Biographie - Légion d`honneur en Beaujolais
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Biographie - Légion d`honneur en Beaujolais
Légion d’Honneur en Beaujolais Biographie de François Louis Camille Gabriel COLMONT Comte de VAULTGRENNAND (1782-1852) - Chasseur de la garde - Né à Pommiers le 7-10-1782, Chevalier de la Légion d'honneur le 7-12-1814 Chef de bataillon de la 10°Légion de la garde de Paris, Officier de la Légion d'honneur le 19-3-1825 Colonel de la 10°Légion de la Garde Nationale de Paris, Nommé en 1814, lors de l’organisation de la Garde Nationale de Paris, Capitaine de la 4°Cie de Chasseurs du 1°Bat de la 10°Légion, Nommé Chef du 1°Bat le 3-4-1814, Décédé à Paris le 7-4-1852. La Garde Nationale de Paris (Wikipedia) Le 15 mai 1814, le comte d'Artois fut nommé colonel général des gardes nationales de France. Le général Jean Joseph Dessolles devint son major général tout en gardant le commandement de la garde parisienne. La création du poste de colonel général témoignait de la volonté de centraliser la direction de la Garde nationale. Une ordonnance du 16 juillet 1814 précisait que les gardes nationales ne devaient plus être que sédentaires. Leur déplacement en dehors de la ville ou du canton ne pouvait avoir lieu qu'exceptionnellement et serait déterminé par une loi spéciale. Le but de l'institution était de réunir les hommes les plus intéressés par le maintien de l'ordre et les propriétaires territoriaux ou les industriels. Seul étaient admis au service ordinaire ceux qui pouvaient s'armer, s'habiller et s'équiper. Ils étaient peu nombreux. Durant les Cent-Jours, les gardes nationales n'offrirent pas de résistances au retour de Napoléon. Elles n'y jouèrent pas non plus un rôle crucial. En 1815, lors du second retour de Louis XVIII, la Garde nationale retrouvait son organisation de 1814, avec le comte d'Artois à sa tête. Elle représentait à peu près la seule force sur laquelle pouvaient compter les préfets. Le 17 juillet 1816 fut proclamée une nouvelle ordonnance. La Garde nationale restait une obligation pour tous les Français de 20 à 60 ans, imposés ou fils d'imposés, au Si vous possédez des renseignements supplémentaires sur ce Légionnaire, merci de bien vouloir nous les transmettre à : [email protected] nous mettrons à jour sa biographie. Page 1 sur 3 édition : 11/02/2011 Légion d’Honneur en Beaujolais Colmond Comte de Vaulgrennand rôle de contributions directes (Art. 3). Les listes étaient faites par des conseils de recensements composés du maire et de notables nommés par le préfet. L'ordonnance accordait toujours une dispense aux ecclésiastiques, aux militaires et aux fonctionnaires. Elle faisait la différence entre le « contrôle ordinaire » et le « contrôle de réserve ». Le premier concernait les citoyens aisés et le second les citoyens pour qui le service était une charge et ne pouvaient être requis qu'exceptionnellement. Les officiers étaient nommés par le roi. Le commandant de la garde communale dirigeait sous l'autorité du maire et un commandant de la garde d'arrondissement dirigeait sous l'autorité du préfet .Il y avait des mesures restrictives à l'égard de la Garde nationale, signe que le régime s'en méfiait. Il était interdit de se réunir pour prendre des délibérations . Interdiction pour le commandant de publier les ordres du jour sans l'autorisation du préfet Interdiction de prendre les armes et de s'assembler sans ordres des chefs et de l'administration. Il était créé un conseil de discipline devant juger les fautes et délits des gardes nationaux durant leur service. L'œuvre de centralisation de la Garde nationale menée par le comte d'Artois fut finalement abandonnée par le régime. Le 29 avril 1827, le roi Charles X signait l'ordonnance de licenciement de la Garde nationale parisienne. Là encore, la méfiance du pouvoir avait principalement motivé cette décision. Cette mesure fut malgré tout accueillie avec soulagement par des personnes qui n'avaient plus à faire leur service. Seuls les opposants au régime et les libéraux firent des protestations Monsieur Jean Michot, a écrit un livre sur l’histoire de Pommiers : « Pommiers à travers les ages » et nous trouvons aux page 138 et 139 quelques renseignements (reproduits avec l’aimable autorisation de l’auteur) sur la famille de François Camille Gabriel comte de VAULGRENNAND ou VAULGRENAND, selon les sources. Achat du domaine de Saint Priest et Pommerieux par le père de François Camille Gabriel comte de VAULGRENNAND « Etienne Ferroussat fut propriétaire six ans du domaine de Saint Priest et Pommerieux et le revendit, par un acte du 24 mai 1765, à Jacquet de la Collonge, conseiller du roi, lieutenant général au baillage du Beaujollais à Villefranche, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint Louis, capitaine de cavalerie, seigneur de Vaulgrenant, l'Isle Burthoud et autres lieux. Sa fille unique, Anne Benoîte, épousa messire Henri Camille de Colmont, comte de Vaulgrenant qui fut décapité sous la terreur. Nous ouvrirons une parenthèse sur cette arrestation, pour Page 2 sur 3 édition : 11/02/2011 Légion d’Honneur en Beaujolais Colmond Comte de Vaulgrennand laquelle nous avons retracé des détails intéressants. Son fils, Camille Gabriel, chambellan de sa majesté impériale et royale, Napoléon, vendit le domaine le 16 avril 1810 à Jean François Fournier, dont la fille Amélie, Désirée, Stéphanie, épousa en 1833, Monsieur Emile, Jean André Léopold Saint Roussel de Vauxonne, procureur du roi près le tribunal de Villefranche. » Arrestation et mort du père de François Camille Gabriel comte de VAULGRENNAND « Nous revenons sur l'épisode tragique de l'arrestation et de la mort de monsieur Colmont de Vaulgrenant, suivant les documents fournis par monsieur Aurion : En 1793, un paysan cherchant des lapins dans une carrière à Pommiers, ouvrit sous une voûte, des terriers de Vaulgrenant ; une servante saisie interrogé par les officiers municipaux aussitôt avertis, avoua avoir jeté caisse d'argenterie dans une pièce d'eau. On trouva en fouillant des bijoux et de l'argenterie. Monsieur de Vaulgrenant fut accusé de conspirer contre la République et fut amené avec sa femme, à la prison des recluses à Lyon, puis jugés et acquittés. Ils furent sa femme et lui, de nouveau arrêtés. Toutefois, malade, Monsieur de Vaulgrenant dut rester à la Collonge, chez sa belle mère du 14 mars au 15 avril 1794. Dès que son état de santé, le permit, on le conduisit à Paris avec sa femme, et ils furent déférés tous deux au tribunal révolutionnaire. Ils furent condamnés à mort et exécutés le 5 juillet 1794 sur la place du trône (les Colmont de Vaulxgrenand Montarlot 1907), ils eurent la malchance de périr ainsi très peu de temps avant la chute de la terreur. » Page 3 sur 3 édition : 11/02/2011