jusqu’au plus petit employé de voirie municipale servilement intéressé, alors que la nation compte plus de 65 millions de citoyens... Encore une fois, peut-on parler de démocratie ? En second lieu, cette organisation perverse permet d’être élu sans être véritablement représentatif d’une majorité de citoyens. En effet, si l’on comptabilise le nombre des abstentionnistes, les votes blancs ou nuls « Il n’est point de bonh et ceux s’étant portés sur les adversaires, il apparaît que nous sommes gouvernés ou administrés par des élus qui ont obtenu l’aval de seulement 15 à 25% de la population, selon les cas. Peuvent – ils se targuer de légitimité ? Théorique oui, réelle en aucun cas. Cette anomalie démocratique est source de rejet, de contestation et de révolte. Comment s’étonner des clivages exacerbés et du désintérêt du peuple pour ce type d’organisation politique mystificatrice, pour cette tromperie monumentale et dramatique qui, nécessairement, aura des conséquences dangereuses à terme... Ecoutons et méditons cette réflexion visionnaire de Louis Pasteur évoquant de façon prémonitoire notre déchéance démocratique actuelle : « La vraie démocratie est celle qui permet à chaque individu de donner son maximum d’efforts dans le monde. Un commis de pharmacie d’Alais s’élevant, par son travail, à la présidence des savants du monde entier : quel grand exemple ! Pourquoi faut-il qu’à côté de cette démocratie féconde, il en soit une autre stérile et dangereuse qui, sous je ne sais quel prétexte d’égalité chimérique, rêve d’absorber et d’anéantir « Il n’est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage » Périclès l’individu dans l’État ? Cette fausse démocratie a le goût, j’oserais dire le culte de la médiocrité. Tout ce qui est supérieur lui est suspect. On pourrait la définir la ligue de tous ceux qui veulent vivre sans travailler, consommer sans produire, arriver aux emplois sans y être préparés, aux honneurs sans en être dignes ! » « Indignez-vous ! », nous disait Stéphane Hessel, mais face au cynisme, est-ce bien suffisant... ■ Jean-Pierre Denuc (Gijounet) L’Amérique et ses mythes Le peuple d’Amérique est le premier à s’être constitué sans racines, sans histoire, sans passé commun. Pourtant, le rêve américain persiste malgré ses contradictions. La Terre promise et la Ruée vers l’or ont stimulé le désir de découverte et d’aventure et ont façonné des mythes toujours bien ancrés. Le rêve américain : « Si tu travailles dur, tu réussiras », interprète le succès matériel comme la preuve du mérite. Le pauvre est responsable de ses échecs. L’Amérique terre de liberté (autre mythe) exhibe fièrement sa statue de la liberté (93 m de haut), qui représente l’émancipation vis-à-vis de l’oppression. L’Amérique aux valeurs traditionnelles empreintes de moralisme puritain célèbre sa tarte aux pommes et la vie paisible du foyer. L’Amérique pionnière est personnifiée par l’homme fort, viril, protecteur et courageux, pistolet sur la hanche. Les studios d’Hollywood promeuvent ces mythes. Industrie à faire rêver, ses films d’aventure ont des héros idéaux dont les codes évoluent au gré des besoins. Connaissez-vous Alan Ladd ? Il y a 100 ans naissait la star de cinéma la plus populaire au monde S on nom : Alan Ladd, qui naquit précisément le 3 septembre 1913 à Hot Springs dans l’Arkansas. La même année devait être lancée la compagnie cinématographique Paramount, doyenne des « majors » de Hollywood. Or, le nom d’Alan Ladd et celui de la Paramount allaient être intimement associés car, au cours des années quarante et cinquante, l’acteur allait interpréter 28 films à succés et mériter ainsi le surnom de « Monsieur Paramount ». Athlète complet (champion interscolaire de la côte Ouest : plongeon, natation et course à pied), Ladd dut néanmoins affronter deux handicaps rédhibitoires dans le Hollywood de l’après-guerre : il était petit et blond, alors que les jeunes premiers ne pouvaient être que grands et bruns : courageux et tenace, il connut une décennie difficile où il occupa une série de modestes emplois (maîtrenageur, machiniste, figurant) avant de se retrouver commentateur de radio. Sa belle voix de baryton fut finalement remarquée par Sue Carol, ex-star du muet, qui devint son impresario avant de l’épouser. Le film « This gun for hire », dirigé par Frank Tuttle en 1942 allait révéler son talent de comédien en « tueur à gage » froid et inquiétant face à Veronica Lake, alors surnommée la « Vénus de poche », donc partenaire idéale et avec laquelle il allait former l’un des premiers couples mythiques du film noir américain (5 films tournés ensemble). Ce blondinet aux larges épaules, avec son sourire charmeur, sa carrure esthétique et son élégance décontractée devint instantanément la coqueluche de millions de fans des deux côtés de l’Atlantique. Il interpréte ainsi une quarantaine de films d’action qui tous connurent un vif succés (policiers, westerns et guerre) où sa beauté virile convenait parfaitement à ses rôles de redresseur de torts. Il tourna une série de westerns mémorables sous la direction des plus grands cinéastes (Delmer Dares, Raoul Walsh, Michael Curtiz). Mais c’est surtout Shane « L’homme des vallées perdues », dirigé par George Stevens en 1953 qui allait projeter Ladd dans le panthéon des stars de Hollywood. Dans le rôle du chevalier errant, Ladd délivre dans ce classique du western l’une de ses interprétations les plus magiques. L’immense popularité de ce bagarreur à la mèche rebelle allait d’ailleurs être récompensée par le « Golden Globe Award » qu’il partagea avec Marilyn Monroe en 1953. Hissé au rang de star internationale (il tourna plusieurs films en Europe), il créa sa propre société de distribution, la « Jaguar Productions » et se sépara des studios de la Paramount qui l’avaient trop longtemps cantonné dans des rôles stéréotypés de cabochard. Autant à l’aise sur une selle de cheval que dans le bar enfumé du « Dahlia bleu », prompt à dégainer son revolver aussi bien qu’à faire le coup de poing, Alan Ladd demeure l’une des figures les plus attachantes d’un grand cinéma d’aventures. Il savait nous captiver en incarnant l’un de ces héros de films d’aventures dont le but était de faire rêver et dont Hollywood avait le secret. En tueur psychopathe (Philip Raven), en bootleger nostalgique (Jay Gatsby) ou en aventurier désabusé (Shane), Alan Ladd mérite indiscutablement de figurer parmi les immortels de Hollywood. Assez tristement, son dernier film : « The Carpetbaggers » (Les ambitieux) dirigé par Edward Dmytryck, en 1964, constitue son chant du cygne en acteur de western au crépuscule de sa brève carrière, victime du « star system », fin tragique qui n’est pas sans rappeler celle de Marilyn Monroe. Pour en savoir davantage, consulter mon ouvrage intitulé « Alan Ladd héros fragile » (Paris : Dualpha 2009). ■ Jean-Paul Brunet (Roquecézière - Le Cellier) Les héros sont ainsi parfois brisés par cette puissante industrie, tout comme le rêve américain a son revers. Pauvreté, exclusion, violence, guerre, déclin économique et surtout individualisme sont les maux d’aujourd’hui, pourtant le rêve résiste encore. N’oublions pas que les USA se sont constitués sur le massacre des Indiens, la traite des Noirs et l’esclavage. Désirant dominer le monde, ce pays persiste à vouloir développer sa politique économique ultra libérale partout dans le monde. Peut-on penser que sa fondation de tout juste 4 siècles, basée sur la colonisation et le nettoyage ethnique, fait d’elle, entre autres, un empire conquérant, tyrannique et destructeur ? cinéma en 2005, le film sortira directement en DVD dans la collection Mocky, éditée par Pathé le 25 avril 2007. Cet entretien a été accordé au site DVDRama en septembre 2006. Sur le site officiel de jean Pierre Mocky nous pouvons lire son témoignage. « Il y a une obstruction totale, comme si personne ne voulait en parler ». « Le film a été interdit par la censure, ce qui est rare de nos jours. Il devait sortir à l’époque où on brûlait les bagnoles. J’en ai profité pour aller voir Renaud Donnedieu de Vabres (ministre de la culture de l’époque : ndlr) en lui disant : « Moi, si vous me faites chier, avec mon copain du Monde, on va faire un scandale dans le journal. » Mon film c’est du Douglas Sirk, un mélo sur une mère qui cherche son enfant ; enfin, c’est les deux orphelines. Sauf que cette mère découvre brusquement un réseau de pédophiles en province où il y a un député, un juge, pas de curé cette fois-ci. Elle démantelait le truc. La police ne peut pas aider parce qu’on ne peut pas toucher à ces gens-là. Résultat, elle prend une mitraillette et les abat tous à la fin. Prétexte de l’interdiction : incitation à la violence et au meurtre. On me réplique que si toutes les mères dont les enfants ont été violés tuaient les responsables à la mitraillette, ce serait quand même très grave. Au départ, donc, ils l’ont interdit ; ensuite, ils l’ont autorisé après ma visite et les chantages. En plus, je révélais une chose très importante sur les réseaux. Aujourd’hui, on parle de 10 à 15 enfants qui ont disparu définitivement et été tués par des sadiques, ça c’est des cas cliniques. Par contre, des réseaux pédophiles, il y en a autant que vous voulez en France… On en retrouve 100 000 enfants qui sont violés et rentrent à la maison le soir. Un journaliste comme vous, avait une petite fille de neuf ans et il est venu me voir un jour en pleurant parce qu’il avait abandonné sa petite fille dans la voiture le temps d’aller poster une lettre. Quand il est revenu, il n’y avait plus de petite fille, plus de voiture. On l’a retrouvée trois jours après. Et depuis trois ans, elle ne bouge pas, elle reste prostrée. Ce film, je l’ai fait en souvenir de cette petite fille. J’ai pensé que tout le monde serait ému. En plus, j’ai donné l’argent aux enfants. Je n’en ai pas fait commerce comme on en fait parfois avec des films sur les camps de concentration. Les mecs, ils empochent les caisses et ne versent pas d’argent aux victimes du génocide. C’est comme ça que j’ai eu l’appui de sociétés caritatives qui s’occupent d’enfants qui reviennent traumatisés. Et là-dessus, on me l’interdit. Pathé qui sont mes amis l’avaient inscrit dans leur convention de septembre dernier et il a été resucré. Il y a une sorte de cabale. » ■ Jean Pierre Mocky (auteur, cinéaste, acteur) L’omerta ! O fficiellement, les réseaux de haute pédocriminalité n’existent pas. Je prends tout de même le parti de me révolter contre ce que je suspecte être des réseaux de haute pédocriminalité. Non pas de pervers détraqués ordinaires qui sont parfois démasqués. Mais contre ceux qui ont le pouvoir d’étouffer les affaires (Coral, Kripten, Zandvoort) ou le pouvoir d’essayer de libéraliser cette perversion au regard de l’opinion publique et qui pratiquent ouvertement cette sexualité enfantine (Cohn Bendit, Frédéric Mitterand,...), qui décrivent des univers de marché aux esclaves et se disent au coeur de leur système, le sexe et l’argent. Que penser, après avoir pris connaissance de leurs déclarations, sinon qu’ils consomment cette chair tendre fournie par des réseaux ? Je m’insurge contre ceux qui en toute impunité vont représenter le peuple au sommet de l’Etat, de l’Europe,..., tout aussi pervers que les autres mais avec le pouvoir en prime. Et pour cela, permettez-moi d’attirer votre attention sur certaines réactions surprenantes de l’Etat, qui se permet de censurer un film (« les Ballets écarlates » de Jean Pierre Mocky) qui ose aborder le sujet alors que les déclarations écoeurantes de certains ministres de la culture (Jack Lang, Frédéric Mitterrand, respectivement Ministres de la Culture de François Mitterrand et Nicolas Sarkozy), certain député européen (Cohn Bendit), journaliste célèbre (Michel Polac) et magistrat (voir l’émission de Taddéi « Ce soir ou jamais » du 3 juin 2011, où l’avocat pénaliste Thierry Levy fait un plaidoyer propédophile très alertant), ne portent pas atteinte à leur intégrité morale et encore moins à leur carrière. Aucune poursuite judiciaire non plus, pas même la moindre censure ! Voici le témoignage bouleversant d’un grand cinéaste, Jean Pierre Mocky, sur la censure de son film « Les ballets écarlates ». Interdit en salle de Je ne tirerai pas de conclusion pour cet article, sinon la confirmation de mon intime conviction que des réseaux organisés servent tant les délinquants sexuels ordinaires que certaines élites qui nous représentent dans notre système politique et qui auraient des moyens financiers et de pouvoir hors du commun et donc capables de se soustraire à la justice qu’ils représentent. ■ Christine Bidalet (Le Poujoulas) Une émission à regarder : « Paroles d’enfants » enquête d’Elise Lucet, journaliste à France 2 sur les réseaux pédophiles et satanistes. « Il n’est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage » Périclès Les enfants et les écrans E n moyenne par jour, entre 11 et 14 ans, l’enfant passe 3 heures et 10 minutes sur les écrans (télévision, ordinateur, jeux vidéo) soit 1 130 heures par an. Nous savons qu’il lui est proposé 850 heures d’école par an. L’éducation nationale ne parvient pas à mettre en place une éducation aux médias pour les enfants. A partir de 11 ans les enfants regardent la télévision, consultent internet, le plus souvent seuls. Je laisse à chacun le soin de retirer les conséquences de cette réalité. Si l’on passe au crible les programmes regardés par les enfants, on apprend ainsi qu’en moyenne, un enfant au travers des séries T.V. assistent à 4 meurtres, 3 actes de cruauté par jour… Aux Etats-Unis les pédiatres se sont inquiétés de l’augmentation de l’obésité de 55 % en 15 ans. Les études ont toutes démontré qu’il existait une corrélation étroite entre le temps d’exposition de l’enfant aux écrans, à l’obésité et à ses désordres métaboliques. Madame Obama a fait de la lutte contre l’obésité sa croisade personnelle. En France, lorsque le conseil supérieur de l’audiovisuel a souhaité inclure dans le cahier de charges des chaînes pour le jeune public l’interdiction de publicité aguicheuse pour les produits sucrés, les députés ont permis au groupe multimédia après un lobbying du groupe Lagardère de disposer de cette manne publicitaire. Le ministère de la santé continuera à financer des campagnes publicitaires pour bouger et manger 5 fruits. Les enfants ont toujours été objets de convoitise. Aujourd’hui ils ne sont plus enrôlés par les églises, l’armée… c’est la société néolibérale qui en fait des partenaires d’une nouvelle idéologie totalitaire, la consommation. Savez vous qu’il faut dépenser 1 euro pour faire acheter à un enfant des Kinders, il faudra 13 euros pour faire acheter à la ménagère une lessive. Au Royaume Uni, l’O.F.C.O.M., instance de régulation à autorisé deux chaînes de télévision pour les bébés. La cible est le jeune public âgé de 6 mois à 3 ans « Baby T.V. » et « Baby First ». Ces chaînes ont été interdites en France grâce à une mobilisation d’associations et de personnalités médicales. En décembre 2012, une campagne savamment orchestrée de l’industrie des nouvelles technologies a mis en exergue les tablettes et les écrans tactiles pour les jeunes enfants. Il est proposé que très tôt l’enfant dispose de sa prothèse électronique pour enrichir son cortex cérébral. Tous les spécialistes des sciences du développement, de la neuropsychologie, ont pu démontrer que l’acte d’apprentissage de l’écriture participe chez l’enfant à la construction des pensées. De même, nous savons que l’intériorisation chez le jeune enfant des codes de la lecture et des mathématiques favorise l’intériorisation des affects et des sentiments. Une culture qui favorise l’image programme les enfants dans l’agir et la communication comportementale. Finalement, comme toutes nouvelles idéologies, le néolibéralisme, quand il s’adresse directement aux enfants, a l’ambition folle de créer une nouvelle espèce humaine. …suite au dos L’ÉCHO du ROCHER Edition des Ateliers de Roquecézière, Association Loi 1901, 12380 Laval-Roquecézière Tél. : 05 65 49 40 05 Courriel : [email protected] www.roqueceziere.com Comité de rédaction : Patrick Sassier, Christine Bidalet, Jean-Louis Tourel, Jean-Pierre Denuc 12380 Laval-Roquecézière Le contenu des articles n’engage que leurs auteurs. Tirage : 1000 exemplaires sur papier recyclé Réalisation : Imprimerie Périé Impri IMPRIM ’ VERT® IM 81230 Lacaune Tél. : 05 63 37 12 51 Vos messages : [email protected] [email protected] Lieux de diffusion AVEYRON Belmont : Biscuiterie, Les Paysans du Rance Combret : Auberge de la Tour La Claparède : Bibliothèque et Poste Roquecézière : Le César Saint-Affrique : Saveurs d’Ailleurs Saint-Sernin : Bibliothèque municipale Saint-Sever : Musée TARN Alban : Café-tabac « Chez Marco », L’Atelier, Le Grenier d’Alban Brassac : Maison de la Presse Castres : Le Zazou Bar, Place de l’Albinque Ferrières : Musée du protestantisme Lacaune : Boulangerie Vigier, Charcuterie Blanchard, L’Ami du Palais, Maison de la presse Viane : Atelier de la Fontaine Couverte, Maison de la presse Trésor des roses Ephémérides Rubrique poétique que et amoureuse Toutes les heures sont données en temps universel (TU) +1h en hiver ; +2h en été. Par Christian HENELLE Lieu d’observation : commune de Laval-Roquecézière (Aveyron) Attention ! (UA) : (Unité Astronomique) équivalent à 150 millions de km, distance Terre Soleil. ■ Octobre Vendredi 18 - 07h19 : Pluie d’étoiles filantes : Epsilon Géminides (3 météeores/h au zénith ; Chansons pour Elle La saison s’avance Nous baille la défense D’user des us de l’été, Le frisson de l’automne Déjà nous pelotonne Dans le lit mieux fêté. Fi de l’été morose, Toujours la même chose : « j’ai chaud, t’as chaud, dormons ! » Dormir au lieu de vivre S’ennuyer comme un livre… Voici l’automne, aimons ! L’un dans l’autre, à notre aise, Soyons pire que braise Puisque s’en vient l’hiver, Tous les deux, corps et âme, Soyons pire que flamme, Soyons pire que chair ! … Août 1891, Paul Verlaine (1844-1896) durée = 13,0 jours) - 23h38 : PLEINE LUNE (éclipse de lune par la pénombre entièrement visible à Roquecézière (12) Lundi 21 - 07h48 Pluie d’étoiles filantes : Orionides (20 météores/h au zénith ; durée =36,0 jours) Jeudi 24 - 08h17 Pluie d’étoiles filantes : Leo Minorides (2 météores/h au zénith ; durée =8,0jours) Vendredi 25 - 14h24 : Lune à l’apogée (distance geoc=404557km) Samedi 26 - 23h41 DERNIER QUARTIER DE LUNE ■ Novembre Vendredi 1er - 06h00 : Plus grande élongation est de VENUS (47,0°) Dimanche 3 - 12h50 : Nouvelle LUNE (éclipse annulaire du soleil non visible à Roquecézière) Dimanche 10 - 05h57 : Premier Quartier de Lune Mardi 12 - 07h30 : Pluie d’étoiles filantes :Taurides N (5 météores/h au zénith ; durée = 50,0jours) Dimanche 17 - 15h16 : PLEINE LUNE Jeudi 21 - 16h40 : Comète 2P Encke à son périhélie (dist au soleil= 0,336 UA ; magn =4,6) Vendredi 22 - 09h50 : Lune à l’apogée (dist géoc = 405443km) Lundi 25 - 19h28 : DERNIER QUARTIERDE LUNE Jeudi 28 - 18h25 : Comète C/2012 S1 ISON à son périhélie (dist au soleil = 0,012 UA ; magn= -8,2) ■ Décembre Mardi 3 - 00h22 : Nouvelle LUNE Lundi 9 - 00h22 : Pluie d’étoiles filantes : Monocérotides (2 météores/h au zénith ; durée = 19,0jours - 06h00 : Plus grand éclat de VENUS (magn -4,71) - 15h12 : PREMIER QUATIER DE LUNE Jeudi 12 - 05h30 : Comète 154 P Brewington à son périhélie (dist au soleil 1,608 UA ; magn =9,2) Mardi 17 - 09h28 : PLEINE LUNE Samedi 21 - 17h11 : SOLSTICE D’HIVER Mercredi 25 - 13h48 : DERNIER QUARTIER DE LUNE La comète ISON s’approche du Soleil ! François Boucher (1703-1770) Les amoureux des étoiles et de spectacles célestes l’attendent déjà de pied ferme, même s’ils savent bien qu’ elle appartient à une famille d’objet volants pour le moins imprévisible. Elle, c’est la Comète ISON, une boule de Glace et de poussières qui file droit vers notre soleil à plus de 77000 km /h et qui devrait le frôler à moins de 2 millions de kms en novembre prochain (le jeudi 28 nov.) . Découverte en septembre dernier par 2 astronomes russes, elle porte en elle la possibilité d’un véritable feu d’artifice spatial. En effet à l’approche de notre soleil, la surface d’ISON se réchauffe et la glace qui la compose passe à l’état gazeux, formant une longue trainée brillante dite « queue de comète ». Le téléscope Hubble a livré de belles images de cette comète le 8 mai dernier. La démarche proposée n’est plus l’autonomie du sujet mais sa capacité à l’interconnexion précoce avec les offres marchandes. L’auteur de ces quelques réflexions n’est pas technophobe, il admet l’intérêt d’internet et des technologies modernes. Pour conclure provisoirement ma conviction, il faut citer la vieille maxime de Montesquieu : Aujourd’hui il existe une paresse intellectuelle, une lâcheté des politiques qui utilisent les médias comme leur propre miroir, il est temps de proposer d’autres contenus aux enfants si nous souhaitons en faire des citoyens qui auront à l’âge adulte la capacité à faire des choix personnels tout en surfant sur internet. Il s’agit, sans aucun doute, d’un combat de civilisation. Salon des Talents Aveyronnais « A chaque pouvoir, il faut un contre-pouvoir quel qu’il soit ». ■ Claude Talpeyrac (Montpellier) Samedi 16 et dimanche 17 novembre 2013 Le saviez-vous ? Des Retraites en Or pour l’oligarchie européenne ! Pendant que nos gouvernants (de droite ou de gauche), enchaînés par la commission européenne depuis plusieurs années, demandent aux travailleurs de faire des efforts (allongement de la durée de cotisation et de l’âge de départ en retraite, réduction des pensions…),certains hauts fonctionnaires européens s’accordent des droits à la retraite exorbitant. Voici quelques exemples *: - M. José Manuel Barroso, président de la commission européenne : après 5 ans d’ancienneté, 5220 € de pension par mois ; - Mme Viviane Reding, commissaire européenne : après 10 ans d’ancienneté, 8959 € de pension par mois ; - M. Jann Peter, juge à la cour de justice européenne : après 14 ans et 10 mois , 13289 € de pension par mois. La durée moyenne d’affiliation est de 5 ans et 10 mois pour un montant moyen de droit acquis à la retraite de 4913 € par mois. Sans compter tous les avantages en nature et les remboursements de frais ! Des milliers de personnes travaillant dans les instances européennes bénéficient de ces retraites en or que nous payons avec nos impôts. Quelle injustice ! A quand l’abolition de ces privilèges ! *Source : site « sauvegarde des retraites » et commission européenne ( la liste complète est disponible). Rodez - Salle des fêtes Ce salon, organisé par le Club Soroptimist de Rodez présentera au public environ une centaine d’artistes et artisans d’art. Peintres, dessinateurs, photographes, sculpteurs, ferronniers, doreur sur bois, créateurs de bijoux, restauration de tableaux anciens, fleuristes, modistes, maroquiniers, couteliers etc… Le club Soroptimist existe depuis 50 ans à Rodez. C’est une ONG reconnue par l’UNESCO, fondée aux Etats Unis depuis 1921, apolitique et non confessionnel. Cette appellation vient du latin « sorores ad optimum », « sœurs pour le meilleur ». Au niveau international le programme est la promotion et l’autonomisation des femmes et des filles par l’éducation et le leadership. Pour la France le thème de l’année est « des femmes au service des femmes ». Cette année les bénéfices des entrées de ce salon serviront à financer le permis de conduire pour des femmes en difficulté engagées dans une démarche d’insertion professionnelle. Des artistes et des artisans seront là pour vous faire découvrir leurs créations. Renseigments : Françoise Calmels, présidente du Club Soropimist, à Rodez - Tél. : 06 88 12 10 37