Dossier de Presse

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Dossier de Presse
moderne de la Ville de Paris, France
- Le Jaune de Soufre,Galerie d’art de Mourenx,France
- Un fantôme dans votre bibliothèque, livre présenté
par la Galerie Yvon Lambert, Paris, France
1993
- Galerie Nicole Klagsbrun, New York, USA
- Michael Kohn, Los Angeles, USA
- Museu d’Historia de la Medicina de Catalunya,
Galeria Senda, Barcelone, Espagne
- L’Hermaphrodite , Musée d’Art moderne
de Saint-Étienne, France
Jean-Michel OTHONIEL
Né le 27 janvier 1964 à Saint-Étienne, France
EXPOSITIONS PERSONNELLES
2004
- Biennale Braunschweig Parcours, Braunschweig,
Allemagne
- House of Glass, MOCA Miami, Miami, USA
- Le petit théatre de Peau d’âne Othoniel/Loti, Maison
Pierre Loti et Théatre de la Coupe d’Or, Rochefort,
France; Théatre du Chatelet, Paris
2003
- Lagrimas, Musee d’art moderne de Saint-Etienne,
France
- L’arbre aux colliers, New Orleans Museum
of Modern Art, La Nouvelle Orléans, USA
- Tombeau de Jean Lafont, Le Cailar, France
- Crystal Palace, Fondation Cartier, Paris, France
2002
- Pluie d’Or, Sala la Gallera,Valence, Espagne.
- Lagrimas, Museo del Vidrio, Monterrey, Mexique
2001
- Collier, Museum Dhondt-Dhaenens, Deurle,
Belgique
- Parade, Newcomb Art Gallery, Tulane University,
La Nouvelle Orléans, USA
- La fontaine du plaisir et des larmes,
Galerie Pièce Unique, Paris, France
2000
- Le kiosque des noctambules,
installation permanente : Metro Palais Royal
- Musée du Louvre, Place Colette, Paris, France
- Palacio Condes de Gabia, Grenade, Espagne
1999
- A shadow in your Window,
Bibliothèque Nationale de France, Paris, France
- Galerie Clara Rainhorn, Bruxelles, Belgique
- Yerba Buena Center for the Arts,San Fransisco,USA
- Sala Rekalde, Bilbao, Espagne
1998
- Galerie Barbara Farber,ARCO Madrid, Espagne
- PS1, New-York, USA
- Yves Saint Laurent 88 wooster, New York, USA
1997
- Musée collection Peggy Guggenheim,Venise, Italie
- Musée des Art Décoratifs, Paris, France
- Galerie Senda, Barcelone, Espagne
1996
- Galerie Arndt & Partner, Berlin,Allemagne
1995
- Gramercy Park Hotel,
Galerie Ghislaine Hussenot, New York, USA
- XIe olympiades nationales de la chimie, Maison de
la chimie, Paris, France
- Galerie Barbara Farber,Amsterdam, Pays-Bas
- Proton ICA,Amsterdam, Pays-Bas
- Kohn-Turner Gallery, Los Angeles, USA
- Galerie Ghislaine Hussenot, Paris, France
- Le Ballet de l’Innommable (performance),
Les Soirées Nomades, Fondation Cartier, Paris, France
- Villa Médicis, Rome, Italie
1994
- Il était beau comme la rencontre fortuite d’un parapluie et d’une machine à coudre sur une table
de dissection (film-performance), ARC, musée d’Art
1992
- Galerie des Arènes, musée d’Art contemporain
de la Ville de Nîmes, Nîmes, France
- Rideau, installation sur la scène du Théâtre de la
Ferme Dubuisson, chorégraphie de Daniel Larrieu,
Marne-la-Vallée, France
- Galerie Ghislaine Hussenot, Paris, France
- Lauréat de la Villa Médicis « Hors les Murs »,
Madrid, Espagne
1991
- Centre genevois de Gravure contemporaine,
Genève, Suisse
1990
- Institut français, Naples, Italie
- Das Lapidarium, Berlin,Allemagne
- Galerie Ghislaine Hussenot, Paris, France
1989
- Galerie Antoine Candau, Paris, France
EXPOSITIONS DE GROUPE
2004
- Contrepoint (des artistes contemporains au Louvre),
Musée du Louvre, Paris
2001
- Heart of glass, Queens Museum of Art, New York,
USA
2000
- Heaven, Tate Liverpool, Grande-Bretagne
- Biennale de Kwangju, Corée du Sud
1999
- Cartographies, Saline Royale Arc et Senans, France
- Heaven, Kunsthalle, Düsseldorf,Allemagne
- Flashes,Centro Cultural de Belém,Lisbone,Portugal
- Dobles vides, Musée Barbier Mueller, Barcelone,
Espagne
- Passage: new french art, Setagaya Art museum,
Tokyo, Japon ainsi que Nagoya City Art Museum,
Hokkaido Museum of Modern Art, Hiroshima City
Museum of Modern Art, Japon
1998
- Dumbpop, Jerwood Fondation, London, GrandeBretagne
1997
- Amours, Fondation Cartier, Paris, France
- Sous le manteau, Galerie Thaddaeus Ropac,
Paris, France
- Crossing Hawaii, Univerity Museum, Honolulu, USA
- Beau comme un camion,Europride 97,Paris,France
- Ici & maintenant, La Villette, Paris, France
1996
- Opera Paese via di pietralata, Rome, Italie
- Art dans la ville, Saint-Etienne, France
- Villa Médicis, Rome, Italie
1995
- National Museum of Contemporary art,
Séoul, Corée du Sud
- Fine Art Museum,Taïpei (Collection de la Fondation
Cartier), Japon
- Le corps de la mémoire, Musée des Augustins,
Toulouse, France
- WAX, Nohra Haime Gallery, New York, USA
- Fiction non-fiction, Printed Matter, New York, USA
- Lx, Aldebaran, Espace Vigneron.
- Livres d’artistes et livres liturgiques aujourd’hui,
Espace Georges Bernanos, Paris, France
- Avant-garde Walk a Venezia,Venise, Italie
- Féminin-Masculin, le sexe de l’art, Musée National
d’Art moderne, Centre Georges Pompidou,
Paris, France
1994
- Of the human condition, Spiral/Vacoal Art Center,
Tokyo, Japon
- Gift, Inter Art Center, New York, USA
- Pour les chapelles de Vence, projet d’Yvon Lambert,
Château de Villeneuve, Vence, Espace des Arts,
Chalon-sur-Saône et CAPC, Bordeaux, France
- Melancolia, Centre Régional d’Art contemporain
de Clermont-Ferrand, France
- Le Papillon sur la Roue, Palais des Arts,
Toulouse, France
- Aldebaran et la collection Yvon Lambert,
Baillargues, France
- In khan Gallery, New York, USA
- Les centres d’art, La Criée, Rennes, France
1993
- Jean-Michel Othoniel, David Renaud, Matthew
Weinstein, Galerie Delsol, Paris, France
- Azur, Fondation Cartier, Jouy-en-Josas, France
- CAPS, Galeria Senda, Barcelone, Espagne
- Hôtel Carlton Palace, chambre 763, exposition
organisée par Hans-ulrich Obrist, Hôtel Carlton
Palace, Paris, France.
- L’Autre à Montevideo, Museo nacional de artes
visuales, Montevideo, Uruguay
- Des Livres, Galerie Yvon Lambert, Paris, France
- Présentation de la collection, Musée d’Art
Contemporain de la Ville de Nîmes, France
1992
- Regards Multiples, Galeries Contemporaines,
Centre Georges Pompidou, Paris, France
- Documenta IX, Kassel,Allemagne
- Oh ! Cet écho !, Centre culturel Suisse, Paris, France
- Biennale d’Istanbul,Turquie
1991
- Moules, Moules, Espace Paul Boyer, Sète, France
- Veramante Falso, Rottonda di Via Besena,
Milan, Italie
- Echt Falsch, Villa Stück, Munich,Allemagne
- Anni novanta, Galleria d’Arte Moderna, Bologne,
Italie
- Too French, Musée National d’Art moderne
de Hong-Kong + Hara Museum de Tokyo, Japon
- Les couleurs de l’argent, Musée de la Poste, Paris,
France
1990
- Total Novo, Palerme, Italie
- Je viens de chez le charcutier, de Bernard Marcadé,
Galerie Ghislaine Hussenot, Paris, France
1989
- CIMAL International,Valence, Espagne
- Nos années 80, Fondation Cartier,
Jouy-en-Josas, France
- Arène/Rituels, Musée Bonnat, Bayonne, France
1988
- Germination IV, Bonn, Breda, Londres,
Grande-Bretagne
- Ateliers 88, ARC, Musée d’Art Moderne
de la Ville de Paris, Paris, France
- Caserne Vauban, Villa-Saint-Clair, Sète, France
1987
- Salon de la jeune sculpture, Paris, France
- Germination IV, Vieille Charité, Marseille, France
COLLECTIONS PUBLIQUES :
- Fonds National d’Art Contemporain, Paris, France
- Fondation Cartier Pour l’Art Contemporain,Paris,
France
- Musée d’Art moderne de la Ville de Paris,
Paris, France
- Musée d’Art moderne de Saint-Étienne,
Saint-Etienne, France
- FRAC Languedoc-Roussillon, France
- Centre Georges Pompidou (Amis du musée
national d’Art moderne), France
- FRAC Aquitaine, France
- Filmoteca universitaria de Barcelona,
Barcelone, Espagne
- Museum of Modern Art, New York, USA
- New York Public Library, New York, USA
- Bibliothèque Nationale, Paris, France
- New Orleans Museum of Modern Art,
La Nouvelle-Orléans, USA
Le Petit Théâtre de Peau d’Âne
Pierre Loti Jean-Michel Othoniel
du 20 octobre au 18 novembre 2004
Musée-Atelier départemental du verre
de Sars-Poterie, Lille 2004,
capitale europénne de la culture
du 18 décembre 2004 au 15 janvier
2005, Théâtre de la Coupe d’Or,
Rochefort-sur-Mer
Du 7 février au 13 mars 2005
Théâtre du Châtelet,
Paris
Avant de partir pour l’armée et bien avant de
devenir l’écrivain célèbre que nous connaissons,
Pierre Loti range dans un coffre sa toute première
œuvre, le Petit Théâtre de Peau d’Âne, réalisée
en famille entre l’âge de 7 ans et de 12 ans.
(2000) de la Place Colette ou encore l’exposition
Crystal Palace (2003) à la Fondation Cartier pour
l’art contemporain, où étaient montrées des
œuvres monumentales en verre de Venise et
en broderie d’or de Rochefort.
L’abandonnant ainsi comme une bouteille à la
mer, il espérait secrètement que son petit théâtre
soit un jour redécouvert «un jour futur, [...],
ces successeurs inconnus, en furetant au fond des
plus mystérieux placards, feront l’étonnante
découverte de légions de petits personnages :
nymphes, fées et génies, qui furent habillés par nos
mains» (P. Loti, Le Roman d’un enfant).
Rappelant l’obsession joyeuse de Calder pour son
Petit cirque, cette œuvre de Jean-Michel Othoniel
est tout aussi exaltante dans son parcours.
D’OR (ROCHEFORT) FABRICATION
DU DÉCOR BRODÉ
• LE LYCÉE PROFESSIONNEL
ET RÉGIONAL GILLES JAMAIN (ROCHEFORT)
FABRICATION DU DÉCOR BRODÉ
• LE LYCÉE DU MEUBLE DE SURGÈRES
FABRICATION DU MOBILIER
• L’INSTITUT D’ÉTUDES SUPÉRIEURES DES ARTS
(IESA PARIS) LA COMMUNICATION
• LE THÉÂTRE DE LA COUPE D’OR
(ROCHEFORT) LIEU DE LA PRÉSENTATION
• LE THÉÂTRE DU CHÂTELET (PARIS)
LIEU DE LA PRÉSENTATION
• LA MAISON PIERRE LOTI (ROCHEFORT)
POUR LE PR T DES ŒUVRES
ET LA PRÉSENTATION DE L’EXPOSITION
«PIERRE LOTI : LES PREMIERS DÉCORS»
En visitant les «placards» de la Maison
Pierre Loti à Rochefort, l’artiste plasticien
Jean-Michel Othoniel a exhumé la boîte
de marionnettes rangée par l’adolescent.
Le Petit Théâtre de Peau d’Âne créé entre 1857
et 1862 fait partie aujourd’hui du patrimoine
national. Il est montré au public pour la première
fois en 2004.
Les personnages sont minuscules, féeriques et
bricolés, seuls manquaient un découvreur et un
décor à la mesure de leur taille et de l’imaginaire
qu’ils suscitent. Succédant à Loti, Othoniel met en
scène, dans un univers de verre d’une minutie
et d’une finesse remarquables, les personnages
inspirés du conte de Perrault. Les figurines
se retrouvent théâtralisées au sein des trente-deux
architectures miniatures sorties de l’univers extravagant de l’artiste. Kiosque baroque, gloriette
solitaire, pagode acidulée, grotte humide, bateau
de larmes, palanquins de sucre d’orge, maquettes
de projets réalisés ou utopies de créations.
Ces constructions fragiles sont dressées sur des
présentoirs de bois sculpté qui rappellent l’ostension des trésors sacrés. Cette installation est
habillée par des claustras de voiles brodés aux
couleurs du soleil, de la lune et du temps.
Chacun connaît Jean-Michel Othoniel à travers
la bouche de métro Le Kiosque des Noctambules
C’est une mise en scène qui dévoile
les plaisirs d’un jeu d’enfant subtil,
un jeu intime où l’artiste révèle au monde
son imaginaire merveilleux, sa vision
de l’enfance non innocente, le monstrueux
et la face cachée du conte.
En laissant libre le dialogue entre les siècles
et l’association des personnages avec les éléments
du décor, l’artiste incite le spectateur à créer
sa propre histoire.
Othoniel rend ainsi hommage, selon les
mots de Loti, à «l’homme né de l’enfant».
Depuis quelques années, Jean-Michel Othoniel
construit son œuvre en faisant participer des artisans et leurs savoir-faire d’excellences.
LES PARTENAIRES
De nombreux partenaires ont mis leurs compétences au service de ce projet, lui apportant non
seulement une dimension patrimoniale mais aussi
une vocation pédagogique à travers la participation de plusieurs centres de formation.
La réunion des différents savoir-faire souligne
la richesse de cette réalisation.
• LA VILLE DE ROCHEFORT-SUR-MER
LE COMMANDITAIRE
• MUSÉE-ATELIER DÉPARTEMENTAL DU VERRE
DE SARS-POTERIE PRODUCTION DU DÉCOR
DE VERRE ET LIEU DE LA PRÉSENTATION
• LE LYCÉE DORIAN, SECTION VERRE (PARIS)
FABRICATION DU DÉCOR DE VERRE
• LES ATELIERS DE BRODERIES DU BÉGONIA
LES PARTENAIRES FINANCIERS
• LA VILLE DE ROCHEFORT-SUR-MER
• LE CONSEIL GÉNÉRAL
DE LA CHARENTE-MARITIME
• LE CONSEIL RÉGIONAL POITOU-CHARENTES
ET SON PÔLE DES MÉTIERS D’ART
• LA DIRECTION RÉGIONALE DES AFFAIRES
CULTURELLES POITOU-CHARENTES
• LA DÉLÉGATION AUX ARTS PLASTIQUES
• L’EUROPE
• ÉLECTRICITÉ DE FRANCE
• L’IMPRIMERIE IRO (LA ROCHELLE)
05 46 30 29 29
COMMISSAIRE DU PROJET :YVES SABOURIN
INSPECTEUR DE LA CRÉATION ARTISTIQUE
À LA DÉLÉGATION AUX ARTS PLASTIQUES
(MINISTÈRE DE LA CULTURE ET
DE LA COMMUNICATION)
CONTACT COMMUNICATION : IESA
FRANÇOISE SCHMITT : 06 73 87 09 68
CAROLINE VACHET : 06 89 14 87 66
www.iesanetwork.com/lotiothonielpeaudane
Deux entreprises
grandioses
par Bruno Vercier,
président de l’Association
Pour la Maison de Pierre Loti
Tout visiteur de l’exposition devrait commencer par (re)lire Le roman d’un enfant
et Prime jeunesse... Il y verrait comment l’écrivain
insiste sur l’importance de ces deux entreprises que
furent, en ses jeunes années, le Musée et le Théâtre
de Peau d’Ane. Toutes deux annoncent bien des
aspects de sa personnalité future. D’un côté le goût
de la collection, la manie d’entasser, de tout garder,
de rassembler des objets qui sont autant de souvenirs, le désir de fixer ainsi l’éphémère ; et de l’autre,
un bouillonnement d’imagination qui préfigure
le Loti dessinateur, architecte et décorateur :
« Tous les rêves d’habitations enchantées, de luxes
étranges que j’ai plus ou moins réalisés plus tard,
dans divers coins du monde, ont pris forme, pour la
première fois, sur ce théâtre de Peau d’Ane »
(p.150)1.On ne saurait mieux dire,ou alors rappeler
la fameuse formule de Wordsworth : « L’enfant est
le père de l’homme ».
On pourrait donc se contenter de dire
l’émerveillement à découvrir ‘en vrai’ ces coquillages, ces « innombrables petites poupées », ces
« fantastiques décors » dont la plupart (le salon
bourgeois, le palais oriental rose et bleu, la ville fantastique) annoncent effectivement les transformations que Loti effectuera plus tard,dans sa maison de
Rochefort, devenue à la fois et un musée et un théâtre. Même après avoir lu cent fois le livre, après
l’avoir préfacé à deux reprises, je n’imaginais pas la
richesse, le foisonnement, le soin méticuleux de cet
univers enfermé depuis tant d’années dans la malle
du petit musée. Mais cela aussi Loti l’avait prévu,
l’avait écrit : « Un jour futur, quand on ne pensera
plus à nous, ces successeurs inconnus, en furetant
au fond des plus mystérieux placards, feront l’étonnante découverte de légions de petits personnages,
nymphes, fées et génies, qui furent habillés par nos
mains... »(p.151).
Reste donc à relire les deux textes autobiographiques à la lumière de cette exposition afin
de mieux comprendre la valeur de ces objets dans le
parcours du sujet Loti, dans le mouvement de l’enfant vers l’affirmation de sa liberté, vers la conquête
de sa vocation.Musée et théâtre vont,entre le départ
de Gustave, le frère aîné, (RE, chap.XXII ), et le propre départ de Julien2 vers Paris ( PJ, chap.XXXV),
permettre à celui-ci de ne pas se laisser étouffer par
sa famille,et de faire surgir en lui-même les pouvoirs
du rêve et de l’imagination.
C’est en effet peu après le départ de son
frère pour Tahiti que — dans le livre sinon dans son
histoire (« Je ne sais plus bien à quelle époque je
fondai mon musée ») — l’enfant commence à transformer la maison familiale :d’un petit « galetas isolé »
(p.121), il fait le réceptacle des objets (papillons,
nids d’oiseaux, coquillages) qu’il a lui-même ramassés, retrouvés dans le grenier, ou qu’on lui a donnés.
Ces objets traduisent très tôt le goût de Loti évoqué
plus haut ; mais surtout ils constituent le support
d’un don inestimable, celui de la rêverie qui se développe sur les lieux, et sur les noms des lieux, où ils
ont été trouvés, par l’enfant (les bois de la Limoise,
les plages de l’île), ou par les parents (les ‘colonies’).
Cet enfant que l’on croit occupé tranquillement à
ranger, trier, classer, que l’oncle voit déjà en « savant
naturaliste », est ailleurs,« derrière et au delà »
(p.122), c’est à dire que, par la pensée, il accompagne son frère de l’autre côté du monde : « je passais des heures seul, tranquille, en contemplation
devant des nacres exotiques, rêvant aux pays d’où
elles étaient venues, imaginant d’étranges rivages ».
Et d’ailleurs, le petit galetas est doté — bien étrange
coïncidence — d’une fenêtre [actuellement murée,
on verra plus loin pourquoi] d’où l’on peut voir des
« prairies lointaines (...) des troupeaux errants »
(p.121). Les pages sur la fondation du musée, qui
succèdent à des pages où l’enfant colorie des images
du Voyage en Polynésie et sur la gravure égyptienne
du magasin pittoresque,font donc partie intégrante
du discours destiné, tout au long du livre, à expliquer et à fonder en nécessité la vocation ultime, la
décision de devenir marin ;pour l’instant,il n’en est
pas question puisque l’enfant, sur la pression de la
famille, s’imagine en pasteur...
D’ailleurs les choses s’arrangent — Loti
les dispose de la sorte — tout naturellement, puisque le « bon vieux grand oncle », celui qui possède
« un cabinet d’histoire naturelle plus remarquable
que bien des musées de ville », possède également
un « perroquet gris du Gabon, qui disait des choses
en langue nègre », et que lorsqu’il parle, ce vieil
oncle, « du Sénégal, de Gorée, de la Guinée »
(p.122), il verse, sans le savoir, le délicieux poison
de l’exotisme dans les veines de Julien.
Cette première séquence du Musée met
donc en place les deux termes du dilemme que
Julien va devoir affronter pour devenir lui-même :
ici et là-bas,le dedans et le dehors,cette « nature (...)
effrayante, l’ensemble inconnu des bêtes et des
forêts » (p.122). S’aidant de ses deux modèles, son
frère parti au loin, son oncle revenu de là-bas, Julien
peut commencer en imagination le long voyage qui
le conduira jusqu’à l’Ecole navale, voyage difficile
pour un enfant trop choyé, trop protégé.
La deuxième séquence consacrée au
Musée (chap.XXIII) se situe après l’arrivée de la première lettre du frère, celle qui contient une fleur
séchée de Tahiti,« petite partie encore colorée,presque vivante, de cette nature si lointaine et si inconnue... » L’enfant travaille à ses rangements et classifications de coquillages, mais ce qui lui importe
bien davantage, c’est l’origine de ces objets : « avec
quelle émotion je transcrivais sur mon cahier, en
face du nom d’un Spirifère ou d’un Térébratule, des
mots comme ceux-ci, enchantés et pleins de soleil :
‘Côte orientale d’Afrique, côte de Guinée, mer des
Indes’. »(p.136).Toujours cet au-delà des objets qui
enflamme l’imagination de Julien.
Se joue alors une scène capitale dans le
processus de libération de Julien, même si c’est une
scène ‘inversée’ qui semble nous raconter un désir
de protection... C’est le jour du Mardi Gras ; après
une promenade en ville avec son père, il rentre et
monte dans son Musée ; mais le bruit de la foule le
poursuit, la joie brutale des matelots.Troublé dans
son travail de classification, se « sentant en
détresse », il descend chercher sa mère et lui
demande — fait extraordinaire puisque ce lieu est
en principe un lieu de l’intimité — de venir s’installer dans le musée, près de lui, « une broderie à la
main ». Il y a là comme une première défaite, une
régression qui se lit dans cette remarque : « (...) en
regardant seulement de temps en temps son cher
profil se découper en silhouette sur le carré clair de
ma petite fenêtre tandis que baissait le jour de
mars » (p.137-8). La mère obscurcit le carré clair,
elle coupe l’enfant de l’extérieur, des lointains
inconnus auxquels il aspirait tant. Certes elle protège, mais c’est en coupant l’enfant de son désir.
Celui-ci est pourtant assez fort pour trouver une
issue : dès la page suivante, Loti signale : « Je
m’étonne de ne plus me rappeler par quelle transformation, lente ou subite, ma vocation de pasteur
devint une vocation plus militante de missionnaire »
(p.138) ; les ruses du désir sont infinies : obéir au
désir familial (la religion) mais obéir aussi à l’appel
du lointain, et c’est une autre image des ‘colonies’
qui déclenche cette transformation , celle du
Messager, journal des missions en Afrique australe...
Décision qui provoque la tristesse de la mère, qui a
déjà ‘perdu’ son fils aîné. Et qui ne dégage pas entièrement la route, car ce n’est encore qu’une solution
de compromis : « en travers de ma route noire, le
voile de plomb demeurait baissé, impossible à soulever avec ses grands plis lourds » (p.139).
C’est alors que, dans le texte, le Musée
cède à peu près toute la place au Théâtre de Peau
d’Ane, qui va permettre à Julien de soulever un peu
ces « grands plis lourds », en donnant libre cours à
sa fantaisie et à son imagination, d’incarner sa
« chimère ». Le Musée était un lieu clos, où l’enfant
s’enfermait avec des objets morts ; avec Peau d’Ane,
il cultive une relation avec l’Autre, la petite Jeanne,
qui a rapporté l’idée de la féerie depuis Paris, moins
exotique que le Gabon mais combien plus accessible ! Et puis il reçoit l’aide de tante Claire, au nom
prédestiné qui rappelle le « carré clair » de la fenêtre.3 Comme le vieil oncle, elle aide l’enfant, mais
cette fois dans un travail de création : fabrication
des costumes, des figurines, des décors. Elle l’aide à
passer du stade du rêve à celui de la réalité. On comprend que Loti écrive que cette « féerie (...) a été
une des chose capitales de mon enfance » (p.150).
Dans un remarquable parallèle avec la
scène du Mardi Gras vient la scène du Mois de
Marie.Les deux enfants ont travaillé tout l’après-midi
à Peau d’Ane ; après dîner, on les emmène à la
promenade.Au lieu des chants des matelots, ce sont
les cantiques des orphelines qui « psalmodient pour
le mois de Marie » ; les rues sont désertes ; Julien
éprouve une mélancolie sans limite, ce qu’il nomme
un ‘désorientement’ . Il fait alors « une niche de
gamin » à Jeanne en la poussant dans les fleurs, où
elle se barbouille le nez de pollen (p.155). Au retour,
il se réfugie près du coffre de bois où ils ont rangé
poupées et décors de Peau d’Ane ; coffre dont
« l’odeur balsamique » le plonge dans une
« immense tristesse ». Nous reviendrons sur ce
thème des coffres et des boîtes, que Loti semble
alors congédier en faisant de ces inexplicables
tristesses seulement la marque de son enfance,
marque disparue par la suite.
Loti n’avait pas précisé qui les avait
emmenés en cette sinistre promenade : « on »,
écrit-il. Dès le chapitre suivant, il fait réapparaître
tante Claire, dans la chambre de qui il s’installe et
installe le théâtre de peau d’Ane ; il n’est plus
confiné dans le petit galetas au-dessus de la chambre
de tante Berthe, mais « comme en pays conquis,
encombrant tout ». Tante Claire, qui participe à la
confection des costumes et des chevelures des nymphes,devient la gardienne de cet atelier,où les papillons désormais ne sont plus seulement des choses
mortes que l’on pique sous des vitrines,mais des éléments de la féerie puisque leurs ailes sont destinées
à « orner les costumes des nymphes » (p.157)4. Un
peu plus loin,les papillons seront mis à contribution
pour traîner le char des fées (p.191). L’exotisme se
diversifie : au delà de la seule Peau d’Ane, surgissent
des palais merveilleux,des jardins d’Aladin,des montagnes aussi, peuplées de « nymphes, fées et génies ».
Tout un imaginaire se déploie, qui emprunte aux
images de l’enfance, mais aussi à bien d’autres
domaines.
Il n’est pour l’instant question que de
préparatifs ; jamais Loti ne racontera une représentation de cette fameuse féerie. Y eut-il même des
représentations ? Et où eurent-elles lieu ? Loti dira
plus tard (p.191) que le théâtre est installé « à poste
fixe » chez tante Claire. L’emplacement actuel, dans
le Musée, est peut-être tardif. Il faudra sans doute
attendre les véritables fêtes que Loti donnera dans la
maison transformée en un gigantesque théâtre pour
que la « grandiose entreprise » de Peau d’Ane
trouve enfin son aboutissement...
Vient alors l’épisode des vacances chez
un autre oncle,celui du Midi,où il va développer son
personnage de chef de bande, et surtout nourrir son
imaginaire médiéval au château de Castelnau : « Il y
avait fête et féerie pour moi ce jour-là » (p.174). De
la fenêtre d’une « certaine chambre »,il contemple la
campagne, et c’est bien toujours l’enfant du Musée
fasciné par les lointains : « un des plus singuliers
charmes de ce lieu était ce grand vide bleuâtre des
lointains ». Impression qu’il essaiera de rendre un
peu plus tard, de retour à Rochefort, dans son
« grand décor circulaire sans portants qui représentait le ‘vide’.Des petits nuages roses,éclairés par côté
au jour frisant, erraient dans une étendue bleue que
des voiles de gaze rendaient indécise. » (p.191).
Même s’il sent que son « petit passé calfeutré » est
bien loin, il n’oublie pas son Musée pour lequel il
rapporte quelques objets.(p.182).
Mais l’enfance se termine ; Julien et sa
famille doivent songer à une carrière. Moments
incertains où alternent projets d’avenir et régressions vers le monde de l’enfance. Dans le Musée,
c’est encore une fois l’installation de fossiles et de
papillons rapportés de chez l’oncle du Midi, et en
particulier de ce fameux « papillon citron-aurore »
dont la contemplation fait resurgir en Julien toute la
nostalgie des vacances passées.5 Puis un dernier
retour à Peau d’Ane : les personnages disparaissent
pour laisser la place aux seuls décors, brossés par
Julien :« Mes nouveaux décors n’avaient plus rien de
commun avec la pièce : des dessous de forêts vierges, des jardins exotiques, des palais d’orient nacrés
et dorés ; tous mes rêves enfin, que j’essayais de
réaliser là avec mes petits moyens d’alors, en attendant mieux, en attendant l’improbable mieux de
l’avenir... » (p.205).
Loti peintre, et bientôt écrivain ; c’est
immédiatement après avoir enfoui les personnages
de Peau d’Ane dans « ces boîtes d’où sans doute on
ne les exhumera jamais » (ibid.,) que Loti, pour la
première fois, aborde le thème de l’écriture par le
biais de la rédaction de son journal intime. Et
puisqu’il y a intimité, il opère un retour au lieu clos
du Musée : « Cependant j’aimais déjà écrire, mais
pour moi tout seul par exemple, et en m’entourant
d’un mystère inviolable. Pas dans le bureau de ma
chambre, que souillaient mes livres et mes cahiers
de collège, mais dans le très petit bureau ancien qui
faisait partie du mobilier de mon musée,existait déjà
quelque chose de bizarre qui représentait mon journal intime, première manière ».(p.206-7). Dans le
Musée, Julien installera encore les objets rapportés
par le frère de Tahiti, et la pirogue « de là-bas évidemment,très svelte et très étrange, avec son balancier et ses voiles » (p.234).
Il a d’autres intérêts désormais, et Musset
remplace le Musée... Musset révélé par Paul, un
camarade de collège, et que Julien lit, « dans le cabinet de son frère », avec un battement de cœur6. Et
puis il va décider de devenir marin lui aussi, comme
son frère, et lui envoyer la lettre qui annonce sa
décis ion (p.252), et c’est bien contre le personnage
de la mère trop adorée que l’adolescent se choisit
un tel avenir. L’inconnu l’emporte sur le familier, le
là-bas sur l’ici ; la rêverie sur les noms et sur les
objets est la plus forte : « Mon esprit voyageait partout, dans les forêts pleines de fougères de l’île délicieuse7, dans les sables du sombre Sénégal où avait
habité l’oncle au musée, et travers le Grand Océan
austral où des dorades passaient8. » On voit comment Peau d’Ane et ses décors fantastiques a pu servir de relais aux premières rêveries du jeune naturaliste.
Loti ne dit pas, dans Le roman d’un
enfant, ce qu’il advient du Musée dans les années
qui vont suivre. Il le racontera dans Prime jeunesse
(livre publié à la fin de sa vie en 1919).Au moment
où l’adolescent part préparer l’Ecole navale à Paris,
il revoit d’abord le vieil oncle toujours occupé à classer ses coquilles et ses objets des colonies.La marine
ne serait-elle qu’un long détour, le moyen d’aller
ramasser des coquillages dans de lointains pays
avant de revenir mourir à Rochefort « obscur,inutile
et déçu, possesseur de quelque cabinet comme le
sien, où s’immobilisent de oiseaux empaillés, des
papillons et des coquillages... » (p. 338) ? Le Musée
de Julien est bien cela, un cabinet de curiosités, mais
qui, on l’a vu, a joué un rôle essentiel dans le développement de l’enfant. Rôle qu’il joue encore lorsque Julien va le fermer,après y avoir déménagé force
objets venant de sa propre chambre qu’il doit abandonner aux locataires que la famille a dû se résigner
à accepter pour faire face aux ennuis financiers.A ce
moment, par la fenêtre providentielle, Julien voit au
loin, non plus des troupeaux de vaches, mais « une
frégate, une belle frégate (...) qui revenait ‘des colonies’,– et sa vue apporta l’utile diversion à ma tristesse en faisant tout à coup dévier ma pensée vers
un avenir probable de voyages et d’aventures... »
(p355).
Dans le Musée, l’adolescent a enfermé
son enfance (jouets, boîtes, bibelots, petit secrétaire
Louis XVI venant des aïeuls huguenots de l’île
d’Oléron) – ce sont là, écrit Loti, « choses mortes »
mais auxquelles il tient comme à un cher trésor. Et
le camphre qu’il y répand, en compagnie de tante
Claire (et non de sa mère...), exhale « un parfum de
sarcophage » (p.356). Le Musée à son tour est
devenu l’une de ces boîtes funèbres qui scandent
tout le texte : depuis « les cartons qui leur [ les poupées mortes !] servent de tranquille sépulture »
(p.151), jusqu’au coffre de Peau d’Ane avec son
odeur balsamique... Série qui aboutit, dans Prime
jeunesse, à l’arrivée des malles du frère mort,pleines
de paquets et de coffrets : « Il y avait entre autres
des boîtes sur lesquelles il avait écrit : ‘Papillons
pour J... ’! et qui contenaient, pour mon musée, des
papillons merveilleux. » (p.310).
Impression de mort que l’on retrouve, beaucoup
plus affirmée, lorsque, revenant à Rochefort avant
son départ pour le Borda, il va inspecter son
Musée ; Loti accumule les vocables funèbres :
« sarcophage de momie », « immobilité d’hypogée »,
« reliquaire enfantin pour pauvres petites choses
sacrées »... Contre cet envahissement mortuaire,
toujours la même issue : desceller la fenêtre pour
revoir les lointains de la Charente, et laisser, avec les
guêpes et les abeilles, entrer la vie.
Il faut en fait, et pour conclure, lire le prologue de Prime jeunesse où l’écrivain revient, pour
la condamner, sur sa manie d’embaumeur ; on y
retrouve le terme de « momies » pour qualifier tous
ces objets conservés dans le but insensé de « fixer
tout ce qui passe », « d’éterniser d’humbles choses
qui auraient dû n’être qu’éphémères, mais auxquelles j’ai donné la durée fantomatique des momies »
(p.261). A ces « pauvres reliques », bien vaines, Loti
oppose ce moyen « un peu moins déraisonnable »
qu’est l’écriture : le livre comme la «tentative
désespérée » de « sauver ses plus chers souvenirs ».
Rendons grâce cependant aux héritiers –
ces « mains pieuses chargées d’exécuter (ses)
volontés suprêmes » ( ibid.,) – de n’avoir pas
accédé au souhait de l’écrivain : « brûler, brûler,
puisque le dernier mot appartiendra toujours à l’oubli, à la cendre et aux vers !... » ( ibid., ). Et que
cette exposition, qui nous permet d’approcher
concrètement le caractère et l’imaginaire de Julien
Viaud, soit l’occasion de revenir aux livres de Pierre
Loti, tant il est vrai que ceux-ci sont toujours intimement issus de son existence et de ses contradictions.
Bruno Vercier
1 Toutes les références au Roman d’un enfant et à
Prime jeunesse renvoient à mon édition de ces
deux ouvrages en un seul volume Folio classique,
Gallimard, 1999.
2 Le personnage : Julien Viaud, l’écrivain : Pierre
Loti.
3 Dans Prime jeunesse ( p.271), Loti rétablit le vrai
nom : tante Clarisse.
4 Plus loin, dans Prime jeunesse, il utilisera des
« élytres de scarabées » pour donner des reflets
nacrés aux « dauphins et conques argonautes »
(p.333).
5 J’ai étudié en détail cet épisode du papillon citronaurore dans ma préface au Roman d’un enfant (GF
Flammarion, 1988) et dans un article de la Revue
des Sciences humaines, n°222, 1991-2. Pour faire
bref, disons que Loti, dans les derniers chapitres du
livre, omet de dire ce qui préoccupe l’enfant, à
savoir la ‘ trahison ‘ de la sœur aînée, Marie, qui, en
épousant un des fils de l’oncle du Midi (Armand
Bon), laisse Julien désemparé. D’où les « tristesses
que tout ce que j’ai essayé de dire n’explique pas
suffisamment » (p.201). Episode capital puisque
Loti y revient à plusieurs reprise, et en particulier
pour clore le livre. Il ne peut ni ne veut dire en clair
le mariage de sa sœur, sa seconde mère. Il le fera
dans Prime jeunesse (chap.V à VIII), mais sa sœur
alors n’est plus de ce monde, puisque le livre est
dédié à sa mémoire.
6 Dans son premier livre,Aziyadé, Loti citera Musset
à loisir, s’identifiant au héros de « Namouna».
7 C’est ainsi que Tahiti a été nommée plus haut dans
le livre.
8 Allusion au passage où Julien, à la Limoise, tombe
sur un ancien livre de bord de la marine à voile qui
provoque sa rêverie (chap.LXVI).
Acte I
Le Petit Théâtre de Peau d’Âne
Dans le cadre de « Lille 2004, capitale européenne
de la culture », le Musée/atelier départemental du
verre à Sars-Poteries proposait du mercredi 20 au 24
octobre une manifestation avec deux expositions et
les rencontres avec les artistes, des démonstrations
de travail du verre à la canne et au chalumeau, une
conférence, un récital de poésie contemporaine.
> Les expositions
« Jean-Michel Othoniel :
le petit théâtre de Peau d’Ane »
Jean-Michel Othoniel propose une série de 32 fragiles architectures de verre destinées à recevoir le
« petit théâtre de Peau d’Ane » de Pierre Loti (18501923) conservé à Rochefort. Dressé sur une longue
table, ce paysage intime est protégé par de grandes
cloches de verre soufflé.
« Dessins et transparences :
Barbara Idzikowska et Get Stankiewicz »
Barbara Idzikowska est une artiste polonaise, venue
en résidence à l’atelier du verre de Sars-Poteries.
Get Stankiewicz, dessinateur, graveur, professeur,
l’a accompagnée pendant toute cette période.
L’exposition présente des dessins, sur fond transparent, révélant une spontanéité et une dynamique
propres à chacun dans une sorte de dialogue où chacun élabore un langage visuel personnel.
> Les événements
Du 20 au 24 octobre 2004,cinq jours de rencontres,
animations, démonstrations, conférence, poésie
contemporaine…. Parcours d’inauguration :
le jeudi 21 octobre à partir de 18 heures au musée.
du 20 octobre au 18 novembre 2004
au Musée-Atelier départemental du verre
de Sars-Poterie
dans le cadre de
« Verre, Couleur et Création »
Une manifestation Lille 2004
à Sars-Poteries
d’œuvres contemporaines.
Puis,par la qualité de l’équipement du nouvel atelier
ouvert en 2001 et par le niveau d’exigence dans la
constitution de ses collections, Sars-Poteries s’est
hissé au même niveau que les références internationales : il reçoit ainsi des demandes de résidence des
artistes contemporains les plus côtés. Les œuvres de
nombreux sculpteurs qui ont résidé au musée
(Richard Meitner, Matei Negreanu, Jean-Pierre
Umbdenstock) figurent au catalogue des grandes
collections mondiales.
accès autrement qu’à l’occasion de l’Invitation
à l’Atelier.Le bâtiment de 1200m2 ouvert en 2001 est
parfaitement équipé pour remplir ses missions de
lieu de formation,d’échange et de création.Il permet
ainsi une panoplie très large de techniques de création artistique en verre : verre soufflé, pâte de verre,
fusing, casting, taille, polissage, chalumeau, sablage…
le tout complété par un atelier de mécanique.
La perspective du nouveau musée qui ouvrira ses
portes en 2007 permet d’ores et déjà d’envisager de
nouvelles dynamiques pour la création verrière
contemporaine à Sars-Poteries : vaste programme
d’expositions, création d’un jardin de sculptures
monumentales, création d’un centre de documentation spécialisé sur le verre contemporain, développement de confrontations avec d’autres disciplines
artistiques…
Le musée, accueilli dans l’ancien « château » des
propriétaires des verreries traditionnelles, présente
l’exposition permanente des « bousillés », réalisés
par les ouvriers-verriers du XIXe siècle pendant leur
temps de pause, ainsi que des sculptures contemporaines en verre d’artistes internationaux.
Les expositions temporaires livrent aujourd’hui au
public les œuvres de résidence des artistes qui ont
séjourné à l’atelier.
L’ancien atelier, ancienne grange du XVIIIe siècle est
à présent un bâtiment communal qui a abrité de
1976 à 2000 l’atelier du verre de Sars-Poteries.
DÉMONSTRATIONS
Par des artistes reconnus, les élèves du Lycée Dorian
qui ont travaillé pour Jean-Michel Othoniel, proposent des démonstrations du travail du verre à la
canne et au chalumeau.
CONFÉRENCE
Dan Klein, grand spécialiste internationalement
reconnu, donne une conférence en français sur la
place du verre dans l’art contemporain.
POÉSIE
Les textes de Hisashi Okuyama sont récités
par Françoise Thuriès et Virginie Billetdoux.
> Le musée-atelier départemental
du verre de Sars-Poteries
Le Musée-Atelier du Verre à Sars-Poteries, créé en
1967, trouve son origine dans un savoir-faire traditionnel de l’Avesnois. Le Musée présente ainsi une
collection de «Bousillés», œuvres issues de la création ouvrière de l’époque industrielle à SarsPoteries.
En organisant dès 1982 le Premier Symposium européen du Verre,ce lieu s’est affirmé comme un acteur
essentiel de la création verrière contemporaine.
La départementalisation du musée en 1994 a constitué une étape décisive de son développement en
impulsant notamment une politique d’acquisition
Le nouvel atelier est habituellement réservé aux stages (Université du Verre), aux locations et aux résidences d’artistes sans que le public puisse y avoir
> programme culturel automne/hiver 2004
Université du Verre
Chaque année depuis 1986, des intervenants internationaux aiment venir et revenir à Sars-Poteries
pour encadrer les stagiaires et partager leur expérience artistique et leurs connaissances techniques.
De l’initiation au perfectionnement, du verre soufflé
au fusing, de la pâte de verre au travail à la flamme,
l’Université du Verre de Sars-Poteries répond à toutes les demandes.
25-29 octobre :
stage « perles de verre au chalumeau »
pour débutants
par Nathalie Painchart et Emmanuel Sztuka (F)
inscription 500 euros (5 jours)
22-27 novembre :
stage « perles de verre au chalumeau »
- perfectionnement
par Diana East (GB)
inscription 590 euros (6 jours)
le petit théâtre de Peau d’Ane » :
les samedis à 16h30 : 30 octobre, 6 novembre,
13 novembre
Ancien atelier du verre
Rue de Dimont
59216 Sars-Poteries
> Tarifs :
plein tarif : 7 euros, tarif réduit : 3,50 euros
pour les groupes de plus de 15 personnes,
étudiants, plus de 60 ans,
porteurs de la carte « Senior »,
Carte Avantage, demandeurs d’emploi,
Amis des musées, Carte Cezam et SRIAS,
porteurs de pass Lille 2004.
Gratuit : pour les moins de 18 ans, habitants de
la commune, bénéficiaires de la CMU, COTOREP,
journalistes accrédités, étudiants en art, professionnels de la culture et du tourisme.
Groupes : réservation obligatoire (03 27 61 61 44)
Le ticket d’entrée est valable toute la journée pour
un passage sur chaque lieu.
> Contact presse
Musée-Atelier du Verre :
Anne Vanlatum, Denis Mignien
tél 03 27 61 61 44 - fax 03 27 61 65 64
[email protected]
> Plan d’accès au musée :
Sars-Poteries est un village du Nord, situé près de la
frontière belge,à quelques kilomètres à l’est de l’axe
Paris-Bruxelles (N2), entre Avesnes-sur-Helpe (10
km) et Maubeuge (20 km).
En train, descendre à Aulnoye-Aymeries (17 km)
ou Maubeuge.
Paris : 230 km – Bruxelles : 100 km – Lille : 110 km.
Musée-atelier du verre de Sars-Poteries
un musée du Département du Nord
1, rue du Général de Gaulle – BP 2
59216 Sars-Poteries
tél. 03 27 61 61 44
fax 03 27 61 65 64
[email protected]
1-10 décembre :
stage « pâte de verre »
- tous niveaux
par Colin Reid (GB)
inscription 700 euros (10 jours)
Atelier du verre
(itinéraire fléché dans le village)
Impasse du Marquais
59216 Sars-Poteries
> Les résidences d’artistes à l’atelier du verre
– Les expositions au musée
Deux fois par an, des artistes internationaux viennent effectuer des résidences à l’atelier du verre de
Sars-Poteries.
À l’automne 2004, l’atelier reçoit ainsi durant deux
mois en résidence l’artiste belge Lieve Van Stappen
(une rencontre avec elle est prévue le jeudi 30 septembre à 18h à l’atelier).
Les résidences d’artistes donnent lieu à des expositions au musée qui présentent au public les œuvres
créées à Sars-Poteries. Dès le printemps 2005, une
exposition suivra la résidence de Lieve Van Stappen.
> Visites commentées gratuites (après acquittement
du droit d’entrée) :
->>> tous les premiers dimanches du mois à 11h,
visite commentée du musée
->>> visites commentées des expositions
temporaires :
« Dessins et transparences » :
les samedis à 15h30 : 30 octobre, 6 novembre,
13 novembre, 4 décembre, 8 janvier, 5 février
« Jean-Michel Othoniel,
(…)
Conseil Général du Nord
Stéphanie Gerhart
2, rue Jacquemars Giélée
59047 Lille cedex
tél 03 20 63 52 41 - fax 03 20 42 83 99
[email protected]
site web du Conseil Général du Nord
www.cg59.fr
Acte II
Le Petit Théâtre de Peau d’Âne
au Théâtre de la Coupe d’Or,
à Rochefort
18 décembre 2004 > 15 janvier 2005
conduite d’un guide.
Quelle que soit la période de l’année, la réservation
des places à l’Office de Tourisme de Rochefort reste
le moyen le plus commode et le plus sûr pour visiter.
> Réservation : [email protected]
> ROCHEFORT, L’APPEL DU LARGE
Ville-arsenal, ville nouvelle du 17e siècle, édifiée en
quelques années sur le marais, Rochefort a été voulue par Louis XIV et créée par Colbert, pour
construire sur les rives de la Charente le grand arsenal du Ponant et développer la puissance du
Royaume de France sur les mers.
Rochefort exhale ce parfum d’aventure et d’exotisme propre aux arsenaux qui préparaient les grandes expéditions. De Rochefort sont partis La Fayette
pour libérer les Américains, Trivier pour traverser
l’Afrique, Caillé pour gagner Tombouctou, Bellot
pour parcourir le Pôle Nord et beaucoup de grands
navigateurs et voyageurs.
> Placée sous la présidence de Bruno Vercier,
l’Association pour la Maison de Pierre Loti est domiciliée dans la maison de l’écrivain où elle gère une
librairie et un café. Elle s’est donné pour mission
d’œuvrer au rayonnement intellectuel de Pierre
Loti, de son œuvre et de sa maison. Dans ce but, elle
mène une politique constante d’achat destinée à
enrichir le fonds de documentation rassemblé
autour de l’écrivain.
Association Pour la Maison de Pierre Loti
141, rue Pierre Loti
17300 ROCHEFORT.
tél. 05 46 99 16 88 - fax 05 46 99 62 26
www.ville-rochefort.fr/pierreloti/index.htm
Cité des explorateurs, port d’attache de l’éternel
vagabond,Pierre Loti et inoubliable terrain de jeu de
Catherine Deneuve et Françoise Dorléac dans le
chef-d’œuvre de Jacques Demy, Les Demoiselles de
Rochefort, Rochefort est aujourd’hui la sous-préfecture de la Charente-Maritime.
> Le site web de Rochefort
www.ville-rochefort.fr
> LA MAISON DE PIERRE LOTI,
le temps retrouvé
Les livres de Loti sont une invitation permanente au
voyage. Mais sa passion pour l’exotisme, son goût
pour les ailleurs ne se limitent pas aux pages de ses
romans. Dès 1877, l’écrivain entreprend d’aménager
sa maison natale, enrichissant les pièces avec une
multitude d’objets rapportés de ses périples. Le premier espace ainsi conçu, un salon turc, sera suivi
d’une chambre arabe en 1884, puis d’une pagode
japonaise en 1886. Pierre Loti imaginera ensuite une
salle gothique, un grand hall renaissance, une mosquée,une salle chinoise… Autant de décors qui donnent à cette maison des allures de puzzle exotique.
Mais ces compositions fascinantes ne sont pas seulement des caprices d’un prince de l’esprit. Leur but
est surtout de permettre à Loti et aux amis qu’il
reçoit dans de magistrales fêtes, de voyager dans le
temps et dans l’espace.
Au fil des ans, dans cette maison des mondes et du
temps inventoriés, l’écrivain tisse la toile du souvenir. Simple demeure d’un particulier, ce lieu n’est
pas un musée au sens traditionnel du mot,mais
bien une maison.Dans chaque pièce les objets occupent la place exacte que leur avait choisie l’écrivain.
Découvrir cet édifice, c’est entrer dans l’univers
intime de Pierre Loti. L’exiguïté des salles, la fragilité
des collections et de la maison imposent au visiteur
une retenue généralement inaccoutumée dans les
musées. Les visites sont strictement limitées à 15
personnes et se déroulent toujours sous la
> LE THÉÂTRE DE LA COUPE D’OR
> Une architecture exceptionnelle
Trois bâtiments se sont succédés à l’emplacement
de l’immeuble actuel, cédé en 1766 par la municipalité à un groupe d’actionnaires (notables et gradés
de la Marine, désireux de construire une salle de
spectacle). Le premier, construit par le décorateur
du grand théâtre de Bordeaux, qui en fait n’était pas
architecte, s’est effondré, ce qui a donné lieu à un
procès. Le second, édifié au début du XIXe siècle,
s’est rapidement révélé trop petit. La salle actuelle,
plus grande,d’une capacité qui approchait alors 600
places, a été inaugurée le 28 février 1853. La fresque
de la coupole est de 1882.
Le Théâtre de La Coupe d’Or constitue donc, par sa
situation en plein cœur de la ville autant que par ses
qualités architecturales, un outil unique en France,
encore adapté à la taille de la ville (capacité actuelle
de 500 place maximum). Il n’y a en effet qu’une
soixantaine de théâtres historiques de cœur de ville
actuellement en ordre de marche (aucun n’est situé
en Poitou-Charentes). Le film Beaumarchais l’insolent, avec Fabrice Luchini, y a été tourné.
> Une activité abondante
Toujours variée et pluridisciplinaire, (théâtres, danses, toutes formes de musique, y compris musiques
actuelles en partenariat avec La Poudrière), la programmation atteint à présent un volume annuel de
60 représentations.
Un volet a été renforcé : celui des représentations
données en matinées scolaires, qui est regroupé
sous l’appellation « L’Eveil des arts ? spectacles pour
tous les âges ». Il permet à un nombre important
d’enfants (3 600 places offertes au total) de venir au
Théâtre dans le cadre de leur scolarité,en écoles primaires pour l’essentiel. Les enfants peuvent échanger leur billet reçu en classe contre une invitation
pour revoir le spectacle accompagnés de leur
famille lors de la représentation donnée ensuite en
soirée ou le dimanche en matinée pour chacun des
spectacles programmés.
> Un label
La Ville de Rochefort,dans la tradition de la politique
de décentralisation culturelle a confié à une association de loi 1901 la réalisation de sa politique culturelle en matière de spectacle vivant, et par là même
la gestion de l’ensemble des représentations données dans les locaux du Théâtre.
L’exigence des choix artistiques de La Coupe d’Or
lui a valu de recevoir un label de la part du Ministère
de la Culture. De « théâtre missionné » en 1995, l’association est devenue « scène conventionnée » en
2000*. Cette appellation s’accompagne d’une subvention significative de la Direction Régionale des
Affaires Culturelles. Le Conseil Général de Charente
Maritime contribue également au fonctionnement
de l’association.
* L’appellation exacte de La Coupe d’Or est donc « Théâtre
de La Coupe d’Or, Scène Conventionnée de Rochefort » ; le
nom de l’association va être très prochainement modifié
dans ce sens. Pour des appellations plus synthétiques, il est
possible de recourir aux formulations suivantes :« La Coupe
d’Or », « Théâtre de La Coupe d’Or », sachant que tout document officiel doit au moins mentionner : « Théâtre de La
Coupe d’Or, Rochefort ».
Le Théâtre de la Coupe d’Or, Rochefort
101, rue de la République
17300 Rochefort-sur-Mer
tél. 05 46 82 15 15 - fax 05 46 99 27 00
> Service de presse : Cécile Fleury
[email protected]
Acte III
Le Petit Théâtre de Peau d’Âne
au foyer du Théâtre du Châtelet,
à Paris
7 février > 13 mars 2005
Depuis quinze ans, les Midis Musicaux ont permis
des rencontres inoubliables entre de jeunes talents,
des artistes prodigieux et un public exceptionnel
par sa fidélité et sa curiosité. Le Théâtre du Châtelet
les transforme cette saison en Moments
Musicaux, un nouveau challenge basé sur le désir
de changer le cadre installé, d’interpeller et de solliciter la curiosité du public en offrant une autre
dimension à ces rencontres.
Pour cette première saison des Moments
Musicaux, le plasticien Jean-Michel Othoniel
investit le foyer du Théâtre du Châtelet du 7
février au 13 mars 2005.
L’entrée des Arts Plastiques dans un lieu réputé pour
sa programmation musicale a pour but d’affirmer
notre volonté de changement et d’ouverture vers
toutes formes d’expressions artistiques. Le travail de
Jean-Michel Othoniel avec « Le Petit théâtre de Peau
d’âne » aura une place privilégiée puisque c’est en
sa compagnie que nous ferons notre première
exposition au foyer.
Le Théâtre du Châtelet souhaite, à travers ce projet,
se mettre entièrement au rythme de l’exposition qui,
pendant un mois, sera véritablement le point central
autour duquel interviendront d’autres formes artistiques.
Dans le cadre du « Petit théâtre de Peau d’âne » sera
ouvert un café turc dans le Salon des glaces, rappelant les broderies et autres richesses présentes dans
le conte. À cela, s’ajoutera l’intervention des élèves
du conservatoires qui proposeront des concerts de
piano dans le café, afin que la musique se diffuse
dans l’exposition sans pour autant prendre le dessus.
C’est donc dans une atmosphère chaleureuse et
douce que le public sera invité à évoluer à travers
cette exposition qui, plus qu’une histoire, est un
hymne à la diversité des genres : littérature, théâtre,
musique et arts plastiques.
LES ARTISTES INVITÉS
DES MOMENTS MUSICAUX 2004-2005
Olivier Manoury
Quatuor de Leipzig
Gérard Lesne
Dietrich Henschel
11 au 15 Octobre
18 au 22 Octobre
15 au 19 Novembre
29 Novembre
au 5 Décembre
Sorties d’artistes
6 au 10 Décembre
Marco Stroppa
10 au 14 Janvier
Menahem Pressler 17 au 21 Janvier
Sharon Isbin
3 et 4 Février
J-Michel Othoniel 7 Février au 13 Mars
Dezsö Ranki
14 au 18 Mars
Anner Bylsma
21 au 25 Mars
Barbara Bonney
5 Mai
Jean-Marc Barr
11, 13, 21 et 27 Mai
> Théâtre du Châtelet
1, Place du Châtelet
75001 Paris
> Service de presse du Théâtre
François Boudeau
attaché de presse
01 40 28 29 30
[email protected]
Eve Delfiner
assistante au service de presse
01 40 28 29 31
[email protected]
Le dossier de presse et les photographies
des productions sont téléchargeables
sur le site presse :
www.chatelet-theatre.com/presse.htm
> Tarif unique : 12 euros
Laissez-passer Moments Musicaux : 120 euros
Gratuité pour les enfants de 5 à 12 ans
> Réservations :
Par téléphone :
01 40 28 28 40
Aux caisses :
1, place du Châtelet
75001 Paris
de 10h à 19h
Par internet :
www.chatelet-theatre.com
Par correspondance :
Théâtre du Châtelet
Service des relations avec le public
2, rue Edouard Colonne
75001 Paris