Projet associatif 2012 - 2016
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Projet associatif 2012 - 2016
Projet associatif 2012 - 2016 L’association de Villepinte avait écrit un projet associatif en 2005. Il est nécessaire de le revoir en 2012 compte tenu des évolutions internes (reprise d’établissements, diversification des activités, structuration de la direction générale) et externes (loi HPST1 créant les ARS2, mouvement de regroupement du médico-social, contraintes techniques et réglementaires…). Ce nouveau projet sera décliné en quatre grands volets : - La stratégie associative, qui définit les orientations politiques - La vie associative, qui aborde la gouvernance de l’association - L’offre de service, qui concerne l’activité des établissements - L’organisation, qui relève plutôt de la direction générale 1 – Réaffirmer la stratégie de l’association L’association de Villepinte doit son origine à la congrégation des sœurs Marie Auxiliatrice et à leur fondatrice Marie Thérèse de Soubiran, qui, au 19ème siècle, se sont engagées au service de « ceux que la maladie, le handicap, isolent et marginalisent ». Créée le 4 juin 1918 et gouvernée par une assemblée générale et un conseil d’administration de 15 membres dont 4 religieuses de la congrégation, elle est engagée dans des missions sanitaires, médico-sociales et maintenant sociales qu’elle conduit en adéquation avec ses valeurs. 1 - 1 : La charte La charte élaborée en 2001 reprend les fondamentaux de la congrégation et les relie aux missions qui sont confiées à l’association par les pouvoirs publics. Elle est porteuse de valeurs fortes et reste parfaitement d’actualité. En revanche, les établissements et surtout les professionnels qui y exercent, l’ont un peu perdue de vue et en sont donc moins imprégnés qu’auparavant. Certains en ignorent même l’existence. 1 LOI n° 2009-879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires 2 Agences Régionales de Santé 1 Alors que notre société est en doute sur elle même et que tout une partie de la population se fragilise voire se marginalise, sa remise en avant pourrait constituer un objectif fort et signifiant pour l’association. Cela pourrait être l’occasion pour les professionnels de se réinterroger sur l’éthique et les spécificités qui nous portent. L’évocation des « valeurs chrétiennes » qui y est faite nécessitera néanmoins d’être expliquée à nos salariés et nos partenaires, en insistant sur leur lien avec une complète ouverture à toutes les cultures et croyances. Objectif N° 1-1 : Réaffirmer les valeurs de l’association portées par la charte 1 – 2 : Le développement L’association a acté en 2009 un plan de développement avec comme objectifs : - Se développer dans les régions Ile de France et PACA3 en recherchant les besoins nouveaux peu ou pas couverts dans les domaines du handicap lourd - Y développer la prise en charge de personnes souffrant de handicap psychique en situation de précarité en ouvrant, en propre ou en partenariat, des résidences accueil combinant maison relais et SAMSAH4 - Maintenir l’activité et améliorer nos compétences dans le secteur sanitaire Un directeur délégué a été recruté à cet effet. Forte de 10 établissements, au sein desquels travaillent plus de 800 salariés, avec un budget annuel de 37 M€, développée dans les secteurs sanitaires, médico-sociaux et maintenant sociaux, de 3 régions, l’association peut constituer, à terme, un groupe solide sur lequel les ARS et les conseils généraux pourront s’appuyer, dans un monde de plus en plus difficile et dont les fortes contraintes vont très prochainement mettre en difficulté les petites structures isolées. Cependant, elle n’est pas la seule dans cette situation et sa taille, très moyenne, peut la rendre elle-même fragile vis-à-vis des autres acteurs du secteur à moyen terme. La politique de développement de l’association se veut raisonnée et construite sur la réponse aux appels à projets des ARS ou par des fusions-absorptions avec des associations qui trouveraient en nous des partenaires dignes de confiance. Les premiers partenariats conclus, dans des métiers et des territoires qui n’avaient pas été ciblés à l’origine, peuvent justifier trois ans après de revisiter le plan de développement acté en 2009 ce qui rendrait l’association encore mieux identifiable par les partenaires et les autorités de tarification et de contrôle. Objectif N° 1-2 : Actualiser le plan de développement de l’association 1 – 3 : La valorisation des actifs L’association a constitué en 90 ans, en particulier grâce à la congrégation, un capital immobilier et foncier diversifié, qui comporte même, dans certains établissements, une réserve immobilière non négligeable susceptible d’aider à notre développement. Mais ce capital, de construction ancienne pour une bonne partie, a vieilli et n’a pas été, faute de financement, suffisamment rénové au cours des dernières décennies. Il présente ainsi, dans certains établissements, un taux de vétusté important, auquel s’ajoute dans certains cas une inadaptation aux missions, en particulier là où les modalités des soins et de l’accompagnement ont évolué. 3 4 Provence Alpes Côte d’Azur Service d’accompagnement médicosocial pour adultes handicapés 2 Un programme de rénovation important doit être envisagé sous peine de voir l’attractivité de nos établissements, médico-sociaux plus particulièrement, diminuer rapidement dans un environnement devenu plus concurrentiel et avec des familles de plus en plus exigeantes quant aux modalités de prise en charge de leurs enfants. Ce programme sera également lié aux développements complémentaires de nos activités et donc des autorisations que nous obtiendrons des autorités de tarification et de contrôle. Cela implique de notre part d’être force de proposition et d’innovation. Par ailleurs, l’association possède quelques réserves financières qu’elle a placées et qui peuvent constituer un levier important à même de l’aider à porter ses projets de développement. Leur juste valorisation représente donc un enjeu essentiel pour l’avenir. Objectif N° 1-3 : Elaborer un programme pluriannuel d’investissement et de valorisation de nos actifs 2 – Renforcer la vie associative La réaffirmation de sa stratégie par l’association doit l’amener à se réinterroger sur les moyens et les méthodes qu’elle met en œuvre à cet effet. Cela doit la conduire à préciser voire infléchir certaines options arrêtées précédemment pour mener ses actions. 2 – 1 : Le bénévolat L’association, de par les valeurs qu’elle porte, attache beaucoup de prix à l’engagement individuel au service de ceux qui souffrent et à l’insertion des établissements dans la « cité », conformément à l’esprit de la Loi de 2005. Elle souhaite, dans cet esprit, développer et valoriser le bénévolat au sein de ses structures, dans une articulation harmonieuse avec le travail des professionnels et l’investissement des familles. Cette action contribuera, qui plus est, au développement de partenariats au sein de nos territoires d’implantation. Objectif N° 2-1 : Développer et valoriser le bénévolat au sein de l’association et de nos établissements 2 – 2 : Les adhérents Notre société pousse à l’implication des usagers et des familles au sein des institutions œuvrant dans le large domaine du « Santé-social ». Cette implication contribue d’ailleurs à légitimer les institutions qui s’y engagent en les ancrant dans la « cité ». Une ouverture à la société civile, par le biais d’une participation des usagers et de leurs représentants au sein de nos établissements, en bonne articulation avec les professionnels doit être rapidement proposée pour asseoir notre crédibilité institutionnelle. Objectif N° 2-2 : Ouvrir l’association aux usagers et aux familles 2 – 3 : La visibilité L’association de Villepinte est peu connue et donc peu reconnue. Elle le doit très certainement à sa taille encore réduite et à son territoire de développement limité, mais peut-être également à sa discrétion institutionnelle. 3 Elle est bien identifiée dans le réseau des établissements congréganistes et au sein des conseils généraux et des ARS où elle est présente, mais gagnerait à l’être au-delà, pour faciliter son développement et ses partenariats. Des actions ont déjà été conduites (site internet, plaquette de présentation) mais restent limitées. Une démarche de communication interne et externe plus active, mais qui doit restée raisonnée et conforme à l’éthique de l’association, doit donc être construite, faisant probablement appel à des compétences extérieures spécialisées. Objectif N° 2-3 : Mettre en œuvre une politique active de communication 2 – 4 : L’inscription au sein du milieu associatif et privé non lucratif De par notre statut, nous faisons partie des établissements privés à but non lucratif et de ce fait, de la FEHAP5, du SYNEAS6 ainsi que de l’URIOPSS7. De par nos origines et la congrégation qui nous a fondée, nous faisons partie du tissu congréganiste et de ce fait, de la FNISASIC8. Notre crédibilité et notre rayonnement passeront par une implication active au sein de ces instances, que ce soit au niveau national ou régional. Objectif N° 2-4 : S’impliquer dans les instances qui nous représentent, au niveau national et régional 2 – 5 : Les autorités de tarification et de contrôle L’association a toujours développé de bonnes relations avec les autorités de tarification et de contrôle, ARH9, DDASS10, puis ARS et conseils généraux ainsi qu’avec les MDPH11. Ces bonnes relations seront demain d’autant plus indispensables que nous devrons négocier, en particulier au sortir du CPOM12 actuel, les moyens nécessaires à nos futures missions et à leurs évolutions. Par ailleurs, l’association a tout intérêt à se montrer active et engagée dans la vie régionale autour de la santé, du médico-social et du social, pour gagner en crédibilité et en confiance. L’implication de l’association dans le processus de concertation engagé par les ARS lors de l’élaboration des schémas d’organisation sanitaire et sociale, la prise en compte des attentes des agences et des conseils généraux, la réponse aux appels à projets, constituent autant de moyens d’agir que nous devons investir. Objectif N° 2-5 : Entretenir de bonnes relations avec nos autorités de tarification et de contrôle et renforcer notre crédibilité vis-à-vis d’elles 5 Fédération des établissements sanitaires et d’aide à la personne Syndicat des employeurs associatifs de l’action sociale et santé 7 Union régionale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux 8 Fédération Nationale des Institutions de Santé d'Action Sociale d'Inspiration Chrétienne 9 Agence régionale de l’hospitalisation 10 Direction départementale des affaires sanitaires et sociales 11 Maison départementale des personnes handicapées 12 Contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens 6 4 2 – 6 : Le statut juridique Le statut juridique a déjà fait l’objet en 2010 d’une réflexion au sein du conseil d’administration. Entre un statut associatif, un fonds de dotation et une fondation, le Conseil a opté pour le statu quo. Mais ce statut a ses limites et les récentes orientations portant vers un développement plus affirmé pourraient peut-être souffrir d’un cadre juridique trop restreint. La réflexion mérite donc d’être approfondie, à l’éclairage de l’évolution législative et réglementaire et de l’analyse des choix faits par nos concurrents et partenaires œuvrant dans les mêmes domaines d’activités et qui portent des valeurs comparables aux nôtres. Objectif N° 2-6 : Reprendre la réflexion sur le statut juridique 3 – Développer la qualité de l’offre de service Initialement engagée dans le secteur sanitaire (soins de suite) et médico-social (handicap de l’enfant et de l’adulte) l’association a commencé à élargir son champ d’activité au sein du médico-social (EHPAD13) et du social, (MECS14). Dans un monde qui bouge et dont les attentes sont en constante évolution, les établissements de l’association, cherchent en permanence à adapter leurs pratiques aux attentes de ceux qu’elle sert, de façon à s’approcher au plus de l’excellence des pratiques. 3 – 1 : Les soins et l’accompagnement Les soins et l’accompagnement au sein de l’association, qu’ils relèvent du secteur sanitaire ou médico-social, sont de qualité. Mais notre monde évolue, et voit s’amplifier l’implication des usagers à leur prise en charge. Nous devons, peut-être plus que d’autres compte tenu des valeurs que nous portons, nous pencher sur nos modalités de prise en charge, pour y resituer des notions essentielles comme la bien-traitance, le projet de vie, le juste soin, où la notion de prise en charge globale. Cette démarche doit être menée avec les équipes. Elle peut conduire à modifier des pratiques fortement ancrées et il faut s’y préparer. Elle ne doit pas être dissociée de la recherche de l’amélioration des conditions de travail des agents et est même susceptible, grâce à des process rénovés et mieux formalisés, de les améliorer. Elle doit enfin veiller à l’optimisation des moyens, condition indispensable au maintien de l’équilibre médico-économique de nos établissements. Objectif N° 3-1 : Engager un processus continu de réactualisation des pratiques et des modalités de soins et d’accompagnement 3 – 2 : L’amélioration continue de la qualité La culture de la qualité, rendue obligatoire par la certification, a été bien intégrée par les chefs d’établissements. Elle concerne tous les domaines, soins, accompagnements, mais également les fonctions supports. Son appropriation au sein de l’association est encore à acquérir, et il y a par ailleurs dans certains établissements une perte de temps et d’énergie dans des actions insuffisamment construites ou non conduites à termes. 13 14 Etablissements pour personnes âgées dépendantes Maisons d’enfants à caractère social 5 Par exemple, que ce soit dans le secteur sanitaire ou médico-social, les dossiers des personnes prises en charge sont par trop différents d’un établissement à l’autre et même, au sein d’un établissement, d’un service à l’autre. Par ailleurs, leur contenu est nettement insuffisant et ne recouvre pas tous les domaines dans lesquels la personne doit être appréhendée pour permettre des soins et un accompagnement de qualité. La politique institutionnelle doit donc être très rapidement reprécisée et relancée et doit intégrée une dimension large de la démarche qualité, ne se limitant pas à l’application de normes. L’ANAP15, la HAS16 et l’ANESM17 diffusent maintenant des outils nombreux et hautement qualifiés qu’il nous reste à nous approprier. Une impulsion nouvelle par la direction générale est à opérer. Objectif N° 3-2 : Promouvoir une politique active de diffusion de la qualité au sein des établissements 3 – 3 : L’offre de formation La formation d’aide médico-psychologique, AMP, assurée par Marie Auxiliatrice a connu son heure de gloire dans le passé. Ce diplôme doit d’ailleurs sa reconnaissance à l’association elle-même. Cependant, le secteur de la formation devient de plus en plus large et concurrentiel et les besoins en ce domaine semblent maintenant bien couverts. Il en découle une baisse d’attractivité pour le centre de formation qui, pour la première fois, a renoncé en janvier 2012 à intégrer une nouvelle promotion. Une réflexion doit être rapidement conduite sur l’élargissement du champ de la formation proposée (tutorat, formation de jury de VAE, assistants familiaux, auxiliaires de vie sociale…) ainsi que sur les outils de communication pour faire connaitre ces offres de formation. Objectif N° 3-3 : Repenser la formation de Marie auxiliatrice en la diversifiant et la faisant connaitre 3 – 4 : Le contexte social Il est frappant de voir, dans les structures médico-sociales que la majorité des personnes pris en charge et portant des handicaps parfois très lourds, émanent d’un milieu social défavorisé ou au moins peu favorisé. L’incidence est triple : - La réinsertion des enfants est plus difficile. - Le traitement du contexte social est, pour le personnel, souvent lourd, chronophage et décourageant. - L’implication des familles est aléatoire et parfois inenvisageable. Le secteur sanitaire est également impacté par cette problématique qui nécessite dans certains cas d’adapter les modes de prise en charge. Ce sujet mérite réflexion et constitue en lui-même, et plus particulièrement encore si l’assemblée générale est ouverte aux représentants des familles, un sujet en soi pour l’avenir de l’institution, compte tenu de l’éthique dans laquelle elle a toujours souhaité s’inscrire. 15 Agence nationale d’appui à la performance des établissements sanitaires et médico-sociaux Haute autorité de santé 17 Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux 16 6 Objectif N° 3-4 : Mieux prendre en compte dans les secteurs sanitaires et médico-sociaux le contexte social dans les modalités d’accompagnement 3 – 5 : Les filières de soins et d’accompagnement Du fait de notre taille et, indirectement du nombre de nos établissements au sein d’un même territoire, nous n’avons pas encore développé de véritables filières de prise en charge. Certes, des liens institutionnels existent entre nos établissements et nos voisins, mais ils ne sont pas toujours parfaitement formalisés et gagneraient à être élargis. Le développement auquel nous nous attelons pourra favoriser cette démarche indispensable et favoriser la mise en place de réels parcours de prise en charge, formalisés et articulés autour des lieux de vie, au premier rang desquels les milieux ouverts (ESAT18, ASE19, familles…) Cette démarche doit également être engagée vers le monde ordinaire (ou la « cité »), en particulier dans les secteurs médico-sociaux et sociaux et conformément à l’esprit de la loi de 2005 sur l’intégration sociale ordinaire, de façon à favoriser l’insertion ou la réinsertion des personnes que nous prenons en charge au sein de leur milieu de provenance et de leur famille et éviter l’enfermement institutionnel. Objectif N° 3-5 : Inscrire nos établissements dans de véritables filières De soins et d’accompagnement 4 – Améliorer notre organisation Dans un environnement de plus en plus contraint, l’association s’est dotée d’une direction générale structurée chargée de concevoir et de mettre en œuvre une politique de gestion rigoureuse et sécurisée. Dans quelque domaine que ce soit, financier, ressources humaines, logistique, qualité ou systèmes d’information, des actions sont conduites pour harmoniser et qualifier les pratiques et les process. 4 – 1 : Le pilotage financier, le suivi et l’évaluation des activités Dans un contexte de plus en plus contraint, notre association a besoin de clarifier et de renforcer le pilotage financier des établissements et le suivi de ses activités. Cela doit se faire par la mise en place d’un processus de décision clair et reposant sur des données fiables, actualisées et comparables. Que cela concerne les projets d’établissements, les tableaux de bord de suivi des activités et des résultats, ou la procédure d’évaluation des personnels, l’association manque de culture du reporting, du suivi et de l’évaluation. Pourtant, des outils existent et sont même, pour certains, mis à la disposition des établissements. Mais leur pertinence et leur appropriation ne semblent pas suffisantes pour qu’une véritable démarche soit encore installée dans ce domaine, y compris au siège. La structuration récente du contrôle de gestion doit nous permettre de construire les outils dont nous avons besoin et qui devront permettre d’obtenir une analyse fine de nos activités et de leur suivi. 18 19 Etablissement et service d’aide par le travail Aide sociale à l’enfance 7 Le parangonnage avec des établissements comparables, doit également nous aider à nous interroger sur nos pratiques et donc à progresser. Une action vigoureuse sera conduite à très court terme dans ce domaine, appuyée sur les outils que le contrôle de gestion aura à générer, nous permettant d’assurer un pilotage rigoureux de nos activités à partir d’un suivi au plus près des pratiques. Objectif N° 4-1 : Renforcer le pilotage général et le suivi de l’association et des établissements 4 – 2 : L’optimisation des ressources La contrainte financière que nous connaissons va se renforcer à l’avenir et nous conduire à des efforts de rationalisation de dimension jusque-là inconnue. Certes des démarches d’optimisation ont été conduites et des économies ont pu être faites, mais les véritables contraintes sont à venir. Les marges de manœuvres existent au sein de nos structures, alors même que leur situation financière est saine. Au sein des établissements, la rigueur dans la dépense d’une part et la juste valorisation des activités d’autre part, seront renforcées et suivies encore plus précisément par la direction générale. Tous les domaines où l’optimisation des ressources peut être recherchée seront explorés, tant en interne à chaque établissement, qu’au sein même de l’association, voire avec nos partenaires. Ce sont avant tout les fonctions support et transversales qui seront explorées (cuisine, blanchisserie, paie, achats …) de façon à préserver le cœur de métier au service des personnes prises en charge. L’optimisation des ressources doit également être recherchée dans les modalités de décision et de suivi de la dépense qui seront révisées. Objectif N° 4-2 : Optimiser la gestion de l’association et de ses établissements 4 – 3 : L’accompagnement des ressources humaines Dans le domaine des RH, nous manquons de perspectives, de process et d’outils communs de gestion (reporting social, documentaire, bibliothèque des contrats de travail, etc.) La GPEC20 a été initiée mais jamais finalisée. Quant à la formation, chaque établissement a son propre plan et il n’y a pas de politique globale ni d’optimisation des coûts. Une politique d’accompagnement des personnes au sein de l’association est à construire, intégrant la valorisation des parcours professionnels et des carrières, la politique de recrutement, l’absentéisme, l’usure professionnelle et la formation. Elle doit pouvoir s’appuyer sur la mise en place d’une GPEC, la formalisation des procédures, l’harmonisation des pratiques entre les établissements et la mise en commun d’une bibliothèque commune consultable sur intranet. Ces évolutions doivent se construire dans le dialogue social. Objectif N° 4-3 : Développer et mettre en œuvre une politique de valorisation des ressources humaines 20 Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences 8 4 – 4 : Les systèmes d’information Le développement des SI s’est effectué progressivement au sein de l’association mais, même pour ce qui en a été acté, son déploiement ne s’opère pas avec la même homogénéité dans tous les établissements. La culture institutionnelle ne semble pas totalement acquise à l’informatisation et, à l’inverse, la culture papier reste encore bien ancrée dans les pratiques. Mais même là où l’informatisation existe, son inhomogénéité est source de redondances et parfois de surcoûts susceptibles d’induire une dégradation de la qualité. Par exemple, il existe autant de fichiers de paie que d’établissements et toute mise à jour par le siège doit donc être effectuée autant de fois. L’écriture d’un programme des systèmes d’information est donc à faire rapidement, intégrant un Intranet et une messagerie commune, de façon à donner de la visibilité à ces nouvelles pratiques dont on est en droit d’attendre, dans la prise en charge des personnes, une amélioration qualitative des pratiques, une sécurisation des process, une traçabilité des actions et une optimisation des coûts. Objectif N° 4-4 : Construire et mettre en œuvre un programme de développement du système d’information rue de Paradis 75010 PARIS – France – Tél. : 01 48 78 14 31 – Fax : 01 48 74 15 15 [email protected] www.association-de-villepinte.com 9