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(Photo Pierre Lahalle) 1 Bleu Rouge Noir Jaune TENNIS HANDBALL RUGBY BARTOLI : « JE JOUE POUR MOI » LES BLEUES ONT FINI PAR CRAQUER BIARRITZ N’A PLUS LE DROIT À L’ERREUR (Page 10) NATATION (Photo Pierre Lahalle) MUFFAT TITRÉE, MANAUDOU PROMET (Pages 17 et 18, et notre éditorial, page 2) PARIS-BERCY. – Deux prolongations ont été fatales à Myriam Borg (ici au tir) et aux Françaises, battues (31-34) en quarts de finale du Championnat du monde par les Roumaines. (Photo Nicolas Luttiau) (Page 12) *62 ANNÉE - N 19 521 0,85 e o France métropolitaine (Pages 8 et 9) www.lequipe.fr Vendredi 14 décembre 2007 T 00106 - 1214 - F: 0,85 E 3:HIKKLA=[UU]ZY:?l@m@b@e@a; LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE L’ÉTOILE BENZEMA ANGLETERRE : CAPELLO AUX COMMANDES ? (Page 7) SUPPORTERS : DES MESURES RADICALES (Page 5) C1: LES GRANDS TOUJOURS AU RENDEZ-VOUS (Page 4) GLASGOW. – « Karim est notre meilleur joueur. » L’hommage signé Juninho est venu mercredi saluer la performance du jeune attaquant lyonnais, héros de la qualification de l’OL à Ibrox. Déjà auteur de vingt buts cette saison (toutes compétitions confondues), Benzema marche sur la trace des plus grands. (Photo Bernard Papon) Aujourd’hui CONFESSIONS INTIMES Empêtré dans une nouvelle crise, le PSG vit une saison difficile. Rencontre avec Pauleta, Bourillon, Landreau et Arnaud qui livrent leurs peurs, leurs doutes mais aussi leurs espoirs. L’ÉQUIPE semaine : ALLEMAGNE, 2 ; ANDORRE, 1,05 ; DOM, 1,4 ; AUTRICHE, 2,10 ; BELGIQUE, 1,5 ; ESPAGNE, 1,90 ; GRÈCE, 2,2 ; ITALIE, 1,75 ; IRLANDE, 2 ; LUXEMBOURG, 1,5 ; PAYS-BAS, 2,2 ; PORTUGAL CONT., 2 . Bleu Rouge Noir Jaune Rouge (Page 6) Bleu Rouge LILLE : OÙ S’ARRÊTERA LA CHUTE ? Jaune Bleu Jaune (Photo Stéphane Mantey) Noir Noir Deux jours après la qualification lyonnaise chez les Rangers (0-3) pour les huitièmes de finale de la C 1, le match de Karim Benzema, auteur de deux buts à Glasgow, est toujours dans les esprits. Son ascension est une aubaine pour l’OL comme pour les Bleus, à six mois de l’Euro. (Pages 3 et 4) 2 Bleu Rouge Noir Jaune LA PAGE DEUX , ON EN PARLE AUJOURD HUI DANS « 144.2 Ibañez : « Clermont peut être champion » Rosberg : « Besoin d’apprendre » AUTO. Une rumeur insistante annonçait Nico Rosberg partant, notamment depuis qu’Alonso avait laissé son baquet libre chez McLaren. Mais le jeune pilote (22 ans) a annoncé qu’il prolongeait son contrat avec Williams jusqu’en 2009. « J’ai encore un peu besoin d’apprendre », explique l’Allemand. (Page 16) L’ÉDITO Issa, nouvel All-Star Cuche au révélateur BASKET. Meilleur atout défensif de Vichy, surprise du Championnat, Dounia Issa a bien mérité sa sélection pour le All-Star Game (troisième rebondeur et meilleur contreurde Pro A). Mais le petit intérieur (1,98 m, 26 ans) sait qu’il doit encore progresser, notammentau shoot. (Page10) SKI ALPIN. Distancé par Benni Raich au classement général de la Coupe du monde, Didier Cuche doit marquer des points ce week-end à Val Gardena (ITA). La prestation du descendeur suisse aujourd’hui en super-G sera déterminante. (Page 16) (Photos Laurent Argueyrolles/L’Équipe et Gallo/Presse Sports) Delobel-Schoenfelder et les « petits couples » PATINAGE ARTISTIQUE. Bénéficiant cette année du retrait de couples dominants du circuit, Isabelle Delobel et Olivier Schoenfelder avaient a priori la voie libre vers les titres européen et mondial en danse. Mais de nouveaux talents ont émergé et tentent de leur contester leur leadership. « C’est vrai qu’ils nous ont secoués. Mais on se doutait bien que ces " petits " couples perceraient », explique Schoenfelder, engagé aujourd’hui avec sa partenaire en finale du Grand Prix, à Turin. (Page 9) FOOTBALL (Ligue 1) JOURNÉE. – Demain, 15 heures : ParisSG - Toulouse (Foot +) ; 17 h 10 : Lyon Nice (Canal +) ; 20 heures : Le Mans Lorient, Lille - Saint-Étienne, Metz - Sochaux, Monaco - Lens, Rennes - Caen, Valenciennes Auxerre (ces six matches sur Foot +) ; dimanche, 18 heures : Strasbourg - Nancy (Canal + Sport) ; 20 h 55 : Bordeaux - Marseille (Canal +). Classement Pts J. G. N. P. p. — — — — — — 1. Lyon 37 17 12 1 4 37 2. Nancy 33 17 9 6 2 24 3. Bordeaux 29 17 8 5 4 24 4. Le Mans 29 17 9 2 6 26 5. Valenciennes 26 17 7 5 5 20 6. Saint-Étienne 25 17 7 4 6 20 7. Nice 25 17 6 7 4 18 8. Caen 25 17 7 4 6 19 9. Rennes 24 17 7 3 7 17 10. Strasbourg 23 17 6 5 6 18 11. Lorient 23 17 5 8 4 18 12. Monaco 22 17 6 4 7 20 13. Marseille 21 17 5 6 6 17 14. Toulouse 21 17 5 6 6 17 15. Lens 20 17 5 5 7 16 16. Auxerre 20 17 6 2 9 16 17. Paris-SG 19 17 4 7 6 14 18. Lille 18 17 3 9 5 15 19. Sochaux 13 17 2 7 8 13 20. Metz 7 17 1 4 12 8 1 0 Laa Rochelle h lle l 3 1 Biarrritz 6 -1 0 1 5 0 Toulouse oulouse 1 -1 3 1 GOLF 2 -1 SKELETON 2 0 Monttpellier 10 5 9 2 Perpignann 9 2 Eurosport 75 min 15.00 Sport + 90 min 17.00 Sport + 60 min HANDBALL 3 -3 12 9 20.15 LE COIN DES RADIOS 20.25 Championnat d’Allemagne. 17e journée. Cottbus - Hanovre 96. BASKET Ajacccio Aj 11 5 (L’Équipe) ; 10 h 30 : basket, spécial Pro A, présentation d’ASVEL-Vichy et Nancy-Roanne, ; 11 h 30 : le journal de foot. À midi, 14 h 30 et 17 h 15 : Rugby Hebdo À 9 heures : Journal des sports. passe à table. De 10 heures à midi (et à 15 heures) : À 17 heures : JT Équipe. Carrément sport. Au sommaire : handball, À 18 heures : RTL Soir. retour sur le quart de finale mondial de À 19 h 15 : On refait le monde. l’équipe de France contre la Roumanie, avec le De 20 heures à 23 heures : RTL Foot. DTN, Philippe Bana, et Philippe Pailhories Pour écouter RTL-L’Équipe, connectez-vous sur le site Internet www.rtl-lequipe.fr, www.lequipe.fr ou www.rtl.fr et téléchargez, si besoin, le logiciel Windows Media Player 11 pour Windows ou le logiciel QuickTime. RUGBY TPS Foot 125 min Rediff. demain à 13 h 10 20.30 Sport + 105 min Rediff. demain à 10 h 45 20.55 Coupe d’Europe. 4e journée. Biarritz-Glasgow (ECO). BASKET Canal + Sport 120 min Rediff. demain à 8 h 55 01.00 NBA. Indiana Pacers - Toronto Raptors. HOCKEY SUR GLACE NBA TV 150 min BASKET France Info. À .8 et à .38 de chaque heure, chronique sportive. 5.16 et 6.48 Europe 1. Journal des sports. 5.30 et 6.45 RTL. Sports. 16. RMC. Larqué Foot. 18. RMC. Moscato Show. Spécial semaine olympique. 18.53 RTL. Mégasports. 19. Sud Radio. Rugby & Co. 20. RMC. Intégrale Foot. 20. RTL. RTL Foot. 20. Europe 1. Europe Sport.22.30 RMC. After. 01.00 NHL. Washington Capitals - Buffalo Sabres ; Anaheim Mighty Ducks - Minnesota Wild à 4 heures. NBA. Dallas Mavericks - New Orleans Hornets. 6. La Matinale sport. 10. Le Journal en continu. 18. L’Édition du soir. 22.30 L’Édition de la nuit. Eurosport 135 min Pro A. 12e journée. Vichy-ASVEL. Marseeille INFOSPORT France 2 45 min D 1. 14e journée. Nîmes-Montpellier. Nice 6.30 Édition du matin. 10. Édition de la journée. 11. La Page rugby (rediff. à 14. et 16.). Avec Laurent Bénézech. 18.30 La Grande Édition (rediff. à 19.30 et 20.30). Invités : Brahim Asloum et Louis Acariès. 19. Match après match (rediff. à 20., 21., 22. et à 0.15). 21.30 Édition de la nuit. Rediff. demain à 9 h 45 18.05 Championnats d’Europe en petit bassin. 2e jour. À Debrecen (HON). 3 -1 Grren Gr renoble bl 12.15 Coupe du monde. 2e manche H. À Lake Placid (USA). 2e manche F à 22 h 15. Be çoon Besan NATATION Lyonn Eurosport 135 min Circuit européen. South African Airways Open. 2e jour. À Paarl (AFS). FOOTBALL 3 -2 09.00 Coupe du monde. Super-G H. À Val Gardena (ITA). Metzz Auxerrre Châteaauroux Clerm montFFerrandd Bordeaux eaux ux Hier SKI ALPIN Nan Nantes 5 1 DEMAIN Perpignan - London Irish (16 h 30) (France 2) Gloucester - Bourgoin (16 heures) Cardiff - Stade Français (14 h 35) (Canal +) London Wasps - Clermont (18 h 30) (Sport +) DIMANCHE Toulouse - Leicester (16 heures) (France 2) CHALLENGE EUROPÉEN HIER Sale - Bayonne ..................................... 32-10 AUJOURD’HUI Montauban - Bucarest (18 h 30) Montpellier - Padoue (19 h 30) DEMAIN Auch - O. Parme (18 h 30) Bath - Albi (15 h 15) Dax - Castres (20 h 45) (Eurosport) DIMANCHE El Salvador - Brive (12 h 30) Le tableau final Quarts de finale NATATION S raasbouurg Strasbou St Stra L Maans Le ns Diff. — +22 +14 +3 +1 +4 +4 +4 +1 -4 0 -1 +2 -1 -3 -3 -7 -4 -3 -10 -19 AUJOURD’HUI Biarritz - Glasgow (21 heures) (Canal + Sport) HANDBALL (Championnat du monde femmes) Championnats d’Europe en petit bassin. 2e jour. À Debrecen (HON). La suite à 16 h 30. 2 1 Paarisi 21 10 19 10 Rennes Re es 1 -2 Reeeims im ms ms c. — 15 10 21 25 16 16 14 18 21 18 19 18 18 20 19 23 18 18 23 27 COUPE D’EUROPE NORVÈGE - Corée du Sud 35-24 Angola g - ALLEMAGNE 33-36 Hongrie g - RUSSIE 35-36 ROUMANIE - France 34-31 Demi-finales Finale Demain Dimanche 16 décembre, 16 h 30 (Sport +) Norvège Allemagne (17 h 30, Sport +) Russie Roumanie (15 heures, Sport +) NASN 150 min Rediff. demain à 13 h 02.30 Canal + 1260 min Rediff. demain à 11 h Canal + Sport À voir. Intéressant. À ne pas rater Les cases bleues correspondent aux retransmissions en direct. 3e place Dimanche 16 dé décembre, cembre, 14 heures (Sport +) AGENDA Demain, demi-finales du Championnat du monde de handball féminin AUJOURD’HUI BATEAUX BARCELONA WORLD RACE, suite. BASKET PRO A (12e journée). – 20 heures : Strasbourg - Hyères-Toulon ; 20 h 30 : VichyASVEL (Sport +),Paris-Le vallois Le Havre. BIATHLON COUPE DU MONDE H et F, à Pokljuka (SLV), jusqu’à dimanche. GOLF DUBAÏ LADIES MASTERS. – Circuit européen féminin, dernière épreuve 2007, jusqu’à dimanche. SOUTH AFRICAIN AIRWAYS OPEN. – Circuit européen masculin, jusqu’à dimanche (Sport +). HANDBALL CHAMPIONNATDU MONDE F, jusqu’à dimanche. HOCKEY SUR GLACE TOURNOI INTERNATIONAL au Danemark, avec l’équipe de France, jusqu’à samedi. NATATION CHAMPIONNATS D’EUROPE PETIT BASSIN, à Debrecen (HON), jusqu’à dimanche (Eurosport, France 2). PATINAGE ARTISTIQUE FINALE DU GRAND PRIX, à Turin (ITA), jusqu’à samedi. RUGBY COUPE D’EUROPE (4 e journée). – 21 heures : Biarritz-Glasgow (ECO) (Canal + Sport). CHALLENGE EUROPÉEN (4e journée), jusqu’à dimanche. SAUT À SKIS COUPE DU MONDE H, à Villach (AUT) : HS 98. SKI ALPIN COUPE DU MONDE H, à Val Gardena (ITA), jusqu’à samedi (Eurosport). SKI FREESTYLE COUPE DU MONDE DE BOSSES, à Tignes. DEMAIN BASKET PRO A (12e journée). – 20 heures : Nancy-Roanne ; Châlon-Orléans ; DijonGravelines ; Cholet - Pau-Orthez. COMBINÉ NORDIQUE COUPE DU MONDE, à Remsau (AUT), jusqu’à dimanche. FOOTBALL L 1 (18e journée). – Voir tableau de bord. COUPE DE FRANCE (8e tour), avec les clubs de L 2 et de National, jusqu’à dimanche. HANDBALL CHAMPIONNATDU MONDE F, jusqu’à dimanche. Demi-finales, à Bercy. JUDO COUPE D’EUROPE DES CLUBS : finale, à Moscou. RUGBY COUPE D’EUROPE (4 e journée) : 14 h 35 : Cardiff (GAL)-Stade Français (Canal +) ; 16 heures : Gloucester (ANG)-Bourgoin ; 16 h 30 : Perpignan-London Irish (ANG) (France 2) ; 18 h 30 : London Wasps (ANG) Clermont (Sport +). PRO D 2 (8e journée), jusqu’à dimanche. SKI DE FOND COUPE DU MONDE, à Rybinsk (RUS), jusqu’à dimanche (Eurosport). VOLLEY-BALL PRO A (9e journée). Jusqu’à dimanche. PRO F (13e journée). DIMANCHE AUTOMOBILE COURSEDES CHAMPIONS, à Wembley (ANG). BASKET PRO A (12e journée). – 16 heures : Clermont-Le Mans. CYCLISME CHALLENGE NATIONAL DE CYCLOCROSS (3e et dernière manche), au Capd’Agde. FOOTBALL LIGUE 1 (18e journée, matches décalés). Voir tableau de bord. HANDBALL CH AMP IO N N A T D U M O N D F . – 17 heures : finale, à Bercy. RUGBY COUPE D’EUROPE (4 e journée). – 16 heures : Toulouse–Leicester (ANG) (France 2). SNOWBOARD COUPE DU MONDE, à Nendaz (SUI) : slalom parallèle. Demain. LES FRENCHIES DE LA NBA Tony Parker, Joakim Noah, Ian Mahinmi… ils sont neuf Français à évoluer en NBA. L’Équipe Magazine les a suivis au jour le jour pendant une semaine, de Seattle à San Antonio. PAGE 2 VENDREDI 14 DÉCEMBRE 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Brest avec 1 1 Amienss Le Havre Havre RUGBY 18e Bleu Rouge 5 2 (nombre de votants : 82 756) Selon le résultat de vos votes sur www.lequipe.fr et par SMS. Jaune Bleu Jaune 6 1 0 0 OUI .................................................. 39 % NON ................................................ 59 % Ne se prononcent pas .................... 2 % TABLEAU DE BORD LA TÉLÉVISION 1 -1 Lyon a-t-il les moyens d’aller en finale de la Ligue des champions ? Noir Noir Cherbbourgg D’HIER (a.p.) LA MÉTÉO Lillle Pour voter, connectez-vous sur www.lequipe.fr. entre 6 heures et 22 heures ou envoyez OUI ou NON par SMS au 61008 (0,34 euro + coût de 1 SMS). FOOTBALL. Sébastien Frey s’est blessé au genou gauche hier matin, lors de l’entraînement de la Fiorentina. Le gardien international, qui subira aujourd’hui une arthroscopie avant d’être opéré, sera absent entre trois et six semaines. « Sa saison n’est absolument pas terminée », rassure Paolo Manetti, le médecin du club florentin. Frey avait manqué une bonne partie de la saison 2005-2006 à la suite d’une grave blessure au genou gauche. (Page 4) VITE, UNE REVANCHE ! observé à travers le filtre du « verre à moitié plein », pourrait être alors jugé comme étant une très belle performance pour des jeunes femmes qui il y a seulement deux ans avaient terminé douzièmes de la même compétition. Il présenterait aussi l’avantage pour Stéphanie Cano et ses camarades d’avoir le droit de jouer leur qualification pour les Jeux Olympiques de Pékin (8-24 août 2008) à l’occasion d’un tournoi organisé chez nous dans les premiers jours du printemps prochain, ce qui ne serait alors pas un mince avantage. Le problème réside toutefois en ce qu’il existe une autre façon de voir les choses Les handballeuses françaises ont-elles raté leur Mondial ? Frey opéré ce matin. Pour constater que les Bleues sont passées hier soir à côté d’un « truc énorme » et que, cinquième place ou pas dimanche, c’est uniquement cela qui restera dans leurs souvenirs quand les lampions du Palais omnisports de Bercy seront éteints. Sauf à être parfaitement de glace, elles se demanderont sans doute longtemps comment, après avoir mené de six buts à la mi-temps et eu, dans les dernières secondes de la première prolongation, une balle de match en leur faveur, elles ont pu laisser échapper ce quart de finale dont elles n’étaient pas les favorites et qu’elles ont eu en main à un point tel qu’il est arrivé à un moment où leur prestation tourna à la démonstration. Ce qui, face à des Roumaines vice-championnes du monde en 2005, en disait tout de même long sur leur potentiel ! Ce n’était pourtant pas faute d’avoir été prévenues, elles qui, à Metz la semaine dernière, avaient connu exactement la même mésaventure face aux Angolaises… Et c’est parce qu’elles ont été formidables hier soir pendant une bonne partie de la rencontre que, plutôt que de s’apitoyer sur leur sort, on leur demande vite la revanche qu’elles doivent à tous ceux qui continuent de croire en elles. ’OBJECTIF qu’avait fixé Olivier Krumbholz à ses joueuses à la veille du Championnat du monde était de terminer « dans les cinq premières » ; de ce point de vue-là, rien n’est encore perdu pour les Françaises puisqu’elles joueront demain contre les Hongroises le premier des deux matches qui, si elles les remportent, leur permettront, dimanche, de décrocher cette fameuse cinquième place de ce Mondial. Un tel résultat, DU JOUR FOOTBALL. Élu meilleur joueur de L 1 du mois d’octobre, dans un club ambitieux, Jérôme Leroy est maintenant remplaçant d’une équipe mal en point. « À un moment, il faut arrêter et se remettre en question », estime-t-il, reconnaissant sa baisse de rendement. « Être remplaçant m’a permis de prendre du recul », avoue l’ancien Parisien. (Page 6) HANDBALL L LES QUESTIONS Le mea culpa de Leroy ATHLÉTISME. C’est un petit article parmi d’autres dans les règlements de l’IAAF, la Fédération internationale d’athlétisme : le 144.2. Voté en mars, cet article pourrait interdire au champion paralympique du 200 m en 2004, Oscar Pistorius (notre photo), de réaliser son rêve de disputer les JO avec les valides. Il bannit en effet « les dispositifs techniques (…) qui procurent un avantage sur tout athlète ne les utilisant pas ». Or le Sud-Africain (46’’56 sur 400 m) est soupçonné de retirer un bénéfice important de ses prothèses de jambes. Oscar Pistorius s’est donc soumis à une batterie de tests, les 12 et 13 novembre, à l’Institut de biomécanique et d’orthopédie de Cologne afin de déterminer si son handicap pouvait, paradoxalement, constituer…un avantage. (Page16) RUGBY. Battu par Clermont la semaine dernière avec son équipe des Wasps (27-37), Raphaël Ibañez (notre photo) est séduit par le niveau de l’équipe auvergnate, contre laquelle il jouera demain une revanche décisive pour la qualification en quarts de finale européens. « Cette équipe, au niveau du Championnat français, est la plus complète, en termes de volume de jeu notamment. Clermont a évolué par rapport à l’an dernier et son accession à la finale : il a trouvé une certaine force de maîtrise, qui peut lui permettre de décrocher enfin un titre national de champion », estime le talonneur. (Page 9) » 3 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE DES CHAMPIONS Un destin en marche Le doublé de Karim Benzema face aux Rangers, mercredi soir, a marqué les esprits. Rien ne semble pouvoir arrêter l’attaquant de l’OL. Karim Benzema a encore marqué les esprits, mercredi, à Glasgow (3-0), en provoquant le premier but lyonnais et en inscrivant les deux autres. Ces dernières années, il manquait un grand avant-centre à l’OL en Ligue des champions. Il est là. Il aura vingt ans dans quelques jours. « Karim est notre meilleur joueur », c’est l’hommage de Juninho. LYON – de notre envoyé spécial (6 matches en 1 en Coupe de 4 en Peace Cu ampi 0,59 34 matc 26 tit b t par match but 7 Un Zidane avant-centre Il aurait pu, donc, être un héros malheureux de la soirée de mercredi. Il en est sorti avec deux buts et une action décisive sur le premier but, en suscitant quelque chose de la fascination d’un destin en marche. Il avait avoué dans ces colonnes, au matin du grand rendez-vous, qu’il adorait cette pression et cette excitation, exactement ce que les joueurs n’osent pas dire, d’ordinaire. Mais l’ordinaire ne semble pas à son menu. En venant livrer un peu de son bonheur, mercredi soir, à Ibrox, Juninho a évoqué le cas extraordinaire de son jeune coéquipier. Dans le bouquet du capitaine brésilien, il n’y avait que des fleurs : « Karim change quelque chose dans l’équipe à lui tout seul. Depuis que je suis à Lyon, c’est la première fois qu’un joueur est en position de marquer 25 buts dans la sai- son. Aujourd’hui, il faut le dire, Karim est notre meilleur joueur. J’espère qu’il va continuer comme ça jusqu’à la fin de la saison. » L’unanimité est rare. Elle peut être suspecte. Pas là. Benzema est largement en tête des notes de L’Équipe et de France Football en Ligue 1, il a déjà atteint la barre des vingt buts en compétition officielle cette saison (voir infographie), et, s’il est directement mais involontairement responsable des difficultés de Fred à revenir ou du temps de jeu maigrichon de Baros, le sentiment qui émerge de cette demi-saison est que Lyon a trouvé l’avant-centre qui manquait, jusque-là, à ses désirs de conquête européenne. Il est possible qu’il arrive deux ans trop tard, en regard de l’affaiblissement du pouvoir défensif de l’OL, et qu’il compense ce que Lyon a perdu plutôt que d’ajouter ce qui manquait à son jeu. Mais il est possible, aussi, qu’il n’ait pas réellement de limites et que l’OL devienne définitivement, sous son influence et celle de Ben Arfa, une équipe différente. Sa carrière est en train de basculer. Bientôt, il ne sera plus jamais tranquille. C’est son destin. (Photo Stringer/Reuters) Tout l’internet en version mobile. S’amuser Vibrer VINCENT DULUC « Je resterai jusqu’à ce qu’on gagne la C 1» em mps de jeu 2 234 Glasgow Rangers ers - Lyon Lyon, 0-3 et îlîles Féro roéé - Fran France, nce 00-6). tz-Lyon, 1-5). 1, 1 en Coupe de la Ligue, 3 en C 1, 2 en Peace Cup KARIM BENZEMA a indiqué hier sur RTL qu’il resterait à Lyon « jusqu’à ce qu’on gagne la Ligue des champions. Pour l’instant, j’ai un contrat jusqu’en 2012. J’ai toujours dit au président (Jean-Michel Aulas) que je resterai jusqu’à ce qu’on gagne la Ligue des champions, on verra par la suite pour le transfert. J’ai encore beaucoup, beaucoup de choses à faire à Lyon ». SONNY ANDERSON, l’ancien buteur de l’OL, prédit une carrière digne des plus grands à l’avant-centre lyonnais. Trouver Échanger « Sur les traces de Ronaldo » LYON – de notre envoyé spécial permanent « QUAND ON PARLE de phénomène à propos de Karim Benzema, comment l’appréciez-vous ? – Ce n’est pas exagéré. Karim ne cesse de grandir. À Glasgow, il a montré qu’il avait le niveau européen. Techniquement, il est très fort et il a l’art de s’adapter à tous les adversaires. À son âge, c’est impressionnant. Il marche sur les traces d’Henry ou de Ronaldo. Il a tout pour devenir un grand joueur. – Vous surprend-il ? – Non, car il a toujours fait les choses dans la continuité. Le club aussi a bien fait les choses avec lui. Il a été bien géré, il est bien entouré. Aujourd’hui, il est devenu indiscutable au centre de l’attaque lyonnaise. Et plus il va jouer, plus il sera fort. – Vous rappelle-t-il un joueur en particulier ? – L’idole de Karim, c’est Ronaldo. Il essaie de le copier et c’est normal. C’est même très bien. Ballon au pied, Ronaldo était capable de déséquilibrer les défenses adverses tout seul sans jamais douter. Karim évolue aussi dans ce registre. – Son point fort ? – Son sens du but et son sang-froid. Et il sera de plus en plus sûr de lui. Mais, déjà aujourd’hui, c’est un costaud. – Que peut-il encore améliorer ? – L’aspect défensif de son jeu. Il ne s’agit pas de lui demander d’aller récupérer le ballon dans les pieds de l’adversaire, mais de gêner encore mieux la relance des défenseurs adverses. – Benzema est-il un vrai avant-centre ? – Oui ! Mais il a l’avantage d’être capable de marquer des buts mais aussi de faire jouer l’équipe. Comme moi, il aime venir chercher le ballon, décrocher pour mieux plonger ensuite en direction du but adverse. – Depuis juillet dernier, il joue beaucoup. Trop ? – Plus il joue, plus il marque et plus il a envie de marquer. C’est une force et pas un danger. À vingt ans, ce serait même ennuyeux qu’il n’ait pas envie de jouer tous les matches. Je ne suis pas du tout inquiet par rapport à la cadence qui lui est imposée. – La gloire peut-elle lui jouer des tours ? – Notre rôle à nous, c’est de le protéger. C’est normal que les médias s’intéressent à lui. Aujourd’hui, il est sur son nuage. Mais il a la tête sur les épaules et il sait écouter ce qu’on lui dit. Avant le match à Glasgow, on a discuté ensemble et il m’a confié qu’il avait conscience de son devoir de marquer mais aussi de jouer pour l’équipe. Vu son âge, ce n’était pas évident de dire ça avant un tel match. Là où je l’ai trouvé fort, c’est qu’il a raté une grosse occasion de 2-0 à un quart d’heure de la fin, mais il n’a pas douté pour autant. Et, derrière, il a marqué deux buts. Sa force, c’est aussi ça : ne pas douter. À l’image d’un Ronaldinho ou d’un Messi, sauf que lui joue en pointe. Et, dans ce domaine, je crois qu’il est actuellement le seul avant-centre à avoir ce potentiel. – On évoque déjà un éventuel transfert… – Vous savez, le plus dur, c’est de rester à son meilleur niveau. Vu de l’extérieur, si j’avais un conseil à lui donner, ce serait d’attendre pour partir, de confirmer à Lyon pour pouvoir ensuite prétendre à être titulaire dans un grand club étranger. Un jour, il partira de Lyon, bien sûr. Mais, à vingt ans, il a le temps pour lui. » Se connecter • Internet haut débit • Windows Mobile 6 • Wifi • Écran tactile de 2,8” • Reconnaissance d’écriture • Appareil photo 2 mégapixels www.lge.com/fr CLAUDE CHEVALLY VENDREDI 14 DÉCEMBRE 2007 PAGE 3 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge La saison de Benzema e de ses buts et de sa grâce qui a aimanté le regard des téléspectateurs de Canal +. Le sentiment que font naître son jeu et ses buts, d’un Zidane qui serait avant-centre, est plus fort que jamais ; il ne pourra plus faire grand-chose contre ça. Bleu Rouge Jaune « Je m’en suis un peu voulu, mais je n’ai pas eu le temps de douter. » Juste trente secondes. À propos de son doublé, il glissera d’ailleurs, dans un sourire : « Il fallait que je me fasse pardonner. » Vu des tribunes d’Ibrox, pour dire la vérité, Karim Benzema a confirmé par son doublé tardif qu’il était déjà un très grand joueur, à une semaine de ses vingt ans (il les aura le 19 décembre), mais il serait excessif d’avancer qu’il a livré un très grand match. Il a déjà souvent fait mieux cette saison, par exemple au ParisSG (3-2). Mais le mouvement est lancé, irréversible : c’est le spectacle Jaune GLASGOW. – Sur cette frappe de la 88e minute qui clôt la marque (3-0) de la victoire de Lyon à Glasgow, Karim Benzema inscrit son vingtième but depuis le début de la saison. Noir Bleu Noir DANS LES ENTRAILLES d’Ibrox, remuées par l’émotion, Karim Benzema et Jean-Claude Darcheville se sont retrouvés, mercredi soir, un peu après la victoire lyonnaise chez les Rangers (3-0). Leur sac sur l’épaule ne pesait pas tout à fait du même poids, mais une complicité naturelle traversait un couloir où se croisaient la joie et la désolation. Il fallait sans doute tout le don pour le bonheur de Darcheville pour que ces deux-là finissent par partager des rires, en surplus du même agent (Karim Djaziri), au crépuscule d’une soirée qui a vu leurs destins se frôler. On a beau être vacciné par les années et l’habitude, l’épaisseur de ce qui sépare la gloire et les regrets, dans ce jeu, continue d’être fascinante. Si Darcheville n’avait pas manqué s on occ asion de la 78e minute, trompé par une motte de terre qui lui a fait reprendre le ballon du tibia, Karim Benzema, ce matin, aurait des allures de coupable plus que de génie, et porterait le fardeau de son occasion ratée, quinze secondes plus tôt, pendant que l’on s’interrogerait sur le sens de l’élimination lyonnaise. Ces deux attaquants savaient tout, mercredi soir, dans ce couloir, de la minceur des causes et de l’ampleur des conséquences. « Si vous gagnez la Ligue des champions, tu m’offres la réplique des vainqueurs, la petite », a lancé l’attaquant guyanais des Rangers. Karim Benzema a promis. À l’heure de se repasser le film de son occasion manquée, à 1-0, au cœur de l’incertitude et de la pression des Rangers, le jeune Lyonnais s’est vu dribbler McGregor « comme Ronaldo », son modèle, la seule idole qu’il ait jamais eue dans ce jeu, se reprochant ensuite d’assurer plutôt que de frapper franchement le ballon au sortir de son dribble. Il dira un peu plus tard devant la presse : 4 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE DES CHAMPIONS Lieu de naissance : Glasgow En l’emportant à Ibrox, l’OL a repoussé l’échec qui s’annonçait et la pression qui escortait cette perspective. GLASGOW – de notre envoyé spécial APRÈS SES DEUX DÉFAITES initiales, face à Barcelone (0-3) au Camp Nou puis contre les Glasgow Rangers (0-3) à Gerland, Lyon a déjà relevé un défi majeur en survivant à la phase de poules. Son succès à Ibrox (3-0) a permis à ses joueurs de ne pas briser l’élan européen de leur club : en 2008, l’OL disputera son cinquième huitième de finale de Ligue des champions d’affilée. Les coéquipiers de Juninho étaient fous de joie, évidemment, mercredi soir, fiers aussi, sans doute, de revenir de si loin. Ce sentiment de bien-être, cette sensation que l’inaccessible n’existe pas peuvent connaître un prolongement sur le terrain dans les mois qui viennent. Il le faudrait, car, en huitièmes de finale, l’OL devra être encore meilleur qu’il ne l’a été à Glasgow, où ni la force de caractère démontrée par eux, ni l’inconsistance des Rangers ne sont à négliger à l’heure du bilan. AVEC COUPET MAIS SANS CRIS ? UNE VICTOIRE FONDATRICE ? GLASGOW. – Français (Jérémy Toulalan, à gauche), suédois (Kim Källström, à son côté) ou brésiliens (Juninho et Cleber Anderson, tout à fait à droite), ils fêtent en chœur leur victoire d’Ibrox. (Photo Bernard Papon) pas encore imposés (Vercoutre, Benzema, Ben Arfa, Källström, Grosso, Cleber Anderson). « Je crois que cette équipe est en train de se découvrir », dit encore Lacombe. Juninho croit déceler en elle un supplément d’âme : « Jusqu’à maintenant, on avait montré qu’on était bons sur la durée d’un Championnat ou d’un mini-Championnat. Mais il nous manquait toujours quelque chose dans les matches décisifs. Cette année, peut-être qu’on a une équipe de Coupe. » SÉBASTIEN TARRAGO (avec C. C.) Une Europe conservatrice Comme toujours, l’Angleterre, l’Espagne et l’Italie dominent l’Europe des clubs. Comme toujours depuis cinq ans, Lyon assure la présence française. AU MOMENT OÙ LE NIVEAU du Championnat français nourrit un débat entretenu par les producteurs et les diffuseurs du spectacle, sur fond d’enjeux financiers, le premier tour d’une Ligue des champions propose un honnête outil d’évaluation. L’exploit lyonnais évite à la France de sombrer dans la sinistrose. Il a permis aussi à Jean-Michel Aulas, aussitôt terminé le match de Glasgow, de remercier, avec quelque malice, Canal + d’avoir choisi de diffuser son match. En arrachant sa qualification, Lyon a remis la Ligue 1 à la place qu’elle occupe régulièrement dans la compétition européenne. Depuis 2000, la part de la France oscille généralement entre un et deux tickets, seule la saison 2002-2003 l’ayant reléguée au rang de spectatrice. Lyon continue de faire preuve d’une régularité digne d’éloge, aussi bien au sommet de la hiérarchie française, qu’il domine sans partage, que dans le groupe restreint des clubs européens durablement présents en Europe au moment où la Ligue des champions aborde sa phase la plus sélective. À l’Est, le désert Comme pour ce qui concerne la représentation française, le bilan du premier tour de la saison 2007-2008 est conforme au tableau offert par le football européen des clubs des années 2000. Une fois de plus et sans surprise, trois pays dominent largement la situation : l’Angleterre, l’Espagne et l’Italie. Comme l’an dernier, comme en 2004-2005, l’Angleterre occupe le premier rang. Elle a qualifié ses quatre équipes : Arsenal, Chelsea, Liverpool et Manchester United. Ces quatre équipes totalisent dix-huit qualifications sur vingt possibles depuis 2004. La permanence de cette bande des quatre est extraordinaire sur une période aussi longue. L’Espagne et l’Italie ont abandonné dans la bataille du premier tour Valence et la Lazio, ce qui les empêche de réaliser le sans-faute qu’ont réussi les Anglais. Mais elles aussi placent, comme toujours, des clubs majeurs de l’Europe : le Real, Barcelone, les deux clubs de Milan, l’AS Rome. Aucun autre pays ne place plus d’un club en huitièmes. Régulièrement aux prises l’une avec l’autre pour suivre, de pas trop loin, le rythme du trio de tête, France et Allemagne font pratiquement jeu égal. Lyon fait désormais partie des permanents de la Ligue des champions, avec six qualifications depuis 2001, et une série en cours portant sur cinq ans. On sait ce qui sépare l’OL de l’élite supérieure qu’il rêve de rejoindre : aller au moins au-delà des quarts de finale, sur lesquels butent toujours ses ambitions. L’Allemagne a compensé l’absence du Bayern Munich par la première présence de Schalke 04 à ce niveau. Mais la Bundesliga a perdu ses deux autres clubs engagés, Stuttgart et Brême, ce dernier reversé en Coupe de l’UEFA, comme Marseille dans le camp français. L’équipe de Gelsenkirchen accompagne d’autres clubs qu’on n’avait jamais vus se qualifier depuis le début du XXIe siècle : le Séville FC, Olympiakos, Fenerbahçe. Ces rares innovations modifient peu un paysage européen très conservateur, ce qui n’est pas une surprise tant le déséquilibre est grand entre les nations majeures et les autres. Parmi les pays qui, eux aussi, tentent de résister à l’empire des superpuissances, l’Écosse et le Portugal pla- Le sans-faute du Real Les habitués des huitièmes NG), r U. (ANG). ITA), (ESP), LL). R), NG). e (2001), Belgique cent un pion chacun, comme souvent, et ces pions-là sont des clubs qui comptent dans l’histoire des Coupes d’Europe, le Celtic et Porto. Un seul pays représenté en 2007 disparaît du paysage en 2008 : les PaysBas, le PSV Eindhoven ayant cette fois manqué la marche. La redistribution des places, très légèrement modifiée, bénéficie à la Grèce et à la Turquie, absentes depuis 2002. Qui pour Lyon ? En huitièmes de finale, les équipes ayant terminé la phase de poules à la première place rencontrent des équipes classées deuxièmes. Les clubs d’un même pays ne peuvent pas se rencontrer. Lyon rencontrera une des sept équipes suivantes : Manchester United, Inter Milan, FC Séville, FC Porto, Chelsea, Real Madrid, AC Milan. Le tirage au sort aura lieu le 21 décembre. Les matches auront lieu les 19 et 20 février (aller, sur le terrain des équipes classées deuxièmes), puis les 4 et 5 mars 2008 (retour, chez les équipes classées premières). 1 Comme toujours depuis dix ans, l’Europe des clubs penchera nettement vers l’ouest et le sud au printemps prochain. La Ligue des champions a reconstitué une Europe en deux blocs calquée sur la géographie d’avant la chute du mur de Berlin. Pour la quatrième saison consécutivement, l’est du continent est un vaste désert quand arrive le mois de décembre, en dépit des efforts des oligarques russes. Parmi les pays de l’ancien bloc de l’Est présents dans la première phase, seule la République tchèque (Slavia Prague) sauve un strapontin en Coupe de l’UEFA. Tous les autres, ukrainiens, russes, roumains, ayant rejoint la cohorte des disparus des tours préliminaires, ils suivront la suite à la télé. Comme chaque année ou presque. (ITA), ANG), ITA). DIDIER BRAUN PAGE 4 La C 1 au goût british (répartition des qualifiés par pays depuis 2000 sur 144 qualifiés) Espagne 19 20 Italie t % Autres 11 6 10 Portugal g France Allemagne g « PEUT-ON PARLER de match référence à propos de ce rendezvous gagnant de Glasgow ? – On aime bien chercher des références en effet. Mais, même s’il était passé un peu inaperçu à l’époque, j’ai tendance à penser ce que l’équipe avait réussi à faire à Stuttgart (2-0), à l’occasion d’un autre match couperet pour les deux clubs, pouvait déjà nous servir de référence. Là-bas, il avait déjà fallu réaliser un gros match. De toute façon, c’est bien connu, ce sont les grands matches qui font grandir, ceux où il faut répondre au tempérament et au combat proposés par l’adversaire. – Qu’est-ce qui vous a spécialement plu à Ibrox ? – L’équipe n’a pas été anesthésiée par l’enjeu. Elle a répondu avec cœur et intelligence au jeu de Glasgow. Dans le comportement de ceux qui ont joué mercredi soir, je peux vous dire qu’il n’y a pas eu d’inattendu. Chacun a été conforme à son profil. Et au top, comme l’exigeait ce rendez-vous. – Pour vous et pour l’OL, peuton parler d’un tournant à propos de ce match gagné en Écosse ? – Pas pour moi. Pour l’équipe, je préfère dire que nous sommes dans une continuité de performances, en n’oubliant jamais que le football est parfois injuste, ce qui avait été le cas pour nous lors du match aller contre les Rangers. – Juninho dit que Lyon est devenu une équipe de Coupe. Partagez-vous son avis ? – Depuis le début de la saison, j’observe qu’on a disputé pas mal de “matches de Coupe”, en fin de compte. Mais c’est formateur et fédérateur pour un groupe. Et je me réjouis que, de ce côté-là aussi, nous soyons sur la bonne voie. J’ai été formateur et je sais donc qu’en France, on apprend d’abord à bien jouer au football. Disons que c’est un problème culturel. Mais au niveau international, il faut savoir que l’on rencontre des équipes d’abord préoccupées par le résultat. C’est donc pour ça que j’avais dit, avant Glasgow, que j’en appelais moi aussi à ce genre de préoccupation. Cela s’adressait essentiellement à nos plus jeunes joueurs, pas à Juninho ou à Källström, bien sûr. – Vous laissez entendre que peu importe l’adversaire sur lequel tombera Lyon en huitièmes. Mais le fait d’aborder ce tour en s i t u a ti o n d ’ o ut s i d e r v o us convient-il alors qu’il y a un an, à pareille époque, l’OL faisait un peu figure d’épouvantail ? – Pour en arriver là, on a dû livrer une sorte de course à handicap, passer par plusieurs oraux de rattrapage si vous préférez. Mais, au départ, nous étions censés courir pour la deuxième place derrière Barcelone. Le véritable exploit aurait été de finir premiers de notre groupe. Nous n’y sommes pas parvenus. En revanche, nous avons su revenir de très loin pour arracher notre qualification le dernier soir. Et, à l’arrivée, l’envie est là, chez chacun d’entre nous, de continuer sur notre lancée. » – C. C. Coupet, ce sera pour 2008 Après en avoir discuté hier avec son entraîneur, Alain Perrin, Grégory Coupet a finalement annoncé qu’il ne rejouerait pas en 2007. « Je m’estime grosso modo à 70 % de mes capacités physiques, a indiqué le gardien de l’OL. Je me rends compte que je manque de vivacité, de vitesse d’exécution et d’amplitude au niveau de mon genou gauche. Et, comme il n’y a aucune urgence pour que je rentre, dès lors que Rémy (Vercoutre) accomplit un super intérim, j’ai décidé de repousser ma ren- trée à janvier 2008, c’est-à-dire à l’issue de la trêve. D’ici là, je ne rejouerai pas en CFA (Championnat de France amateur) car cela ne m’apporte rien en ce qui concerne les repères ou l’intensité. J’estime avoir plus à gagner à m’entraîner avec le collectif pro qu’à aller jouer en CFA. Je vais profiter des trois semaines à venir pour continuer de bosser afin d’être opérationnel dès la reprise, ce qui devrait donc me permettre de reprendre par un match de Coupe de France (5 ou 6 janvier). » – C. C. ITALIE 17 17 C’est en fin d’après-midi, hier, quelques heures après que l’avion, de retour de Glasgow, avait atterri à l’aéroport de Saint-Exupéry– à 4 heures du matin –, qu’Alain Perrin est revenu sur l’exploit de la veille. de notre envoyé spécial permanent d ue « Ce sont les grands matches qui font grandir » LYON – (clubs les plus souvent 5 su sur ur 9 ALAIN PERRIN pense que le nouvel état d’esprit des Lyonnais est né à Stuttgart, avant le grand soir de Glasgow. Frey absent entre trois et six semaines SÉBASTIEN FREY, gardien international de la Fiorentina, s’est blessé hier matin à l’entraînement au genou gauche. Il sera opéré aujourd’hui à Florence. « Ce n’est pas une chose grave. Il n’y a que le ménisque qui est touché, nous a expliqué hier soir Paolo Manetti, médecin de la Fiorentina. Même s’il faut attendre l’arthroscopie, qui dure- ra une demi-heure, ce vendredi, Sébastien devrait être absent entre trois et six semaines. Son retour devrait donc se faire au pire fin janvier. En tout cas, sa saison n’est absolument pas terminée. Il faut tranquilliser tout le monde. » Le Français, lui, n’a pas souhaité s’épancher hier. « On va me nettoyer le ménisque », s’est-il contenté de nous répondre. Frey s’était déjà blessé au genou gauche, mais de manière beaucoup plus grave (les ligaments avaient alors été touchés), le 10 janvier 2006, à Turin, contre la Juventus, en Coupe d’Italie. Il n’avait plus rejoué de la saison 2005-2006. – Y. Ri. et J.-M. B. VENDREDI 14 DÉCEMBRE 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge L’équilibre d’une équipe est d’une fragilité absolue. Dans un vestiaire, les hommes se divisent parfois dans la monotonie du quotidien et la lassitude des comportements. Mais ils se rassemblent sur le terrain au cœur des grands événements, des soirées audacieuses ou inattendues. À Glasgow, l’Olympique Lyonnais a peutêtre vécu l’un de ces instants qui permettent de s’élever dans un élan commun. « À Ibrox, il s’est passé quelque chose, raconte Bernard Lacombe. C’est comme ça que je l’ai ressenti. J’ai passé deux jours aux côtés des joueurs et on a senti monter quelque chose. Hier (mercredi), c’était l’événement. Quand on s’investit beaucoup pour un objectif donné, ne pas le rater est capital. C’est une équipe plus joueuse que ses devancières et ce que tu gagnes en qualité de jeu tu le perds peut-être en rigueur défensive, mais elle peut faire de belles choses. » C’est une équipe nouvelle aussi. À Glasgow, six des onze titulaires n’étaient pas à l’OL la saison passée ou ne s’étaient Bleu Rouge Jaune Belhadj (suivi par Lens, notamment) a déjà fait savoir qu’il souhaitait s’en aller, et au moins l’un des deux attaquants pourrait l’imiter. Baros semble le candidat le plus indiqué. Le Tchèque veut jouer un minimum avant le Championnat d’Europe et son statut d’attaquant n°3 ne le lui permettrait pas. Mais la hiérarchie pourrait être chamboulée. L’OL s’interroge sur l’investissement personnel de Fred. Sa blessure aux adducteurs a laissé tout le monde sceptique. Le Brésilien a-t-il pris conscience que Benzema était intouchable ? En a-t-il conclu qu’il devait partir ? Avec son agent, présent à C’est l’une des bonnes nouvelles de la prestation de l’OL à Ibrox. Mais si Fabio Grosso a enfin réalisé un match de très haut niveau, si Cleber Anderson a su élever son niveau et qu’il montra des qualités importantes dans le jeu aérien, les maux lyonnais ne se sont pas envolés ainsi. À 1-0, Darcheville a manqué une occasion incroyable et Vercoutre a commis une erreur qui lui aurait été fatale sans l’intervention de Squillaci. L’aspect positif de la soirée écossaise se situe plutôt dans le comportement général de l’équipe. Cette fois, tous les joueurs ont développé une implication défensive remarquable. Jaune QUELS CHOIX AU MERCATO ? LA DÉFENSE A TENU BON Noir Bleu Noir En huitièmes de finale, l’OL peut rêver de présenter une équipe enrichie des retours de Coupet et de Cris. Mais si Coupet sera prêt (voir par ailleurs), le cas du Brésilien est plus obscur. Ses dirigeants semblent l’attendre pour la fin janvier 2008, mais Alain Perrin n’y croit pas vraiment : « Pour les huitièmes, ça paraît très difficile », a-t-il affirmé hier. Avec ou sans Cris, le visage de l’OL ne sera pas forcément le même. Et après le mercato ? « Rien n’est décidé, affirme Bernard Lacombe. D’une manière générale, je n’aime pas trop ce marché d’hiver. On va se revoir avec le staff et on arrêtera une décision. » Alain Perrin souhaiterait également conserver le groupe actuel : « Même si certains ne sont pas contents de leur temps de jeu, un état d’esprit s’est créé. Il a fallu du temps pour arriver à cela. Ce serait bien de ne pas toucher au groupe. Mais on va aussi dépendre des départs. » Lyon, il doit rencontrer les dirigeants dans les jours qui viennent. De son côté, Loïc Rémy, international Espoirs, aimerait être prêté, même si Alain Perrin lui a déjà fait savoir qu’il aimerait le conserver. « “Kader” (Keita) va partir pour la CAN (Coupe d’Afrique des nations), dit Lacombe. On se pose la question de savoir ce qui est le mieux pour le gamin. » Si un joueur offensif quittait le club, Lyon pourrait tenter de recruter César Delgado, milieu offensif capable de jouer à droite comme à gauche, international argentin de vingt-six ans qui évolue à Cruz Azul, au Mexique. Rémy Garde l’a supervisé. Il a été convaincu de son talent. Par ailleurs, même si le club et le staff aimeraient que Bodmer accepte de s’impliquer dans la rotation défensive, l’OL pourrait aussi étudier la piste d’un défenseur. « Entre les blessures de Cris et de Müller, c’est à ce poste qu’on a le plus de manques », conclut Perrin. 5 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE 1 Un week-end à risques Alors que deux groupes de supporters pourraient être dissous, Paris-SG - Toulouse et Lyon-Nice, demain, préoccupent les autorités. UN AN APRÈS le décès de Julien Quemener aux abords du Parc des Princes (le 23 novembre 2006, après ParisSG - Hapoël Tel-Aviv, en Coupe de l’UEFA), le danger d’un nouveau dérapage de supporters violents n’a jamais été aussi grand en France. Exprimée en juin par Michel Lepoix, commissaire chargé, au ministère de l’Intérieur, de la lutte contre le hooliganisme, la crainte de la multiplication des fights se vérifie tous les week-ends. Organisées, en marge des matches, par des supporters qui décident de s’affronter à mains nues et à nombre égal, ces bagarres concernent beaucoup de clubs. La plupart du temps filmées pour être diffusées ensuite sur Internet, elles appellent une revanche et établissent des suprématies. Le 24 novembre, avant le match Nancy-Lille (2-0), la police a déjoué, en banlieue de Nancy, un fight impliquant 80 ultras nancéiens et lillois. « Les supporters nancéiens ont désormais un standing à tenir car leur équipe est deuxième du Championnat, ils proposent des fights à tous les visiteurs. La plupart des équipes acceptent, généralement, on les en empêche », avait déclaré Michel Ponsard-Chareyre, directeur départemental de la sécurité publique de Meurthe-et-Moselle. Le lendemain, sur une plage d’Antibes, des supporters violents du PSG et de Nice se sont expliqués avec un degré de violence sans précédent. La police a procédé à une demi-douzaine d’interpellations dans les deux cas. La banderole de tous les dangers a été publié le 9 décembre 2006. Toute dissolution est prononcée par décret après avis de la Commission nationale des préventions des violences. Malgré les nombreux faits constatés depuis un an, celle-ci n’a jamais été saisie mais devrait l’être rapidement. Mal classé (17e), le PSG semble rebasculer dans une spirale dangereuse. Ses supporters avaient boycotté le premier quart d’heure de PSG-Caen (0-1), le 1er décembre. Ils ont prévu de renouveler l’opération demain, pour la venue de Toulouse. À Auxerre, dimanche dernier (0-1), avant la rencontre, la police avait repoussé une offensive de 150 supporters parisiens armés de projectiles, de fumigènes et même d’une hache. Dans ce contexte, « à la demande de la préfecture de police et pour des raisons de sécurité publique », PSG-Toulouse a été avancé de 20 heures à 15 heures, demain. Quatre-vingt-dix-sept supporters parisiens sont interdits de stade par arrêté préfectoral et décision de justice. Et Jérôme Rothen, menacé à son domicile la semaine dernière, est toujours placé sous protection policière. Mais le danger le plus grand pèse sur le match Lyon-Nice (demain à 17 h 10). Un vol de banderole – ultime sacrilège pour des ultras –, le 15 septembre, est à l’origine d’un contentieux entre le groupe Cosa Nostra de Lyon et celui de la Brigade Sud de Nice. Depuis, ces derniers ont souligné ce rendez-vous à l’encre rouge et marqué la date du 15 septembre sur des banderoles brandies au stade du Ray. avec utilisation d’armes blanches. Pour la première fois, il y a eu des blessés, dont un sérieusement. La violence monte d’un cran. On redouble de vigilance. – Ces bagarres sont-elles toujours inévitables ? – La difficulté, c’est que des fights pourraient se développer en décalage avec le match, dans l’espace comme dans le temps. C’est un système parallèle. On est dans le champ de la délinquance ordinaire, même si elle est liée au foot. Ces supporters violents sont très mobiles et très renseignés. Nous n’avons pas toujours les moyens de précéder les événements faute de temps et d’informations en temps réel. Chaque fois qu’on peut éviter un fight, on l’évite, chaque fois qu’on peut interpeller, on interpelle, mais les opérations de maintien de l’ordre ne sont pas une science exacte, et on doit toujours attendre qu’une bagarre éclate avant d’intervenir. Comme on l’a fait à Nancy. de supporters concernés vont-ils être dissous ? – C’est envisagé. Il y a deux groupes, un de Lille, un de Nancy, qui pourraient être concernés par une procédure. Si celle-ci devait aboutir, ce serait la première fois. Il faut que ce soit juridiquement solide. Pas question de dissoudre pour dissoudre. – Quel danger présente le match de Ligue 1 entre Lyon et Nice, demain ? – Les Niçois se sont fait voler une banderole par les Lyonnais, et les banderoles ont pour eux un caractère sacré. C’est comme un drapeau. On pourrait en rigoler. À leurs yeux, ça devient un motif de guerre. Le dispositif policier sera renforcé et présent dans les endroits sensibles. Je sais qu’à Lyon, Jean-Michel Aulas est très attentif aux questions de sécurité. – Avancer l’horaire de PSG-Toulouse à 15 heures, est-ce le signe que les tensions resurgissent à Paris ? – À Paris, on était arrivé à une situation normalisée grâce à l’action de la préfecture de police, des renseignements généraux (RG), du président Alain Cayzac, de Jean-Philippe d’Halli- villée (le directeur de la sécurité du PSG) mais aussi de Paul Le Guen. Subitement, la situation sportive du PSG a cristallisé la colère des supporters. Elle a été tournée vers ceux avec lesquels ils n’ont pas de dialogue direct : les joueurs et les actionnaires. Dimanche dernier, il y a eu un dérapage à Auxerre. Trois personnes ont été interpellées. À Paris, il y a un nouveau noyau dur, constitué de supporters plus jeunes, âgés de quinze à vingtcinq ans. Un travail est mené pour les identifier. Certains appartiennent à des associations présentes tant dans le deux axes de réflexion avec l’Union européenne et l’Union européenne de football (UEFA). Un : la volonté de mettre en place des interdictions de stade européennes, une idée qui m’est chère. Deux : la création d’une police européenne du sport. Une tendance se dégage aussi : privilégier la prévention. On ne pourra pas faire avancer les choses si on n’associe pas une répression ferme et la plus juste possible à un dialogue constructif avec les supporters. » MARC CHEVRIER L’intervention de la police à Nancy a permis d’identifier plusieurs supporters appartenant à deux associations, l’une du LOSC, l’autre de l’AS NancyLorraine. Ces deux groupes, dont l’identité n’a pas encore été révélée officiellement, pourraient être les premiers à être dissous. Cette nouvelle disposition est prévue dans la loi du 5 juillet 2006 relative à la prévention de la violence lors des manifestations sportives, dont le décret d’application Le ministère de l’Intérieur envisage d’engager une procédure de dissolution à l’encontre de deux groupes de supporters, l’un de Lille, l’autre de Nancy. Les Dogues, qui soutiennent le LOSC, pourraient être éventuellement concernés. (Photo Didier Fèvre) MICHEL LEPOIX, M. Antihooligans au ministère de l’Intérieur, pointe la multiplication des fights. « La violence monte d’un cran » Nommé depuis bientôt deux ans par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, Michel Lepoix a fait le point pour L’Équipe, hier soir à Paris, entre deux rendez-vous, sur le hooliganisme, plus que jamais actif lors de matches du Championnat français. « LA SITUATION est-elle préoccupante ? MARC CHEVRIER et JÉRÔME TOUBOUL PAGE 5 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge VENDREDI 14 DÉCEMBRE 2007 Bleu Jaune Rouge – À propos de ce fight entre Nancéiens et Lillois, les groupes Jaune « Un nouveau noyau dur à Paris » Noir Bleu Noir – Il y a une relative accalmie sur le front de la violence, en Ligue 1 comme en Ligue 2, en dehors du phénomène des fights et du Paris-SG. On observe une recrudescence des batailles organisées entre supporters. On en a dénombré une douzaine depuis le début de la saison, notamment dans l’Est. Le problème s’est étendu à la province. Ce qui s’est passé entre Niçois et Parisiens sur la plage d’Antibes indique une évolution. Ce ne sont plus des combats codifiés mais des affrontements de plus en plus dangereux 6 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE 1 Lille coule doucement Rennes piste Berthod et lâche Emerson Relégable depuis le week-end passé, le LOSC a entamé sa dégringolade il y a dix mois. Explications. MANCHESTER, LA CASSURE Le 27 janvier 2007, Lille s’impose (1-0) à Bordeaux. Au soir de la 22e journée, il est deuxième de Ligue 1 derrière Lyon. Mais, déjà, la Ligue des champions occupe les esprits, sape les fondations. Le succès acquis sur le terrain de l’AC Milan en décembre (2-0) a inversé les priorités chez certains. Et créé, imperceptiblement, un début de fêlure dans le vestiaire. La proximité du huitième de finale face à Manchester United accentue la tendance. De février à mai, le LOSC ne gagnera plus que trois matches de Championnat, glanant seulement douze points en seize journées pour terminer en plein milieu du classement. L’élimination subie en C 1 début mars face aux Mancuniens (0-1, 0-1) est aussi la fin d’une histoire. À la « dépression » logique des jours suivants s’ajoutent des intérêts divergents. De nombreux éléments, notamment les leaders offensifs (Bodmer, A. Keita, Odemwingie), savent que leur bail dans le Nord s’achève. Ils ne parviennent plus à s’impliquer autant en L 1. Leur rendement faiblit. Et, comme le triangle d’or Bodmer-CabayeMakoun a la mauvaise idée de se blesser en même temps, Claude Puel ne parvient plus à accrocher les wagons lillois entre eux. Le printemps est une lente dégringolade. Cela n’engendre pas de réelle crise : le vestiaire, en dépit de résultats très décevants, ne se transforme pas en champ de mines. Seulement il s’éparpille. Lille, déjà, marque peu (18 buts en 18 matches de L 1, de janvier à mai). Depuis le 1er févier 2007, le LOSC n’a récolté en moyenne que 0,91 point par match de Ligue 1. Il a joué 33 matches, pour six victoires, douze nuls et quinze défaites, soit 30 points pris. cédente, ratée. En 2006, Youla était arrivé pour instaurer une concurrence minimale avec Odemwingie. Las, le Nigérian avait vite compris que son rival guinéen naviguait loin derrière et il ne marqua plus en Championnat à partir du début septembre ! Claude Puel pensait avoir trouvé un successeur avec André-Pierre Gignac. Mais Toulouse s’est incrusté à l’ultime minute dans les négociations pour lui chiper la perle supposée ! Du coup, le LOSC s’est replié, en fin de mercato, sur Patrick Kluivert. Un pari pas encore perdu, mais très loin d’être gagné. Le Néerlandais (31 ans) a marqué deux buts, dont un sur action de jeu. Parfois, son apport est minimal, comme le week-end passé à Toulouse (0-1). Enfin, le Colombien Yanes, blessé lors de la préparation de début de saison, n’a été titularisé qu’une fois, à Nancy (0-2). Et le week-end passé, en équipe réserve, il a été remplacé à la mi-temps, officiellement pour cause de gastro-entérite. Maric et Tahirovic, eux, sont hors du coup depuis plusieurs semaines. À l’arrivée, Lille est loin d’avoir remplacé les partants. Seul Béria s’est imposé en défense. À l’image de son équipe, Jean II Makoun (à gauche, trébuchant dans un duel face au Marseillais Karim Ziani, 1-1, 16e journée) tire la langue. Jusqu’à présent, le milieu défensif avait pourtant prouvé sous les couleurs du LOSC qu’il était un monstre de régularité. (Photo Panoramic) (0-1), trois jours après un nul malheureux au Parc contre le PSG (1-1). Les doutes ont alors pris l’ascendant sur les certitudes. Les performances ont chuté (après neuf journées, Lille comptait une seule victoire). Les petites blessures se sont multipliées. Et, après avoir souffert du décalage entre leur niveau de jeu et leurs résultats, les Dogues ont fini par mettre les deux en adéquation. Depuis un mois et demi, l’équipe de Claude Puel a perdu sa consistance. Elle est inefficace devant (c’est la dix-septième attaque de L 1 et le meilleur buteur – 3 buts – est Bastos, un milieu). Elle pèse moins sur les côtés, un point fort des saisons passées. Enfin, dans l’axe, Cabaye, Dumont et Makoun, après avoir été dissociés par les blessures, sont moins performants. Le Camerounais, par exemple, a plongé ces der- nières semaines. Un vrai symbole tant il est habituellement un monstre de régularité. Lille ne règne plus au milieu, ce qui le fragilise considérablement. Depuis le 1er février 2007, le LOSC récolte en moyenne 0,91 point par match de L 1, le tableau peut donc inquiéter. D’autant que la CAN va bientôt concerner Makoun, Sylva et Chedjou. En début de semaine, le président, Michel Seydoux, a dénoncé dans la Voix du Nord un « embourgeoisement » et expliqué que le mercato pourrait être utile. Son entraîneur, lui, dit que le club ne recrutera pas forcément cet hiver… Comme tout technicien, il sait sa position fragilisée par la situation comptable. Dans son cas, le phénomène demeure quand même très relatif. Lille n’avait plus été relégable depuis le 14 septembre 2002, lorsqu’une défaite à Montpellier (0-1) avait fait croire à certains que Claude Puel n’assumerait pas long- temps l’héritage de Vahid Halilhodzic. Cinq ans et trois mois plus tard, le Tarnais est le plus ancien technicien en poste en Ligue 1. Il est aussi celui qui dispose des prérogatives les plus étendues, au sein du club le plus imperméable aux turbulences. Le LOSC et Puel ont partie liée jusqu’en 2010, horizon d’un projet qui n’envisage pas un passage en Ligue 2. RÉGIS DUPONT AUXERRE COUPE DE FRANCE (8e tour) Traoré est-il indispensable ? NIORT - CHÂTEAUROUX Si le défenseur auxerrois était sélectionné par le Mali pour aller à la CAN, Jean Fernandez saurait se passer de lui. INITIALEMENT, SON DÉPART pour le Ghana, début janvier, avec la sélection du Mali entraînée par Jean-François Jodar, n’était pas programmé. Lorsqu’il a rejoint Auxerre en septembre pour stabiliser une défense auxerroise à l’agonie, Sammy Traoré a assuré Jean Fernandez de sa présence tout au long de la saison. Car entre l’ancien défenseur du Paris-SG, prêté sans option d’achat à l’AJA, et l’actuel sélectionneur des Aigles du Mali, le courant a cessé de passer. « C’est un petit malentendu, soutient Traoré. J’ai été convoqué pour un Mali-Togo, juste après un déplacement à Saint-Étienne un dimanche soir et j’ai demandé au coach de pouvoir partir seulement le mardi parce que j’avais mal aux adducteurs et que j’avais des affaires à régler à Paris. Il n’a pas accepté alors qu’il a fait une exception pour deux autres joueurs. Ensuite, il a dit qu’il ne me prendrait plus. Il est têtu, moi aussi. » De Bamako, où il se trouve actuellement pour préparer les derniers préparatifs de la CAN et compléter la liste définitive des sélectionnés, JeanFrançois Jodar donne une autre version de l’histoire : « Il m’a effectivement appelé le lundi, à 13 heures, deux heures seulement avant le départ du vol Paris-Bamako et m’a dit qu’il avait des trucs à faire à Paris. Il m’a mis devant le fait accompli. Cela ne se passe pas comme ça. Pourquoi ne m’a-t-il pas téléphoné le dimanche soir ? Puisqu’il avait à faire à Paris, je lui ai dit d’y rester. Il y a des règles à respecter. Elles sont les mêmes pour tout le monde, contrairement à ce qu’il affirme. S’il a perdu sa place en sélection, il ne peut s’en prendre qu’à lui-même. » Avant-hier, Jean-François Jodar a pourtant inscrit le nom de Sammy Traoré sur la liste des vingt-huit joueurs susceptibles de disputer la CAN. Mais le Français précise aussitôt : « Je ne sais pas encore si je vais le retenir. En tout cas, au départ, il ne sera pas aligné. Je vais faire confiance à la charnière centrale Coulibaly (Lens) - Kanté (Nice). Dans mon esprit, il ne fait pas partie des titulaires indiscutables. » Titulaire, le défenseur malien l’est sans discussion à Auxerre où son expérience et une redéfinition des rôles de chacun ont permis de solidifier la défense. Sans lui, Auxerre a encaissé quinze buts en sept matches. Depuis son arrivée, en septembre, les Bourguignons n’en ont pris que huit en dix rencontres. « Nous sommes passés à trois derrière dans l’axe, explique Jean Fernandez, l’entraîneur d’Auxerre, et c’est un système qui convient bien à Sammy. En fait, ça le valorise. Maintenant, s’il devait partir à la CAN, nous trouverions d’autres solutions car on ne peut pas empêcher un joueur de répondre à une sélection. Il faut anticiper. Lors des entraînements, je fais parfois évoluer Tamas en stoppeur droit, Grichting dans l’axe et Mignot stoppeur gauche. Marcos Antonio peut aussi jouer à droite. Mais bon, Sammy nous a quand même permis de nous stabiliser. » Reste à savoir si Traoré acceptera de quitter ses partenaires auxerrois pendant plus d’un mois pour simplement assurer un rôle de remplaçant au Ghana. Cela paraît peu probable ! JEAN-PHILIPPE COINTOT RENNES EN DIRECT DE LA LIGUE 1 « Le foot est un sport individuel » PARIS-SG Arnaud et Sankharé forfait JÉRÔME LEROY, meilleur passeur rennais, en panne, livre un éclairage singulier sur sa situation et celle de son équipe. Jérôme Leroy parle rarement, mais quand il s’exprime, ce n’est jamais pour ne rien dire. Hier, après l’entraînement, le créateurrennais est revenu sur la mauvaisepasse de son club, qui reste sur cinq défaites d’affilée en L 1. Il admet également ne pas être au mieux. « À un moment, il faut arrêter et se remettre en question », estime-t-il. qu’ils courent autant que nous. Et RENNES – de notre envoyé spécial permanent « COMMENT LE VESTIAIRE rennais vit-il sa traversée du désert ? – Pas trop mal. On sait qu’avec un déclic, c’est-à-dire une victoire, la machine repart. Si on gagne nos deux matches avant la trêve, on sera relancés. Si on les perd, ce sera inquiétant. Le Championnat est tellement serré que même Marseille est relancé. Il y a un peu de pression. C’est le moment de montrer ce que l’on sait faire. Sinon, on risque de dégringoler encore plus. On a encore une chance de finir les matches aller parmi les quatre premiers. – Si l’on vous dit que la mauvaise série rennaise coïncide avec votre baisse de régime et celle de Wiltord… – C’est trop. Entendre toujours parler des mêmes joueurs, ça peut agacer. Moi, ça m’agace car ça ne correspond pas à la réalité. Je ne sais pas si mes partenaires ont pu être agacés. En tout cas, je sais puis, si on était intouchables, on le verrait en ce moment, non ? – Vous avez été désigné meilleur joueur du mois d’octobre. Mais ces derniers matches, vous êtes remplaçant. – Ce trophée, ça devait être un cadeau empoisonné. Depuis, ça ne va pas. J’ai toujours dit que le foot était un sport individuel. Si vos performances sont bonnes, vous apportez à l’équipe. Si elles ne le sont pas, la sanction est immédiate. Être remplaçant m’a permis de prendre du recul. Ça m’a fait du bien de pouvoir me remettre en question. Ça m’a remis les idées en place. Je suis un peu effacé ces derniers temps. Et ce n’est pas dans mon tempérament. J’ai envie de montrer que dans les moments difficiles, je peux être là. – Du banc, comment avezvous trouvé Rennes ? – En début de saison, nos défauts, on ne les voyait pas. Maintenant, ils se voient. Ça se joue à pas grandchose. Globalement, nous avons perdu de la fluidité. On se déplace moins, on fait moins jouer nos partenaires. Il faut retrouver de la fluidité dans notre jeu, ce bon tempo qui faisait notre force. Avec les mauvais résultats, on a tendance à vouloir en faire un peu plus. On en fait peut-être un peu trop. Quand tout allait bien, les adversaires se montraient parfois maladroits. On est dans une mauvaise passe et ils sont plus adroits. À un moment, il faut arrêter et se remettre en question. – Y compris votre entraîneur ? – Si nous n’avions pas été capables de produire ce que l’on a produit en début de saison, on pourrait dire que des mauvais choix ont été faits. Nous sommes surtout confrontés à un problème collectif. – Entre la Coupe de l’UEFA et la L 1, est-ce que l’accumulation des matches vous a usés plus vite que prévu ? – Quand ça va, on dit qu’on veut jouer tous les trois jours et quand ça ne va pas, on dit que c’est le physique. Quand tout va bien, on ne se sent pas fatigués, on veut en faire plus. Peut-être n’a-t-on pas senti le contrecoup. – Votre équipe a-t-elle autant de caractère qu’on le pensait ? – Je répondrai après Caen. La pression arrive. On va voir si on est capables d’y répondre. » RAPHAËL RAYMOND Touché à la cheville droite contre Auxerre (1-0), Arnaud est forfait pour la réception de Toulouse, demain. Sankharé ne figurera pas non plus dans le groupe. Il doit être opéré aujourd’hui du ménisque interne du genou droit et sera indisponible au moins trois semaines. – D. Fi. AUXERRE NANCY Mignot (cuisse) a repris l’entraînement et est apte pour le match à Valenciennes. – J.-P. G. Kim (cheville) a repris l’entraînement. Il est disponible pour le déplacement à Strasbourg. – L. D. LENS NICE Kovacevic (mollet) et Si. Keita (tendon d’Achille) sont forfait pour le déplacement à Monaco. Comme Hilton, qui vient juste de reprendre l’entraînement. – H. W. LILLE À l’exception de Franquart et de Maric (reprise), Puel peut compter sur l’ensemble de son l’effectif pour recevoir SaintÉtienne. – M. Bo. Déjà forfait contre Bordeaux (1-1), Hognon (genou) le sera aussi à Lyon. – Ja. G. SAINT-ÉTIENNE Après un mois d’absence pour un claquage aux adducteurs, Varrault, testé dimanche en CFA, est de nouveau opérationnel et postule à une place dans le groupe stéphanois en déplacement à Lille, demain. – C. C. SOCHAUX LORIENT Au Mans, Gourcuff reconduira le groupe victorieux face à Sochaux (2-1). Boutruche (mollet) ne reprendra qu’après la trêve. – G. J. LYON Rentrés de Glasgow à cinq heures du matin hier, les Lyonnais s’entraîneront cet aprèsmidi à huis clos. Fred pourrait réintégrer le groupe, mais pas Fabio Santos, toujours aux soins. – C. C. METZ Victime d’une lésion à une cuisse, Gygax est arrêté pour trois semaines. En revanche, Bessat et Babacar Gueye s’entraînent désormais normalement. – M. Tu. MONACO Absent à Marseille (0-2), Leko (cheville) manquera aussi le match contre Lens, comme Adriano, suspendu. Feu vert médical pour Diego Pérez (ischio-jambiers) et Gakpé (genou). – E. Ba. Comme la veille et comme aujourd’hui, les Sochaliens se sont entraînés hier à huis clos. Ruty, le nouvel entraîneur, qui souhaite pour l’instant travailler avec l’ensemble du groupe pro, a pu compter sur Daf, remis de son élongation à la cuisse gauche, mais toujours pas sur Grax, qui a dû se contenter d’une séance allégée. – F. L. D. STRASBOURG Contre Nancy, Furlan devra faire sans Abdessadki, qui vient d’en finir avec une bronchite. Mouloungui (genou) est incertain. En revanche, Lacour est bon pour le service. – Fr. N. TOULOUSE Déjà privé de dix joueurs (Paulo César, Gignac, Congré, Mathieu, Dao, Jönsson, Émana, Mansaré, Batlles et Mbengue) pour le match de demain à Paris, Baup pourrait être contraint de se passer Fofana (adducteurs), qui n’a toujours pas repris l’entraînement collectif. – N. S. PAGE 6 AUJOURD’HUI, 19 HEURES, À NIORT, STADE RENÉ-GAILLARD NIORT : Klein – Vincelot, Da Silva, Couturier, Ferrier ou Randriana – Périatambée, J.Chapuis(cap.),Tsoumou,Biger–J.-F.Rivière,Jacuzzi.Remplaçants:Pontdemé(g.), Jamin, Konaté, Gastien, Nikiéma. Entraîneur : J. Bonnevay. CHÂTEAUROUX : Deneuve – Kakou, L. Koné, Bates, Ateba – El-Jadeyaoui, Thiago, D. Sidibé (cap.), Bedimo – Mauricio, Mathlouthi. Remplaçants : Fernandez (g.), Allegro, Kamara, Baby, Agrain. Entraîneur : C. Daury. Arbitre : M. Vileo. AUJOURD’HUI L 2 ENTRE EUX Niort - Châteauroux (19 heures) DEMAIN L 2 ENTRE EUX Grenoble - Montpellier (18 h 15, Eurosport) L 2 CONTRE NATIONAL Romorantin (N) - Libourne-Saint-Seurin (L 2) (19 heures) L 2 CONTRE CFA Marignane (CFA) - AC Ajaccio (L 2) (15 heures) L 2 CONTRE CFA 2 Colomiers (CFA 2) - Bastia (L 2) (15 heures) Dieppe (CFA 2) - Boulogne-sur-Mer (L 2) (18 heures) Tr oyes (L 2) - Jar vi lle (C FA 2) (18 heures) Pontivy (CFA 2) - Le Havre (L 2) (19 heures) Quimper (CFA 2) - Brest (L 2) (19 h 30) Amiens (L 2) - Mantes-la-Ville (CFA 2) (20 heures) L 2 CONTRE DH Saran (DH) - Nantes (L 2) (19 heures) JA Drancy (DH) - Guingamp (L 2) (14 heures) L 2 CONTRE DHR Marcq-en-Barœul (DHR) - Sedan (L 2) (14 heures) NATIONAL ENTRE EUX Vannes - Cherbourg (19 h 30) NATIONAL CONTRE CFA Rouen (CFA) - Laval (N) (20 heures) NATIONAL CONTRE CFA 2 Martigues (N) - Blagnac (CFA 2) (17 heures) Les Herbiers (CFA 2) - Tours (N) (18 h 30) NATIONAL CONTRE DH Feurs (DH) - Paris FC (N) (20 heures) Reipertswiller (DH) - Créteil (N) (16 heures) NATIONAL CONTRE OUTRE-MER La Samaritaine (Martinique) - Arles (N) (18 heures) CFA ENTRE EUX Raon-l’Étape - Mulhouse (18 heures) Besançon - Vesoul (18 heures) CFA CONTRE CFA 2 GFCO Ajaccio (CFA) - Toulouse Rodéo (CFA 2) (14 h 30) Montluçon (CFA) - Ivry-sur-Seine (CFA 2) (18 heures) Carquefou (CFA 2) - Anglet (CFA) (18 h 30) CFA CONTRE DSR Lannion (DSR) - Quevilly (CFA) (14 h 30) CFA CONTRE PH Croix de Savoie (CFA) - Migennes (PH) (20 heures) CFA CONTRE DISTRICT Chavanay (D) - Luzenac (CFA) (15 heures) CFA 2 ENTRE EUX A v r an c h e s - L a M o n t ag n ar d e (18 heures) CFA 2 CONTRE DH Lyon-la-Duchère (CFA 2) - Annecy (DH) (18 heures) Le Poirée-sur-Vie (CFA 2) - Mérignac SA (DH) (18 heures) Saint-Omer (DH) - Roye (CFA 2) (18 heures) Poitiers (DH) - Viry-Châtillon (CFA 2) (19 h 30) DH CONTRE PH Guesnain (PH) - Maubeuge (DH) (18 heures) DIMANCHE L 2 ENTRE EUX Dijon - Clermont (20 h 30, Eurosport) L 2 CONTRE NATIONAL Reims (L 2) - Calais (N) (18 heures, Eurosport) L 2 CONTRE DHR Magny (DHR) - Gueugnon (L 2) (14 heures) L 2 CONTRE OUTRE-MER Angers (L 2) - Le Moule (Guadeloupe) (à La Courneuve, 15 heures, France Ô) NATIONAL CONTRE PH Escaudœuvres (PH) - Beauvais (N) (14 h 30) CFA CONTRE DH Lesquin (CFA) - Avion (DH) (14 heures) CFA CONTRE OUTRE-MER CSC Cayenne (Guyane) - Épinal (CFA) (16 heures) CFA CONTRE PHR Saint-Julien-en-Genevois (PHR) - Fréjus (CFA) (14 heures) CFA 2 CONTRE DH Selongey (CFA 2) - Toul (DH) (14 h 30) DH ENTRE EUX Coulaines - Pointede La Hague(14 h 30) Les 32es de finale, avec l’entrée en lice des clubs de Ligue 1, auront lieu le week-end des 5 et 6 janvier 2008. Le tirage au sort se tiendra lundi 17 décembre. L 2 : Ligue 2 ; N : National ; CFA : Championnat de France Amateur ; CFA 2 : Championnat de France Amateur 2 ; DH : Division d’Honneur ; DSR : Division Supérieure Régionale ; DHR : Division d’HonneurRégionale ; PH : Promotiond’Honneur ; PHR : Promotion d’Honneur Régionale ; D : District. VENDREDI 14 DÉCEMBRE 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Les transferts ratés (ou à rendement différé, si l’on épouse la vision optimiste des dirigeants) n’étaient pas encore au cœur du débat cet été. À cette époque, les Lillois accumulaient les bonnes prestations, le triangle Cabaye-Dumont-Makoun asphyxiait tous les milieux de Ligue 1 et, si les résultats tardaient à arriver, cela semblait n’être qu’une question de temps. Mais, à force de mener au score, de ne pas concrétiser ses occasions puis de se faire rejoindre, le LOSC a lentement perdu ses repères. Le virage s’est amorcé avec la défaite contre Monaco Bleu Rouge Face à ce constat, les dirigeants adoptent une ligne claire : l’été 2007 sera celui de la reconstruction. Cinq titulaires (Bodmer, Chalmé, A. Keita, Odemwingie, Tavlaridis) quittent le Nord. L’hémorragie est autant accompagnée que subie. Ainsi le LOSC, qui a fait des cas Makoun et Tafforeau des priorités, parvient-il à retenir ses deux cadres. Il n’empêche, Lille entame la saison sans ses trois moteurs offensifs, Bodmer, A. Keita et Odemwingie. Et, si les ventes ont garni les caisses, sa campagne d’achats est, comme la saison pré- Jaune Bleu Jaune FIN AOÛT, LA RECHUTE Noir Noir TRANSFERTS, LA RUPTURE Interrogé hier sur les mouvements à venir au sein de l’effectif rennais, Pierre Dréossi n’a pas démenti les pistes menant au Marseillais Ronald Zubar et au latéral gauche monégasque Jérémy Berthod. Ce dernier, qui avait rejoint cet été l’ASM en provenance de Lyon pour quatre ans, moyennant 2 millions d’euros d’indemnité de transfert, est barré par le jeune Vincent Muratori (20 ans). « J’ai l’impression de perdre un peu mon temps, commente Berthod. Je n’ai joué que trois fois, à l’extérieur. Je n’ai pas pu enchaîner et je n’ai pas l’impression d’être réellement mis en concurrence. » L’ancien Lyonnais, qui n’a pas « spécialement envie de partir » mais a « envie de jouer », reconnaît « une approche de Rennes » qui ne le laisse pas insensible. Saint-Étienne serait aussi sur les rangs. Ricardo, lui, résume le mercato monégasque à l’arrivée d’un milieu défensif et à aucun départ. D’autre part, Emerson était absent hier. Dréossi a indiqué que son attaquant brésilien, acheté 5 millions d’euros l’été dernier mais jamais titularisé, « était en voyage d’affaires à Paris ». Il traitait son transfert avec un club qatarien et un club des Émirats arabes unis. Enfin, Fredrik Stromstad, un milieu offensif international norvégien (25 ans) appartenant à l’IK Start Kristiansand, a débuté un essai d’une semaine. – R. R. et J. Ri. NICE : ABARDONADO VERS NUREMBERG. – Très peu utilisé par l’entraîneur niçois Frédéric Antonetti, qui ne l’a titularisé que quatre fois depuis cet été, Jacques Abardonado a choisi de donner une nouvelle orientation à sa carrière. Lors du prochain mercato, il signera pour deux ans et demi au FC Nuremberg, 14e de Bundesliga. « C’est mieux pour tout le monde, explique “Pancho”. J’ai vécu une période difficile. Mais je ne serais pas parti dans un autre club français. Ç’aurait été impossible pour moi de revenir au stade du Ray avec un autre maillot. Je suis ravi de découvrir bientôt le Championnat d’Allemagne et de rejouer régulièrement. » Un départ regretté par le coach niçois, Frédéric Antonetti : « Jacques est quelqu’un que j’apprécie énormément. Il avait du mal à vivre cette situation. Pancho malheureux, c’était difficile pour lui et pour nous. » Privée d’Apam et de Kanté, sélectionnés pour la CAN, l’OGC Nice cherchera à attirer non plus un mais deux défenseurs axiaux au mercato. – J.-P. Riv. et Ja. G. PLESSIS DANS L’EXPECTATIVE. – Deux jours après le remplacement de Frédéric Hantz par Jean-Luc Ruty, nommé entraîneur intérimaire de Sochaux, Jean-Claude Plessis est revenu, hier, sur ses choix. « Je ne suis pas sûr d’avoir eu raison, mais, à un moment donné, il fallait faire quelque chose, a expliqué le président doubien, qui a réaffirmé n’avoir contacté que deux personnes. Mais Guy Lacombe a refusé et Francis Gillot n’est pas libre pour l’instant. Pourquoi j’hésite, aussi ? Parce que je ne suis convaincu par personne, pour l’instant. Je vais prendre mon temps et je peux aussi continuer comme ça… » – F. L.D. RC LENS : LES JOUEURS BOYCOTTENT LA PRESSE. – Mécontents de la manière dont les médias avaient relayé les déclarations du capitaine Yohan Demont sur les envies de départ de certains de ses coéquipiers, les joueurs du RC Lens ont décidé de boycotter la presse jusqu’à la fin de l’année. Comme l’exige le règlement, deux d’entre eux ainsi que le capitaine viendront s’exprimer à l’issue des deux derniers matches de l’année (Monaco et Lille). S. DIAWARA PRÉCISE. – Interpellé par la police dans la nuit de lundi à mardi sur l’avenue des Champs-Élysées devant une discothèque (voir L’Équipe du 13 décembre), le défenseur de Bordeaux Souleymane Diawara ne dément pas. Il a souhaité cependant apporter des précisions. « D’abord, je n’ai pas pris part de près ou de loin à la bagarre mentionnée, dit-il. Je suis parti tranquillement et une personne qui m’accompagnait a proposé de me ramener à l’hôtel. Comme elle logeait au même endroit, j’ai accepté. J’ignorais qu’elle n’avait pas de permis de conduire et que le contrôle d’alcoolémie serait positif (0,94 g/l de sang). Les policiers nous ont emmenés au poste mais je n’y suis resté que deux heures avant que tout s’arrange. » – J.-P. Riv. DROITS TV : LE CONSEIL D’ÉTAT AUDITIONNE LE 8 JANVIER. – Le 7 décembre, Canal + a saisi le Conseil d’État et le tribunal de grande instance (TGI) de Paris de requêtes en référé visant à suspendre l’appel d’offres sur les droits de diffusion de la L 1 pour la période 2008-2012. Le TGI a fixé depuis plusieurs jours son audience, qui aura lieu le 18 décembre prochain. Le Conseil d’État vient, lui, de programmer la sienne au 8 janvier 2008. En attendant, vingt-cinq dossiers ont été retirés par des opérateurs susceptibles de répondre à la consultation. Tous les grands groupes traditionnels de télévision se sont manifestés ou d’autres, plus récents, comme Bolloré. À noter l’intérêt manifesté par Microsoft, Yahoo ! ou Neuf Cegetel. Sans oublier des agences de marketing sportif telles que Sportfive, IMG ou Infront. – E. M. COMMISSION DE DISCIPLINE. – Ligue 1. Un match de suspension ferme et un avec sursis : Douchez (Toulouse). Un match ferme : Juninho (Lyon), Jemaa (Caen), Cana (Marseille), Br. Cheyrou (Rennes) Ligue 2. Deux matches ferme : B. Kouassi (Angers). Un match ferme et un avec sursis : B. Koné, R. Soumah (Guingamp). Un match ferme : Do Marcolino (Angers), Loties (Dijon), Tsoumou (Niort), L. Bah (Boulogne), Djoman (Guingamp). 7 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL Capello presque « anglais » COUPE DU MONDE DES CLUBS Milan-Boca Juniors en finale Fabio Capello sera nommé sélectionneur aujourd’hui et aura pour mission de relancer l’équipe d’Angleterre. LONDRES – de notre correspondant Le bilan de Capello (AC Milan, Real Madrid, AS Rome et Juventus entus en Championnat) Sir Alex Ferguson : « Le bon choix » 77 303 gagnés (56,6 %) perdus ((14,4 %)) 155 nuls (29 %) Fabio Capello n’avait pas hésité à faire de Beckham un remplaçant au Real. Les fans anglais espèrent qu’il aura la même poigne avec toutes leurs stars. (Photo Pics United/Presse Sports) ALEX HAYES VENDREDI 14 DÉCEMBRE 2007 De Rehhagel le « Grec » à Hiddink le « Russe » PARMI LES PRINCIPAUX PAYS d’Europe, quatre sont dirigés actuellement par un sélectionneur étranger : le Portugal, la Grèce, la Russie et la Pologne. Ces quatre nations seront toutes présentes lors de l’Euro 2008 au mois de juin en Suisse et en Autriche. Le Brésilien Luiz Felipe Scolari entraîne la sélection portugaise depuis 2003. Il l’a conduite en finale du dernier Euro et en demi-finales de la Coupe du monde 2006. En Grèce, l’Allemand Otto Rehhagel est en place depuis 2001 et a réalisé la performance de devenir champion d’Europe en 2004 avec une sélection qui n’avait jamais rien gagné jusque-là. Le Néerlandais Guus Hiddink a pris la Russie en main en 2006 après une expérience en Australie. Enfin, un autre Batave voyageur, Léo Beenhakker, s’occupe, depuis 2006, du destin de la Pologne. EURO 2008 : LA ROUMANIE À SAINT-GALL. – La Roumanie, qui affrontera la France le 9 juin prochain dans la poule C de l’Euro 2008, établira son camp de base à Saint-Gall, en Suisse et sera logée à l’hôtel Santis Parc (à 80 km de Zurich). Auparavant la Roumanie affrontera la Suède en amical à une date encore indéterminée. Un match amical avec l’équipe de France avait été annulé en raison du tirage au sort des éliminatoires de la Coupe du monde 2010, qui réunissait les deux équipes. Une règle de la FIFA interdit toute rencontre amicale entre deux sélections qui s’affrontent en éliminatoires. ALLEMAGNE (17e journée, match avancé). – AUJOURD’HUI : Cottbus (18)-Hanovre (5) (20 h 30, TPS Foot). PORTUGAL (13e journée, match avancé). – AUJOURD’HUI : Paços Ferreira (13)-Braga (6). PAYS-BAS (15e journée, match avancé). – AUJOURD’HUI : Roda JC (5)-Sparta Rotterdam (17). BELGIQUE (16e journée, match avancé). – AUJOURD’HUI : Genk (7)-Zulte Waregem (9). PAGE 7 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge le bon choix. « Capello est l’homme qui s’impose, disait-il mardi en conférence de presse à Rome avant AS Rome-Manchester United (1-1). Maintenant que José Mourinho s’est retiré de la course (lundi soir suite à un entretien avec la FA), la seule vraie option est Capello. Il a l’expérience et le charisme nécessaires. » GRANT, QUATRE ANS DE PLUS À CHELSEA. – Les dirigeants de Chelsea ont confirmé dans ses fonctions l’entraîneur israélien Avram Grant en lui faisant signer un contrat de quatre ans. Arrivé au club en tant que directeur technique en juin dernier, Grant avait été nommé entraîneur deux mois plus tard après le départ de José Mourinho. Bleu Les supporters anglais, lassés par les largesses accordées à certains internationaux, sont plutôt rassurés que Capello n’ait pas hésité la saison dernière à renvoyer David Beckham en équipe réserve. L’Angleterre, il est vrai, a plus que jamais besoin d’un homme fort. Sir Alex Ferguson, l’entraîneur britannique en exercice le plus titré, pense lui aussi que l’Angleterre a fait ZIDANE DE RETOUR AU REAL ? – « Il n’est pas impossible que je revienne au Real Madrid. » Dans une interview accordée hier à l’agence de presse EFE, Zinédine Zidane n’a pas exclu de retravailler un jour avec son ancien club. « Mais pas dans un bureau ou comme entraîneur mais dans l’encadrement des jeunes, a-t-il précisé. Je veux rendre au football tout ce qu’il m’a donné. » Zizou a aussi reconnu ne pas regretter avoir pris sa retraite. – F. He. Jaune Jaune Rouge Capello, qui parle à peine trois mots d’anglais, ne fait peut-être pas l’unanimité dans le pays, mais il jouit tout de même d’une grosse popularité chez les entraîneurs de Premier League et possède un palmarès hors norme (lire ci-contre). « Brian Barwick (le président de la FA) a annoncé qu’il voulait un candidat de classe mondiale avec le statut requis pour être le nouveau sélectionneur de l’Angleterre, disait hier après-midi Eriksson lors de la conférence de presse de Manchester City, dont il est l’entraîneur. Eh bien, avec Capello, Brian a remplit son contrat. » Marcel Desailly, brillant milieu défensif sous l’ère Capello à l’AC Milan, est certain que les méthodes de l’Italien seront gagnantes. « L’une de ses meilleures qualités est sa discipline, a-t-il rappelé hier au micro de la BBC. Il est très rigoureux et préfère être entouré de joueurs moins talentueux mais travailleurs, plutôt que des stars. Avec lui, laisse ton ego de côté. » Fabio CAPELLO Italie 61 ans, né 23 juin 1946, à Pieris (Frioul, Italie). Carrière de joueur (milieu) : Spal Ferrara (1964-1967), AS Rome ( 19 6 7- 1 9 69 ) , J u v e n t us T u r i n (1969-1976), AC Milan (1976-1979). Palmarès. – Champion d’Italie 1972, 1973, 1975, 1979. Vainqueur de la Coupe d’Italie 1969, 1977. 32 sélections (8 buts). Carrière d’entraîneur : AC Milan (1982-1987, centre de formation), AC Milan (1987, intérim de 5 matches, puis 1991-1996), Real Madrid (1996-97), AC Milan (1997-98), AS Rome (1999-2004), Juventus Turin (2004-06), Real Madrid (depuis juillet 2006). Palmarès. – Champion (*) : Italie 1992, 1993, 1994, 1996, 2001 ; Espagne 1997 et 2007. Vainqueur : Supercoupe d’Italie 1992, 1993, 1994, 2001 ; Ligue des champions 1994 ; Supercoupe d’Europe 1994. (*) Les titres de champion 2005 et 2006 ont été retirés à la Juventus à la suite de l’affaire des matches truqués. Noir Bleu Noir POUR LA DEUXIÈME FOIS de son histoire, après Sven-Goran Eriksson (2001-2006), la Fédération anglaise de football (FA) nommera aujourd’hui un sélectionneur étranger. Dès que les derniers détails contractuels seront réglés ce matin, Fabio Capello, l’illustre entraîneur italien, succédera à Steve McLaren, licencié le mois dernier suite à la nonqualification de l’Angleterre pour l’Euro 2008, et prendra en main la première sélection nationale de sa carrière. Tard hier soir, le comité exécutif de la FA a en effet ratifié l’arrivée de l’entraîneur italien. Les deux parties n’ont plus qu’à se mettre d’accord sur le staff technique du nouveau sélectionneur. La FA insiste pour qu’il y ait un coach anglais, peut-être l’exdéfenseur Stuart Pearce ou encore l’ex-buteur Alan Shearer. Capello n’est pas contre, mais il veut juste s’assurer que son adjoint le plus proche, Franco Baldini, avec qui il a travaillé à l’AS Rome et au Real Madrid, aura un rôle important. La FA, de son côté, ne veut pas donner le titre de directeur sportif à Baldini, car sir Trevor Brooking, l’ancienne gloire du football anglais, remplie déjà cette tâche. « Quel que soit mon titre, ne vous inquiétez pas, j’irais avec Fabio (Capello) en Angleterre et le deal se fera, a indiqué Baldini hier soir sur l’antenne de la BBC. Ce n’est pas un gros pépin dans les discussions. Tout est presque fait. » Capello paraphera un contrat de quatre ans et demi (avec l’option des deux côtés de rompre après la Coupe du monde 2010) moyennant un salaire annuel de 6 M. Il deviendra le quinzième sélectionneur de l’Angleterre (si l’on compte Howard Wilkinson et Peter Taylor, qui furent responsables pendant trois matches à eux deux) et donc le deuxième étranger, après le Suédois Sven Goran Eriksson. « C’est un challenge magnifique, expliquait “Il Mister” hier dans le Times et le Sun. Je suis à l’âge idéal (à 61 ans, il devient le plus vieux sélectionneur de l’Angleterre) et je peux apporter quelque chose de plus à l’équipe. Je ne comprends pas pourquoi des garçons comme Beckham, Owen ou Lampard ont un rendement différent lorsqu’ils jouent pour leur pays. Il est clair qu’ils ont un blocage mental dès qu’ils portent le maillot blanc, ce qui explique pourquoi l’Angleterre ne va pas à l’Euro. Je veux, et peux, changer tout ça. » Malgré le joli coup de la Fédération, beaucoup se demandent en Angleterre pourquoi le pays qui créa le football et qui possède soi-disant le meilleur Championnat au monde, n’est pas capable d’offrir une alternative made in England crédible. Et même la présence d’un Anglais dans le staff national ne peut cacher le mécontentement d’une grande partie de la famille du ballon rond outreManche. Interviewé par presque toutes les télévisions anglaises hier soir, John Barnwell, le président de la Ligue des entraîneurs, s’est déclaré « triste et inquiet pour le football anglais si nous ne sommes pas capables de trouver un seul Anglais pour entraîner notre pays ». Et Arsène Wenger, l’entraîneur d’Arsenal qui aurait été un choix très populaire pour le poste s’il ne s’était pas lui-même retiré de la course, a toujours répété que « le sélectionneur de l’Angleterre » devait « être un Anglais ». L’AC Milan s’est qualifié hier pour la finale de la Coupe du monde des clubs en battant le club japonais d’Urawa Red Diamonds (1-0). Les Lombards rencontreront dimanche en finale Boca Juniors dans ce qui sera une revanche de l’édition 2003, gagnée par les Argentins (1-1, 3-1 aux t.a.b.). DEMI-FINALES. – Mercredi : Étoile du Sahel (TUN)-BOCA JUNIORS (ARG) : 0-1. Hier : AC MILAN (ITA)-Urawa Red Diamonds (JAP) : 1-0. But : Seedorf (68e). FINALE. – Dimanche : Boca Juniors (ARG)-AC Milan (ITA) (11 h 30, heure française, Sport +). Le match pour la troisième place opposera le même jour (8 h, heure française, Sport +) l’Étoile du Sahel (TUN) à Urawa Red Diamonds (JAP). 8 Bleu Rouge Noir Jaune RUGBY COUPE D’EUROPE (4 journée) e Biarritz joue sa survie Avec un triangle d’attaque 100 % français, le BO espère retrouver le chemin des essais qu’il doit absolument inscrire face à Glasgow. Défait à Glasgow (9-6), le BO n’a pas d’autre choix que de s’imposer ce soir face aux Écossais pour préserver ses chances de qualification pour les quarts de finale. Cette quatrième journée constitue aussi un tournant décisif pour Clermont et le Stade Français, qui se déplacent chez les Wasps et à Cardiff, et pour Perpignan, qui accueille demain les London Irish. Dimanche, Toulouse doit impérativement écarter Leicester. BIARRITZ - GLASGOW AUJOURD'HUI, 21 HEURES, STADE AGUILERA (en direct sur Canal + Sport) BIARRITZ: 15 Brusque– 14 Ngwenya,13 Bidabé, 12Traille, 11 Thiery – 10 Peyrelongue,9 Cibray – 7 Harinordoquy,8 Cronje, 6 Betsen – 5 Dellapè,4 Thion(cap.) – 3 Avril, 2 Noirot, 1 Coetzee. Entraîneurs : P. Lagisquet, J. Delmas. Remplaçants : 16 B. August, 17 Balan, 18 Hall, 19 Vahafolau, 20 Bosch, 21 Fa'afili, 22 Willemse. GLASGOW:15Stortoni– 14Fa'atau,13Henderson,12Gibson,11O'Hare–10 Parks (cap.),9 Pinder– 7 Barclay,8 Beattie, 6 Brown– 5 Turner,4 Newman– 3Low, 2 Thomson,1 Va'a.Entraîneur: S. Lineen.Remplaçants: 16 Milligan,17 Kalman,18Palepoi, 19 Eddie, 20 O'Young, 21 Barrow, 22 Morrison. Arbitre : M. Owens (GAL). Faute de s’être suffisamment investi dans le combat à Glasgow – ici Coetzee, Vahafolau et Dupuy tentent de bloquer Turner –, Biarritz a concédé un revers qui a plombé ses chances de qualification. (Photo Iconsport) POULE 2 POULE 4 AUJOURD’HUI de notre envoyé spécial 16 HEURES (heure française) Gloucester (ANG) - Bourgoin Classement Pts B. J. G. — — — — 1. Gloucester .... 14 2 3 3 2. Neath-Swansea ..... 9 1 3 2 3. Bourgoin ..... 5 1 3 1 4. Ulster ............. 1 1 3 0 Exit, donc, l’ouvreur centre argentin Marcelo Bosch ou le centre fidjien Henry Fa’afili, pour fil conducteur d’attaque sans sous-titre, complété par un duo à l’entente remarquée, sur et hors le terrain, entre l’arrière Nicolas Brusque et l’ailier gauche Benjamin Thiéry. À droite, cependant, l’ailier Takudza Ngwenya, chera à apporter ce qu’on lui demande : de la vitesse dans les lancements de jeu. Contrairement aux deux autres demis de mêlée biarrots, Cibray n’est pas buteur, et c’est Traille qui devrait se charger d’envoyer la balle entre les perches : « C’est fort possible que je bute, confirme le centre, on va voir avec Julien (Peyrelongue). » Mais, dans un match qu’il convient de gagner en marquant quatre essais, le sujet des tirs au but n’est pas celui qui préoccupe le plus Traille. « Nous avons revu la vidéo de notre match à Glasgow où nous sommes passés complètement à travers… Nous avons tous envie de montrer autre chose. Nous en avons marre des semaines avec des réu- nions où il faut s’expliquer. Nous avons hâte de former un groupe avec tous ces bons joueurs arrivés à l’intersaison… Depuis le début de la saison, on a beaucoup changé d’équipe et j’espère qu’on aura ce soir une ligne qui montrera l’exemple pour intégrer tout le monde. » Traille sait mettre les mots sur les maux. On le sent emballé par l’idée de retrouver ses compagnons « d’avant », comme il dit. Il conclut : « Ce qui nous manque, c’est la confiance. Si on marque un essai, on va se lâcher. On est en train de reconstruire une équipe et un groupe pour, on l’espère, retrouver le BO d’avant. » Et plus d’en-avant. CHRISTIAN JAURENA Shaun SOWERBY (AFS) (Toulouse) DE LA CAPITALE AU CAPITOLE Cette tuile majuscule a non seulement plombé sa fin de bail avec Paris, mais elle a aussi remis en cause une prolongation pourtant souhaitée, à l’origine, par les deux parties. « J’étais en train de la négocier quand la nécessité d’une seconde intervention (fin mai 2007) s’est confirmée. Il y a alors eu des doutes des deux côtés et c’est devenu compliqué... », souffle aujourd’hui Shaun Sowerby. Sans acrimonie. Seul un sourire pudique, doublé d’un fataliste “c’est comme ça…”, étaye l’hypothèse d’un malentendu printanier avec Max Guazzini, le président parisien, qui ne serait d’ailleurs pas le dernier, six mois plus tard, à regretter d’avoir laissé filer l’oiseau... Une aubaine pour Toulouse, en revanche, où l’on a, dixit Guy Novès, « sauté sur l’occasion ». UNE SANTÉ RECOUVRÉE Et le manager général de préciser : « La qualité du joueur, qui nous avait séduits à chaque match contre Paris, faisait l’unanimité dans le staff. En même temps, il y avait une part de risque liée aux suites de sa grave blessure : c’était un peu quitte ou double... Mais on s’est décidé à tenter avec lui ce qu’on avait réussi avec Patricio (Albacete) la saison d’avant. À savoir, lui proposer un bon contrat (deux ans plus un en option) et l’aider à se relancer en prenant le temps de bien se retaper. » Moyennant trois mois de préparation adaptée, à partir de la mijuillet et au sortir de huit semaines de convalescence postopératoire, Sowerby s’est effectivement refait la santé. Et une belle. « Sans être encore au top, je reviens bien physiquement », confirme-t-il. RETOUR GAGNANT Un soulagement ? « Il y a de ça, ouais… », enchaîne ce Sudaf francophone, avec sa jolie pointe d’accent anglais, avant de relativiser : « Onze mois d’arrêt, c’est très long... On a le temps de se poser des questions sur son avenir de rugbyman. Mais aussi de réfléchir sur le jeu... J’ai choisi de positiver là-dessus, c’est mieux que de douter, et j’ai bien fait... Cette blessure, je n’y pense plus. Si elle est dans la tête, c’est un problème. Ce qui compte, c’est de regarder devant. » Vers le Top 14 et la Coupe d’Europe, en l’occurrence, deux fronts sur lesquels l’impétrant s’est déjà produit six fois sur sept cette saison (quatre matches complets, contre Dax, Biarritz, Leinster et Leicester, une heure face à Paris et une demi-heure à Édimbourg) pour cinq succès. UN 8 COMPLET Un scénario idéal pour la confiance. « L’adaptation s’est bien passée, plus facilement que je ne pensais, en vérité, mais rejouer autant d’entrée est un plus sans égal pour le moral », admetil en clin d’œil à un club et à un staff auxquels il entend « rendre la monnaie » du « pari » pris sur lui. Pour Guy Novès, l’apport de ce huit « intelligent et complet », qui « court, saute, relance, assure les soutiens et manie bien le ballon », est déjà « au-delà des espérances à ce stade de la saison ». Sans les ennuis physiques (adducteurs) de Maka – « un profil complémentaire et non concurrent au poste » –, Sowerby aurait été « moins utilisé si tôt », précise Yannick Bru. « Mais on lui accorde aussi une confiance en rapport avec ce qu’il donne : c’est du gagnant-gagnant », ajoute le coach des avants. À part un 29 ans, né le 1er juillet 1978 à Vereeniging. 1,93 m ; 108 kg. Troisième-ligne centre Matches en Topp 14 : 52 Matches en Coupe p d’Europe : 17. Sélection : 1. Clubs précédents p : Sharks (jusqu’en 2004), Stade Français (2004-2007). Palmarès : néant. registre défensif encore à étoffer, voilà « le 8 de métier qu’il manquait chez nous depuis les départs d’Isi (l’ainé de Finau Maka) et de Christian (Labit) », conclut Jean Bouilhou. « En plus, c’est un mec très sympa. On a fait bonne pioche. » Sowerby aussi, à croire l’intéressé : « Ici, je me régale… » JÉRÔME LECLERC N. — 0 0 0 0 P. p. c. — — — 1 125 60 1 81 70 1 47 41 3 49 131 DÉJA JOUÉS. – 1re journée : ViadanaBiarritz, 11-19 ; Saracens-Glasgow, 33-31. 2e journée : Glasgow-Viadana, 41-31 ; Biarritz-Saracens, 22-21. 3e journée : Saracens-Viadana, 71-7, Glasgow-Biarritz, 9-6 RESTENT À JOUER. – Du vendredi 11 au dimanche 13 janvier 2008 : Saracens-Biarritz ; Viadana-Glasgow. Du vendredi 18 au 20 janvier 2008 : Biarritz-Viadana ; Glasgow-Saracens. LA FORMULE. – Première phase : vingt-quatre équipes réparties en six poules de 4. Le premier de chaque poule (six équipes) et les deux meilleurs deuxièmes qualifiés pour les quarts de finale. LE DÉCOMPTE. – Quatre points pour une victoire, deux points pour un nul, zéro point pour une défaite. Un point de bonus à toute équipe ayant inscrit au moins quatre essais et/ou battue par un écart inférieur ou égal à 7 points. PERPIGNAN Montgomery, première L’AMERTUME de la défaite à Reading (24-16) face aux London Irish dimanche dernier a été longue à se dissiper dans les esprits catalans. Hier matin, ils ont été en partie apaisés par une bonne nouvelle : la première titularisation de l’arrière champion du monde, Percy Montgomery (33 ans, 94 sélections). Arrivé le 1er décembre, Montgomery qui avait été touché au ligament latéral interne d’un genou lors de la finale contre l’Angleterre, avouait simplement lors de la conférence de presse, « être content de jouer ». Il est attendu comme le régulateur du jeu de ligne par le staff catalan. « Derrière, notre équipe manque actuellement de repères, précise Franck Azéma, l’entraîneur des trois-quarts. Nous comptons sur l’expérience d’un tel joueur pour apporter de la confiance. Mais il faudra attendre encore deux matches pour qu’il retrouve la totalité de ses moyens. » Toujours est-il que, dans le contexte actuel où Perpignan est amoindri en raison des nombreuses blessures, Percy Montgomery doit s’avérer un précieux atout, par ses qualités offensives comme par sa précision dans les tentatives de tirs au but. D’autre part, le président de l’USAP, Paul Goze a écrit à l’ERC, sous pli recommandé, pour se plaindre de l’arbitrage de l’Écossais Changleng jugé bien trop complaisant à l’égard des Anglais. « Juste pour mettre en garde l’ERC que ce genre d’arbitrage ne grandit pas la compétition. » À Reading, les Perpignanais avaient été sanctionnés notamment de trois cartons jaunes et d’un essai de pénalité et avaient été privés du bonus défensif sur une pénalité sifflée à la dernière minute et contestée par les Catalans. – S. T. BIARRITZ (1) : LIÈVREMONT RENCONTRE LE STAFF. – L’entraîneur de l’équipe de France a effectué, hier, sa plus courte (en kilomètres) mission en déjeunant à Aguiléra avec les trois entraîneurs du BO : Jacques Delmas, Jack Isaac et Patrice Lagisquet. Venu en voisin (il habite à Anglet), Liévremont reviendra ce soir à Aguiléra pour assister au match Biarritz-Glasgow. BIARRITZ (2) : UN CENTRE AMÉRICAIN ARRIVE. – L’ailier Takudza Ngwenya n’est pas revenu seul à Biarritz du tournoi de rugby à VII auquel il a participé, la semaine dernière, en Afrique du Sud. Un beau bébé (19 ans, 1,90 m, 102 kg) l’accompagnait. Il s’agit du centre de l’équipe nationale américaine Thretton Palamo, qui a signé un contrat le liant au BO jusqu’à la fin de la saison 2009-2010. COMMISSION DE DISCIPLINE : LABIT ET PENALVA SUSPENDUS. – Le Montalbanais Laurent Labit a été suspendu trente jours pour le motif « insulte à arbitre » à la suite de son comportement lors du match contre Brive le 24 novembre (43-13). En Pro D 2, David Penalva, du club de Blagnac, a été suspendu pour une durée de dix jours après « deux cartons jaunes cumulés au cours de la même rencontre (contre Mont-de-Marsan le 8 décembre, 9-19). » Ces suspensions s’appliquent à compter de la date des faits incriminés. CHALLENGE EUROPÉEN (4e journée). – HIER : Sale (ANG) - Bayonne, 32-10. AUJOURD’HUI : Montauban - Bucarest (ROU), Montpellier - Padoue (ITA). DEMAIN : Bath (ANG) - Albi, GRAN Parme (ITA) - Worcester (ANG), Auch - Overmach Parme (ITA), Dax Castres. DIMANCHE : El Salvador (ESP) - Brive, Calvisano (ITA) - Leeds (ANG), Newcastle (ANG) - Connacht (IRL). Bernard PAPON Ce soir, 18 h 30 Le nouveau champion du monde WBA Brahim Asloum et son entraîneur, Louis Acariès, sont les invités de la rédaction. Les experts de l’info sportive sont sur Disponible sur PAGE 8 , le câble, par ADSL et sur www.lequipe.fr VENDREDI 14 DÉCEMBRE 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Traille : « Marre des semaines avec des réunions où il faut s’expliquer » jouera enfin le rôle de vedette américaine. Révélation de la Coupe du monde, il fera ce soir ses débuts dans son nouveau club sans comprendre un mot de français. Mais il parle avec ses jambes de feu : « Il va très vite, confirme Isaac, mais il a d’autres qualités, comme celle de bien faire jouer les autres. » L’attaquant américain ne sera pas le seul sujet de curiosité, ce soir à Aguilera, car le demi de mêlée Fabien Cibray connaîtra également sa première titularisation en rouge et blanc. Il la doit à la double indisponibilité de Dimitri Yachvili (entorse du genou gauche) et de Julien Dupuy (traumatisme du genou droit). Venu de Pau à l’intersaison, le champion du monde des moins de 21 ans cher- Classement Pts B. J. G. — — — — 1. Saracens ....... 11 3 3 2 2. Glasgow ........ 10 2 3 2 3. Biarritz ........ 9 1 3 2 4. Viadana ......... 1 1 3 0 Bleu Bidabé. Pour ce dernier, ce sera une première à ce poste, cette saison. « Les étrangers manquent un peu de spontanéité, justifie Isaac. Avec Philippe et Julien, on a voulu mettre plus de Français. » Après une saison quasi blanche avec Paris à la suite d’une grave blessure, le 8 sud-africain ravit Toulouse avec son registre complet. SIGNÉ POUR TROIS ANS par le Stade Français en juin 2004, Shaun Sowerby s’est tout de suite imposé au centre de la troisième ligne parisienne, son poste de prédilection. Ses statistiques, au long de ses deux premières saisons dans le club de la capitale, parlent d’elles-mêmes. Quarante et un matches de Championnat et treize de Coupe d’Europe sur soixante-treize possibles : voilà bien un « taux de participation » (74 %) de titulaire indiscutable. Ce statut, l’ancien joueur des Natal Sharks (il y a passé cinq ans et disputé une trentaine de rencontres en Super 12) l’a perdu sur un coup du sort face à Biarritz, le 14 octobre 2006, dès la dixième journée du Top 14. Une double fracture du péroné de la jambe gauche, opérée deux fois, qui lui a également valu double peine… p. c. — — 89 39 88 58 46 70 48 104 14 H 30 Viadana (ITA) - Saracens (ANG). Jaune Rouge Jaune partie, expliquée par sa capacité à mieux communiquer avec les nouvelles recrues étrangères, étant luimême australien. Mais l’urgence des résultats cadre mal avec le temps lent de l’assimilation. Alors, pour ce match de la dernière chance européenne, on a ressorti les bérets, la baguette et le camembert pour reconstituer le triangle d’attaque de la plus belle fin de saison du BO, celle du printemps 2006, où le club basque disputa la finale de la Coupe d’Europe (défaite 19-23 face au Munster) et celle du Top 14 (victoire face à Toulouse, 40-13). Ce soir, face aux Warriors (les « guerriers ») de Glasgow, l’ouvreur Julien Peyrelongue sera associé aux centres Damien Traille et Philippe Sowerby à la relance de notre correspondant P. — 0 1 2 3 DÉJÀ JOUÉS. – 1re journée : Ulster- Gloucester, 14-32 ; Neath-Swansea - Bourgoin, 22-15. 2e journée : Gloucester-Ospreys, 26-18 ; Bourgoin-Ulster, 24-17. 3e journée : Bourgoin-Gloucester, 7-31 ; NeathSwansea - Ulster, 48-17. RESTENT À JOUER. – Du vendredi 11 au dimanche 13 janvier 2008 : Neath-Swansea - Gloucester ; Ulster-Bourgoin. Du vendredi 18 au dimanche 20 janvier 2008 : Gloucester-Ulster, Bourgoin - Neath-Swansea. TOULOUSE TOULOUSE – N. — 0 0 0 0 21 HEURES (sur Canal + Sport) Biarritz - Glasgow (ECO) DEMAIN Noir Bleu Noir FRENCH FLAIR est une expression décidément difficile à traduire sur la pelouse d’Aguilera. L’attaque du Biarrtiz Olympique est en effet en panne depuis le début de cette saison avec un seul essai inscrit (à Bayonne) en quatre journées de Top 14 et deux marqués (un à Viadana, un face aux Saracens) en trois rencontres de Coupe d’Europe. Ce soir, face aux Écossais de Glasgow, vainqueurs chez eux, dimanche dernier, des Biarrots (9-6), il s’agira pourtant d’en marquer quatre pour redonner vie à l’espoir de disputer un quatrième quart de finale à Anoeta. Pour l’heure, personne n’en parle à Aguilera. Pas même le président Marcel Martin, pourtant insistant, ces trois années passées, pour dire combien était nécessaire, à la santé financière et morale du BO, ce passage printanier et festif de l’autre côté de la frontière. Hier, il s’est contenté d’un laconique « je n’ai pas besoin de répéter l’importance d’un quart de finale à Anoeta pour le club. Les joueurs et les entraîneurs le savent, et ce n’est pas parce que je vais leur parler qu’ils vont arrêter de faire des en-avant. Ce serait trop simple… » Et le problème qui affecte l’attaque du BO paraît compliqué. Depuis la nouvelle désillusion écossaise, une nouvelle explication au manque d’efficacité est avancée : il y aurait, sur le terrain, trop d’incompréhension de langage entre les joueurs. Trop de nouveaux étrangers, parlant mal le français, pour saisir les codes et les transcrire en passes ou en courses idoines sur le terrain. La nomination de Jack Isaac comme entraîneur chargé des lignes arrière, voici trois semaines, a été, en AUJOURD’HUI 21 HEURES Ulster (IRL) - Neath-Swansea (GAL) DEMAIN BIARRITZ – C’ fra dé club l depuis plus de deux saisons. 9 Bleu Rouge Noir Jaune RUGBY COUPE D’EUROPE (4 journée) TOUS SPORTS « Plus de calcul à faire » Gebreselassie couronné e ACADÉMIE DES SPORTS RAPHAËL IBAÑEZ, le talonneur des Wasps et capitaine des Bleus, se prépare à vivre un duel décisif contre Clermont, dont il a pu mesurer les progrès. sur des mauls notamment. Vous êtes-vous faits prendre au piège clermontois ? – On a dans l’équipe des joueurs comme Dallaglio, Shaw ou encore Vickery assez expérimentés, et qui savent jouer en permanence à la limite, ou plutôt avec les règles. À l’anglaise en somme. Et là, à juste titre, on a souvent été sanctionnés. Pour le match de retour, on doit trouver un équilibre entre l’intensité qu’on doit mettre dans le combat et une forme de discipline, qui, de toute façon, est indispensable à ce niveau-là. – Un autre des aspects négatifs de votre jeu samedi dernier a été votre stratégie défensive. Les deux premiers essais ont été encaissés suite à des erreurs grossières… – C’est vrai que nous avons aussi travaillé notre défense cette semaine. La marque de fabrique des Wasps, c’est une défense à double tranchant, qui peut parfois terroriser notre adversaire ou qui, comme à Clermont, peut mettre l’adversaire dans des situations favorables. On a concédé trop de points sur des lancements de jeu direct. Un de nos essais est pris sur une mêlée en milieu de terrain. – Jouer deux fois la même équipe, dans l’intervalle d’une semaine, cela demande-t-il une préparation différente ? – Cela donne surtout un caractère plus spécial à la seconde rencontre. C’est tactiquement que cela se révèle intéressant. Voir comment stratégiquement les coaches de chaque équipe vont aborder la rencontre. Pour Raphaël Ibañez, Clermont et son équipe des Wasps sont « rentrés dans une phase éliminatoire » mais, pour accrocher la qualification, « il faudra être précis ». (Photo Laurent Argueyrolles/ L’Équipe) GLOUCESTER - BOURGOIN À BOURGOIN,Cardinali, Bryce Williams, Michaël Forest, Frier, Laloo et Sylvain Nicolas sont laissés au repos. Tchougong, Monzeglio, Mandon, Viazzo, David et Carmona font leur retour. – E. C. À GLOUCESTER, Olly Morgan doit passer des examens aujourd’hui pour établir la gravité de sa blessure au coude contracté le week-end dernier. Chris Paterson (côtes), également touché lors du match aller, est incertain. LONDON WASPS - CLERMONT À CLERMONT, Bonnaire (pied), Canale (ischio), Zirakashvili (adducteurs), Floch (épaule), Joubert (coude), James (cheville), Privat (cuisse) sont indisponibles. Baby (cheville) est incertain. Un dernier entraînement est prévu vendredi matin pour la mise en place de l’équipe à huis clos. Départ de la délégation cet aprèsmidi pour Londres. – J.-P. M. CHEZ LES WASPS, le pilier international Phil Vickery, cité pour un mauvais geste lors du match aller, pourra être aligné d em a i n : i l s e r a a ud i t io n né le 19 décembre. Contrairement à Clermont, les Londoniens n’ont aucun blessé à déplorer. PERPIGNAN - LONDON IRISH « Les clubs français n’ont rien à envier aux clubs anglais » donnent l’impression de prendre moins d’initiatives, de risques… – Il faut voir dans quelles conditions météo on a joué le week-end dernier. La pluie nous convient davantage. Ce qui est certain, c’est qu’on ne peut pas rester dans un jeu pragmatique à tout prix. Il faut conserver une part de créativité, qui fera la différence dans des matches serrés. Mais, côté français, ni Clermont ni Toulouse ne me semblent en tout cas des équipes restrictives. – Sur un plan personnel, votre contrat chez les Wasps prend fin en juin 2008. Selon certains, vous pourriez rejoindre la DTN après cela. – Je suis très honoré qu’on se soucie de mon avenir. Cela fait toujours plaisir. Je suis en effet en contrat jusqu’à fin juin. Mais, avant cela, j’aurai une discussion honnête et franche avec les coaches ici, au mois de mars. – Donc, il est possible que vous prolongiez… – Je considérerai les options. » BÉATRICE PARRINO (*) L’arbitrage de l’Écossais Changleng a été pointé du doigt par les Catalans. CARDIFF - STADE FRANÇAIS À PARIS, le groupe n’est pas bouleversé. Les entraîneurs parisiens n’ont pas bouleversé le groupe pour affronter Cardiff. Élargi à vingt-quatre, l’effectif est amputé de Hernandez (adducteurs) et Marchois, et enregistre le retour de Du Plooy. Ledesma et Bastareaud figurent dans le groupe. L’équipe de départ ne devrait pas subir de modificationsmajeures par rapportà celle alignée le week-end dernier. FINALE DU GRAND PRIX Face au péril jeune www.peugeot.fr En danse, les Français Delobel et Schoenfelder, qui visent les titres européen et mondial, doivent prendre gare à une nouvelle génération. TURIN – (ITA) de notre envoyé spécial EN D’AUTRES TEMPS, la question ne se serait pas posée. Profitant du retrait de couples qui les précédaient dans la hiérarchie mondiale, Isabelle Delobel et Olivier Schoenfelder auraient coulé une saison tranquille, riche d’un deuxième titre européen d’affilée et d’un premier podium mondial, voire d’un sacre légitime. Dans une manière de prime pour services rendus sur le circuit, les juges leur auraient attribué sans ciller les places laissées vacantes par les anciens cadors. Mais les temps ont changé, à la faveur d’un nouveau système de jugement capable de promouvoir des athlètes sans les faire mariner pendant des siècles. Ainsi, malgré l’absence cette année des Bulgares Denkova et Staviski et des Canadiens Dubreuil et Lauzon, la route qu’empruntent cet hiver Delobel et Schoenfelder épouse davantage le profil d’une étape pyrénéenne que de Paris-Tours. Car un peloton de jeunes effrontés risque de les bousculer. Le bilan comptable de ce début de saison n’a pourtant jamais été aussi reluisant. Les Lyonnais ont gagné le droit de traverser les Alpes et de disputer cette Finale à Turin en couvrant d’or leurs deux sorties internationales, le Trophée Bompard mi-novembre et le Trophée NHK il y a deux semaines. Leurs deux premiers succès en Grand Prix en dix-sept ans de vie commune (sur la glace). Seulement, les Russes Khokhlova et Novitski leur ont soufflé la victoire dans la danse libre à Paris, alors que les Canadiens Virtue et Moir les ont devancés dans l’originale et le libre au Japon. Inquiétant ? « Ça le serait si on n’avait pas gagné », modérait hier, depuis les tribunes de la Palavela, Olivier Schoenfelder, vêtu du survêtement blanc et marine de l’équipe de France. Le blond débonnaire et l’explosive brunette l’avouent : « On n’est pas encore prêts. Pas mal d’éléments n’ont pas été validés au niveau de difficulté attendu (4, le maximum) et on a fait des erreurs par-ci, par-là. » Ça tâtonne encore sur le plan technique, au point que la pirouette du libre a subi une sérieuse retouche avant les Championnats de France, le week-end dernier, et que deux séries de pas (la circulaire de l’originale et la médiane du libre) ont été modifiées au début de cette semaine. Schoenfelder : « Ils nous ont secoués » « Certains éléments leur ont coûté la victoire dans les programmes libres », analyse Romain Haguenauer, entraîneur des champions d’Europe au côté de Muriel Zazoui. Le ton n’est pourtant pas alarmiste. Car ce que le tandem a – provisoirement – perdu en assurance technique, il l’a gagné en rayonnement artistique. « On a eu cette saison des composantes (qualité de patinage, transitions, performance, chorégraphie et interprétation) comme jamais on en avait eues », note Schoenfelder. « Le soutien est là », enchérit Haguenauer. Traduction : les juges sont plutôt sensibles au style des Français. Reste que le péril jeune n’est pas une vue de l’esprit. Si les Russes Domnina et Shabalin, vice-champions d’Europe, et les Américains Belbin et Agosto, médaillés de bronze olympiques et mondiaux, sont les rivaux attendus, les Bleus devront composer, à Turin mais surtout aux Championnats d’Europe (22-26 janvier à Zagreb) et aux Mondiaux (18-22 mars à Göteborg), avec une génération sans complexes. Celle de Péchalat et Bourzat (deuxième couple français), de Khokhlova et Novitski et de Virtue et Moir. Trois tandems de vingt-cinq, vingt-quatre et dix-neuf ans de moyenne d’âge quand les champions d’Europe frôlent la trentaine. Y a plus de respect ! « C’est vrai qu’ils nous ont secoués, reconnaît Schoenfelder. Mais on se doutait bien que ces “petits” couples perceraient. On savait que ce serait ni plus facile, ni plus cool cette année. » Sa partenaire balaie : « Quand on commence à s’endormir, il vaut mieux aller faire autre chose. » Sauf que les insolents pratiquent l’ingérence dans le domaine qu’on croyait réservé à leurs aînés : la technique. Que ce soit dans un registre ultra athlétique pour Khokhlova et Novitski ou plus proche du ballet pour Virtue et Moir, l’exigence a grimpé de plusieurs crans. Delobel et Schoenfelder sauront-ils aller plus haut et plus fort ? Haguenauer le croit : « Même si le calcul “tout le monde arrête devant, alors on est tranquilles” ne s’est jamais confirmé, ça devrait être leur année. » JEAN-BAPTISTE RENET C’est du sérieux ! À cinq semaines des Championnats d’Europe et trois mois des Mondiaux, dernier test pour les meilleurs patineurs de la planète… sans Brian Joubert. TURIN – de notre envoyé spécial PRESQUE DEUX ANS ont passé, et la signalétique olympique ne survit que sur de rares pancartes. Pourtant, sitôt poussées les portes de la Palavela, les images des Jeux de Turin resurgissent en pleine face. Evgueni Plushenko, Shizuka Arakawa, le couple Totmianina-Marinin et les danseurs Navka-Kostomarov avaient choisi pour décor du sacre ultime une patinoire qui, aujourd’hui, n’a rien perdu de sa splendeur. Grand perdant de ces Jeux (6e), Brian Joubert aurait bien endossé le rôle d’exorciste si un vilain virus ne l’avait pas privé, le mois dernier, d’une participation au Trophée Bompard et du même coup d’une très probable qualification pour cette Finale du Grand Prix, réservée aux six meilleurs de chaque catégorie. En voie de rétablissement, comme en témoigne sa prestation aux Championnats de France le weekend dernier, le Poitevin suivra les résultats sur Internet, mais il est bien le grand absent d’une épreuve d’ailleurs désertée par tous les champions du monde en titre : la Japonaise Miki Ando paie un début de saison raté, le couple chinois Shen Xue-Zhao Hongbo s’est marié et mis en réserve cette saison, alors que l’avenir des danseurs bulgares Denkova-Staviski est suspendu au verdict du procès de ce dernier, impliqué dans un accident de la route mortel. Pour tous les autres, selon un format qui rappelle celui des Masters au tennis, mieux vaut réussir ce dernier test à cinq semaines des Champion- nats d’Europe, à Zagreb (22-26 janvier), et du monde à Göteborg (18-22 mars). Chez les hommes, l’absence de Joubert laisse le champ libre aux deux athlètes en forme de ce début de saison, vainqueurs de leurs deux Grands Prix : Daisuke Takahashi et Johnny Weir. Si l’Américain n’est pas un grand téméraire, il tient peut-être une occasion unique d’imposer sa griffe. Car, si le double champion du monde suisse Stéphane Lambiel et l’autre Américain, Evan Lysacek, affichent un potentiel plus enthousiasmant, tous deux sont encore en rodage, comme en ont PROGRAMME AUJOURD’HUI. – À la Palavela de Turin : DANSE originale (folklore, 18 h 50), programme court HOMMES (20 heures), court FEMMES (21 h 15), court COUPLES (22 h 15). DEMAIN : libre D (14 heures), libre H (15 h 20), libre C (20 heures), libre F (21 h 25). Qualifiés. – HOMMES: Lambiel (SUI) ; Takahashi(JAP) ; Lysacek,Weir (USA) ; Chan (CAN) ; Van der Perren (BEL). FEMMES : Asada, Nakano (JAP) ; Kim Yu-na (CDS) ; Meissner,Zhang(USA) ; Kostner (ITA). COUPLES: Zhang Dan-ZhangHao,Pang QingTong Jian (CHN) ; Savchenko-Szolkowy (ALL) ; Dubé-Davison (CAN) ; KawaguchiSmirnov (RUS) ; McLaughlin-Brubaker (USA). DANSE : Delobel-Schoenfelder, Péchalat-Bourzat ; Belbin-Agosto (USA) ; Domnina-Shabalin, KhokhlovaNovitski (RUS) ; Virtue-Moir (CAN). témoigné leurs entraînements d’hier. Ce dernier tour de chauffe n’a d’ailleurs fait qu’accroître l’impatience de voir la Japonaise Mao Asada en découdre avec la Sud-Coréenne Kim Yu-na. Les deux poupées asiatiques de dix-sept ans évoluent un ton audessus de la concurrence et, hier à l’entraînement, elles tournaient comme des horloges, enchaînant les combinaisons triple-triple sans effort apparent. Chargée de défendre les intérêts italiens, Carolina Kostner, dont la forme va crescendo, accomplirait un petit exploit en pointant son joli minois sur le podium. Alors que la danse vaudra notamment par la présence des deux duos français (voir ci-dessus), les champions d’Europe SavchenkoSzolkowy chercheront, en couples, à se faufiler entre les Chinois Zhang Dan-Zhang Hao et Pang Qing-Tong Jian. À moins que les Canadiens Dubé-Davison, respectivement âgés de vingt ans et vingt et un ans, choisissent Turin pour leur entrée dans le grand monde – J. B. R. VENDREDI 14 DÉCEMBRE 2007 Profitez en plus dès aujourd’hui du Bonus gouvernemental pour l’achat d’une 207 HDi. Bonus de 700 € sur 207 HDi 70 et 207 HDi 90. Bonus de 200 € sur 207 HDi 110 FAP et 207 SW HDi 90. (1) Soit 1 700 € TTC ajoutés à la valeur de reprise de votre ancien véhicule, d’une puissance réelle inférieure ou égale à celle du véhicule neuf acheté. La valeur de reprise est calculée en fonction du cours de l’ArgusTM du jour de la reprise, applicable à la version du véhicule repris ou, le cas échéant, à la moyenne des cours des versions les plus proches de celui-ci, ce cours, ou ladite moyenne, étant ajusté en fonction du kilométrage, des éventuels frais de remise à l’état standard, et déduction faite d’un abattement de 15 % pour frais et charges professionnels. (2) Offre de reprise TTC de 1 700 € pour votre véhicule de plus de 8 ans, quelles que soient sa marque et sa valeur. (1) (2)* Offres non cumulables, réservées aux particuliers, valables du 1er au 22 décembre 2007 pour l’achat d’une Peugeot 207 berline 3 ou 5 portes ou d’une 207 CC neuve, identifiée, en stock, et livrée avant le 31 décembre 2007, dans le réseau Peugeot participant. Consommations mixtes (en l/100 km) : de 4,5 à 7,2. Émissions de CO2 (en g/km) : de 120 à 173. PAGE 9 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge PATINAGE ARTISTIQUE ont eu le temps de bien se préparer vu que la saison a démarré plus tôt ici. Ils arrivent avec un meilleur état de forme en décembre. Les clubs français ont eu davantage à récupérer des joueurs marqués par la Coupe du monde. Le travail d’intégration a commencé un peu tard. Le pic de forme n’est pas encore atteint. Mais si des équipes comme Clermont ou Toulouse, qui brillent déjà en Championnat, arrive à accrocher leur qualification, cela devrait faire mal pour le reste de la compétition. – La plupart des clubs français Bleu reste seulement à travailler nos points noirs détectés samedi dernier. – Seul Clermont, le week-end dernier, est arrivé à mater un club anglais. Le Championnat anglais prépare-t-il mieux à l’intensité de la Coupe d’Europe ? – Les clubs français n’ont rien à envier aux clubs anglais. Sincèrement. Toulouse est arrivé à prendre le point de bonus à Leicester et il y aurait des choses à redire aussi sur le match de Perpignan contre les London Irish. Ce qui est vrai, c’est que les clubs anglais Grand Prix de l’Académie des sports : Haile Gebreselassie (Éthiopie, athlétisme) ; Prix Henry Deutsch de la Meurthe : Sébastien Loeb (automobile) ; Prix Guy Wildenstein : Bixente Lizarazu (football) ; Prix Monique Berlioux : Marilyne Salvetat (cyclisme) ; Prix de la Ville de Paris : Brian Joubert (patinage artistique) ; Prix Henri Desgrange : Jacques Verdier (journaliste) ; Prix Roland Peugeot : Stéphane Peterhansel (rallye-raid) ; Prix Claude Foussier : Amélie Caze (pentathlon moderne) ; Prix François Lafon : Teddy Riner (judo) ; Prix Jean-Luc Lagardère : équipe de France féminine de sabre ; Prix du meilleur éducateur ou dirigeant sportif : Marcel Martin (rugby) ; Prix André de Saint-Sauveur : Lewis Gordon Pugh (Grande Bretagne, natation) ; Prix Jean-Luc Chartier : Tony O’Reilly (Irlande, rugby) ; Prix Alain Danet : Jean-François Toussaint (volley-Ball). Médailles de l’Académie des sports : Alain Bernard (natation), Cyrille Carré et Philippe Colin (canoë-kayak), Clémentine Lucine (ski nautique), Steeve Guenot (lutte greco-romaine), Romain Mesnil (athlétisme). Diplôme de l’Académie des sports : Gérard Welter (automobile). Jaune Jaune Rouge – À la différence des Wasps, Clermont profite d’une plus importante profondeur de banc. Vern Cotter laisse planer des doutes sur les joueurs qu’il alignera. Cela complique-t-il votre tâche ? – Respectons la méthode de chacun. Vern Cotter a la chance de pouvoir effectuer certaines rotations, de donner leur chance à d’autres joueurs tout en ayant à disposition un joli effectif. La composition d’équipe de Clermont peut peser sur notre stratégie. Mais on la connaîtra assez tard. Donc, il nous À PERPIGNAN, grands débuts de Montgomery (voir par ailleurs) à l’arrière. Tuilagi (fracture côtes), Vaki (entorse cheville), Hume (fracture pommette) et Marty (crête iliaque) sont absents, comme les blessés de longue durée N. Laharrague, Naulu, Le Corvec, Perez et Tonita. Retour de Martin-Aramburu et Cusiter. Meyer sur le banc après huit mois d’absence. – V. C. De nombreux champions du monde français ont été récompensés, comme Maryline Salvetat (cyclocross), Brian Joubert, Amélie Caze (pentathlon moderne), Teddy Riner (judo) et l’équipe de France féminine de sabre. Le Britannique Lewis Gordon Pugh a reçu un prix pour avoir nagé un kilomètre dans les eaux glacées du pôle Nord pour attirer l’attention sur les changements climatiques. Le Prix Henri Desgrange a, cette année, été décerné à Jacques Verdier, directeur de Midi olympique. – A. L. Noir Bleu Noir « APRÈS votre défaite samedi dernier face à Clermont (37-27), la course à la première place reste ouverte. Tout est remis à plat ? – C’est désormais une course à trois avec le Munster. Llanelli s’est mis en difficulté et pratiquement hors course. Évidemment, on pouvait s’en douter vu la qualité des équipes dans cette poule. À titre personnel, cela donne une motivation supplémentaire. Mais l’enjeu de ce samedi est simple : l’opportunité de rester dans la course ou non. Il n’y a plus de calcul à faire : on est pratiquement rentrés dans une phase éliminatoire. – Ian McGeechan, le directeur technique des Wasps, vous a fixé un objectif clair : prendre le bonus et en priver Clermont… – Oui. C’est très bien de le dire. Mais entre le dire et le faire, cela demande aussi beaucoup de concentration de la part de l’équipe et autant d’engagement physique que lors du match aller. Pour concrétiser ces ambitions, il faut être précis dans la discipline et dans certaines phases de jeu, où l’on a péché le week-end dernier. – Qu’est-ce qui est à craindre chez Clermont ? – Cette équipe de Clermont, au niveau du Championnat français, est la plus complète, en termes de volume de jeu notamment. Elle arrive à alterner et à porter du danger dans toutes les lignes, ce qui fait sa force aujourd’hui. Clermont a évolué par rapport à l’an dernier et à son accession à la finale : il a trouvé une certaine maîtrise, qui peut lui permettre de décrocher enfin un titre national de champion. Sur le terrain, Clermont dégage désormais une certaine sérénité. – Quelles idées vous faites vous de ce match retour ? – Oh ! je n’ai aucun doute. Je ne me fais aucune illusion sur le type de match qu’on va vivre. Ce sera forcément toujours aussi engagé et physique. Mais, de notre côté, on a intérêt à rectifier le tir côté discipline (10 pénalités concédées contre 6 par Clermont). À chaud, après la rencontre, je n’avais pas relevé cet élément-là. La discipline, normalement, est une des qualités des Wasps, et, sur ce match, cela nous a fait défaut. – La plupart des pénalités ont été concédées suite à des fautes autour des regroupements, et L’ÉTHIOPIEN Haile Gebreselassie, qui aurait sans doute mérité depuis très longtemps ce prix, a été élu Grand Prix 2007 par l’Académie des sports. Double médaillé d’or du 10 000 m des Jeux Olympiques d’Atlanta et de Sydney, détenteur de 23 records mondiaux depuis 1994, Haile Gebreselassie est considéré par beaucoup comme le plus grand coureur de fond de l’histoire. Il l’a encore prouvé en 2007 en battant coup sur coup le record du monde de l’heure (21,285 km) et, à Berlin en septembre, celui du marathon (2 h 4’26’’). Sébastien Loeb a été récompensé pour son quatrième titre mondial de suite tandis que Bixente Lizarazu a été élu par les académiciens pour l’ensemble de sa carrière. 10 Bleu Rouge Noir Jaune TENNIS « Je joue pour moi » MARION BARTOLI et son père, Walter, expliquent pourquoi la Fed Cup et les JO ne feront pas partie de leurs priorités en 2008. Mercredi, dans le luxueux Country Club de Genève où elle prépare la saison 2008, Marion Bartoli s’est attablée au restaurant, en compagnie de ses parents, pour ouvrir le dossier Fed Cup. Avecson franc-parler habituel,la numéro 1 française a détaillé les raisons pour lesquelles elle ne serait pas en Chine, les 2 et 3 février 2008, pour le premier tour de la compétition. La réunion initialement prévue le soir même à Paris, dans le bureau de Christian Bîmes, en compagnie de Georges Goven, le capitaine, et de Patrice Dominguez, le DTN, afin de trouver un terrain d’entente, n’avait plus lieu d’être. la FFT envers moi, je réponds : moi, je viens dans ces conditions-là ou bien je ne viens pas. Et ce sera pareil pour les JO. Pour l’instant la balle est dans leur camp, je n’ai pas la réponse. Je ne jouerai les JO que si mon père vient m’entraîner. Ils (la FFT) ne sont pas idiots, ils ne me sélectionneront que dans la mesure où ils accepteront mes conditions. Walter Bartoli. – S’ils la sélectionnent et qu’elle refuse, elle n’aura pas le droit de jouer les JO. Il y aurait sûrement moyen de s’arranger avec les Comités olympiques pour les joueuses qui seraient demandeuses, voire même la WTA, mais, pour l’instant, ce n’est pas le cas de Marion. L’objectif de Marion, c’est le circuit WTA. Les épreuves que sont la Fed Cup et les JO ne font pas partie de ses objectifs 2008. C’est le choix le plus réaliste. « Qu’est-ce qui importe ? La médaille d’or de Nicolas Massu ou les douze Grands Chelems de Federer ? » – Résumons votre position, s’il vous plaît… W.B. – La Fédération est demandeuse. Mais, pour l’instant, la Fed Cup n’est pas au programme de Marion, en tout cas cette année, parce que l’on considère que pour passer de 10e mondiale à 8e mondiale, cela fait deux places, soit dix matches gagnés supplémentaires. Elle en a gagné 45 en 2007, il va falloir en gagner 55 en 2008. Sa charge de travail ne peut pas se poursuivre à l’infini. On ne peut essayer de gagner 10 matches supplémentaires et ajouter Fed Cup et JO avec leur session d’entraînement de dix jours. Elle ne peut pas l’assumer seule, et même avec moi, cela nous semble loin d’être acquis. M.B. – En tout cas, pour la rencontre contre la Chine, c’est non. Ensuite, il faut étudier un processus qui ne va pas se mettre en place en cinq minutes, mais qui pourrait déboucher sur ma participation ponctuellement. W.B. – Nous faisons le même raisonnement que semble avoir fait Amélie (Mauresmo), à savoir que disputer l’Open d’Australie, puis aller en Chine, puis revenir au Gaz de France est matériellement impossible ! Si Marion se présente à Coubertin, c’est pour le gagner. Or jouer cinq matches à Coubertin, en ayant disputé une Fed Cup en Chine, après l’Open d’Australie, avec le décalage horaire, aujourd’hui, pour Marion, sans dopage, ce n’est pas possible. On ne peut pas demander d’avoir des athlètes propres et puis ensuite leur rajouter n’importe quoi à l’autre bout de la planète. – Du coup, quel est votre programme ? M.B. – Sydney, Open d’Australie, Gaz de France, Doha, Dubaï, Indian Wells, Miami, Amelia Island, Charleston. W.B. – Marion doit se recentrer sur la de notre envoyée spéciale VICHY - ASVEL Le décollage d’Issa EUROLIGUE (8e journée) QU’IL ÉCUME, gamin, les rues de Toulouse, sa ville natale, ballon au pied, ou s’éclate sous les panneaux avec les potes de son quartier, Dounia Issa a longtemps vécu le sport comme l’expression d’un plaisir, de l’amitié partagée. C’est ce qui le fait courir quand il s’arrache avec son équipe, au rendez-vous du Quai 54, grand-messe du basket des rues où, l’été passé, « on est allés en demi-finales, face à l’équipe de Yakhouba Diawara ». Longtemps, cette envie de sport en liberté l’aura laissé réfractaire à toute structure. En foot, son premier amour, comme en basket, qu’il découvre en 1992, emporté par la vague de la Dream Team. « C’était la folie. Dans mon quartier, il y a eu une vraie migration. Tout le monde a glissé du foot au basket », explique ce petit intérieur (1,98 m, 26 ans) qui décolle aujourd’hui au sein de la défense vichyssoise vers les hautes sphères défensives de la Pro A. À l’époque, il essaye bien d’intégrer Colomiers, en cadets 2e année, mais... « Mon coach voulait que j’intègre les cadets nationaux, moi je voulais rester avec mes potes, en régionaux. Alors j’ai refusé... Du coup, on m’a fait comprendre que je n’avais plus rien à faire au club. » Drôles de débuts. Ensuite, il rencontre Jean-Aymé Toupane. Mais, au bout de deux ans avec Toulouse, il vit son premier dépôt de bilan, en 2001. C’est alors son exode à Clermont, dans la foulée du coach, où six saisons les mèneront de N 1 en Pro A. Pas fou, Jean-Aymé Toupane, extrémiste de la défense, exploite à fond les qualités athlétiques et verticales du garçon, son altruisme, sa générosité dans l’effort. Car si Dounia Issa est aujourd’hui, dixit son coach Jean-Louis Borg, « un des meilleurs défenseurs de Pro A », cela n’a rien d’un hasard. « Il lit bien le jeu, a une intelligence défensive et le sens du sacrifice », apprécie le technicien de la JAV. « Pas fini » Qu’il soit le troisième rebondeur de Pro A (9,1 rbds), le meilleur contreur (2,3) n’est pas une révélation pour ceux qui le connaissent. Qu’il soit le cinquième joueur du Championnat à l’évaluation (15,6) en ne scorant que... 4 points de moyenne (à 41 %) dit bien l’ampleur de son abattage défensif. À Clermont, Dounia, respectueux, adhère au discours ultra-défensif de Toupane, mais y perd aussi en route toute velléité offensive. « C’est diffi- Dounia ISSA (Vi h ) (Vichy) AUJOURD’HUI, 20 HEURES Strasbourg - Hyères-Toulon 20 H 30 Paris-Levallois - Le Havre Vichy - ASVEL (Sport +) DEMAIN, 20 HEURES 26 ans, né le 3 juin 1981 à Toulouse. 1,98 m. Inté térieur ér Nancy - Roanne Chalon-sur-Saône - Orléans Dijon - Gravelines Cholet - Pau-Orthez DIMANCHE, 16 HEURES Clubs successifs : Toulouse (N 1, 2000-2001), Clermont (N 1, Pro B puis Pro A, 2001-2007), Vichy (depuis 2007). Palmarès : champion de France de Pro B (2004). Stats actuelles : 4,2 pts ; 9,1 rbds ; 2,3 contres en 29,5 min. cile de faire autrement quand le coach décrète que tu ne sais pas faire autre chose... Du coup, ça ne me traversait même plus l’esprit d’être agressif en attaque. J’ai perdu ces réflexes à Clermont », explique ce titulaire d’un bac scientifique. Et les défenses adverses ont vite appris à faire quelques impasses sur cet intérieur sans shoot, et qui s’échine aux lancers (52 % de réussite), un comble pour un joueur qui provoque plus de trois fautes par match ! C’est un peu là le chantier de JeanLouis Borg, désinhiber son défenseur. Car « il lui faut progresser par sa prise de responsabilités en attaque. Combler des lacunes individuelles et dans l’approche mentale du jeu offensif ». En tout cas, et même avec son mauvais shoot, Dounia Issa renaît aujourd’hui, au long de la belle épopée de la JAV, aux valeurs de solidarité, de partage qui, chez lui, donnent du sens au sport. « Il s’épanouit ici, et j’en suis heureux, parce que c’était un pari de prendre un intérieur de moins de deux mètres », apprécie le président Jean-Christophe Jonon, qui avait bien noté malgré tout « une détente verticale étonnante et 2,25 m d’envergure ». Dounia pourrait-il donc encore grandir, dans le contexte dynamique et passionné qui propulse la JA Vichy sur le devant de la scène ? « Je suis en progression, dans un contexte propice pour développer un jeu d’attaque, nuance-t-il. Je ne shoote pas la peur au ventre. Mais je suis conscient que je ne suis pas un joueur fini. Être un All-Star, c’est “big”, mais je ne suis pas un joueur confirmé. » LILIANE TRÉVISAN Clermont - Le Mans PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 4 janvier (20h 30): ASVEL-Nancy (Sport +). Samedi5 (20heures): Pau-Dijon ; OrléansStrasbourg ; Le Havre - Chalon ; RoanneClermont ; Cholet-Vichy ; Gravelines-Hyères. Dimanche6 :Le Mans - Paris-Levallois. Classement Pts J. G. — — — 1. ASVEL ..................... 20 11 9 2. Nancy ..................... 20 11 9 3. Le Mans ................ 19 11 8 4. Vichy ....................... 18 11 7 5. Roanne ................... 18 11 7 6. Hyères-Toulon ......... 17 11 6 7. Cholet ............... 17 11 6 8. Le Havre ........... 17 11 6 9. Orléans ............. 17 11 6 10. Paris-Levallois .......... 16 11 5 11. Strasbourg ....... 16 11 5 12. Gravelines ........ 15 11 4 13. Chalon ............... 14 11 3 14. Pau-Orthez ............. 14 11 3 15. Clermont .......... 13 11 2 16. Dijon .................. 13 11 2 Les Manceaux restent la seule équipe à ne compter aucun succès en Euroligue. P. — 2 2 3 4 4 5 5 5 5 6 6 7 8 8 9 9 p. — 958 921 835 738 920 905 833 889 772 805 822 817 811 782 750 833 c. — 840 830 767 696 883 888 821 891 797 789 819 887 846 870 838 929 VICHY - ASVEL AUJOURD’HUI, 20 H 30, GYMNASE COULON (Sport +). Arbitres : Conderanne, Boué et Gueu. VICHY : 5 Ball (1,78 m, USA) ; 7 Moss (2,01, USA) ; 8 R. Wright (1,96, USA) ; 9 Gradit (1,97) ; 10 Melody (1,84) ; 11 Rambur (1,95) ; 12 Viviès (2,05) ; 13 S. Pekovic (2,03, MTN) ; 14 Issa (1,98) ; 17 Karangwa (2,01, BUR-CAN). Entraîneur : J.-L. Borg. ASVEL : 5 Nsonwu-Amadi (2,08 m, NGA) ; 6 L. Wilson (2,03, USA) ; 7 Foirest (1,97) ; 8 Troutman (2,02, USA) ; 9 Jeanneau (1,85) ; 10 Conley (2, USA) ; 14 Diakité (2,07) ; 15 Joss Rauze (1,88) ; 17 Cakarevic (2, SER) ; 18 E. Jackson (1,90) ; 20 Sangaré (1,93). Entraîneur : Y. Baratet. Vichy sera au complet « et cela ne sera pas de trop face à l’ASVEL », dit Jean-Louis Borg. Sveto Pekovic, joker médical de Seth Scott, disputera son dernier match. William Gradit, qui a repris contre Roanne, est de mieux en mieux. Les Villeurbannais sont partis dès hier après-midi pour Vichy. Sans Jeff Varem, qui continue de soigner une inflammation cartilagineuse au genou droit. – L. T. et C. C. STRASBOURG - HYÈRES-TOULON AUJOURD’HUI, 20 HEURES, RHÉNUS. Arbitres : Viator, Jeanneau et Lepercq. Strasbourg, qui reste sur trois succès en Pro A, devra peut-être se passer de son capitaine John McCord (douleur à un mollet), privé d’entraînement hier. Côté HTV, après la résiliation à l’amiable du contrat de Silas Mills (parti à Saint-Quentin en Pro B), le club devra faire, pour ce déplacement en Alsace, sans Legname (adducteurs) – qui a toutefois repris l’entraînement– ni Ajinca dont l’entorse de la cheville stagne. Colson (blessé au visage), lui, pourrait faire son retour sur les parquets. – R. Sch. et P. Sav. PARIS-LEVALLOIS - LE HAVRE AUJOURD’HUI, 20 H 30, COUBERTIN. Arbitres : Chambon, Greva et Blanc. Souverain à domicile, le Paris-Levallois sera au complet à Coubertin avec une sixième victoire en ligne de mire. Le Havre se présentera dans la capitale sans son ailier Wen Mukubu (fracture du cinquième métatarse face à Clermont). – N. R. et P. Gob. e PRO B (14 journée) AUJOURD’HUI, 20 HEURES Saint-Étienne - Poitiers Aix-Maurienne - Boulazac Le Portel - Nantes DEMAIN, 20 HEURES Nanterre - Saint-Quentin Quimper - Reims Rouen - Évreux Saint-Vallier - Limoges Châlons - Besançon Bourg-en-Bresse - Brest LE MANS - M. TEL-AVIV : 91-99 Toujours bredouilles L’intérieur de la JA Vichy Dounia Issa est un défenseur doué et aérien qui décolle en Pro A. de notre envoyée spéciale De son côté, George Goven s’est dit « un peu déçu » d’apprendre qu’après Amélie Mauresmo Marion Bartoli allait à son tour faire l’impasse sur le Classement : 1. Rouen, 23 pts ; 2. Poitiers et Bourg, 22 ; 4. Brest et Saint-Étienne, 21 ; 6. Nantes, Nanterre,Évreux, Limoges et Boulazac, 20 ; 11. Quimper et Aix-Maurienne, 19 ; 13. Besançon, Châlons et Le Portel, 18 ; 16. StQuentin et St-Vallier, 17 ; 18. Reims, 16. PROCHAINE JOURNÉE. – Mardi 18 décembre (20 heures) : Évreux-Bourg ; Nantes - Aix-Maurienne. Mercredi 19 : Reims-Rouen ; Brest-Châlons ; Limoges - Saint-Étienne. Vendredi 21 (20 heures) : Besançon-Nanterre ; Boulazac Saint-Vallier ; Poitiers-Quimper. Samedi 22 (20 heures) : Saint-Quentin - Le Portel. PAGE 10 PAS DE MIRACLE à Antarès, mais le MSB n’a pas abdiqué. Il est revenu aux trousses du Maccabi (91-95 à 33 secondes de la fin), qui semblait tranquillement installer dans une domination sans partage. L’écurie israélienne, mise sur orbite par un super Bluthenthal (20 pts, 4/7 à trois points), semblait promise à un vrai cavalier seul (+ 23, 63-86, 32e). Le baroud d’honneur des locaux était dirigé par Limonad (21 pts) et Ricci (17 pts), mais il aboutissait comme toujours cette saison sur une défaite. Un super Batum (16 pts à 100 %, 24 pts au final à 33 d’évaluation) avait permis de maintenir le bateau à flot (44-50 au repos). La suite se dégageait sur un festival Bluthenthal, bien aidé par l’imposant Pizer (18 pts) et le vif Morris (16 pts). L’écart se creusait (60-79, 30e). La suite était écrite. La rébellion mancelle ne suffisait pas. – C. Lo. LE MANS M. TEL-AVIV CSKA Moscou- Sopot (POL) ........ 99-67 Vitoria (ESP) - Olympiakos (GRE) .... 75-64 91 99 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd 34 24 10/10 3/3 1/1 2-2 4 20 3 1/3 1/2 - 0-1 5 20 7 3/5 - 1/2 0-1 30 21 9/14 1/3 2/2 0-7 5 18 4 2/5 0/1 - 0-1 2 8 0 0/1 0/1 - - 1 22 4 0/4 0/3 4/4 0-2 1 22 17 6/9 0/1 5/6 2-1 2 26 11 3/7 - 5/6 3-5 4 200 91 34/58 5/14 18/21 8-20 24 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Bynum 20 8 3/10 1/6 1/2 0-1 4 Fizer 20 18 8/10 0/1 2/2 1-3 3 Sharp 25 7 2/6 1/3 2/2 0-3 3 Morris 31 16 7/9 2/3 - 1-3 1 Garcia 19 5 2/3 1/2 - - 2 Bluthenthal 30 20 7/11 4/7 2/2 2-3 Cummings 12 10 4/6 1/1 1/1 0-2 2 Batista 16 10 3/5 - 4/5 4-2 Halperin 27 5 2/5 1/4 - - 7 TOTAL 200 99 38/65 11/27 12/14 8-17 22 91-99 (25-24, 19-26, 16-29, 31-20) Spect. : 4 200. Écart. – TEL-AVIV : + 22 (32e) Arb. : Arteaga (ESP), Belosevic (SER), Radovic (CRO) Batum Diot Koffi Limonad Bokolo Leloup Bogdanovic Ricci Clancy TOTAL FC BARCELONE - P. BELGRADE : 95-69 (28-14 ; 19-22 ; 18-15 ; 30-18) FC BARCELONE : Basile (15), P. Sanchez (5), Trias (5), Marconato (4), Lakovic (14), Moncasi (1), F. Vazquez (15), Ilyasova (2), Acker (2), Kasun (13), Grimau (19). P. BELGRADE : Palacio (8), Tepic (5), Kecman (7), Borovnjak (5), Tripkovic (16), Velickovic (13), Pekovic (7), Vitkovac (6), Bozic, Vranes (2). LJUBLJANA - SIENNE : 80-86 (22-21 ; 17-15 ; 21-19 ; 20-31) LJUBLJANA : Doncic (6), Mocnik, Dragic (22), Milic (21), Hukic (12), M. Bailey, Zupan (8), R. Taylor (3), Rizvic (8). SIENNE : McIntyre (20), Ilievski (3), Eze (4), Sato (10), Thornton (13), K. Lavrinovic (10), Kaukenas (21), Ress (3), Stonerook (2). GROUPE A MERCREDI HIER Z. Kaunas (LIT) - V. Bologne (ITA) .... 102-82 Ljubljana(SLO) - Sienne(ITA) ...... 80-86 PROCHAINE JOURNÉE. – Mercredi 19 décembre : Olympiakos-Ljubljana ; Sopot-Kaunas ; Sienne - CSKA Moscou. Jeudi 20 : V. Bologne - Vitoria. GROUPE B MERCREDI EP Istanbul- C. Zagreb(CRO) .... 100-74 LR Vilnius (LIT) - Milan (ITA) ........ 75-62 Malaga (ESP) - A. Salonique (GRE) ..... 73-52 HIER Le Mans - M. Tel-Aviv(ISR) ........ 91-99 Classement : 1. Malaga, LR Vilnius et Tel-Aviv, 14 pts ; 4. EP Istanbul, 13 ; 5. A. Salonique, 12 ; 6. C. Zagreb, 11 ; 7. Milan, 10 ; 8. Le Mans, 8. PROCHAINE JOURNÉE. – Mercredi 19 décembre : Milan - EP Istanbul. Jeudi 20 : C. Zagreb - Malaga ; M. Tel-Aviv - LR Vilnius ; A. Salonique - Le Mans. GROUPE C MERCREDI Roanne - Bamberg(ALL) ........... 84-81 HIER Real Madrid - Fenerbahçe (TUR) ..... 87-77 Rome - Panathinaïkos(GRE) ....... 85-67 FC Barcelone - P. Belgrade (SER) ..... 95-69 R. MADRID - FENERBAHÇE : 87-77 (26-18 ; 21-15 ; 15-17 ; 25-27) REAL MADRID : Pelekanos (6), C. Smith (5), Sekulic (6), F. Reyes (17), Papadopoulos (9), Mumbru (4), Hervelle (8), Tunceri (12), Bullock (9), Llull (4), R. Lopez (5), Aguilar (2). FENERBAHÇE : White (14), Solomon (16), Turkçan (6), Onan (10), Vidmar (4), H. Demirel (2), Savas (16), Preldzic (2), Asik (7). ROME - PANATHINAÏKOS : 85-67 (20-23 ; 28-25 ; 20-9 ; 17-10) ROME : Giachetti (8), Fucka (11), Stefansson (7), E. Lorbek (10), Bagnoli, Ray (18), Hawkins (9), Gabini (9), Ukic (13). PANATHINAÏKOS : Spanoulis (9), Becirovic (9), Batiste (10), Zizic (7), Hatzivrettas (2), Dikoudis (9), Tsartsaris (3), Diamantidis (3), Winston (2), Jasikevicius (13). NBA Classement : 1. Panathinaïkos, 15 pts ; 2. Real Madrid et Barcelone,14 ; 4. Fenerbahçe, 12 ; 5. Roanne et P. Belgrade, 11 ; 7. Rome, 10 ; 8. Bamberg, 9. PROCHAINE JOURNÉE. – Mercredi 19 décembre : Bamberg - Panathinaïkos. Jeudi 20 : P. Belgrade - Roanne ; Fenerbahçe - FC Barcelone ; Rome - Real Madrid. Z. KAUNAS - V. BOLOGNE : 102-82 (30-17 ; 21-15 ; 32-18 ; 19-32) Z. KAUNAS : Jurak (6), M. Brown (31), Maciulis (13), Kalnietis (2), Salenga (4), E. Zukauskas (4), Milaknis (2), Jankunas (10), M. Popovic (7), Collins (11), Motiejunas, Bradley (12). V. BOLOGNE : Holland (15), Spencer (22), A. Anderson (2), Crosariol (15), Giovannoni (5), Chiacig (5), Di Bella (8), Garri (5), Lestini (2), McGrath (3). EUROLIGUE FEMMES (6e journée) Morne France Les Bleus de NBA ne sont pas fringants à l’approche des fêtes. Joakim NOAH (9 pts à 2/5, 5/5 aux l.f., 4 rbds en 14 min) s’est bien tiré d’affaire lors de la décevante défaite des Bulls chez les Pacers. Les Knicks continuent à sombrer devant les Sonics du rookie Kevin Durant (30 pts) et des deux Français du banc, Mickaël GELABALE (2 pts, 3 min) et Johan PETRO (DNP). Après trois matches sans jouer, Yakhouba DIAWARA a fait un retour rapide contre les Hornets (2 rbds, 1 p. d. en 6 min). Mickaël PIETRUS (5 pts à 2/5, 3 rbds en 9 min) a été tout aussi discret à Portland. Critiqué de toutes parts à Phoenix pour son manque d’engagement, Boris DIAW a secoué sa torpeur pour aider les Suns à disposer d’Utah (8 pts à 3/7, 6 rbds, 2 p.d. en 22 min). Tony PARKER, ralenti par les restes d’une entorse à la cheville droite, est, lui, incertain pour le match de samedi contre Denver. Reste son coéquipier et pensionnaire des Ligues mineures, Ian MAHINMI, victorieux avec Austin mercredi du choc au sommet de la NBDL contre Rio Grande, 119-113. Le rookie français s’est fendu de 13 points, 4 rebonds et… 6 fautes en 29 minutes. Classement : 1. CSKA Moscou, 15 pts ; 2. Sienne, 14 ; 3. Vitoria, 13 ; 4. Olympiakos et Kaunas, 12 ; 6. Ljubljana, 11 ; 7. V. Bologne, 10 ; 8. Sopot, 9. BOSTON INTRAITABLE. – Les Celtics ont remporté leur 11e succès à domicile en autant de matches, disposant de Sacramento derrière les 16 points du rookie Glen Davis. L’an passé, Boston n’avait gagné que 12 matches dans sa salle. RÉSULTATS Philadelphie-Minnesota, 98-94 ; Indiana-Chicago, 117-102 ; TorontoDallas, 92-76 ; Charlotte-LA Clippers, 108-103 ; Boston-Sacramento, 90-78 ; New York - Seattle, 110-117 ; Houston-Detroit, 80-77 ; Milwaukee-Orlando, 100-86 ; Denver - New Orleans, 105-99 ; Portland Golden State, 105-95 ; Phoenix-Utah, 103-98. GROUPE A. – MERCREDI : Sopron (HON) - Villeneuve-d’Ascq, 65-61 ; Riga (LET) CSKA Moscou (RUS), 56-87. HIER : Naples (ITA) - Fenerbahçe (TUR), 73-77. Classement : 1. CSKA Moscou, 12 pts ; 2. Fenerbahçe, 10 ; 3. Riga et Sopron, 9 ; 5. Villeneuve-d’Ascq et Naples, 7. GROUPE C. – MERCREDI : Kosice (SLV) Spartak Moscou Région (RUS), 62-84 ; Valenciennes - Namur (BEL), 79-55. HIER : Gdynia (POL) - Brno (RTC), 78-93. Classement : 1. Spartak Moscou Région et Brno, 11 ; 3. Valenciennes, 9 ; 4. Kosice et Gdynia, 8 ; 6. Namur, 7. GROUPE D. – MERCREDI : Mondeville Vilnius (LIT), 66-64 ; Faenza (ITA) - Valence (ESP), 54-94. HIER : Pécs (HON) - Dynamo Moscou (RUS), 86-92. SUR www. lequipe.fr Retrouvez les résultats et résumés des matches de la nuit dernière, ainsi que les stats détaillées des joueurs français. Classement : 1. Valence, 12 pts ; 2. Pécs et Dynamo Moscou, 9 ; 4. Vilnius, Faenza et Mondeville, 8. VENDREDI 14 DÉCEMBRE 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Depuis le début de sa carrière, Marion Bartoli n’a disputé que deux matches, en double, pour le compte de la Fed Cup. C’était en 2004 et, compte tenu de la fermeté de sa position, il se pourrait bien qu’il n’y en ait pas d’autre. (Photo Nicolas Luttiau) Bleu Rouge Goven : « Triste et dommage » premier tour de Fed Cup : « Je peux comprendre le choix d’Amélie, qui est aujourd’hui 18e. Lui permettre de jouer sa carte pour se repositionner au classement, c’est un geste de solidarité envers une joueuse qui a beaucoup donné, depuis des années, à l’équipe de France. Mais j’espérais que la conuméro 1 française (au classement national de la FFT), Marion Bartoli, serait partante. D’ailleurs, il y a quelque temps, dans ses déclarations, j’avais cru comprendre qu’elle était intéressée. Quand elle met en avant la difficulté de faire levoyage Chine-Paris pour le Gaz de France, je rappelle qu’elle a fait ce genre de voyage plusieurs fois à titre privé, notamment l’an dernier où elle a fait Japon-France, exactement à la même période. Je trouve ça triste et dommage, j’aurais sincèrement aimé que Marion vienne en Fed Cup, mais c’est son choix. Je le regrette, mais je le dis sans animosité contre elle, on ne peut pas faire venir les gens à reculons. (…) Walter Bartoli dans le staff ? Ce n’est pas possible. Qu’il nous donne des conseils, des indications sur sa fille, bien sûr, mais nous avons un entraîneur, Loïc Courteau, qui en plus joue à deux mains des deux côtés comme Marion et pourrait la préparer aussi bien que les autres. Certes, il est aussi l’entraîneur privé d’Amélie, mais c’est une situation qui a été acceptée par l’ensemble des joueuses qui, en revanche, ne sont pas prêtes à accepter les conditions des Bartoli. C’est aux joueuses de se mettre au service de l’équipe de France et non l’inverse. » – D. B. Jaune Bleu Jaune DEPUIS MIAMI, où elle s’entraîne, Tatiana Golovin a réagi au choix de Marion Bartoli et d’Amélie Mauresmo de renoncer au premier tour de Fed Cup en Chine, en février prochain : « Ma position par rapport à la Fed Cup, elle est claire et nette. Si George Goven me sélectionne, je réponds tout de suite présent ! Je l’ai toujours dit, la Fed Cup fait partie de mes priorités. Alors, c’est vrai que les conditions ne sont pas faciles ; aller en Chine après l’Australie, et avant le Gaz de France, demande un effort. Mais j’estime que les joueuses françaises doivent faire cet effort, quoi qu’il leur en coûte. Où l’on s’adapte ou l’on ne s’adapte pas. Moi aussi, j’aime jouer à Coubertin. J’y ai fait de beaux résultats, j’y ai des amis, des fans, mais, pour le moment, je ne m’y suis pas inscrite. Priorité à la Fed Cup. Je le regrette, mais c’est comme ça. Même si c’est un super tournoi, ce n’est pas un tour de Fed Cup où l’on représente son pays. Que des joueuses disent, un mois et demi avant, qu’elles ne joueront pas, cela me dépasse. Car, pour moi, jouer en équipe de France, ce n’est pas un choix, c’est un privilège. Cela dit, je comprends qu’Amélie soit dans une situation un peu difficile et qu’elle ait déjà beaucoup fait pour l’équipe. En foot, cela ne viendrait pas à l’idée d’un joueur de refuser une sélection en équipe de France, d’ailleurs si c’était le cas, il serait sanctionné. » PRO A (12e journée) VICHY – DOMINIQUE BONNOT Noir Noir BASKET vaises conditions, ça va lui rapporter quoi à la France ? Si je perds au deuxième tour des Jeux Olympiques, quelle importance pour la France ? Les violons de jouer pour la France, les hymnes, la cérémonie d’ouverture, ce sont des choses qui concernent vraiment les sports olympiques. Une médaille olympique en athlé, sans dopage, oui, ça veut dire quelque chose, mais en tennis, qu’est-ce qui importe ? La médaille d’or de Nicolas Massu ou les douze Grands Chelems de Federer ? Si j’ai une telle avance de points (WTA) que je peux me permettre d’aller aux JO, j’irai, mais je ne vais pas le mettre à mon programme, juste parce que ce sont les JO. » Golovin : « Je réponds présent! » GENÈVE – « QUELLE EST votre position par rapport à l’équipe de France de Fed Cup et aux JO ? Marion Bartoli. – La décision est en train d’être prise au niveau de la FFT. Nous, nous avons exposé nos souhaits : que mon père soit une partie intégrante de l’équipe de France de Fed Cup, qu’il s’occupe de moi et me prépare au mieux pour être prête le jour J. On ne va pas se cacher pour aller s’entraîner, mais je revendique la présence de mon père au sein du groupe. Je serai intransigeante si mon père n’est pas accepté ou seulement accepté en catimini. Mon père doit faire partie du staff, sinon je ne viens pas. – N’êtes-vous pas assez grande pour vous débrouiller sans votre père une semaine ? M.B. – Je ne vois pas pourquoi il y aurait certaines joueuses qui viendraient avec leur encadrement et d’autres qui devraient s’insérer dans le groupe et prendre leur raquette pour aller jouer le samedi et le dimanche dans des conditions complètement différentes de celles qui leur réussissent à l’année. Je ne veux pas me créer des talents que je n’aie pas. Si je ne suis pas préparée à la perfection, je ne joue pas “top 10” mondial. Et pour être préparée à la perfection, j’ai besoin de mon père. Il n’y a personne d’autre au monde qui peut me préparer comme mon père. – C’est dommage… M.B. – Je peux très bien vivre sans jouer la Fed Cup. Ce n’est pas un problème pour moi ! Je ne ferai pas une dépression si je ne joue pas. Je ne veux plus aller sur le terrain si je ne me sens pas bien. Je ne joue pas pour les autres, je joue pour moi. Il y a une demande de WTA dans la perspective des prochains changements du calendrier 2009. Les relations contractuelles avec la WTA seront intéressantes pour les joueuses du top 10, mais contraignantes. La WTA garantira aux organisateurs de tournois un “plateau” de joueuses fortes, et celles-ci devront respecter leurs engagements sur douze tournois. Si elles sont blessées, ou mal préparées, elles perdront leur place qui sera bien difficile à reconquérir par la suite. – Donc pas de Fed Cup, sans doute pas de JO. Que faites-vous du plaisir de jouer pour la France ? M.B. – Je joue pour la France toute l’année ! Quand je fais une finale de Wimbledon, je représente la France. Représenter la France dans de mau- 11 BATEAUX TRANSAT ECOVER B TO B Peyron près du but À QUELQUES DIZAINES de milles de l’arrivée à Port-la-Forêt hier soir, Loïck Peyron se dirigeait, sauf incident, vers sa première victoire à la barre de Gitana 80. Pour sa deuxième course en monocoque 60 pieds depuis son retour dans la classe IMOCA, le skipper devait ainsi prendre la nuit dernière une belle revanche sur sa huitième place dans la Transat JacquesVabre en double. En tête depuis la sortie du pot au noir, Peyron a parfaitement contrôlé ses deux principaux adversaires, Kito de Pavant (Groupe-Bel) et Michel Desjoyeaux (Foncia). À une quarantaine de milles du leader, les deux hommes se bagarraient pour la deuxième place. À moins d’un an du Vendée Globe, Peyron a rappelé à ses petits camarades de jeu qu’il fallait compter sur lui et sur le potentiel de son Gitana 80 dessiné par le cabinet Farr, sister-ship du Paprec-Virbac 2 de DickFoxall, actuel leader de la Barcelona World Race. Positions (hier, à 18 heures) : 1. Peyron (Gitana 80), à 76,6 milles de l’arrivée ; 2. De Pavant (Groupe-Bel), à 38 m. du leader ; 3. Desjoyeaux (Foncia), à 47,8 m. ; 4. Eliès (Generali), à 108,8 m ; 5. Guillemot (Safran), à 207,4 m., etc. Abandon : Le Cléac’h (Brit-Air). RECORD AUTOUR DU MONDE EN SOLO : PIÈGES ANTICYCLONIQUES.– Après avoir affolé le chronomètre depuis son départ au large de Brest il y a vingt jours, Joyon se préparait hier à ralentir la cadence en raison d’un anticyclone positionné en travers de sa route dans l’océan Indien. BARCELONA WORLD RACE (départ de Barcelone le 11 novembre). – Tour du monde sans escale en double. Positions (hier, à 18 h 45) : 1. Dick-Foxall (IRL, Paprec-Virbac 2), à 15 645 milles de l’arrivée ; 2. Jourdain-Nélias (Veolia-Environnement) à 144 m. des leaders ; 3. Thomson-Cape (GBRAUS,Hugo-Boss), à 222 m. ; 4. Wavre-Paret (SUI, Temenos 2), à 1 018 m. ; 5. Sanso-Rivero (ESP, Mutua-Madrileña), à 1 739 m., etc. Abandons : Riou-Josse (PRB) ; Beyou-Gavignet (Delta-Dore). GYMNASTIQUE TEST AU FÉMININ. – À l’INSEP, la plupart des prétendantes à l’équipe qui disputera les Jeux à Pékin, en août prochain, sont réunies cet après-midi (14 h 30) pour « évaluer les progrès et donner de nouveaux objectifs », précise Yves Kieffer, l’entraîneur national. Sous la forme d’un entraînement, et donc sans notation, les jeunes femmes convoquées seront testéessur des éléments et des mouvementsréalisés par parties. On devine qu’Isabelle Severino et les jeunes Marine Petit et Pauline Morel sortiront déjà du lot. Elles devraient même présenter quelques nouveautés. En plus du groupe qu’il supervise au quotidien,Kieffer observera des gymnastes commeMagaly Hars ou les Marseillaisesdont s’occupe Nellu Pop, Erika Morel et les moins expérimentées Lesly Garreau, Manon Erre et AngélineSerre. En revanche, plusieurs absences sont à regretter : Cassy Vericel et Laetitia Dugain poursuivent jusqu’au 22 décembre leur stage à Pékin ; Katheleen Lindor, après avoir été opérée (fracture d’un métacarpe), vient de débuter la rééducation de sa main droite, alors que sa jumelle Lindsay, embêtée par des périostites à répétition, bénéficie d’une préparationallégée au niveau des jambes ; enfin, Julie Martinez est dispensée pour avoir chuté en scooter et Rose-Éliandre Bellemare pour une luxation du coude. – C. L. SAUT À SKIS ET DE QUATRE POUR MORGENSTERN. – Cette quatrième épreuve de la Coupe du monde a vu une… quatrième victoire de l’Autrichien Morgenstern. Il est seulement le troisième sauteur de l’histoire à débuter la saison par quatre succès. Le meilleur Français est à nouveau Emmanuel Chedal, 17e hier et désormais 22e de la Coupe du monde. COUPE DU MONDE (Villach [AUT], 13-14 décembre). – HS 98 : 1. Morgenstern (AUT), 254,5 pts (94,5 m + 96 m) ; 2. Ahonen (FIN), 243,5 (93 + 95) ; 3. Schlierenzauer (AUT), 242,5 (92 + 94,5) ; 4. Koudelka (RTC), 239 (90,5 + 94) ; 5. Loitzl (AUT) et Damjan (SLV), 238 (93 + 90,5) ;… 10. Malysz (POL), 232 (92 + 89,5) ; 17. Chedal, 220,5 (89,5 + 89) ; 24. Lazzaroni, 213,5 (86,5 + 88). Non qualifié en 2e manche : 41. Descombes Sevoie, 95,5 (83,5). Coupe du monde (après 4 des 28 concours) : 1. Morgenstern (AUT), 400 pts ; 2. Schlierenzauer (AUT), 219 ; 3. Hilde (NOR), 196 ; 4. Ahonen (FIN), 184 ; 5. Romören, (NOR), 170 ;… 22. Chedal, 38 ; 40. Lazzaroni, 9. AUJOURD’HUI : HS 98 à partir de 16 h 30. BOXE Rouge Noir Jaune SKI FREESTYLE JUDO COUPE DU MONDE DE BOSSES Débuts en demi-teinte Malgré un Guilbaut Colas au pied du podium, les performances des Bleus lors de cette première étape à Tignes sont plutôt décevantes. TIGNES – de notre envoyé spécial « ON A PRIS UNE CLAQUE », assène Rémi Sella, le directeur sportif du freestyle, dans l’aire d’arrivée tignarde, alors que Guilbaut Colas vient d’être évincé du podium par le champion du monde canadien PierreAlexandre Rousseau, dernier partant et vainqueur de cette étape inaugurale de la Coupe du monde. « Guilbaut limite la casse avec cette quatrième place, poursuit Sella, et le point positif est qu’il a placé ses nouveaux sauts. Mais on constate qu’il manque de ski. À l’intersaison, on a mis l’accent sur l’“acro”, mais désormais, avec les nouveaux règlements, c’est vraiment la vitesse qui prime. Et sur son run, il doit gagner au moins une seconde. » Le premier français derrière Colas, Anthony Benna, n’est que dix-huitième. « Les anciens n’ont pas su se relâcher et ont skié trop dur, regrette le directeur sportif. En revanche, on a deux belles satisfactions chez les jeunes. Alizé Boulangeat finit treizième, aux portes de la finale, alors que, l’an dernier, elle était plutôt trentième. Il y a aussi Arnaud Burille, qui termine vingtième pour sa première Coupe du monde, sans être connu des juges et en produisant un beau ski. » Guilbaut Colas, d’un naturel optimiste, ne dramatise pas : « C’est vrai, l’an dernier, je commence par une deuxième place mais en étant deuxième des qualifs. Là, je suis onzième et je pars en finale avec tous les cadors TIGNES. – La jeune Alizé Boulangeat a été l’une des bonnes surprises françaises. Elle qui stagnait aux alentours de la trentième place l’an passé s’est classée treizième hier. (Photo Zoom) devant moi. Une quatrième place, c’est donc pas mal. Même si un de mes meilleurs potes sur le circuit (Rousseau) me sort du podium et que cela fait mal. Mes nouveaux sauts me demandent encore trop de concentration, ils ne sont pas encore instinctifs. Il faut que je travaille l’engagement, la fluidité, que je prenne plus de vitesse sur le tremplin pour avoir plus d’“air”. Le run que je présente ici, c’est de l’investissement à long terme. On l’a mis au point pour les Mondiaux en 2009 et les JO l’année suivante. » La prochaine étape de Coupe du Monde n’ayant lieu que le 18 janvier à Lake Placid, aux États-Unis, Fabien Bertrand, le coach des bosseurs, va mettre le mois à venir à profit pour corriger le tir. « La semaine prochaine on reste là puisque Tignes nous prête sa piste. On va travailler les carences. Ensuite, on fait un break à Noël et, début janvier, on ira faire un gros stage à La Toussuire avant notre départ aux États-Unis le 13 janvier. » ROBIN RIOU RÉSULTATS COUPE DU MONDE DE BOSSES (Tignes, 13 décembre). – HOMMES. 1. Rousseau (CAN) ; 2. Lusua (FIN) ; 3. Bilodeau (CAN) ; 4. Colas ; … 18. Benna ; 20. Burille ; 26. Bedel ; 30. Dufosse ; 31. Didier ; 39. Navillod ; 45. Francillon ; 53. Serra. FEMMES. 1. Marbler (AUT) ; 2. Uemura (JAP) ; 3. Richards (CAN) ; … 13. Boulangeat. Prochaine épreuve : Lake Placid (USA), du 18 au 20 janvier 2008. SKI DE FOND LE TOUR DE SKI MODIFIÉ. – À la suite d’un différend financier entre la FIS et les organisateurs allemands, l’étape d’Oberstdorf du prochain Tour de ski (28 décembre-6 janvier) a dû être annulée. C’est la station de Nove Mesto (République tchèque), d’où partira d’ailleurs l’épreuve le 28 décembre, qui récupère les deux courses prévues les 1er et 2 janvier, une poursuite 10 km libre femmes et un 15 km libre hommes le mardi, un 10 km classique femmes et un 15 km classique hommes, départ individuel, le mercredi. Le reste du programme est inchangé. SKELETON SAINT-GENIÈS : SAISON TERMINÉE. – La troisième épreuve de la Coupe du monde, aujourd’hui à Lake Placid, dans l’est des États-Unis, se disputera sans Grégory Saint-Geniès, blessé la semaine dernière à Park City. Le Français, victime d’une rupture d’un tendon au niveau des ischio-jambiersde la cuisse droite, est rentré en France et sera opéré aujourd’huià la clinique du Sport. Avec un mois de cicatrisation et de un à deux mois de rééducation, sa saison est d’ores et déjà terminée. SQUASH STOEHR ÉCHOUE EN QUARTS. – Vainqueur à l’arraché (3-2) au 1er tour de l’Anglaise Kippax (no 32 mondiale), Isabelle Stoehr (no 17) a été logiquement battue hier à Monaco par l’Australienne Rachael Grinham (no 3) en trois jeux (9-2, 9-4, 9-6). Après les éliminations en finale des qualifications de Camille Serme (contre l’Anglaise Laura Hill [no 49]) et de Celia Allamargot (face à l’Anglaise Lauren Briggs [no 26]), il n’y a donc plus de Française au Monte-Carlo Classic. HOCKEY SUR GLACE TAEKWONDO Des pénalités qui coûtent cher le gardien tricolore. Les hommes de Dave Henderson et Pierre Pousse ont l’occasion de se reprendre aujourd’hui (16 h 30) face à la Slovénie, qu’ils avaient battue (3-1) lors de leur dernière rencontre en novembre en Italie. – E. Fu. NORVÈGE - FRANCE : 3-1 (1-0, 0-1, 2-0) Buts. – NORVÈGE : 8’57, Witnes (Livf), sup. num. ; 52’32, Skadsdammen (Bastiansen, Livf), double sup. num. ; 54’58, Skadsdammen, sup. num. FRANCE : 20’12, Raux (Amar), inf. num. Pén. – Norvège : 20’ (10 × 2’) ; France : 22’. LES FRANÇAIS ont mal entamé leur tournoi à Odense, au Danemark, en s’inclinant hier (1-3) lors de leur première rencontre. Face à la Norvège, les Bleus ont bien résisté deux tiers durant. Menés au score après neuf minutes de jeu, les coéquipiers de Lhenry, qui gardait la cage française, sont revenus au score dès l’entame de la seconde période sur un but de AVIRON Norvège - France, 3-1 ; Danemark - Slovénie, 7-1. AUJOURD’HUI : France - Slovénie (16 h 30) ; Danemark - Norvège. NHL (résultats de mercredi). – Buffalo - NY Islanders, 5-3 ; Washington - NY Rangers, 5-4 ; (a.p.) ; Atlanta - Boston, 3-5 ; Colombus - Colorado, 4-1 ; Carolina - Ottawa, 0-6 ; Chicago Los Angeles, 6-3 ; Anaheim - Vancouver, 2-3. GOLF FINALE DU PRO TOUR. – C’est une vraie répétition des prochains JO qui a lieu jusqu’à dimanche à Pékin, avec la tenue de la finale du Pro Tour dans le stade de l’Université où se dérouleront en août prochain les joutes olympiques. Les seize meilleurs joueurs et joueuses de l’année sur la planète ping se disputeront les titres (simple, double et – 21 ans, hommes et femmes). Un seul Français est engagé, Emmanuel Lebesson, chez les jeunes, qui s’est qualifié hier au setaverage pour les demi-finales. SOUTH AFRICAN AIRWAYS OPEN (AFS, Paarl, Pearl Valley Golf Estate, circuit européen hommes 2008, 1 000 000 , 13-16 décembre). – Premier tour (par 72) : 1. Rock (ANG), 70 ; 2. Haindl (AFS), Schwartzel (AFS), Van den Bergh (AFS), 71 ; 26. Delamontagne et LorenzoVera, 75 ; 127. Gonnet, 83. DUBAÏ MASTERS (EAU, Majlis Course, circu it eu ropéen fe mmes, 5 00 00 0 , 13-16 décembre). – Premier tour (par 72) : 1. Stahle (SUR), 64 ; 2. Davies ANG), Hall (ANG), 67 ; 16. Kreutz, 71 ; 22. Nocera, Giquel, Arricau, 72 ; 61. Jail, 76 ; 87. Kirkland, 80 ; 95. Lagoutte-Clément, David-Mila, 79 ; 106. Schaeffer, 82. Norvège - France, 3-1 ; Danemark - Slovénie, 7-1. AUJOURD’HUI : France - Slovénie (16 h 30) ; Danemark - Norvège. NHL (résultats de mercredi). – Buffalo - NY Islanders, 5-3 ; Washington - NY Rangers, 5-4 ; (a.p.) ; Atlanta - Boston, 3-5 ; Colombus - Colorado, 4-1 ; Carolina - Ottawa, 0-6 ; Chicago Los Angeles, 6-3 ; Anaheim - Vancouver, 2-3. Pour vos colis de Noël, profitez La Poste - DGGPDT - RCS Paris 356 000 000 – Décembre 2007 – Photographe : Didier Guy - Le Parti du Client d’une ouverture exceptionnelle Parce que les fêtes de fin d’année sont un moment particulier et privilégié, La Poste vous simplifie la vie pour vos colis de Noël. *Renseignez-vous auprès de votre bureau de poste habituel ou retrouvez la liste complète des bureaux participants sur www.laposte.fr/ouverturenoel. Emballage Colissimo festif non disponible dans les DOM – Série Limitée spéciale Fêtes. www.laposte.fr/ouverturenoel LaPoste_14122007_356x260.indd 1 VENDREDI 14 DÉCEMBRE 2007 PAGE 11 5/12/07 17:07:32 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge TENNIS DE TABLE Bleu Rouge mois, suite à une opération consécutive à des lésions tendineuses. Il fera désormais équipe avec Donatien Mortelette. En revanche, les rameurs du deux sans barreur quatrième des derniers Mondiaux, Laurent Cadot (problème de bassin) et Erwan Peron (douleur aux côtes), ont été contraints de faire l’impasse. – M. V. Damien Raux, alors même qu’ils évoluaient en infériorité numérique. Mais les pénalités concédées auront coûté cher aux Français dans cette rencontre, puisque c’est à nouveau sur des jeux de puissance norvégiens que Skadsdammen, par deux fois, trompait STAGE ET TESTS À BOULOURIS. – Huit athlètes de l’équipe de France et deux internationaux invités sont en stage jusqu’à aujourd’hui au CREPS de Boulouris, dans le cadre de la préparation pour le tournoi européen de qualification olympique (26-27 janvier 2008 à Istanbul). Si, chez les femmes, la sélection se jouera entre Maéva Musso (– 57 kg) et AnneCaroline Graffe (+ 67 kg), donc deux catégories différentes, c’est un – 80 kg hommes qui ira en Turquie. Lors des testmatches, Mamédy Doucara a remporté quatre victoires et subi une défaite contre Trouillet, Augustin Bata a également eu un ratio de 4-1 (dominé par Doucara), enfin John Trouillet s’est imposé trois fois mais a concédé deux revers (face à Bata et au Hongrois Toth). Jaune Bleu Jaune RIPOLL DE RETOUR. – L’équipe de France d’aviron entame aujourd’hui son dernier stage de l’année, à Saint-Cassien (Var) pour les coupleux, au Temple-sur-Lot (Lotet-Garonne) pour les pointus. Ces derniers enregistrent le retour de Bastien Ripoll. Le vainqueur français d’Oxford-Cambridge avait été tenu éloigné des bassins plusieurs LES BLEUS DU KODOKAN à TOKAÏ. – Après une semaine de stage au Kodokan, à Tokyo, morcelé en deux morceaux en raison de la Coupe Kano (du 7 au 9 décembre), l’équipe de France masculine enchaînera, à partir de lundi, par cinq jours de préparation à l’université de Tokaï (banlieue de Tokyo). Au programme, dix entraînements copieux avec les numéros 1 et 2 japonais ainsi que la redoutable équipe sud-coréenne. Cyril Soyer, Nicolas Brisson, Axel Clerget (légèrement blessés) et Frédéric Demontfaucon (repos) rentrent,quant à eux, sur Paris aujourd’hui avec le clan féminin. Noir Noir DOVI FRAPPE FORT. – La France a remporté ses trois combats, en particulier le welter Jaoid Chiguer, hier lors de la première journée du tournoi finlandais de Tampere. « Le Russe Komissarov a pris l’ascendant au premier round, raconte l’entraîneur John Dovi, car Jaoid avait un problème de distance. En donnant des séries de trois coups, il l’a réglé. » Pour Dovi (35 ans), il s’agissait de ses grands débuts d’entraîneur : « Cela s’est très bien passé, c’est mon ancien rôle de capitaine de l’équipe qui se prolonge. En plus, l’entraîneur cubain Luis Mariano, présent avec l’équipe de France, m’apporte beaucoup. » TOURNOI DE TAMPERE (FIN, 13-16 décembre). – Huitièmes de finale. Moyens : Anouche b. Camara (GUI), arrêt au 2e round (+ 20). Mi-lourds : Bouhenia b. Dahl (ALL) 24-8. Quarts de finale. Welters : Chiguer b. Komissarov (RUS) 26-12. AUJOURD’HUI. Quarts de finale. Plume : Djelkhir-Chadi (ALG). Super-légers : Adriani Vastine-Sandakov (RUS). Moyens : Anouche-Borner (ALL). Mi-lourds : Bouhenia-Jack (SUE). Bleu 12 Bleu Rouge Noir Jaune NATATION CHAMPIONNATS D’EUROPE (petit bassin) Muffat enfin ! Sûre d’elle, la Niçoise a concrétisé, avec le titre européen (200 m 4 nages), les promesses affichées depuis 2005. DEBRECEN – (HON) de notre envoyé spécial EN BÂTISSANT la saison de Camille Muffat, Fabrice Pellerin avait décidé de l’aligner dans le premier meeting de la saison, à Rouen fin octobre, « pour qu’elle enregistre rapidement des petites satisfactions et renforce son moral ». Un mois et demi plus tard, ce moral est au beau fixe après son titre européen du 200 m 4 nages, hier à Debrecen (2’9’’05), mais son visage et ses mots ne le disent pas. Question de timidité chez la jeune Niçoise de dix-huit ans. De réalisme aussi, « je sais ce que ça vaut, ce n’est que du petit bain ». D’ambition surtout pour la vicechampionne d’Europe 2006 : « Je savais que je pouvais gagner, c’est ce que je voulais. Ça ne s’arrête pas là. » Muffat a trop longtemps rongé son frein de ne pouvoir répondre aux attentes placées en elle pour s’enflammer au rythme d’une Marseillaise qu’elle fait retentir pour la seconde fois en Hongrie. La première, c’était à Budapest, où elle était devenue championne d’Europe juniors en 2005. La même année, elle frappait les esprits en dominant Laure Manaudou, toujours sur 200 m 4 nages, lors des Championnats de France à Nancy. Depuis, par impatience, on ne cessait de l’attendre et cela pesait sur elle comme un fardeau à un âge délicat, comme le souligne son entraîneur : « Il y a eu, comme souvent chez les jeunes nageuses, une convergence de facteurs : le bac, le corps qui change, les attractions extérieures. Si on est un peu en difficulté sportivement à cette période critique, ça peut être compliqué. Mais, si on arrive à passer cette barrière de corail, on retrouve une mer plus calme, plus propice à la performance. Si Camille en est là, ça peut être sympa… » L’an dernier encore, Muffat était au carrefour de la résignation et de l’indignation. Mais elle a tenu bon, décroché son bac et décidé de passer à la vitesse supérieure. Désormais, elle suit sur son lieu d’entraînement les cours, « assez légers », d’une école de commerce et consacre davantage de son temps à la natation : « Au niveau international, ça devient une obligation. Ça libère mentalement. Maintenant, je suis au niveau de tout le monde et je n’aurai pas de regrets. » Au bord du bassin, Pellerin en a profité pour élever la charge de travail à 70 kilomètres hebdomadaires avec bonheur : « Elle est pleinement disponible en temps et en attention, heureuse de faire ce qu’elle fait. Surtout, les 3 kilomètres ajoutés par jour, parfois même le dimanche, n’ont pas amoindri la qualité de ce qu’elle fait dans l’eau. » « Il était temps ! » Autre nouveauté de la rentrée, la dimension athlétique devient l’une des priorités de la nageuse, qui s’est affinée, perdant presque 5 kilos pour arriver à 69 kilos. « Ça a été un peu difficile, admet-elle, mais nécessaire parce qu’en 4 nages les filles sont particulièrement fines. » Mais la tête, malgré l’allégement des études, fonctionne toujours très bien, comme l’a démontré sa façon d’aborder les courses du jour. « Le matin, en séries (2’10’’13), Camille a eu l’intelligence de deviner qu’il faudrait nager beaucoup plus vite que l’année dernière », note Pellerin. En finale, son passage à mi-course (1’1’’30), plus lent qu’aux Championnats de France (1’0’’77), a légèrement stressé l’entraîneur, dont la stratégie du jour était « d’être avec les autres en brasse ». Mais, comme Muffat était « très bien », elle a pu obéir à la consigne avant de profiter de ses très bonnes dispositions du moment en crawl. Seule une solide confiance en soi a pu lui permettre une telle manœuvre. Une confiance emmaga- DEBRECEN. – Médaillée d’argent du 200 m 4 nages lors de l’édition précédente, Camille Muffat s’est, cette fois, emparée de l’or grâce notamment à une grosse fin de course. (Photo Pierre Lahalle) Camille MUFFAT Club : Nice 18 ans, née le 28 octobre 1989 à Nice Ni . 1,81 m ; 69 kg. Entraî aîneur în : Fabrice Pellerin. JO : aucune participation. p p CM : 9e (relais 4 x100 m 4 nages, 2007) ; 15e (400 m 4 nages, 2007) ; 28e (50 m papillon, 2007) ; 30e (100 m brasse, 2007). CE : 2e (relais 4 x 100 m, 2006 *). CE petit p bassin : 1re (200 m 4 nages, 2007) ; 2e (200 m 4 nages, 2006) ; 4e (relais 4 x 50 m, 2006). CM juniors j : 2e (200 m 4 nages, 2006) ; 3e (50 m et 100 m, 2006). CE juniors j : 1re (200 m 4 nages, 2005) ; 2e (100 m, 2005) ; 4e (200 m 4 nages, 2004). *Elle n’a alors nagé que les séries. sinée notamment en Australie lors d’un stage d’une grande intensité aux côtés de Malia Metella, Alena Popchanka ou Coralie Balmy. Restait à transformer l’essai en compétition dans une ambiance fébrile où, de son propre aveu, les regards portés sur elle changent. Pellerin l’attendait sur ce terrain : « Elle avait profité des Championnats de France pour revendiquer un potentiel et affirmer son ambition. Désormais, elle me semble heureuse d’être attendue. La nouveauté que j’attendais, c’est que ça se passe bien dans ce contexte. Entre Nîmes et ici, elle donne l’impression de poser les mains sur le volant, de prendre en main la direction. » « Il était temps ! prolonge Muffat en écho. Je n’avais encore jamais confirmé au niveau international. 2008 peut être un commencement. » Avec, l’été prochain, déjà RÉSULTATS Rendez-vous aussi demain sur 400 m Ses 57’’78 d’hier après-midi l’invitent à l’optimisme. Dans la balance des centièmes, elle en enlève ainsi neuf à son record de France (57’’87 pour devenir championne d’Europe en 2006) et n’est plus posée qu’à trois de la marque continentale (57’’75 par Hlavackova en 2001). « Franchement, je ne savais pas quel était le record d’Europe. Mais, quand j’ai vu sur le tableau qu’il ne me manquait presque rien, je me suis dit dommage », se marre la vice-championne du monde en fixant rendezvous pour aujourd’hui. Car la question n’est presque plus de savoir si cette référence-là résistera à la finale. Mais plutôt de s’interroger sur la capacité de Laure Manaudou à aller taquiner le record du monde, les 56’’51 de Coughlin. Une quête solitaire qui peut lui plaire, qui lui ressemble même et qu’elle a anticipée en renonçant au 100 m 4 nages tout à l’heure. « Mais je ne veux pas me prendre la tête, on verra bien », coupe-t-elle à propos d’une quelconque projection. La Française revendique ainsi un séjour « no stress ». « Elle est aussi là pour prendre du plaisir et ce n’est pas incompatible avec la performance », insiste Nicolas, grand frère, coach et conseiller en zen attitude. D’ailleurs, comme pour mieux souligner qu’elle n’avait rien perdu de son ambition, notamment en crawl, la meilleure nageuse du monde voit déjà au-delà de son dos : « Ici, le plus important, c’est le 400 m. » C’est demain. Et, comme sur 100 m dos, ça ressemble à une promesse… BENOÎT LALLEMENT 50 M HOMMES Bernard à la loupe Retour avec Alain Bernard et son entraîneur Denis Auguin sur un 50 m et une médaille de bronze en demi-teinte. ALAIN BERNARD : « J’avais envie de me régaler. À la limite, ça passe avant le chrono. Mais je suis déçu chronométriquement (21’’57). Je voulais faire mieux même si c’est vrai que j’ai besoin de répétitions. C’est une belle troisième place face à vraiment de purs sprinteurs, des spécialistes du petit bain avec de bons départs et de bons virages. Ça se joue à pas grand-chose, un 50. Il me semble avoir un peu glissé au départ mais ce n’est pas une excuse. Le temps de réaction, ça va, mais c’est surtout à l’impulsion que ça peut se jouer. Mes adversaires ont de très bons départs, mais je sais qu’en vitesse de nage pure je suis équivalent aux autres, peut-être un poil devant, mais ça ne sert à rien si le départ n’est pas bon. Je dois prendre mon temps comme en séries et en demies, ne pas m’affoler. En finale, j’étais attentif mais, des fois, ça répond moins bien. Je ne sais pas pourquoi je nage moins vite en finale qu’en demies alors qu’en demies j’avais raté le virage. C’est une première médaille. Le premier round. La revanche aura lieu sur 100 m (aujourd’hui et demain). » DENIS AUGUIN : « Ça ne sert à rien de nager 80 km à l’entraînement par semaine si on perd la course dès le départ. On les travaille depuis les Mondiaux en mars dernier et Alain peut prendre de très bons comme de très mauvais départs. C’est cette fluctuation qui est embêtante. Sur la demi-finale (21’’31), il fait jeu égal avec Draganja sur le départ. En finale, il le rate et après la course n’a plus rien à voir. Il cherche à rattraper les autres et, techniquement, ça engendre des perturbations inévitables. Du coup, il rate le virage aussi parce qu’il est en retard et prend la vague des autres. Pourtant, sur les deux courses, il passe dans le même temps au premier 25. Mais, en finale, il met une énergie folle pour rattraper les autres et derrière, ça devient difficile. Souvent, il plonge mieux et va plus vite au départ – sur quinze mètres – sur 100 m que sur 50 m, il arrive à mieux se mettre en place. La solution est sous l’eau. C’est une question d’activation des jambes plus précipitée sur 50. Quelquefois, pour aller vite, il faut savoir prendre son temps. Je ne suis pas inquiet pour le 100 m. Ce qui est embêtant, c’est de perdre alors qu’il est dans le coup. » – P. Gl. CHRONOLOGIE DU RECORD D’EUROPE DU 200 M DOS HOMMES 2001 : Kozulj (CRO) 1’51’’62 2004 : Rogan (AUT) 1’51’’37 2004 : Rogan (AUT) 1’51’’24 2005 : Rogan (AUT) 1’50’’67 2006 : Vyatchanin (RUS) 1’49’’98 2007 : Rogan (AUT), 1’49’’86 200 m 4 nages : 1. Cseh (HON), 1’52’’99 (record du monde ; anc. rec. : 1’53’’14 par Pereira (BRE), le 18 novembre 2007 à Berlin ; anc. rec. d’Europe : 1’53’’46 par lui-même le 8 décembre 2005 à Trieste) ; 2. Impric (CRO), 1’57’’48 ; 3. Tikhonov (RUS), 1’57’’59 ;… 6. Boggiatto (ITA), 1’58’’24. En séries : 13. Horth, 2’0’’03 ; 17. Lefert, 2’0’’44. Temps de passage de Cseh : 24’’14, 51’’64, 1’25’’11, 1’52’’99. CHRONOLOGIE DU RECORD DU MONDE DU 200 M 4 NAGES HOMMES 2004 : Bovell (TRI) 1’53’’93 2005 : Cseh (HON) 1’53’’46 2006 : Lochte (USA) 1’53’’31 2007 : Pereira (BRE) 1’53’’14 2007 : Cseh (HON), 1’52’’99 Relais 4 × 50 m 4 nages : 1. Allemagne (Rupprath, M. Deibler, Dietrich, S. Deibler) 1’34’’39 ; 2. Russie, 1’34’’99 ; 3. Pays-Bas, 1’35’’35. En séries : 11. France (Lacourt, Duboscq, Lebon, Galavtine), 1’38’’67. FEMMES 50 m brasse : 1. Efimova (RUS) et Schaefer (ALL), 30’’33 ; 3. Poewe (ALL), 30’’80. En séries : 17. De Ronchi, 31’’85 ; 18. Le Paranthoën, 31’’86. 200 m papillon : 1. Jedrzejczak (POL), 2’3’’53 (record du monde ; anc. rec. : 2’4’’04 par Yang Yu (CHN), le 18 janvier 2004 à Berlin ; anc. rec. d’Europe : 2’4’’94 par ellemême le 7 décembre 2006 à Helsinki) ; 2. E. Kovacs (HON), 2’5’’41 ; 3. Mehlhorn (ALL), 2’6’’53 ; 4. Dunning (GBR), 2’6’’54 ; 5. Boulsevicz (HON), 2’7’’58 ; 6. Mongel, 2’7’’94. En séries : 13. Rousseau, 2’13’’36. Temps de passage de Jedrzejczak : 28’’56, 59’’51, 1’31’’06, 2’3’’53. Temps de passage de Yang Yu : 28’’77, 1’0’’17, 1’31’’90, 2’4’’04. Temps de passage de Jedrzejczak lors de son précédent record d’Europe : 28’’91, 1’1’’, 1’33’’05, 2’4’’94. CHRONOLOGIE DU RECORD DU MONDE DU 200 M PAPILLON FEMMES 1999 : O’Neill (AUS) 2’5’’37 1999 : O’Neill (AUS) 2’4’’43 2000 : O’Neill (AUS) 2’4’’16 2004 : Yang Yu (CHN) 2’4’’04 2007 : Jedrzejczak (POL), 2’3’’53 CYCLISME BIATHLON Sur la bonne piste L’heure de la relève Auteurs de bons résultats à Sydney et Pékin, les pistards français ont marqué des points dans la perspective des Jeux. L’ÉQUIPE DE FRANCE sur piste n’en espérait pas tant. « On y va pour se tester et pas pour obligatoirement faire des résultats », avait indiqué Florian Rousseau, l’entraîneur national, avant le départ pour les deux premières manches de la Coupe du monde à Sydney et Pékin. Le bilan est finalement allé au-delà de ses souhaits. « On a atteint des objectifs inespérés, soulignait Benoît Vêtu, l’autre entraîneur national, détaché à l’occasion des manches mondiales pour s’occuper de la structure professionnelle Cofidis. C’est une véritable chance pour la France, une saine émulation se dégage. » « L’arrivée d’une seconde équipe au plus haut niveau cette année multiplie par deux nos chances de qualification pour les Jeux. C’est un plus indiscutable, et on a pu le vérifier », ajoutait Rousseau. En Australie, dès la première journée, Henriette, Sireau et Tournant, sous les couleurs de la formation nordiste, sont montés sur la troisième marche du podium derrière les Australiens et les Allemands. En Asie, c’est le trio tricolore composé de Baugé, Tournant et Pervis qui s’est mis en évidence en terminant deuxième alors que le groupe Cofidis (Bourgain-Sireau-Henriette) prenait la cinquième place. Une densité exceptionnelle à ce niveau. « Ces deux manches nous ont permis de côtoyer les meilleurs, dit Vêtu. C’était d’ailleurs plus relevé que ça ne le sera aux Jeux puisque tout le monde ne sera pas qualifié. » La France a donc marqué des points chez les sprinteurs. À Sydney, Bourgain a remporté le tournoi de vitesse devant Sireau. Baugé a terminé quatrième et Pervis sixième. Sur l’anneau olympique de Pékin, Bourgain a seulement été dominé par le champion du monde néerlandais Bos et Sireau a pris la quatrième place. « Des résultats tout simplement excellents, confirme Rousseau. On peut difficilement demander mieux, surtout à cette époque de l’année. Bourgain est au top et il a encore progressé mentalement. Sireau confirme les espoirs placés en lui. Il fait aujourd’hui partie des meilleurs. » Le duo de Cofidis occupe d’ailleurs les deux premières places du classement de la Coupe du monde. Après des débuts timorés en keirin, Tournant a également pris sa part du gâteau en prenant la deuxième place à Sydney derrière l’intouchable Hoy. Et les filles ne sont pas en reste. En retrait en Australie, Clara Sanchez et Sandie Clair ont refait surface en Asie. Sanchez a terminé troisième de la vitesse en battant Meares et, associée à Clair, elle est encore montée sur la deuxième marche du podium dans la vitesse par équipes. De belles raisons d’espérer là aussi. Côté fond, si tout avait débuté timidement, la victoire à Pékin de la paire 200 m 4 nages : 1. Muffat, 2’9’’05 ; 2. Baranowska (POL), 2’9’’25 ; 3. Verraszto (HON), 2’9’’83 ; 4. Hosszu (HON), 2’9’’99 ; 5. De Ronchi, 2’10’’44 ; 6. Urbanczyk (POL), 2’10’’68. En séries : 6. Vabre, 2’11’’27 ; 15. Andraca, 2’14’’17. Temps de passage de Muffat : 28’’15, 1’1’’30, 1’39’’11, 2’9’’05. Temps de passage de Baranowska : 28’’69, 1’1’’27, 1’38’’85, 2’9’’25. Demi-finales (les deux premiers de chaque demi-finale et les quatre meilleurs temps en finale ; seulement deux nageurs par nation qualifiés). HOMMES 100 m brasse. – I : 1. Alexandrov (BUL), 58’’52 (Q) ; 2. Dale Oen (NOR), 58’’60 (Q) ; 3. Terrin (ITA), 59’’09 (q) ; 4. Van Aggele (HOL), 59’’11 (q) ; 5. Duboscq, 59’’37 (éliminé). II : 1. Lisogor (UKR), 58’’82 (Q) ; 2. Borysik (UKR), 58’’97 (Q) ; 3. Komornikov (RUS), 59’’02 (q) ; 4. Falko (RUS), 59’’09 (q). 100 m papillon. – I : Cavic (SRB), 50’’24 (Q) ; 2. Todorovic (CRO), 51’’83 (Q). II : 1. Korotyshkin (RUS), 50’’44 (Q) ; 2. Mankoc (SLV), 50’’60 (Q) ; 3. Draganja (CRO), 51’’19 (q). En séries : 20. Leveaux, 53’’07. FEMMES 100 m. – I : 1. Steffen (ALL), 52’’96 (Q) ; 2. Popchanka, 53’’57 (Q) ; 3. Metella, 53’’88 (q). II : 1. Lillhage (SUE), 52’’97 (Q) ; 2. Veldhuis (HOL), 53’’09 (en séries : 53’’03) (Q) ; 3. Seppala (FIN), 53’’64 (q) ; 4. Dallmann (ALL), 53’’78 (q). En séries : 15. Couderc, 54’’57 ; 20. Mongel, 55’’11. 100 m dos. – I : Jovanovic (CRO), 58’’18 (Q) ; 2. Gostomelsky (ISR), 58’’94 (Q). II : 1. Manaudou, 57’’78 (record de France ; anc. rec. : 57’’87 par elle-même le 8 décembre 2006 à Helsinki) (Q) ; 2. Pietsch (ALL), 58’’51 (Q) ; 3. Sexton (GBR), 59’’01 (q) ;… 5. Putra, 1’0’’09 (éliminée). En séries : 10. Castel, 1’0’’53 ; 16. Étienne, 1’1’’43. Temps de passage de Manaudou : 28’’43, 57’’78. Temps de passage lors de son précédent record : 28’’42, 57’’87. COUPE DU MONDE (individuel) Le Norvégien Svendsen et la Russe Iourieva ont remporté hier leur première Coupe du monde. Neuville-Riblon dans l’américaine a redonné le sourire au clan tricolore. « J’ai vu monter les gars en régime au fil des courses, assure Jacky Mourioux, l’entraîneur national. Il y a beaucoup de raisons d’espérer. Même en poursuite par équipes. On a terminé deux fois dixième mais on se situe réellement autour de la sixième place. Jeuland, chez les filles, a également laissé entrevoir de belles choses. » Des espoirs à confirmer dès la mi-janvier sur l’anneau de Los Angeles. Car les places olympiques seront chères. MANUEL MARTINEZ JONROND CHEZ COFIDIS. – Après avoir étudié une vingtaine de candidatures, le staff de Cofidis a tranché. La place de directeur sportif adjoint laissée libre par Lionel Marie, parti chez Slipstream, sera occupée la saison prochaine par Jean-Luc Jonrond. Ancien professionnel chez RMO, le Lyonnais, quarante et un ans, a tenu les mêmes fonctions au VC Vaulx-en-Velin puis chez Jean Delatour et RAGT Semences. LA FDJ POUR LES HANDICAPÉS. – Le club des supporters de Martial Gayant organise demain à Holnon, près de Saint-Quentin, la randonnée des « Papillons blancs » au profit des handicapés. Vingt-cinq coureurs de la Française des Jeux, en stage actuellement dans cette localité de l’Aisne, accompagneront les randonneurs sur trois circuits (10, 24, 48 km). Départs à 14 h 30. Inscriptions sur place (5 euros). Renseignements : 01-64-66-64-44. PAGE 12 ON ATTENDAIT le Norvégien OleEinar Björndalen pour un 77e succès en Coupe du monde, mais c’est un de ses compatriotes qui a remporté hier le 20 km de Pokljuka (Slovénie). Alors que le patron du biathlon mondial perdait tout espoir avec quatre fautes au pas de tir (20e), Emil Hegle Svendsen s’imposait pour la première fois de sa carrière. L’Allemand Alexander Wolf était sorti en tête à l’issue du troisième tir, mais une faute sur la dernière série lui coûta une minute de pénalité et la victoire, qui échut donc, avec 48’’6 d’avance, à cet inattendu Norvégien de vingtdeux ans. Vincent Defrasne, pour sa part, ne rééditait pas son sans-faute de Kontiolahti, mais, malgré trois erreurs, prenait une belle septième place. « Il a réalisé sa meilleure course sur les skis depuis le début de saison ; il est proche des meilleurs à ce niveau, relève l’entraîneur national Stéphane Bouthiaux. Il monte en puissance un peu comme il l’avait planifié. » À l’image de la course masculine, c’est une première à laquelle on a assisté sur 15 km femmes avec le succès de la Russe Ekaterina Iourieva (24 ans), sur l’Italienne Michela Ponza. Longtemps on a cru que l’Allemande Magdalena Neuner allait décrocher la timbale. Nettement en tête à l’issue du troisième tir, elle aligna quatre fautes sur ses quatre derniers essais, perdant ainsi tout espoir de podium pour retomber à la septième place. Delphine Peretto meilleure Française Restant sur deux succès à Hochfilzen, Sandrine Bailly s’est contentée hier d’une modeste vingt-deuxième place. Une rafale de vent sur sa dernière balle du premier tir couché avait déjà fortement affaibli ses chances, que quatre autres échecs annihilèrent totalement. Elle cède le paletot jaune de leader de la Coupe du monde à l’Allemande Martina Glagow (3e), qui avait déjà occupé pareille position après son doublé de Kontiolahti. Delphine Peretto, vingt-cinq ans, a donc été la meilleure Française, décrochant avec sa huitième place le meilleur résultat de sa jeune car- rière. « Elle a été présente tout l’été, a progressé au tir et physiquement », commente l’entraîneur national Lionel Laurent, pour qui ce n’est guère une surprise. Derrière elle, la quatorzième place de Pauline Macabies est encourageante avant le relais de dimanche. – M. V. RÉSULTATS COUPE DU MONDE (Pokljuka [SLV], 13 décembre). HOMMES. Individuel (20 km) : 1. Svendsen (NOR), 51’58’’1 (0 minute de pénalité) ; 2. Wolf (ALL), à 48’’6 (1) ; 3. Sednev (UKR), à 1’55’’9 (1) ; 4. Berejnoï (UKR), à 1’56’’2 (0) ; 5. Pinter (AUT), à 2’7’’ (3) ; 6. Rösch (ALL), à 2’38’’8 (2) ; 7. Defrasne, à 2’43’’4 (3) ; … 13. Habert, à 3’10’’7 (1) ; 20. Björndalen (NOR), à 3’46’’8 (4) ; 26. Jay, à 4’37’’1 (3) ; 29. Fourcade, à 4’56’’ (4) ; 52. Robert, à 6’50’’2 (4) ; 77. Cannard, à 9’30’’4 (7). Coupe du monde 2008 (après 6 épreuves sur 26) : 1. Björndalen (NOR), 205 pts ; 2. Iaroshenko (RUS), 191 ; 3. Tcherezov (RUS), 173 ; 4. Defrasne, 160 ; 5. Pinter (AUT), 130 ; … 31. Fourcade, 44 ; 38. Robert, 28 ; 41. Habert, 20 ; 60. Jay, 7. FEMMES. Individuel (15 km) : 1. Iourieva (RUS), 43’47’’3 (0 minute de pénalité) ; 2. Ponza (ITA), à 55’’1 (0) ; 3. Glagow (ALL), 1’18’’2 (1) ; 4. Olofsson (SUE), à 1’31’’4 (2) ; 5. Jonsson (SUE), à 1’37’’9 (1) ; … 8. Peretto, à 2’46’’7 (1) ; 14. Macabies, à 3’33’’8 (1) ; 22. Bailly, à 4’27’’4 (5) ; 34. Bécaert, à 5’11’’8 (4) ; 36. Carraz-Collin, à 5’23’’6 (3) ; 74. Dorin, à 9’31’’9 (6). Coupe du monde 2008 (après 6 épreuves sur 26) : 1. Glagow (ALL), 237 pts ; 2. Bailly, 207 ; 3. Iourieva (RUS), 199 ; 4. Wilhelm (ALL), 198 ; 5. Henkel (ALL), 183 ; 21. Bécaert, 60 ; 23. Peretto, 59 ; 42. Macabies, 18 ; 50. Brunet, 5. AUJOURD’HUI : repos. DEMAIN : sprint HOMMES et FEMMES à partir de 11 h 30. VENDREDI 14 DÉCEMBRE 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge ELLE A LAISSÉ à d’autres cette lumière, cette attention et ces moments de gloire qu’elle aimante si souvent. Et bien volontiers ! Ce n’était pas l’heure Manaudou. Pas encore. Laure a donc préféré vibrer au titre de Camille Muffat – sur 200 m 4 nages –, qu’elle voit s’épanouir avec plaisir après lui avoir bouché l’horizon. Elle a peut-être grimacé quand elle a aperçu Alain Bernard déraper sur le plot au départ du 50 m (3e). Et a évidemment aussi profité des trois éclairs de ce jeudi hongrois : le record du monde ciselé sur 200 m papillon par la Polonaise Otylia Jedrzejczak pour fêter ses vingt-quatre ans (2’3’’53), celui de Laszlo Cseh sur 200 m 4 nages (1’52’’99) pour asseoir davantage l’immense ferveur qu’il suscite ici et celui d’Europe de l’Autrichien Markus Rogan sur 200 m dos (1’49’’86) au bout d’une finale au petit goût d’inachevé pour les Français Pierre Roger (4e) et Benjamin Stasiulis (5e). Mais l’incroyable décontraction affichée quand la Française s’arrêta un moment face à la presse, ce sourire qu’elle voulait contagieux ne racontaient pas seulement le bonheur d’une spectatrice comblée. Ils disaient également la belle satisfaction d’une première journée de parfaite mise en jambes. Car, si la championne olympique n’avait pas de finale à son agenda, elle profita de la série (58’’87 tout en relâchement) et de la demie du 100 m dos pour sculpter les contours d’un séjour hongrois qu’elle veut d’ors et de records. Temps de passage de Pereira lors de son record : 24’’86, 53’’02, 1’26’’14, 1’53’’14. Temps de passage de Cseh lors de son précédent record d’Europe : 24’’64, 52’’50, 1’25’’77, 1’53’’46. Bleu Rouge de notre envoyé spécial Finales (seulement deux nageurs par nation accèdent à la finale). HOMMES 50 m : 1. Nystrand (SUE), 21’’11 ; 2. Draganja (CRO), 21’’23 ; 3. Bernard, 21’’57 (en demies : 21’’31) ; 4. Stymne (SUE), 21’’60 ; 5. S. Deibler (ALL), 21’’83 (en demie : 21’’80) ; 6. Fesikov (RUS), 21’’96 ; 7. Maître, 21’’97 (en demie : 21’’94, en série : 21’’89). En série : 16. Galavtine, 22’’33. 400 m : 1. Korzeniowski (POL), 3’38’’72 ; 2. Biedermann (ALL), 3’38’’76 ; 3. Kis (HON), 3’39’’52 ; 4. Colbertaldo (ITA), 3’40’’83 ; 5. Stanczyk (POL), 3’41’’63 ; 6. Rosolino (ITA), 3’42’’34. En séries : 10. Rostoucher, 3’44’’37 ; 18. Pannier, 3’47’’92. 200 m dos : 1. Rogan (AUT), 1’49’’86 (record d’Europe ; anc. rec. : 1’49’’98 par Vyatchanin (RUS), le 7 décembre 2006 à Helsinki) ; 2. Donets (RUS), 1’51’’94 ; 3. Wildeboer Faber (ESP), 1’52’’12 ; 4. Roger, 1’52’’72 ; 5. Stasiulis, 1’53’’08 ;… 7. Meeuw (ALL), 1’55’’05. En séries : 15. Dufour, 1’57’’16 ; 25. Lacourt, 1’59’’12 ; Temps de passage de Rogan : 26’’58, 55’’06, 1’21’’96, 1’49’’86. Temps de passage de Vyatchanin lors de son record : 26’’24, 54’’03, 1’21’’62, 1’49’’98. Jaune Bleu Jaune Laure Manaudou, à l’ombre des records du monde de Cseh et Jedrzejczak, a jeté les bases d’un gros 100 m dos aujourd’hui. DEBRECEN – PASCAL GLO PROGRAMME AUJOURD’HUI. – Séries à 9 heures ; demi-finales et finales à 16 h 15 : 800 m F, 50 m dos H, 50 m papillon F, 400 m 4 nages H, 200 m brasse F, 100 m brasse H, 100 m F, 100 m H, 100 m dos F, 100 m papillon H, 100 m 4 nages F, 4 × 50 m F. Pour les épreuves de 50 m : séries, demi-finales et finale le même jour. Pour les épreuvesde 100m : sériesetdemi-finalesen unejournée,finalele lendemain.Pourles épreuves de 200 m et plus, ainsi que les relais : séries le matin, finale le soir même. Noir Noir L’heure des promesses des envies « de finale et de podium aux Jeux ». D’ici là, il ne lui reste que quelques jours pour savourer. Car Fabrice Pellerin prévient : « La satisfaction s’arrêtera à la fin des Championnats. » 13 Bleu Rouge Noir Jaune DELL™ RECOMMANDE WINDOWS VISTA® PROFESSIONNEL. PLUS UNE MINUTE À PERDRE! 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(1)Cette offre de location opérationnelle sur une durée de 25 mois, proposée par Dell Financial Services pour des loyers payables mensuellement terme à échoir, par prélèvement automatique, est réservée aux entreprises assujetties à la taxe professionnelle, sous réserve d’acceptation du dossier par dell Financial services. Elle porte sur des montants financés compris entre 500€HT et 500 000€HT, selon les dispositions suivantes: 25 loyers correspondant chacun à 4% du prix de vente des matériels financés. Des frais de dossier de 99€HT seront prélevés au démarrage du contrat. Offre valable jusqu’au 31/12/2007. (2)Offres valables sur une sélection de produits jusqu’au 14/12/07. (3)Offres valables sur une sélection de produits jusqu’au 14/12/07. Dell Financial Services est une marque de Dell, administrée par Ge Capital equipement Finance, société en commandite simple RCs nanterre n°352 862 346, sise immeuble défense Plaza, 23-27 rue delarivière Lefoullon, 92800 Puteaux. Prix et caractéristiques des produits peuvent être modifiés sans avis préalable, du fait de l’évolution technique notamment. Les produits de substitution seront de fonctionnalités ou de performances au moins équivalentes. Photos non contractuelles. ©2007 Dell Products. Dell™, le logo Dell™,Vostro Inspiron et XPS sont des marques déposées de Dell Inc. Les autres noms et désignations peuvent être revendiqués comme marques par des tiers. Microsoft, Windows, Windows Vista et le logo Windows Vista sont des marques déposées ou des marques commerciales de Microsoft Corporation aux Etats-Unis et dans d’autres pays. 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VENDREDI 14 DÉCEMBRE 2007 PAGE 13 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Poids: à partir de 2.87Kg Bleu • Technologie Processeur Intel® Centrino® Duo avec Processeur Intel® Core™2 Duo T5270 (1.40GHz, 2Mo L2 Cache, 800MHz FSB) • Windows Vista® Édition Familiale Basique authentique • 1024Mo de mémoire DDR2 SDRAM 667MHz • Disque dur 80Go SATA • Écran 15.4” WXGA • Carte graphique nVIDIA® GeForce® Go 8400 GS de 128Mo Jaune Rouge Jaune Concentré de puissance dans un châssis mobilité Noir Bleu Noir VOSTRO™ 1500 14 Bleu Rouge Noir Jaune LA PAGE GUIDE Orchestrée par les supporters du Lawson Club, l’ambiance sera aussi chaude que le souffle de Grand’Goule, le dragon emblématique des joueurs poitevins. Après la rencontre, foncez à la Serrurerie (28, rue des GrandesÉcoles), bar-restaurant de bonne réputation ayant la qualité de servir tard. Dans une décoration un peu brocante, l’endroit reste une valeur sûre plébiscitée par toute la ville. Puisque vous êtes là, et en attendant la réouverture annuelle des étonnantes Grottes de la Norée, il serait dommage de zapper le Futuroscope. Sur w w w . p o i t i e r s - v o lley.com des infos complémentaires. – A. F. (Photo Bernard Papon) Retour dans la ville du bonheur ! Le seul match que l’on retiendra des Bleus pendant la Coupe du monde de rugby aura permis d’affiner un parcours troisième mitemps qui va resservir. Généralement, l’action démarre Saint Mary Street. Trois établissements se partagent les premières déferlantes sortant de l’Arms Park : le Walkabout, le Life et l’Edwards. En surfant bien (sport pratiqué à vingt minutes sur la côte du Glamorgan, brrr...), vous atteindrez Greyfriars Road, le second spot. Le quartier est plus sélect. Tentez un cocktail voire un dîner au Tiger Tiger ou profitez de la qualité de l’air du 33 Windsor Place, un pub chic non fumeur. Plus tran- VOLLEY. – Poitiers-Cannes. Samedi, 20 heures. quille, finissez la soirée à Cardiff Bay, face à la mer : au Salt ou au très branché Ba Orient (Mermaid Quay). Sur www.cardiffblues.com d’autres infos. ARNAUD FORMAL SKI ALPIN. – Coupe du monde F à Saint-Moritz (SUI). Jusqu’à dimanche. Qui a dit que les Suisses étaient lents ? Remplaçant Val-d’Isère pour cause de météo, la luxueuse station helvète a rapidement su organiser ces épreuves de ski féminin. Prenez le téléphérique de Corviglia pour atteindre les 3 057 m du pic Nair. La vue sur les sommets de la Bernina et les 25 lacs de la Haute-Engadine est soufflante. Dans la montée, vous aurez pu surplomber la piste de descente. Son dénivelé de 45o en fait la plus raide du monde ! À côté de la gare du téléphérique, déjeunez et profitez du panorama de la Marmite. Le soir, dînez à la Brasserie Hauser dans le centre du village. Bonnes spécialités de polentas grillées au fromage. Profitez-en pour faire un tour à la pâtisserie mitoyenne réputée pour ses truffes au chocolat. Oliver Kieffer (Photo Jean-Marc Pochat) Planète Sport En fin de soirée, un single malt s’impose au bar de l’hôtel Waldhaus Am See situé au-dessus du lac. Pour les amateurs, c’est une des plus belles collections interplanétaires de whiskies. Sur www.skiworldcup.stmoritz.ch des infos. – A. F. Nos envoyés spéciaux en France et à travers le monde SUR L’ÉQUIPE TV Journal tous les quarts d’heure. AUJOURD’HUI : à 11 h, dans la Page rugby, présentation de la 4e journée de Coupe d’Europe ; à 18 h 30, dans la Grande Édition, Olivier Ménard reçoit Brahim Asloum et Louis Acariès ; à 19 h, dans Match après match, entretien avec l’attaquant niçois Lilian Laslandes. DEMAIN : à 15 h, Un jour avec… Steve Marlet ; dans la Grande Édition weekend, retour sur le Mondial féminin de hand avec le consultant Denis Lathoud. DIMANCHE : à 8 h, retour sur la L 1 dans la Page foot ; à partir de 19 h, dans la Grande Édition week-end, retour sur la finale du Mondial féminin de handball, retour sur la Coupe d’Europe de rugby ; à 23 h, retour sur Bordeaux-O.M. SUR www.lequipe.fr Tous les résultats et nombreuses évolutions de scores en direct. AUJOURD’HUI. – Coupe d’Europe de rugby : Biarritz-Glasgow. DEMAIN. – Coupe d’Europe de rugby : Cardiff Blues - Stade Français, Perpignan - London Irish, Wasps-Clermont ; L 1 : PSG-Toulouse, Lyon-Nice et multiplex ; Coupe de France : Grenoble-Montpellier , Champ. d’Allemagne : multiplex ; Champ. d’Angleterre : multiplex ; Champ. d’Italie : Lazio Rome - Juventus Turin ; Champ. d’Espagne : Valence - FC Barcelone. DIMANCHE.– Championnatdu monde des clubs : finale ; Pro D 2 : La RochellePau ; Coupe d’Europe de rugby : Toulouse-Leicester ; Champ. d’Allemagne : multiplex ; Champ. d’Italie : multiplex et Cagliari - Inter Milan ; Champ.d’Angleterre : Liverpool - MU, Arsenal-Chelsea ; Champ. d’Espagne : multiplex et Real Madrid - Osasuna ; Coupe de France : Reims-Calais et Dijon-Clermont ; L 1 : Strasbourg-Nancy et Bordeaux-OM. DANS L’ÉQUIPE MAGAZINE Dans votre magazine du samedi : – une semaine avec les neuf Français de la NBA ; – reportage à Sotchi (Russie), où auront lieu les JO d’hiver 2014 ; – et un bouquet de pages « Spécial cadeaux » . Lille - Saintn Étienn e e 15-12 Valenciennes e n s-Auxerre A r NATATION 15 et 16-12 Handball a l (Paris,s Bercy) c Demies e et finales a duu Mondial d F Championnats d’Europe en petit bassin 15-12 Metz-Sochaux t c 15-12 PParis-SG S - Toulouse T u Basket, a Pro A NNancy-Roa -R nne n 15-12 Rennes-Caen e - Le Mans-Lorient M L n France 2 : aujourd’hui (18 heures), samedi (18 h 20), dimanche dans Stade 2 (17 h 45). Eurosport : aujourd’hui (9 heures et 16 h 30), samedi (différé à 15 h 45 et 16 h 15), dimanche (16 h 15). RECRUTÉ EN SEPTEMBRE par France Télévisions pour muscler, par son parler franc du collier, la seconde partie déliquescente du magazine France 2 Foot, l’amateur de football Philippe Lucas interviendra cette semaine sur France 2 à l’occasion des Championnats d’Europe en petit bassin de Debrecen pour sa qualité première, celle d’entraîneur de natation. « On commence cette collaboration en vue des Jeux de Pékin, explique Daniel Bilalian, patron des sports de France Télévisions. Lequel se montre peu inquiet des relations frisquettes qu’entretiennent actuellement Lucas et la Fédération de natation. On a un consultant connu et qui s’y connaît. Ensuite, les problèmes internes aux Fédérations et les querelles de personnes, comme dirait l’autre, ça ne nous regarde pas. Ce n’est pas un personnage facile, c’est sûr. Il a son caractère, mais c’est ce qui fait aussi sa valeur. » En Hongrie, Lucas donnera son avis après chaque journée de compétition et participera aux directs en fonction de ses disponibilités avec ses nageurs. « Il commentera sans doute quelques courses », précise Bilalian. Y compris celles de son ancienne protégée Manaudou ? « Pourquoi pas ? Je suis sûr qu’il va pleurer si elle gagne… » On demande à voir. 16-12 15-122 15-12 Strasbourg-Nancy s g c 14-12 B t, Pro A Basket, VVichy-ASVEL L 15-12 Lyon-Nice n e 15-12 16-12 Football t Grenoble-Montpellier en - t er Coupe p de FFrancee Bordeaux-Marseille d - s 15-12 Monaco-Lens o o s 15-12 15-12 M h r (ANG) Manchester G FFootball ootball al Manchester M e CCity - BBolton PPremier e League g 16-12 15-12 15-12 L Liverpool o (ANG) N FFootballl LLiverpool oo - Mancherster a r U.. PPremierr League u (Photo Christian Liewig/L’Équipe) Rugby b Perpignan-London p n d Irish s C p d’Euurope Coupe Londres ond es ((ANG) G) Football ot Arsenal-Chelsea e h Premier m League e 16-12 Londres n (ANG) ( Rugby g Wasps-Clermont s e t Coupe u d’Europe Europe 15-12 B Berlin (ALL) FFootballl HH.. Berlin-B. Berlinn B. M Munich BBundesliga sl 16-12 Cardiff a (GAL) ( Rugby u Cardiff a - Stade-Fran e- çais Coupe o d’Europee 16-12 Alta BBadia (ITA) Ski Géantt H Debrece b enn (HON) N Natation a Champio m onnats n d’Europe E e en ppetit bassin a 14 et 15-12 Jusqu q ’au 15-12 Turin i (ITA) A Patinage n aartistique u Finale a du GGrand PPrix anglais sur Canal, d’autant que Gérard est un des rares entraîneurs, avec Arsène Wenger, dont le bilan contre Alex Ferguson est favorable. » À 17 heures, accompagné de l’ancien « Blue » Marcel Desailly (1998-2004 lui aussi), Guy prendra le relais sur Canal + pour Arsenal-Chelsea. « Ce qui est marrant, c’est que Marcel a joué je ne sais combien de fois contre Arsenal et qu’il ne les a jamais battus, sauf lors de leur dernier affrontement en 2004, en quarts de Ligue des champions. Depuis, Chelsea est invaincu contre Arsenal. » Val a Gardena d ((ITA) Ski k Super-G u et descente sc F Lauree Manaudou n u (Photo t Bruno n Fablet) b Réalisé par BERNARD DOLET et JOCELYN LERMUSIEAUX HANDBALL Finale du Mondial féminin Et aussi à l’écran… LE MAG Le trotteur Rothen Le corner à la rémoise DIMANCHE, POUR LE HUITIÈME TOUR de la Coupe de France, Reims (L 2) recevra Calais (National) devant les caméras d’Eurosport (18 heures). Peutêtre, dans ce match, quelques corners seront-ils tirés à la rémoise, cela signifiant que le tireur du coup de pied de coin n’adressera pas un centre devant les buts adverses mais fera une passe à un coéquipier tout près de lui. D’où vient l’expression « corner à la rémoise » ? Raymond Kopa, ancien milieu offensif du Stade de Reims, mythe du football français qui signa au prestigieux Real Madrid avec lequel il devint le premier Français vainqueur d’une Coupe d’Europe, raconte : « Je suis arrivé à Reims en 1951 et le corner à la rémoise est né vers 1954. Bien sûr, on ne saurait affirmer qu’on l’a inventé, mais on l’a systématisé. Nous étions une équipe composée de joueurs de grand talent, exceptionnels, on travaillait le physique, et surtout on s’entraînait sur des terrains de basket à 3 contre 3. Cet exercice nous permettait d’améliorer notre excellente technique. Notre lacune ? Nous n’étions pas bien grands et pas très forts pour marquer de la tête. Alors, et cela a sans doute été une invention collective, nous avons systématisé le futur fameux corner à la rémoise. On ne travaillait pas les coups francs, on ne marquait pas sur des coups de pied arrêtés dont font partie les corners, mais on était doués dans le jeu de passes, dans les dribbles. Pour ces raisons-là, notre façon de tirer les corners nous avantageait... Et aujourd’hui, nous sommes fiers d’entendre toujours parler du corner à la rémoise. » c’était la couleur de la chambre de son fils, violet celle de sa fille et les étoiles en référence à la Ligue des champions. Dans le magazine de Caroline Avon, le Parisien raconte sa passion pour les trotteurs, née dès son enfance en Normandie, sa rencontre avec l’entraîneur Éric Prudhon et beaucoup d’autres choses. Au galop. AUTO. – A1 : Grand Prix de Chine (Eurosport, dimanche, 8 h) ; Course des champions (Eurosport, dimanche, différé à 22 h 30). BASKET. – NBA : Dallas-New Orleans (Canal +, cette nuit, 2 h 30). BIATHLON. – Coupe du monde à Pokljuka : sprint H et F (Eurosport, samedi, 12 h et 14 h 30), relais H et F (Eurosport, dimanche, 10 h 30 et 14 h 15). FOOTBALL. – L 1 : PSG-Toulouse (Foot +, samedi, 15 h), Lyon-Nice (Canal +, samedi, 17 h 10), Strasbourg-Nancy (Canal + Sport, dimanche, 18 h), Bordeaux-OM (Canal +, dimanche, 20 h 55), les autres matches (Foot +, samedi, 20 h) ; Coupe de France : Grenoble-Montpellier (Eurosport, samedi, 18 h 15), La Samaritaine-Arles (France Ô, dimanche, différé à 8 h 45), CS Le Moule-Angers (France Ô, dimanche, 15 h), Reims-Calais (Eurosport, dimanche, 18 h), Dijon-Clermont (Eurosport, dimanche, 20 h 30), CSC Cayenne-Épinal (France Ô, dimanche, différé à 21 h 30) ; Championnat d’Allemagne : Hertha Berlin-Bayern Munich (Canal + Sport, samedi, 15 h 30), Werder Brême-Bayer Leverkusen (TPS Star, samedi, 15 h 30) ; Championnat d’Angleterre : Fulham-Newcastle (Canal + Sport, samedi, 18 h 15) ; Championnat d’Espagne : Valence-FC Barcelone (Sport +, samedi, 22 h) ; Championnat d’Italie : Lazio Rome-Juventus Turin (Canal + Sport, samedi, 20 h 30), Torino-AS Rome (TPS Star, dimanche, 15 h), Sampdoria-Fiorentina (Ma Chaîne Sport, dimanche, 15 h) ; Coupe du monde des clubs : match pour la 3e place et finale Vincent CLERC (ailier international du Stade Toulousain) (Photo Jean-Marc Pochat) (Photo Jean-Marc Pochat) Des brides et vous, sur Équidia (aujourd’hui, 10 heures, et samedi, 18 h 30). COMME TANT D’AUTRES footballeurs de renom, Jérôme Rothen possède des chevaux de course. Amoureux du trot, il a donc cinq trotteurs courant sous ses couleurs : jaune et violet avec étoiles. Jaune parce que LES PRONOSTICS DE.... POURQUOI ? Sport +, dimanche, 16 h 30. Passées à deux doigts du dernier carré de « leur » Mondial au terme d’un quart de finale épique, les Françaises ont laissé aux Roumaines le droit d’en découdre face aux Russes demain (Sport +, 15 heures). La chaîne thématique, qui proposera également la seconde demie, Allemagne-Norvège, en différé à 20 h 15, reste cependant fidèle aux filles d’Olivier Krumbholz, qu’elle accompagnera en direct, samedi à 12 h 30, dans leur match de classement contre les Hongroises. « CEUX QUI ONT VU notre match aller contre Leicester, se diront qu’on prendra aisément notre revanche ce week-end. Justement, à nous joueurs toulousains de ne pas raisonner ainsi. Les Anglais joueront chez nous leur qualification, mais, si on réitère notre performance de samedi dernier et si on finit mieux nos actions, on gagnera. Notez que ce n’est pas dérangeant de se retrouver huit jours après. Au contraire. On a été piqués au vif à l’aller, on aura su bien se préparer pour réagir. J’aime beaucoup le hand, j’aime aussi le basket. J’y jouais à l’école, mais j’étais petit et pas très adroit. La première fois que j’ai vu du haut PAGE 14 niveau, c’était avant la Coupe du monde de rugby où nous avions assisté à un France-Russie de basket qui m’avait emballé. Dommage que Bergeaud ait démissionné de son poste… Bon, en basket, je vais prendre le match de Chalon-sur-Saône car c’est près de Paray-leMonial où vit ma grand-mère. Les Chalonnais devraient remonter au classement en battant Orléans. En football, je choisis Toulouse bien sûr. C’était bien de voir le Téfé en C 1. Malheureusement, il avait tiré Liverpool. Cette saison, je ne suis pas encore allé le voir jouer, mais je pense qu’il va se maintenir. Il faut qu’il soit plus constant. Au Parc contre le PSG, Toulouse va faire 1-1. Buts d’Elmander et de Pauleta. Maintenant, c’est terrible pour les Parisiens. Ils ont une telle pression médiatique, surtout chez eux... Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi on parle tant du PSG. Ce sont les meilleurs, les clubs du haut du tableau qui doivent faire les gros titres, pas ceux qui sont en bas. Enfin, ça semblerait logique… » (Sport +, dimanche, 8 h et 11 h 30). HANDBALL. – D 1 : Nîmes-Montpellier (Eurosport, ce soir, 20 h 30). RUGBY. – Coupe d’Europe : Biarritz-Glasgow (Canal + Sport, ce soir, 21 h), Cardiff-Stade Français (Canal +, samedi, 14 h 35), Perpignan-London Irish (France 2, samedi, 16 h 30), London Wasps-Clermont (Sport +, samedi, 18 h 30), Toulouse-Leicester (France 2, dimanche, 16 h) ; Challenge européen : Dax-Castres (Eurosport, samedi, 20 h 45) ; Pro D 2 : La Rochelle-Pau (Sport +, dimanche, 14 h 30). SKI ALPIN. – Coupe du monde H à Alta Badia : slalom géant (Eurosport, dimanche, 9 h 45 et 12 h 45) ; Coupe du monde F à Saint-Moritz : descente (Eurosport, samedi, 11 h), super-G (Eurosport, dimanche, différé à 12 h 15). Vincent CLERC Toulouse-Leicester (rugby, Coupe d’Europe) : 29-13 C h al o n- s ur - S a ô n e Orléans (basket, Pro A) : 76-68 PSG-Toulouse (football, L 1) : 1-1 Valérie BÈGUE (Miss France 2008) Toulouse-Leiceste r : 29-17 C h al o n- s ur - S a ô n e Orléans : 88-72 PSG-Toulouse : 1-0 (« Mon équipe de cœur, c’est Lyon ») Serge LAGET (L’Équipe) Toulouse-Leicester : 35-8 C h al o n- s ur - S a ô n e Orléans : 78-72 PSG-Toulouse : 3-1 ET VOUS ? Toulouse-Leicester : C h al o n- s ur - S a ô n e Orléans : PSG-Toulouse : VENDREDI 14 DÉCEMBRE 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge 16-122 Rugby b Toulouse-Leicester o L s Coupe p d’Europe u Bleu 14-12 Rugby g Biarritz-Glasgow a o Coupe u d’Europe E e Jaune Rouge Jaune LiverpoolManchester United FFoot, L 1 15-12 Noir Bleu Noir FOOTBALL C + Sport, dimanche, 14 h 30. MMMMH ! DIMANCHE, l’herbe va croustiller sous les crampons anglais. La Premier League propose le « S u n d a y Crunch », mettant aux prises les quatre gros qui, de ce côté de la Manche, le sont autant sur le papier qu’au classement. Après le Grand Chelem anglais pour l’accession aux 8es de finale de la Ligue des champions, le retour aux affaires insulaires correspond à celui de Gérard Houllier comme consultant sur le Championnat anglais, fonction qu’il avait déjà occupée sur TPS Star il y a trois saisons. Homme lige des soirées de Ligue des champions sur Canal +, l’ancien manager de Liverpool (1998-2004) commentera l’affiche rouge vif entre Reds et Red Devils au côté de Jean-Philippe Goron. « Son expertise est la bienvenue, précise Stéphane Guy, responsable du foot Martina Schild (Photo Jérôme Prevost) RUGBY. – Cardiff - Stade Français. Samedi, 14 h 30. Bleu Rouge Noir Jaune P H O T O : L’ É Q U I P E 15 VENDREDI 14 DÉCEMBRE 2007 PAGE 15 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge 432 pages - 39,90 € - En librairie. Bleu Rouge Retrouvez les victoires héroïques en Coupe de France des petits clubs battant les grands, mais aussi toute la légende de cette compétition dans le livre événement. Jaune Bleu Jaune COUPE DE FRANCE, LA FOLLE ÉPOPÉE. Noir Noir ENFIN UN VRAI LIVRE D'HISTOIRES 16 Bleu Rouge Noir Jaune ATHLÉTISME Pistorius au rapport ! Les résultats de ses tests vont être communiqués à l’IAAF. Le double amputé sera-t-il autorisé à courir avec les valides ? CE SOIR, Gert-Peter Brüggemann mettra la dernière main à son rapport. Ce professeur allemand de biomécanique pourra alors transmettre son étude à l’IAAF, la fédération internationale, qui sera chargée de l’interpréter. Le sujet ? Oscar Pistorius, le double amputé le plus rapide du monde. Comme six athlètes valides courant dans les mêmes eaux chronométriques (46’’56 sur 400 m), le Sud-Africain s’est soumis à une batterie de tests, les 12 et 13 novembre, à l’Institut de biomécanique et d’orthopédie de Cologne. POURQUOI CE RAPPORT ? Il s’agit de déterminer si Pistorius court à armes égales avec les valides. Ou s’il est avantagé par ses prothèses Cheetah high-tech. Avantagé, l’enfant de Johannesburg, né sans péronés en 1986 et amputé sous le genou à onze mois ? Avantagé, le champion paralympique du 200 m 2004, huit mois seulement après s’être mis à l’athlétisme, l’homme aux vingt-six records du monde catégorie T 44, celle des amputés ? L’assertion heurte et déchaîne des passions dont l’IAAF cherche désespérément à se soustraire. Car le cas Pistorius a pris une ampleur insoupçonnée. « Blade Runner » (le coureur sur lames, son surnom), le film, est devenu un feuilleton depuis que le Sud-Africain prétend disputer les JO, depuis qu’il a couru le 400 m B (2e en 46’’90) du meeting Golden League de Rome, le 13 juillet, et la même course que Jeremy Wariner, deux jours plus tard, à Sheffield (disqualifié). En deux tours de piste, Pistorius a plus attiré la lumière qu’en trois ans d’exploits paralympiques. En Italie, il a même éclipsé le retour d’Asafa Powell sur 100 m. L’IAAF avait voté, fin mars, le règlement 144.2, interdisant « les dispositifs techniques (…) qui procurent un avantage sur tout athlète ne les utilisant pas ». L’entourage de Pistorius l’a suspectée de discrimination, de vouloir ternir la belle histoire que lorgnent déjà les scénaristes hollywoodiens. Après une première étude unilatérale à Rome, elle a donc tenté de reprendre la main sur le dossier et convié – à ses frais (*) – la science et Pistorius à Cologne. QUE VA-T-IL CONCLURE ? Cuche abat ses cartes feeling, c’est tout, expliquait-il au bas de l’entraînement de la descente des Dolomites. Pour ce qui est des classements, on y verra plus clair après Bormio, fin décembre. » Malheureux centièmes S’il repousse l’échéance d’un premier bilan intermédiaire, c’est que le classement général reste une cible plutôt théorique pour Cuche : « À la différence d’un Raich ou d’un Miller, je n’ai que trois disciplines (descente, super-G et géant) à ma disposition, constate-t-il. Au printemps passé, je termine troisième à 170 points de la tête, soit une victoire et une deuxième place. C’est peu et énorme à la fois. Il faudrait au moins un peu de réussite, que les centièmes tombent cette année du bon côté… » Allusion aux nombreuses occasions où le Suisse a raté la victoire ou les podiums d’un rien en 2006-2007. Comme, par exemple, lorsqu’il avait été devancé pour la première place de la descente par l’Américain Nyman, ici même à Val Gardena, de deux centièmes : « Mais ça reste un bon souvenir quand même, c’est là que j’avais pris le dossard rouge de leader de la spécialité et je l’ai ensuite emmené jusqu’au bout, une grande fierté, un pur bonheur ! » Son petit globe de descente est la meilleure preuve que le fonceur des Bugnenets ne cédera pas grand- chose demain, même si « Walchhofer sera très difficile à battre ». Mais c’est aujourd’hui qu’il doit reprendre la main, dans le super-G, discipline clé dans la bagarre, où il a été devancé deux fois par Raich en Amérique : « Il ne faut pas que je crispe sur tel ou tel point, rappelle opportunément un Cuche plus détendu qu’auparavant, que je commette l’erreur d’entrer dans le jeu des comparaisons. Je dois gérer mes sensations et toujours me souvenir que j’en ai moins fait que l’an dernier à l’automne, que j’ai programmé mes pics de forme pour un peu plus tard. » Le super-G est toujours, dans ce joli coin des Dolomites, coincé entre les entraînements et la descente proprement dite, programmée le samedi : « Je n’aime guère l’exercice qui consiste à se reconcentrer sur un autre tracé, une autre forme de course, au milieu d’un bloc de trois jours de descente… » Raich, qui débarquera juste pour le super-G avant de zapper la descente et basculer sur Alta Badia, son géant (dimanche) et son slalom (lundi), aura-t-il fait le bon choix ? C’est un des points cruciaux de l’épreuve du jour. Si Cuche ne reprend pas la main, la lutte pour le sceptre de roi de l’hiver prendra bien mauvaise tournure. Et Patrice Morisod n’a aucune envie que sa prédiction se réalise. PATRICK LAFAYETTE RÉSULTATS PROGRAMME COUPE DU MONDE HOMMES (Val Gardena (ITA), 13 décembre). – DESCENTE : second et dernier entraînement : Gay (CAN), 1’56’’57 ; Cuche (SUI), 1’57’’29 ; Walchhofer (AUT) et Miller (USA), 1’57’’44 ; Clarey, 1’57’’75 ;… Bertrand, 1’58’’69 ; Bottollier-Lasquin, 1’59’’25 ; Théaux, 1’59’’77 ; Poisson, 1’59’’91 ; Garnier, 1’59’’98 ; Fayed, 2’0’’23 ; Nocenti, 2’0’’43 ; Vieux, 2’0’’45 ; Durand, 2’0’’64 ; Pasquier, 2’2’’36 ; Bouillot, 2’3’’45. Non partants : Dalcin (mesure de précaution, mal de dos) ; Hudec (CAN, mesure de précaution, genou gauche délicat). DEMAIN. – Descente H à Val Gardena (ITA) à 12 h 15. AUJOURD’HUI. – Super-G HOMMES à Val Gardena (ITA) à 12 h 15. Piste : Saslong. Départ : 2 000 m. Arrivée : 1 410 m. Dénivelée : 590 m. Longueur : 2 365 m. Favoris : Walchhofer (AUT) ; Cuche (SUI) ; Kucera (CAN) ; Raich (AUT) ; Miller (USA). Principaux engagés : Reichelt, Scheiber, Gruber, Maier (AUT) ; Hudec, Guay (CAN) ; Jerman (SLV) ; Hoffmann, Albrecht, Défago (SUI) ; Staudacher (ITA) ; Nyman (USA) ; Büchel (LIE) ; Dalcin, Théaux, Clarey, Bertrand, Poisson. Coupe dumondede super-G(après 2 épreuvessur 7) : 1. Raich (AUT), 125 points ; 2. Reichelt (AUT), 109 ; 3. Svindal (NOR), 100 ; 4. Scheiber (AUT), 96 ; 5. Gruber (AUT), 86 ; … 31. Dalcin, 8 ; 33. Théaux, 7. Coupe du monde 2008 (après 10 épreuves sur 40): 1. Raich (AUT), 405 pts ; 2. Albrecht (SUI), 332 ; 3. Cuche (SUI), 273 ; 4. Mölgg (ITA), 262 ; 5. Svindal (NOR), 234 ; 6. Ligety (USA), 230 ; 7. Miller (USA), 194 ; 8. Scheiber (AUT), 182 ; 9. Palander (FIN), 180 ; 10. Hudec (CAN), 175 ; … 15. Grange,156 ; 41. Fanara, 62 ; 47. Théaux, 57 ; 51. Lizeroux, 48 ; 63. Dalcin et Clarey, 25 COUPE DU MONDE FEMMES (Saint-Moritz [SUI], 13 décembre). – DESCENTE : premier entraînement : Styger (SUI), 1’41’’77 ; Paerson (SUE), 1’41’’86 ; Berthod (SUI), 1’42’’09 ; Aufdenblatten (SUI), 1’42’’29 ; Brydon (CAN), 1’42’’29 ;… Jacquemod, 1’43’’91 ; Weyrich, 1’44’’21 ; Marchand-Arvier, 1’44’’84 ; Revillet, 1’45’’16. AUJOURD’HUI : second entraînement à 11 heures. DEMAIN : descente à 11 heures. DIMANCHE : super-G à 11 heures. (*) 30 000 euros. Record du monde Les performances d’Oscar Pistorius le placent au plancher Séville, 26 août 1999. de la hiérarchie mondiale, à des années-lumière du meilleur 3”38 43”18 Michael JOHNSON (USA) Sé coureur actuel, l’Américain Jeremy Wariner. Afin de Meilleure performance p mondiale 2007 gagner son billet individuel pour les Jeux de Pékin, même en passant par les minima B (ce qui 3”11 43”45 Jeremy WARINER (USA) Osaka, 31 août 2007. signifie qu’aucun athlète issu du même Meilleure performance p franççaise 2007 pays n’a réalisé les minima A), le Sud-Africain devra gagner 2”10 44”46 Leslie DJHONE Osaka, 29 août 2007. 61 centièmes… Minima IAAF “A” ppour les JO de Pékin 1”01 45”55 À réaliser entre le 1/1/07 et le 23/7/08. Minima IAAF “B” ppour les JO de Pékin 0”61 45”95 À réaliser entre le 1/1/07 et le 23/7/08. Meilleure performance p de Pistorius 46”56 AUTOMOBILE Oscar Pistorius (AFS) Durban, 17 mars 2007. VOLLEY-BALL FORMULE 1 « On va attendre plus de moi » Le Suisse doit faire fort à Val Gardena s’il ne veut pas laisser échapper ses chances de devancer Raich au général. PATRICE MORISOD, l’entraîneur suisse, s’était confié à la veille du géant de Bad Kleinkirchheim, le week-end dernier : « Je crois que cette course va donner une bonne indication du potentiel et des chances des uns et des autres en vue de la conquête du gros globe… » Didier Cuche, le lendemain, avait été loin de répondre, dans une discipline où pourtant il excelle, à l’attente de son coach : 17e, il admettait avoir « très mal skié » pour son retour en Europe, après une intéressante campagne nord-américaine (trois podiums entre Lake Louise et Beaver Creek). L’ennui, c’est que dans le même temps Benni Raich, son concurrent direct et favori à la succession du pauvre Svindal, out pour le reste de la saison, raflait une grosse partie de la mise en Carinthie : 4e du géant, il allait le dimanche largement dominer le slalom. Relégué à 132 points du nouveau et solide leader, alors que la saison en est mine de rien déjà au quart de son déroulé (10 épreuves sur 40 ont été disputées), le Jurassien doit se ressaisir et profiter du triptyque que proposent Val Gardena et Alta Badia, à partir d’aujourd’hui (super-G, descente puis géant), pour tenter de recoller à la tête. L’objectif ne semble guère troubler sa décontraction : « Je ne suis pas du tout désabusé par ma contre-performance de samedi. J’étais dans un mauvais jour, je n’avais pas le bon JEAN-DENIS COQUARD Tout en bas de l’échelle LIGUE DES CHAMPIONS FEMMES (1er tour, 3e journée) Cannes cède encore au tie-break NICO ROSBERG, en prolongeant son contrat chez Williams, s’est assuré un statut officieux de premier pilote. D’où des responsabilités accrues. Depuis la fin du Championnat, le nom de Nico Rosberg n’a cessé de revenir pour le placer dans le baquet de plusieurs autres équipes. Notamment dans celui laissé vacant par Alonso chez McLaren. Le jeune Allemand (22 ans) a pourtant choisi de prolonger son contrat jusqu’en 2009 avec Williams. Il s’en explique pour L’Équipe alors qu’il est en Andalousie pour préparer les films publicitaires de l’écurie britannique. « POURQUOI avez-vous décidé de signer un nouveau contrat avec Williams ? – Je crois que les succès en F 1 s’expliquent par la constance. Avec une prolongation de contrat, nous mettons un peu de continuité dans cette équipe qui a les moyens de gagner. Williams veut vraiment revenir devant et ils font tout pour. – Votre nom était souvent cité pour remplacer Alonso chez McLaren. Cela faisait quoi d’être au cœur des rumeurs ? – Être vu comme celui qui pouvait remplacer le double champion du monde est plutôt flatteur. C’est bien qu’on parle de moi, mais il ne faut pas avoir la tête qui gonfle. Dans ce milieu, ça bouge tellement vite : un jour, tu es la star et le lendemain tu n’es que M. Rien-du-tout ! – Mais, quand même, cela vous aurait-il plu d’être dans une McLaren ? – Je suis un pilote de course. Je cours pour gagner. Donc, forcément, j’aimerais avoir une voiture pour remporter des Grands Prix. Mais je vois bien que j’ai encore un peu besoin d’apprendre. – Ne jalousez-vous pas Lewis Hamilton, qui a gagné des Grands Prix dès sa première année ? – Il a eu la chance incroyable d’être chez McLaren la bonne année. Avec un champion du monde comme coéqui- pier. Tout cela aide. Mais il faut lui reconnaître ses capacités de travail incroyables. C’est un bosseur invraisemblable. Bien sûr, parfois, quand je le voyais sur le podium, ça me faisait un peu mal. Mais, au bout du compte, je suis content pour lui et je sais que cela va m’arriver aussi. Je vais gagner ! – Pensez-vous que vous pourrez gagner avec Williams en 2008 ? – Gagner, je ne sais pas. Mais progresser, c’est certain. Sinon, je n’aurais pas signé avec eux. Cela va aussi dépendre de moi, de mon boulot. Mais j’ai déjà vu à quoi va ressembler la prochaine voiture et je crois qu’il y a de bonnes idées. Je suis confiant et je crois sincèrement que l’on peut espérer monter sur des podiums à la régulière. « Les meilleurs resteront devant » – Pour vous, Williams était donc le meilleur choix ? – J’ai vraiment une position privilégiée au sein de l’équipe. Je suis un peu le pilote no 1. Même si ce n’est pas inscrit dans le contrat. Je commence à avoir l’expérience et, surtout, le respect de l’équipe. Elle m’écoute sur ce que je dis techniquement. J’ai maintenant le pouvoir de participer à l’évolution de la monoplace. – Deux années de F 1 vous semblent-t-elles suffisantes pour assumer ce statut ? – Je crois que cela a toujours été mon GP 2 : BUEMI CHEZ ARDEN. – Le Suisse se battait contre Grosjean en F 3. La bataille se poursuivra l’an prochain en GP 2. Le vice-champion de l’Euro Series y courra au volant d’une Arden que pilotait cette année Bruno Senna. L’écurie est managée par Christina Horner, patron de Red Bull, un homme que Sébastien Buemi retrouvera puisqu’il sera le 3e pilote de l’équipe. « Cela va faire du travail, racontait-il à la soirée des prix de la FFSA. Mais c’est ce qu’il y a de mieux pour apprendre. Disputer des courses était également primordial. Aussi, je crois que c’était le bon choix. Ce sont des offres qui ne se refusent pas. » RALLYE : LE CALENDRIER 2008 OFFICIALISÉ. – La FIA a confirmé le calendrier du Championnat du monde 2008. Comportant quinze manches, il se déclinera ainsi : Monte-Carlo (24-27 janvier) ; Suède (8-10 février) ; Mexique (29 février-2 mars) ; Argentine (28-30 mars) ; Jordanie (24-27 avril) ; Italie-Sardaigne (16-18 mai) ; PAGE 16 point fort. En tout cas, j’ai toujours adoré la technique. Ce n’est pas de la forfanterie. Bien sûr, j’ai encore beaucoup à apprendre, mais la technique ne me rebute pas et les questions des ingénieurs ne me font pas peur. Je crois que c’est un domaine où j’ai beaucoup travaillé cette année : l’échange avec les techniciens. – Cela va-t-il changer votre manière de travailler ? – Ah, oui, forcément. On va attendre plus de moi. – Cela signifie-t-il plus de pression ? – La pression est inhérente à la F 1. De ce côté-là, cela ne changera pas grandchose. – Selon vous, la suppression en 2008 des aides au pilotage va-telle redistribuer les cartes ? – Il y a quelques mois, j’aurais dit oui. Mais là, après les premiers tests, je n’y crois pas. La différence est minime. Et puis, de toute façon, quand un pilote est bon, il sait s’adapter. Ces modifications réglementaires ne changeront pas la hiérarchie : les meilleurs resteront devant. – Pensez-vous que les affaires d’espionnage entachent l’image de la F 1 ? – Les gens disent que ce pourrait être le dopage de notre sport. Mais c’est très exagéré. Tout comme parler d’espionnage. En F 1, il y a toujours eu beaucoup de mouvements. Les gens changent d’équipe. On ne peut pas les empêcher de se souvenir de ce qu’ils ont fait. Ces affaires auront toutefois permis de mieux encadrer ce phénomène et que les choses soient plus claires pour le grand public. Mais ce n’est en aucun cas un mal qui gangrène la F 1. » FRÉDÉRIC FERRET Grèce (29 mai-1er juin) ; Turquie (13-15 mai) ; Finlande (31 juillet-3 août) ; Allemagne (15-17 août) ; Nouvelle-Zélande (28-31 août) ; Espagne (2-5 octobre) ; France - Tour de Corse (10-12 octobre) ; Japon (24-26 octobre) ; Grande-Bretagne (28-30 novembre). RALLYE-RAID : BERNAT-SALLES EN BOWLER. – L’ancien international de rugby Philippe Bernat-Salles présentait, hier soir à Pau, la voiture qui lui permettra de participer à son premier Dakar. « Depuis quelques années, je suis comme un gosse devant mon écran de télévision dès que les dunes apparaissent. Et là, je vais y aller. J’y piloterai un Bowler. J’ai roulé sur les pistes basco-béarnaises pour des prises en main et récemment au Maroc pour apprendre le sable. Je suis totalement novice et je suis impatient de découvrir l’épreuve et son ambiance, sachant pertinemment que la troisième mi-temps aura lieu à Dakar, si j’y parviens ! » – M. F.-E. PILA - CANNES : 3-2 (25-23 ; 22-25 ; 26-24 ; 17-25 ; 15-13) 1 900 spectateurs. Points marqués : 215 (105 + 110). Durée : 1 h 54’. PILA : 6 aces ; 13 contres ; 59 attaques ; 22 fautes (9 au service). Le six : Skorupa (4) ; Shelukhina (18) ; Bednarek (12) ; Teixeira (14) ; Kaczorowska (9) ; Kosmatka (cap., 10). Libero : Kühn-Jarek. Puis : Chojnacka (7) ; Sieradzan (4). Entraîneur : J. Matlak. CANNES : 8 aces ; 15 contres ; 65 attaques ; 28 fautes (0 au service). Le six : Agça (3) ; Ravva (cap., 27) ; Centoni (20) ; Yaneva (21) ; Rybaczewski (7) ; S. Filipova (8). Libero : Fomina. Puis : Turiaf (1) ; Dong ; Ino ; Zhang. Entraîneur : Y. Fang. UNE SEMAINE après son revers sur le fil à Jesi, en Italie, Cannes a concédé hier soir à Pila, en Pologne, sa deuxième défaite d’affilée au tiebreak. Malgré la belle combativité d’Eva Yaneva dans la cinquième manche, les championnes de France ont cédé sur une erreur défensive de la passeuse Elif Agça puis sur une attaque hors limite de Nadia Centoni (13-13, 13-15). L’échec d’hier laisse en tout cas beaucoup plus d’amertume que celui concédé en Italie. « À Jesi, on perd 3-2, mais on était dans le sens de la marche, alors que ce soir (hier) on était complètement à côté. On a de sérieux problèmes de relation entre la passeuse et les attaquantes, qui ont du mal à se mettre en valeur, et on ne sait pas négocier les points importants. Pour le moral, cette défaite est très mauvaise », reconnaissait Yan Fang, l’entraîneur azuréen. Les Cannoises, qui affichent un bilan négatif (une victoire, deux défaites), devront se reprendre dès mardi, dans leur salle, face à ces mêmes Polonaises si elles veulent garder une chance de franchir cette première phase de la Ligue des champions. – K. N. POULE A. – MERCREDI : Jesi (ITA) - Rijeka (CRO), 3-0. HIER : Pila (POL) - Cannes, 3-2. Classement : 1. Jesi, 6 pts ; 2. Pila, 5 ; 3. Cannes, 4 ; 4. Rijeka, 3. LIGUE DES CHAMPIONS HOMMES (1er tour, 3e journée) POULE B. – MERCREDI : Belchatow (POL) - Novi Sad (SER), 3-0. HIER : Podgorica (MTN) Panathinaïkos (GRE), 1-3 (18-25, 18-25, 25-22, 19-25). Classement : 1. Panathinaïkos, 6 pts ; 2. Belchatow, 5 ; 3. Podgorica, 4 ; 4. Novi Sad, 3. POULE C. – MERCREDI : Kazan (RUS) - Friedrichshafen (ALL), 3-2. HIER : Almeria (ESP) Olympiakos (GRE), 1-3 (14-25, 21-25, 25-19, 24-26). Classement : 1. Kazan, 6 pts ; 2. Friedrichshafen, 5 ; 3. Olympiakos, 4 ; 4. Almeria, 3. POULE E. – MARDI : Trévise (ITA) - Roeselare (BEL), 3-0. HIER : Apeldoorn (HOL) - Jastrzebski (POL), 1-3 (17-25, 25-19, 23-25, 23-25). Classement : 1. Trévise, 6 pts ; 2. Roeselare, 5 ; 3. Jastrzebski, 4 ; 4. Apeldoorn, 3. MAUVAISE NOUVELLE POUR LES BLEUS. – Les critères d’accession aux tournois mondiaux de qualification olympique (TQO) ont été officialisés par la Fédération internationale. Et si les Bleus n’auront la confirmation définitive de leur mise hors Jeux qu’en février, lors du tirage des poules des TQO (une fois les résultats des qualifications continentales connus), il semble que le sort tricolore soit définitivement scellé. Le nombre d’européens conviés, hors organisateurs (Allemagne, Portugal, Japon), a en effet été fixé à trois : les trois mieux classés (non encore qualifiés) au classement mondial. Or, la France pointe actuellement à la 13e place et est devancée par quatre Européens non encore qualifiés (Pologne, Espagne, Serbie, Italie). Considérant qu’une de ces quatre équipes va obtenir son billet pour Pékin via le tournoi continental, à Izmir, en janvier, la France serait donc la première nation européenne recalée pour les JO… MORT DE GABRIEL NUCCI. – Gabriel Nucci, président de la Fédération française (FFVB) de 1994 à 1996, est décédé lundi matin, à l’âge de quatre-vingt-un ans, des suites d’une longue maladie. La carrière de Gabriel Nucci, en tant qu’acteur du volley-ball, a débuté dès 1954, année où il connut son premier poste de dirigeant comme président de la Ligue de l’Est algérien. Licencié FFVB dès 1956, il fut président du Comité départemental de la Sarthe (1964-1969), puis de la Ligue du Lyonnais (1972-1996). Très actif au sein de la FFVB dès 1969, il cumula de nombreuses fonctions jusqu’à en devenir président le 29 mai 1994. Les obsèques de cet artiste dans l’âme, passionné de peinture, ont eu lieu hier à l’église Saint-Claude de Tassin-la-Demi-Lune (Rhône). VENDREDI 14 DÉCEMBRE 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge COUPE DU MONDE HOMMES – SUPER-G pas non plus facile à gérer. Jusqu’ici, Pistorius, qui a repris l’entraînement en octobre, a annoncé qu’il se pliera au verdict de l’IAAF. Mais, en six mois, il a acquis une notoriété incroyable. Dimanche encore, il a reçu à Londres le Helen Rollason Award récompensant un sportif ayant montré du courage dans l’adversité. Pas facile d’aller à contre-courant de l’émotion populaire (… et des revenus afférents) et d’endosser le rôle du méchant ! On sent donc l’IAAF soucieuse de déminer le sujet en y associant Pistorius au maximum. Avec l’espoir que Blade Runner reste un feuilleton uniquement sportif… Bleu L’IAAF a justement décidé de prendre son temps. Elle va maintenant examiner le rapport. Et ensuite ? La procédure n’est pas encore fixée. « Ça dépend du contenu, avance Pierre Weiss, son secrétaire général. Sera-til aisé à interpréter par rapport au règlement 144.2 ? Devra-t-on consulter des experts ? Je n’en ai aucune idée. » En dernier ressort, c’est le conseil qui trancherait. Il se réunit le… 1er avril. La question est complexe. Autoriser Pistorius à courir aux JO avec les valides n’ouvrirait-il pas la voie aux dérives technologiques ? Tucker craint le précédent : « La question n’est pas tant : “a-t-il un avantage aujourd’hui ?” que : “a-t-il la possibilité d’en avoir un dans le futur” ? Bien sûr que oui. L’IAAF doit mettre le holà tout de suite. » Weiss répond cas par cas : « On n’a aucun a priori. Si l’étude démontre qu’il n’a pas d’avantage, on autorisera Pistorius à courir avec les prothèses Cheetah qu’a testées le professeur Brüggemann. Point. » Comme un javelot, il s’agira alors de les contrôler chaque fois et sans doute peut-on s’attendre, dans vingt ans peut-être, à multiplier les tests de validité sur les matériels à venir… A contrario, un non fédéral ne sera Pour la première fois depuis les aveux de Marion Jones, le 5 octobre, Ekaterini Thanou, sa dauphine à Sydney, suspendue quatre ans plus tard, est sortie de son mutisme. Ou plutôt son avocat londonien Gregory Ioannidis, qui a expliqué à la BBC que la sprinteuse grecque pourrait intenter une action en justice si le CIO ne lui remettait pas l’or de Jones. Mercredi, le CIO a gelé les médailles de l’Américaine en demandant un complément d’enquête sur l’affaire BALCO. « Nous avons effectué plusieurs demandes auprès du CIO pour garder ce sujet confidentiel et elles ont été ignorées jusqu’ici, déclare l’avocat. Si ma cliente continue à être exposée, on considérerait la possibilité d’une action légale. Il n’y a aucune preuve pour donner corps aux allégations sur des relations de Thanou avec l’affaire BALCO. Elle a manqué trois tests et l’a reconnu. Il y a plutôt pas mal d’athlètes qui manquent des tests quotidiennement à travers le monde et je n’en ai vu aucun traité comme ça. On espère que Ekaterini sera considérée de façon juste et égale. Si c’est le cas, il n’y aura pas nécessité de poursuivre. » CONTE A VU POUND. – Victor Conte, le patron de BALCO à l’origine du plus grand scandale de dopage du sport américain, a annoncé n’avoir révélé aucun nom à Dick Pound, le président de l’Agence mondiale antidopage, lors de leur entrevue à New York, mercredi. En revanche, il assure avoir expliqué comment les athlètes passent au travers des tests et espère que la lutte antidopage en sortira grandie. Jaune Rouge Jaune SKI ALPIN ET APRÈS ? Thanou menace le CIO Noir Bleu Noir Six tests ont été effectués « dans une excellente ambiance », assure Peet Van Zyl, l’agent de Pistorius, présent en Allemagne. Les recherches ont porté sur l’analyse biomécanique de la course, la consommation d’oxygène, la mesure des lactates. Brüggemann explique : « On a mesuré l’énergie perdue aux articulations de la cheville et du genou par rapport aux prothèses. C’est le principal concept de ces tests. C’est la première fois qu’on a des mesures précises, effectuées dans les meilleures conditions, sur un double amputé et des valides. Nous voyons que cette course sur prothèses est tout à fait différente d’une course “humaine” normale. Nous devons comprendre ce qui se passe. » À Rome, il s’est passé que Pistorius a couru son deuxième 200 m plus vite que le premier. Impossible pour un athlète valide. Jacques Quièvre, spécialiste en biomécanique à l’INSEP, voit deux avantages majeurs aux prothèses Cheetah : un gain d’énergie dû à la réduction du moment d’inertie – la prothèse est moins lourde qu’une jambe normale – qui permet « à la jambe d’accélérer davantage à force égale de hanche » et une raideur élastique qui est optimisée à vitesse élevée sans être altérée par la fatigue. Spécialisé dans la médecine du sport à l’université du Cap, le docteur Ross Tucker s’est emparé du sujet avec fougue. Pas de doute, selon lui : les prothèses présentent un moindre coût énergétique et sont plus efficaces. Malgré la difficulté pour équilibrer l’ensemble lors de la mise en action (la sortie des starts), l’avantage semble constitué. Dans quelle proportion ? Sans révéler la teneur des résultats, Brüggemann confie : « Moi, je regarde si la différence est de 50 % ou de 5 %. Ensuite, la question pour l’IAAF est : quel pourcentage est acceptable ? Ce n’est pas ma mission de juger. » Le 13 juillet dernier, le Sud-Africain terminait deuxième du 400 m B du meeting Golden League de Rome en 46’’90. « L’affaire Pistorius » éclatait au grand jour. (Photo Alain Mounic) 17 Bleu Rouge Noir Jaune HANDBALL CHAMPIONNAT DU MONDE FEMMES (quarts de finale) – FRANCE - ROUMANIE : 31-34 a. 2 p. Et tellement de regrets… Abattues, les Françaises tentaient de faire bonne figure après ce douloureux échec. GORGES NOUÉES, regards vides. L’équipe de France a quitté, remplie de regrets, une cathédrale qui aurait tant désiré la baptiser. Valérie Nicolas, la plus populaire des filles d’Olivier Krumbholz, l’a dit avec une pointe d’amertume en quittant la scène de théâtre qu’elle fréquentait pour la première fois de sa carrière. « Nous sommes déçues, d’autant que vous nous auriez encore plus soutenues en demi-finales. » Mais au bout d’une lutte sans merci de quatre-vingts minutes, les Bleues ont perdu le contrôle lors de la deuxième mi-temps de la deuxième prolongation. Elles s’étaient d’abord nourries de l’euphorie de leur gardienne pour rallier la pause avec six buts d’avance. Valérie Nicolas a des trémolos dans la voix. Encore brillante dans sa cage, la gardienne française ne digère pas la déception. « On fera le bilan entre nous mais il y avait la place, dit-elle. On prend 34 buts en 80 minutes, ce n’est pas énorme. Mais pour l’instant, je ne ressens qu’une immense déception car on pouvait les battre. Ça fait mal. » Ce Mondial à domicile, tellement désiré, accouche d’une frustration à la hauteur du potentiel détecté jusque-là. « On visait le podium. Il y avait huit belles équipes en quarts de finale mais je pense que notre place était en demi-finales. » La France est longtemps restée devant au score. « On était tout près », acquiesce Delphine Guehl, très digne. Mais l’ailière souligne aussi « des situations litigieuses aux tirs ». Nina Kanto est la plus vindicative, elle accepte mal ce qu’elle considère comme des « injustices ». « Je ne digère pas l’arbitrage. J’ai l’impression qu’on a été déstabilisées et ce n’est pas la première fois que je le dis depuis le début du Mondial. C’est encore confus dans ma tête. Tellement que je suis incapable de sortir les aspects positifs du match. » Le formidable retour des Roumaines, ELLE A DIT ARNAUD LECOMTE ET MICKAËL CARON DAN S LES C OU RS IV ES , à quelques secondes d’entrer en scène, on la voit joindre ses mains, comme en prière, madone quasi diaphane à la queue de cheval. Madone ? Amazone plutôt… Un peu plus de deux heures après, elle ne parvient plus à contrôler une ultime relance de Valérie Nicolas et un nouveau contre roumain fuse. Le score final se fige à 29-31, Sophie Herbrecht regagne le banc des Bleues, y cueille une bouteille d’eau, amer breuvage, fatalement. Elle a tout donné, la grande Sophie, l’option numéro un de la base arrière. Avec Camille Ayglon, qui est venue dans ce tournoi lui offrir des alternatives, elles auront beaucoup tenté : 22 tirs dans le champ pour 10 réussites. Pas assez au final pour avoir raison de la bande de Valcea, soudée, irréductible. La bande en question hurle sa joie en zone mixte alors que Sophie vient dire… qu’elle ne peut rien dire. Voix brisée, langue de plomb. Elle s’excuse, file vers le vestiaire et c’est Camille qui, comme sur le terrain, vient au soutien, reprend le flambeau : « On n’a pas arrêté d’y croire. En prolongation, on a eu les ballons pour tuer le match mais on n’a pas su les mettre au fond. C’est une grosse déception, parce que ça passe à pas grand-chose. » Ce fichu « extra-time » La gauchère d’Avignon a joué hier la première double prolongation de sa jeune existence au plus haut niveau. Elle l’a subie dans sa chair, on l’a vue grimacer en se frottant le genou droit après un énième envoi « au tapis » pendant ce fichu « extra-time ». Elle luttait alors avec le reste de cette rage qu’elle avait dû contenir sous la réaction défensive adverse qui avait réduit les Bleues à l’impuissance pendant huit longues minutes : « Quand on voit les Roumaines qui reviennent, ce n’est pas évident de rester calme, de reprendre notre jeu, plaide-telle. On a manqué de profondeur à ce moment face à leur défense, on n’a pas assez reculé. Petit à petit, on est parvenues à retrouver des solutions, en ne s’affolant pas, en retrouvant la lucidité. Je pense qu’on va longtemps le regarder, ce match… » Les impuissances offensives des Bleues la laisse un peu perplexe, mais au sortir de quatre-vingts minutes de pur combat où elle a pourtant donné un avantage de plus deux (26-24 ; 62e ) plein d’espoir à six mètres, elle sait que l’issue sera le meilleur baume à cette fatigue qui maintenant la lamine : « Sur le plan physique, c’est dur. Sur le plan tactique, elles sont inférieures à nous, avec un jeu basé sur leurs individualités. Mais c’était un combat de tous les instants et on a beaucoup donné. Je pense qu’elles n’en seront pas sorties indemnes parce que ç’a été physique jusqu’au bout. Elles ont mal partout mais elles sont en demie. Et c’est encore plus dur pour nous. » Pourtant, il faudra s’en remettre, une perspective olympique scintille encore. – J.-L. T. « Je ne comprends pas » Dans la zone mixte fouettée par les courants d’air, la championne du monde 2003 a pris du temps, malgré les larmes qui guettaient au coin de l’œil, pour expliquer l’incroyable scénario de ce quart de finale. « CE DÉBUT DE MATCH ressemblait à un rêve… – Non, pas vraiment. Nous avons été tout de suite dans le tempo, bien calées sur nos certitudes. Il y avait de l’agressivité, de l’envie. On était dans la bonne approche. – Le piège, justement, n’était-il pas, alors, de tomber dans une certaine facilité ? – Tout s’enchaînait idéalement et le risque existait, effectivement, de se laisser porter par le nuage. C’est précisément la raison pour laquelle, à la mitemps, on a tout fait pour oublier ce qu’il s’était passé dans la première partie du match. Nous étions conscientes de l’avantage pris, de ces six buts qui ouvraient de si belles perspectives. Le mot d’ordre était donc de reprendre la partie comme si nous étions toujours à 0-0. On imaginait une réaction des Roumaines. On s’y était préparées… – Et pourtant, les Roumaines n’ont pas mis plus de dix minutes pour se remettre dans le coup… – Nous n’étions pas stressées mais, avec le peu de recul que j’ai, je me dis que nous ne sommes peut-être pas revenues avec le même mordant. Au lieu de jouer, on a beaucoup trop géré. D’une certaine manière, nous avons laissé les événements prendre le dessus, l’adversaire imposer sa cadence. On a moins défendu, moins bien en tout cas. « On défendait vraiment bien » – Même si vous avez arraché la prolongation, n’était-il pas déjà trop tard ? – On pensera longtemps à ces six buts d’avance que nous avions et à la manière dont nous avons dilapidé le capital. Mais cette équipe a du cran. Quand elle s’est retrouvée au pied du mur, elle a su se relever. – Elle a néanmoins manqué de 28 ans, attachée de presse de l’équipe de Fran « Elles m’ont demandé de décorer leur vestiaire » Nadège Coulet vit sa sixième grande compétition internationale avec l’équipe de France « J’AI INTÉGRÉ la Fédération française en septembre 2000 après des études de communication, mais je n’ai pas de formation spécifique. La première personne que j’ai croisée dans les couloirs de la fédération est Daniel Costantini, je suis devenue écarlate. Je suis une fan de hand depuis toujours, j’avais même acheté un tee-shirt à l’effigie de Jack (Jackson Richardson). Cela m’a fait bizarre de travailler avec lui après… Cette année, avec les filles, on a beaucoup travaillé sur le plan de communication. D’ailleurs, je ressens une pression plus forte que d’habitude. Et puis, bien sûr, je gère les conférences de presse quotidiennes, les rendez-vous avec les journalistes. Le but n’est pas de frei- ner les demandes de médias et les filles l’ont bien compris. Je vis les rencontres intensément, mais je n’ai pas le temps de partager les joies ou les peines, car je dois gérer les après-matches. Le hand est mon sport, j’y joue depuis l’âge de treize ans. J’ai repris une licence cette année à l’US Ivry, je suis intégrée à l’effectif de Nationale 3 mais, depuis un mois et demi, je n’ai pas eu le temps de m’entraîner… Je fais partie du staff, je partage tous les repas avec les filles. Malgré les affinités, il y a des barrières, mais il y a pas mal de confiance aussi. Hier, elles m’ont demandé de décorer leur vestiaire à Bercy avec des photos, car elles le trouvaient trop terne… » – Ar. L. DIVISION 1 HOMMES (14e journée) LES AUTRES QUARTS L’Angola sort la tête haute Les championnes d’Afrique ont longtemps accroché les Allemandes, qui défieront la Norvège en demi-finales. La Russie, quant à elle, y retrouvera la Roumanie. ARMIN EMRICH a tremblé. Il l’a reconnu sans gêne. C’est que les Angolaises, qui ont finalement cédé (33-36) après une lutte acharnée, quittent le tableau final avec quelques scalps prestigieux, ceux de la Croatie et de la France. Alors, oui, l’entraîneur allemand était soulagé par la victoire, fût-elle étriquée : « L’Angola était affûtée. Au fil de la compétition, c’est devenu une équipe de très haut niveau. Elle n’était pas venue jusqu’à Bercy pour s’amuser. C’est pourquoi nous avons eu beaucoup de difficultés à les battre. Contre l’Angola, la France a mené de cinq buts avant de s’incliner. C’est d’ailleurs la force de cette équipe. Jusqu’au bout, j’ai craint un retour des Angolaises. Elles n’arrêtent jamais de lutter. » L’entame allemande les y a contraintes (6-1). « On peut effectivement dresser un constat de nos entames difficiles depuis le début du Mondial, regrettait l’entraîneur Jeronimo Neto. Je veillerai à régler le problème. » Le technicien angolais avait la voix cassée pendant la conférence d’après match. Il était tout de même ravi du parcours réalisé. Comme ses joueuses. « L’Allemagne est une grande équipe, mais la différence avec nous est faible, se consolait Ilda Bengue. Ce lucidité tout au long de la double prolongation ? – On défendait vraiment bien. On a récupéré un nombre de ballons important, mais nous n’avons jamais été capables de les bonifier en attaque. Si nous étions tombées sur une défense roumaine intraitable, il n’y aurait plus rien à dire. Mais, là, non… – Vous parlez du money-time… – Oui. On a eu les ballons pour passer devant, mais nous avons manqué de lucidité dans le dernier geste. On rate des buts trop faciles et, inconsciemment, cela joue dans les têtes. Il n’y a pas de secret : si tu ne marques pas dans cette période décisive, tu es foutue. C’est exactement ce que nous avons vécu. – Le scénario du match a beaucoup ressemblé à d’autres matches des premières phases. – Oui. L’Angola, la Croatie aussi, on mène large et nos adversaires reviennent. Nous étions prévenues, mais peut-être n’avons-nous pas fait suffisamment attention. C’est trop triste. Vraiment, je ne comprends pas. » – L. M. Le monde vu de sa fenêtre Nadège COULET, match nous rassure dans notre objectif : le titre à la Coupe d’Afrique en janvier. » Les Allemandes, en progression constante depuis l’arrivée d’Emrich, en 2005, disputeront donc à la Norvège une place en finale. La maîtrise norvégienne Les partenaires de Gro Hammerseng ont maîtrisé de bout en bout leur match face aux Coréennes. « Nous n’avions pas eu assez de temps pour nous entraîner, moins, en tout cas, que les Norvégiennes », regrettait l’entraîneur asiatique. Un brin de mauvaise foi, peut-être. Il est certain que, vue de son banc, la force norvégienne devait être agaçante. Réservées contre la France, dans une opposition, rappelons-le, dénuée d’enjeu, les championnes du monde 1999 ont joliment éloigné le doute éventuellement naissant. Marit Breivik, seule femme à la tête d’une équipe, pouvait sourire : « Il était difficile de battre cette équipe très rapide en attaque. Mais je suis satisfaite, notamment par la défense et le comportement de ma gardienne. » Qui pourrait la contredire ? Honorée avant le coup d’envoi, le jour de sa centième rencontre internationale, la gardienne Katrine Lunde Haraldsen a écœuré les arrières coréennes avec quinze arrêts (39 % de parades). En attaque, Kari Mette Johansen (6 buts) et Goril Snorroeggen (8) ont démoralisé les gardiennes coréennes, qui totalisent… trois parades à deux ! Dans l’autre demi-finale, la Russie défiera donc la Roumanie (voir ci-contre) grâce à sa victoire, arrachée dans un final électrique, face à la Hongrie (36-35). Un crève-cœur pour Andras Nemeth, sorte de Bill Murray en à peine moins bougon. Anita Görbicz (9/16 aux tirs) et ses partenaires ont réalisé un grand match, prenant même le large en première mi-temps (17-11, 22e). Mais l’avantage hongrois a toujours paru fragile, le retour russe inéluctable. « Nous avons été proches de créer l’exploit, ruminait Nemeth. Malheureusement, les sept, huit dernière minutes nous ont été fatales. » Dans cette période, la Russie infligeait un 6-1 à son assaillante avant de porter l’estocade. La Hongrie a mené au score pendant trente minutes. La Hongrie a séduit. Mais, sur le chemin des vestiaires, ce sont bien les Hongroises qui laissaient couler tout leur chagrin… MICKAËL CARON NORVÈGE - CORÉE DU SUD : 35-24 (16-12) NORVÈGE. – Gardiennes : Pedersen (2 arrêts dt 1 pen.), Araldsen (15 arrêts dt 1 pen.). Marqueuses : A. Johansen (1), Nyberg (2), Aamot (2), Snorroeggen (8), Lybekk, Breivang (1), Hammerseng (10 dt 4 pen.), K. Johansen (6), Frafjord (3), Riegelhuth (2), Harsaker. CORÉE DU SUD. – Gardiennes : Oh Young-ran, Lee Minhee (3 arrêts). Marqueuses : Woo Sunhee (3), Kim Ona (3), Huh Sun-young (2), An Jung-hwa (1), Kim Nam-sun, Kim Cha-youn, Oh Seon-gok, Park Chung-hee, Lee Sangeun (6 dt 4 pen.), Myoung Bok-hee (5), Choi Im-jeong (2), Moon Pil-hee (2). ANGOLA - ALLEMAGNE : 33-36 (14-18) ANGOLA. – Gardiennes : M. Tavares (13 arrêts dt 1 pen.), Branco (4 arrêts dt 3 pen.), Pedro (2 arrêts). Marqueuses : Eduardo (1), Bengue (8 dt 3 pen.), Trindade (1), Calandula (1), Almeida (4), Amaral, Fernandes (1), M. Kiala (13), L. Kiala (3), Bernardo (1), C. Tavares. ALLEMAGNE. – Gardiennes : Englert (7 arrêts), Woltering (13 arrêts). Marqueuses : Härdter (1), Jurack (11 dt 1 pen.), Wörz (1), A. Müller (3), Reiche (1 pen.), Loerper, Herinh (2), Krause (6 dt 1 pen.), Blacha (1), Baumbach (4 dt 1 pen.), Melbeck (6). HONGRIE - RUSSIE : 35-36 (22-20) HONGRIE. – Gardiennes : Palinger (16 arrêts dt 2 pen.). Marqueuses : Ferling (1), Verten (2), Mehlmann (1), Tomori, Kirsner (1), Hornyak, Görbicz (9 dt 4 pen.), Kovacsicz (5), Toth (7), Szamoransky (5), Szücs (1), Balogh (3). RUSSIE. – Gardiennes : Suslina (4 arrêts), Sidorova (9 arrêts). Marqueuses : Vyakhireva (5), Poltoratskaya (2), Romenskaya, Postnova (2), Kareeva (3), Andryushina (7), Uskova, Polenova (4 pen.), Turey (4 dt 1 pen.), Shipilova (7), Muravyeva (2), Dmitrieva. VENDREDI 14 DÉCEMBRE 2007 Pas d’opération pour Oskarsson TOUCHÉ AU GENOU droit il y a deux semaines à Istres, Oskarsson a été rassuré sur l’état de son ligament croisé intérieur, qui ne nécessitera pas d’opération. L’Islandais de Nîmes profitera de la trêve pour sa rééducation. Par ailleurs, Illes, touché au ménisque à Dunkerque mardi soir, sera remplacé par Rebichon, et Fernandez par Vizio. Côté Montpellier, Patrice Canayer alignera la même formation que lors des deux derniers matches face à Paris et Saint-Raphaël. Dunkerque, qui reçoit Villefranche, retrouvera Grocaut, de retour de suspension, mais devra toujours se passer de Bosquet (tendon d’Achille) et de Katschnig (opéré du coude). Villefranche fera le déplacement dans le Nord sans Deveze et Lorgeré. Savkovic, déjà absent lors du dernier match pour une entorse de la cheville, souffre maintenant également d’une déchirure au mollet. Pour la réception de Sélestat, Toulouse se présente sans Kempé (fracture de deux côtes) ni Meunier (petite déchirure cuisse droite, absent trois semaines). Les Alsaciens ne déplorent aucun forfait. Contre Paris, Saint-Raphaël fera sans Fortuneanu (déchirure mollet) et une incertitude plane sur la participation de Paillasson, blessé à un doigt de la main gauche. À Paris, seul le remplacement de Lacritick par Nyokas est à signaler. – (avec nos correspondants) LES FRÈRES GILLE À HAMBOURG JUSQU’EN 2011. – Les internationaux français Bertrand et Guillaume Gille ont signé hier une prolongation jusqu’en 2011 de leur contrat avec Hambourg, a annoncé le club, deuxième en Bundesliga. Les frères Gille avaient rejoint en 2002 le club du nord de l’Allemagne, avec lequel ils ont gagné la Coupe des Coupes 2007, et leur contrat expirait initialement en fin de saison. « On a déjà vécu tant de choses ici. Je sais que c’est la bonne décision car nous voulons encore gagner des titres », a expliqué Guillaume. AUJOURD’HUI (20 heures) : Dunkerque-Villefranche ; Saint-Raphaël Paris ; Toulouse-Sélestat ; (20 h 30) : Nîmes-Montpellier (Eurosport). DEMAIN (20 heures) : CréteilChambéry ; Ivry - Pontault-Combault. LUNDI (20 heures) : Istres Tremblay-en-France. Classement : 1. Montpellier, 24 pts ; 2. Chambéry, 23 pts ; 3. Ivry, 17 pts ; 4. Dunkerque, 16 pts ; 5. Créteil, 16 pts ; 6. Paris, 16 pts ; 7. Nîmes, 14 pts ; 8. SaintRaphaël, 12 pts ; 9. Toulouse, 12 pts ; 10. Tremblay-en-Fr., 11 pts ; 11. Sélestat, 8 pts ; 12. Istres, 6 pts ; 13. Pontault-Combault, 4 pts ; 14. Villefranche-s.-S., 3 pts. UNE GARDIENNE HONGROISE À DIJON. – Dijon (D 1 femmes) a engagé jusqu’à la fin de la saison la gardienne hongroise Kitti Hoffmann (22 ans), ancienne internationale juniors, en provenance de Dunaferr, club hongrois avec lequel elle a disputé la Ligue des champions. Le club bourguignon était à la recherche d’un joker médical suite aux blessures de Pauline Jeoffroy et d’Émilie Gras, ses deux gardiennes. PAGE 17 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Sophie Herbrecht et Camille Ayglon ont beaucoup tenté, mais le mur roumain n’a pas cédé. Paris-Bercy cy Bleu Rouge La tête contre le mur RAPHAËLLE TERVEL se demande encore comment son équipe a laissé échapper une place en demi-finales. Jaune Bleu Jaune PARIS-BERCY. – Bloquée par Bese, Sophie Herbrecht a calé en deuxième période après trente premières minutes brillantes. Les Bleues ne disputeront pas les demi-finales de « leur » Championnat du monde. (Photo Nicolas Luttiau) Noir Noir Cristina NEAGU (arrière de la Roumanie) : « J’ai réussi un bon match (8 buts), c’est vrai, mais c’est toute l’équipe qui nous a permis de passer. J’ai du mal à y croire, je suis très émue. On a su résister jusqu’au bout, on l’a fait pour les millions de Roumains qui nous supportent. Maintenant, on ne veut pas se contenter de ça, on veut aller jusqu’au bout. » jamais vaincues, accrocheuses, est lui incontestable : « D’ailleurs, remarque Delphine Guehl, si on est devant dans les premières minutes, c’est plutôt parce que les Roumaines sont moins bien à ce moment-là. On s’est peut-être contentées de notre bonne première mi-temps. » Se mobiliser pour les matches de classement sera tout aussi difficile que de digérer la cruelle défaite. Et pourtant, l’affaire est d’importance. « Il va bien sûr falloir réagir, ajoute Guehl. Décrocher une place qualificative pour les JO, c’était notre deuxième objectif. » « Oui, c’est super important, conclut Nina Kanto. Super important pour notre avenir. Mais vu le niveau des huit équipes présentes en quarts de finale, samedi, ça va encore être la guerre. » Véronique Pecqueux-Rolland a la tête basse. Elle ne connaîtra plus de quart de finale mondial de sa carrière. « Ce que je ressens ? Très déçue d’avoir échoué si près. On est à + 6 à la mi-temps, on se dit qu’elles ont gagné les matches qu’elles perdaient à la mi-temps. Donc on est à 0-0, on a tout mis en œuvre pour ne pas se faire piéger… La p’tiote Neagu nous a fait la misère avec la force de sa jeunesse… C’est dur d’échouer dans une salle comme ça. Mais il y a une cinquième place à aller chercher pour les Jeux et il faut absolument rebondir », constate la pointe de la défense 1-5 qui fut l’essuie-glace du bolide français en première mi-temps. Elle se raccroche à l’objectif de départ, la cinquième place afin d’organiser un tournoi de repêchage olympique. « Après une nuit de sommeil, enfin si on peut dire, il va falloir se relancer, il ne faut pas lâcher… Ce n’est pas une catastrophe, même si on espérait… » Elle ne finira pas sa phrase… Avant une ultime relance. « Ce match n’aurait jamais dû nous échapper. » 18 Bleu Rouge Noir Jaune HANDBALL CHAMPIONNAT DU MONDE FEMMES (quarts de finale) Vendredi 14 décembre 2007 FRANCE - ROUMANIE : 31-34 (ap. 2 p.) Le rêve passe D’abord éblouissante, puis courageuse, la France, maladroite et fébrile, a fini par laisser échapper la place en demi-finales. C’EST SON HABITUDE, son caractère. Une bien sale manie. Ancestrale. L’équipe de France, on a fini par s’y accoutumer, aime se faire peur, passer du chaud au tiède, du brûlant au glacé. Hier encore, elle était incandescente lorsqu’elle pénétra dans l’enceinte parisienne. Il n’a, d’ailleurs, sans doute rien manqué, dans ce quart de finale, pour que, dans le sillage d’une Valérie Nicolas absolument démoniaque, elle n’étouffe définitivement des Roumaines bien sonnées (13-6, 26e). Mais elle est totalement passée au travers de l’entame de la deuxième période, encaissant un 5-0 en huit minutes. Et elle s’est résolue à un somptueux mano à mano avec les joueuses de Tadici. Malheureusement, après avoir souvent plié, après avoir souvent été magnifique, elle a fini par rompre au bout de la deuxième mitemps de la deuxième prolongation. Pour la deuxième fois de son histoire dans un Championnat du monde, Les filles d’Olivier Krumbholz ne disputeront pas les demi-finales de leur Championnat du monde. Elles ont fini par céder, hier, au bout de quatre-vingts minutes d’une rencontre haletante. Plus stables, les Roumaines se retrouvent donc dans le dernier carré, face à la Russie. Les Norvégiennes, elles, défieront l’Allemagne. FRANCE 31 ROUMANIE Buts Kanto 3 Ayglon 4 Pecqueux-Rolland 3 Herbrecht 6 Cano (c) 2 Wendling 0 Borg 6 Dembele 3 Guehl 0 Tervel 1 Tounkara 2 Signate 1 Nicolas TOTAL 31 Tirs 3/3 4/8 3/6 6/14 2/3 0/1 1/3 3/6 0/1 1/2 2/3 1/3 26/53 Pen. P.déc. Exc. 1 31e 2 0/1 4 1 2 5/5 31e 2 5/6 12 2 Gardiennes : Leynaud (0 arrêt dt 0/1 pen.) ; Nicolas (80 min., 21 arrêts dt 0/7 pen.) Entraîneur : O. Krumbholz Interceptions : 7 Balles Perdues : 23 PARIS-BERCY. – Olivier Krumbholz, le sélectionneur, et Nina Kanto quittent le terrain la tête basse, suivis de Maakan Tounkara (no 21) et de Mariama Signate (no 24). L’équipe de France rêvait de podium mondial devant son public. La déception est énorme. (Photo Nicolas Luttiau) 34 Buts 10 1 2 8 0 2 1 2 2 5 1 34 Tirs 3/7 1/1 2/7 8/12 0/2 2/4 1/2 2/4 2/10 5/9 0/1 26/59 Pen. P.dèc. Exc. 7/7 1 59e 1 2 1 1 26e - 18e,70e 1/1 1 8/8 7 4 Maier Ivan Balint Olteanu-Nichita Neagu Bradeanu Gilca-Stanca Vadineanu Luca (c) Meirosu Bese Lecusanu Dinu TOTAL Gardiennes : Tolnai (4 min., 1 arrêt dt 0/2 pen.) ; Dinu (76 min., 17 arrêts dt 0/4 pen.) Entraîneur : G. Tadici Interceptions : 9 Balles Perdues : 13 Evolution du score : 0-1 (1re) ; 5-1 (10e) ; 5-4 (14e) ; 10-4 (20e) ; 14-7 (29e) ; 14-13 (38e) ; 17-14 (41e) ; 17-17 (45e) ; 20-17 (47e) ; 20-21 (53e) ; 23-24 (58e) ; 24-24 (59e) ; 26-24 (62e) ; 26-26 (65e) ; 27-26 (67e) ; 27-28 (71e) ; 29-29 (73e) ; 29-32 (78e) Spectateurs : 12000 Arbitres : MM. Licis et Stolarovs (LET) * World Wildlife Fund **European Telecommunications Network Operators’ Association - Photo : Getty Images. longation. Luminita Dinu repoussa son tir. Inimitable Dinu. Transparente durant quarante minutes. Puis absolument décisive dans tous les moments chauds. Avant cet emballage final, la Roumanie avait su trouver la joueuse providentielle, celle qui permit à la rencontre de basculer. Christina Neagu a tout juste dix-neuf ans, mais trimballe depuis un moment déjà tout son talent sur les parquets européens. Couvée à Valcea, elle est apparue très tard dans la partie. Mais elle a su justifier la confiance enfin accordée par son coach en inscrivant cinq buts en deuxième mi-temps, puis deux de plus en faire ses réunions internationales de son bureau, c’est bon pour la nature Vertes par nature, nos solutions de communication représentent un atout non négligeable pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. Audio et visioconférence, partage de documents, messagerie unifiée, vous évitent des déplacements inutiles tout en vous permettant de contribuer à la préservation de la planète. En effet, une étude menée conjointement par le WWF* et l’ETNO** a calculé qu’en remplaçant 20 % des voyages d’affaires par des visioconférences on économiserait 22 millions de tonnes de CO2 par an. Ensemble, agissons pour un monde plus vert. www.orange-business.com/green Best Global Operator Bleu Rouge Noir Jaune Le tableau final Reste que le tournoi n’est pas encore terminé. Les Bleues sont déjà assurées de participer à un tournoi de qualification olympique, à la fin du mois de mars. Leur troisième place à l’Euro 2006 leur autorise en effet ce privilège. Mais pour se donner un maximum de chances, elle aimerait organiser ce TQO. Elle devra donc, pour cela, terminer à la cinquième place. Et donc remporter les deux derniers matches qui lui restent à jouer. À commencer par celui face à la Hongrie, demain. Et puis celui face au vainqueur du Angola-Corée du Sud dimanche. Une mission à sa portée. A condition qu’elle digère vite son quart de finale. Qu’elle se repose tout aujourd’hui. Qu’elle trouve, aussi, des filles capables d’aller chercher ces sésames-là. La France a perdu son pari, mais l’aventure continue. Cette équipe est formatée pour exister au moins jusqu’à Pékin. Et elle a l’occasion, ici à Bercy, de continuer à se forger l’identité qui pourrait lui permettre de relever le défi olympique. Son ultime défi… PHILIPPE PAILHORIES Toutes les renconntres ont lieu au Palais Omnisports de Paris-Bercy Quarts de finale Deemi-finales Finale Hier Demain Dimanche 16 décembre, 16 h 30 (Sport +) NORVÈÈGE - Cor NORV Coréée du Sud 35 24 35-24 Angola g - ALLEMAGNE 33-36 Hongrie g - RUSSIE 35-36 ROUMANIE - France 34-31 (a.p.) Norvège Allemagne (17 h 30, Sport +) Russie Roumanie ( heures, (15 Sport +) 3e pplace Dimanche h 16 dé décembre cembre,, 14 heures (Sport +) Un peu court De Paris-Bercy DIFFICILE D’ÉCRIRE une chronique après cette défaite de l’équipe de France face à la Roumanie. Je n’ose imaginer la tristesse des filles et du staff. Ces filles qui voulaient montrer à leur public ce qu’était le handball féminin et les anciennes qui voulaient finir leur carrière avec une belle médaille autour du cou. Pourtant tout me laissait croire que les Bleues allaient se qualifier pour les demi finales en gagnant ce match. Après une super première mi-temps, on avait tout les éléments réunis pour l’emporter. Une Valérie Nicolas en transe dans ses buts, une défense 1-5 qui frôlait la perfection, une ligne d’arrière en attaque qui, au fur et à mesure des matches, avait montré de la stabilité et trouvé un équilibre avec ses trois joueuses clés: Herbrecht, Borg et Ayglon. Une incroyable première mi-temps de Sophie Herbrecht, et le fameux public de Bercy. Mais voilà, hier, la Roumanie a emporté avec elle toutes mes convictions! Pourquoi la France a perdu, c’est difficile à dire. Si elle avait gagné, on l’aurait encensée mais ce soir, on ne peut pas lui reprocher de ne pas s’être battue jusqu’au bout. Mais ce qui était un avertissement s’est révélé être un réel problème. Le problème est que la France n’arrive pas à gérer un excellent début de match. Elle l’a déjà montré contre l’Angola et l’a réitéré face aux Roumaines. La France n’est jamais aussi bonne que quand elle est menée et qu’elle doit se battre pour revenir au score. Elle a souvent remporté ses matches dans la souffrance. Mais la défaite ne se résume pas à ça. La deuxième mi temps et la fin du match ont montré que pour tenir tout un match, la France avait besoin de toutes ses joueuses opérationnelles. Les éléments clés ont besoin de doublures pour pouvoir récupérer. Certaines se * sont révélées durant ce Mondial mais d’autres n’ont pas réussi à le faire. Il nous manque une joueuse qui peut remplacer Sophie Herbrecht quand elle est en difficulté. C’est vrai que les blessures nous ont privés de certaines joueuses clés (Vanparys, Baudouin) et que l’annonce tardive de la sélection n’a pas été facile à vivre pour le groupe. Je garderais un gros point positif, la présence d’une arrière gauchère: Camille Ayglon. Et le courage dont toutes ont fait preuve. Mais ce n’était malheureusement pas suffisant… (*) Nodjialem Myaro a notamment connu l’argent de Lillehammer et le sacre mondial de 2003. Actuellement joueuse au HBC Saint-Pierre de la Réunion, elle partage son expertise dans ce Mondial entre L’Équipe et le micro de Sport +. Rouge '' COMME LA DEUXIÈME défaite française après deux prolongations dans un Championnat du monde. Avant le revers d’hier soir en quarts de finale, les Bleues s’étaient en effet inclinées de la même façon en finale contre la Norvège en 1999 (18-18, 21-21, 24-25) Bleu Rouge C’est malheureusement le sport de haut niveau. Il a manqué quelque chose, trop de choses LE CHIFFRE Jaune Bleu Jaune '' 2 Noir Noir prolongation après avoir délivré un caviar à Valeria Bese « C’est elle, bien sûr, qui leur gagne le match, confirme Olivier Krumbholz. La Roumanie possède plus de bonnes joueuses que nous, et nous n’avons pu lutter à armes égales. C’est malheureusement le sport de haut niveau. Il a manqué quelque chose. Trop de choses. » De la lucidité, comme souvent. Des rotations, des performances individuelles de premier plan. Certainement pas de courage. La France ne manque jamais de courage. Mais sa stratégie l’expose éternellement à ce type de renversement. « On finit exsangue » , dit encore Olivier Krumbholz. Un coach qui repense alors à la défaite face à l’Angola, qui a contraint son équipe à ce quart de finale face à la Roumanie plutôt que l’Allemagne. Et à toutes ces blessures qui l’ont empêché de travailler ses systèmes plus finement. La France a donc perdu son pari. Elle (Olivier Krumbholz) ne luttera pas pour une médaille, période de la dernière prolongation, quatre ans après avoir décroché la lune elle inscrivit deux buts, les deux à Zagreb. Elle s’était lancée dans mêmes, et la Roumanie, pour la prel’aventure avec cette idée d’arriver à mière fois de la rencontre, prit un avanBercy, de s’y montrer sous son meilleur tage de trois buts (29-32, 78e). Le coup jour. Et de se lancer sans arrière pensée de grâce… dans la bataille. A Metz, elle avait gasAuparavant, les partenaires de Stépillé, face à l’Angola, mais également phanie Cano avaient eu l’occasion de devant la Russie, d’inutiles forces. Et s’économiser d’inutiles frayeurs. Parmalgré le match abouti contre la Norfaitement décalée sur l’aile droite, vège, elle ne disposait pas de toutes les Maakan Tounkara tenait dans ses assurances au moment de se présenter mains le ballon de la gagne à dix sur le parquet. secondes de la fin de la première proaprès la finale perdue à Lillehammer en 1999, l’équipe de France n’a pas su forcer son destin dans ce type de configuration. Elle a commis trop d’erreurs, manqué de rotations et, bien sûr, fini par pécher physiquement. « C’est évidemment une grande déception, soupire Olivier Krumbholz. On avait bien préparé notre affaire, mais ça n’a pas voulu pencher en notre faveur. Notre début de deuxième période est désastreux. On a péché au tir, mais on a encore eu les moyens de gagner. Malheureusement, plus le temps passait, plus les moyens physiques nous manquaient. » Et c’est donc Steluta Luca, la capitaine, qui s’est chargée de plier l’affaire. Elle n’avait rien fait jusqu’alors. Ou alors pas grand chose. Mais dès les premières secondes de la deuxième