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LES MILIEUX CÔTIERS
Typologie des côtes de France
Manche
c™tes rocheuses basses
ou ˆ falaises, avec plages
et dunes de dimensions
rŽduites
c™tes basses
ˆ grandes plages,
N
ˆ massifs dunaires et
ˆ marais maritimes
0
moyennes et hautes
falaises
( 20 m)
basses c™tes rocheuses
et c™tes ˆ falaises
( 20 m)
c™tes sableuses ou
sablo-limoneuses
grves et cordons
© CNRS - LETG UMR 6554, Géolittomer
de galets
dunes littorales
plaines maritimes,
marais littoraux, polders
platiers rocheux et proches
plates-formes rocheuses
sous-marines (avec ou sans
écueils et têtes de roches)
0
200 km
’intérêt touristique des côtes françaises dépend beaucoup de leur
diversité. Pour l’Atlantique, aux littoraux rocheux (hautes falaises
crayeuses du Pays de Caux, côtes rocheuses basses ou à falaises entaillées
dans le socle du Massif Armoricain, etc.) s’opposent les wadden et marais
maritimes en partie poldérisés (Flandre, Marquenterre, baie du Mont SaintMichel, Marais Breton, Marais Poitevin, etc.), les estuaires majeurs (Seine,
Loire, Gironde) et mineurs, les flèches construites (pointes du Hourdel,
d’Arçay, de la Coubre, etc.) et des dunes plus ou moins puissantes (nord de
la France, Cotentin, Bretagne,Vendée, etc.). Celles de la frange côtière des
Landes sont les plus volumineuses et les plus mobiles ; elles limitent un
grand massif de sables pliocènes et pléistocènes résultant du remaniement
de sédiments d’origine pyrénéenne. Si la quasi-totalité des littoraux
meubles porte les traces d’une érosion sensible, souvent accentuée par les
activités humaines, certains sites restent affectés par une forte accrétion
(baie du Mont Saint-Michel).
L
océan
Atlantique
N
100
50
Les côtes méditerranéennes se subdivisent en trois grandes catégories :
les littoraux rocheux des pieds de montagnes (Banyuls à l’ouest, du golfe de
Fos à la frontière italienne, avec une côte fortement artificialisée de Cannes
à Menton), la plaine à étangs du Languedoc et du Roussillon, le delta du
Rhône, caractérisé par une grande mobilité des bras fluviaux et soumis à
une érosion marine d’autant plus intense que les apports sédimentaires du
cours d’eau sont désormais limités par de nombreux barrages.
En Corse, les côtes sont très majoritairement rocheuses et accidentées,
sauf dans la partie orientale de l’île où s’étend une plaine sédimentaire à
lagunes.
Jean-Claude Bodéré
100 km
sources : diverses dont cartes
géomorphologiques de la France
au 1/ 1 000 000 et 1/ 2 500 000
J.-C. BODÉRÉ, L. POURINET
mer Méditerranée
Extrait de l'Atlas permanent de la Mer et du Littoral n°5 : Littoral français 2000 - p 4
CNRS - Géolittomer - LETG UMR 6554 / Infomer