2003 n° 1

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2003 n° 1
2003
n° 1
BOVI
info
UNE ÉDITION QUARTES POUR L’ÉLEVEUR DE BOVINS
EDITORIAL
Cher éleveur,
Pour ce premier numéro de 2003,
nous avons été reçu au GAEC
LEROY, en France. Cet éleveur laitier spécialisé combine des productions laitières élevées avec une
accentuation de la morphologie. Sa
gestion se concentre autour d’une
maîtrise des frais et de la longévité
de ses laitières.
PRELACTO est un nouvel aliment
de tarissement pour les 2 à 3
semaines finales de la gestation.
Cette nouveauté, à base de sels
anioniques, contribue à prévenir de
nombreux troubles métaboliques
de démarrage en lactation.
Notre service vétérinaire s’est penché sur la problématique des sabots
des vaches laitières. Des sabots en
bonne santé sont essentiels pour
disposer de vaches en bonne santé.
Nous vous souhaitons une lecture
agréable.
La rédaction.
Kapellestraat 70, 9800 Deinze - tél. 00 32 9 381 32 00
Editeur responsable: L.M. Verbeke
A LA RENCONTRE DE GAEC LEROY
À AVESNES LES AUBERT, EN FRANCE
Ir. Filip De Clercq
La France est un pays leader de la production laitière. La production laitière dans
le Nord de la France se caractérise par des productions laitières élevées à partir
de vaches robustes mais de type véritablement laitier. L’élevage LEROY, dans le
département du Nord, est un tel élevage, et jouit d’une grande renommée. Le
jeune exploitant, Fabrice Leroy, nous a présenté son élevage et son approche typiquement française de la production laitière.
Historique
construite en 2000. L’étable à litière accumulée ( + racleurs et fumière couverte)
Après ses études agricoles, Fabrice Leroy a
permet de loger sous le même toit 120
été peseur au contrôle laitier de ’81 à ’88.
animaux: 50 vaches laitières (cornadis
C’est en ’89 qu’il est entré en co-exploitapour 72 bêtes), une cinquantaine de
tion (‘GAEC’) avec son père. Fabrice
génisses et même les taureaux.
raconte: “Notre élevage a été frappé par
La philosophie d’exploitation se
la tuberculose en 1984. Tous nos animaux
concentre sur la production laitière, bien
sont partis, et nous avons dû prendre un
entendu, mais en accentuant à la fois le
nouveau départ en achetant 35 génisses
résultat économique, le potentiel génépie-noir. La première année déjà, elles
tique et la morphologie.
ont produit 8.452 kg de lait, une performance exceptionnelle à cette époque.”.
En 1987 déjà, les
LEROY avaient recours aux transplantations d’ embryons:
“Nous voulions alors
exploiter au maximum le potentiel d’
Admiration,
Captivation,
Penudell et MattFortune”. Ce fut le
début du développement d’un cheptel
de niveau génétique
exceptionnel, dépassant rapidement les
Vue d’ensemble de la nouvelle étable à litière accumulée
10.000 kg de lait par
an.
Génétique
L’élevage actuel
En 1999 a été signée la “Charte GD+”
Aujourd’hui, Fabrice exploite, en GAEC
avec Genes Diffusion, portant sur la vente
avec sa mère, un élevage laitier spécialisé
de veaux mâles issus des meilleurs génide 500.000 kg de lait et 120 ha de culteurs de l’exploitation. L’introduction de
tures. Un ouvrier qualifié est occupé à
souches extérieures via embryons fait égatemps plein. L’exploitation dispose de 19
lement
partie
de
ce
contrat.
ha de prairie, de 18 ha de maïs et de 3.5
Actuellement, 10% du troupeau sont
ha de luzerne. Les pois, le colza, les betmères à taureaux pour Genes Diffusion et
teraves sucrières et les céréales ont égaleUNECO”.
ment chacun leur place dans l’exploitaC’est avec passion que Fabrice commente
tion.
sa génétique: “Après la liquidation totale
Pour satisfaire à la “Mise aux normes
de notre cheptel en 1984, nous sommes
PMPOA”, une nouvelle étable a été
tombés sur la bonne veine en achetant
suite au verso
PROBLEMATIQUE DES SABOTS PARMI LE BETAIL LAITIER SUPER-PRODUCTIF.
Influence de l’étable.
L’ influence de l’étable se concentre
autour de 4 points: l’aire de couchage,
l’aire de mouvement, le cornadis et la
ventilation. L’ aire de couchage est soumise à une analyse complète: longueur
et largeur des logettes, hauteur de la traverse à la nuque, distance depuis la traverse jusqu’à l’ extrémité de la logette,
pente de la logette. Il existe beaucoup
de possibilités pour améliorer le comfort
de couchage et assurer une litière sèche:
matelas, tapis, sciure ou copeaux à
répandre. Les animaux ont une nette
préférence pour un sol doux pour éviter
les lésions dues à la pression ainsi que les
talons gonflés.
corne. D’autre part, la ration a un effet
sur l’apparition de laminite. Le dr.
Beeckman donne les conseils suivants:
l’acidification du rumen sera évitée à
tout prix, en éliminant de la ration les
hydrates de carbone rapidement dégradables, et en s’assurant de suffisamment
de structure dans la ration. Les changements alimentaires brusques en période
de vélage et lors du retour en prairie sont
à proscrire . Evitez aussi l’engraissement
du foie en période de tarissement, et
augmentez graduellement la distribution
de concentrés après le vêlage. Si besoin
en est, la ration peut être complétée par
de la biotine ou de la méthionine.
L’aire de mouvement demande également beaucoup d’attention: le caillebotis
sera nettoyé très régulièrement: l’hygiène
a une influence très nette sur les infections du sabot et sur l’intégrité de la qualité de la corne. Il faut aussi que les caillebotis soient bien horizontaux et que leurs
fentes ne dépassent jamais 4 cm. Un
nouveau caillebotis est en général plutôt
rugueux, et devient lisse avec le temps.
Un sol lisse entraîne plus fréquemment
des fractures et des désarticultions. Les
allées d’accès seront suffisamment larges:
jusqu’à 2.5 m entre les rangées de
logettes et jusqu’à 3.5 m entre cornadis
et logettes.
La hauteur du cornadis a une influence
directe sur l’apparition de lésions à la
nuque, au cou, aux genoux et de lésions
aux sabots des pattes avant. La hauteur
du cornadis sera égale à la hauteur
moyenne de la croupe (en général 1.45 à
1.50m).
L’alimentation
De façon générale, la qualité de l’alimentation détermine la vitesse de formation de corne, mais aussi la qualité de la
Conclusion
Dans cette première partie, nous avons
passé en revue quelques points essentiels
de la problématique des sabots. Aux problèmes des sabots ne se remédie pas à
l’aveuglette, par un bain désinfectant vite
fait. Nous avons énuméré tous les facteurs de logement et du sol de l’étable
qui
influencent
les
boiteries.
L’alimentation doit être optimalisée, et le
pédicure préventif constitue la base de la
réussite. Dans la prochaine édition du
Bovi-Info, nous reviendrons sur le pédicure, sur l’emploi correct des bains
désinfectants et de l’importance des problèmes Mortellaro.
SEAUX A LECHER,
SIMPLES EN EFFICACES!
DRYLIC
DRYLIC
Le
Le tarissement
tarissement est
est la
la préparation
préparation de
de la
la prochaine
prochaine lactation.
lactation.
DRYLIC
satisfait
avec
précision
aux
besoins
DRYLIC satisfait avec précision aux besoins spécifiques
spécifiques en
en
minéraux,
minéraux, oligi-éléments
oligi-éléments et
et vitamines
vitamines des
des vaches
vaches taries.
taries. Son
Son
complément
complément en
en magnésium,
magnésium, son
son apport
apport réduit
réduit de
de calcium
calcium et
et son
son
excellente
proportion
cation-anion
préviennent
la
fièvre
excellente proportion kation-anion préviennent la fièvre de
de
lait.
lait. Riche
Riche en
en Vit
Vit EE et
et en
en Se,
Se, et
et combiné
combiné avec
avec le
le Zn,
Zn. Drylic
augmente
la résistance
des vaches
réduit
Drylic augmente
la résistance
des et
vaches
et réduit les
les
problèmes
du
démarrage
en
lactation.
problèmes du démarrage en lactation.
RUMILIC
RUMILIC
RUMILIC
RUMILIC est
est un
un seau
seau à
à lécher
lécher polyvalent,
polyvalent, destiné
destiné àà tous
tous
les
les bovins,
bovins, àà l’exception
l’exception des
des vaches
vaches taries.
taries.
Ses
Ses teneurs
teneurs équilibrées
équilibrées en
en minéraux,
minéraux, oligo-éléments
oligo-éléments et
et vitamines
vitamines
préviennent
préviennent les
les carences
carences auprès
auprès de
de vos
vos bovins
bovins en
en prairie.
prairie.
MONTRE GRATUITE!
L’accès aux prairies
Si les problèmes de sabots sont plus fréquents en été qu’en hiver, il faut immédiatement vérifier l’accès aux prairies.
Les accès accidentés provoquent essentiellement des lésions à la semelle et au
niveau de la ligne blanche, des ampoules
et des tylomas. Une allée bétonnée et
bien égale est idéale, sans gravier ni
débris de briques. En l’absence de béton,
une couche d’écorce peut être efficace;
les allées vers les prairies peuvent aussi
être drainées.
Dr. P. Zwaenepoel.
Drylic et Rumilic sont
disponibles en seaux
de 20 kg.
A l’achat de
10 seaux à lécher.
promotion jusq’au 30 juin 2003
pulpes sèches, du blé et 0,5 kg d’avoine
assurent un complément d’énergie. La
ration est en équilibre pour 37 litres de
lait. Le niveau de production actuel se
situe à 35,2 l. Fabrice distribue comme
concentré de production un mélange de
Lactomax et de Megalin (riche en acides
gras Omega 3). En été, les vaches ont
l’occasion de pâturer pendant 6 heures.
70% de la ration hivernale leur est alors
distribuée au cornadis.
VALIANTE
(Valiant
&
Paclamar
Astrounaut). Nous avons réussi à développer 4 lignées à partir de VALIANTE.” (voir
tableau en annexe) “Ainsi, GAIAC s’est
révélée véritablement hors catégorie:
pointée “excellente” avec 92 points, elle a
produit en 9 lactations une moyenne de
10.882 kg de lait en 330 jours, pour 46,4°
TB et 31,6° TP. (rédac.: le TP en France est
en moyenne 1.5° inférieur à celui en
Belgique, car l’urée n’est pas comprise ni
payée dans le TP). Elle a réalisé une production quotidienne inégalée dans notre
département: 35,1 l par jour de lactation
et 28 l par jour qu’elle a vécu !”
De même, JOY (EVE x TESK) a été pointée
à 91, et a produit en cinq lactations une
moyenne de 12.300 kg de lait, pour 44,3°
de TB et 30,8° de TP. Des souches extérieures ont également été achetées par
l’éleveur: on trouve aujourd’hui dans
l’élevage des descendantes de vaches
célèbres comme Tempolive, Intimacy,
Gladystar, Etoile... Des embryons sont
toujours à la vente sur l’exploitation ainsi
que des génisses gestantes.
Pléiade (Manfred): 11906 kg de lait en 1° lactation (330 jours); 41.1° TB, 31.4° TP
Fabrice: “Actuellement, mon choix se
porte essentiellement sur Coolcat,
Champion et Sinatra en provenance des
Pays-Bas, sur Lorak, Jesther, Negundo et
Napoleon comme taureaux français, et
sur Ozzie, Dane, Finley, Garter et Courrier
comme américains. Je fais aussi confiance
aux italiens Ford, Bormio et Laibert et aux
canadiens Morty, Rubens, Lee, James et
Outside”.
L’exploitation Leroy, avec ses 85.8 points,
occupe la 6° place du classement ‘confor-
mation générale’ du département du
Nord.
Production laitière
A côté de la génétique, Fabrice accorde
une énorme importance à une production économique du lait. Le cheptel de 50
laitières a réalisé en 2002 une production
en 305 jours de lactation de 10.990 kg de
lait (40,6° TB et 31,4° TP), pour un intervalle moyen entre 2 vêlages de 414 jours.
Le dernier contrôle laitier, de février,
enregistre 35,2 l de lait à un stade de lactation de 6,2. Au premier contrôle, les
génisses produisent en moyenne 36,9 kg
de lait, les multipares 45,4 kg. Fabrice :
“NERUBY a dépassé cet hiver, 4 mois
consécutifs, les 60 litres!”.
Longévité et durabilité
De plus en plus, le critère de la longévité
reçoit la pleine attention de notre hôte: il
arrive à présent à 3.8 lactations en
moyenne par vache présente. 6 de ses
vaches ont déjà franchi le cap des
100.000 kg de lait produit.
Les génisses vêlent en moyenne à l’âge
de 26 mois. Les jeunes veaux ne reçoivent pas plus de 4 l de lait par jour, et
mangent déjà du BOVICROC le 5° jour!
A l’ âge de 4 semaines, le BOVICROC est
remplacé par le BOVIFLOC N. Le sevrage a lieu à l’âge de 9 semaines: la ration
se compose dès ce moment de BOVIMIX
19 complété de foin. Le préfané n’apparaît pas dans la ration avant l’âge de 3
mois.
Rations
Les productions élevées et l’excellente
longévité qu’enregistre l’exploitation
Leroy seraient impensables sans rations
bien étudiées. Fabrice: “L’ alimentation
de mes laitières mérite ma pleine attention; chaque mois, les rations sont recalculées en présence de Frank Leroy, mon
contrôleur laitier et Bertrand Bailliet, spécialiste laitier de Quartes”.
La ration hivernale se compose de 46 kg
d’ensilage de maïs, 5 kg de drêches et 2
kg de foin de luzerne. 1 kg de LICO 30
(aliment liquide) apporte de l’azote
dégradable et stimule l’ingestion. Des
Miss Protéine 2002
Fabrice n’est pas un fanatique des
concours. Les données du contrôle laitier
lui ont pourtant rapporté plus d’ un titre.
Ainsi, Mitzy a été sacrée Miss Proteïne
2002 du département. Elle a produit en
390 jours 17.178 kg de lait, pour 34,8°
TB et 30,7° TP, soit 527,36 kg de protéine. La primipare Pistache a produit en
322 jours 11.691 kg de lait pour 40,8°
TB et 34,7° TP, soit 405,68 kg de protéine: ce qui lui a valu le titre de “Miss
Proteïne Espoir 2002”.
L’ avenir
Administrateur de la laiterie des “4 cantons” et de la coopérative agricole SaintHilaire, Fabrice Leroy bénéficie d’un
regard complet sur l’agriculture. L’espace
ne manque pas, l’occupation est limitée
(120 animaux pour 120 ha), et pourtant,
la pression du côté écologique et de la
part de la grande distribution vont toujours croissantes. Depuis des années, le
GAEC LEROY se conforme à la charte de
qualité de “La Route du Lait”. Fabrice :
“La construction d’une nouvelle étable,
en 2000, pour satisfaire à la “mise aux
normes”, nous coûte € 3.10 /100 kg de
lait!” Il est indispensable que mon
exploitation puisse encore se développer
davantage, et pourquoi pas par l’entrée
d’un nouvel associé dans le GAEC mais
toutes sortes de directives de la part des
autorités compromettent cette croissance. Nous travaillons sur l’exploitation de
manière à faire connaître notre métier,
nos conditions de travail, notre passion ,
à tous ceux qui veulent bien passer la
porte... Notre ambition professionnelle:
toujours
mieux!”
Nous remercions la famille Leroy pour
la confiance
qu ’ i l s o n t
depuis des
années en
Quartes, et
nous leur souhaitons beaucoup de succès dans le
développement de leur
exploitation.
Fabrice LEROY (à gauche) et Guy GUILBERT, Regio
Manager QUARTES pour le Nord de la France,
posant devant la pancarte “La Route du Lait”.
PROBLEMATIQUE DES SABOTS PARMI
LE BETAIL LAITIER SUPER-PRODUCTIF
L’hiver passé, QUARTES a organisé plusieurs réunions spécialisées pour ses
clients détenteurs bovins. Le volet vétérinaire de la journée a été présenté par le
Dr. Beeckman de la Faculté Vétérinaire de l’Université de Gand, qui a abordé la
problématique des sabots parmi le bétail laitier super-productif. Nous reprennons ici les points essentiels de son exposé.
Après les mammites et les troubles de
fertilité, les problèmes de sabots constituent la troisième cause de réforme des
vaches. Les boiteries sont néfastes, tant
pour la production de lait que pour la
production de viande: ingestion alimentaire réduite, fertilité troublée, risque
accru de mammites, et en conséquence
une longévité compromise. Au niveau
social, les boiteries sont en contradiction
avec le bien-être animal. Les boiteries
peuvent être considérées comme problème d’exploitation dès que plus de 4 %
des animaux présentent des problèmes
de sabots en un mois de temps, et que
plus de 2% des vaches ont été réformées
au cours de l’année écoulée pour cause
de boiteries.
hauteur des sabots.
Les inflammations des sabots sont généralement une conséquence de problèmes de la litière: aire de couchage
trop courte, surface trop dure ou mauvaise position de la traverse à la nuque,
faisant relever les animaux d’une façon
incorrecte.
Les boiteries peuvent également être
dues à des affections du sabot même. Il
faut distinguer les problèmes du tissu de
Dr. P. Zwaenepoel.
la corne et ceux de l’extrémité de la peau
touchant au sabot.
Facteurs qui influencent les boiteries.
Pour notre orateur, les facteurs environnementaux qui peuvent influencer l’appartion de boiteries doivent retenir toute
notre attention.
Il faut distinguer 5 facteurs essentiels :
1.
2.
3.
4.
5.
Influence de l’étable.
Accès aux prairies.
Alimentation.
Maladies.
Soins aux sabots.
suite au verso
Causes de boiteries.
Les boiteries peuvent en premier lieu
avoir pour cause des problèmes de squelette. Nous pensons d’abord aux talons
enflés, aux fractures de la hanche, des
pattes, ainsi qu’ aux désarticulations à
Symptômes caractéristiques de Mortellaro
Phlegmon interdigital
PRELACTO
Les productions laitières toujours croissantes vont souvent de paire
!
U
A
E
V
U
O
N
avec une augmentation des maladies métaboliques (fièvre de
lait, engraissement du foie, difficile retour en lactation,...) et
une diminution de la fertilité. Un pourcentage de remplacement
élevé et une longévité diminuée des laitières nuisent considérablement
au rendement financier de votre exploitation laitière.
Comment améliorer la durabilité dans votre exploitation et la
longévité de vos laitières?
EN DISTRIBUANT AU COURS DES TROIS SEMAINES FINALES
DU TARISSEMENT (PERIODE CLOSE-UP):
PRELACTO
- 1.5 kg de PRELACTO par vache et par jour
- en passant à la ration des laitières en production
un supplément de calcium (50g / v / j) est indiqué au cours de cette période

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