Anet, Claude (1868-1931). Voyage idéal en Italie : l`art ancien et l`art
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Anet, Claude (1868-1931). Voyage idéal en Italie : l`art ancien et l`art
Voyage idéal en Italie : l'art ancien et l'art moderne / Jean Schopfer Anet, Claude (1868-1931). Voyage idéal en Italie : l'art ancien et l'art moderne / Jean Schopfer. 1899. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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LAUSANNE PAVOT, LtBRAtRE-ÈDÏTEUt i,KUEDEB'~CRt~i i899 y'OMt<fn)t/<r~!Mr< w 1 Ve~se /«~ LAUT idéal ANCIEN en ET Ï/ART Italie MODEi~E 1 JEAN SCHOPFER idéat Voyage en L'ART ANCIEN ET îtalie L'ART MODEUXE PARIS LtNUttR'E !'ER!:IN ET 35, OtDtER tC*DEXHQUE C' LïHnAIRES-ÉDITK! Qt'AÏ DES GR\X!)S-\t CCSTtXS, 3~ t899 T"'t! droits r'~«'rvcs RS VOYAGE IDEAL L'ART calmerais un AXCŒX de la raison suit S'il ET LART dans son le seul s il va de ville ville en Italie mettre itinéraire. ordre en MODERNE le voyage que ferai d'arts qui voudrait esquisser amoureux homme EN ITALIE c'est-à-dire géographique, suivant les commodités de dans une étrange confusion. Ce que lieu, il vivra la réalité lui otïre est le composé le plus extraordinaire d'idées et de sentiments affircontraires, mes avec une égale assurance au même endroit. La des suite milliers ne peut là détruite seul témoin d'une un centaines, monument civilisation harmonieux des fragments des et parfois des des contrastes pour établir qu'il Ici l'œuvrc de plusieurs siècles a d'années, éviter. été autrefois a pris temps entre peine à établir si diverses d'époques grande isolé lesquels un lien tout l'esprit et qui dresse, D'un disparue. et coordonne, que se passé il ne reste que a plus sont la souvent est rapprochement impossible. Après avoir écouté pendant une heure l'histoire i VOYAGE IDÉAL EN iTALlE de le corps admirable dans la plénitude re~rds que nul souci extra-terrestre sique Comment olympiens raconte. que soir lamentations face que il du incessante mais il se et il sera diverses faite sur peut Uechir. les à un Raphaël Grand. a une Apres de la l'époque en compagnie une l'ombre de phy- ne trouble. le même temps de qui les pas la n'échappera et du monde ancien nefs moderne le confronmoderne. même. en et d écoles les plus d époques heurte a chaque visite nouvelle. Baedcker qu'on il gothique, des fresques baroque, datant de mosaïque vécu avoir quelques Renaissance et avoir ne sera de Constantin le semaines à couru Rome Benvenuto il arrivera Celliui, les rues étroites, bordées ville, dont lourdes portes enlises tableaux sur des de plusieurs était mort? Pan temple de petite aux palais dont o~ivc. chis vie comme le ~rand du injoncH~us cathédrale D'une renv"ye de d une à la naissance pleurs dans trouvera, de monuments dans le d'antiques s'olfre d un Apollon dans coûter et Celui et les crier personnes, Non seulement talion du le pilote d'un navire. voyant sur la mer de Corinthe, au temps de Tibère une voix forte venant du rivage, parmi entendit les pour dieux il est un faire qu'elle xiv" siècle, un musée dans où voisin, à ses les entre bénévole voyageur est telle Jésus-Christ, d'un cloitre Nôtre-Seigneur racontée aux murs et gothiques fond d'or. obscurcies, aux aux fenètrcs autels qui brillent disent les siècles en enridans reli- IDÉAL VOYAGE 3 ITALIE E~ des mythologics âge. Au sortir il trouvera bolonais. raidcs et aux peintres les saints dans leurs robes coubarbares alignes.. aux murs des chapelles. Il ne d'orfèvrerie, vertes (lu iricux chères moyen en revenir brusquement pourra au sentiment ner son esprit continuent Et son voyage soit décors ser brisé Sans choses, il ne nous avons pas de nous de supmême Nombre antique. d'églises prila même construites où une divinité le lieu fait dans il reste que l'on visite, seront ménagées était déjà saint. monde ancien le que dans votre ne se heurtent les grandes car secouent a l'art même position d'un méditations Mais le puisqu'elles dépend était adorée: païenne iairc ici ne pouvez ils l'ont a se lais- renonce un de spectacles qu'oure ne peut éviter. contrastes qu'on a demande son mode premier la diversité primer !1 y a des lieu. Le christianisme moderne ce qu'il jusqu'à continuels de lui. comme doute et rame- chrétien. si désagréable. pitié de ce voyageur, avons d'expression sont mitives ainsi. changements définitivement ait d une manière souMcrt de l'art ces par et qu'il aux aller Nous arrière Vous et le comme esprit, !1 y a dans cette juxtala réaHté. de quoi bercer les agréablement esprit philosophique. a mettre, dans la suite un époques ordre et un d'art. par lequel enchaînement des villes les transitions établi entre 4 VOYAGE Je me souviens IDÉAL HX de notre ITALIE hiver premier en Italie. semaines à après cinq passer, à Naples, et à PaesRome, quinze jours à Pompéi vécu la vie antique. Nous contum. Nous avions Nous de venions de chacun naissions père des l'aspect dieux teur gymnases. vers Endy des se et glisse barbu, Bacchus et le Bacchus lon Solaire des sante l'Olympe tant en son hommes, Mercure, et Diane, telle Junon, dans nous étaient, je des ustensiles Poséidon, nous et franchir christianisme le casquée. robe plissée, Apolla foule dan- Les formes des crois bien, de cuisine dieux de grands était apparu, un ins- colonnes ruinées d'un de impuissants ce monde nouveau. t'avons de terre méconnue, Nous d'Assise! délicat dieux de empêchait de la croix. Ces paysages de souriants tes pas habitait face ondulés, vallées de saint su respirer Un mystiques. vertus contempler en accord si douée n'avons le de siècles. coup trop à nous mettre fûmes François le parfum peuple les qu'elle nous directement Naples. gagnâmes rentrer sans ménagement C'était dans l'OmbrIe. Nous et Faunes. des protec- et féminin. des que celles même un grec, Quittant avec sa imberbe, juvénile ou Tueur de lézards, entre personne, de Paestum. temple Nous Minerve mion, majestueux plus familières et modernes, Jupiter, des et Satyres romaines f~sseroles des immortels. en nous a face plantées et nous le mystère d'arbres VOYAGE IDÉAL E~ ITALÏE collines grêles, en nid d'aigles, n'ont raidcs. des frère rocheuses su nous raconter été les cent une trop de ta légende, sonnait d<* rire des Faunes, récents grande à l'heure; les Il n'est vingt. pas mode de locomotion, Rome, de encore à dont nous et c'est pour d'un les distances de supadmissible téméraire qui qu'on pourra a Naples, ou seront est meilleures actuel trajet Florence idéal peut rapprocher mcilleurs trains kilomètres heure et déception. un poser nouveau le par cinq soixante minutes. Alors une pentes compagnons. découverte, demain, de la réalité. Nos en taisaient les ta vie, petit si près, dans la Ces déceptions, on les peut éviter, cela tracer le plan que je veux Mon seul postulat voy:<ge en Italie. les distances abolies, poser postulat qu'une nimcnt villes qui t'approchas du maitre cœur, compatissant Dans ces campagnes où tu vécus qui sont pénétrées l'éclat notre oreille Ce fut des perchent noueux sur pauvres, de ton simplicité de Xaxareth. avions où oliviers pas 5 des infifont postes de sup- multiplie à parcouru se rendre en en à de Venise vraiment quantités du xx" siècle feront et les touristes négligeables, en Italie le voyage Idéal que vu suivant, qui n'est l'Infériorité momentanée de transde nos moyens des recherches au prix sera acquise port. L'unité de quelques-unes peut aisément de in'agincr. ces courses rapides, que l'on 6 YOY\<;t: Elles voir seront et Arcxxo-, ne pas et a Gubbio. courir ou. il n v a aucune Pistoie. alors près De même. au de chacune de ces villes cession siècles voir rence. tout le reste. Etablir aux les cités chaque n'oublier seront De ces nous poraines et Incertaines, montreront tandis ces par des la recherche des empires ruines mêmes et des avant ont Flo- entreprise. les verra on été sui- qui, .le divers que vies nous monuments relevées qui ou médiocres traversées, les pour veux par des contem- construits les littératures les vies aux Il et de temps. de la beauté a survécu Assise monuments hommes. diront tout ile l'art. Indispensables nos compagnons, les est complètement dans leur suc- de mon de lieu les livres Cela villes Naples et Rome avant les suite et en montrer secondaires, jamais que nous arrêterons hommes. voir par- de l'histoire Assise. cette commodités époque, ordre. de tel est le but J'indiquerai nous avant il faut raisons, Quant vant Ravcnnc nombre jouir revivre et décisifs et surtout fortes a Cortonc on pourra retour, la Lombard le et l'Emilie. guide En réalite, il y a un certain qu'il faut voir dans un certain a fait important, si 1 on veut faut raison Pise, Lucques, passe en Ombric. qu'on de Perousc. s'arrêter, sans les on pourra son ensemble. exceptionnelles dans province près chaque on est a Florence, Prato. pas visiter Sienne de du reste à peu Lorsqu de ne HX tTALŒ IDÉAL et seule ennoblies au milieu grandeurs éphémères Et ces contrastes religions. VOYAGE tes rendront nous Enfin IDÉAL pierres je demande que pas de tout voir, ne s'agit savoir faut les fermer HX ÎTAUE 1 chères encore. plus l'on veuille se borner. Il mais yeux. de voir Il bien. Gœthc. lorsquil ancotonnade s'en fut ta Assise, regarder le porche de 1 actuelle de église tique qui forme Il y trouva tant de plaisir la Minerve. qu il quitta de saint sans en vouloir con!a ville François, visita nailre autre chos<' renferme, qu'eUe par le mélange Le sentiment pire cela. le du que la ruine car il ne se souciait temple pas sensations. païen de gâter la pureté de ses est celui qui le poussait qui ins«/ < en Imitant Gœthe r~y~<y~ nous saurons ne rechercher fois pour la ressentir plus fortement. ~tais. a Assise, ce ne sera point la Minerve qui nous retiendra. joie a la le portique de qu'une LE MONDE ANTIQUE PAESTUM M n'y a aucune incertitude sur l'ébipe de initiale le commençons à l'extrémité notre Nous voyage. de la Péninsule, que Rome n'avait dans cette Grande-Grèce alors qui. à montrer que des cabanes les boues de son forum. s'enorgueillissait tuaires rivaux de ceux d'Athènes. dans de sanc- à Pacstum, nous nous de Poséidon, temple arrêtons. !t fut édifie à la fin du vi" siècle par des Au Grecs aventureux, quitté qui avaient et traverse et Scylla Cbarybde pour leurs lares sur les rivages riants des Poséidon, élevèrent de protecteur au bord de l'eau défendait des des ronces abandonnée; la mer fièvre; mais force qui il se dresse éternellement dans Calabrcs. nefs de lui, la plaine c'est le patrie fixer venir ce temple. du dieu possibles colères poussent autour leurs leur fragiles. La ville A ils qu'il a disparu; maintenant, silence et la au loin; le baignait s'est retirée dans la défiant les âges, encore, de sa simplicité prejeune mière. Les murs de la cella sont ruinés; seule la forèt PAESTCM <!es robustes colonnes ctttablement et demeure, les par les siècles, imprégnée !:<rge qui l'ont cuivrés des tons jaunes, azuré portant abaissés. frontons hâlee patincc <=ur l'horizon 9 les par sels de ou large La pierre du brises a pris marins, qui s'enlèvent et chauds, des mers le sur les montagnes nombres. rester I! faut marches là quelques heures, géantes qui séparent sur un des blocs ruinés s'asseoir les trois gravir le temple de la terre. de l'ancienne puis examiner exacte forme détail de son chaque de la colonne, massive sol et amincie progressivement du jaillit rcntlemcnt cella, la organisme, lorsqu'elle jusqu'au (lu chapiteau, noter le avec précision du chapiteau et le degré de sa tension, protil puis ta plaque qui le surmonte, la largeur de l'entablement et de la frise, la disposition des métopes, le fronton vous enfin serez chaque seront fixées dan~ minutes de Cérès. plus volumes comprendrez font <!c l'un autres des une œuvres faîte. le Lorsque exact de le même ensemble sur ainsi de son connaître Refaites à détail, parez détail Cette demi-heure apprendra que des obtus profil et que les lignes de l'ensemble allez mémoire, votre passer à la Basilique et au voisine articulation quelques temple et l'angle assuré de d'examen méthodique la beauté logique lus dans com- travail à ensemble. vous de l'art des bibliothèques. vous-même les raisons par merveille secondaires. architecturale Pourtant., en grec Vous qui des et si le 10 LH MOXm: premier n'était !a pour témoigner de Ceres et temple d'une pas le supérieure, seraient !es meiHcurs Mais AXTtQUt: te modëte la basilique de HtaHe. monuments H a l'unité est incomparable. dont tous organise, de l'être suprême sont dans un rapport beauté nécessaire les membres les uns avec les de la largeur plus modifier t'architrave du Fronton n'est loiqu'il un homme avec. sur de !arges sib!e de représenter la tête d'un entant de six mois. cpauics. Plus tard. la pensée avec des données gothique, autres. ne peut pas ou t'angb' On nouveUcs. vie au un créera mais dinerent. que cctui-Ia: sait-on assex?) deux que stytes le grec et le gothique, architecture. nous même art titre car il doue de a (!e en n'y organiques et hors ta de et scconm<és que les styles est la vraie daires. dont patrie. de Mais II n'y a rien de latin dans le Temple vous ne trouverez dans Poséidon pas son égal tout votre tes plus heHcs ruines de Rome voyage: n'aurons plus l'Italie son n'évoqueront point et absotu. unique U faut en avertir seule de journée l'intérêt beaucoup monuments pourtant tient au grand au seul le Pacstum M est. lecteur tout plaisir donc art mon romain. sur de La suite. de aux tard plus Renoncerez-vous d'architecture Itinéraire. les ce sol, a diminuer sufnra prendra qu'i! Rome ancienne. de puis5e' offrir .le conseit!e souvenir. que t'itaiic Si jouissances l'on s'en seront PAESTUM. JI minces. n'existe grecque, d art. créatrice Mais ou les a Home on Dans un même sente un grande séidon visite même objets clierchez au temps que des Dioscures, perfection différents. dans buste Puis, la grec, prenez du sufForum ail je captes, musée égyptien. provisoirement Calabrcs, temple grec. a peu près Paestum. repré- Ce avant galerie d'Iîomërc complètes jouissances vous offrir. êtes seront en reste est d'une qu'il !e temple de Poqui édifia ces héros: la même la c'est race, en des plastique, qui s'affirment longuement contemple, d'avoir en éprouvé vous été jamais par aiUcurs immédiatement d'un de la de .Musée celui de sur un cheval que appuyé marin. En face, t autre Dioscure Ce groupe ornait sans doute du temple. beauté. L'art immorte! Si seront provenant dans les groupe a Locris modela n'a se rattrapera Paestum porte un monstre a été reconstitue. le fronton romaine au descende que l'on seconde satte se trouve la expose construit an de d'une demande reflet que historiques la vie aux pierres pour souffler <'t du Palatin. suivies n souvenirs fisants Les heures tant qu'en l'âme car beauté KAPLES encore l'Odyssée de quitter des chcts-d et. rentrez quelques 1grecques le Musée, œuvre un l'aurez vous quand chez vous, satisfait heures les plus que l'Italie puisse de lire un capable endormir pour vous texte et le 12 LE vous sommeil rêves MOKDE ANTIQUE au emportera monde des élyséen antiques. J'écris ces voyage et revit d'un dans d'un climat qui les disdu déjà la route pas et qui connaît idéal en Italie, retourne a la Grande-Grèce les émotions de nos heures de Pacstum. septentrional; tances n'existent l'arrivée en l'avril pages pluvieux mais ma pensée, pour au tournant soudain temple, aperçu et l'aspect inoubliable de sa majesté mur, la désolation du rivage. Les au quelques avaient nous ruines, touristes descendus puis fait rapidement s étaient éloignes, nous assîmes le et du train avec tour des trois nous restions seuls. Nous de près ce qui fut nuages passaient, et laissant sur le comme des si c'était sur les ruines la porte de obscurcissant des remparts, De lourds la ville. des paysage à tout jamais le parfois traînées sombres, la sérénité fini de ciels vait comme si la clarté d'autrefois, a l'oubli des cultes survivre anciens. Des enfants fiévreux, des nous chiens, d'une se disputer les bribes d'œuls durs et d'oranges. Une grande tristesse emplissait vinrent frugale ces soleil I ne pou- près de collation lieux aban- donnes. Sous le arrachaient entre trois portique, les mauvaises les dalles disjointes. femmes herbes Elles agenouillées qui perçaient un commencèrent 13 XAPLES sans analogue leurs voix étaient bizarre, et métalliques; les notes se traînaient gutturales en plaintes inaccoutumé sur un rythme brusqueéveillant l'idée obscure de ment interrompues, chant deuils très riales. La mélodie lointains, de Mettait lamentations autour des pierres jaunies de soleil tiltra rayon un pour les caresser; et soudain la deux nuages sembla s'animer du temple comme entre sante la reconnues; vieille âme immémo- structure a ces endormie en a l'appel tressaillit et magnifique le parfum d'un passé a jamais gardiennes; dans le sanctuaire. exhala ravage Ce ne fut instant. qu'un l'une l'autre; après se turent solitude éloignâmes car nous cœur. notre nous le souffle passons bruyante, qui beaux du golfes d'étude Musée avions ET quelques se mire monde, l'art pour antique, national et Pompéi et troublés senti de son reprit le rêve de le condamne. incertains redoutable JVAPLES Nous dieux disparu en tremblant et continua interrompu où l'exil des vrais nous voix ce corps deviné des le colosse sommeil lourd nous Les puiscadencés passer la divinité. Et dans de près POMPJÈI jours à Naples. aux eaux d'un est une excellente non seulement voisine, mais Cette ville des plus station par à cause le de d4 son LH noble évoque. une fois et paysage Nous aurions sortis par de est l'antiquité plan MOKDE ville haute. faut pouvoir complet repos. Ce sont des délasse dans monter les rizon glorieuses, infinies du plaines du même lointain lueurs du couchant, maîtres puissants blanches voiles qu'elles pliants. Les les ciel. le dans la soir, il heure de se 1 esprit loin on voit Au point où l'hoflots et voguent en masses du a la Au-dessous des conquête d'eux, partis les dernières que rougissent s avancent, de larges vaisseaux des pâturages de la mer. Leurs aux gontlent nuages. Les pour gagner nuées dévorent envahissent, les proues ou où exquises et dorées se les .qui emportent luttent de vitesse sommes. installez-vous contemplation. ils s'élèvent nuages; arrondies l'une par d'être éloiimportant et d'avoir une vue la avec au on rentre fatigué à sa fenêtre une minutes se confond grec, môme cités. également passer par du monde ile commencer deux Lorsqu qu'elle Rome, mais sensiblement populaires le golfe; aussi sur souvenirs grands pu débuter et Pacstum peu A Naples. il est gné des quartiers étendue des nous pour et il importe l'antre de ces AKTincp; tandis avides mêmes uns la peu que, paissent souffles et les terre autres où nous a Faxnr peu sous les màt.s sans moutonneuses. vagues A droite, près de vous, Pausilippc étage la colline las en terrasse, qui descendent cesse h's des vilcouron- RAFLES de née Virgile. <!cssincnL pins-parasols En face. les d~ ombrageant !c montagnes le golfe peu de tombeau se élevées de Naples de celui qui séparent à la pointe, sur une ialaise; Sorrcnte. <!c Salerne: ile de reveechadeviner, ptus loin Capri se laisse ses rocs dans les vapeurs du créfaudant d'argent des villes parespuis. au fond de la baie, puscule ourlés se baignent aux flots bleus, de blanc seuses !e sur et rivage Vésuve, maisons, c'est qu escaladent puis entin. h' mameion a mi-hauteur tout Naples. du conique d'insouciantes entière, pâmée a vos pieds. Des souvenirs Près d'Ici, au cap Lcnct {'cr ~cu!a .Etcrnumqu~ le pieux débarqua !Md<m aux rives au bûcher son et triste vos hercent classiques MIsëne~ Enec. de Carthag< infortune et pensées. nomen, après avoir laisse lamentant jusques encore le appelant mais si correct, charmante qui Fa abandonnée. en ces lieux VirgMe a vécu de préférence héros Cat:d'r! M;mtu:).m'jt'nu!L. ParthetiOpc. X<m!oin verte du dici Hnceul dorH~ompei. de cendres mttucrc.t'inet.nun'' aux deux qui nous tici's recou- a conserve ndèlc des corps r'npreinte enveloppait. qu'il Ce paysage est tel fut Ccst la même qu'il azur de douceur, le même des ilôts. .'tmospitèrc les mêmes lignes des rivages ci des collines. La IC LH MONDH AXTtQCH nuit et. le ciel. d'une éternelle fait vient, jeunesse, llcurir encore pour nous les étoiles que les anciens dénommèrent. comme à g:Luehc, L Ourse, jadis, à droite à la ceinture Orion. réapparaît au-dessus de nos à la place têtes, où les nxa Jupiter, ce sont les Dios- ~'illumine; étincelante accoutumée voisins. cures chers de respiration intervalles la aux mer et l'on réguliers, Hanc de la montagne En face de ces lieux prit remonte sans heures qu'aux la Hotte chef où La navigïttcurs. monte comme voit la bouche qui n'ont le peine Pline grande a autrefois sur le Hamboyer du Vésuve. rouge l'Ancien commandait jusen au MI- stationnée impériale l'es- point changé, cours des âges cap sëne. Nous sommes Si l'on donne ici en terre six matinées, latine. de dix <:t demi au Musée, on en tirera deux visites suffisent. peï Ce n'est le pas le but du lecteur ~y~/c et de heures l'essentiel. /</c~/ à midi A Pom- de prendre devant le mener par la main statue. Il se propose de marquer les étapes chaque successives du voyage, à chaque les et, étape, monuments d'art à créer l'idée la plus propres forte de l'époque étudiée. Le reste a été admirablement été fouillé et décrit avec fait; nul pays et par et par les historiens, et par les littérateurs. artistes, nous mettrons-nous à parcourir Quand plus d'amour, n'a les du KAPLES cœur naturelles te pays de variées plus la richesse d'un même passé 17 France qui, a des beautés de FHalIo. joint celles que d art qui ne le cède à aucun autre? l'étude Dans celle ou musées Je d'un chacun a sa musée, Baedekcr. la mienne Voici de antiques. débute par les chefs-d méthode pour Y a-t-il œuvre. les une ou une ancienne, originale grecque copie v a-t-il un Praxitèle, un Scopas, ou un Lysippe, j y vient a son heure. C'est ainsi que cours, et le reste ma première la bonne. Je ne j'assure impression, œuvre m'énerve devant pas de goûter m empêcheraient ardeur fraîche. De I'origin:)Iou de la plus ancienne descends aux secondaires copies qui je copie, avoir peuvent raisons médiocres pièces qui le modèle de la même des encore d'intérêt. bien Lorsque du charme je les ai et bien des étudiées, je au à chaque et je m'étonne premier plus beau encore qu il ne m avait à toutes les œuvres intéreset, le comparant retourne type fois de le trouver paru, mais santes, incomplètes, à voir clairement j arrive <'t vraiment mier Les d Homère c est celui a l'œuvre Cette dans de Naples on revient et auquel œuvres de second je viens d examiner, il est unique pourquoi Il y a peut-être chef-d'œuvre. <!ouxc bustes mais que plan dix les italiennes. galeries qu il faut voir en pretous les autres. après s'ordonnent par rapport maîtresse. méthode suppose. ou il est vrai, qu'on prépare 2 LE 18 ses visites 3K'XDE auxmuséeset AXTIQrH a feuilleté qu'on quelques de la sculpture grecque. aux musées anJe recommande comme guide Ce profesle Cï~?/*o~<*dc Jacob Burckhardt tiques, seur suisse fnt un des nobles de esprits historiques histoires ce siècle; mensité Au Musée consacrées au fronton à quelques la salle dans d œuvre. de seront Locris déjà trouvent que l'on grecs VIT. enlin à ia galerie des la sont le buste d'Homère. aux la /6~ encore. si Jambes t'émouvant d~autres heures bas-reliefs où C<x/y</< les premières du temple national. vu, /<x/ catesse de son intelligence et l'imsont également admirantes. la pénétration de son savoir le bcHcs, chefstW/s 7~ dans sa déliqu'est de Bacchus, C~/j'<w<?. le torse Le jour suivant donné aux serait fragment il y a de mervetHeuses lesquels parmi choses ce sont le .V~c~/v le /~cc~<~ < ~<. le .S<x/y/ <v\ ]cs .i/ qui cherchent a se saisir, la ~e/c~. les /)~«'<~ l~c<<'M/ bronzes, d //<c~M~. notices Une salles tous de Burckhardt troisième r~c/~ fait visite médiocres groupe n'avons en sufnra bustes d œuvres de la même peu que de mots. tes pour et di<'ux, très On verra, ce jour-la. et trop trop ce!èbre aucun pris plaisir, rebondi pendant. chefs-d'œuvre situent du rex-de-chaussée. répliques nombreuses. nous tes autres on tes hcUes le 7'<ïw<v< restaure non coHection. les sont 7~ auquel plus qu'à qui lui POMPÉt La matinée suivante 19 sera pour l'intérêt de les fresques proil est Ici Pompéi. change H faut d'art. un que peu de plus de curiosité ces mytholopour suivre a pièce pièce patience la plupart assez froides ~ies. rendues pour par la venant. médiocrité de l'exécution. excellente préparation de ces (Juelques-unes d'art. r~cHe valeur Enfin, dont a la journée ont. peintures se faire une pour on étudiera la salle romains, c'est Cependant tes accentues visages la solitude de Pompéi. de Pompéi. en outre, une de collection dite une des peupleront types Empereurs. vous pour Pf~tPKt Tout a été consulter autant Une première vraiment morte lieux sur dit parlent que visite et les Pompéi les savants. dans le silence est grandement et d'eux-mêmes de cette émouvante. il suffit à sont poètes de ville Les les parsur les vous en racontent c"nrlr pour qu'ils long autrefois sur la vie privée et publique disparus, des citoyens romains et sur le sens décoratif d une <~quc où. objets anciens, il y avait lots, dans dans les bien que 1 on y collectionnât des œuvres égyptiennes, une unité de goût qui moindres fragments plus usuels. les objets les Le plan de la ville, bien sculptés plus au déjà des des bibese montre ou peints., cordeau et à t.E 20 les temples, et les fours, tout est entre s'Impose de trente romaine comparaison ville d'une cité d'une au ancêtres AXTIQCH le forum, croire, pourrait et les bains. les boutiques fois la intéressant, et cent ne qu'on les théâtres t'américaine daient :MOXDK mettaient d'autre et, ou moyen âge et mettent dans la famille. du Tout vient l'idée une maison; avec les croyances des maisons société n'ont antique le est 11 fait en est, ouverts petit, donnaient les salons, à coucher l'on vingt-quatre lument que dieu, mal Pompéi ne renferme petites ou grandes: bâtiment, était exceptionnelle. conserver de la su de règle Les maison plainpicd des méridionaux, le le onze mois de précieux pendant suite a l'atrium dont la disposition ces deux jardins la même. Sur péristyle l'année. comme un famille, s'accordait intérieur et jardin les climats Dans appartements. maison, chambres Une particulières, dans le même pas de ce dieu temple d'appartement actuelle. Italiens d'un de la vie sociale, on est le prêtre famille le religieuses. que la cohabitation notre est là. de deman- àmes l'organisation de sa maison dieu-lare familial. Le chef habitants ce que nos part, Italiens modernes les semblable. groupement à la base Dans l'antiquité, trouve les ce que mille passait en plein dormir les différentes les dont sal!es l'exiguïté seize heures air dans de pièces a la les manger, étonne; mais, au moins sur et qu'on ne les c/c~/<x, faisait abso- l'aération 21 POMPÉ! nécessaire moins était des sont qui pièces que les pas pense pour les côtes sur des tement probable l'ordinaire. bleu décoré quelques dans une lés de ciel, buis Heurs, je ne sur le outre, closes léger la rideau les maison, ou trouvaient se l'appar- pierre et supporté coulait des de fresques le Romain stuc, Au paisibles. du foncé chambres, et les cuisines. esclaves Sous par heures qu'un Derrière extérieurs le péristyle des colonnes En en fussent portes il est péristyle J'ermait nos que pour d'habitation. sous centre, le manteau le jardin, quelques entourant des hcrmês tail- c était dure maintenus des fontaines où des de marbre, par de petits génies, de tins jets d'eau dont les gouttes lançaient s'égreaux bassins de porphyre une table posée naient sur de massives chimères. Au mur, derrière lui, cygnes des amours dont les enlaçait Paris ses Hélène Diane beaux bras; tandis les que, dans sons faisaient étinceler Voila climat une installation voluptueux une vendangeaient mêmes polissons enroulements de Vénus allait étaient attirait retrouver mosaïques l'or fluide vigne lascifs. du Mars dans Endymion, sol, des pois- de leurs écailles. au parfaitement adaptée l'Italie méridionale. Le ciel mais la maison a perdu depuis changé, le principal ce qui en faisait l'antiquité agrément. De même au point de vue des divertissements n'a pas publics, l'ancienne. la ville Quelle moderne figure est feraient au-dessous Dijon. Avignon, de 32 LE 3IOXDE ANTIQUE même ou leurs avec a peine Rouen, cinq théâtrale et peut-être 1 exceptionnalité forain trois semaines emplissant, saison cirque la ville de ses fanfares de et ses mois de d un durant. en cavalcades, de Pompéi, l'un avec ses deux théâtres, l'autre et son air, couvert, plein amphithéâtre immense où toute s'accommodait la population de face J'admets émotions nier, cents. où Il est toutes l'on que les curait rieure chez mieux compris Home. au n'étaient jeux certain monde. réserves aussi les Romains. qu'i! sur la qualité dans ce public rien moins ? des der- qu'inno- la voirie était que supéLe service des eaux était ne Fcst dans aucune ville du une eau si abonqui fait couler dante dans ses nombreuses fontaines, n'emploie la ville de ce que consommait pas le cinquième impériale. a trois dans sa seule découverte, Pompéi, partie bains à ce degré de Les Thermes, publics. poussés une vraiment luxe et de confort, sont invention romaine. Tout le et corps trouvait une athlétiques; on vapeur; grand tirait où l'on s'exerçait palestre on entrait ensuite dans se faisait masser. puis a développer santé on y a des le jeux bain de dans laver le on enfin, tiède; pour terminer, dans la piscine froide. Pompéi coupe sans doute, six ou huit de ces établisse- bassin sa y était réuni qui xcrt à l'entretenir en parfaite comptait, ments publics, d'eau qui pouvaient recevoir un millier 23 POMPËI Je au personnes, tes maisons moins, riches On particuliers. les habitants dont avaient arrive ainsi à l'idée preté que nous C'est ici que la cité italienne Des siècles misérable. de saleté cette an sons telle, frances de sa notre l'âme de la le ciel a gagner de la même nous visitions Lorsque avec ses deux filles glaise En sa compagnie promenade eûmes vu maisons dirigée l'ensemble privées, 1 excellente témoignages nous quitter, cette ville par fréquentes a favorisé loque, Lais- doit lui morsouf- survivre. ceux qui cherchent une dame manière Pompéi, demanda nous un nous an- à se joindre f imes une première gardien. des monuments nous venus, de qui mit au nombre Labre pour son mépris dans l'Italie Hélas, propreté? sont légion, ils d'aujourd'hui à nous. qui religion le bienheureux particulier apparait comme dépouille et de ses faiblesse d'une Qu'attendre ses saints moderne sont pro- figurer. une corps, la vie éternelle? et se mortifier pour que s'enrichisse nous ville de degré le Qu'importait de l'âme, née pour dépérir d'une les trop après christianisme crasse. prix un atteignaient à peine pouvons pour rétablir l'équilibre Le ablutions antiques. En outre, et étuves jour. bains chaque leurs nous Lorsque et quelques séparâmes; mais les n'avait dame, ménagé pas qui avant de de son tint, admiration, combien à nous faire remarquer était et avec quelle décente antique LH 24 elle satisfaction MOXDK .\XTt<.tUE que rien délicats. constatait ne y pouvait les yeux les plus offusquer sufDe fait. l'aspect de Pompé! est, à cet égard, les illusions fisamment britannique pour nourrir Tout y vertueuses des dames les mieux pensantes. a été le monde pouvait rappeler que les idées actuelles pas sur la pudeur cuites les peintures, ou les terres enlevé qui ancien n'avait et les grafnti, ont été grattées, au-dessus nul n'en ignorât, se lisait desquelles, pour T~c l'inscription d'une maison, que du reste lot /<7/«Avs. A l'exception Pomet de quelques de peinture, close, fragments les priapccs antiques. péï n'a rien qui rappelle J avais dans ma poche les délicieuses C~<x~< <~ de ner notre une Idée Pierre interlocutrice plus ne j'y renonçai, de scandale. Cette point était du reste » qu'elle aurait pris au Bilitis de l'infatigable voluptueuses tuel. De mrmc. certains entendent-ils de l'attachement vers enHammés Ainsi de du se fera-t-on pût l'Eglise Cantique une idée si parfaiteles amours sens spiriidéalement Dieu son pour des Cantiques. fausse soigneusement la vit toute Mais notre de de les de Fantiquité a Pompé! et dans les musées rés..le ne voudrais pas qu'on livres et charmants érotiques l'image que s'en faisait est encore bien plus éloignée s y faire paganisme être une cause voulant dame « convenable à les don- et j'hésitai pour qu elle des mœurs du exacte mais ment Louvs, Pierre dame la réalité. épudans les Louvs. anglaise t t'OMPËt Ses est il de de ditTércutc firent nous paroles difiicile sentir comprendre notre. Xous la 2~ combien pourtant une civilisation si sommes modernes de siècles de vie et de pensée nous séparent vingt nous avons été faits ce que ce monde disparu; nous sommes causes, par mille qui sont maintenous avons été longnant hors de notre atteinte sont chrétiens. et la plupart d entre nous temps attachés encore nos au christianisme. ressusciter. C'est soient (Jucisque ne pounous antique, de notre sol que nous tirer c'est notre sentiments vons la a avons avons la sur parti, a cultiver. vie Vis-a-vis jardin de l'antiquité, Je n'en vois la position à prendre? <'t ce n'est elle que 1 on choisit pas naire. est donc On prétend en faire d'éducation. système deux raisons. c est dire ni Latins écrit excellemment, nous ni et de logique élégante, écrivains nous latins, bten d'efticace plus harangue de Racine du sentée faussée. bonne peuvent nos par C<~< ou Ensuite, que ceux parce que l'antiquité à nos jeunes gens sont les Quels foi a une classe de notre et pour Français~ comme on l'a et, et d'ordre de clarté demandons nous être données classiques. surpassa-t-ellc Hossuct ? de qu'une l'ordi- sommes (h'ccs. les levons quelle pour la pierre angulaire Cela est absurde, D'abord, nous que ne aux avec Jamais les discours peut être préou mutilée quctrouquée, auteurs à expliquer avec d élèves de dix-sept ans ? LK MOXDH A~iTtQCE 26 Ce ne sont ni Suétone, ni Platon, Lucrèce, meilleurs des ni Aristophane, mais ce ne Homère, ni Horace, écrivains incompréhensibles en tant l'amour, dinaire ni Pétrone, devrait être non a notre moderne monde n'existe sentiment, pour de sexe diiferenL gens tous où l'or- De Vir- cgloguc Et ainsi et fer- ? Condamnerez-vous pain sec des historiens, et à la bouillie claire dide, Cicéron'? antiquité que laisserez-vous Vous vous Dans dix pas. les la première la seconde. au cette des que les autres. pour Que rcstera-t-il et encore ni La plus grande partie roule sur des thèmes Platon gile vous expliquerez merez le livre avant ni plus lui-même, Virgile aucun ni Tacite, en somme qu'entre vous trébucherez Horace, Lucien, ni anciens. de /)/<x/< ni de votre suite élevé à ThucyCIccron à Tite-Livc. des orateurs, le dégoûterez à jamais voulez lui faire aimer. de en lui plaira, fournissant les notes explicatives qu il est en droit de demander ? Voyez alors confusion, l'étrange dans ce cerveau jeune, au conflit des Idfesancienncs et de celles que la vie de famille et la vie publique Le lui l'un font de tenir ces pour jeunes sérieux, s'applique, faire revivre dans ce qui lui et respectables gens, avec prenant la logique Ce n'est une censure Et bonnes. ses lectures son de le lycée les mœurs lui avez vantée? Votre que vous de l'expulser. les œuvres anciennes antiquité soin sera sur lire qu'en si au âge. à de cette premier exerçant impitoyable XAPLES qui en fausse tion classique le caractère, à nos fils. que l'on Le système donne est 1 éducafondé sur l'hypocrisie. Au vrai, a très peu à faire dans l'édul'antiquité car il est nécessaire de l'accepter dans son Pour il faut enlever de notre nez les cela, cation, entier. lunettes de pudeur. /MC <p/<r~ des fins avons de moralité chaussées, Contemplons-la objectivement, sans chercher a la faire ~«/ utilitaires. Qu'elle et cf~c servir à pris ce chemin-ci ou a employés nous que les moyens qu'elle à ou non, elle est arrivée peu importe en beauté. Elle est cela suffit. belle, celui-là, répugnent s'exprimer vouloir Pourquoi Sachons Mais adolescent ait quelle au seul l'admirer vienne. biais nous que disons qu'il en soit, de point est très qui conà un difficile vue de la considérer presqu'enfant qu en tous cas il n est pas permis il de la lui présenter, comme et professeur dans drait, utile? outre, de ce à un le fau- sa totalité. PARLES Lorsque les salles objets vous moindres ordinaires vous du mobiliers aurez épuise de Nap!es, retirés des Musée où sont fouilles de Pomper les exposés de la ville, Les plaisirs. vif des plus choses y ont de la grâce, du style. casseroles, Vases, réservent le l'intérèt les plus lampes, LE 28 cruches, amphores, guières. trépieds, et guéridons, tout Mt~DK y a à eux de Jacob pénétrantes « .On s apercevra. et avec un plètement que nous procédons architecturale. tantôt c est que seul non une forme nécessaire et sa une médiJe recommande aux artistes contemporains d'un art doter décoratif nous à aicoupes, et lits. tables. chaises sa organique. dans cette salle cherchent qui moderne. C'est bassins. pots, fourneaux. décoration tation AXTtQCH dédie que je Burckhardt nous que ces imitons barbare mélange tantôt avec une avec si lignes incom- des styles raideur trop fantaisie sans idée arrêtée, mais le une conception sinon notre mode ne guide, se promènerait au style renaissance. t pas du chinois ou rococo, sans en approfondir En aucun. etc.. face de tous nos jolis riens de style les baroque, caprice, anciens beau se dressent grandioses droite. intelligence et leur « Vases, et tous les destination, objets tout .'K9/ c.<<~ Votre de possède de l'état t't son dernière visite choses Xous peintures tout laissons modernes, sens organique, a l'état dépendant ~/v~s expansion y/iw.~ au Musée a fait de leur qui sa vie y~x-s /M y<~ ~e/ /« r/~ /7~<\ seules aimées. antiques avec que, sera belles côte du coffrets balances, ont un nom et une seaux, chandeliers, développement sa tension liberté, les nous qui de /~<? ~A' pour que la riche pour son y revoir vous avez collection linstant. nous. 20 ROME ne où saurions rattacher nous et que Home. depuis La vie de captes, si vous reviendrons étudier détourner:! étroites qu'cmplitune il Pompei. ~ommc en vent. plein ne vous y mêlez, idées Dans les rues antiques. vous verrez, foule bruyante, des pas des cuisines de doigts une et les pointes; perstitieuses vous les actuels, qu'il les d eux les sorts mauvais leur harnais. sur portent main de cuivre innombrables Pom- fourchus morceaux qui remplissaient a peine retrouverez napolitaine religion frez enfin en voiture pavés comme Napolitains, des breloques métal, restaurants et des Les ont en péiens, de corail pour détourner les chevaux qui passent enrichi vous aux deux supratiques la vie d'autrefois. dans modifiées la soufSi vous d aujourd hui. sur les des cahots terribles vous soit un réconfort de de ces paves sont a l'image penser que exacte le même ceux qu'employaient les anciens et que les de secousses dont vos reins genre gémissent, habitantes qu'elles ville. de les ont Pompéi en char dans passaient alors ressenties, les rues de leur ROME Hicn y</< n'est plus Après L'antiquité aisé Naples. est presque que cette partie nous remontons toute dans ces du 1 ~y< à Rome. deux villes LF 30 et ne nous courtes :MOXDt: sommes rapides A Xaples. restés dans AKTIQUt: a <aire aucune nous reserve. obliges l'avenu' que c est sans le cadre effort que de nous ces sommes an tique; nous n y avons Musée et quelques crises sacri- fié qu'un eta~e du qui ne sont point importance. de première A Rome. l'intérêt est double car. autant que la En ce Rome est !a vIHc des Papes. cité des ruines. il est facile de laisser de pourtant premier séjour, !a Rome côte La Home ct!a papale est. impériale puissant qu'eHc Sans les doute. Renaissance. triomphante du reste, d'un suftira a remplir noms de Raphaë! attrait vos journées. et de Michelen appels à la ten- parfois mystérieusement, Au~e tinteront résister d<' cloches, a vos oreilles. Sachez tation. Ces ronnement deux hommes d un édifice admirables dont vous ment elle sont le couailleurs étudierez Il faut savoir et plus tard les assises. avant les débuts de la Renaissance si ce que furent de voir com- s'achève. a celle des nous antique passerons Il n y chrétiens premiers par une marche Ionique. a pas de rupture l'une et l'autre. Au premier entre De la Rome siccle sang sant, tereut Rome déjà des martyrs, taYiHe des le centre parexccMcnce. chrétiens brutes !e ciel jamais fut persécuteur retient par ia consécration du christianisme devint. païen. de le mondeTnoderne Néron, saint Les vifs nais- qui monà obscurcirent fumées empereur Pierre. Les a l'ancien du ont de Rome. liens qui été scellés 3t ROME si Fart est le même, Enfin, par le feu et le sang. chrétiens et des des sarcophages la pensée ditïerc~ romains de la décadence. bas-reliefs De Rome verse ponr c'n peut dire il ses telle apparaît qu'elle aux ruines, se rendre est qu pensées antiques moyen et moellons <Juani aux ils sont nouvelle, et une charme qu'on arraché soudaine vue pires qu'ailleurs; telle caresse d'une les enveloppe prête aux bâtisses la tra- d'un âge ou de la Renaissance. an mortier de la capitale du chef-d'œuvre ]a par d'être pas y risque onn lorsqu'on le mieux mêmes de la mais la lumière moelleuse qu'elle moderne un ville inoubliables. couleur LES Rt'Ï~HS Aux courex les ruines. Ces pierres premiers jours, mais encore en place, dégradées, parlent plus tes statues dans les musées. éloquemment que nous que s'acheva l'histoire L'Idée foulons le inouïe du sol où et commença remromain, peuple le degré de soit, du reste, plit l'esprit, que quel de sympathie que l'on éprouve pour l'ensemble cette civilisation. Il faut voir nière colline mur d'enceinte les rois, et l'emplacement le Palatin, où de Rome, de I' !<' palais donné la première l'on touche <vz/ de où Tibère; par la légende et la derà la construit fois le sous l'on montre aux cabanes ~2 t.H A~TtQCE et de Rémus. Romutus de MO~DH et le Cryptoport iquc. où assassiné. Non loin de là, c'est fut le pâle Catiguta la maison de Livie, aux In~ctes. et, après fresques de la demeure de Domitien, les ruines mettes du Palais dont la VittaMitts énormes d'Auguste, recouvre une Septime-Sévère, sur gauche, et partie: puis le Stade d où la vue s'étend l'Arc de Constantin le Palais au loin et les pierres pies du Colisée, plus près sur l'aqueduc en face sur ta campagne Claudia, puis la voie Appienne où l'on que traverse haut la tombeau vatlée latin car. qui se creusait une rompu. en une autant tion rou- dctAqua romaine. le Moût Palatin sépare le Circus Maximus. On par le Pa'dagogium, cctèbre du Musée Kircher. a le aperçoit A droite, dans Metetta. entm ~raffito C'est drex Ca'eitia arrondie l'Avcntin. mine de de où fut de ter- trouve te à passer dont vous revienjournée a voir le Pa!t y a pourtant intérêt belle a te reprendre fois, quitte leur que le fait des ruines, à t esprit et lorsque vous en détail, accumula- vous serez parte a tes parcourir en un jour, la lassitude fatigué que vous aurez a ce contact d'une seule des gagnée coltines de la Rome vous aidera à sept antique vous faire de sa grandeur une idée adéquate. C'est il est excellent cirpourquoi que Fon n'y puisse culer pas en voiture a pas le pain It en et soit oblige qu'on de ta curiosité. est de même au Forum, qu'il d'y récolter faut étudier ROME à la main le plan les différents sion et où 33 il faut émotion monuments, ne risque tort. que historique J'en ai connu Pour nous, en encore l'avions C'est avec précivotre pour que de s'échauncr à pas le Forum a desillusionnés. il au riche apparut plus souvenirs ne que nous contraire, et en pierres espéré. avec anxiété situer que nous de l'endroit cherchâmes l'ombilic où était le Milliaire de voisin sillonna Les routes dont Home l'empire. monde se rapportaient toutes à cette la ville, centre d'or, le de borne unique. Nous voulûmes cienne d'où tribune, toyens les encore, noie retrouver ilôts d'une éloquence la République a droite idéale, Mais n'existe de qui, aujourd'hui sous son uniformité esprits de coûter romaine. de où fut l'anplace déversa sur ses conci- Cicéron les jeunes et les empêche insipide de l'antiquité la ~cul trouvâmes, par de l'ancien témoin construit montra plus du Forum partie et c'est à une place l'église contre, temple sur l'emplaccmentméme les blessures au peuple Ce moment l'histoire Saint-Adrien, latines de trop un que style fré- longue amas de terre, de Jules César, où Marc-Antoine encore vit vives du le drame à jamais dans au début du xvti" d'Antoine. héros. de forte cette imprécations quelques j'adressai restes incohérents d une noble, du De 0~f/<~<?. quentation Nous la saveur écrivit qu'un Anglo-Saxon siècle. Il faut y lire le discours 3 34 LH Nous vîmes 3IO~Dt; aussi le de temple dont l'organisai demeures des Vestales, de nos couvents, cell" AXTtQCE en de chasteté, renonçaient le feu sacré mais Vesta courûmes les ion rappelle faisaient vœu ce qu'elles leur corps et entretenaient elles se a mèlaient avaient leur loge au cirque romaine, une grande influence dans les affaires Nous et le long de le pavé est dur :tux pieds: le temple du divin Antonin !a vie et exerçaient publiques. dont Sacrée, la voie nous devant passâmes et de la divine Faus- devant celui de Saint-Cosmc et de Sainttine, Damien. A gauche s'ouvraient les voûtes énormes <!e la basilique Arrives a Santa Fraude Constantin. cesca Romana, devant nous revînmes sur couchant pose sur colonnes, ses l'Arc nos les de une murs la passe a celui lesquelles Tibère et chênes briques, encore l'appareil les procèdes d'un hardi, geste ce qui reste de Castor une nous qui et des sur le spectacle est Palatin descendent dans en terrasses, conduit au Des t'ombre parmi Palais de tounes constructions de de et magnifique dit régulier art de butir oublie depuis les trois colonnes élégantes et Pollux architrave de la basilique brises épars de dont Devant fûts c'est Caligula. couronnent ces verts l'antiquité. du temple du maisons voie les soleil Forum. ruines de !e marbres immenses: dégringolade de Titus. Lorsque sur du pierres éloquentes beau. A gauche, les pans pas. rayons tas de les en ile triomphe portent, travaillée: Julia, un comme plan d un plus loin en relief: ROME sous puis, l'horizon, la masse haute la colonnade père des dieux, les fragments Saturne, pasien, Concorde et l'Arc de où classes, relevez les colonnes tiques c'était la Capitule du ionique et faites et de ses vertus République Romain » était un homme du succès de dans qui préfera sa tête dure. tuer sa intéressant histoire voir s'est de terribles. d une qu'au « vieux du à celle liée nous que de point Virginius, de lui voir romain, qui Et comme il cours âge, ie développement moyen au détriment des pouvoirs central ancien fait avec l'aide (lu droit Les pordont intransigeance qui l'idée du coutumier. vos de la Le Tel ce plébéien lille que plutôt savoir les romain peuple Souvenez-vous où le règnes des légistes, sont aussi ceux plus romain. légistes que de droit droit de sous glisser la couche d'un aristocrate. partager Pensez aussi à ce que fut le droit de l'Etat. consacre la toute-puissance est la de debout, Ce parti politique. n avait humains son sentiments appelons place était Vesde anciens chez orgueil, invinciblement seul de tout des frais, peut-être, ces murs restaurez abattus, du drapée le lieu de réunion. égalée par son salut de l'Etat celui encore souvenirs ferme qui temple (le temple de informes foule ici du celle les de la veille. lectures du triomphal, Septime-Sévère. Mettez là-dedans années 35 roi et de notre du poulocaux contre le le gagne n'étaient LE 3G Mais de MOXDE AXTIQCH de la République, de la vie impériale, plus que l'époque était qui Virginius Sur les degrés de Romains étendus jouaient pour sible. leurs damiers sont père la basilique incompréhenJulia, les l'aies aux dés visibles. encore de gens molle un parle Les jours les de se entre le cirque, les courses de chars, la et les bains, les jeux du Colisanglants auditions littéraires de rhéteurs habiles passaient palestre sée, les ou la visite aux riche affranchi. parler, sante. mais Ne collections ils les l'amusement Ces le Forum Les Barbares, étaient si loin d'un sculptures on en entendait et Rome si puisfournir à pas, du reste, dans l'amphithéâtre? autres se pressaient voyait-on du peuple et pensées de cent dans notre alors le sol vénéque nous foulions esprit, du Forum, une lumière rable dont que baignait dans tant de ses paysages et vues de Rome, Corot, a noté la qualité avec une précision inouïe. Il y vraiment dans ce lieu une avait incomparable réunion faut de ce trait noter restreint, de palais, sans antique, bien Sous de symétrie. dix temples, les tribunes, et monuments les arcs le ciei de triomphe, dans pouvait, que l'on embrasser d'un leurs et leurs degrés les bronzes ornaient, marbres de spectacle digne éclatant il groupés, aucun souci de Rome, les les basiliques, un espace assez seul avec d'œi!, coup les statues péristyles. qui les et les applications de stuc, les différentes de la Ville couleurs, qui un présentaient dominait le monde. 37 ROME Sans l'état doute, dévastée où actuel ne rien pourtant, l'esprit, qui, d'une et, d'un amas de Cet aspect désolé mélancolie l'a le regarde sait colonne, me romaine, extérieur qui Théâtre du robustesse des l'inébranlable œuvres. ses toujours idée bien mur Le semblable plus juste leur par montrent, de cet empire. Le le Panthéon seul fait de changer, et de son pour Romain une grande en Italie. et la si nouvelle d'une au seule centre pour force moi au de mur la théâtre, dit Féternité en soi et en soit nous baie grande de la coupole. surtout de C'est impression. Rien n'est spectateur idée une a laquelle on à cause de l'égalité élévation, la photographie. l'on puisse chose soit à splenla mais sentiment De ce pense pas, cependant, que trer sans Il laisse le plaisir. car il donne dans son genre fection, yeux de un por- temple de a y debout, toujours d'Orange, une à lui-même, en donne du Forum, qui que les ruines la fragilité existence même, intact temple par la gravure connu qu'il ordonner éloigne révélée du place les grandeur; pas un n'est d'Orange. taillées Ce un pierres, a sa s'était pierres confiance d'une avec si on qu'il inspire Rien n'est plus romain. celui d'entier. reste suffit tique didc. est ne l'éclairage, circulaire, L'unité de y pénésatisfait, de voudrait de son par plus Je ne perrien diamètre l'impression qui vient à ciel ouvert, la lumière est LE 38 d'un MO~DE le même effet surprenant moulure chaque ment de la frise, AXTtQUE des baigne caissons, chaque et chaque colonne fronton chaque jour égalearête des autels toutes les niches sont plongées circulaires; il n'y dans la même a demi lumineuse: pénombre a ni surprise, ni dans nos comme mystère, cathédrales dont est l'obscurité déchirée les par traînées les verrières; jettent sanglantes qu'y c'est ici une pénétration de clarté vraiment égale a jamais ce temple de tout elyseennc, qui sépare le portique, monument connu. A l'extérieur, avec sa belle colonnade, existe encore. 11 se ratdu tache, assez reste, de l'édifice. circulaire Il faut gradins en même aller Capitole, culaire des le Colisée mille temps, a Tivoli, et charmant oliviers d'Adrien: campagne la gardent elle Monts tiles leur Albains, par place. a ce les lieux Mais bleue. dressent les sous le un Temple cirqui possède d'où l'on descend, a travers surtout fut qui célèbres la que anciens les se promeet si belle dans la tombeaux qui jettent Des aqueducs, venant leurs arcs encore pavés Villa il faut si triste Appia. entre les HIesde désolée, de pins et les bouquets ombre se bai- pouvaient les prisons personnes chercher centenaires, enfin courir guides indiquent.. ner dans la Via forme aux jusques grimper les Thermes de Cara- et visiter élevés, les plus où trois calla, gner voir a la maladroitement subsistent; qui sur d<'s inuau 39 ROME de long amas la route de silence, ce sont pleine des renflements de terre, et partout forme de tombeau~ de briques, de murs en pans de fragments solitaire. là quelques ne linit qui funèbre convives a éveiller propre d empires lieu LES Les collections de sera deux trois et heures semaines demie au par étant habitue aux chronologie rann d école et collections une série éloignées. demanderont moins. a raison Burckhardt jour. et nos souvenirs dans de les premières richesses quelques que remarques ou copies grecques devient nécessaire, il et énormes les œuvres trouvées, n'est mélancolique évanouie. musées M y a une telle abondance nous nous contenterons de fois de monde sont indispensable guide nous de aideront Naples classincations. Une envol Mt'SËES un générales. anciennes des arrondie le puissance d'antiques de visites Les magnifiques. a elles seules un hanche souvenir des qui s'afuige à un repas loin dans le et de disparus tète attables pas, plus encore la dessinant draperies femme. Aucun d'une plus une ici sculptures des 1 œil formes de serrer la antiques, et de mettre les statues a leur de près. et de date. Dans de particulières de premier d'œuvres les différents Rome, ordre on musées trouvera de dates très 40 LE On 3IOKDH AXTtQCF: ne citer les que rangera, pour ~M?~M<' ~< Vc~~ 1 admirable tête une national, voisine; grecque y célèbres, Musée J~9.y/w/' </M cc~c, un est une qui ~<xcc/ au belle Vatican, ~~M< le majestueux ~0/rz6'6'/<, nous connaissons une tête en plus du le un brute, le .7~x/<?~ dont barbu, au Musée de bronze la mème les D/.sco~<. dans la salle, Naples, F<~M~ < F~c< tuvètue, pourquoi ? d'une et l'~cc~ de fer-blanc, nique régal des yeux; dlf 7~</c/ le .V<?/'c/<' « ce jeune a une visage ombre de tristesse 1' et I'J/)<< <S<xM» ~c/ïc du de Musée beauté des Cbiaramonti, supérieure, statues trop où je ne puis et du théâtral, dont, sent le /<? 6~<M~, dont le dos TV/~w relief <M/ <ïM< deux bas-reliefs et quelques autres, laissent au second m'empêcher et le /Mc<< parfaite est'bien du nu plan maîtrise on technique, l'émotion forcée, dénommait j4/~<mc, la F<w~ Mo~ savoureux; Capitolino de femme, au Latran, d'une du /We~ r~/M//OM de voir de la prétention cher à Winckelmann, voulu, A la première liste exagéré. de Praxitèle, la tète de <x~~<ï/y, le délicieux ~To~c, vantées, que l'on le C~ j~M/f? ~rcc qui la malgré le dramatique mouvement ront le Praxitèle, la Mc</e<' <?/ les /<<M grec, de la villa Borghese; le s'ajoute/~cc/;M.s r./l/c.y<~<v C~~o/M~, quelques au Nouveau jE~/w<~ Musée, fe/ j~<ï/?/< le .S~oc/< un //c P~<x. le bas- le jF<e j'indique tout 41 HOME et j'en cela pèle-mêle d'intérêt digne sur ces œuvres que et, C'est une passe. mettre de vouloir le travail malgré entraîne, je la recommande, faron dans l'intimité d'entrer car elle auquel la meilleure c'est des occupation des dates chefs-d'œuvre les a vus, connus antiques, qui, une fois qu'on sont une joie pour toute la vie. aimés, on s'intéressera Dans les marbres romains, très quelques bustes-portraits, Mais caractéristiques. les plaisir t~s draperies individuels sont taillées dans statues équestres. en perdu ont attristant cadcnt le aux places ont toutes les Diosde su faire des le xv~ siècle, rien de plus P'M/o/J?w~<M'?/ de dont 37~'c-~yc/<' Les Italiens, depuis secret. Je ne sais les que avec le porphyre? sans doute, les En plein air, on admirer-a, voisins du Quirinal, et le c~ la place du Capi tolc. Les anciens à et très pourra-t-on regarder colossales d'empereurs, statues et villes caval- qui de l'Italie unifiée. de Rome, un grand nombre Ily a, dans les musées d'œuvres médiocres. C'est une des caractéristiques de l'esthétique ancienne du type que la répétition et le peu d'invention dans le sujet. Rien de plus instructif a cet égard des cataque la comparaison logues de musées antiques D un côté quelques types sans lassitude reproduits tions non cesse variés essentielles: et de et de musées modernes. de dieux ou d athlètes, quelques des l'autre, modifica- avec l'affranchissement sujets le plus sans complet 42 LE de toute t~dition MOXDH AXTt~CH Michel-Ange), l'invention devenantla de la créapart importante était presque tion artistique, alors inconqu'elle De là les répliques, nue dans l'antiquité. bonnes, ou mauvaises, les salles médiocres qui remplissent des (surtout et collections une qui produisent faut-il s'en tenir résolu- d antiques indéniable. Aussi fatigue ment aux vraiment œuvres c'est et d'art., belles sommes que nous passionnes. les musées et les ruines, vos non d archéologie, En courant ainsi journées chcrcx. les Vouscherunité précieuse. dans les palais et les temples, trouvées les statues que vous a ce que fut la matin. Songez l'après-midi, où furent demeure dieux une garderont la place avcx admirées le Césars des de marbre salles depuis sur le Palatin, ornée maintenant s'ennuient qui de musées froides de soleil ne pose sur eux une à ce que nous révèle de gex comme non les seulement tiiier. mais iiques par d athlètes, L'intérêt des Thermes de où ces musées. Dans saines de corps greci digèrent, reste, les premières, rayon son- un lieu antique où 1 on allait. Caracalla, ses muscles !a contemplation éternisés par l'art du vie ces dans un jamais chaude caresse développer encore ennoblir est. de et se forgymnasadmirables des c'est ruines le et souvenir hommes dont les vastes grands le monde: dans les seconds, c'est ont dirigé pensées la Grèce la l'île montucuse qu'entoure qui revit. mer Toute invention dans le doretentissante. qui nous attire des 43 FLORENCE de mainc lui FarL <~{ s~-nonyme de nous. <~ti. comme ~mc le voyagent des formes trésor pour garderont ~t les amateurs la landis appartient, domination de et expressives rameur que les Grèce a la vouent d'énergie Ceux en leur enrichir pour Home que forcp. et belles politiques Ville éter- nelle. FLORENCE C'est à ce conseille d'aller Florence. C'est d être vaIHe de moment-ci vue de et de Naples serons a Florence voyage ou journée une passer la seule dans notre collection que deux je à !c même qui celles En nous Rome. d'antiques temps que outre, lorsque ce qui est proprepour étudier !e moyen ment c est-a-dire ilorcntin, âge et la ne rc~rdcrons les annous Renaissance, plus qui nous de pensée tiques. pistes tout aUteurs nous pour détourneraient que nous tout suivrons a des fait ators. Par- anciens que quelques fragments ne seront rencontrerons pas assez importants au monde au milieu nous enlever chrétien, ~Inquel délicieux ils les simplement apparaîtront repos. il y a quelques œuvres A Florence, < si la r~< ~</<, r~< le le soi-disant A/<< .V~v/< .y/«WMM/. enfin toute une série aux un comme excellentes. les souple J/~MM<c Offices, dont 44 LE MOXDE A~TtQCH à ce moment-ci. jouirez pleinement bliez pas 1 /<9/~<?. au ~lusëe archéologique. Vous aurez de quoi remplir agréablement vous journées Florence a Puis d'antiques. dence nous les lire nous attend. deux avec les seules revenons Pendant Et deux collections a Rome où la déca- le trajet vous suivantes écrites Remarques n'ou- pouvez à cette intention. PHEMtÈnE HEMAtïQCE de la ~cM/p<«rc ~rcc~MC ()<f' est /~c/<ctM' <c /c.< /<</o<< .~<<</ <'C?'C.S par f/C<./«)~~MCS M~<S<C/MCM< M</p<< <ZM. ~M e.cc/'cicc.s Un '<<f. air. sous le plus plein l'amour des passionne et de l'adresse. Dans de la force b<'au a vécu en peuple ciel avec qui soit. luttes physiques, les pedott'Ibc. au soleil de leurs assouplissaient de l'Attiquc, l'arène. daient Autour du décrite par membres le torse, le signal sable le développe- ventre la poitrine ouverte, large la courbe qui se creuse, le bras un coup de qui lance de chacun et la tension la saillie horixonta!, poin~ des muscles, seul monvement Intéresse qu'un Plus en loin c'était des coureurs penches attendant nus et, le raidissement notaient du du regaret se tordre sous frémir ces l'abaissement la direction sur s'enlaçaient d eux les spectateurs corps jeunes l'étreinte de l'adversaire, des jambes, la contraction ment sur des pectoraux exacte sous les adolescents. gymnases, du départ. Ici des tous. avant, joueurs PREMIÈRE REMARQUE le disque dans lançant nous montre le /~c<~< le strigile l'huile La vie de tous les la avec semblables. fants se Aux dans l'éclat de marbre, ce que ce s'est chacun corps décrit les « nus, serrés tombait à neige des d'exposer peuple, fait dans parfaitement, manifestations aimait, la forme de d'athlètes Statues a spectacles enjeunes en bon gros flo- de était religieuse L'art des offrait les processions déroulaient fêle, leurs où la beauté était cortèges et les gestes plus par les attitudes que « L'action de riches la plus costumes. jours la ville recherchée par la enduit. il s'était jours même ordre, quand cons » ramassée position que Là un athlète enlevait dont Aristophane à l'école rendant 45 ennoblis » pures. bronxe terre, formes qu il soit les palestres. Il ce que chacun humaine dans sa vigueur et ou de divinités, la gymnastique par ou a représente connaissait les mu!tiples son élégance. de c est !a gloire des célèbre. qu'il travaille à la étrange, part un homme, sur des fiches fixes d une lampe, les yeux clarté oil sont griffonnées des notes. Sa préocde papier est d'ajouter sur le sujet qu'il étudie une cupation D autre fiche à ments complets, et de faits. nions de son du d'autres cabinet. soleil. De d'obtenir fiches, des inventaires Il porte des cligne l'homme des yeux moderne, des dépouilleentiers d'opi- lunettes et, sortant à la lumière forte tel qu'il existe 46 LH sous les habits MOXDH où .\XT!QCH nous il ne connaît anatomies, tueux exemplaire que total d'exercice, manque Jamais ridicule. ment être des ni de en chair voir et en H ne reste la vie où sont FoHes-Bergère. non plus que dans Terreurs des Bati~no!lcs poignent. te connaît Ne lui que ». il ne musculaires Il marche, réprouver. est oblige a et essoufne courir essuie marie? il est propres au de jamais insuffisante Praxitèle conjugaux un au dos a corps confronter des les foraines où Levattois peine plus et féminin, ta ti~ne avec celle épouse ou de rechercher sur les plats et méplats de la r~ C<< mètres, des il ne » entraîle pour et. s'I! il apoplectique. savant des !c désir les s'em- celui des sens, que mais avec tenteur quelques un fr<mt subir pas aux acrobates. d'admirables baraques et de tcn- que fait pas d<' « régime parlez De direct ou indirect. sait os. ni le jeu mouvant des attitudes, ni par quoi diiferc de celle d un lut- de l'organisme partie Vous ne le verrez corps. du com- sait d'une trainement forme sa spécialité pourtant savantes. sont en lorsqu'ils de coureur jambe teur. ni les modifications nement une c'est une an à curiosité faits, en bronxe. muscles, a amené que noles avec d'expliquer marbre ou nos imparfaites et défecque !c personuet la claustration, au jointe il neut!a pouvaient d'athlètes.. corps cachons ne sarrcte Est-il beautés lui hanches de vint son de de t\ty~o<<? le torse et les reins dont il n'ignore pas SECONDE Cet malheur Le le respecte. je sa méthode à étudier sur de la sienne. la trouve discuter nécessaire préparation forme humaine la ? pour vécu A-t-il de si haut ? qu il en raisonne si l'on veut une expliquer pas que. les commentaires lutteur, mieux que les parmi Ne voit-on athlètes, statue de de Brunn, d'un leçons èrudit; qu il applique dont la vie a été l'antithèse peuple Où a-t-il M. un est un savant du reste vous le considérable, les la fréquentation des Corbctt et et Charlemont gymnases Faut-H Fitx est homme 47 REMARQUE y préparent. dire ? Jim l'héroïque leurs vantar- Simmons dans réalisent, jusque un idéal de vie grecque dises. plus que M. Furtxou Fcrudit ~1. Collignon. L'entraînement wacn~ler boxeurs raisonne ces deux surent par lequel arriver au maximum de et le courage avec fameuse qui rendit chère l'époque du marbre. Et bien celui Je tiens fesseurs d'aller pour a leur supportèrent leur Carson-City. nos certes savants, valu le corps de Jim connaît que pas le premier quelques y chercher nourrir sa dissertation SECOXOE ~«/- Personne n'en physique la lutte ils lequel de l'J/j~ry~M~~ certain pour ne puissance un et auraient, les honneurs Corbett de n'a à vaut nos eu prol'idée arguments topiques sur le second. t!EMAt!()CE «~ parle. ~(/c~ </c//c< Vous feuilletterez Burck- 48 LK MO~DE ANTIQUE et Collignon, hardt, Helbig, Springer un Et à chaque visite nouvelle dans vous vous étonnerez à voir tiques. aux d'adolescents, fine figure relevés d'un formes ovale en nœud sur sur les qu'à dans dans peine, la faiblesse frêles vainement. musée des d'anstatues et délicates, a la aux longs cheveux exquis, la tête ou tombant en boucles êtres douteux, d'un épaules, mystère de formes féminines indécises, inquiétant presque et d'intention, de douceur viriles bien pourtant, une du Vous gracieuse un énigme, le guide et les les raisons n'y trouvez légitimes comme rien de qui sourire. et (le vigueur, semble quêter si bien sur qui disserte causes des types vous antiques, aux préoccupations qui réponde votre savant curiosité, sinon des phrases celle-ci « II a des de force de force un appui, Approchant suiy avez lu une des désignations ~cc~s ~o//<M. y~'c/tï~?, .E~< de cette ouvrez, pour trouver l'explication protection, vous socle, vantes l'absence que Là-dessus. formes l'action sveltes, qui du moment autant indiquent en réclame » les érudits ne veulent puisque connaissent A? Banpas la vérité, qu'ils pourtant, et A" P/< /'0<~? 7F, ~M<?/ de Platon et r~«//<.<* la .U<y~<y~c </c d'Horace, lisez, d'Arthur r~?Mc'w, Schopcnhauer. les sentiments de l'antiquité sur aux modernes. Vous un sujet y verrez interdit LA Il y homme, avait « avant la une avant anciens. M, où dans cet disent t Cotait permanent, race 49 dans la époque entrât dans qu'il barbe se passaient tues nous DÉCADEXCE état le un ainsi ses vie dont charme le montrent que tant de sta- trouvaient qu'y transitoire état jeune viril, 1 âge d'adolescence années neutre, du et ces les non point d'Ho- vers ~ec tcncrum Lycidam mu'~bere, quo calet juvcnt.u:: A'M~c omnis, w< vh'gines tcpebuïit. Le avec amour, désirs sculpteur la même qu'un éternels n'est que jeune du caresse corps avec d ëphèbc, le même ciseau, lorsc de Vénus, palpitant et des hommes. des dieux LA Ce un ciselait par DÉCADENCE un effort d'imagination que de la grandeur temps a Rome, aux se reporte, Ce que les ruines de la République. directement, c'est l'époque c'est impériale, l'on dence. debout. Les empereurs, sont Auguste, THus. Adrien, tien, nous Caracalla, touchons dont terme œuvres Caligula, Scptime-Sévere. le Grand, de l'Empire. donnent la déca- sont encore Vespasien, Diocléavec qui les Voilà la ville. noms qui remplissent Dans les musées, les Tibère Domitien, Constantin au les pour au contraire, il y a un choix 4 50 LE a faire, NOXDE A~TtQCE car cienne? les œuvres on y a mis pêle-mdc et les plus modernes. Si l'on recherche statues de forme la de moins arrondies, plus et une sont nombreux, Ils ne l'Empire. trouvera Si la ne patience en rechercher pourriez approximativement. La sculpture les que source la Renaissance. depuis particulier, belles du au sans de notre Musée que la Aussi four- a l'art chrévous défaut, et la ruines dater et dans de l'époque impéne serait-ce doute, décoration moderne Il y a beaucoup de Latran, des à voir frises en fort de Trajan. Il y aurait quelques le relief faire sur de 1 ornement et Forum a remarques sur le relief trouveront toute les en alors suite dans presque intéressera tant qu'en une est musées, riale. Elle fait vous tar- à être commencent décorative, d'une Invention de notre ère, vou:uc qu au n" siècle coutume se perdit de brûler les corps. nissent-ils une excellente transition tien. les plus emphatiques. souvent. Les sar- pure, colossales très cophages, dive de les on décadence, en moins an- des leur rinceaux de dans place nos Bramante: études elles sur la Renaissance. La collection pératrices périaux médiocre quables romain d'importraits d'empereurs, et d'hommes notoires des temps imest considérable dans et, l'ensemble~ il y a pourtant remarquelques pièces c'est a Rome. des en somme Dans les ce qu'il y a de plus œuvres les meilleures. LA DÉCADENCE on 5i est de l'individualité des modèles, du frappé ils sont traités. avec lequel Si parti pris réaliste c'est au détriment nous de art, avons parfois néanmoins des images excellentes de quctques-uns des personnages ne sera indiuerent la de importants à personne qui a lu Suétone de la statue d Agrippine~ la dont Néron vanta corps et Tacite, de s'approcher de regarder, ce drapé, et qu'il beauté voulut contempler railles. Avec les s'épuisera sant. Si l'on de réfléchit du notre tatif nue. perdu si II y a quelque chose de entre la valeur originale a joué dans la formation qu'il de l'antiquité; Maintenant qu'a qu'elle peut des travaux il Renaissance, la Grèce était sont les termes la Grèce ce s'étonnera romain. de tiqnement les siècles depuis de la fortune A la style. les funé- les mosaïques, finisl'Empire a ses destinées on nom disproportionné art et le rôle avant les fresques, d'art de portraits, l'intérêt la Renaissance, grande Il décadence. était Dans publics. donner artis- et Rome a toute sa gagné encore nous été partagée où est par sont leçons du domaine ces grandes tombée les a vraies entreprises, elle amphithéâtres, routes, aqueducs, égouts, montré un art de bâtir incomparable. L'erreur de représenet mal con- peu renversés: originalité rivale. Les cet anciens la Renaissance Romains. n'a Des a pas vers LE Mf~DH M souvent cités de Virgile disent le monde antique dans part A~TtQUK avec leur précision Excudent alii spirantia moHius aéra, Credo equidem: Yivos duccnt de marmore vuhus; Orabunt causas meiïus, caelique meaius Describent radio et, surgcnUa sidéra dicent Tu repère impprio popu!os, Homane, memento. On arrive tante, ainsi inteHi~entc mais qui beauté, ses propres sculpture, d'hui. qui que elle d'une ville dilet- aimé l'art et la fut incapable d'y atteindre par ressources. Au point de vue de la elle était comme le Londres d'aujour- renferme et qui n'a gers, Ici le souvenir Elle a la conception a aussi, qui non plus le témoin des chefs-d'œuvre, pas d'école d'une merveilleuse les fêtes et lui avait nxees; son Rome, dans les de étran- nationale. de la Rome s'impose ne fut point créatrice. pas n'v contribua Renaissance triomphante son ses san~. richesses du xv~ siècle. Et te ne fut d'art poussée Elle prêta a la et son luxe. faisait que la cour papale Elle ne produisit revivre somptueusement. pas un homme de premier ordre dans l'histoire des arts La du monde ne capitale plastiques. artistique vivait Mais, à cette date encore. que d'emprunts. les destinées de remplir elle s'efforçait que Virgile antique, les mais apparaît pompes but était derniers prodigieusement la domination. siècles de diverse sa vie et con- LA trastée. administration Son dans un ordre donnait c était même le de son plus du de bien voila Au centre, du matériel, La ville, peuple. perfection. bien-être du sans barbare, paru eau, contem- amphithéâtres bien arriver, des corps merveille aux mesquins, La culture Scptimc-Sévêre. générale a ce qu elle était sous la supérieure étroites, de porains République D autre la aurait d'Auguste, une civilisé routes municipale, sûreté générale, l'amusement rues était dans soin le monde C'était Organisation villes saines, entretenues, ce qu'elle 53 tenait excellent. machinisme. confort, même DÉCADEKCE ou part avait les premiers empereurs. comme cela peut 1 administration, détruit la valeur et l'esprit anciens avait Elle enlevé toute raipolitiques. a 1 Initiative individuelle. Rome n était d être divisée mais sable, Les empereurs la destruction en condition partis, en administrés et en avaient des aidé anciens de indispenadministrateurs. tout cadres. vie de leur Par à pouvoir les accusa- les complots tout par publiques, policiers, ce qui à Rome était encore une un nom, force, à disparaître. Au Sénat, il ne s'agisétait amené sait plus de défendre les intérêts mais de publics, tions Haiter dont les la du passions seule présence prince était et un reproche la mort avant se donnèrent (Juc de Romains d'être poursuivis! une centaine d'années Après Rome était proprement châtrée. d'accnscr de ceux vivant. même ce régime, L-lle était impuis- 54 LE sante à créer AXT!QUE ce qui avait été émihommes, sa fonction de sa grandeur. aux jours ce formalisme c'étaient une administratif, ncmmeut Dans des licence que MOXDE de mœurs, nous ne nous un bien désordre, l'imaginons tout retenus vains, malgré et dont l'histoire, donne une image véridique. Que faire envahi l'Etat, pouvait-il bilité de même sa vie, de par reste? de majesté carrière Quelle et les courtisans, les affranchis Elle les écri- Lombard, mais laborieuse, et du Où proposer? toute ambition manquait. la par de Jean /\1~/<< travaillée violents plus à travers se tourner haute? dans La 1 impossiellereligion était moquée publiquement; rien ne rappelait au respect des choses anciennement sacrées. faire? Que s'amuser, S'étourdir, était la telle contraint, y était puisqu'on puisque volonté du maître. Et le dénié des riales 1 Apres un Tibère, dans ses moins trueux jusque et immonde, j'écris l'inouïe ce nom, architecture Césars dans les demeures intelligent un turpitudes, Caligula monter vois-je de rêve impéet politique au fou mons- lorsque pourquoi, mes devant yeux évoquée le P<x/~ par brute Turner </<?C~r~~ un Claude, ? épaisse, ne faudrait-il du mariage de pas lire l'histoire étant sa femme Claude avec Messaline, vivant, C. Silius, et la mort de McssaIIne, dans l'admirable un Néron, récit des ~/<M<ï/c<? puis que Racine a ramené au goût correct de notre temps, mais LA il duquel faut suivre la vie indispensable mettra point cette pour dans les mains autres sont ils énumcrc Trajan, dans le monde Et, nouvelles de commençant cette foi née les l'on que un des lui-même, entre d'égalité la ville dans dans esclaves et les domestiques dit Tacite Au de les l'Empire rempart Quel jour les hommes qui et de sa force ceux plus chars, Goths incultes Et dissolue! Rome d'inta- des partisans », qui pour s'en sans cesse. de vie tant appartenaient la décadence de la palestre, ils étaient certes jetait faire un le monde pour de sa de siècles 1 Ils n'étaient tragique. ni intellectuellement. a~més, les frontières rongeaient fin Quelle avait rempli dirigeantes, quement, exercices Barbares on les incorporait mais ils avançaient temps! Pour classes et trouve idées 1 dehors antique, beauté afflue un contiadeptes de la société, et parmi les en Judée et d~horrcurs les Marc-Aurële. dans riches des plus seigneurs, grands « où tout ce que le monde enferme même, mics ne et les lycéens païen justice, a percer livre pour qu'on se voient pourtant des qui faisait les couches extrêmes nuellement parmi Suétone, époque, de nos lesquels un Antonin, un Titus, dans nombreux trop parmi 55 DÉCADENCE qu'une sur l'Italie. aux apparaît anémiés De sous un ni physiaux Entraînés à la lutte, plus dure anciennes aux vigoureux dans vie même courses de les que des pays leur capital LE 56 MOXDK AXTtQCH dans leurs biblioconsidérable; se trouvait toute la sagesse ancienne. La thèques est ailleurs. Cest M'aie cause de leurauaisscmcnt intellectuel était la volonté qui était leur cœur rongeait comme un homme dut reuses v avoir heures pour ces intelligences les termes du problème naient elles, mais qui n'avaient la solution. en r~< Illustration arrivée vivre. vouloir laissa mourir. L'art la lettre avant penhauer Rome disparu s'écroule. fort ne de persévérer étranges rafhnécs. doulou- et comprevital posé devant assez de force pour qui de la théorie se A quoi a la suicida de Scho- longtemps depuis du négation elle pas. se quand plus la pureté plastique sera vain des types anciens. Un art est mort qu'il air Finis les cultes en plein de vouloir ressusciter. finis les sacrides bois sacrés~ dans l'ombre fraîche iices leurs ne le terrible l'ennui par avait l'Empire Nous plus entière, et devant qui vécu le désir des immense ennui et la société qui a trop du chemin se pose à un détour bon? ne se sentait plus dans l'être. Il Un attaquée. rassasié, sur les hauteurs dons images l'ivresse moins dans avons retrouverons vu de marbre d'avoir ce Diane monde pleurant chères nous aux 1 Pourtant. dieux restent, et nous vécu quelques Nous disparu. au bord de ses heures garau aussi nous fontaines. LA Mais cortège et des une croix s'est évanoui déesses nés Un autre temps Lorsque des siècles catacombes, sement aux par un tombe. a été dressée dans les 57 au Golgotha des ténèbres, la claire pour commence. l'Empire un art DÉCADEKCE lumière disparaît, il art chrétien, et le dieux du jour y avait, depuis caché dans les idéographique posant mystérieudes l'affirmation. sépulcres pierres signe symbolique, dans art timide (les sa certitudes forme, audacieux d'outredans lié pour des siècles par qui semble de signification, et par des exigences et qui pourtant va. lui aussi, arriver a une vie et taire dans le monde épanouir Indépendante sa pensée, des formules d<'s neurs de Heurs nées sur le fumier nouvelles, notre et dans chair et de notre lesquelles sang, nous respirerons le parfum de notre race toujours vivante et encore de beauté. créatrice LE MONDE CERËTIEN CONSIDÉRATIONS PRÉÎJMtNAinES Dans tordre 1 art chrétien dans une la mythologie la plus matière dans une aucun histoire panthéistique l'autre riche toute développement les origines raisons: l'énorme peut de la pensée, H va un abîme entre et 1 art. antique. L un a ses sources ni travail qui lien plastique. étant historiques. les constituent il est contraint et a traduire les 1 expression de la vie de l'âme. C'cn est fiui de montre du la !e nouvel et moral statuaire homme, Peu corps n'est rien dans des bêtes, flambeau il n'avait pas du grecque; est né. importait la vie ses muscles répondaient tyr, maigre ne chrétienne, faits manifestations la physique l'homme lui. pénétration nous que intérieur, d'un intérieure de des il les doitacccptcr; a rechercher avant tout admirable l'art. de rame légendaire ni repousser l'ensemble discuter, principaux en second voisine, qui lui fournit a ses origines à qui ne se prête deux Cela pour Au athlète contraire, la doctrine chrétienne; au portant d'existence ciel l'âme indépendante le pâture du maril LE n'était là que pour terrestres bulations éternelle MOM)E un CHRETtEX :j9 et qu'étaient temps et passagères au prix convenir infériorité. qu'elle place II faudra chrétien arrive offre faibles comme valeur l'ordre de la traire mieux derne. Les romaines. la siècles pour 1 art que car, au début, l'Eglise riches de pensée, très technique, les deux que mêmes ouvriers une pensée chrétienne. a l'imaginer, à une correspondant 1 abaissement de l'un de des un état peut disde grande rien arts, n'est au ancien con- et mo- chrétienne il a n'y Plus l'art païen technique et se répète, se fait plus 1 art chrétien a point, se Il n'y comme on pourrait médiocre. la main dans et exquis deNaxa- plastique. lié Il y a de pas s'abaisse réalité de la vie les sarcosculptent les mêmes et de l'autre culte del'un peintres les cellules des catacombes et les demeures phages ornent tation l'art a la beauté; thèmes très des Dans plaire tri- ? momie de sentiments nouveaux Qu'un soit en germe dans la doctrine du maître rcth, c'est l'évidence même. Mais on ne lui ses de 1 autre. Ce est ditïérente. devient matière une d'art poussée décadence de l'art antique, l'exal- corollaire pour ayant là jeux de rhéteurs. La sont La pensée est morte antique lourde; remplace chrétien le goût s'abaisse; celui de la forme. 1 amour En ces LE 60 siècles dans nait mauvais la l'art est période MUXDE le christiatusme. M partage meilleure de son fortune la CHRKTLEX Sa temps. C'est vers le n" première. siècle Puis il tombe avec tout !e~ qu II est à son apogée. reste. Nous verrons et par où plus tard comment il se relèvent. t Comme à ce moment nous dans c'est la pensée. faut-il prendre, celle que l'avons l'art Aussi, nous ce qu'il y a de premier chrétien, c est le fait moral, à le compour se préparer dit, suivre avons Cne Venus, antique. Vous non eux-mêmes. une cation Ici, le savez la de monde à suffisent ni nom, Si nous pasaux œuvres le point béante. sculptées c'était non pas une explipour y trouver, mais des beautés nouvelles. superllue, une Orante, au contraire, un Bon Pasteur, sont, en eux-mêmes taire. Inintelligibles. un regarde qu'on différente adoptée pour un Mercure, se vous en sentez 1 histoire, sâmes des ouvres parfois écrih's. marche et dépouillés Sans doute Mercure, de tout commen- il est bon. du savoir comment lors!a sa divinité: concevait mais l'essenpensée antique tiel n'en est pas moins donné immédiatement par la statue le type existe en soi. !1 plastique n'existe clans l'art dire, que par rellet, pour ainsi de Jonas chrétien. Dans la scène et de la baleine. c'est avant l'apparence physique tIc Jonas, son LE ~.</<9//y attache. ne peut Orante, s'expliquer Ils sont ainsi Cet œuvres considérations tant irons plasd'un que traduction il le faut connaître d'âme. Nous préalablement. écrites aux qui y est bras levés symbolique la pose des des par en état 61 CItRËTtEX et le sens qui importe une Dans tiques. état t d~àme. les M(~DE maintenant des œuvres débutons plastiques. Xous semaines données par textes. trois les Après consacrez antique, lectures oublicz la beauté Prenez une Bible, l'Ancien courez de tant de chefs-d'œuvre lisez le Nouveau bannissez impériale, vous l'état aimés. Testament de et parsouvenirs les vos dans récentes émotions Rome de repos aux jours pas dans les musées quelques N'allez nécessaires. a la de vos promenades et tâchez, par la méditation, la ville de créer en nécessaire d'esprit pour prendre goût à l'art des Catacombes. < 0~ pauvre d Ernest Renan, vous donneront les C~/<<vM~w, les plus précieux sur la primitive renseignements Eglise, ses qu'elle endure développe. .~M/ P~ a Rome, A pôtres ses ennrts. Les et la luttes. société ~?<y//<s, rj~/<'cA/ sur les lieux les persécutions où elle romaine les seront mêmes ~c/<~ lus se </<< .t/ avec émotion où les grands vécurent. tir Enfin amour l'on se penche que je demande de ces premières manifestations sur avec l'art 62 Ï/ART moderne. Ses ses force Mais ce qu'il barbares et sans nnesse. les rudiments de la langue que nous réalisations sont épelle balbutiements encore..Xotrc parlons CHRÉTIEX sont sans circule déjà dans ces sang nous aux Cataque voyons raides personnages humbles combes. Quelque et médiocres qu'ils nous an sortir du monde ne les paraissent antique, Ils manifestent renions pas. Ils sont nos ancêtres. il. leur manière des sentiments que le moyen âge, treize siècles vêtement génie plus et d'art, d'un tard, revêtira du plus somptueux un thème au qui fourniront et d'un ~Michel-Ange. Baphaei CHR~TIE~ L'ART ROMH II y a dans le roman une description ~?//6~, ans encore, y a trente Une grande dont cirque, pèlerins où était finalement s'y croix de N. Hawthome, du Colisée tel représentée baisaient baiser était priant une scène la croix sept de rémission années Le gouvernement Colisée n'a plus rien actuel chaque années il Rome était lorsque papale. au centre (lu noire s'élevait le pourtour rendaient, 7'<m< était qu'il des qui d'autels. garni devant de noire, chaque la Passion, Les autel et à gagnant et sept d'Indulgence du purgatoire. peines a l'arène. nettoyé le christianisme rappelle Le LES il est sens effet, Les Papes avaient un antique. fin de la réalité. en Sur cette place, plus avait souffert et grandi. Rien n'était l'Eglise là où tant que la Croix se dressant légitime été avaient dans monument seconde partie touché eussions au tues, du 1 a la la fin du l'histoire. qui raisons plus grandes aucunes de mourir. qu'il Notre a vu première n'ayant autrefois, visite nous sectaires mort le ciel. leur de et n'en rien à nous plus il faut chercher sera pour les des les savaient et publique Les Romains fermeté, vivre y de moments et l'aurore antique romaine société livrait leur Colisée car monde gagnait s~étonnaicnt de ignominieuse Le gradins était Si le Colisée /~?/, les deux < fois La nouveaux. temps sectaires aux mais les bètes, ils mouraient leur pourquoi déjà, des centre le peuple de Rome. sa forme H eut été le premier papale, la devant nous eut conduit lequel s'affolait resté et romain plus de martyrs ou 63 CATACOMBES n'avaient voyaient dire de ce ailleurs. Catacombes. U:S CATACOMBES !1 v en de celles les a plusieurs. S. Calliste montrent. sont plus importantes sur ta Via Appia. Des Pères n'aurez Espérons que vous pas un de ce que vous êtes qui profitera importun défense pour remanie. catholique guide sans Les faire un cours p d'apologétique ;c 04 L'ART Le que les CHRËTIEX des Catacombes reste entier. Dès mystère les 1 on a descendu marches quelques qui du sol, on entre dans l'étonnement. séparent l'étroitcssc L'obscurité, leurs gueur, sinuosités. de savoir ter, niches creusées ou ments y voit; là que C'est leurs des long tout les morts. s'enchevêtrent Le dans culte était dit lumière de l'autel étouffée (le ces cuns nait bruits du sourdement restes des les comment, étoiles. chapelle seule où la les ne voûtes dans des ces au des des hâtant couloirs croisent et confusion. la funéraire dans la nuit auréson- sitôt basses un sarcophage la foule dites, prières les sorties se pénétraient du prêtre voix dans placés L'étendue osse- impression ensechrétiens se terre, inextricable une cryptes dehors sous les revenir, et les crépuscule. suivant brillait martyrs les dernières sait au une dans s'orien- une réunion Imaginez foule une de gens. des Juifs convertis, dérobés, courent sous qui lon- une produit escaliers sombres de corridors les premiers des persécutions temps des affranchis, esclaves. isolés. arrivant grands, vers leur couloirs, l'impossibilité va, comment l'on le l'on que profonde. velissaient des retrouvait. les et Dieu la sous campagne catacombes de S. Cal- que plus tard un Pape en lit fermer toutes les galeries, presque carsouvcntles pèlerins aux tombes vénérées à et, impuissants s'égaraient liste est retrouver profondeurs telle la bonne sépulcrales voie. restaient de ce labyrinthe. enfouis aux LES Les murs 65 CATACOMBES sont décorés à fresque; les parfois La décoration reçoivent, sarcophages sculptés. qu'ils est surtout avec, d'aspect pompéien, symbolique, du reste, comme l'on pouvait des surs'y attendre, vivances des païennes, traditions anciennes des scènes tiers, Mais de la le symbole II n'existe sance. celles toutes monde, plus de celle domine de tous l'art C'est été du mythologiques, de mé(représentations les chrétien avalé tombeau. l'immortalité. qui disent nant une brebis perdue, Jonas c'est Lazare par la baleine la grappe de vigne, le paon, Puis le Bon Berger ramel'Orante, image de la multiplication des grec de Jésus-Christ anagramme elles tl faut ne leur regarder cherchent cherché pas les rendre importait signalerai de cette décoration. intéresseront l'immense exercée de l'âme; le poispains; fils de Dieu ces images avec patience; il plaire les auteurs n'ont le sens compréhensibles; plus que la valeur plastique. seulement la partie ornementale qu'à Je nous a la vie revenant le miracle son, Sauveur. etc. jours, dès sa nais- des idées. De que par et pour le christianisme au que apportait de la résurrection s'affirme avec le constance. avoir après sortant vie souvenirs Il y a là déjà des éléments qui en tard. Nous verrons plus développement sur la formation et des l'influence ont qu'ils plus grands styles décoratifs moderne ait connus, le que le monde roman et le gothique. Si les catacombes de S. Calliste n'ont pas épuisé votre curiosité, allex voir J 66 L'ART celles rue des delle S. Neree-et-AchiUee Sette S. Domitille, facilement et le chiQrc CHRÉTIEN celles Chiese, de S. A~ncs. La ville en celles Rome. de perncicis de que donne et S76 kilomètres portance qu'avaient LES arrivons Nous PREMIÈRES de buts Rome elle ne X!v rien riche édit.dc Rome Milan). encore des qui conservent des constructions qu'on peut l'architecture est entourée.. ÉGLISES (an 313. compte plusieurs, restes importants ici t on arrive où les l'époque premières élevées. une fois le christianisme en C'est était de 246 hectares suRossi, de galeries, dit t'imcimetières chrcHcns. ces l'Etat par où ïa à furent églises reconnu dans voisines, de S. Prctcxhd, en le mieux primitives. étudier les déChose curieuse, mais primitifs: religieuse. monuments de tout le moyen possède, âge. qu'une seule S. Maria StenMincrva, église. sopra que dhal avait oubliée. a écrit que Rome lorsqu il n'avait une A part S. Mapas église gothique. ria sopra Minerva. rien au xm" rien au siècle, dans recommence nières et a années bientôt la première moitié bâtir que dans les du xv" le baroque comme des poussent et coupolantes. On passera quelques alors et c'est le du journées ne dervingt-cinq la Renaissance. rococo. champignons, xv~. On Les églises disgracieuses intéressantes à LES étudier les premières la pour plupart sont l'ossature manteau le plan. souvent On verra du ÉGLISES 6T chrétiennes. Elles basiliques modernisées à outrance sous l'horrible le plus souvent disparaît d'un replàtrage du xvii" siècle. Cependant la conception subsistent et d'ensemble de des fragments ainsi comment de arrangement on fait subir cice PREMIÈRES la si laide renxo-hors-les-Murs, fait encore un de ses cinq ses marbres; que le plan faut sa forme S. Maria S. Lo- actuelle, qui grandeur et le miroitement de à colonnades il ne visiter S. Paul-hors-lcs-Murs, prodigieux par la effet nefs du dans est un à laquelle à l'exer- païenne, nécessaires Il nouveau. ancienne. chrétienne l'église basilique les modifications culte Maggiorc, la décoration reste de iv" siècle et la basilique ancienne les mosaïques de l'arc c'est ce que j'ai triomphal (v" et ix" siècles) vu de a Rome, comme Il y a aussi plus étonnant, église. S. Jean-de-Latran. très ment, et S. Maria cilia. abimé j'indique de ce qu ont chitecture religieuse. été des les place dans plafonds colonnes gement in chœur, de l'autel qui, les On (toujours entablement ou du S. Clésiècle, in Cosmedinc. S. CcTranstevcrc, S. Agnese. S. Sabina. Celles puis suffiront donner une idée pour voisine, avec xvu' S..Maria intéressant, S. Cosimato que nette des au remarquera disposition eL réemployées) d'arcs, l'arran- chancels. ponr d'ar- emploi la basiliques, antiques surmontées des essais premiers l'ordinaire, des ambons, regarde la les 68 L'AKT la décoration fidèles, phal au CHKÉTIEX de l'abside de mosaïques~ moyen les portiques devant absidial, ce qui reste verra, au l'arc il triom- souvent plan tri- On notera l'église. ces monuments. On l'ornement que dans chose de nouveau contraire, apparaît quelque romaine survie est le dans d'antique et de ici presque sculpté, et que la nulle. DÉCORATIOX Les remaniements successifs ont amené la destruction églises la décoration Mais primitive. de nombre fragments grand trés soit sous les portiques, qu'ont subis ces totale presque on retrouve anciens, soit dans de un encasles murs extérieurs de l'église, soit, s'il en existe un, dans Ces plaques le cloître attenant. sont du plus haut intérêt, qu'on sache les lire. Elles montrent pourvu le style ornemental quel était en Italie chrétien, de l'influence affranchi romaine. le premier Car, coup d'œil elles l'indique, Nous chercherons tique. n'ont gardé de l'an- leur tard, origine plus Home. Pour l'instant, attentif. Ces plaques, nous aurons quitté lorsque l'on y soit je demande que sans devant lesquelles passent s'arrêter des mil- bonnes douxaincs quelques aideront à prouver d'archéologues, l'interruption de l'influence romaine, et, avec le chriscomplète d'un nouveau dans l'art tianisme, l'apport sang liers de moderne. touristes rien Elles et serviront ainsi a démolir la vieille LA DÉCORATION théorie sommes Latins; notre comme l'enseignement Ce-' pierres auprès Des de notre langue, national sur dédaignées moderne. la théorie fours encore debout, nos arts nous toujours l'érudition Nous qu'attaquée viennent de Home, donc fondons droit tous ne sont du l'étude feront Et 69 !at!n. de pan du mur chiens des carre- un les encore pas arrêtés d elles avec entrelacs, rosaces, plaques margueou grappes de rairites a six feuilles, as de pique de vigne, car le même ornement siu ou feuilles colombes tresses, palmettes, et paons, en relief très plat et aigu, j'en ai noté sous le portique, à a S. Maria in Traustcvcre revêt S. ces trois formes, dans Cosimato, les deux cloîtres a S. Cecilia. primitifs, cloître de S. Jcan-de-Latran, à menant rières dans trades du S. Agncse, a S. Clément a S. Sabine dans chœur, au les l'intérieur, mur, des cbancels, aux musées La série S. Jcan-de-Latran. verra bientôt où chapidans a S. Praxède, le dans teaux le aux sur le couloir les bar- couloir et, balus- anciennes du Vatican et de est très les rattacher importante; et les conséquences on à en tirer. Tout sans simple cela est chrétien. émotion ces nom gravé de vigne schématique ju'tte des espérances une où l'on époque J'avoue n'avoir nombreux fragments est accompagné d'une as de pique, de celui qui était en ne pouvait encore pas où vu un grappe affirmation enterré là, à confesser 70 L hautement sa foi. ART CHRÉTIEX Un tel, chrétien. tel en est le sens. LES 3!OSAYorEs L'art chrétien de la mosaïque s'empare qu'avait mais il en fait un romaine; employée lantiquite nouveau et. en outre, on voit bien tut appausage raitre une influence terre. il en revêt les murailles ce procède de décoration, sont la durée et cipaux lable solidité Au lieu orientale. fortement les caractères la splendeur, chrétienne. prinà l'Inébran- veut L'Eglise la magnificence. le repos l'éclat, peu de gestes, Les paysages sont convenpas d'action. indiqués un arbre filets tionneHement schématique, quatre ccst le jardin et les quatre neuves du d eau, Paradis. les de et associe dont à de l'ëtaler Surnn l'élise fond les Apôtres, se l'Apocalypse, rimmobiHte yeux se figures les mêmes liques. d'or le Christ. resplendissant, de ou les Vieillards Prophètes les détachent et mettent devant de les répètent. bras bénissent D'invention l'art est pas; canons. L'effet ici Les mêmes cortège. mêmes sourires se ngcnt. aux muraines des basi- leur personnelle, a son service; décoratif est Eglise elle n en veut lui immense fixe ses l'Eglise ne s'est pas trompée. Dans les basiliques de l'or au prêtre des mosaïques qui officie. sombres, et fait une Le Christ 1 abside s'éclaire immense auréole apparaît en gloire LES dans un lointain dans son attende sible du lumineux et et, sacre plus et assiste conventionnelle, fond des cicux de sa chair 7i MOSAÏQUES à la renaissance de son divin impas- quotidienne rien d'humain. Il n'a sang. le Christ, fils de l'homme, Cf n <'st pas encore le Messie, iits de Dieu. Sur l'arc triomphal disent l'annoncent et les Apôtres Prophètes c'est les ses paroles. ne trouvera de décoration jamais polyL'Eglise ses intentions sacrées. chrome serve mieux qui du Avec les fresques, nous nous rapprochons réel. Ce que !e Christ en vérité gagne plastique et humaine. il le perd en vérité divine et transdonnée cendante. De plus 1 unité (le la mosaïque, Les fresques, divisées par un fond uni. est absolue. bandes et ne par compartiments. peuvent y veut arriatteindre, car chaque isolément fresque ver a une de vérité locale espèce pour et cela au grand détriment représentée, fet d'ensemble. La ces elle recherches; à tort qu'on C'est lui de pittoresque, réalité, sément décoratives dans rinnuencc mosaïques de antique vraiment de sa Rome Costanxa. est tout règles raison sont d'un très chrétiennes, de l'cf connait pas décorative. de manque C'est précistrictement son reproche d'invention. 1 application trouve qu elle grandeur. Les mosaïques éloignées. A S. ne mosaïque est avant la scène d être de charme sensible, il faut dates et sa assez spécial, les l'armi (lire celles T2 L'ART de S. Pudentienne, S. Maria Maggiore, CHRÉTIEN à Poussin, chère S. Maria de S. Jean-de-Lain Transtcverc, S. Agnese, S. Cosme S. Paul-Iiors-Ics-Murs, tran, eL S. Damien. LE MCSÉE S. JEA?:-DE-LATRA~ Le principal musée de S. Jcan-dc-Latran. intéresse naissons musée surtout musée. salles chrétiennes tain. les epigraphistes. Jcan-de-Latran en cela sans antique. les fins les alternativement l'autre Yeriiiex portes le jour et rendex-vous crainte est celui paléo-chrétien Au Vatican, la a S. déjà consacrée à l'art servant papale, ferme d'art d'être entraîne collection Nous la Mais de.notre de con- moitié du l'économie voyage~ l'un et de des d'ouverture a ce palais loinvers les marbres A ce moment, où nous nous cnbrçons antiques. a l'art de prendre rude du christianisme. goût n<'us sommes au chevalier Tannhauser. pareils Venus, doux cieuses lieu salles de voisine, de nous se baigner qui lavèrent chercher froides, Ah 1 qu'il serait appelle. déliencore dans les ondes le corps de maigres où sont reunis (le l'Aphrodite, dans satisfactions les premiers au les essais Sachons chrétienne. résister; mais, d'iconographie au moins, un Instant, avant d entrer, regardons la place de pinspavée qui s'en va vers une lignée et la campagne traversent romaine, parasols que la Via Appia et la Via Tuscolana. nuova C est un LES RHLtQrES où les exquis paysage, la campagne se mêlent 73 les monuments. dans la arbres manière et à chère est spécial. La collection est précieuse aux érud'Inscriptions aux simples dits. mais de peu d'agrément voyaLes sarcophages forment sommes. geurs que nous Poussin. L'intérêt du musée chrétien chères 1 on peut étudier les histoires au christianisme naissant. Leur valeur artistique Ils appartiennent à la décadence anest mince. une série où fin C'est une est romaine. technique il n'y a pas de développement d'art; possible. sont les L Intérêt n est qu'iconographique. Quelles tique leur scènes et II n'y et représentes personnages a pas autre chose. Tandis mosaïques, nouveau Dans tienne. dans pourquoi? les dans que. un sculpte, esprit l'ornement une forme se crée a vos promenades on vous montrera des consacrées places Domine garde à l'église tirent sur le marbre plastique. la Rome travers souvent des reliques de pieuses légendes. quo vadis, l'empreinte par chréet On que de notre Sauveur, pieds à saint Pierre. Dans 1 église les sur cette place apparu un sur la Via de S. Sébastien, loin peu plus les mêmes laissèrent pieds Appia, d'identiques Nulle ville plus que Home ne s'enorempreintes. semblables et nulle de richesses gueillit église qui ne dans compte martyrs de ses marque. reliquaires les ossements de 74 L'ART CMRÉTtEX H y a des réalité? a leur la foi exige. Pour l'empreinte, degrés l'on vous dec est le c/'<'</<~ ~~«x <ir~x~</M~/ que Pierre dans Pour le corps de saint la mande. Mais croycx-vous dans ce que de crvptc la critique son à peu prononce des ossements l'authenticité est la tradition église, se satisfont de beaucoup tion depuis le tu" siècle. forte, mais sûrement contre près conserves. Cependant de la tradi- la constance J'admire ceux qui « ac- initial reçu dans le partage de contredire; mais je ne les envie pas. Il a paye chèrement est certain que le christianisme la prise de son sang de possession de Rome. Cela et n'ont ceptent le don n est-il nous pas ne preuve tianisme si !e point assez et sommes-nous n'avons maitre-autcl grandes cérémonies couvre, misérable au lieu du revendeur trouve, au contraire, de satisfaisant sons dans red'un de cette et de conforme qui furent pour prêchés les puissants. bon des miracles matériels? La religion en est toute Son fétichisme ne pleine. s'élève On pas du chris- de 1 église sont célébrées, de t'Apôtre. celui corps son compagnon chrétien, chose pensée, quelque a l'esprit des Evangiles, les humbles et non pour A quoi italienne que une et palpable? L'histoire moins et moins belle, héroïque de où les plus Saint-Pierre. sera-t-clle supplices.e si nous croire, puissions matérielle des enfants pas beaucoup s'étonnerait que extérieures pour au-dessus la foi de celui demandât s'affirmer, si des nègres. tant de rai- l'on ne savait L'ART que la marche crée le miracle, pas qui lui. Le caractère <-aractère ou moins et que c'est la foi loin de se fonder sur bien miracles qui prouve extériorise son besoin et pour Home. quitter rien à nous donner avant un rapide jetons coup rues de notre voyage. d œil sur Dix jours Rome à semaines trois a Florence nous les et son ensemble. dans antique Après dcHcieuses de ces visites, une cure été en de eux le plus croire. étapes parcouà Paestum et à fait ont seulement car longtemps, le xv~ siècle. de n'a tapies, heures ~5 inverse grossièrement Avant elle est des d'une CHRÉTIEN quarante-huit voir le monde les émotions a d isolement nécessaire en nous un état d'esprit pour créer nouveau d'aborder l'art chrétien. qui nous permit Il a fallu sommes lire et lire beaucoup, et nous à Rome restés de jours ont quinzaine faire voir les réalisations plastiques naissant. Nous avons distingue ponr nous christianisme où forme moment la celle-là. Dans l'art vie de une personnages la pensée, celle-ci du à ce dominant tout qui est pourtant la surchoses bien séparées de romaine. la continuation la forme il y a deux la technique procédés murales et suffi visibles anciens~ et des Catacombes c'est la partie les dans sur les caduque peintures à sarcophages de l'art nais- T6 DE L'IXFLUEKCE sant elle Le germe l'ornement est romain lui-même. afnrmant cela apparait que nous il dans et sa a pénètre le ta décoration les avec parenté Ravenne. Rome. quitter dans il ailleurs; sculpté (les plaques Il nous faut l'étudier maintenant notées). près et pour nisme syrien A 1 art avec disparaîtra fécond 1/OKIEXT Avec monde sa avons de plus le christia- occidental, race orientale et de arts d~Assyrie orientale et Perse. néo-grecque, byzantine, nous allons la première manifestation voir perdans sonnelle et originale de l'esprit chrétien Fart Pour du iv" siècles, plastique. plusieurs au xu". l'art fera sentir son influence byzantin dans entière. l'Europe RAVE~~JE DE L'tKFUJEKCE Uavennc niveau tenant peut DH t/ORtH~T s'ensevelit monte sans dans SUR une plaine :HODE!~E dont le est mainL Adriatique On ne kilomètres des murs. cesse. à plus de six voir depuis la ville ni les ni les grandes pèche, à perte d<* vue sur Pinède, l'on traverse pour des routes blanches lames voiles de barques qui déferlent que L'ART les bas-fonds. y arriver, met La dans 77 RAVEXNE le paysage est petite, l'ombre tranquille. d'une odeur imprégnée travers les siècles forte La pins. qui nous. L'attention d'éclat. peu et nous dit Justinicn, le moyen âge aboli de est par unes-et les est les encore Théodora. Odoacrc, ces n'y ou Ravenne en ville l'ont byzantins s'est conservée à jusqu'à modernes par les œuvres de la Renaissance; les sont byzantine De tout ses de Les âges pas distraite architectures autres vantée il murs, Dante ne mais fulgurant vécut souvenir, qu'un et il y mourut. ici ses dernières années, la ville. entourent Le sol cultivé est Des marais reste Les terres de canaux lavées qui se croisent. coupé et des vallées, des montagnes apportées par les bouches du fleuve, sur la mer. ont gagné lentement est imprégné d eau. Elle soulève Le terrain le sol, les envahit huit. baptistères de quatre ici On voit on aura lente, de la que non les et églises exhaussé anciennes main. la par le moment monte cryptes, où le pavé là de pieds, Ravenne la se les trouve là de six, à cette montée où, les mosaïques de Combien dans grâce des coupoles à portée siècles faudra-t-11 pour soit une ville mangée byzantine mais mer, par l'étreinte de la terre puissante ? huit églises des v" et vi" siècles, Il v a, à Ravenne, celui des Ariens, le le baptistère des Orthodoxes, et son palais, le mausolée mausolée de Théodoric a des plaques, Placidia. de Galla Chaque église ambons, clôtures, chancels du v' au tx' siècle. 78 L'INFLUENCE DE L'ORIENT Des revêtent les murs, mosaïques riche en monuments contemporains. Si Je l'on ces c'est veut se ici, la civilisation figurer siècles quelques plutôt qu'a et le musée de est artistique du monde. l'histoire Constantinopic, faut qu'il venir. Ces monuments ont eu sur la formation du et plus d'innuencc moyen âge autant semble des et des palais magniiique la Rome païenne. ° qu'éleva Faisons donc de pour plus ne suivons pille fois. le tour des dans clarté a tout la manière dogmatique temples rayonnâtes églises ce pas la manière moment, mais des stylos que 1 en- chapitre d'un guide et< important, qui s'éparune pour employons, et didactique. ARCUtTECTCRE Les basiliques Rome n'ont pées une pas un petite complètent Enfin les par des Cela est sous d'un plus de portique par par cle Ravenne transept, abside tout le nom succès inouï ment appelée de mais plan tri-absidial d une sont murales elles pas chacune terminées de celles Extérieurement point. les nefs ne sont généralement murs extérieurs bandes diiTèrent. coupar se elles tour réunies ou campanile. divisés en surface par à fait des arcs. on désigne typique de /'<x~< /o/Y/< Elles ce procédé curent un dans impropre- l'architecture romane. C est féodale, un élément byzantin ARCHITECTURE a qui fixer été avec propage par la précision des Orthodoxes les des il où apparaît (commencé dont les Pendant le Goths On Lombards. date baptistère est le premier monument divisés de cette manière. domination T9 avant 396) murs soient l'époque même système est tout Le baptistère des Ariens appliqué. le nom d'art blable. Si l'on veut conserver à cette c'est période (493-539) et ses monuments qu'il sont peut le de la fut sem- gothique. s'applique proS. Apollinaire prement, le Palais et le Mausolée de Théodoric, Nuovo, avec le baptistère des Ariens. S. Spirito Après les bandes lombardes furent Havcnnc, appliquées sur d'innombrables xu" qu'au siècle, magne. A Fintérieur faites pour matériaux Rome. leur et tours palais jusen Italie et en Alle- églises, en France, de la basilique. il n'y place comme anciens, la colonne De plus, elle les colonnes a plus réemploi de on le voit toujours à joue un rôle nouveau. n'avait d'autre Aux temps d'être elle ne portait que décorative romain était de voùtes sur murs tème romains, soutenir pour soit qu'elle colonne, prit place dans qu'elle la larges être poussée raison Le systrès pleins, pas. des voûtes. La un fronton, soit supportât un portique, n'était pas un de l'arcliitecture. Elle pouvait membre organique ou n'être pas. sont Dans elle prend contraire. est en fonction elle une l'architecture importance porte. La voûte byxantinc, nouvelle. au Elle et la colonne, 80 L'tXFLCEXCE de support essentiels celle-ci éléments DE voilà réunis celle-là, déjà du roman et du gothique. LKS Au baptistère ~Archevêché. les trouverez des au les MOS.UQCHS à la Orthodoxes, mausolée mosaïques vers 450, qui va jusque l'idée la plus nourrie Le Baptistère, temps. ments, LORIEXT ses mosaïques, de Galla de la de chapelte vous PIacidia. première période, vous faire et vous pourrez de l'esprit décoratif de ce avec ses stucs, ses encadreune constitue décoration remarquable de Galla Pla- Le mausolée polychrome. cidia est tapissé de belles sur fond mosaïques le Bon Pasteur foncé, représentant paissant brebis. Les sujets sont encore uniquement bleu ses reli- et l'enet décoratif très impressionnant. gieux Dans la seconde le baptistère époque (49~-539), des Ariens, avec les mosaïques de la voûte, le dans le Jourdain est et les douze Apôtres, baptême moins intéressant murs duquel se que voient S. Apollinaire des cortèges de la ville gauche, partant de la mer, bord vingt-deux couronnes et accompagnées hâtent <est d'où vers aux uguréc au vierges portant par les rois mages, des de Classis, A se tandis qui trône, qu'à droite, S. Vital et le Palais de Théodoric, Ravenne, issent saints provingt-cinq qui se dirigent fessionnellement ration. Nuovo, célèbres. Pour le Christ vers compléter le même rendez-vous la décoration d'ado- de la nef, les 8i MOS.UQUHS sont représentés au-dessus des cortèges Apôtres et l'on voit, à la bande entre les fenêtres, la plus des scènes de la vie du Christ. C est enhaute, semble le préfère dressent pourtant saint décoration l'empereur Maximicn d'un Justinien tout où avec à voir de Apollinaire d'une Ce et fin, allongé dans 1 offrande de pierreries. les orrichesse: les H reste et l'abside qui a est fort étoffes encore de l'arc belle <'t époque plus récente sont les manifestations l'art Rome in Classe, et ouverts grands d'nne S. suite se manteau prodigieuse les bordures. joyaux, orientale. somptuosité la grande de décoration lui rimpératrice entrant dans long d'une les sa de sa cour le nez arqués, d'attitude et de geste Théodora étincelle est nements, de de S. Vital sourcils majestueuse des présents, sont Je dans un Drapée les yeux immenses, basilique. brodée, frange les Ravenne. et de l'autre côté, femmes et les la Le de la Théodora sous considérable plus chrétien est tinople tenant dans son morte, l'emporte. byzantin. de langue Syrie et l'Egypte. Dans les main-d'œuvre meilleures InHucncc abolie. Constan- Le grand est mainfoyer d'art Il ne rayonne pas sur les seuls sur la 1 Asie-Mineure, grecque, pays Byxancc. on retrouve (675). les plus importantes ces siècles. A ce moment L'Italie entière est soumise à qui nous occupent, non la pensée, mais la On a prétendu nëo-grecque. que les étaient les plus anciennes mosaïques mosaïques seulement 6 82 DK L'LXFLCEXCH leur et que n est moins retlet un luxe dans le des ment conventionnel, matières, aussi et surtout antiques manifeste de la beauté Dans probable. fait t de ce l'usage les procède Cela est sensible que rEgIise orientales dominent. influences idées était excellence Rien antique. nouveau î/ORtE~T leur éclat, éloigne que dans l'instinct l'arrangedes possible décoratif. de race les plus qualités préde l'Orient, où les simples artisans font les couleurs à côté des autres les unes et qui cieuses chanter les avec composent d'éclatants échcvcaux quelques de l'Orienta tapis; pays de de laines la polychro- terres mie, briques vernissées, émaillées, plaques, fleuri les branches où ont les magnifiquement de l'art décoratif. La Grèce en a plus exquises subi elle l'influence aimait fortement plus la couleur et ne qu'on savait l'a cru archi- l'employer Le moyen tectoniquement. âge, plus grec en cela n'a pas conçu l'architecture que le néo-classique, la réaction sans la polychromie. Il a fallu de la Renaissance, l'ignorance de pontifes glacé des seurs, prêcher pour en architecture règne sommes A ment tien avec l'art et ancien comme du gris le Académies, sens des profesle orthodoxie seule et du terne, ou nous et resterons. Ravenne, dans la décorative. des la couleur mosaïque, La couleur l'influence triomphe, mais dans entre orientale. dans non seule- la sculpture le monde chré- 83 RAVH~XE LA DÉCORATION SCULPTÉE dans les de promenades églises Quelques suffiront évident Ra\enne et ait musée pour rendre tant soit peu attentif à l'observateur qu'il se trouve dans une nouvelle, contrée la flore qui s'étale les ambons, n'est que les chancels, les chapiteaux, le monde que vit ileurir plus celle entre les frises rapport n'y a aucun sur et par exemple, Trajan, de Ravenne. au musée aux plus au même n'obéit prunté plus d'oves. aussi frappé haut relief outre le plus. secs. Les avons que mêmes lois, répertoire de perles, p!us du relief a disparu; de la gras Que notre les nombreux les feuillages signalés Rome. Ces fragments avec ceux qu'il évidente pas emil n'y a d'acanthes. plus de ici rappelle fragments les dans lui-même n'est qu'il décoratif: sculptés Il est la sculpture: est plus ancienne technique sont maigres, voyageur conservés panneaux rorncmcnt différent tout romain, qu'il de du forum En plat. n'existe nerveux à son que le et souvenir nous lui de églises primitives sont dans une parenté ils examine maintenant l'étufamille. Nous voulons partie de la même les types. dier de plus près et en distinguer le plus Ceux fréquemment qui apparaissent à six feuilles, 1 hélice enfermée sont la marguerite ou as 1 ornement en fer de lance dans un cercle, font 84 L'ÏXFLCEKCE DE L~ORÏEXT la croix grecque, la palmette aux feuIMes de pique, minces et allongées, se repliant des deux côtés de la tige. ou bien plus schématique, une tige et des les nervures; formes l'enroulement crossettes; diverses: l'entrelac. la tresse, sous ses la corbciHe, motifs décora- varié infiniment dans les d'aspect tifs les plus divers. Tels sont. les éléments essentiels le de ou. pour les l'école. parler racines de cette grammaire ornementale. Or de toutes Avant en ces de les voir en Syrie, de on les syrie. forma signale Mais ils dans furent son le sont premier devenus à un venues sont les Que qu'il sible ce soit soit d'en là un vigoureux douter, à Ravennc. C'est grâce aiguë se mêlent les aux en Italie. d'une palais première le chrisQuelques- hante de antiquité; Perse et d'As- l'Eglise, qui Chrétiens, en ils d'entre point tel, que certains ou l'as de pique, ont pris une et que lorsqu'ils apparaissent a Rome. vu l'avons la pour c'est avec baptisés par décoratif. style eux, le fer de lance valeur idéographique sur une plaque funéraire nous orientale. on les trouve italienne, là Asie-Mineure. C'est et sont qu'elles ces ornements tianisme uns christianisme, le est l'origine en Egypte, été employées ont qu'elles fois par racines, sur terre avec un nom, ils le certifient comme chrétien. style, qu'il n'ait rien de romain. il n'est et personnel, pas posa passé quelques lorsqu'on jours là qu'il faut étudier dans leur où les animaux ajourées, où les colombes venentrelacs, plaques LA SCULPTÉE DÉCORATION 85 où les paons boivent symbolique, dangent la vigne de Pétcrnitc, où les agneaux a la coupe paissent divine au pied de la croix. Les crosla nourriture en frises, les s'alignent les hélices se découpent feuilles, de palmettes lements serpentins settcs tues. à six marguerites dans les aux enrou- feuilles poin- d'une se couvrent chapiteaux végétation en corbeille, semblables ou se treillagent du temple de Salomon, tels que nous les Les orientale à ceux le récit décrit des avec confondus Hois. chapiteaux et souvent cubiques et des sont sculptés un C'est peuvent Ils antiques. les pour l'ordinaire manière barbare forte d'un animaux sont doublés d'une sur lequel tailloir affrontés. nouveau esprit être ils ne Certes s'affirme qui d'une éclatante et crée un style admirable de façon de puissance et de variété. II a fallu être richesse, de l'ornement romain les mérites par aveuglé pour ne point ornemental. grec indifférent Vital ou devant du la souplesse Ceci ég!ise. finissent C'est une qui trouve manifeste les musée, dans force pas que l'on voit un art mort, la médiocrité qui apparaît; sa première du même de possible de l'exploitation des sarcophages l'art une c'est expression son coup néo- de l'art superbes chapiteaux de ne pas sentir la des plaques n'est point mécaniquement c<' n'est plus la beauté comprendre M n'est dans qui rester de San force et chaque continue usés procédés où romains race et un monde. le christianisme plastique origine et qui orientale. L'ÎXFLU~CHDKL'ORŒ~T 86 En Ravenne Italie, mais de l'expansion étendue aussi même. Si voyage directe rapide, de la petits il dire aux pays les Les ils Lombards, tirent qui a partir de l'héritage occidentaux de le style le nord et Byxancc de "a plastique. s'affirme. les déjà différentes maçons contrées Maintenant de Ravcnnc, aux attentifs que noude le la vi" siècle. continuent Non con- de monuments ils où le ils transportent dans (/s7/ <</<</i de 1 Europe. ce style a règne au xi' siècle. caractère ce occupent de la fin du Italique oriental vi dans temps la transmission pénétrer En fait du lui- en et les traditions l'esprit tents de couvrir le sol italien style sont conquise; inouïe et des ossuaires particulier d Asie-Mineure dans 1 on importa que Judéo-grecs tout l'Occident où péninsule recueillent le avions faudrait Syrie décores, objets veau. celle en première fut néo-grec du christianisme l'art que nous la est en généralement Italie. par nos jours que nous connaissons nous serons cet art et ses origines, de même innombrables fragments nous trouverons dans la suite de notre voyage. Il faut noter style excite des ici, pour expliquer chose curieuse, une byzantin, assez d'attention: races sympathisent elles avaient pour aucunement pourtant sous avec l'art les yeux du n'a pas qui inné. naturel. le gont l'art oriental. c'est barbares la diffusion Elles ne dont romain, d'admirables LA DÉCORATION SCULPTÉE 87 non, elles vont à l'Orient, ~pcc!mcns elles et lui des affinités v avait entre des souvenirs très adoptent, lui Elles qu'elles style néo-grec de goût surprenante. richesse, sans en Elles anciens. fausser comme naturelles, le développent avec une sûreté donnent le caractère. rues. mettcs de plus La France montre et carolingienne nous mérovingienne mêmes ornements que ceux de Havennc La ilore Mincure. s'épanouit byxantinc les entrelacs chapiteaux; plus anciens décorent s'il les ou d'Asiesur nos byzantins des églises les plaques conservées dispaet les étoiles, les palCe sont les crossettes et les enroulements, que l'on voit sur les de la France. Combiné du sud-ouest sarcophages ce style et barbares, avec des éléments nordiques influence sur la domine du vi" au xt" siècle. Son formation et. lorsqu'on considérable, on saisit Fcnchainemcnt de Ravenne, à l'admidécoratives qui aboutissent du roman a étudié l'art des traditions est épanouissement Le peu de sympathie décoration remarquable conservés au ornements de typique sevelir un la face est face a été appuie. des les musée un mort, que d'une sculptés. a creusé, ancien pilastre décorée, sur terre sur la le revers pour fruste, la très façon mérovingiens Sur tous, l'on somptueusement vers tournée tandis barbares sarcophages Carnavalet. sont néo-grecs voir que races Illustré est antique dans roman. de lart rable les ~iais il est pour romain y en- et dont que cette laquelle elle qui main- 88 L'ÏXFLCEKCE tenant le regarde l'étoile à tracé DE une ciel, six L'ORIENT main malhabile et le chrisme raies, christianisme naissant. de vigne, chers au La théorie classique n'avait tenu a la feuille aucun compte était né- de cette de l'Europe. Il lui byxantinisation cessaire de croire de l'enseignement à la perpétuité de Rome. Dans l'histoire de l'art, le nom même « romane vient )) donnéàrarchitecturcdesx~ « Nous sommes Latins du Renaissance tous par les etxir* de siècles la depuis Dans l'es- répété pédagogues. du de cette dénomination, ne parrain laquelle « l'emploi d'éléans, pas de soixante-quinze ments romains était de l'aveu général, aussi sensible prit date dans l'architecture qu'il radicaux s'agissait latins la présence des dites romanes » en conséquence, autre chose Or il y a bien latins dans l'art roman. étudié et vt Havenne au dont xr les pleines, ration trouve ration, églises s il avait il y l'élément ration avait la oriental arrête que. éléments des que M. de Gervillc de regardé de Rome primitives recherché et mérovingienne en France, il aurait style nouveau, l'alliance avec anciens, avait que qualifier les langues dans l'architecture s'il siècle, Si de les traces l'Italie d'origine, du les plaques même sont de la carolingienne vu que, dans poussée avait déco- que l'on la déco- vigoureuse christianisé d'un par cultes la religion des qui triomphe et que art cet est byxantino-lombard le plus important constitutif de la déco- faussement dite romane. LE Ravenne Que monde nous occidental respect tique fumé mais, dans des affranchi à son n'a A<;E point donc tour des créer de il tout temps anRome la s est lavé et paril encore. enfant orientales tutelles anciennes des formes = le ceci de gardé enseignements à sa naissance, eaux 8~ apprenne les avec s'est MOYHy et a voulu harmo- plastiques nieuses. ASSISE Le moment siècles du est venu d'entrer dans les grands raisons Pour les mêmes âge. à Rome, débuter, qui nous par des lecont tures. ces raisons fondamentales pour qui donné son à l'art chrétien entier, nous caractère sommes festations des moyen ont fait à obligés de l'art Car esprits. rechercher, mani- d'âme l'état moyen âge. commande celles-là. celui-ci d'Assise François ce monde nouveau. en les du Saint Aiions avant pèlerinage soient les nous de ouvrira Ravennc la porte a de Assise. dont de transport moyens la voie ferrée de suivre je conseillerai a Foligno. va d'Aneône qui, par les Apennins, beauté Le paysage, dans les montagnes, est d'une au soir. et grave. Nous l'avons traversé étrange Quels que on dispose, ~0 LH Le soleil les pics M'tYE~ couchant AGH incendiait dénudes les s'élevaient rocs déchires; en citadelle; mais des un pas et <n'bre, pas un coin de verdure, pierres encoredes bossuees. ou plates, pierres, anguleuses. brunes ou crayeuses, sur lesquelles tomjaunes, baient de brusques de lumieredans l'ombre coups moulante fond étroit au tout de la long rives entre des bleue en du des une route, de entre le souvenirexquis les bancs clairs a Francesco d'une de eau ses bords, une un maitrc du xv* siècle, fresque, né dans les Apennins et cesca. Picro sans à courir doute, chantantes. celle-ci, passa, comme Assise, colline, l'église était qu'elle sur renonça la place Pauvreté, aux t évoquait pareille que peignit inoubliable délia dont Fran- l'enfance le long de se rivières, au sommet ville d'une petite perchée est restée telle en ses ruelles étroites et escarpées Bcrnardone la presque si rivière, toute dans habits d'Arexxo. Et. petite si blanc, sable nous S. vallées. de près son porte le .~x/ çois. fort intéressant, de /v' François de saint nom, le lils de se dépouilla de et. fiancé l'église, ses la bonne de nouvelle de près de saint Fran- Lisez, la vie <~ de Sabaticr, qui est lui ait reproche, encore qu'on de tirer un peu saint Franraison, avec peut-être çois en dehors franciscaines. di partit pour porter et aux malheureux. simples qui Prenez Pietro lorsque le monde, Liscx l'Eglise. et surtout le recueil des les FA' légendes ASStSh; Vous vivrez ta cu'ur. poésie. dans un 9t monde bonté qu! s'i~norc~ t amour de la nature, la plus taron ravissante. ou !a simplicité la pitié abondante, se ta moins naïve, montrent de la de la la plus préméditée, de saint, fut immense. Nous François an point de vue religieux; bavons pas a en parler donna a l'âme il mais italienne, par Felan qu'it L'action action une exerça sur décisive Fart de son temps. un Mot de vie spiriiiL entrer François dans te corps misérable de FEglisc. Un des tuelle les yeux sur l'univers, œuvre il ouvrit premiers, Il semble des montagnes. de Dieu. que la beauté sur les vallées de 10m(les soleils qui s'abaissent Saint brie, des des réveils frissonnant arbres du ~torieux aux brises aient matin, du été soir, soudain Et il faut noter ingénu. par le maître de saint François, aussi un caractère Important qui Fart italien c'est la joie. Sa celui de tout restera découverts rétinien aux races n'est point attristée et morose; des la douleur il laisse cu'urs qui septentrionales et gaieté; ta terre Ici tout est: lumière se rongent. vive Dieu est amour; l'homme est belle; que dans la joie divine. L'histoire devinrent et aussi de Jésus-Christ. la populaires sur C'est peintes lcs premières (les Aux murailtes de légende dans on grandes cotises saint l'art tombeau fresques et des cloîtres, François celles que que sont italiennes. c est: sa 92 L):M('Yt~GH vie les Trcccntistes que qu'ils célèbrent. La double de église monument une louanges S. est le seul François :< ce moment. intéresse impression que en Italie. Si une vous ne piliers, sacrée.. retrouverez doit. église par son de celui et frapper l'esprit (lui y pénètre au respect des mystères qui y sont célé- part aspect, l'incliner ses nous qui de ses avec 1 énormité inférieure, de voùte écrases, son obscurité L église ses arcs produit nulle racontent, certes bres, ces conditions inférieure l'église essentielles. d'Assise remplit Nous entrés, y sommes quittant la place que brûlait le soleil. L'ombre toute et la frail'emplissait cheur. ~ous nous au pied d un pilier sur assimes une marche de pierre. notre course dans la Après ville et chaude. escarpée un dans geât célébrait bain la qui le dans sous ces voûtes l'on plonun prêtre étaient paroles entier réalisent le monde même chaque jour lents et consacrés, des pareils que l'autel, A parfumé. les mêmes messe prononcées, Il semblait miracle. De siècles avaient ces gestes vu les ces massives; mots, qu& avec une foi si longtemps depuis 1 Eglise répète ils retentissaient qui ne se lasse pas. pour nous a ce moment. !I y a dans cette continuité quelque chose d'impressionnant où se marque pour l'esprit fortement fonde d absolu l'unité d'Assise, auquel du sacriiicc. nous sentîmes satisfait Dans la crypte proen nous ce besoin 1 Eglise. Hier et aujour- ASSIS): 9:< du christianisme et ses le passé si lointain d'hui, s'abolissaient devant l'identité formes présentes, fixée a jamais dans immuable de la cérémonie, s'afnrmait éternelle. ses moindres détails; l'église Nous restions ta, délicieusement et passifs, tandis vides les repons de la messe. en allé, en nous Les dernières et une et renaître en évanoui. nous le de plus d aujourd moniclle. nous fresques l'autel nous levâmes. du transept suftit a faire un historique disent des âmes fresques nos àmes, des saints modernes, que 1 esprit résonnaient sens Ces les temps celui des cela. des inspection simple au-dessus la voûte de sont dites, paroles accables. comme n'en instant ne qui ont plus un catholicisme quin est plus siècles et qui n'est premiers pas celui L unité n est qu extérieure et ccrehui. n'est Il a été ceci. L'esprit plus le même. et bien et époques événements d'autres les choses, changeant se modinant an hommes, <*t des conditions avec gré les des physiques auxquelles autre qu'cllen'était; il duts'adapter. Lamoraleest ce qui était licite ne 1 est plus, et uous avons des ont ignorés. Hicn ne diffère devoirs que nos ancêtres plus d'un catholique de notre temps. du xiu" siècle qu'un vivacc catho- a Ce qui était alors d'autres ont. par contre, disparu germes poussé sur le sol de l'Eglise. L'histoire de saint François ne se répétera heureux soit si pas. Soyons qu'elle lique fortement le xur' liée siècle à une Italien. époque et qu'elle nous révèle 9~ .\G): L):MOYE\ a t'omise la voir illustrée, monter pour de toute importance vidée maintenant supérieure, Une autre que picturale. composition cyclique un ses détails la légende du minutieuse raconte Il faut. saint et montre ses actes mants et simpiiiies de peinture cnsemb!<' les yeux. série. devant première verrons (!267-i:~7). On s y fera a ce de l'art a ses ture chrétienne auteurs en seraient Ct)î\t<c~ de ft~l"-i3'), boites madones, moment. débuts didacH(~ue. et commente :;ion acquis. point ci totit art but: les iideles. !es enseigne tes actes plus hiérainférieure. le fresques. par des moyens tendances la pein- fois. de t Eglise: les vérités de la reli- des Cela saints. a faire identique tout nouveaux. de la tradition, qu'elle et de h'urs du milieu, premières cent Gtorro est un est celuia son quant jouent pour les by/antines des le même basiliques, Mais ici le programme est individualité âme HaHe. des exacte départ est la pour dont nons atfranchie ~as religieux reconstitution ces n est L'intéressant queranranchissement rendre la vie telle connus, de leur assez On l'a dit mosaïques dans l'intérieur que r<'mpli idée une eH<' est des charpaysages Ccsi !e premier que nous avons et byzantines, et pourJa tmvee de la peinture moderne en tiques maître rute des d Ombric. Les tard plus dans I! est certain t'eubri pour les personnages apparaît~ de leur physionomie, t'etat fresques, sentiments, un décor, de qui l'on un essai de se montrent fait dater a 9:. ASStSt: titre juste si Que dans l'on remarqua raid! 1 arrangement lourde cliangcra vers une rien au vérité plus mieux fait état même de doit lic que plus sur que la d'un on ne Giotto, l'cuort de la seconde d art supérieur les noms Vinci ou de et si féconde en beauté, temps enfin. sien qu'elle entrevoit H est, du reste, remarquable naturalisme. va ils sont réalisme aisé de qu'on qu'a sensibles d'art, la vérité et sans celui signaler l'a rencontre celle-ci pourtant plus que dans ce voyage. dégager faut noter les etforts du tant d'une de en un un id~al critiques qu'un telle moyen. époque. comme si une artistiquement au caractère doute de tel que nous !e et peut ou l'Ita- de voiries pour une un et féliciter de leur de leur vérité, exactitude, être œuvre naturaliste ne pouvait inexistante Ainsi vers qui n'est tel maître. et auquel dans !e rester pour de l!aphael. qu il soit, dangereux a ce moment de l'histoire, de la tradition byzantine. s'au'i'anchit ce FarL tout propres, ctre écrit prendre byzantine, <!c son et vers nn naturalisme grande a été la condition nécessaire renseigne, d un préalable seraient attaches pays italienne. et conventionnel d'un goût temoigue a demi-rcaHstc madone attitude. mot de la peinture que telle vierge la renaissance de est-il plus il semble type sa valeur d'art. tacherons toujours C'est Mais historiquement naturalisme voulu maîtres et condition grands forme supérieure. plastique nécessaire de il par U: dans On voit sur la AGE inférieure l'église au-desstis voûte de S. François, tombeau du saint, du <}u es! Le ~rand défaut n ~tre par pas. ordinairement (h- l'art raire. de 1 aUcgoric chrétienne doit se sufiirc recevoir pan de mur ne pouvant de saint ree!. et François, personnage vreté. et imaginaire. ii~ure symbolique est chrétienne autre chose et ce sens directement, est de et se deve- une même signifier ce On peut dire que propres. a épouse la Pauvreté: le représent'a fait est inadmissible. !c Giotto, comme aH'rie le et de reposer HHe est litté- elle-même. explicite sur des métaphores. plastique ses lois suivant !opper François saint rent. na!es et compositions allégoriques, grandes bon brièvement est pour indiquer la peinture chrétienne. allégorique quatre moment ter. MOYEX certains Pourquoi et non d'autres? en otdi~ee~ que ce qu'eHc de image la pau- !~n outre. a peinture, représente continest toujours ajoute attributs aux vertus cardiLe sou venir en reste Hottant <'t incertain. une Voi!a naissance t'oblige ressortissent quité. l'union sentait ~tait faisait des placent à traiter Infériorités ou les conditions 1 art moderne. tout un monde de sa Le christianisme d'idées qui ne Dans l'anti- seul art littéraire. qu'au il n'<'n aHait pas ainsi t'csprit grec disait de la Force et de la beauté; mais il repréet Ares: Aphrodite t'cxprcssion plastique adéquate corps a la signification L'une symbolique. avec l'autre. 11 faut donc constater ici, ASStSH les quatre constitutionnelles avec portèrent ces scènes au moins le devient de second restent, une chose aussi. et dans des gothique, des procèdes si profond'' que tout. émoumalgré si sérieuse Mais chez qu'elle les hommes Ce système est et il est intéressant dans général de se rendre que le moyen âge a employés archi tectonique. la décoration Assise le portique romain 11 reste a voira ou je vous cher a Gœthc, Minerve, signale ossuaires judeo-chreticnsde avec la cathédrale, dont nous connaissons romanes du aussi compte pour de la des Renaissance les l'origine; les lions-grif- et portail rencontrerons que nous a la on s'arrêtera Assise, église l'Italie provenance syrienne; bandes et arcaturcs lom- fons, énorme y ap- les écoles de décadence vente. décorations eut i/allegorie et les siens dans 1 église inférieure, cnnn, des bordures et des nervures peinte a la décoration puis bardes. tares attentif On sera la Giotto conviction une nous pour ordre chrétien. Italie. compliquées C'est pour eux vantes. de en une (t'Assise, allégories de l'art inouï un succès 97 souvent. Portioncute, recouvre En quittant où une la petite souve- des quelques-uns qui dit encore chapelle, de la vie de saint nirs les plus touchants François. la vallée de délicieux du On traverse paysages de villages s'étale semée Tihrc et, tout au fond, sur la hauteur, par une admirable. route Pérouse dont où apparaît, 1 ~ccts r~ ~.r' sont i '1 l'on arrive d'un dessin LA TOSCANE XIII' Il' ET XIV SIÈCLES l'Ombrie et saint Quittant François, est venu d'a!!cr nous fixer un Toscane. nous a donne voir maintenant d'âme s'est surtout par traduit. reçut. La Toscane un état queHe 1~'Ombrie d'âme. actes quels tr motuent H reste d'art cet reaHsation a état concrète il est le pays qui tixa pour l'itaMe du tes p!us hautes de sa penâ~e les formes moyen sée d'art. Aux xt\ et x\' siècles, cite est incomparable. Le littérateur l'historien, Pétrarque: d une démocratie qui essais les ptus hardis sociaL économique; les Pisani. Masaccio, d autres. te!!o. et tant mois dans 1 artiste les en!in. fm An~eHco, InstaHons-nous !a Arexxo, suivant ics Giotto. Dona- i~ippi< de la Toscane.. capitale tacitement voir PIsc. Lucques. pourrons Prato. Pistoie. études. ViHani, Dante, y trouve te spectacic In plus curieux a s'organiser. cherche les au point de vu<* p'ditique. deux pour d ou besoins nous Sienne. de nos FLOUE~CE où A Florence, ourc Fiesole 99 un se chercher ses ses villas, des oliviers noueux barrant le ciel, ensoleilles. de murs Au nord, les cyprès logis? terrasses. entre des les pans de la rocailleuses pentes route et la splendeur de sa vue sur la valvieille étendue sur les deux lée de l'Arno Florence, son dôme, ses tours, les jours boueux suivant ses rives. églises, ou clair. serpentant au levant, de voit dans les les campagnes mamelons, brusques qui se hérissent, tels qu'on en tandis Primitifs, qu'a dans des paysages vers Pisé s'élargit plaine côte de la ville. De l'autre les sinuosités et le Heuvc, d une et la mer Tyrrhenicunc. dei Colli déroule le VIale large route la l'oucst moderne va qui parmi luxueux et les maisons riches, jardins et de moindre mais pittoresque, violette au crépuscule, au apparaît pied des collines au nord la ville si nobles lignes qui protègent et sur lesqucHcs Fics'echafaude vers le ciel. le déliau plus haut et vient les quartier d'où Florence sole, cieux poussant couvent Au cœur de des de Capucins cite. nous la qui la couronne. habitions sur le Lun- le soir les donneurs où vieuuent garno AcciajoII font retende sérénade (lui, après leurs chansons, sonores du quai des sous qu'ils tir sur les dalles amorce d autres a eux-mêmes, se jettent pour drcimcs des ver. levait rière rvpres espères h' soleil se la colline où et disparaissait fcuetres. Dans a gauche, San Miniato les jours orbe rouge, se cache a son déclin vers d'hider- dans l'Umbrel- les LA T~SCA~H 100 lino. remplissant, L'Arno sa chaleur. encore couvert devant le, jour venait de boutiques nous et s enfuyait Santa-Trinita. du pont des bateaux des répétent, et lassé. Sur de chandes venus la de plats heures chauffent et. six c'est Tornabuoni, les aux Caséine tant aimions un plus au du milieu leurs surtout fleuve exquis, où crépuscule des au au soleil débouche de la de voitures emporMais Florentines. élégantes les approches de !a nuit. instant noire haillons heures, un dédie du vapeurs s'allumaient de clarté, bant tout lent d'orfèvres, passait sous les arches éteintes Des tireurs de sable dans ancrés rue y avait de leur geste monotone durant, le quai étroit des marqui le borde, stationnent fleurs et des paysans avec de grandes de tonnes campagne des mendiants, sauvages; d'asperges gui, de houx. des loqueteux, et, entre cinq nous nos chambrer entier, du trente-Vecchio, alors vibrait soudain maisons que, parmi un encore dans l'ombre IL les peu tom- et des près du fleuve des lumières qui trem- des ponts, allongées dans l'eau moirée de l'Arno. voûtes blaient deux mois à Florence, deux passons revivre deux siècles. C'est un minimum. Nous pour documentation ne pense pas nombre grand sation et l'art chose d'attirant livresque est aisée a obtenir. ville ait suscité qu'aucune d historiens que celle-ci. florentins ont en eux-mêmes et de magnétique, soit mois La Je un plus La civiliquelque leur par beauté grande extrême soit parce vitalité, restreint et limité. II uu sujet être où son notoriété. L'art toscan l'on tenir équitable, a voulu Chacun l'engouement. un terrain a~e iOi et leur présentent qu'ils tau) aussi, pour de FLrmuycH récoltait se les décorations, ennoblit même qu'il déconsidérait a n'y ceux enfin songer qu'on a cru pendant nous était venue la de Florence sans elle, le monde béante. Cette certain nombre théorie, de chrétien des le monde Le t ov~ d'un séjour dans tants les a /</c~/ indique en Toscane, énumérés celle d'un l'élaboration de ardeur, tta- reste fausse plus exacte de les principaux en établissant au aux l'art rectifieront moments la monuments Sur tous suite impor- les points. J/r/~<?/~ ~<< l'essentiel. t'aiis. que de commentaires endroits, que, connu la chrétien. donneront, quant terons a la suite série que et encore et on visitera les laquelle d'une si riche. contrée livres siècles pas nnt travaille avec une e~ale laquelle est du Hens. Français et Allemands, et sera remplacée par une explication et mieux documentée du développement dans Il faut lumière n'eût est qui savants toi- occupent, le moyen longtemps y touchaient. qui a a rinstitut. s'en qui pas sur distinguer honneurs places ceux de compte nous allons Nous établir, qui préciseront les idées que Ion sur cette civilisation. Le des notes prises sur place. ajouune et, par a émises souvent ce seront plus Enfin nous serons obli- 102 L\ ~es. pour en évitant de pins la TOSCANE de sérier clarté, les tout sujets, du livre méthode analytique qui reunit en une li~ne distants de deux monuments cent lieues. Nous sommes un voyageur va qui d une place à autre. L/architecturc étant c'est d'architecture d abord ture et. pour dite romane. la mère que commencer nous Montons l'église points de KT PISH premier jour en un cimetière. vue sur nous plastiques, occuperons de l'architec- ROMANE au est arts o~. L'ARCHITECTURE FLOKKXCK. des Florence. HJCQCKS à San C'est Miniato, un des dont beaux sur Arretex-vous la au-dessous de l'église, Michel-Ange y pour dans les fumées le soleil jouer regarder qui grises montent des cheminées de la ville. place San Miniato est de la nn du x~ siècle. C'est le plusachev~ La façade est de différentes de plein marbre originale. admirer !e type toscan. du roman eticptus gntcieux à deux étages. Incrustée de marbres couleurs et eta!dic sur cinq arcs sur des colonnes de cintre qui reposent vert. La fleur Elle la grâce n'a de ce roman poussé et Fetegance que sur est vraiment ce sot; de son jet. il faut t. une montre de proportions heureuses, rare en Italie. qui. chose de l'église, décoration L'intérieur harmonie est en parfaite faudrait pas me <03 ROMANE \RCH!THCTCRH avec pour me faire la plus artis- beaucoup pousser H ne l'architecture. avouer m'apparaît que cette enlise ni a l'époque et qu'en aucun temps, tique Je l'Italie la première ni ni dans Renaissance, gothique, retrouve les les Italiens n'ont dans la seconde, tirent et, aux phématoire demanderai quelle si la journée est ~c sont-ce pas là autour d une ville où pourquoi, à Fiesole? a faire courses voir les et les paysages musées ? Puisque étire le prétexte, avant courir aspects la cathédrale de Fiesole nous les où les de tout Florentins chaleurs, se réfugia, mi-chemin, une façade niato. de sans deux Renaissance, je ils opposeront façade d'église al Monte. de San Miniato si simple San Miniato. Apres belle, ne pas monter les premières l'on passera de la défenseurs a celle le style toscan semble blas- dans preuve si cette affirmation ils dont qualités du xn~ siècle, la où on on verra du même les Elle Ne faut-il montons puante Laurent sur la colline vinrent temps du assemblée eut de Médicis à la Badia est en pierres mais aussi placages, De la place précédentes. asscx raidc. au couvent taille sans en pointue les passer Décaméron une de San de en pas d'en style que celle même. la cathédrale A Fiesole 1<~8. mois? villa. A Domcnico, de San MIest romane, et rohuste, la finesse des on grimpe, par des Capucins, un chemin perché au 104 LA sommet de Florence von' la cet et la La Une. vallée a travers Fiesole TOS<X): vue est de l'Arno, les cyprès, Le couvent de Fra Angelico. paysage dont un charmant d'exiguïté splendide et j aime si le monde devenait a un pareil a deux cloîtres. et de par aussi tout recueillement. et un jardin qui s'en va vers Je nord ou l'on voudrait se retirer d'arbres, tairc. sur dans des et vivre trop files soli- Impossible aux désintéresses. esprits le baptistère l'anÀ Florence, San Giovanni, cienne est du même temps. En aimeracathédrale, Je le trouve et t-on le couronnement? déplaisant, seuils les premier me étage satisfont. les mosaïques est peu impressionnant.et assez grossières. paraissent L'intérieur du du arches plafond PIS!; Pour se faire une aux archUcctural passer quelques cité autrefois Pise, comble Vcn!sc xi~ et de Gênes, Florence, prospérité. Chrétienne sins au de triomphe du style complète il faut aller à siècles, plu:- x!~ et xn Pisé a son Idée heures. mar!~mc. siècle. elle vit Hivale. succomba sa prospérité un temps, la lutte dans de et des 1408, met fin à sa qui s'en empare la gloire. Mais Pisé fut riche et connut et commerçante, cHe chassa les Sarrala Sardai~ne, de la Croix assurant sur le generalemenL le Croissant dans les îles t/ARcnnKcrrnE noM.E i05 <'t singulièrement celui de Tyrrheniennc commerciales. Ainsi de nos jours ses h'ansactions en va-t-il qui a si bien su mêler pour l'Angleterre, de !a mer les intérêts tion confond qu'elle toute a la cause <!c ses affaires celle-ci iinancierc entreprise avec ceux-là et que de la des commerçants ébahi comme la marche cite est présentée au monde et la nécessaire du progrès sur de la civilisa- victoire de la lumière l'obscurantisme. Pise fut grande En architecture de de leçons Ses monuments dans les arts et en sculpture, la v!!le du Lis, avant elle ne mais lui Florence. rcrut pas en donna. se groupent dans une principaux sur une pctouse. et p!acc nue au nord de la ville, étonnement ce n'est pas un mince que de voir au coeur ainsi situés des édifices que Ion voudrait de la cite. H y a'là chose quelque de d'artificiel, Combien mieux j'aime historique. dominant les maisons une vieille cathédrale qui s~ serrent an pied de ses tours et qui font pénétrer vontn. de la chaleur non de la vie jusque dans les murs épais de la Cathédrale, le CampaIci le Baptistère, !'egHse. nile. le Campo-Santo, s'isolent des Pisans dont ils scandent l'existence. C est au Baptistère pourtant sonore qu'on morceaux de c'est à la Cathédrale solennels ~<'mic et à leur porte où s'enorcc chair les les des de cloches fêtes leurs du qu'ils au naissance, d'être une se réunissent Campo-Santo familles vénérables Campanile marquent petits âme aux jours la gloire repose. chaque t06 L\T~SC.\Xf: la reprise jour La Cathédrale 10(! la tin est Elle l'importance. une victoire en et des ici fut Pisans La façade de avec le leurs dures première construite par sur Enfin est une qu'elle Elle 1 église. richesse célébrer pour les Sarrasins de Sicile à jour donne ses galeries de ce style retrouqu'on et les Les colonnes Italie. type le plus parfait vera dans tantd'églisesd arcatures font une décoration logique. besognes. la date et la façade a la fois est organique de la forme expression n'est pas un placage élégante et en ce sens interne elle dit de avec et simplicité la disposition architecturale de l'édifice. incrustes On y voit déjà les marbres la San Miniato. A l'intérieur, que nous a montres des cinq nefs, la coupole ovale à la croisée majesté du transept consta préoccupation (il faut noter tante de la coupole les architectes qui poursuivra italiens pendant la disposition harmonieux, le moyen âge et la Henaissancc), de la gâterie, un ensemble font un s'arrête que l'on instant à la porte de bronxe du transept nord, dont j'aime les bas-reliefs d'une naïve expression et forte et d'une si belle. patine .te Le Baptistère La célèbre style. de di74. riété. connue, système entourant C'est Si elle demande fut le même 1153, dans ou Campanile est Tour penchée surcroît a de la notopar qu'elle ne penchait elle serait moins pas, élevé en de l'être, Ici le digne des arcatures soutenues par des colonnes a l'extrême. C'est l'édifice est poussé mais non moins L Miniato ~t San qu'il y a de i architecture de Vasari a été su) Le d un de dans démontre Pise, rivaux ils sont Florence, et de un ce dans parfait générale toutes abondant de Pise peut-être ptus l'opinion renverse depuis accident, Voila nos et scientifique par qu'un notions et article /f<'c'T7v/ t'J~/t/c/«/ de Jeux qu'e!te penchait par de terrain. atTaisscment américain écrivain ses plus original italienne. la Tour Sur 107 RftMAXE Avec monument. beau un \t<CmTE<:TCnR est inclinaison voutue. son (janv. 1898) que renvoie mes lecteurs J'y en main, pourront se faire <}ui, chiiTres et preuves fondée. J'attire une opinion sur une autre attention du même découverte coup leur du même les Coodyear. qui a établi que dans étaient du les droites moyen a~e de même dans intentionneHement déviées, que It y a ta un ordre du faits inles tcmptes ~rccs. M. auteur, monuments il sufnt téressants: les qu'on pour ments. Voita nous pour y pouvons <;athcdrate celle de façade nos reviendrons) au retour avoir dans été rendu d'autres et à colonnades où monu- heures de Pise (car premières un emploi suffisant. Nous nous arrêter a Lucques dont la est du même Pise attentif style, mais moins pur, San Michèle montre dans et arcatures un sens que une architec- moins Ici la façade, heureux. beaucoup tant d'autres en Italie, n'cst qu'un ptacage. La cathémur orné sans rapport avec l'édHicc. tonique <;omme un d'y recherche i08 L\ TOSCAN: et, !e campanile le baptistère de Pisé sont drate, au premier des édifices de ce lemps. Ils ont ran~ élevé le roman iLdïen à la hauteur d un style harmonieux, rarement de la allons de riche et telics qualités Péninsule: étudier L'on simp!e. l'époque maintenant dans retrouver!~ rarchitccture noHnque en a été nous que à fait tout dépourvue. 1/EPOQUF ET GOTHIQUE L'INFLUENCE FRANÇAISE L'At:CHtTt;<:Ttt:E Le style est, ~otioquc venu du longtemps. chitectes. noms pour quelques que c était FAttemagne à FIta!ie. En reaiite. ses ort~Incs peut-<trc compte d'erudits naMfde même. en il vint sont Halte temps que en France nord. On attemands a cru d ar- qui Pavait donne <!c son pays naUd, et !i serait ft'anc<uscs. a se rendre <;0!nmençat ailleurs que dans les cercles l'on est français. que le style dit ~oth~que <'t qu<' c est nous. tout de ite-de-France, donn~ au moudc chrétien son qui avons !<' sc~~ qui. avec le grand sty!e architcctnnt!, soit organique. C'est sur ce so! qu il s'est ~r<'c. sur t Europe encest d'Ici qu'it a rayonne forme; à a !'A)!emagne. tière. fournissant aux FIaudres, a !'ita!ie et a FFspagnc. un thème !'Ang!eterre, plus !nCtHTHCTUnE des teur et définitif safnrmait, beauté et. d'une richesse dune d art j0~ G"T!QCt: le magistral, où inouïes, créa- ~énic modernes. races les Depuis avaient édifie siècles ces lointains où Hellènes les de logique chefs-d'œuvre et de Paestum. de Parthénon,l'Ercchtheion,!e temple vu une transformation on avait com- p!éte des Romains, principes héritiers le raison, pables beauté d'élever leur sereine des des t'architectnrc. avaient Grecs, et pesant conceptions simplicité considérables rent; son elle marque tout montre pas. elle domaine et ses incaa la \e plus et, nous com- encore, créations mais ont de dès l'origine des ses pre- la voie où de suite quels Burckhardt. limites. qui l'admiration œuvres aux comparer qui ne se peuvent Chose curieuse leurs prédécesseurs. aux styles l'Italie est vouée mêlés miers été esprit dans modiucrent. ajoutèrent, monuments, Les helléniques. et la raison ~recs ils voulurent des hommes. pliquées~ des laissé de roidc la apprécier les temples pouvant éternisent des mêmes elle persévèseront et qui secon- « la vraie patrie des styles rappelle ». Nous ne noussatisfaisonspassi aisément, de son et ne la féliciterons impuissance. pas de donner au monde Elle n'a pas eu la gloire l'adore, daires son antique na la pas du monde et joue, expression non gloire chrétien. pour C'est nos races d'art la haute elle plus de réaliser l'idéal plus la France occidentales qui la devance le et modernes, !t0 L\ rôle fécond TOSCAN!: la Grèce que avait assume l'anti- pour quité. Un leur légède voûtes système épanouissant reté sur des arcs tout sort de ta dans le ogives. se réustvie français. Les nervures des voûtes en colonnettcs. nissent a former qui se groupent semblable a un un pilier, les branches. de manière tronc dont montent piliers eperdùmcnt comme a l'ascension du ciel. La poussée des voûtes est recueillie par des arcs-bontantsqui la reçoivent au dehors de l'editicc et la distribuent s'élancent sur Les Le mur. des contreforts. il inutile, n'existe pas une a recevoir pans prêts haies, ouvertes. grandes nervures unes comme celles n'y a plus de larges mais des décoration, où montent que 1 on des voit t aux une voûtes Hore végétale. et vigoureuse, aux chapiteaux. s accroche souple aux aux fenêtres, aux arcsdes pinacles, galbes vivantes de boutants et met la ~race et la beauté sa parure a chaque de l'énorme monuarticulalion ment. dont neurissent 1 intérieur les rosés est plonge monstrueuses et de la façade, transepts de la nef et du chœur. les lart pâme devant cant de construire les de retrouver Italiens setalt l'ombre et délicates verrières D un point de vue architectural et raisonne. Les problèmes logique du moyen architectes âge montrent teur dans ectatantcs ici tout es) pur, résolus par les à quelle hauélevé. de la Uenaissance les procèdes que des romains On scst s'enorde l'archi- L'ARCUtTECTCRE leur mais tecturc logie se metc, ont construit On Amiens. de Albcrti. celle pas sans répète Brunetlesco. primaire de 1 architecture princes de Lu/arches, Robert de HonnecourL et des Paris, de l'école nuels où tant, do froide science, n'égale S.-Denis, in GOTHIQUE hommes Chartres, les noms cesse de archéo- de L.-B. tes Bramante les ma- mais enseignent: chrétienne sont de Coucy, les maîtres qui Reims. les tes Robert Villard Libergier. anonymes de nos cathédrales. reçut le gothique du Nord et n y comElle ne put parler avec pureté et éléprit rien. cette langue Elle muttiptia tes étrangère. gance et fut médiocre extrêmement. C'est la contre-sens L Italie rttaHe de destinée de se créer une pouvoir Aux qui lui soit personneHe. elle vécut d emprunts maladroits tanguearchitcctonique xn!etx!V* siècles ne Puis. gênée dans ses habits au style français. d'ocelle chercha du côté de antiquité, où elle casion. ses véritables retrouver pensa de grands l'effort malgré à Rome des crut avoir elle se Les meilleures mêiécs. sance sont satisfont Le amena en face trouva viciées fâcheux sa modèles d œuvres tentatives à leur Ici encore~ échoua. EUe Hélas parfaits. secondaires et de la haute naissance Renais- et ne nous moitié. qu'à à origines. elle talents, suite est que la crise cette dn dernière baroque tentative et du rococo H2 et Ft.OR~CE le que mal itatien Florence de nombreux compte La gothique. style mortet l'Europe'. monuments n'uvrc cathédrale, di Arnolfo toute g~gna ils et cernement, tous les livres. tique. Voici sur des no~cs pas été ont le Cambio. vantes a de Nous Or ne di- si connus; 1 excès, sans dis- en trouvera qu'on <'n n'en donnera sur les Campanile. S. Maria NoveHa. S. J/<?/<i: prises satisfaisant « l'im- de de S. Crocc et de églises San Michetc. deux etc., etc. !.oggia. rons que Fesscntiel sur ces monuments comme de </< 7~c. ici la place. L'aspect cette construction dans I'e!oge cr!- qu'une cathédrale. extérieur n'est Immense et L'influence expressive. prébourguignonne, en Italie, a supprimé !cs arcs-boutants. pondérante des bas-côt<'s Les murs nus et vides. Ils paraissent peu sont revêtus dont la fonction niquc. que L éclat FexisLencc de marbres de est décorative en séduisait des carrières les différentes être couleurs, architecto- Florentins. J'estime sans de marbres voisines ï) ne faut pas se laisser cg~rcr par les louantes que les Italiens décernent àteurs artistes. Le plus médiocre architecte est. !orsqu'!t:dien.~randtna!tre. Le patriotisme d'antichainhrc.<'<'mme rappelle Stendha!. est déve!<'ppc a t'extrftne. Les rritiqu'-s. étmngers s'y sont souvent laissé prendre, abusés qu'Us étaient par tes épithètes sunores décernées aux ancêtres. Phts ftns. ils auraient compris qu'it y avait là surtout une façon de parler et qu'it ne fallait pas accepter à la lettre les quatincatifs d'une tangue où chacun se donne sans rire dans la figure de )'i!!ustrissin)e ». L ARCHITHCTCRH 113 GOTnUjUK l'art de ce pays, non pour mais richesse, d~appauvrisscment. la beauté dans l'expression chercher une n été, Au cause de lieu de des formes, Ainsi a la décoration «n Fa demandée appliquée. de beaux avons-nous (ils ne sont pas touplacages mais non un bel organisme des beaux), jours riches, vêtements pas la pauvreté qui ne cachent a 1 emploi Xul doute réduits de la structure. que, d'ttne obliges l'histoire pierre a un de compterait Florentins de été et architectoniquc en Toscane gothique quelques peut-être au lieu des tentatives l'étude n'eussent ctfort plus grand l'architecture thentiques avons a enregistrer. montrer Pour aborde les grise, au- chefs-d'œuvre avortées le avec parti pris l'art italien, il faut que nous on a lequel citer ce paset historien de érudit notable sage de M. Palustre, la remarque d'un la Renaissance, qui relève esthéticiens du classicisme plus déplorables l'endosse. « Nous en marbre aux revêtements ttsites qui. n'ont de Quincy, les monuments construction, ~M<<px et mention couleurs. et à Florence, de remarque peu contribué pas des sculpture gothique. Tout commentaire ici une de dluerentes à Sienne particulièrement la juste d après phrase, pour A Florence, accorder devons des et Quatrcmere a préserver ~/ec~M/< de la » la portée de cette italien. qui a vu le gothique la cathédrale resta en longtemps comme anaibllrait San Petronio de Bologne. 8 114 LA comme le dôme TOSCAN: de Milan furent les églises (quelles italiennes achevées, je ne dis pas d'un jet, mais dans le siècle qui les vit commencées?) Si incroyable il n'y que cela puisse paraitre, de plan de 1 ensemble. Toutes les parties, dînèrent es travées de la nef. en furent eut jamais les même mises successivement Cambio fait quatre arrêt travées les les premiers des nefs Treize procède actuelle. travaux et architectes Arnoifo en 1~96. final plan di Il voûte un puis 1~57. long Jusqu'en succèdent les concours lentement; Enfin un concours. Huit part. l'exécuter concours. latérales; en reprennent travaux 13<!7. on avança aux au est adopte. onxe peintres y avaient pris autres architectes furent de charges avec les modifications décidées. On ne en autrement pas a un édifice demander Quelle unité et (le morceaux? pièces a France, l'heure fait ainsi de Il a de jolis des détails; et fines, d'une décoration charportes élégantes il n'a pas de vie d'ensemble. La fameuse mante de Brunellesco de l'excoupole, (lH7-1461),vaut sa réputation. Sa forme et son élévation térieur, satisfont pleinement à résoudre, Peut-être élégante. l'œil. Etant donné pas de solution il n'était blème église peut-on il eût mieux quelles coupole il a mené gothique, d'une problème chapelles absurdités du transept le penser que, pour valu ne pas poser centrale: l'on verra et du à l'intérieur. pourtour proplus une le à Les du chœur, L'ARCIHTECTURR font !es sacristies. chevet, dominos Les on à la croisée a deux a été entourée d une pour que monies sacrées' type de d'en qui masquent la coupole ne bas, est en mauvais; Enfin déplorables. le maître-autel sous la de ces Ici rien en choisie, l'a-t-on a mi-haules voir puissent céré- du (il les voûtes qui portent en nervures. pilier de colonnes dans au point beau que colonnes de semblable. fonction on a imaginé gothique, a pour comble surmonté vitrée bois. septentrional est un faisceau plus logique, rien de plus colonnes de fidèles variantes) et vont se ramifier niquc lissement de 1 éclairage fin xvi") e'oison les teur. de des appuis giganla nef et du tran- de mettre obligé arbitrairement Cette place étant lui créer une réalité factice. Aussi coupole. il a fallu ventes. de écroule v fourmillent. colossaux piliers Yue perspective. aucun etiet; produit les peintures (Zuccaro, Rien amas contre-sens a nécessite énorme Aussi, tesques. Le à cyclopéens. La coupole un une chers placages, d'un l'apparence ~<'w. sept, tonte Les C'est de Quincy. uniforme dans la répétition de leurs à la cathédrale donnent lignes. Quatrcmère et absurde du informe. niasse inarticulée. construction vue une us GOTIHQCE de vue la un des architectole jaildes sommet montée. jusqu'au Au lieu nécessaire a y du de pilier octogonal d'un entablement' faisceau la voûte qu'on Des LA H6 TUSCAXE entre le pilier et plus de lien ont voulu voûter plus les Italiens et n'avoir minimum très vastes qu'un lors Ils ont ainsi et la voûte, qui dans La conséquence harmonieux. soutien d'abaisscr été oblige l'élévation les que grandiose cathédrales. nos encore signaler de l'édifice autour A voûte. sion la même Commission, de la nef. Enfin la galerie au-dessus C'est, parait-Il, tous qui discuta la une le style forcée voûtes nous voûte. des De espaces de supports. le rapport entre le à l'extrême tendu la est français est a qu'on qui n'ont leur voyons ridicule plus dans court qui de l'imposte de la décision de la Commis- les plans on doit construction de la cathédrale. les fenêtres fut A rondes si médiocre le chancelant pour consolider que l'on fut obligé, à chaque travée de tendre de la nef de édifice, de fer qui la traversent. Faite ainsi tirants grands on ne demandera d'une série d'erreurs, pas à la de créer une impression de Florence cathédrale Je n'y suis jamais entré sans un sentia l'idée malaise. une Quant que c'est la messe, et qu on y peut qu on y célèbre n'y avoir jamais songé. j'avoue profonde. de ment église, prier, Il est détaché Z~ C<~M/~M~?. trouve un progrès ? Burckhardt tion nouvelle pour aient leurs a laissé façades. su profiter les de l'église. Est-ce que cette disposiarchitectes libres plus Il n'apparaît de leur liberté pas que les Italiens car. à part Orvieto ~ARCHITECTURE et ii-7 GOTHIQUE seule des pas une grandes églises n'a une façade ancienne et belle. En Sienne, gothiques isolé semble sans raison; il le campanile outre, être là. Combien les est ici: il pourrait je préfère de nos cathédrales et leurs clochers tours jumelles dardés Le au ciel. de Campanile donnée décorative, n à la cathédrale. sait si l'on son élévation, supérieur architcctoniquemcnt lui manque une flèche. On un solue. vertical. conçu système sera Campanile aiment le xtv" siècle Le Pisano) voulait nouir en ileur outre, immortelle .S<M/« deux grandes à ceux qui d'une si panneaux Giotto (avec encyclopédique, où le maitre résume les Andrea comme le idées du du monde, mais où il fait don de sa bienveillance, simple de son génie. .1/~yM églises du même mouvement cher et gothiques JV<<ï. de ab- comme originairement que C/'<~<' <?/ a peu près sont immenses Le ne amener frise y sculpta, siècle Italie et couronnements, la contradiction toujours les pour allure jeune l'époque, sur l'histoire en français style entablements qui en est horizontalité et même la le regretter. Tel qu'il est, malgré ce sont les lignes horizontales qui Ce sera l'éternel malentendu dans du 1 adaptation par les corniches, noble dans est, doit s'affirment. a une Giotto Florence épala Les sont temps (1294 et 1278). Elles faites abriter des foules. pour religieux obligea l'architecture à il8 LA aborder de surfaces dans nouveaux plus histoires des fondation sur exerça rôle franciscain ordres l'architecture. nombreuses tion. les problèmes pour couvrir étendues. On a beaucoup insisté de l'art sur l'innucncc que la les les TOSCAXE qu'est-ce que jouèrent Sans intérêt. est sans est frappé du petit de la nef. Il l'étendue nécessaires Le pas toire. de Cluny de vue est plan de chœur, mais une pas séric non pas de et de d'apvoûte une de charpente large d'abside, l'intérieur. piH~rs nombre strict y a le soutenir, cistercien, A de nombre du l'extérieur moderne. pour mais une simple visibles. gothique, membrures il y eut de leur direc- styles et de Citeaux. architectural, franciscaine, l'église la façade on puis sous dominicain que cela en comparaison dans la dissémination des du moyen âge nos abbayes au point dont l'influence, fut européenne ? A Santa Croce, doute construites églises Mais et bois a nef. ni chapelles et transept de déambulas'ouvrant sur le transept au regard de le maitrc-autel, une chapelle plus vaste. En somme, à une église si grande, il n'est C est un Immense développement pas de chevet. perpendiculairement la nef. Derrière de nef. tourne cours puis, court. arrive au c''ntre delu'uvre.on la grande ordonnance d'un on enlèverai la péroraison. Que cette dont Cest même position ait ~te rendue spéciale de l'église, disdis- légitime par !a destination je n en disconviens pas. Plus I/ARCHtTECTERE GftTHiQCE et les liturgie et la confession la que sermon les sur foules. œuvre une avons les qui en donna un des plus comme est bien au-dessous, des obscur au tronquée. et plans grands comme maitres début le culte, aux Franeis- Arnoltb que l'on architectes agissaient nous (li Cambio, cite partout du monde, du plus valeur réelle, ait construit qui enlise de l'Ue de gothiques, siècle telle xm" du du cérémonies importaient par ces armes-la qu'ils Mais architecturatemcnt, C'étaient t'ains. it9 France. a Arnoifo peut pourtant reprocher vilains autels dont Vusari ceintura classiques de Santa Croce. bas-cotes On ne Santa même Maria ordonnance la même sept, une grande encore petit ces. XoveUa Mais est de façade L.-B. Albert!. v<dutes dominicaine. générale absence de derrière chapelle nombre les est Ignés horizontales rons trop souvent. la la nef et le tran- chœur, remplacé le maître-autel. et Renaissance la C'est par Ici piliers, inégalement espasont gothiques et belles. La A noter, reliant les de voûtes la pour les fut dessinée en les passant, verticale de partie des bas-cotes. par larges la nef aux Nous les rcver- Le gothique se montre dans bien d'autres monua Or San Michctc.qui ments a de beaux ilorcntins, détails, ornées. II ne des Mais faut pas moulures c'est tout demander délicates, ce que l'on en à cette église (les fenêtres peut dire plus qu'elle et !20 LA TOSCAXt: donner. étant une ancienne peut et voûtée. qui fut fermée a la petite A la Loggia dei Lanxi, on remarquera les arcs en BigaIIo, ne des Le Palais archivoltes. Il a le pittoresque. mcnt par sa mérite robustesse, de Florence, contre défendre gique pour les droits partis cintre plein de la Seigneurie est non seuled'évoquer par le passé tumultueux fenêtres petites, il fut construit. Au milieu dans lequel turbulente del Loggia mais d'idées, par sa ses pierres énormes association cratie nu b!e halle de la chose masse. et et passionné de la démo- il se dressait les ses énerdes entreprises publique. des notes italien, t! Importait de ne pas se bien sèches, pourtant les livres et de remettre les laisser duper par fut a leur place. En résumé, cette choses époque Certes voila, sur le gothique de architecturaicment Nous verrons Pour l'instant, quelques gothique ture. La forme plus il est lignes italien les bâtarde fit peu tard de en valeur Sienne et Italie. Orvieto. en d'indiquer conditions d'existence que le a la sculpture et à la pein- qu'il nécessaire prit eut une elle empêcha double con- D une part, séquence. de la sculpture monumentale, et de l'autre elle donna française, la naissance reste ainsi qui un essor inouï a la peinture Ceci vaut car nous monumentale. quelques explications, sommes I/ARCtHTECTCRH H un moment italien pour on Comme t2! GOTHÏQCE qui va décider des siècles. du caractère de Fart le sait, le gothique n'offre français a la peinture. Il n'y a pas pour elle aucune place les grandes surfaces dans les églises planes qui nécessaires. lui sont mur Le Il manque est extérieur de verrières larges lumière Ce diffuse. percé filtrer qu'une qui ne laissent les verrières et l'on sont qui font tableau, effets que les maitres pas les admirables ont en larges portes tes remplir. est Avec la France tympans voit revivre numentale. Moissac. sculpture de traiter des qui. pour des scènes de est personnages ils sont plaa laquelle dite romane. l'époque la grande hauteur les n'ignore verriers tympans la à obligée la dimension par la les contraire. s'ouvrent où importantes, commandée ces. Au tirés. aussi. l'éclairage des Yczclay, des écoles mo- sculpture Autun, locales Chartres ont et Paris, bientôt, qui aboravec un sens aussi dent ces problèmes plastique qu en montra jadis la Grèce pour décorer puissant de ses temples. de I~s frontons L'épanouissement coïncide avec celui de l'architecture. la statuaire Eftcs sont gothique, l'architecture. Mais l'on ditions ture. en fait l'une inséparables la statuaire On sait Italie. les garde le cadre comment elle modifications au style de d'existence subir Le gothique de l'autre. italien français la peinture rétablit A l'époque que lui donne le remplit. profondes les changent la sculpmur et offre et de le que con- t~2 de LA vastes T«SC.H a la surfaces décoration D autre peinte. le tympan. le fronton ne s'ouvrent part. plus à !a décoration le déplorable revêtement de sculptée on (le mosaïque Il reste marbre a empare. s'en la sculpture les portes, chaires, autels, fontaines. C'est le has-rellcf plus que la ronde-bosse qui se rapproche devient la sculpture de nécessaire; 1 orfèvrerie avec (lui, à Florence. elle a toujours été intimement du gothique unie. Ainsi ou, d'adaptation en'et de donner pour commises naissance tale. la forme mieux dire. l'Italie par méridionale les ont ce erreurs double a la peinture monumenFrance a 1 époque romane. (lui avait existe en mais non dans le style gothique, et d'empêcher de la statuaire monumentale qm 1 épanouissement exclusivement. On touche reste. ici, eUc, française comme au doi~t, les rapports entre eux. et l'on plastiques ils ont été. de l'architecture. les arts qui unissent où voit ta dépendance On ajoutera encore tions d'' la sculpture ont toujours progrès préceux de la peinture ces considéraet. après mais nous repreindispensables, générales, nons notre que cède les numents en quête en Toscane, vuya~e du moyen âge. de la sculpture LA Lépoque sculpture, romane a ce des mo- SCULPTURE ne moment, nous a été retiendra d'une La pas. médiocrité LA la dans extrême vous êtes :) Chartres. à vous ront vous toie, de du nens ou Hge français, non d'u'uvrc venir lecteur, en Halie, à encore dans la plongée cher aux honnêtes un mot employer siècle qui l'appliquaient alors que la France créait aux surpasses Vous vcrrez Renaissance. de si, Autun, pourque œuvres (le Pisgrossières même les meHIcurcs, celles ou Prato, L'Italie était pour x\u" Surtout avant arrête, 123 GOTHIQUE Péninsule. Vexeiay donner les <!e Parme? barbarie, SCULPTCR!; au moyen des cheis- plus beaux jours occasionnellement de la les mais ce voyage, de la Toscane; ne vous obligera d'art, point a aller romanes sculptures (mi veut rester les chercher. Il en est autrement pour étudies. le xm" et le xiv siècles. d être qui valent Vos livres quotidiens vous donnerontia chronosur Xn:OL.\s ( 12< 'C-1~80) logie et les laits essentiels cl JHA:~ DE PtSt; (1~0-1320).c ne me sens aucune <'nvic de de écrites voudrais les choses excellentes répéter qui ont sur les premiers maMres gothiques. Je seulement fut attcutif a leur qu'on « gothicite ricre eux depuis nord. Dans question ments. C'est las verra et ne de voirdcrpeut s'empêcher tradition Hérissante française la grande plus d'un siècle. être On On Jean. les de limites 11 y a eu une de l'établir intluence ce voyage, avec preuves de la signaler. les œuvres des premiers du il ne peut et docu- assex a Prato, a Pistoie. PIsans, a Pise Nico(nous LA m il y a des A Florence, Sienne). et le xi\" siècle est très riche. réservons de l'école, H TOSCAN): voir faut la P!s.\xo d'AMUŒA (1270-1349), laissent un de Ghiberti fameuses du porte première Baptistère celles très peu dans l'ombre. f!orendes qualités C'est d'un art tines dans la composition, le désencombrement dans son le sujet s'exprimant bas-relief, grande près d'autres. charmant, minimum de personnages. de ces panneaux. de !a table du J'aime la festin, un par avec que I! y il ici une grâce œuvrer du essence est L'élégance la petite Hérodiadc Nativité, et bien singulière. que l'on En fac<; avait trop parfois porte j'ai songé de l'époque loue Jean de Pise. Je grand maitrc préa touche de son naturalisme cédente, qui souvent de cette la laideur. H faudrait ne pas oublier que, dans !<' y a du naturala noblesse des dont il s'inspire, s'il style français il y a bien autre lisme. chose, que Les attitudes à l'émotion. y est jointe se critiques vocabulaire artis- du bizarre conception Chez eux. comme chez les sophistes grecs, tique. les concepts s'excluent. Naturalisme exclut nofont une htessc, émotion, C'est absurde. On nies dans les belies meilleurs morceaux du âge. d'Andréa moyen La porte lablement ractère composition, trouve toutes élégance, ces qualités oeuvres de grecques notre statuaire Pisano, force. réu- et dans les française si on la connait par les photographies, menu, petit, des panneaux frappera sculptes. préapar le caMaigre LA s'attend <oi on bien et typique œuvre plus norcutin une Mais i25 GOTHIQLE à quelque de ravissants série ~n aune SCCLPTt'RE chose de bibelots. Cela aussi de la statuaire à la C/~x<<~ suscite de /M<' /s\«/ </<?/w~ du jardin </<' /~o/?. la terre père des y~/<~a/<\ .label. ses brebis, tente paissant la .U<c \ce. Sur une 1\4/ /j'<< < ~/< /o/s /j'y~< ~o~t'<?/s. La troisième P/My? et la seulement. ci une merveille Les meilleurs charme hardt Dieu grave qu'un Puis c'est d'Edcu. la puis pasteurs, la J/w tique Je ne partage ceaux comme l'.4?'/ valoir non expressive. avec la t/~cavec 1\1/</< la /cx c~'<z/ et 1 J~~c/j'/o/'M/M~ </<s ~'cyM/~< a la .V~r/M, la paroi Co~?~ï<?7'cc face. deux la P~/we et la .Sc~y?. cellede composition et d'exécution. ces panneaux sont d'un d'entre pas cette la C/ </<' ~v' seulement sérieuse Jubal. </<' ~<*s. italiennes que peu d'oeuvres trouve que la composition de moindre intérêt y sont /')~/<\ le 7/wY~ la F/~ assis devant sa ~wcy, ~o~ reliefs moyen âge sur La série com- le rj~/CM//M/ sur la dernière Enfin, ~.s italienne. requiert. des médaillons. Tubalcaïn. qu'incarne seconde face se voient 1.4?'/ est nous parinite la série voisin, C est, au Campanile tixa les conceptions du où Giotto de l'humanité. le développement mence monumental manière égalent. Burchket le sens plasque le contenu. de voir. Des mor- ~/c fA~w~<~ la F~ /y/c.< c~c~~ me paraissent la qualité de la pensée. par et profonde, mais surtout par LA 126 l'excellence du TOSCANE sens Certes plastique. mets je a les plus pariai tes la jeune femme debout dans !'J~/ < /s.\<?/\ ou le cheval qui s'enC'est une heure lève avec son cavalier. exquise côté des dans l'art œuvres italien. de la cathédrale, des portas il quetqucs-nnes du moyen âge, qui méritent y a des statues de lann mieux que le dédain avec lequel <es sont genrmAu ~luséc du Dôme. on trouvera h'mcnt traitées. Sur aussi en ronde-bosse. quelques ligures relativement rares dans l'art Elles de cette époque: alors monde de statues. était pcupleed'un que la France ritatic en compte a peine quelques-unes, rioritc n'est pas numérique seulement, de sont et 1 infeje vous prie te croire. A Or San le Michèle. Tabernacle d'OncAGXA Il a des détails séduisants, (t 1368) vaut une visite. mais l'ensemble est médiocre. Nous sommes toudans jours respirer drapées Pour des œuvres un peu devant d'une de nos On voudrait fines, petites. les belles figures largement cathédrales. on remarque l'ornement, est réfractaire au style septentrional sa décoration créé de toutes pièces des formes vivantes étudiées au on trouve sans contraire, les fenêtres romains. Rcgardex si fouillées, un air déjà Les l'<s si ornées, mais dont combien lequel l'Italie avait en dans s'inspirant la nature. Ici cesse des souvenirs d'Or San Michèle, les guirlandes ont vu. ?.<o/<~ (VI* partie) nous montreront LA scrLpTt'nH i2T Gu-nnurE de la sculpture au xtv* siècle. des que Vérone s'enorgueillit qui sont, a tout prendre. Scaliger, un spécimen a juste titre p)usd C'est des tombeaux les dans meilleurs se laisser peut de cette école Si l'on je dirai xm et xtv" siècles l'ensemble d:)ns du monuments aller au toscane siècle. de juger. plaisir de sculpture aux un ti'it qu'elle de l'art X!v excellent rang Dans ses œuvres italien. isolées de Jean de figures madones, qui sont puissantes, du Camdans les bas-reliefs et maternelles, supérieures–quelques et quelques hsc simples le xv" elle montre des qualités que pnnile, ne connaîtra si raffiné, pas. de vue de l'art européen Au point change. n'est pas, l'appréciation teste l'Italie Xtv~ siècle, au premier la France que loin derrière et avec d'un siècle suit en retard de plus qu'elle Le xtv" siècle italien ses des forces prend inégales. dans l'art du et son français sujets inspiration rang. Elle xm' siècle. chez eux. ne de ce temps. et sans con- Evidemment au siècle. vient L'invention Même des t'invcntion est en laissant sujets, chez de côté ne l'Italie fit en l'œuvrc qu elle om parer la réalisa pendant que la France H v a quelques œuvres charmantes sule; mais c'est sculpturccommc mule deunitivc tout de même la copie la question de nous et à peut songer à ce ces siècles même dans période. la Pénin- qui, pour la a donné la for- la France pourl'architecture, de 1 idéal artistique du moyen âge. 128 LA L'inconnnissance des théories TOSCA~Œ generaie erronées sur de le rdc l'art français nécessaire et de des arts dans la formation modernes l'antiquité ont perpétue ces graves erreurs et d'appréciation à t'italie. de <mt fait jouer dans le développement un rôle qui n'a pas été européenne, il était pour !e sien. On voit ussox de quc!!e utilité ies hommes du xvn" siècle, qui nous ont dote de la civilisation nous subissons encore, de que étaient ieurs de Hi:die et quelles raisons Intéressées la première place pour donner dans le monde a l'héritière directe de la moderne renseignement faire le succès civilisation latine. LA Nous croire tention arrivons l'art PEINTURE à chrétien a été la sculpture t'ideal chrétien. la par monopolisée !'a précédée l'on a pu que tant excellence, que l'atEn réalité, par l'Italie. peinture, a exprimé avant elle Comme nous l'avons montre, t'épade la peinture en Italie a été favorise nouisscment local du style gothique. Après par le caractère Giotto. le xtV siècle voit et une Horaison inouïe de la peinture monumentate. Ici encore tout a été dit <'t fort bien. J1 reste pourtant quelques remarques à formuïer. générales Vous lirez la vie de Gx'rro (!267-13~7). H serait t LA PE!XTt si l'on inexplicable lui, une RH ne i29 GOTttIQt'E savait, avant; lui. à côté de tradition fasculpturale qui avait déjà et! intluencc directe de Jean çonne l'âme italienne, Il y a bien des réserves à faire sur l'état de Pise. de actuel ses œuvres à Santa Croce, Giotto que date du premier que c'est de et s'étonner convenir italienne soit elle-même ne dont elle non seulement xv" et le xv~ que à ce point. s'écartera sur dans ('iotto plus. xiv* le ce qu'ils lui Son mais il faut la peinture elle coup trace des voies action s'étend mais siècle, ont de meilleur. sur le C'est le sens le plus exact des arrangequi se montre ments et de la composition. La première formule Chacun est définitive. son individuay apportera des choses-, !ité. sa vision en spéciale personne ne songera a nier ces modèles, qui satisfont un des besoins les plus impérieux de l'esprit latin, le besoin d'unité. Italie Mais sont l'arrangement, chose qu'une laquelle diverses. !'âme peuvent Giotto, religieuse. ne groupes, une dans forme, extérieure, les pensées les plus s'exprimer comme tout son avait siècle, L'art ce temps est sous l'autoIl nous est aisé de de l'Eglise. rité de et l'inspiration les œuvres n envisager La suite vue plastique. mais il ne faut des l'harmonie pas d'art des oublier qu'au point de nous temps que Pour relativement récentes. quêtes que la forme artistique qu'allaient l'idée elle-même. Ses importait seul l'a permis; ce sont des conautant Giotto, revêtir ses idécs~ œuvres sont 9 des LA 130 TOSCANE expressives: par la. il faut entendre un état de pensée, non pas inconsqu'elles signiiu'nt toute œuvre ciemment est un signe mais voulue et rénéchie. II n~est pas posd une façon compositions ici la forme de la pensée. Cela séparer nos actuelles idées sur l'art. n~est pas suivant Qu'y l'union des deux Chez Cioiio, éléments puisse? nous ne regardons est si intime, ses qu'a qui elles restituent œuvres qu'en artiste, par !a beauté des gestes un ét~t d'âme qui nous est peu simple sible de mais la puissance que rend clair et compréhensible. maitre ici que Giotto l'on sent Comme familier, expressive du appartient au les symbolismes les âge. que religieux. sacrées ont une vérité et intime histoires profonde il s exprime en lui 1 En les traduisant, lui-même; moven ce sont de sa tions les dans vie en sera-t-il tard ainsi scientifique l'esprit force de la tradition, Seront-ils Ciotto? de sujets intérieure qu'il film les religion extériorise. émoPlus ? Cn Vinci, en qui existe déjà moderne, sera placé, par la en face de sujets semblables. lui étaient un qu'ils pour l'enort de son intelliUn Raphaël, par les thèmes sacrés d'une manière envisagera pour ce gence. Ï~ et arrivera toute objective mais lesprit tions critique tanéité la d expression du mov<'n àge impérissable. Un débutera par à de réalisa- parfaites pas à la sponde 1 âme religieuse. Le par- est. Santa en n'atteint certaines Croce, œuvres où deux rares. chapelles LA sont de Giotto. PEIXTURE A-t-on Ht C-OTIIIQUE dans signalé si Henaissancc le ~«'/ dont Giotto la façon déjà de statues le toit plat de la loggia couronne qui sur le ciel? Il faudra chercher se profilent avec tant d'églises où le Ruskin (.U~y.< F/r~) Au musée des Offices, \tv" siècle s'exprime. qui ~0!/ -crt lui aussi tes fins du f<<~ par le clas~<?< sement chronologique quitterez des peintures, en giottcsque guère l'école travées de la galerie. premières à ce moment à Pise. Hctournons vous ne suivant les Tl y a là, une des fresques Santo, Qunpo importantes ce t<'mps. A la décrire, nous entrerons tout du moyen dans l'esprit âge italien. au de a fait /<< J/v 7/w/ Le Santo de Pise est un endroit c!«s. Campo de paix et de recueillement. Derrière ses exquis c'est le charme de larges rctommurs, portiques, hantcn rées. fenêtres de plein cintre Des sculptures, bas-reliefs détruites, diévaux. geste funéraires sarcophages païens l'histoire de antiques. (qui se rattachent que Nicolas, premier les quatre remplissent lytc venus des de l'école Vierges pisanc le Bambino lourd et passionne templent, mythes monuments deticatement a tout sculpteur gâteries ajoude chaires siècles serrant qu'elles même avec Phèdre le reste, méd'un condes et d'Hippocar on sait les copia). pisan. où ne passent p!us LA 132 TOSCANE à un franc pour visiter tarifés que des touristes, des morts de la grande Fisc. ce qui fut le champ Un côté a été de fresques. Les murs sont décores Bcnoxxo Gozzoli mais. couvert par l'inlassable il n'y est pas à des morceaux charmants, maître des Médicis c'est la chapelle au palais son mieux; et l'éclat avec ses cortèges de Riccardi, somptueux le chef-d'œuvre du ses costumes royaux, qui reste grand Sur fresquiste. les autres de bonspeinires de l'école avec des bonheurs et appliqués, faces, se sont giottesque des talents différents, a dire les vies des saints. s'afiirmc la fresque intitulée toutes, de la Mort. Le moyen âge s'y raconte le Triomphe et beauté. A ce moment de notre avec abondance Mais. entre arrêtons-nous voyage, représentative du fresques pour même et des âmes époque Or elle est telle. Au dans mur une sud bordure du devant elle. soit Qu'elle seulement des autres nous, non siècle, mais de son de enHerc temps. Campo-Santo. où en peinte, sont des bustes losanges tenant des phylactères, où s'illustre personnages, son elle des de prophètes scène variée de motifs même s'encadre médaillons et d'anges et riche de din'érents la celle de la mort. Au centre un victoire, cartouche soutenu l'inspar deux anges porte cription que voici Trésors de sapience et de richesse De noblesse aussi et de prouesse LA PE!XTCKE i33 f.OTIH~CE Servent de rien aux coup:; de celle-ci, Et ne fut encore trouve contre e!!e. 0 lecteur, aucun argument. Ahl puises-tu avuir l'esprit l De te tenir toujours préparé De peur 'ju'eHe ne te joigne en pèche morte!' a pic. dans un ciel traparoi de rochers verse Je la lutte des anges et dedémons, tombe une mcgcro la Mort. d un vol puissant horrihic~ des S~s cheveux, crinière se hérissent épaisse, D'une ailes de chauve-souris ses sont pieds griffus, faux s'arme d'une large la portent: gigantesques son corps Elle nommasse. tranchera qui humains. au trépas, des promises Au pied du rocher, une tient Vieillards implorante. courbent vers la terre que la misère troupe impotents le poids les haHlonneusc et des lité trempée par tant arracher. Ils tendent rahie plus que les restes d'une ne d'épreuves qu'on les bras vers la Mort devant se aHamcs, années et aveugles, trop dure, paralytiques. ils sont !a, déchets misérables clus. boiteux~ l'ombre et l'humidité, en marge du monde où ne les retiennent vies, perdans déjà, vitala peut secou- le havre salutaire où eux; ils volent elle peut. d'un seul coup. les faire entrer et, pour n'en ils lui jettent une banderole qu'eHe Ignore, oit se lit: Puisque pr"sper!te nous a quittés 0 Mort, tuéJecine a toute peine La~' J<'nue-uou~ a pré~nt !*u!time Cène. LA t34 ne Mais. Elle, qui vers d'antres sur TOSCAN: lieux. et délicieux on, paisible une charme compagnie la musique, jeux, musicien debout, bandes alternées, femme assise velue d un va point, a droite, les entend les C'est, sous des oranger:: 1 instant fugace conversations un dans drape d'un un vol coin toun'us, dans les Un plaisantes. manteau grand à du tandis luth, qu'une sur la lyre; une autre, un petit caresse brocart, joue l'accompagne somptueux en devisant tout avec un jeune homme chien, assis près d'elle. Une troisième sur tient un faucon son poing deux couples et, derrière eux, passent enlaces. Heure exquise d'une cour d'amour, que va d un coup brusque de sa taux, la Mort détruire, qui des s avance. Elle femmes, sourire des le feu de va en figer lèvres cheveux ces yeux bouffants cadavres cireux Hétrir un prêtes les gorges opulentes d'euroi le ricanement aux éteindre baisers, le lustre des ternir charmants, sur les oreilles et lescorpssouplesoùbatiaita de la jeunesse. rouge pleins coups !e sang ces joies mondâmes Ptcndsgnrdc Entre ces qu'elle deux groupes l'evcntremcnt c'est qui tombe, verts. cardinaux, Papes, du jugement, voient bouche, n'' t'' («igueeu en homuncule, La Mort en réduction guette pèche mort.ct. opposes, de femmes, leur âme en changer la Mort sous tombeaux enfants, sortir ou- al'hcure de leur d eux-mêmes LA PEIXTt <<w/. ~<x~/ RE n'est 135 GOTHIQUE une point Image a corps et Gammes: à démons de fantastiques te vol en hirondelles, dont anges les rochers a pic et dans le ciel entre s'eparpitle embaumes. à tes idylliques Plongent omngers les ~anche droite de par des disputée et bêtes damnas dans des de trous bercent d'une douceur anges les bras maternels. entre leurs sans les reH!e. âmes pasau- vées. Maista leçon selon le monde ser la vie selon va n"us ne A la vie pas complète. et joies, il reste à oppomisères Dieu. La partie gauche de la fresque une montrer ia mort la vie et de de cette serait la rencontre fois seconde et ce qui de finalement triomphe dernière. L n somptueux pour !a chasse. des les valets, un dames; cortège Les chiens faucons se se bondissent départ mains aux an dressent l'arc couronne, empereur en déroule des poing a la main, L"uis de btancs. manharnais noirs. étincelants, riches des chasseurs et chapeaux extraordiaux têtes des femmes, la s'empanachant !eaux naires Bavière, chevaux cavatcadc coup sant été s'avance, elle se heurte voir les fraîchement et b!auc. Le second, déjà couvert dans quand, a trois cadavres habits est dit-on, un est au sur chevaux te chemin, cercueils ouverts. de trois cnsevcH; d un centre: rois. il est manteau tout à lais- Le premier a vêtu de riches bordé de vair la couronne en tète, qui a encore état avancé de décomposition. Le d3C L.\T«SC.E troisième est réduit vaux s'arrêtent, morts que a l'état oreilles les de Les squelette. reniflant pointées. se chasseurs montrent cheles terrines~ tandis d'eux, d un ~cste énergique, que l'un le nez devant bouche le cercueil qui pue. Un vieux moine s'avance commenter pour de leçon la mort un tège, et présente, à une où se lisent ces vers cartel se la du cor- dame S) v'tt'e espril. est hicn nvisc. Tenant ici le r*'g:)rd )ix<)tten)if. La v.tine gh'h'e y sct'a dcc'mtit'' ):a ~uperi'e,mmf\'fu~ v<'y<'x. mort< Vous von:; .tp'TCcvrex cnc<'rc de c<' sot <. Si vousobs<'t-x )?<)"< flui este';r!te. Un des sentier Pères. reuse. Sur rocaineux C'est ici le chemin la hauteur et où n'atteignent édifie une chapeHe men<' vers de les demeures la vie hienheu- où l'on avec peine parvient du monde, ils ont pas les bruits et passent leurs jours dans les de l'existence pieuses érémitique. lit: un autre un troisième trait l'écoute une chèvre. est posé près !!s Un corbeau d'eux. vivent en Dieu; la vie ne leur est qu'une attente, occupations L'un d'eux un état transitoire. L'achèvement sera des plus vers les truncs des Gloireset mondaines Ils ont renonce les joies venons de voir balbutiement lèvres deux des !<*s concetti peintures si un pas Dominations. dont nous séduisantes. a remplacé prières des diseurs d'amour; sur de Le leurs ils ne LA PH!XTt'KE GOTHÏQt les animaux, point les créature de tuent toutes mais vivent Dieu. i:n H Ils en paix avec sont au-dessus des et des soucis de ce monde. plaisirs terrible mégère a~ite sa faux redoulable Pour leur âme immortelle, qu elle enraye. « notre Ils ont. vaincu point de terreurs. corporelle Ainsi s achève la fresque se dénomme et qui Voila un il n'est sœur la ». mort ~anto Que la sur ceux quel on voitau Campole Triomphe de la Mort. excellent type de la de peinture ce claire d'une composition qui exprime les grands lieux communs de la façon saisissante et traet, par des scènes religion pittoresques en fait sentir la force a chacun. Sans doute fiques. temps elle est totalement demandons )< monie dénuée aux u'uvres la couleur en est d ensemble. plus ce côte excite dans œuvres cet quand j'y art-là et celui <)e Delacroix, les autres Manifestement pas le mëmebuL aux mêmes endroits. a dire. si Maria Novclla. nous des voyageurs qui enregistrent de philosopher pas le temps I"anta pas non qui nous reuechis, je vois un abîme de Velasquex, de Chardin, visent pas !eur plaisir aurait de choses a pas postérieures. de Henoir. ne pas à d'har- plait n y trouverex ce haut rajout d'art. En vérité, entre il n'v sèche: nous que Vous cuisine, des de l'agrément elle ne d'art les uns et ne cherchent Ah n'éti'ms sensations 1 qu'il y pas des et n'ont 1 a Florence, sera une de 138 L\ nos stations favorites dans la chapelle dune complet dait cute gion. Espagnols, décoration peinte une ses Sur allégorie .«/ y/y/~ femmes surprenantes de sciences, cette pour des !e X!V siècle. d'un T~SCAXE Et!e époque. l'ensemble telle murs. philosophique 7~s <t<< les incarnent le p!us t enten- que sont a. représentes de la Reli- vertus ou de et les <A' /<~ milile y'< travai!!ent !cs chiens auquel du Seigneur, canes en face, au-dessus de Faute!, la C</AY/~v\ le C/c/ et ht. /<- /< Domini J~ l'autre <x/ peintes ayant Les chacun aussi, un De sujet. voûtes des quatre toute sont gothiques entre pans dans place arcs la cha- soi une fresque pe! !e, on a devant (lui se présente en ptan Incline et que on sans se peut regarder la nuque. casser ces voûtes comme Je considère o<frant le modèle de la peinture plafonnante. Je les mets bien renaissance, peut ~6' et que les au-dessus pour ce que des cette simple le peintre personnages essais a ne britiants raison vonh! que nous la de !'ou montrer présentent pas leurs Nous comparerons pieds an spectateur. plus tard « barbare à cette » d'une petite chapelle époque les célèbres du Correge et les voûtes de coupo!es ia Sixtine. Pour dune l'adaptation InteHigente décoration restera Dans le a une au moven forme âge. même. i'egiise /~7/y«//x d Orcagna, v' architecturate, t'avantage la chapcHe Stroxxi ou tes groupes de montre femmes LA PEIXTCIŒ i:M GOTHtQCE d une suavité de lignes, le Jy~'w/ grande avec des diables terrihles d'une qui tirent -ont nobles frappe et plus et bourgeois. livresque. On trouvera dans du fresques xiv~ le il v où et de a l'on Florence une belle tragique un catalogue courir pourra C«w<w siècle. et couvents enlises Pistoic. l'moins des les et des environs. chaire de Giovanni Pisano. un des Prato. qui possède même une madone dont maître, chefs-d'œuvre du l'ivoire pris des lète forte. nous tons Entre SrARM~A as-istcnt On des intimité. terminerait ces études fixe une en nA FtEsoLE qui tend sa de cette église chœur de femmes je GnERAR~ allongées dans de la Vierge pénétrante qui GtovANxi et exquise a la naissance un décor du moyen âge par dernière fois l'idéal. <1~87-1455). que l'on moitié du FnA AxGHuco. appelle Bien meure qu'il xv" a siècle, recherche un dans moment dentrepriscs profité techniquement mencement du siècle, école du Lisez sa vie piessc tannés les fresques dans le encore où H'JS) l'homme Ft:\ pas JV«/ une f-f- et toutes n'entrons recommande ~l'unc chauds vieilli et xiv~ siècle dans remplie seconde où l'art nouvelle: des progrès il se rattache est lancé réalises a a la ait qu'il an com- bien la grande tendances. et les l'esprit elle fut exquise de une énorme. besogne par Vasari par la simPcn- i40 LA d'une TOSC.~E existence très dant !c cours lassa les mêmes pas de raconter Autant les mômes drames. tre!' nicains. ses frères, il vécut paradis, II peupla dont les béatitudes il ne se longue, histoires. les Domi- qu'avec avec les lui étaient d'illusdu saints familières. Il raconta le ciel de figures délicieuses. les faits de Nôtre-Seigneur combien de fois 1 drames. Je ne aux mêmes Jésus-Christ, s affligea sais pas dévie qui me paraisse plus égale, plus soutenue jusqu'à et plus heureuse. la fin. Le talent La profane. Il fautaUcr au couvent cellule chaque que les moines de constante pas préoccupations de ses u'uvres. toutes exiguë placées en trou regarder. Et avec religieux. divine. cela Ses ses frères Il n'en aux fit aucun saintes usage et voir de Saint-Marc dans la petite eussent la vie il travaillait, pourquoi n'entrait apaisante il avait été dont de. faire participer permit émotions dont il était agité. le porta doué lui foi dans pour fresque qu'il peignit sous les yeux une image On voit bien ici de Jésus. et que son cœur. le désir non de la gloire les plus que matérielles de l'éclairage purement etc. Ces fresques sont de leur place, fenêtre il contre-jour d'une près il faut un il est le plus écran pour les pouvoir « artiste » des sont d'une personnages les têtes comparez de Giotto sont d'une AngcIIco, les gestes au plus haut vante et l'arrangement peintres beauté et de Fra pureté émou- point Imprcs- LA PEtXTCRE GOTHIQUE D'entre sionnant. les de Saint-Marc fresques j'ai d'ull Christ sortant du tombeau, blancs ruisselant de clarté Dans le souvenir garde dans ses vêtements en face le couloir vous arrête. cette émue sion Le grand connu par de une 1 escalier, J/~o//c/«/ La Vierge reçoit l'ange sous un portique sur un jardin ferme d'une haute bar- qui ouvre rière. Je ne sais comme l4t rien dans l'art Italien, qui donne une impres- le jardin clos, de recueillement et de simplicité. scène dans de C/<c/w~/ les photographies la salle sur est capitulaire toute l'étendue de la terre. On verra ses tableaux se presse lesquels mais n avons-nous les plus saints tiques démie la est couronnement la /)~<r gneur c'est parts, hérissant groupent blancs, des ils touchent une copistes: de ses œuvres harmonieuse des les bleus mysparmi la Vierge? A l'Aca- cyprès, serrées près aux des haies tel qu'on paysage à Fiesole. capucins, 1 Les photographies rhupression. des le corps sacré ceinturée ville, petite ses tours, maisons quelques dans un Meurs, vent des de une devant éclatante comme r;'< Derrière la déposition peinte. tremblent de pitié, avec où elle fut jour dont tous les acteurs douceur horrible chante au quelle foule pas, a Paris, où la mêlée parfaites et des saintes le des Offices célèbres du S~- de rem- desquelles murs roses en se et de buis et de voit cou- <!e cette séné n'en donnent du aucunement L.\ 142 TOSCANE c est la Hn d une époque. Angelico, sa vu' dans des préoccupations Déjà il passe qui doses ne sont. plus celles concitoyens. Je ne vois avec lui Fra de commun FiHppo pas ce qu'a de Fra An~elico, Autour c est par exemple. Lippi, Fra Avec !c xv*' siècle. mêlée époque mais qui qui tient encore du un Idéal nouveau. poursuit a~e. la plus brillante au nombre et a ta quant époque File s éloigne de p!us en ptus diversité des talents. a vivr~ fart tendra des c"nceptions antérieures; moycn d'une vie a propre, s'anranclur de tout lien étranger. Avant encore le moyen de quitter sur lesconditionsdans développe. Tous à~< faisons !esque!!es touh's les !es propres, mis au service un r<')our !'arts'yest inventions sont de l'FgHse. Mais techniques cela n'entrave L'idée reH~Ieuse pas la libertederart. un fond, une matière. là que {)our lui donner nest du virtuosisme. cest la négation de Cestioppose 1 art pour 1 art. Les tme vie complète et n'excluait mêmes hommes du a~e avaient moyen la religion faisait d euxpartie ni la libre recherche dans !e ni 1 indépendance dans philosophique, In ~iotto. un t'iovanni t'isano. un la pratique. Fra Angclico. ne se sentaient aucunement entraves domaine dans leur œuvre dont lE~Hsc. chos'' extérieure de Il est devenu créatrice par les commandements la re~!e n'était pas pour eux et tracassiere. un lieu commun de dire une que L.\ de l'anti<mitè qui nous avait des liens de l'autorité. C est là une explifausse. Et d'abord le moyen âge a connu HIteres cation ses l'antiquité: livres de chevet savait temps; de près. c'est tandis italicnue, des rieux, un Dante. ny a-t-il sans droits en tradition Pour s'en trice; De la, et la assez se l'apde son la caducité en qu il écrivit lui paraissait que le latin ses grandes C'est pensées. survécu, qui nature. sur avait déjà excellents, celle des l'art. un passé glodes poètes et atfranchissemeut? d une autorité de l'antiquité, le consentement général On voit chrétienne? formules toutes combien à une et sur il faut faites. de l'Eglise était douée. L'art au xv" siècle. 11 ne s'est émancipe l'autorité est pourtant comme donné plus ne faut de précurseur n'est pas chroniqueurs Y a-t-il progrès et substitution pas plutùt fondée se méfier ont le suit qui pour son autorité sur les que le latin reprend Résultat de perdu, au plus d un siècle le plus brillant de la civilisation, pour la littérature autorite au contraire, imiter. vulgaire, langue seul assez noble moment il Il veut sonnets comme et Virgile. Dante a fait œuvre de son l'humanisme. déjà eu et Platon perce. Pétrarque la culture ancienne les par lui écrivains. ont t qui dominer pour proprier. <ruvre: docteurs gnmds Aristote mais 1 antiquité, chez Pétrarque, Renaissance, la 14:; <:OTHtQUE la découverte c était fort PEINTURE pas coufondrc reste le sujet la pensée II religieuse, Ici le sujet et l'émotion créa- matière religieux, quand le but pour- r.ATOSCAXE d44 n'est par le peintre plus du tout un sentiment ~lais l'antiquité religieux. rôle dans cet auranchissement. aucun d exprimer n a joué connu l'art de son fonds sa pourtant pur accident suivi avait âge grandeur que les sur des Les C'est propre. de détail faites copies au p!us avaient contemporaine. Si l'art s'est ce n'est semcnt détaché haut à exprimer, aux de l'Eglise dès de 1 antiquité. à laid:' point est venu de la marche lui-même. ratiques, plus tard et. comme Pisano de la temps l'art fut national et religieux. Ce n'est Grèce, que tard troublera plus que l'idée antique beaucoup les esprits et leur fera perdre le sens de la réalité point de Factuel moyen Nicolas par païens. ce temps sarcophages de hommes le sens il tire antique; Le le xv" siècle, L atïranchisde naturelle 1 art de tout art religieux, Si, au début 1 idée suivant hiédes canons qui se traduit à une l'artiste oblige le sentiment forme donnée; avec plastique, toute si la liberté fait un exact qu II exige pour se manifester, au thème sacré contrepoids qu'il doit développer, il arrive un moment où cette balance est définiti- vemcnt avec déplacée une pleine et où le sentiment conscience de sa et se crée lois, l'emporte dante. C'est ce qui se voit nous sommes parvenus. en Italie ont l'artiste pris sensible, une que telle valeur, le besoin une existence Les s'est artistique, force et de ses au qualités fait indépenmoment où plastiques si y est devenu sentir moins fort LA à l'œuvre d un soutien côte art PEIXTDRE pur d~art. plus que l'expression du xv~ siècle. C'est maintenant La réalisation religieuse importe domine. qui i45 GOTHIQUE le plastique à l'homme en Italie, nous nous., Français, qui allons etxiv" les beausiècles, n'y trouverons pas. auxxnr et décisives tés absolues que le moyen âge connut romane a laissé en France. des monuL'époque Pour ments très bàtard et séduisants mal venu. mais Dans leur gothique la statuaire. si elle est ne de vue monumental à pas au point compare la nôtre. il v a des œuvres de détail d un bien se charme. grand naire Enfin à peinture des vies des saints de inouïe la des gi!c sur les murs nous sommes vraiment dans maintenant zième. plus pour d'un les étapes du le extraordidépart cette floraison fresque, et des scènes de FEvan- et des cloîtres. Ici églises en Italie. entrons Nous le Florence, suffiront ront c'est siècle grand a ce moment, longtemps mois encore Foy~' à nos italien, et études les touristes le quinToscane. la et qui arrêtesuivent «/ iO LA TOSCANE XV Pour Florence les ET siècles SIÈCLES de Fart italien. plus riches de nos études. Des louanges le centre vante ces monuments nombreux. reste ont unanimes XYF les a notre nous allons lesquels parmi Notre ruic sera le touriste. tour guider a semblable assez du qui, au cortège mots disait ces simples antique, que tu es un homme. de 1 esclave celui Devant les le souvenir d'autres ton œuvres d'oeuvres Cela pays. et la mesure. juste Nos premières furent tard italiennes, pas aussi j'en ai compris nous contemporaines suffira à nous impressions bonnes que les raisons évoquerons admirées en faire du nous triomphateur Souviens-toi xv" le garder siècle l'espérions. d'abord ne Plus notre était surtout préalable photograc'est-à-dire, les ensuite, phique, trompeuse tant de d'écrivains avaient, créé exagérations en nous un état exalté la réalité que d'esprit documentation LA avoir devait peine en temps quelque faits des a pjai~ir que satisiaire. nous que n'oublierai Je avoir vécu Apres nous nous sommes n'avons pas, sens car origine, les vues /<' WO~ /c/<? </<' ce c/'<< dans on le voit, la renaissance retrouvée. qu'à reçue l'acception ce C'est dans Il dont implique moments qu'il y a, la période renaît Cette sous une dernière fut les archéologues rallièrent. Comme est progressive et analytique la suite de la science. Telle est et exacte sens qu'il du est mot dit, Renaissance. sous sous les que j'eus populaire dant mon enfance, gravure représentant à Fontainebleau 1'~ recevant François vure à son de propre l'influence langage des arts sous de 1 art, deux la marche vient dans le où l'antiquité et celle antique, la Renaissance. forme nouvelle, les humanistes par préparée et enfin les artistes suivirent s'y ne REXAtSSAXCE par des hommes appliqué étaient et fausses. précises Renaissance, l'art, si~nitie de l'antiquité dans l'histoire le parlerai-, il fut en art Le mot l'art qu'avec !i a été employé à confusion. prête Il faut fort ditférents. remonter Le mot des j'en lorsque /~<? s~ /?'6'Mr~ ~«.s /o< quittés à les fréquenter. j'eus <s.<A7/ /~<'<? 147 Toscane. amis peine. TOSCANE une yeux la gra- penle roi .S~ « Cette de Raphaël est celle époque des lettres et des arts en France. la Renaissance F~ de LA TOSCANE. 148 Elle date milieu du xv". Elle R. grand Renaissance C'est bien à tort du en France; s'écrit alors du xv!" siècle ainsi de la peinture est pour rien n'y L'antiquité est tolérer l'on que emploie l'on que italienne et tout en Italie avec parle avec un de la Giotto. ce qu'on peut mais avec un ce mot, ?'. petit on découvre cette formule. Développant qu'i! n'y en France au xui~ siècle et a pas eu de Renaissance mouvement de l'art gothique, dont que le grand vu on peut dire qu'il fut le plus admirable qu'ait ne mérite car l'antil'ère chrétienne, pas ce nom. De même il retrouvée n'y a pas contribué. quité en Flandre au temps n'v a pas en de Renaissance évidemment Jean de quelques médiocres, peintres et Hugo mince lin van Hubert van der importance; du xn" siècle, ments admirables, cosmopolite van Eyck, Rogicr Goes. Mcmlingct qui Puits autres se plus presse de l'antiquité avec quelques xv" siècle, et fut importée retour de royales, le sens exactement ceux qui le mirent Wcyden, artistes de a la qu'en Bourgogne, alors qu'on des monuy élevait du reste mal connus du public non dans de Moysc le liennes, de Champmol. Chartreuse Il reste que la Renaissance fluence der en et les le ita- galeries de portail des arts sous la l'in- en Italie au prépara hommes que l'on indique, France les expéditions par la du se Péninsule. mot en vogue. Voila Renaissance, quel fixé est par XV" En fait les arts œuvres et leur harmonies couleur nion qui les satisfassent. d érudit formée au cros In-quarto n'est que mais supérieure, point. Il n'y a pas a insister. On tart au moyen âge en France, en Allemagne et en Italie. Pour Hucncc 1 Italie a reçu antique nion que je éclaircissements xv" du prétends voulus de ce chapitre. En peinture, déter- Les races siècle. pour humaine de formes Cela peut être fond d un cabinet la nature l'expression l'on architecturales, de la forme à l'imitation des vues. un signal des humasuivant pour combiner guetté des archéologues des lignes propre goût la pierre tailler et pour chercher de ces pas attendu que renaitre. pour antiques pas 149 SIÈCLES la fausseté n'ont n'ont occidentales nistes XVt*' maintenant Montrons rât les ET et de une opientre de et !avic, dont l'art ne s'en soucient sait qu'il dans les y a eu de Flandres, de l'inquestion des réponses diverses. L'opisoutenir, et qui recevra les dans la les diuercntes parties est la suivante l'inHucncc de est nulle l'antiquité au xv" siècle. En il y a parfois de détail, sculpture, copies amusements d'artistes la décoration est érudits; mais la statuaire se développe sans l'aide antique, de l'antiquité. Pour l'architecture fait sentir ception dans ensuite. enfin, l'ornement Ici l'intluence se antique dans la con- d'abord, il y a une seulement Renais- t.ATOSCAXE i~O selon sance le sens de l'histoire capital des conséquences traditionnel. C'est de Fart a ce moment. l'événement Il a eu si et pour nous si lointaines, avons la plus grande encore, sensibles que nous ou critiques admirateurs a le juger peine Nous serons obliges de transposer impartialement. ce qui a été cfrit sur de la renaissance '), lesquels fait perdre la tète aux historiens généralement Les plus modérés l'art. d'une ments grandeur serait difficile n'avoir rien ou l'antiquité cinq ordres vu vous parlent et d'une se de faire les passionna (car il n'y de puissants Vitruve. conclure en ont de « de monudont perfection une idée. de semblable tout Pour « les inférieur à un registre chefs-d'œuvre Italie il J'avoue aux temps et où les architectes en a pas moins) régnèrent l'autorité de exhumée par cette brève dissertation, disons le mot de Renaissance employons que nous un grand H) au sens traditionnel. ne nous l'avons C'est pourquoi point 'avec mis en de ce chapitre, car la meilleure de l'art partie de ce temps et la plus durable a échappe italien à l'inHuence antique. tête Pour les raisons nous renverserons rons la pour parler que l'ordre nous suivi d'abord, sculpture finir par l'architecture, de l'antiquité venons retrouvée. de donner. jusqu'ici et étudie- peinture ou il sera ensuite, la temps de SŒLPTUHE. LA SCULPTURE Deux époques siècle xv" !c d'art XV" SIÈCLE AU XV< 151 SIÈCLE se laissent dans distinguer BruneMesco. GItiberti, uorcntin. Luca délia Robbia Donatello, .!acopo dclla Quercia. "ont dans la première. La seconde, la plus riche a les en monuments, Desiderio da Scttignano, Benedetto da Majauo, Hobbia,RosselHno, eL quelques autres. et Verroccino, Po!lajuoto< La première Andréa A~ostmo a plus dans la seconde~ grandeur: il y a quelques œuvres appanutdcja: et un grand nombre d'uvres trop faciles avec un grand charme, de la sécheresse. ire de Ici nous le champ Combien tinc della di Duccio d'originala manière très fortes souvent, guère qu a dire nos préférences travailleurs. par de maîtres a été laboure de la sculpture ilorcnd'histoires y a-t-il n'avons ? On cherchera à Or San (1378-145~)) an ~1 usée. Le Baptistère reste GmREHTt Michèle, au Baptistère, )a grande mais. œuvre; quelle de la matière et la patine dit soient les cieux des personnages, de détail, qui soit la beauté bronze quels 1 élancement donne comme que graune un peu mièvre, quelles que gothique du sculpteur, la richesse de la comsoient l'habileté l'abondance des feuillagcs, position, je ne puis note d'un agréments que LA T(ESCANE ~52 avoir dire éprouvé émotion. On grande elles, scènes aimerait aise. sur C'est < est obligé sa une série autre ces portes une de se pencher sur pour les distinguer de ravissants chose. bibelots; je Je sais que toutes et autres, byzantines mais panneaux; La seconde Klle a crée de lu sculpture. relief. Je préférerai toujours tableau sculpté. le genre du un tableau sur tous ces maîtres Vasari, et le C/cc/'< sant à lire. qu'un du /v/- destinées tableau en à un peint est amu- florentins, contient été ont ce n'est celle porte, énorme sur les ctjc te juge. a eu une inHucnce sur de on pas d'ensemble; de sa place telle figurine exquise table de travail a pour la palper voir n y puis guère connues, les portes faites ainsi de petits fait face lorgnette ne se lit Cela détacher et l'avoir son une de prendre du haut. en les dotai !s des grands hommes. est une personnalité puisDoxATELLo(138()-14C6) de la vie est passionnée, sante l'image qn'I! donne nécessaires l'entourage et la diversité de son ne point se satisfait mais trouvée, qui forme plastique. Au Musée national, œuvre un esprit réalisation une montre dans une veut incessamment une salle entière qui fois sa créer lui est con- Ie~ et originaux: G<<s~ moulages des plus attachantes de l'art florentin; jeune figure un senle /</ d'un si beau bronze, qui éveille de les fiers bustes connus timent Indetinissable: sacrée, tous. un .~v~/ .VM. des bas-reliefs, et au centre SCCLPTUtE. en plâtre, ~<?//<ï X\~ StÈCLE sur son !5~ lourd cheval Au Campanile, guerre. quelques-unes sont de 1 ui le Z~cco/~c, en ronde-bosse sante et la plus puis- de ce temps et un P/vY' .M/ figures la plus des créations expressive un ~lichele, a San des (te la Cathedr:t!c, le ~jy< .s~cct le beau t/<y/r;à .S~ à la Loggia dci Lanzi, une J/ .«/<; Au musée du Dôme, sont les deux tribunes des chanteurs, célèbres de Lucadella Robbia et de Donat<*I!o.L <'uet d'ensemble de celle est incontcstablemcntsupcricur. t-on davantage aux détails ensemble profère avec la délicieuse des parmi extérieure nn C/</ une du même en bois. se plairapour moi. je de Donatello, de l'autre celle détails, de ses enfants A Prato, thème on verra et un décorations dans déban- une chaire a Santa décoratif sec et douloureux: décharnée des Peut-être eiïronteric les roses. 3/ Lurenxo. et de Donatello Croce, au Baptistère, a San tombeau la sacristie et nne el dramatique, les composition puissante en bronze des deux chaires panneaux (terminés par un élève, Bartoido). du maître, deux surtout moi le Zuccone, grande Entre restent toutes ces vivantes œuvres devant ugure maigre et pensive, me regarde du haut de sa niche du Campanile et tourbillonner devant mes yeux les je vois aussi scènes tourmentées des chaires de San L<'renxo. Le plus Donatello, (1~71-1438). grand sculpteur est le Sicnnois Florence n'a de 1 époque, à côté de JACoro nEu.A QuERCtA œuvre (le lui pas une 154 L.\T«SC.\XE a Sienne et plus tard à a Lucques, Les lourdes Bologne. draperies l'ampleur agitées, des restes, la plénitude le sentiment des figures. de la vie s'exprimant de non par des recherches on en trouvera dotait mais la noblesse (le par l'enet d'ensemble. Fallurc et un certain air de grandeur que Ion ne voit pas souvent la statuaire metdans italienne, tent della au premier des Quercia Jacopo rang maîtres de son Les Michel-Ange. son œuvre entre art. siècles dans une salle de ~ie pour ont femmes assises, palpitent œuvres moi pour les plus ont de tète air. de fière et mutilée, elles rongées. vie raffinées baptismaux de bois statues à plus intense que les des Florentins. A Sienne. d'une !es fonts lui Gaja. et le plein débris, figures A moitié beauté. impérissable ces leur dressant <'t LI remissent ~parses du Dôme où leur de la lumière tous durs la fontaine 1 Œuvre caresse manqueutia Mais il survit dans Les Pisano la plus importante, est ruinée et les usures Sienne, une Giovanni une San moindre Martine perfection. sont intéres- santes'. A San d'Hariade! mais il y a un grand et a la cathédrale Lucqucs, Fn'diano. dont CarcHo. le dont d'aute! le beau tombeau et à Renaissance, On verra gothique. te portait de Saint-Petronio. plus tard, a Bologne, s'achève -Avec Lu':A !)H!.L\ i!«HKtA (139~-14~2) le A mppro''hcr sentiment la frise dessus est <ic !a Vierge entrée rcce:nmcnt an Louvre. XV" SCULPTURE. cycle de la premier de moindre originalité nous venons :umc moins SIÈCLE les deux que il parler; Je mouvement xv~ siècle. du sculpture de i55 H est hommes simplifie et s'attache dont davantage, a un type de Heures. La chaire régulier déjà citée, les à la sacristie de la cathédrale, un portes de bronze montreront sa valeur de sculpteur. L'intombeau, fit de l'émail a appliquer sur les vention qu'il plus cuites terres générations brables œuvres, des nn fournit et succès inoui a l'Italie parfois et. les trois innom- chefs-d'œuvre, que est par Je connaît. chacun La eut peintes, durant, seconde du moitié recherches tout de siècle même remplie médiocres. plus si banal dans un sujet que l'essentiel. n indique le détail. DESiDHmoDA laissant aux livres spéciaux des auteurdu plus parfait §ËTTn~A?«t(14~8-14()t). tombeauxat'itallennc. celui de Carlo Marxuppini, a Santa Crocc; A~REA qui fit une innnite bambins délicieux tnnocenti; les de D<:LL.\ RonniA choses, entre emmaillotes deux RossHLD~o au (1437-1~8). lesquelles les portique des (14'H-()j. B~Eum-ro et D\ ont de la grâce: 1~7-147S). qui de son temps, M\.t\~ (14 ~-14~7~ très représentatif M~o n\ la sécheresse et par le charme. et par ici la facilite FtEsoLH (14~1-1484); t'emporte: it y cminent les PoLL\Entre ces artistes, en a trop. jrot.i et et Antec l!crcute buste auMusee. (14~9-1498). et A~onEA (le Rome, à Saint-Pierre tombeaux t56 LA VEBKOCHio chefs-d'œuvre TOSCANE auteur (1435-1488).. de la statuaire du plus certain la statua italienne, de Bartolommeo Colleoni, équestre que devant Saint-Jean et Saint-Paul a Venise. aussi voit chose quelque et de voulu aux aimables qui manque florentins nous avons cités que plus d'énergique sculpteurs haut. Florence et la Toscane les situer les permettront sur la sculpture et belle époque, plus complètes Ce fut une grande drais ron Et j'aime C/'y/ à Or le <S<ï//</ 77:6'~M.\ beaucoup Michèle. Ces hommes-la ont San des~ danslensemblede Fart du mais études xv~ siècle. je !a vou- contemporain. Si l'on la de comparaison. prend~ comme point du concours les du Baptisportes pour on trouvera (1402). qu'il y avait alors a Dijon. de 1387 à d393 que école norissante. C'est date tère une Jean Marville de statues le même atelier, C!aux de Werwc. Hardi et cette le tombeau érige école continue au oeuvres comme les statues funéraires ic de Bourgogne, d'Agnès Jean celui sans Peur, des les. sculptent de Champmol; et son atelier que Claux Sluter de Moïse: c'est de 1383a 1412, que Jean de Marvillc depuis jusquà des Voi!à Sluter à 1402. le Puits lèvent Claus de la Chartreuse (lu Portail de 13~5 c'est ~t monuments Portail de de Charles à Souvigny; de Philippe dont dePhiHppe xv'' siècle !c avec La Fcrt~-MiIon. de Bourbon et le tombeau de Pot. le souvenir me han- SCCLPTCRE. tait lorsque des qualités de della et je courais différentes Quercia: XY" la de siècle d'une œuvre qu'aucune que la France, statuaire au une xiv*\ trouvais de la Chartreuse est d'un sont créations premières et que les personnages d'une beauté plastique., noblesse italienne et de déjà maitresse xni siècle, avait école Je aux Donatello sculptés d'une vérité, Toscane. de Donatello figures mais elles n'cuaçaient pas des œuvres bourguignonnes. antérieur de importantes qui y sont t57 aux l'image persistante Je songeais que le Portail quart SIÈCLE nouvelle fleurir d une ce temps incontestée vu. dès élégance. n'atteint: de la au duché fin de la du Bour- sans le secours ni de l'Italie, et créer, ni gogne de 1 antique, une admirable forme d art. je sonvu et aimé sur le sol bourgeais à ce que avais guignon tinuité et je m'affligeais de la désespérante des partis pris. de la moutonnière conindiffé- rence du public, sont qui ne sait pas encore quelles nos richesses et qui va repétant sans fin les mêmes soit lieux communs. ici, comme Qu'il indiqué d'art en Italie, que, sans conteste, rappel au touriste de la fin du xiv~ européen la Chartreuse de Champdu xv" ce ne sont qu au début pas de Ghiberti, mais le Puits de Moïse< le plus beau monument siècle est le Portail de mol à Dijon: les panneaux la forme qui représente et qu'enfin il cherchera tombeau contemporain Philippe le Hardi. plastique vainement qui s égale la plus haute, en Italie un à celui de 158 LA sont Quelles italienne TOSCAXE les caractéristiques de ce temps? recherches du nu s'y développent, mais sont exceptionnel les. D'autre part les Influences Les encore de orfèvrerie a se faire continuent la grâce, l'élégance, la sécheresse viennent de finesse, a être Elle monumentale. Je de réserve. sur plètes verrons-nous celles l'œuvre domine. et a peine les consé- encore architectural bâtard. développement en Italie, l'individualisme est-il plus accentué? Les parfois là. La statuaire subit la sentir, la mièvrerie d'un quences Peut-être, que de ht sculpture n aborde Lorsque récole des ce nous originale Cela est qu avec beaucoup des études com- bourguignonne, Individualités de Ghiberti Iniluenccs point aurons peut-être aussi différentes v et de Donatello. ne pèsent antiques de ce temps, que indiqué pas lourd dans le naturalisme et partout. je ne m'y arrête pas. Dans la décoration, le style classique et reparaît l'ornement n'a pas de peine à ruiner dont gothique la féconde 1 Italie n'avait beauté. jamais apprécié Y a-t-il ici ? Je le nie. Je sens maniés la grâce d'un goût par les hommes la Renaissance si fin qui firent italienne; oublier cette heure a pesé comment que d'elle siècles séparent quatre qui nous de ce moment l'adaptation, parfois partir de ces progrès rinceaux et souvent la copie maladroite gente. ont décoratives anciennes remplacé de mais sur et les qu'à intelli- formules l'invention SCCLPTERE. ncrs"nnclle des formes et XV" la libre vivantes? 159 SIÈCLE dans recherche Rien n'a été le monde à plus funeste de se créer con- qu'à la condition qui n'existe individuels. iinuellement, qui ne vit que d'efforts L'hypnotisation produite par l'ornement antique l'art mortel à l'invention. Eût-Il a porte un coup on aurait du le bannir cent fois plus beau. de vie a plus selon l'art dans mérovingien que romaine. rornichc tation. styles St' Le xv" siècle LE italien de tombeau, dont à Santa se voient Il y un entrelac grossier la copie de la plus belle est création. l'autre imi- ce temps Depuis décoratifs. ~OTtCt: L'un dans été l'imitation TO~n:E.\r a trouvé celui Rossellino, de Desiderio da Settignano. XV" .\C une les exemplaires Croce. celui de d'Antonio a domine les StÈCLH forme nouvelle les plus notables Lconardo Bruni de Carlo Marxuppini l'on retrouve et que avec variantes dans un grand nombre est adossé dans une niche Le tombeau d'églises. peu pro- de forme à grand sarcophage élégante, de lions, un que surmonte pour l'ordinaire gritics lit de parade le défunt est représenté sur lequel fonde. dans la lunette, une Madone au dessus, étendu; ou les saints les pilastres des deux côtés patrons son couronnement, de la niche, l'arc supérieur, à l'antique une décoration des enfants reçoivent nus, Génies, Amours, y tiennent des guirlandes de 160 LA TOS<XE ileursou l'écu du mort: portent et du plus riche effet. brillant Ici n'est ce le tout est fort l'exécution que je critique, est souple, infiniment, mais la conceplaquelle chose de théâtral, tion où se trahit ce quelque et de factice il la propre d'apprêté qui semble italicnue. Mettez en comparaison les Renaissance pas du tombeaux encore ceux <lu xv' siècle. xm de et du avec Dijon, les premiers. vêtements ou dans Dans isolé peu élevé familier animal de ses bruits recueilli attend. Escorté revêtu armes. de son Ici, ou français, tombeaux toscans est couché, sur du dans dort. foule. aux sarcophage à ses pieds un de pompes en lui-même, absorbé ses un sol; ou une bête héraldique ne prêtant pas l'oreille prise aux l'Eglise. seul, il au contraire, que voyons-nous? de guirlandes. de Génies porteurs le défunt. d'habits est étendu sur un lit somptueux, n'invite Rien parade. à une fête sommes où de mort. les armure, au-dessus et comme siècle le mort Grave, la xtv Mais trop élevée, normalement il y a plus. échapperait à plat. au nous recueillement l'on ne parle de la pas le gisant, sur une couche aux s'il reposait Aussi le présentc-t-on sur et s'offrant un plan incliné, le spectateur regardant à lui. au rebours de tout bon de toute sens, logique, je dirai de tout Le moyen âge entoure regards respect. la mort de sérieux, de SCCt.PTCRE. XV~ SIÈCLE En gravité. recueille, face l'art élève tombeau d'un d'un tombeau on 11 n'a <!u sculpteur. f:u!'e valoir. Il n'y ne tâche a dans on gothique, la pensée. et ennoblit Italien, 1~1 songe se En face l'habileté qu'à briller, qu'à qu'à se son œuvre aucune émo- tion profonde. Ce sont là des choses h'rt de ne pas vue de point essentielles, et Ion l'art quelquefois regarder aurait de ce 4au xv trouvera On polychromes, vales. Je ne Robbia, della une siècle série d œuvres suite charmante de traditions médié- parle mais de l'argile émaillée pas en bois ou de la statuaire entre au Au retour d'Italie, qu'on peints. une des plus belles du Louvre qui possède une .U«< que je connaisse, polychromes La elle ses débuts, chromie des bientôt accueillera architecturale: principes de ceux et plus libres, non ou Notre-Dame Dans va parfois mais le l'école ces stuc Musée pièces M~'c délices. encore A la poly- développement amènera néo-classique de la matière grise avait été une fête pour les yeux en des siècles de couleur plus favorisés l'implacable ce qui et bannira amoureux ruinera Renaissance des la seconde s'amenuisant; sévérité ou l'on construisait le Parthe- de Paris. moitié l'habileté du siècle. technique la statuaire est de venue il i62 LA grande il v a. formules qui une TOSCANE dans les ateliers et se répètent. On voit on en voit dix et c'est s'enseignent on est ravi u~uvre, des florentins. les grandes s'accuse; Le joli de la sculpture les qualités de l'cnscmtdc A lignes. disparaissent. côte (le 1 art trop facile d un Mino da Fiesole, les trop. œuvres chio, rares plus se font une d'un place d'un Pollajuolo. à part dans Verroc- la mémoire. de ce temps sont d'une si belle et les siècles l'ont patinée si amoureusement! les bronzes Le Musée les églises tombeaux national ont ourc encore et matière 1 séries des un Ht nombre complètes considérable de de Enfin il iaut funéraires. plaques courir la Toscane. comme nous l'avons fait précédemment le xtv~ siècle. Dans toutes les pour riches villes, petites vie fut intense aux un jour et indépendantes, siècles du moyen âge. chacune d'elles un caractère conserva dans certains maîtres naissance. certains bons l'on restent En outre sculpteurs. artistes de n'allait attachés certaines On la chercher Di Duccio seconde (1418-1481 maîtres, moitié à Lucques les CtVtïAU (lt~o-i50i). LA Plusieurs villes ont ne connaîtrait de M.\TTEO gènes Pérouse sont indispensables Tt~t a leur pour la L'art local; lieu accaparé pas un des du u'uvres indi- Himini révéler et Acos- T):S)TK)~ de si siècle ). contemporains de Michct- XV!' SCULPTURE. ou ses aînés, vers acheminent la transition. forment Anse SIÈCLE i63 Ceux-là nous la Henaissancc, en ceci que l'antrouble et que, vis-à-vis d c!!e ils ne les tiquité sont plus libres. Mais ils ne font dire? se rapprocher et étranger, rieur (le ils franchise antérieure époque la perdent et l'accent dont (1460-152U), ~aptenio des tombeaux tard au m est de le Vouextéles spontanéité. personnel que De là le caracde leurs producANDREA S\~so- est verra le groupe assez au et plus Baptistère RusTict (11-74-1~54). à Rome. aussi, Baptistère on du Christ noHedu antiques. leur est montres. avait plus quelconque, !cre p!us banal. Le meilleur tions. d entre eux vt~o nécessaire pas des œuvres d'un idéal qui lant qualités est-il assez indiMerent. Si l'on à l'aide de temps à soi. on pourra, du a beaucoup à laquelle étudier cette C/c~'o/ époque manque la vie. la plus essentielle des qualités, LE XVr SIECLE M)Cm:L-XGH Florence (li7o-ioC4), !'art italien. tionnée ontin est la la plus plus et pourtant la ville surprenante de MicnEL-A~GE personnalité la plus disproporttianesque. la plus humaine. Michel-Ange de 164. LA identifia nul les contraires dans les plus hanté par ne les étudia davantage, païen, Part les Lions anciennes les idées et n'a de t'œuvrc sérénité ne du pass~ avec voulut sculppasser antique. 1 époque classique, ruine du paganisme chrétien modèles aux concepplus opposées la détruit plus absolument Dans !e monde individualité et aucun approcher: autant que lui à faire de pcrsistanccs'cn n'a contribue dans !a sa forte fut ne plus tcur TOSCANE se crée à jamais disparue le dans avec moyen âge. forme plastique. une ou la Le dévelopun rôle considérable. jouait était l'objet et des sujets sacrés des types pement mode la statuaire. Maintenant l'époque principal derne commence. tradition Avec de Michel-Ange thèmes aliranchic c'est règles; ché non pas c'est non développement mais de la personnalité le traditionnels, de toute entrave l'expression extérieurement, et du de drame niais sujets humain, dans et de cher- l'homme le c'est un cuort inouï lui-même; pour agiter la passion d'être. L'armarbre et y faire palpiter luitiste ne retiète c'est extérieur; pas le monde même aiasi d'une qu'il comme veut exprimer. l'extériorisation individualité, et Uurchkardt une Son œuvre vonlue création m'apparaît et consciente du dedans au avoir me résume dehors, paraît « Il cette dit excellemment position lorsqu'il semble ait eu de l'art qui crée que Michel-Ange le monde et le postule une idée aussi systématique XV!" SIÈCLE SCULPTC!:E. l'ont eue pilllosophcs ({oc certains » crue l'univers. scion FIchtc, Vous trouvercx a la Casa Buonarrotti 165 du moi qui, les premières ou. à dix-sept oeuvres du maître ans, il se révèle une Au Musée suite nationale Jcja puissant. /< au regard fixe, F.l~oimportante, le ~cc/~ si violent-, la r/c~ d'un mouvement ~< y/ i'.tdtuirable que cela est ttcgrossi cob'ssat de /~r/< plus heureuse !t's tombeaux ment le lieu Le An~e. a {«ujours <~ la ~/<A~ relief de donc magistrat ~r/'c 1 à peine à l'Académie, le le t\t/o dans buste n'est pas la l'ensemble, qui. de ses créations; enfin, à San Lorenzo, La chapelle est vraides ~Icdicis. excellence où se révèle Michclpar contact ces de œuvres prodigieuses en moi une espèce de trouble cvcil!e C'est le propre des de figures de vous surprendre et de vous em- d'inquiétude. Michel-Ange de par 1 impérieuse volonté de celui qui porter. dans un monde de pensées douloutes suscita, et de rêves intenses où reuses passionnées, tendues dans un des forces savent primitives, frémissantes et comme accablées etiort dcsespere, d<' ne se réaliser. J'aime à appliquer à pouvoir œuvre beaux de ces par transposition, Michel Ange, « Notre de Schopenhaucr. passages dépenlutte une nature notre contre ennemie, dance, n"!rc volonté apparait « ~'cst a!ors brisée bien lit l'Impression dans le combat, visiblement. achevée du tout cela nous » et plus loin: sublime. Ce qu 166 L.\ le produit, rablement c'est TOSCAXE est-ce impressions Elles sont bien à tort des que 1 on demande aux œuvres de ce mattrc. agréables apparence Jamais têtes et disproportionnées de vérité extérieure humaines jamais forcée pareilles; la pose puissance incompal'homme et qui menace a supérieure » de l'anéantir. Aussi d'une l'aspect qui ne reposèrent vivant ne put être de n'ont ia A' la grâce en charme tout y est préméditation, sont la plupart pour est Elles pas cette a tous. plaît sur nuques dormir de manquent et la naïveté absente volonté. non dans Enfin terminées. Il elles semble degré dans sa lutte avec la soit brusqucmentdétourné. MicheI-Angcse au moment ou il pouvait dire au marbre qu'il « Arrêtons-nous; maintenant domptait j'ai mis ma a un qu'arrivé matière. vie en toi. certain et Inachevé en une partie incarnée non dégrossi. ta dure est dans passion pourtant substance, a jamais, signe visible qui !a perpétuera tous les hommes des combats pour qui se sont ') livrés en moi. C'est assex. M faudra ou dans lire son prise dans lui ne sont la vie de Michel-Ange Condivi. Elle biographe des incessantes. que les ébauches Hl se colleta avec tesques. l'on dessin que à la Laurcntienne orteils, luttes tout me le corps montra le dans fut Vasari sombre et Ce qui reste de de conceptions gigandes taches inouïes. Un dans un manuscrit dressé représente tendu pour jeter plus sur haut les la SCULPTURE. main armée d'un celle de la Sixtine XY~ SIÈCLE 16T décore pinceau qui sans doute. une voûte, uxé dans Tel reste cet homme ma pensée prodigieux. dans l'ensemble de À le situer l'histoire de la il ne diminue sculpture, pas, car si on lui trouve Jean de Fisc et Jacopo des ancêtres, de!!a Quercia, !1 ouvre son génie une ère nouvelle l'emporte. et si grande, du qui fut si belle par lui l'époque, est détinitivement moyen âge te monde, avec ses outrance, beautés de nombreux musées de mains, lestyle aux livres spéciaux et ses élevés. Mais imitateurs. profondément il puissante. Dans les jardins on voit ce que fut, entre C'est l'auaire michelangelesque. du maître de dire les ateliers n'est pas Michel-Ange de la médiocrité du siècle. Ce n'est faute, mais celle et politiques produit resta individualité Toscane, leurs sahte l'art luttes, On verra, d'un si sociales, des hommes plus se laisse aller millier l'Italie de et, fatiguée aux dominations sans la maladresse aussi a chercher responsa pas circonstances de ce qu it soit besoin ce que furent Montorsoli, Raphaël délia Porta, la faiblesse GugUcImo HandinelII, On aura dans son passions, ses faiblesses, et tragiques la nôtre. Michel-Auge Comme toute Après trouh!é. et défauts, moderne. iascutpturc suscita ses et entre ravée, ses temps de tant ne de étrangères. de s'y attarder, da Montelupo, boursoufHée de d'Ammanati. au musée et à la Loggia <68 LATHSCAXE d<'i les deux ou trois œuvres d'un des Lanxi, hommes !es plus connus de ce temps L~vE~uTO C<;t.u~! (i5'J')-1~72).qui est beaucoup plus intéressant la ptumc à !a main que le ciseau. lire et non le voir. Un modelé (lu 7~/y~au Lon. est pourtant national, Dans çais la seconde moitié du siec!e. II faut h' Musée c est un Fran- '~t à la tète des qui maitresdc son temps..hI~cLOfrXE (i52~-ieOS), de Douai, sonne que ron préfère appeler (cela La reproduction a popularise mieux) Giambo!<na. son acchmate .V~/Y/<r. en Italie, ïlv a. à Florence, importantes. la supernciante, l'académisme, Avec tous les ses pièces les plus défauts de l'époque, theatraL !e convenu. le goût du ccsi encore ce qu'il y a de mieux a cemoment-ia. Je crois a ce point qu'arrive les jouissances cane. Lorsque scu!ptura!es vous aurez que étudie va des raides romanes tournées vous idées sculptures du xvu siècle, générales vous aurex peut o~rir cet cnsemMc aux figures élaborer pourrex la statuaire florentine. sur épuisa la Tosqui condo Le y~o~7~.<. C'est a tort a revo!ution qu'on d'un le mot de propres applique art. H implique l'Idée d'un médiocre, généralement puis de départ, point d'améliorations successives nce final, après lequel et enun on prononce d'un feu d'arti- le mot de déca- !C~ SCCt.PTÎ'nE.XV!"StÈCLE Il dencc. tant mais réels. f.tits toute n):'nierc un une en realite: de n'est sculpture que nous évoquons lan~a~e. nous lequel sous tout Ce n'est rangeons des caractères communs. <!e faits en res- est pas ainsi pas ce quelque du c~mm<'dite .d'strait de parler, une à l'esprit, qui aime iaçon simple indiquées, le même. Il n'en Fart de la substantiel de de de liaison principe qui lui aux choses, il supposcApplique concret et permanent, qui essentiellement chose la traduction point .s7/ les modifications subirait t:nit ici non subjective choses un aux Imposer est personne!. t'jxt voir pour la terme qu'un une pluralité ayant En fait. il n'y a pas propres de la statuaire, pas l'a nnement M. de ('our{tins. comme remarque la littérature, pour qu'il n'y a décadence. v a des états voila tout ce que successifs, des uns l'enchaînement p~ut dire; quanta mont c est nous qui le mettons autres, ou il n'est en Italie pas. Voyex veulent nous faire voir une lente série d efforts qui modèles statuaire hnce .lean par pr'~rcs où antiques, romane, un cest, fait style au gothique. xiv~ siècle, aux choses les leur son réalisation œuvre a l'aide la déplorable après L'art d éclat. est-il coup sur une voie qu'i! va suivre de Pisc et inHuence non par le les 1 on critiques une progression, nattei~nent < empiète qu'en Michcl-An~e. Xicolas de PIsc Lorsque de daus Il ? Pas du tout. mais père, il n'y a aucun son lui. Apres à la un duquel on fait des !70 LA TOSCANE très œuvres faire et médiocres, ne personne des écoles sortir pourrait ce temps de logiquement immedialement de Ghiberti, l'art qui lui succède délia Quercia. C est un et<<.t t de Dona telle. de Jacopo nouveau de la sculpture est fort Italienne, lequel brillant. Puis elle s'abaisse a nouveau; l'originalité diminue; tins sont on va d'une vers activité ne la remplace pas voir la production les ateliers le poncif: mais extrême; qualité. de 14~0, Horen- la quantité (Jui aurait prédit, le coup de tonnerre a ce MIchcI-An~c ? Et après l'art nous disons est épuise. homme, que graud a vide la la décadence et qu'il commence que avaient C'est emplie. coupe que des générations encore tain. être qu'allait prochain une un faron de abaissement H y a. cela est cerde la faculté plasdonnous pouvons parler. gênerai tique des le xvt' siècle. auquel Mais ner le nom de décadence. le droit d introduire cause à effet An~e et 1 œuvre entre nous arbitrairement l'action médiocre un créatrice de ses n'avons pas de rapport de Michcl- successeurs. PHt~TURE. LA StÈCï~: histoires plus qu'aux \<'us enverront récentes !71 1 ~V~ PEINTURE. les Toutes XY" de !'art. SIÈCLE Vasari jusallemandes, depuis monographies a église des du Carminé où sont un génial homme, fn'sques peintes par jeune ans en 1~. m"rt a vingt-sept Tous les écrivains vous d'art donneront avec une égale les justesse en vous ces nécessaires pensées qu'cvciHeront u'uvresres culèbrus u~uv connais:;lnt le décélèbres connaissant préalablement prc;llablement ultérieur vetoppcment vus le montreront en de Masaccio et tout posées, dirent de l'art devenir conclnronl peut Masaccio que que Donatello ce temps est pour le xv" siècle, xv" dans est est ce que les fresques étant celles-ci fut pour le xvt* Un pour mais je n'aime de récréation. ce que Hapha~I sera ainsi nuer longtemps coup ce genre Je dirais presque, de les <'te n'allez paradoxe, photographies sans doute ptus, Hutôt tant elles qu'une <}ui vous tient historique. si ne helies, changé. mais tant la lumière pas fait être mais de ce qu'il le xiv". contibeau- accuse achetez ont lesquelles qui ne le sont elles jouissance esthétique. devant elles est celui Et puis peut d craignais pas au Carminé, (le ces fresques, fort ont je Us vous a la peinture a !a sculpture, Giotto ils siècle. que. s'en déduire. le reste aussi du ont noirci. le sentiment de la recherche défaut; l'eclai- 172 L.\ rage est sujet une et il convient, abominable. protestation /6's7~< TOSC.~E </</<'c/<«~ Je < <!c voir !cs est qu'il /< c<x~ r/ /;< <IIs et maintiens sible c'" générale. r'M/<? /~CC~f/ y~~<<' < cû/ JVt J-" .s/c/~ /?<s a d'élever de fresques de l'éclairage a peu près imposce temps en Italie et par le noircispar !a défectuosité sement ont subi. On est oblige de cherqu'eues cher comme a tâtons les ligures et de deviner l'ensemble l'action peut voir nn détail. lorsqu'on cetui-ci subsiste, ceux-là ne sont échappe: quand Je dis qu H faut devant les p!us !isi!des. peiner œuvres les plus considérables de ce temps et que scu! notre a des grand respect peut nous obliger taches ardues; que le plaisir que l'on devrait en attendre est siuguHerement diminue que l'on a la faute n'en inévitables et qu'entm des déceptions aux ravages est pas toujours du temps, mais que les aussi eux-mêmes peintres responsables, leurs œuvres et d éclairage insuffisamment grands acceptèrent des conditions contre bande clercs, des bedeaux qui en et rendus de peindre ont outre les chapitres chanoines, être deplorab!es des matières souvent empL'yerent expérimentées Je m élève, changements. sequcmment, contre la diacres, lesquels dans en doivent des cures, sous-bedeaux, subi de et subéglises. vicaires. qui ont PEIMTURH. XV" i7:! SIÈCLE tentures et fait placer rideaux, écrans, paravents, de bois devant les fenêtres entières parois pour leurs vieilles tètes de possibles courants préserver Je <l'air. l'usage encrasse proteste génémic dont l'encens, cierges et de maints chefs-d'œuvre, que d'imbéciles contre architectes contre anciennes, des bousilleurs enlises décorée avec apercevoir, noircies ques tirer mais peine, mais aucune rema- visite apporte et les ? Encore sans au Car- que l'on est à !a sombre plaisir, l'on que de peut-on ces frespuisse même la fresque du de Santa Maria XoveJla. impression au mur intérieur peintre Et croyez-vous les grattages rococoset baroques! défie je fumée les Masaccio par la ont barbouillages satisfaction attendre d'une Quelle mine. sous cette voûte en trompc-l'œil de regarder d'arriver avant obligé chapelle contre façon des niements aux d'une que dans la même église les fresques un des chefs-d'œuvre de ce siècle, de Ghirlandajo, leur état actuel, ce représentent pour nous, dans étalent qu'elles pour lui? Non seulement l'éclairage est défectueux et des pans entiers du mur au retour de la fenêtre que l'œil ne peut mieux éclairées, noirci nez disparaissent mais. percer; le temps dans dans a fait une obscurité les parties son œuvre les et a On cherche, le effravamment. on trouve des figures ravissantes, silhouettes de jeunes gens, des femmes l'ensemble, sur le mur: de nobles de exquises sion générale grâce vous et n'en de lignes souples. D'impresavez pas c'est pourtant. 114 LA un ensemble et non uns décoratif une série nous harmonieuse. ner des détails. ont. landajo que ce peintre avait combine de personnage:Indépendants Dans ce qui fut une riche autres. des TO~CAXE devons Les nous unité de glade Ghir- décoratives fresques telles, comme contenter !es depuis longce n'est que par politesse que l'on en par!c temps En fait. ce n'est ainsi esiivres de critiques. qu'un recueil de types et d'individus l'on épars que regarde successivement. dajo dort paisible sous dans i'ombre protectrice que de séduisants exciter a demander somptueuse Riccardi? de I~enoxxo de recHe de<'hir!an- de saleté, épaisse et ne montre l'élise, juste assez pour vous touristes fresque mes frères, ~oxxoM de au la Palais sans aucun doute seigneurs, en leur siècle, eu détruisirent D ine))tes des arts protecteurs une partie L'œuvre une couche fragments, davantage. vu. Qu'avcx-vous disparu l'escalier. Qui n'a admire agrandir à moins i'inque cela ne l'ait fait pleurer! arme du gardien écran couvert ~eniosite d'unlar~c de piomb. il envoie de papier par le moyen duquel de successifs rellets sur les fresques et. prestigieux pour nécromancien, valiers rois ma~cs nous n'en semble une mesure radical la tucamr quement sante lumière et exiguë une un à un de l'ombre évoque btanche du avons s impose par laquelle installer au lampe un C'était cort~e? que les che- les morceaux. fermer filtre milieu enIci hermétiune de a incandescence. insuffila pièce Alors PKIXTCRH. XV' StKCLK r5 fois depuis qu'elles ont été peintes pour la première les fresques dont tous parlent, seront visibles mais que nuls n'ont vues, où Benoxxo Goxxoli représenta rois sous mages de son temps. princes Prenez les ouvrages tes et de Jean. vous tacite, on pouvait regarder. semblable parait montrait !a)de, les eslimés verrez des figures que, de par de ces parle fresques, L'assemblée à des compagnie sans magique, la lanterne Paul, de Pierre une convention si on comme la nobles plus les me critiques a qui !e singe 1 avoir, au prea- allumée. un témoin sincère et Que le <~y<~ 7~<ï/ soit dise les choses telles sont les fresques qu'elles du xv" siècle maîtresses s'entourent de mystère; seule la photographie donne de l'ensemble de chad'elles cune une image solennelle .Après cette le cours continuons chacun, semblant Au Carminé, df'vinercx des cachant ciel sa chasses les sa approximative. et platonique de nos visites, protestation, comme faisant, de voir. aide par les photographies, choses fort belles. Adam, dans vous accablé. ses au Eve, levant mains, face douloureuse, s'en vont a pas lourds. du jardin du Paradis. Ce sont pour l'Italie figure meilleures dressées. C'est de l'idéal duxv" nues ligures que la que l'on a voulu siècle, la meilleure. l'on ait encore voir une partie LA <76 Le nu a fait sérieux une dit la que un a plaisir. On a pris au de Benvcnuto Cellini où il est déraisonner phrase fin de l'art nue. ugurc recherches TOSCANE et l'on les était a cru de hautes plus c'était que debout un<' vraiment les mettre qui absorber puissent artiste. le nu Que soit étude de soit une nécessaire, la ~s du qu'il Titien que son la matière admirable, ait fourni divins chefs-d'œuvre aime chose qui, l'o~ ou moi. plus que .<<M/ ou les de la Sixtinc? au plafond qui s'agitent Heures cest l'évidence mais l'absurdité même; lui donner une préexceUcncc à son un profit constituer sommet de jamais dans du peintres chargé obligé la hiérarchie n'a qu'il royaume des idée « académies ne fut ni des bons de de ce Car d<* pas et de exclusif au Ce!a genres. xv" siècle, la pensée du xvi". une C'est d'enseignement. de faire des serait professeur l'on est que » il ne s'ensuit vêtement moderne, pas que cela soit noble etqu'un et veston, ne le soit pas. De ce que la pantalon d'une coulée est superbe hanche de femme arronet féconde, peau n'en sont l'art n'est que die il est certain le nu, restera au lieu la robe et son chagrisette de plaire. Et si pas moins dignes de la vi< supérieure l'expression modernes, que dans nos civilisations de d'une constituer plutôt exceptionnel. Avant de quitter Masaccio, net la date à laquelle furent le but notex faites final sur ces (le l'art. votre car- fresques, PEINTURE. et, (1426-1428), demander Alinari XV en rentrant i~~ i SIÈCLE chez vous, les chez passer d'un tableau photographies frères à Gand, entre 1426-1432, par les peint et Jean van Eyck. Sans parler Hubert des instrucré flexions où ne manquera de vous tives pas la comparaison induire des Adam et Eve contem- suffira à rappeler l\4~y~v~ qu'a My.s~ porains, il y a en Flandre de peinune école ce moment dire le moins, ture aussi avancée, que lit pour italienne de ce temps. peinture ne sont pas inutiles. Ces synchronismes Des peintres de cette P\oLn première période. celui que la perspective emUccELLo (1397-1475), il y a une belle de dormir, bataille aux pochait Ax'DHEA DEL C.\ST.\GKO (1390-14~7). avec Offices; une C< assez terrifiante à Santa Appollonia et énergique dans des figures d un trait fort net mcme salle Dov LoRExzo Mo~Aco et la (1370-1425), c'est hommes, de tous ces de transition peintre Ft{\ FtLH'po Ltppt (1406-1469) que nous prêterons. Aux Cfnces.arAcadémie, au Pitti, à San Lorenzo, a Pratodans le choeur de la cathédrale, nous 1 avons cherché quelle peint et nous saveur que l'avons ont ses œuvres la plupart et quel temporains! lui que Burckhardt aimé. le beau peintre, comme c'est mieux Ah! des et tableaux confresques délicieux sentiment! C est de « Filippo la vie jusque est vrai que écrit qui ait aimé de cœur » II est dents et ses hasards. « Son coloris dit critique est le premier dans ses accile même généralement i2 ~8 LATUSCAXH anrcux Il n'est pas d'œuvre », ce qui est faux. ce temps qui soit d un coloris plus séduisant la J/«</o/~ du Pitti. ou d'une par exemple. monie de couleurs plus tenue Ce sont des de San les quatrocentistes moment exquis un Lorenzo. charme sans sans charme. entre les de affectation 1 art deviendra Fn.n'p!~o arrive conteste lils (1459-1504). à sa maturité, curieux aux a sommes Ce est qui affectation vite de de incga!e. Offices et chez !ors<il sans l'emporte architecture de voir Et Filippo. l'affectation avec (les fresques de Santa Maria-NovcHa). sance, Il est du reste chez sera Filippo, et l'a~Fcction se livrant BotticeUi, deux, le charme lui des combats d'issue chex rares qualités Nous italien. l'élève que har- !\l~o~/<ï/ que Jlorentins. de Renais- combien ~otticcHi au Corsini) palais vieux, combien Filippo Filippino ses meilleures de jeunesse (fresque de œuvres jeune (.~</o/ est près de dans la Badia, 37w/<~<' deux. On trouvera analyses de est voisin de tous palais Corsini), ici une occasion ies d'appliquer sur les oreilles et les mains Moreïli, à chacun particulières Vers le milieu (1420-1497) continue de ces maîtres. du la siècle, grande Bcnoxxo tradition Goxxon de la Nous avons parlé déjà de son chef-d'œuvre. fresque. la chapelle du palais Riccardi, qui sera une des de Florence la voir à la joies lorsqu'on pourra lumière Au pan fut électrique. de mur énorme Campo-Santo décore par lui. de Pisé, un L~euet dOen- PH!XTC!:E. n'est -emble XY' mais pas saisissant charmants, attitudes, il y a des et figures à San-Gimi~nano. !~ar ailleurs ce sont des 179 StHCI.E détails On le paysages. retrouvera des recherches dKïerentcs sur pa~lon matières. hommes des et qui de proldèmes et de vernis, d'hui!es de paysage, d anatomic, peintres et nerveuses, mais Intéressantes dans les dernières mcnrent tableau le certain, hommes-là l'art représentent C'est norentin. d'un sorti sans doute Pitti (n° 372. le très Salle beau de de technique, de perspective, du années ~< le côte de avec de peu d'oeuvres, les PoLLUCou qui ALESSO BALDOV!KETT) (11-27-1499), Dt:t. VERRoccmo !!57),etAxDRHA un dans engages travaillent siècle, I~:SHLLtXo(1422avec (14:35-1488) C~< le Ces de plus réfléchi ateliers qu'est leurs d portrait homme attribue Promethec) au a tort a A. Castagno. Puis vient S.DRO dit Fn.n'Hpt, BoTTiCELu l'attention 1~)10), qui a monopolisé nu point gênant. que cela en devient il est. ou peu s'en part choses des y a de lui banalité d une et d'une /« ~/w/ tableaux religieux, par uncaiïcctationnon des Offices, les grands les tableaux a du bon (1447- des imbéciles Pour faut. tout le bien diverses la pluxv~ siècle. Il des toiles le C<w/'< rares, à l'Académie des (n" 74) ou le sentiment est remplacé allégoriques et du mauvais, laideur dissimulée, /oM<avec 1~1/<M// et enfants et mythologiques, où il y le bon étant le P/~<w~, anges LA TOSCANE 180 d'un coloris joli la d'après r~< étant solide plus le gris, la mauvais, C~ la ;wM<~ description d'ApeIIes, voisine du P/y~. est de ses œuvres, La meilleure, ta l\t<<7/ et comme et comme couleur. composition .V<x~, certaines de charme et des partis Avec des qualités il a presque séduisants, parparfois pris de lignes des attitudes hausses tout des et arabesques, les pénibles, debout, quelque v chercher, Vouloir pureté, naïf et Vierges raffinée du nues figures chose de et du en sont êtres un art y voir intense. Ses simple des cerises aux boucles gonflées, douteux et inquiétants. résumc-t-il, Pourquoi du xv" Cook l'élégance rien Piero comprendre. ont plus landajo de aux siècle della et sont grâce à Santa 1449-1494), Novclla. Combien Maria La belle le voie si mal qu'on les fresques celle de San Marco. montreront l'école avant côté d'eux, les florentine maîtres il y molles, du yeux italien, Francesca peintres. De D.GniRLAXDAjo( A et de grêle. de la fait. la on pas est d'un comique religieux, triste et sont d'une sensualité maladive, dont il les entoure, et les enfants aux bouches apogée sance. tiennent maniéré comme primitif ne touriste j'avoue n'y et D. Ghir- de plus grands le chef-d'œuvre est-il est regrettable C~ d'Ognissanti, de Santa Trinita, du xv'' définitifs a les médiocres siècle de à son la RenaisLoRE~zo ut XV* PEl~TCKE. SIÈCLE 181 sa vie, fit les mêmes qui, toute de pieté froide, sauf un jour, tableaux où, mieux l'on retrouva il peignit la F~~< que inspiré, PiERo Di Cusmo récemment; qui se (14C2-1521), Cosmo RossELU histoires plut a de fantastiques Ct<EDi (1159-1537) dont on 1~39-1507), Sixtine. Nous ne nous verra des arrêtons à fresques la pas. ~tais il y a en Toscane maîtres d'autres que les et en première Florentins, exquis, ligne, un peintre !'tE!<ODELLA Fi!A?<cEs<:A (H20-1492), qui vintd'Ombrieet travailla dans le milieu toscan. Aux Offices, dyptique, œuvre d'un le duc malaisément ces un s'enlevant lines si haut sur semées minutieux la miniature, dans le soutrert, lente. Nous esprit EnHu 1 œuvre précis, et de cold'un qu'il il est mener de !)e ce peintre, devoir le semblerait à Arexxo FcgHse la lumière fûmes surpris qu'elles du jeu des connaissance oublie et fermes profils onduleux d'eau fond une est de maisons. mais groupes que (les paysages une deux décoratif coloration, fut intérêt un chu'ur ont et sa femme, d'art et l'on d Urbin de larges Saint-François. est, fresques Elles de la clarté une atmosphère baigne La matinée lointains. à rare, exceldu puissant chose et charmés révèlent, lumières, fini de la de la beauté des lumineuse en où nous fîmes séduisant entre tous peintre des meilleures de notre voyage en Italie. dont il v eut de grands quatirocentistes, n est de pas ce florentine, et surtout Mantegna !82 et LA TOSCANE en Luca nous Signorelli; arriverons aux villes nous fresques importantes. Nous sommes Léonard Avec où parlerons lorsque ils ont laissé leurs au de Vinci. nouvelle. époque et Michel-Ange. !a d'une seuil Raphaël peinture voitson domaine s'étendre. Jetons un regard en arrière sur lc xv" siècle que nous allons quitter. ÏI L'est dès Masaccio, nous que. pas douteux sommes donne en d'un face art de répandre Les sujets, plus pour objet et de la morale. dogme la tradition, atfranchi, ne qui les vérités du la force de par restent religieux; FEgMse il est inimimcnt mais le grand client; soient abordes dans un esprit religieux. disent des recherches de cette des époque tendances naturalistes un des traits de l'époque race elle ou. si eUe pour eUe. proLdèmes sont pas sourire. histoires rures, et de !a inquiétants inquiétants L'on aime agreab!cs la richesse rare qu'ils Les œuvres des artistes montrent les cortèges, à conter, où des encore techniques, le nu, p«rtrait, le le paysage et nous la joie de créer. C'est est tout caractéristiques n'aborde pas les aborde, La vie à les ils ne est lui les banquets. la soie, les et s'étalent, parures se un les fourl'on les sujets sacrés au goût contemporain. On arrange ne trouvera le xv" siècle, Fra Angetico pas, dans des pages émues la .<<~ comme excepté, .s~y c6'/yj'< < Si l'on songe C/ a ce de qu'est Giotto, l'esprit a Padouc. de ce temps PEfXTDRE. et aux sujets les c"!tsidèrc .tux récits quel a tradition travestissements lui la historiques. mauvais autres devient ce sont ceux sur choisi. surtout si l'on impose. que l'on fait subir de Schosuivante réflexion maintenir le qui obligent terrain limité un celles des pour de l'art détestable quand que 183 des juste: « Il est cependant dont l'enet est incontestable- appanutm a se peintre arbitrairement tout SIÈCLE sacres, penhauer sujets ment XV" et considérations mais cet effet le terrain est en en objets et importants; pittoresques d'une c'est l'histoire méchante quand, par exemple, hiérarisolée, bizarre, gouvernée petite peuplade, et méprisée par l'erreur, chiquement. c'est-à-dire outre pauvre pnr toutes les car Occident; Les Italiens vérité hliques !curvle t.a voila du de l'époque ce qu'étaient xv* siècle ne quotidienne. nenaissancc premiers avec lui ne fait architectures dans les a représenter les PoIIajuoli décorative. Orient » cherchent aucune histoires les et pittoresque mythes d'autres. de l'art effets et. a la est un antiques mais ce du xvi" siècle Le portrait la peinture comme nous C'est lui, à la décadence générale. bide ses Botticelli sujets. des et et en les Juifs, sentir guère des tableaux presqu'exclusif qui sent. l'objet à l'état d'exception. reste encore une rare perfection. Il envahit survivra en et transportent historique dans le milieu gai, riant que dans les lin du siècle, des nations le verrons, atteint qui LA 184 TOSCANE i En quoi de la peinture au xv~ siècle, s'occupant ne pas se faire une collection de types à l'aide des photographies excellentes nins, nari ? J'en ont des cheveux ai traits une série communs étaient tirés en sous les pourfémid~Aliclh's veux bien remarquables. Les arrière le pour agrandir et bombe, cela sur- être immense front, qui devait tout chez les peintres du milieu du siècle. Lippi, V. Pisano, P. della Francesca, les cheBaIdovineUi veux étaient avec perles et torsades arranges plus tard on adopte les bandeaux et les boucles encadrant le visage (Botticelli, sont un peu bridés, l'arcade les lèvres haute, charnues, le cou immense. maigre, buste étroit tait Ghirhmdajo) sourcilière les yeux très arquée, la figure ovale plutôt et fin. le le nez al!onge h' ventre, en avant. Telles et serre par sont se porcaractéris- contre. et les gros du siècle. Il est amusant de les réunir dans tiques une douzaine (le types bien fixes et de les comparer à une série appartenant au xvi' siècle. LE Le Haphacl, Florence xvi" siècle XVr s'ouvre SIÈCLE par De ce Michel-An~c. seul tableau, qu'un la dernier la .S~ Vinci. trinité il n'est F~w/ à des PEIKTTRE. XV! Offices, plaisir 185 de lignes sculptural comme c'est sec à plaisir et peinture, de charme; comme c'est conception, est qui puissantes cela manque tvpiquc SIÈCLE un groupe il n'a de Michel-Ange de grouper dans le fond pas résisté son tableau de au des fort étonnées d'assister figures nues. en académies, difficile de l'Enfant-Jésus des bras de :)U passage à ceux de sa mère. Joseph DE Vt~ci (1452-1519). LE<RD C'est d'abord et à Milan. faut le chercher saint Offices, œuvre une )'.4~<CM/ que la a Paris II y a, aux lui attribue, critique quiestravissante. qu'il maissur laquelle je conserve extrêmement précises une grande doutes; esquisse. quelques si intéressante les indications pour un de mouvements comme clichés par instantané, démie. un /< c'est < tout. d'œuvre Mais occasion de r.!</o/<?~ ange, C~ la par que de relire critiques, plus admirables à J/ tradition pas connaissez vous l'Acadans et des de Verrochio, ne connaissez vous ne Paris, ces jours de Florence ses pas attribué Si vous hardt.ouchcxlc vus; nous /x le dessins les chefspas Vinci. soient une sa vie dans plus récent M. Eugène types dans BurckVasari, et le mieux informé (le Muntx. d'homme que I! fut le un des monde ait la fortune ne plus sculpteur que peintre, a pas laissé trace de son œuvre sculptée, même /<' <<' au Louvre; musicien, improvisateur, et civil, savant, architecte philosophe, militaire (?), ingénieur il ne se borna pasà de I8C supcrlicielles divers. mais faudrait dans ToSCAXE recherches dans épuisa la lettre lire lui dans la lignée il était d'une enfin, maître es exercices L'œuvre les domaines si Il qu'il entreprit. Ludovic le ~lorc ecrivita rendre. doctrines des les matières qu'il énumère il laquelle qu'il pourrait 1 histoire des place L\ différents N'oublions services pas que il mérite dans une scientifiques de Bacon. Et ce qui me touche beauté et grande corporelle physiques. est au con(14S3-i5~f)) traire a Florence, nombreuse sans que l'on puisse dire qu'elle une note nouvelle à ceux qui apporte connaissent Vous RAPHAËL de bien le Louvre. à la Tribune débuterez Ofiices encore belle Fo/ dont on la très en a que trois authentiques, était sans doute de Seb. del Piombo, « t //< un portrait de placer vient M. dans ~/<< la mcm<~ attribues sur où, cinq .tableaux il n'y logues, à lui des salle, d'instructives comparaisons. n étant médiocre qu'une copie nous avons. Restent la .V<~A)/ maîtresse un portrait Doni et le toile dans ainsi permettant et le ~M/ de ~«M l'original que < C~<xy</<9/< J~/v/M~/v~ avec moins à la qui s'apparente de perfection, de Maddalena cata- parles précis charmant et .< superbe !a salle des Peintres, une son por- trait. Au C/ Pitti, que la J/<x~ j'aime << ~YM<7-D/~ toutes deux, tandis et celle que je la suis PEIXTURE. XVt" i~T StÈCLE et que la r/r l'/w~~<« à goûter I! semble ne m'atteint pas. qu il y de Raphaël; certaines :)it deux parts dans l'œuvrc et me prennent tout: d'autres toiles me ravissent impuissant //</ /</ay~~ me laissent indiffèrent et critique. n'en citer mières. je mettrai, pour le .< unes. 77, le /~<< la J7<?~' < /?o/~<\ Louvre. bien choses la .U~</6' V/<<6' diverses–et ~h/.</< << la -S~M/r F<x~<' Dans que les pre- quelquesdu C<~7/< des pour prendre les autres parmi je dirai de Londres. la rr<M.y/?Au jF/)/.< Doni. celui les portraits des Pitti, palais d'inghit'ami (qui n est qu'une si belle), celui copie, mais de Léon X avec deux cardinaux, seraient étonnant, dans la première se rangerait ~/r/ série, tandis que Iat'~<~ dans la seconde. La 7/< <fZ~c~W~/<ï est contestée, mais on la re~fardera avec joie. En <acc d un si ~rand d aucuns homme, prétèrent abdiquer. C est de Raphaël, par conséquent c est beau, donc je l'admire. Je ne renonce point a mon indépendance. Je dis: je me plais ici et ici toutsc résout en somme Pourl'crudit. je m ennuie. à une question et de document. d'authenticité à ceci ou a cela, peu lui Que sa science s applique au fond d'établir une liste importe, qu'il s'agisse des éditions d'un livre ou des tableaux complète d'un tude maître. fait la passer méthode est la méthode la même avant et tout. part il y a le public, qui ne sent rien par et dont l'ardeur à regarder les tableaux l'habiD'autre lui-même célèbres L.\ 188 est TOSCAXR du respect que l'ondoit Entre ces deux classes en fonction consacrées. courent les galeries. sont ceux pour a des toiles de gens qui qui les œuvres d'art des jouissances représentent personnelles. avent Ceux-là aussi que l'étude est nécessaire el sans une initiapas les maîtres que l'on n'aborde tion mais préalable ce qui est pour eux en face d'un premier est et personnel t'egoïste plaisir goûte ce léger choc qu'ils attendent., ils tableau. Ont-ils ne le reçoivent-ils sont satisfaits; pas. tous les raidu monde sonnements ne leur feront pas avouer froids. alors qu i!s sont rcstés qu Hs l'ont éprouve, Aucun écrivain, déclarer fera si chef-d'œuvre ne me ne m'a ému. pas parce aussi Ce 1 o.y< soit. ne vaut que quel qu'il ordonnée et classer qu'il est une collection, d'émotions méthodiquement que possible, perscnnetb's. ~ous retrouvons dans chaine Autour toute de lui, ordre que l'on des œuvres i?ens classés notoriété. comme sa gloire romaine. il y sont des eut mal pendant admirables, qui beaucoup le montre tableaux la Borghèsc, ÏD Pitti. le AY~'a~'r~ a notre Haphael. et qui a pu attribuer mier la son autorite, une toiie qui soit grande plus des /<~</ en bas dans preseul fait a Raphaël de réalité des siècles sont pro- de peintres Le connus. suffisamment. de /<ï le Cc.sw étape 1 échelle la de J'indique collection la t' Ofnces, de la galerie du Doria; PE!~TU!<E. y en a bien Hicordi Ghirlandajo, il t'iombo, <'hiaca, X\T' IS{' et c<'mme d'autres récemment l~olidorc de Caravagc, Bacles autres à peine, données jusqu'ici connus, de toiles a Haphael. A Florence. toscane l'école hommes considérables des compte (le t art. FR.\ BARTO!)MM):<' tt):L S.\RT« (148(!-1~3i). déjà miche!an~elesq)ie: aussi. ptns coloriste C'est déjà sionnent. contemporaine dans I'h!sto!re Ce mais sont ils ont presqu'exclusive. trouver exagérée. Dans noms haut: le xv!' à retenir l'outrance, le des pathétique; qui ne et. chex et vous l'un et de pénétra- de négatives sérieux peintres jusqu a nos jours une influence de que l'on ne peut s'empêcher siècle avec À~DHRA et le premier plus puissant le second plus attendri, ne me pasXi l'un ni l'autre pourtant exerce et (1475-1~17) quoi de plus froid que le pathétique <'mcut la facilité aussi, pas ? c'est tout au moins. le manque d'accent les qualités avec cela toutes lion l'école. hommes. Bt'onxinoJ~ont"rmo.Scb.de! Franciagiltio, qui les uns très <mt hérite StK':LE florentin, il y a quelques ceux que nous indiquons plus le POXTORMO. BttOXXÏXO et M\R. ALBERTtXELLI. (le ce temps montrent compositions grandes de toutes les faiblesses de l'école mais, de la plupart nous avons des portraits ces peintres remarquables. C'est le contact direct avec la nature qui les sauve. Les 11 v aurait à rechercher fluence portrait du aux dans époques d'autres de écoles classicisme l'ina 100 LA outrance. de LcsXccc.\no la catltedra!<\ ture toscane .s/ JV<<' TftSCA~E le triste a la fin du /<'s' .< /w/.s~/<.s état de la grande siècle. xv~ /sc~ .s'~v/s a la coupole' donneront, vous ~r /y pein- A'\ 0//?c~.s </<' c< </<s ~~y)~ ~«~o~<'s. Tout ici est "rdonnanceson compose. le souci et du contraste des et des attitudes.. Vous de hcHe~ de la clarté. de !asymctrl(.' des gestes rythme du groupes, est trouverez à un point toscans. Les peintres d'ordre preocupations (FraHarto!ommeo). ces ont, innées, poussé incroyatde desGiotto. et de com- Sans doute ce sont là de grandes position. qualités. mais encore sont-elles devenues d'école qualités et de pratique. Si 1 art norentin a été loue si exclusivement cnet, a elles, choses pas propres c'est les et les critiques. soyez-en sur. qu'il le doit. Ce sont, en dont on peut raisonner~ qui ne sont à l'individu, mais l'on que peut par Vous enseigner. a être coloriste. professeurs à un peintre jamais vous ne ferez. avec n apprcndrcx pas plus des que un grand de rhétorique, leçons honnête homme quelconque a l'autre, vous pouvez montrer dans du écrivain à l'un comme mais, a mettre de l'ordre ses à les exprimer sinon pensées, moins avec clarté. à les balancer l'une tirant règles, a celle-là. L'école l'autre, toscane celle-ci est, d'un pour avec grâce. suivant les faisant pendant cela, unique; PEtMCHE. bout d'un nosiHon. (Hh'ction ~mps -iuncr a l'autre XY!" c!!c donne démonstrations avec eue spec!ate qu'ont et tous Hcux. ceux ou l'art StHCÏ.E une de leçon à 1appuL cUe< pour qu! ont h' commenter. de l't com- D'ou en )a tous d'en- été charges a autre t! v a, a Florence, chose que des Florenles écoles d'Italie sont tins. Toutes représentées Aux Offices et au PittL dans ses égides et musées. d'admirables on verra ne sera direct d'un tines Entre pas plus froid. duchesse aspect la tous, sérénité pour vons nous la de Titien, si tn.tis encore; deux < torct ~</ inoubliables. nous. C'est modernes, regarder plait pour voisin de nous. /'V~ F~~ d'Urbin étendue nue c~/< dans sur un lit de repos, tandis que des chambrières des vêtements dans le fond de la pièce cherchent d'une est une toile et d'une un cotïre, perfection mal nommée dont le charme si Vénitiens, sans nuire aux œuvres floren- avec une joie u'uvre cette sans que mélange nous pou- nos et qui yeux d'aujourd'hui les mêmes raisons que fart les portraits une vieillie, Ce sont, toujours du duc d'Urbin belle de Carpaccio, tableaux qui n'ont ~<' aux le plus la Ofticcs, et de sa femme. ~Mï//< un fragment: de d'autres Giorgione, du C~c<~ pas la qualité des Vcronese, du Louvre, Bellini, des Lorenzo pas les meilleurs TinLotto, t92 t.\ la dernière exhumation TOSCANE de la critique; dcsCorre~< un Mante~na. Au point: qui ne me ravissent .V/sv /<?~ Pitti, une de j ai vu de mieux reux: un beau tabteau ce <'ior~ionc:arAca(temic.dcs et combien. En courant tres Horentins. vous de peintre de genre. !es ce que Peru~in. <aci!c et doucele premier. d<' jen pas~e pour ics peina toutes les eco!e~ Si~oorc! musées touchercx itaHennes. Et vous verre/en outre valeur. ~eres de grande van derGocs. avec une de Santa nombre de toih's <~ran- McmMn~. vander\Yeydcn. œuvre au Mus~e magistrale ~taria Nuova; Quentin Matsys et dont je n'oublierai du pas !e tahieau Pitti quiiait voisins, pâtir tousses c~toyent!!o!bein Hcmhrandt. etthu'er. très bien représente. Claude r~'pitat Hubeus. L«rrain Poussin voir et classé dans t'ecoteaUemande?~ pourquoi « barbares » font et autres plaisir tiennent leur p!acc au mHieu des tta!icns. Je en passant. contre proteste, rance dans les saHes qui a permis, d'artistes, à côte des chefs-d'œuvre l'admission des tigurcs falotes ciens Je sens du ridicu!e est évidemment des que tolé- portraits l'on sait. de Bou~ucreau. académiautres MiHais et Lci~hton, de run et de t'autre du côte iierkomer. l'inoute détroit, abon. en qui a L'ARCHnE'rm: DE comme nous est Henaissance xv t'avons à st place. les ruines siècle faire regardent renaître l'architecture lixés par moderne. que Italie Dans tes Italiens eut la furent ~:{ RENAISSANCE le mot indiqué, Les architectes avec Je du l'intention de et les ordres antique Le sujet est immens'' par les le mouvement commencé a ce Vitruve. conséquences en moment REXAISSA~ LA DE L'ARCHITECTURE tel. LA les sur Hcnaissancc initiateurs destinées l'art de de l'architecture, et leur succès fut tel encore. accables. aujourd'hui que nous en sommes, deunitive du système de construcCe fut la ruine tion septentrionales. par la Lexv<* siècle montre race française, pour spécifier. en France et finalela lutte des deux conceptions mcnt inventé la victoire levant faut par un s'enorccr les races européenne changement de voir clair du principe italien. de cette Importance, en pour le système. pour juger sur des ici les notes points plierons une vue plutôt que nous ne tracerons (le la Henaissance architecturale. les raisons Comme et on le verra la civilisation, lettres. Ce sont miers pionniers, dans la Renaissance les humanistes depuis toutes comprendre Nous multibien qui Pétrarque, débuta en itxes d'ensemble les histoires a il de les par sont les preauteur des <94 LA TOSCAN t: H y a un siècle y~/<< latin comme littéraire tangue formes anciennes plastiques Pour ce dernier on présent, ce retour à l'antiquité, que le gothique italien, et c'est II est rieux. il était ville des et le dont connu exerçait vrai typique, en 1445, couchée, d'un une Cette a voir .l'aime les Italiens revêtue en elle des iuouïe. ou légendaire, tombeau ancien miraculeusement Romaine, d'un style Home. « la attraction une une siècles, jeune femme hommes de ces jours n avaient la pareille. les vivantes. profondes dans le sol idée. les les :< appelait de perfection une est était peu :) te plus ~Inpassé de ce les hommes leur de se faire difficile découverte lequel travers avec ruines fait racines que pour romaine apparaissait Ceux prestige. qu'on avaient dont les certain temps l'époque extraordinaire ancêtres et 1 apparition des dans l'architecture. avait poussées français exact. aussi On montre de renouer désireux du l'adoption nous intéresse qui seul favorables circonstances point, comme dit, entre morte. la Renaissance de la dans préservée a d'une beauté jamais I'emporta)t sortant vu sur des t<'m beaux. On trouvera, détails dans les écrits circonstanciés plus Etudes de monutions des architectes de ce temps. de colonnes, de de détails, ments antiques, copies de chapiteaux. de bases, de moulures. pilastres, its les les contemporains. sur les préoccupa- ne songent qu a cela. DH L\\t«;t!tTHCTURH tout Ajoutons leur admiration naissent les 195 a n'y résume du seules de en dit anciens ont propre à être temples. tume d éviter Vitruve, l'art romain de le style grec considère sans doute que écrit a qui! l'ordre quoi, comme « Les ceci n'était dorique la construction pour employé les anciens c est pourquoi le mode se quoi si mal barbare ruine Sévère est professeur recettes que Pacstum. par Les admirent. quils le Panthéon, le Colisee, Scptixonium voilà Théâtres; les connaissait même sont, le Forum, donne n'a lequel et qui dans place Ils ne conce les depuis, Leur le beau. détruit pas une qu'il Dioctétien, de ruines suite Rt:SS.CH pour aucune critique. les œuvres romaines que conséquent, Thermes les de L\ ont eu cou- dans dorique pas des les demeures sacrées. En fait, le par excellence. des Ptolémées qui, savons aujourd Nous romain micr. et nous le second, depuis ne nous dont qui n'apporte titutifs grecs principes romaine, a été dorique Pour la formée ingénieusement, d'utilité travaux Vitruve. en religieux d'or est l'âge est une réalité, passionnons beauté n'est l'emploi aucune de styles est surtout publique. grec du le pre- autant plus pour et que d'emprunt des éléments cons- intelligence ce style. de grec celui décadence. l'art hui distinguer connaissons que nous dans mêmes le style divers des profonde L'architecture qu'elle remarquable Envisagée combine dans en les tant LA 196 TOSCAXE convenir fit dévier <lc !<'ur il faut qu'art, qu'elle sens si précis les membres organiques grecs qui. avaient un rôle parfaidans l'architecture mère, Tels qu'ils Les architectes Horentins (1391-1472), un des grands fasse sont ce étaient, romains qui ravissent la Renaissance. dit t sur les l'analyse à Home et a entablements, Qu'on colonnes et frontons, Athènes. les en défini. tement les l'admiration des monuments hommes de le mouvement sont qui dirigent BpuxELLEseo Mu:nËLOxxo (1377-1446), LËOX BATT!STA hommes t1404-147~). ALBERT! de son temps, ceux-là pour communément; Renaissance. La haute Renaissance (1444-1514), LÉONARD DE VtXCI a ce que l'on la première a (?) BpAMAXTE (145~-1519), FnA Gtoco~oo(?) (1435-151~), R\pnAEL(1483-1520). Enfin Vi~~om MtcnHL-A~.E (1475-1564). (15<~7les plus dans l'ère baroque, qui inaugurent importants n'ineminc LE BER~x (1599-1680). Nous laquelle que les chefs de ligne. diquons partout 1573), P.\LLADto comme C'est, de les hommes prient d abord, (1508-1580) il sont les maîtres est l'ornement, naturel, que la première Renaissance s'approIls avaient des modèles à portée faire directement passer que l'on pouvait la décoration des il n'y avait édifices l'on monument antique que pût copier dans pas de tcl quel DE 1/AKCtHTECTCRE qui répondit :<insi l'expression L'on )':)ntiquite. des pour prunt neparaissent les colonnes. cmplot que Manifestement, que leur dn rôle siècles encore. aussi les n'ont forme a hissera nous de mieux architectes les à Quant à fait libre. de géniaux membres raison pas du l'editice. caissons, de d'être caprice, Rome et mais avait COXSTHUCTtOX avait ~tc remarquabtc < <!<*la coustruction. Dans Hien tout demi- de la logique essenLa Renaissance grecque. que Rome avait retenu. <!c vue des point ? La Renaissance Je la pierre paration dans !'edH)CC sont les d'em- partie le peu L\ Au il est ne dépendait dans jouaient l'architecture de côte vie les bases, la corniche. pensé que une précise qu ils la meilleure oublie déjà tielle l'habileté les et les les masques-, cette parure colonnes. en fait, les jamais avaient t'architecture C'est temps. a demandent rinceaux, les denticules, toute trophées, 1 on Renaissance qu'ils les revenir pilastres, la frise l'architrave. du iPT a laquelle de siècles, redonne une italiens tant décorateurs des détail voit les tes guirlandes. nxn'tc depuis la du de cœur, les nus uves. KE~AtSSA~CE besoins aux et LA matériaux, succédait pour le style de iaiHeetsa l'objet apparelHc d'un que que voyonsà une époque le côte technique gothique, mise soin les la préen place particulier. claveaux des LA ~9S TOSCANE Au point de vue technique, ogives. peut aller plus loin. il est vrai En !ta!ic, que le gothique la brique. surtout on arcs !a Renaissance. Avec An beau bâtir qu'en cornichesct de temps mortier aux travaillée. la Voyez les infligeraient la si <o/<<?/< traitement la pierre le plus Femploide l'admirateur Burckhardt. de la Renaissance. et le plus intelligent le beau développement passionné qui ne peut et borne aux Renaissance, elle 1 avoue– encadrements dit emploie il y a ici non pas le propres mais un reçut caractérisa. les manuels, dans clamé a faire que professeurs.sY~/<'w~/r' avait Renaissance des matériaux rationnel pement au pas en avant, des lieu ne et principes d'en faire marque dans le nous dans le dévelopconstructifs un en arrière. deux accepter qu'i! ne faut fait les éloges qu'on en ce qui concerne de !a Renaissance tout de suite .Findiquc que sousbéncuced'inventaire de la probité les matières. Comme et de bonne on truqua tôt, des bossa~csde On et on Andréa de Or facile heure de le vérifier. le mortiersimu!a !estuc imita le marbre. etc. granit. ces faits !a haute Renaispour de la prese rejette sur t honnêteté accorde sance, mière. il est il me Mantoue souvient bien «immortel avoir vu chef-d'œuvre a Sant' de les caissons de la voûtcpcints AlberH~, de façon a simuler la sculpture. en trompe-! a'i!. sont en pierre Pour les palais~ics seuls bossages l'immortel et constituent tt~ taille Le mortier. tttiaut ainsi moderne, la un les de les pires Strozzi de procèdes (!cs matières la mur le de n'ont cyclopecnnes. béton coule, jus- en iacades 199 sur placage palais constructions t~etru~ua~c le trompe-t'o'il, rcu;!c. REX.USSAXCH l~itti.le palais )pte l'apparence inventa Humante LA DE L'ARCHITECTURE la construction devint loi. bientôt avec Et recole c'est le règne des ~chenrs des i~roquc, déplâtre, à la grosse qui commence. ornemanistes Regarde. le plafond ') !ectcur. au-dessus de ta tête et, s'il te ces ornements moulurés, remerplaît de vivresous fit ces cie !'ttaHe Pour à t'abri Plus qui te la soHdite, délices. la haute de la critique. de deux cents Renaissance lézardes n'est pas crevassèrent la de Saint-Pierre, coupole qui ne tient que par des tirants en fer, et pour l'église elle-même, Haphael et Fra <<iocondo furent à occupés principalement consolider la faiblesse des parties construites par Bramante. Ces remarques premières venons-en aux monuments chronologie. dra!e. San la A Florence, Lorenzo. de la portique Hadia de San Uruncllesco, qui Albcrti (t 1472). San Scbastiano. la maison Domenico mourut on doit générales principaux coupole de faites, et à leur la cathc- des Paxxi, chapelle des Enfants-Trouvés~ di Ficsole, sont A Léon cnln6. Sant' même vitle, Andréa ruiné. le la de Batiista (le Mantoue, le chu'ur de LA 200 à Florence Annunxiata ~Mcheïoxxo xv ). Palais le palais A Bfncdettoda et le palais HucceHaï. A ou Mc<Ucts (miHeu Hiccardi revient l'honneur ~iajano Si Fon ujoute a ccHc (1489). Stroxxi !a petite do Gtn.t.OD.\ TOSCANE valent qui caractériser pour (lu siccte) en aura de la plus importants il est ceux sur lesquels raisonnec une et opinion Renaissance, de se former première loisible (fin Hsb Prato. MadonnadcneCnrceri(148S-1492),a S.\xG.\LLO.t't!a~tadonnadcII~UmH~) à PistoIe,dcVE~TTR\ ViToy! les monuments les indique <ht renscmUe. LES ÉGLISES Nous ici les dépassons bornes strictes de notre cssentie!" plan pour comprendre quelques meuts lombards et romains. monu- On aura de peine à se faire une idée quelconque l'extérieur des enlises. sont. pour la plu!esqueHes San Lorcnxo est extérieurement part. Inachevées. a l'état neHesco! ruine. qui est aussi, H resterait terminé un dans la mêmeviMe et dont on peut perron av:<n!-corpsun plein cintre, fronton. Les de plans de ~ïantouc Spirito (sur San Sebastiano Pour photographie. Sant Andrea. Sur les San brut, de la que!qucs portique surmontée deux façade, du est Sant'Andréa. une procurer voici ce qu'est se marches etegant. grande d'un entablement côtés Bru- portique s'e!~v<* en arche en et d'un reçoivent DE L'ARCHtTECTCRE deux .'hacun j)!S(~u'a i:t hauteur fenêtres t "n ne par une al'inferieur <)u<' c'est te mérite <)<'vant décrire graphie pas. à l'étage frise; Je colossal a l'alladio. est étroite Feglise ce que est tout la coupole, donne et ce que bixarre Je vois triomphe~ dessiné des regarde avec th'rriere d"nte, ;< ces on La je place viens de La photoaperçoit. et l'apqui est invisible du fronton, dont on se faire là. un portique soin par un ou anciens; chrétienne ? un arc de homme qui a est-ce une mais modèles l'admirer faut-il fnçade d'église c"mmetcHe ? Il m'est portique j'annonce passant attribue l'on au-dessus ce qu'il vient bien que c'est en dont 1 invention pendice demande nn deux supérieur vides. Pourquoi? dcuxniches, ferai remarquer l'ordre déjà ou 20t REX.USSAXCE pilastres engages qui montent est divisé dans Le portique grands l'entablement. sait LA alors de louer impossible devant rédiiice. en porte-a-faux qui est point l'expression pas, qui n'en indineremment on peut supposer lequel ce ne et ou rien du tout. Sans basilique il est permis a un archéologue de s'amuser reconstitutions c'est froid et sans portée, f~rum. une avoir son agrément. On je refuse peut me parle de la barc'est lorsqu'on mon adhésion, et qu'on barie architecturale antérieure prétend mais cela a mon admiration, imposer < hitecturc une religieuse, comme façade modèle comme d'ar- celle-là. 2<~ Y.A TOSCANE DE LA COUPOLE ïl y a. une à Sauf coupole une au Dôme de Florence, San aux Lo'cnxo. deux C'est l'architecture se n'être toute Il était de entourer la des les les coupoles du que ridée voûtait imiter collections centrale ils la eubrts de finira par absorbant la forme de dessins a mené en de de temple de ce temps. architectes a coupole, église sur entièrement bâties Italiens ce point que les concentrent. Le reste Renaissance leur villes des sur où la construction tectes Je rêve On sait célèbre. temple H faut feuIUctcr voir de a préoccupe rond, et l'on Salomon San Madonne accessoire, plus qu'un l'attention. a indiquées plu, de Home. En fait, partout ou on en a mis une. L enlise a haut, a Saint-Pierre cela était possible, a centrale coupole Renaissance. il y en a a Spirito, Andréa les du pour archi- arrivent, pour a des projets de plan circulaire Un Cerceau). i Fra Giocondo. 11 faut remarquer le propréalablement que blème n'était pas nouveau, qu'il n'y a pas invenau sens où l'on peut dire qu'il y a eu invention, tion à la voûte romane en a substitue, lorsqu'on plein cintre, des procèdes créaient des Avec la La sur arcs-ogives. portant de construction nouveaux techniques formes architecturales nouvelles. la coupole, vente rien de semblable; l'antiquité L'AHCniTRCTCRt: l'avait romaine fait le centre v~nte de France avait espaces. des coupoles élevé en C'est qu'elle satisfaisantes du le problème de si les maîtres ce temps absorber sorte en quelque centrale dans la forme La coupole Un a parfois a mais de et il est a des solutions parfois cherche. Reste il exaet a se demander ont eu raison devou!oir l'architecture religieuse a coupole. un plan en demande et l'ita- plusieurs, la perfection problème en lui-même miner belles la Henaissance arrivée est certain fort aussi compte Importance. que travailla forme «'ttc en avait Byxance et avait religieuse romane en L'époque temps <!c moindre 20:< IU:X.USS.CR employée puis de son architecture vastes lit, de ce LA DE croix (les coupoles sur sous lical; maisilestevidcnt que la forme logique centrate est la croix grecque, ):< coupole celte dont Ce sont les plans de Bratous les bras sont égaux. de pour Saint-Pierre de Todi. la ~!adonna mante lazione ceUe construit grecque. plan basi- PIstoic. de l'Umil!aà bien d'autres. On forme suivant fectuent sence en d'un certain que les suivent un udelcs un nombre Carceri laSteccata un la Consoa Prato, à Parme, et édifice cet rigoureuédifice est une est fait pour la célébration traditionnelles qui s'effixe. qui exigent la pré- et temps de prêtres. assistent le développement. delle Mais rituel même c'est ainsi sement concentrique. c'cst-a-dire exiise, qu'il d'un culte. de cérémonies Home. aux en En un même outre, lieu il faut sacres, mystères le nœud. l'achèvement. en 204 LA 11 est nécessaire tisfaire tout TOSCAXE l'ensemble de la commuque avoir les yeux fixés sur l'officiant. nauté puisse Ces conditions essentielles doit saauxquelles avaient d'abord l'architecture religieux a l'époque admirablement comprises la Renaissance. Le plan gothique avec des deux et chœur, le chapitre groupe été procédant transept côtés du maitrc-autel du chœur, est un sible a surpasser. à l'extrémité qui se trouve difficile a égaler, modèle impos- Les grands professeurs enflammes pour les ordres Logiquement ce fut la procéder Ils tions. tout Renaissance, et la coupole, oublieront avaient à faire le plan que, lorsqu'ils à étudier était un la première chose matériel a la célébration convenant simplement d'une église, arrangement du culte. de la c'est de tout doit que de leurs préoccupa- dernière montèrent leur ou latine grecque en on se trouva terminé, croix !a bâtiment, une fois face de sur coupole le monument aux- difficultés on n'avait quelles autel?–Au centra mais le maîtrepas songé.–Où placer de 1'égtise dans la croix grecque; où rcgardcra-t-il? t)ans l'actuel Saint-Pierre en croix caché partie ment latine, l'autel regarde invisible lui, reste fidèles. Ailleurs par des dans un des bras la croix de y cherche On ne chose l'on quelque que sait vraiment quel parti prendre. d'une nudité alors grecque; le centre l'église est de la nef, et le prêtre, à la plus grande l'autel est arbitraire- glaciale; ne trouve on pas. Si l'on L'ARC! au m<'t l'autel faire comment HTECTURE DE il centre, ? On verra 205 RHXAtSSAXCE LA faut isoler cette a Florence ce place; que l'on on a établi une clôture de bois pour a Imagine factice où le clergé et l'on faire un chœur siège, la clôture à mi-hauteur les a vitré pour que suivre les cérémonies. Cette barfidèles puissent de deux n<'re est !mmense mètres de absurde. haut Mais on sous ne une peut coupole s'en pas- ser. A Saint-Pierre a pas de chœur; -crt que deux ou de Rome, c'est plus simple; il n'y il est vrai que l'autel central ne trois de obligé le chœur cdincr faire nelle. beaux alors Ah cette dans est Extérieurement, pole n'est pas avec son et aux à Santa Maria a San Egidio Car faudrait, circulaire f'~rme Pape. menuisiers à la cérémonie de coups dont le recueillement, trop vaste. analyse marteau cela que la forme On est pour solenet le trouble dans centrale des temples chrééglise églises à couLa coupole plus satisfaisante. se raccorde mal aux lignes l'architecture non ne impossible peut-être pour défectueuse une pour tambour droites il les au bonne coupole, antiques, tienne. venir l'église, basilique M ressort de cette à l'an nécessaire 1 les tapage joyeux <!u reste pas fois des du soubassement. angles Voyez-le à Milan, delle Graxic de Bramante, a Home, de Kaphaël. degli Orefici pour pour être logique, l'édifice entier. une adopter De tous les 206 L\ édifices TOSCAXE il n y a. en somme, coupole. que de Home lu developpcmen). (lui suit des principes de la construction cen- a Panthéon nécessaire trale. douane les sur déclarer lionnes ce point, de la Renaisdes architectes pouvons, médiocres leçons sance. a San Entrons a de mieux sance. frises 11 est mis église est. bien et mais rieur. La lumière C est vaste pectives. quelque vant ?Xon. cest blable lettres sées ment aux discours v pas Les correct, latins une moins bas-cot~s faute sont trop voûtas a caisdroit plafond hautes voûtes des plus tombe a ilôts des oculi des un fenêtres larges et clair. Y a-t-il chose chapiteaux. se les était per- romaine que 1 époque cela n en est et des qu II renais- des au-dessus en ce temps. fréquente en berceau; la nef reçoit sons car on n<' veut gothiques. bas-côtes ce chaentendu, antique, archivoltes. le monde Tout a les entablements vrai encore de la première comme Le détail piteaux. blâmé c est Lorcnxo. de 1 étage la de belles perset d'émou- (le passionne monotone deseruditsdu d un An~e Politien, avec de la rhétorique cicéronienne les supé- et tout sem- temps, aux fleurs auloriet le balance- des périodes. ce Mais nulle régulier part de reconstitution ne s'applique genre plus à faux que dans l'architecture religieuse. .le ne parle pas de l'anachronisme de la decora- tiun, de styles landés antiques. de roses, de l'emploi de ces <-{ qui tables. Mais maîtres de Cupidons le faut à ce l'église certains cas, moment-là insupporLes grave. il y a un reproche plus la renaissance n'ont pas doit église sentiment qu'une ~u7 aux emprunte ('cnics enguiret tout h' éternels ces de REX.USSAXCE l'ornement qui envahissent deviendront, en reste LA DE L\\RCtHTECTURE dans son exprimer, du mystère chrétien: compris être de qu'il se sente des qu'il le peuple que, y pénètre, a la vénéen un lieu sacre et que tout l'incline le moyen ration du culte Cela, qui s y célèbre. roman et gothique, lavait admirablement âge. ses traduit Avec la sont églises Renaissance si élises, d'heureuses que sous elles des il Intéressent proportions, monuments chrétiens. ces colonnades une sanctuaires. va en le sentiment foule de tenrol Les des détails, par par n'existent tant pas en Xous passer voyons inditïercnte dans tique, que tient amusée, le détail chatouillant l'ed~ice. Mais autrement. et scepclarté de la grande de la décoration. de l'homme et de sa en tace de la divinité, cette architecture petitesse ne l'inspire pas. les églises de la Renaissance Au vrai. feraient de convenables halls de pour gares de chemins et sonores fer, des Bourses claires pour des axios ou encore, de somptueuses Internationaux, parfois, salles de bal. Ce n'est pas ici que nous trouverons la justilica- 208 LA tion de l'enthousiasme la Renaissance de connais Bruncllcsco, le portique a Santa de plus parfait dont il montre sance, de grâce précision. Un des la chapelle et jugcx. Allex-y (15~9). les maîtres <J'' dans de la chapelle d' Croce. est ce que j'la première Renais- de importants des Médicis dr la second'' à San 1 orenzi) de savoir 11 est important une liberté absolue, eut Michel-Ange ne put combiner artiste jamais tecture avec une indépendance que essentielles les qualités et de sobriété. monuments est époque pour gênerai italienne. Extérieurement, Pax/I TOSCAXE qu<' et archi- tombeaux Volta plus grande. donc l'œuvre d'un des plus authentique grands du temps. Il faut ajouter architectes que le conla pierre et des traste entre foncée des pilastres et entablements la blancheur heureusement On « ses vante l'autre inférieur, xvi' imputable deux ordres supérieur qui siècle compare des murs n'est a Michel-Ange. de pilastres, révèle progrès du au remarquer que l'on là choses ce sont que voit dans tous les monuments ici xv'. pas l'un tout M U faut élémentaires romains par des et a pas lieu de féliciter l'artiste de son inC'est un des points les plus agaçants des aux maîtres de la Renaisque l'on adresse qu'il n'y vention. éloges sance le (à Bramante exemple). pilastres pour la cour de la Chancellerie, Quoi! les louerparce qu'en employant à deux ils ont mis l'ordre étages, DE L'AUCtHTECTCK!: LA 209 REKAtSSAXCE au rcx-de-chaussec. dorique un au dessus. Mais thien ce que C'est nécessite. sachant <'nt besoin sont les une chose pour par les Romains. Quel homme génie des errements suivre sible Les déjà pratiqués ce dont on les loue. C'est pourtant il a mis admirable, Que l'ionique! Architecturatemcnt. raison et il n'v qui s'enseigne, chez les architectes du d'aucun xv)' siècle fèrent. ou le corinl'ionique enfant de douxe ans, en comprendra ordres, la niches et sansgrâce. de le deviner. le dorique donc qu'il fit. vouliez-vous la chapelle me vides qui l'entourent laisse sous indif- sont sans ici? Impossont-elles Pourquoi Je n aime point non plus les aux jambages se justifient. obliques, –qui de Hurckhardt. d'anciens modules :)U dire par des Je suis las d'archéologie* Encore étrusques. mais qu'est-ce modèles! que cela peut bien nous fenêtres faire, me s ils sont Enfin mauvais? les niches centrales les personnages pour trop petites Laurent et Julien de Medicis ont <}u elles reçoivent. l'air gènes dans ce c~dre trop étroit. paraissent En somme, l'architecture c est glacial de saveur. et ça manque des Medicis. de la chapelle U:S A Florence les de xv~ et même, xvt* siècles. Brunellcsco, le Palais Strozxi le PALAtS ta série Ce sont palais Riccardi de B. da Majano. est complète pour d'abord. le Pitti i de Micitcloxxo. Ce sont des 14 mo- 2t0 LA TOSCA~E numents d'un naire ainsi effet. et composes grand Le palais a un Stroxxi pour l'ordiénorme rez- avec lucarnes petites grillées, qui à ce qui est à la hauteur Vient, lU'°,30. troisième de nos maisons, le premier étage habitable. a 9"35 de hauteur de lequel de-chaussec, s'élève à d'un étage trois étapes soit encore plafond, de 20 mètres la hauteur au-dessus est le maximum le deuxième 7'°.§2 étage hauteur. de corniche du ce qui commence a Paris, rue A sol d habitation, Puis vient qui n'est l'entablement a 3i"i d élévation atteint qui En sur permis de maintenant. que de et la totale. deux habitables. la hauétapes de dix étapes de nos jours. Les sont petites et peu élevées tes bossages fenêtres d'nn relief vigoureux. On ne peut nier leilct d'une somme, teur d'une pour maison masse telle de encore pierre, que Pour la n'est ce placage. qu'un il n'en faut l'habitation, et point pas de cabinets mentaires étaient les a-t-il l'aspect le caractère tialc? cette nous? a-t-elle démonstration, Pas le moins moins que farouche moderne Stroxxi; construction palais valeur une gardé car c'est bien du de vaut-elle que de rien en loue. n'est ne plus mais palapour et de d'exemple cela qu'il rien monde, à la généralisation, et je les ces palais, commodité ampleur. du palais d'une du conception sache il n'y avait guère parler de water-closets, si rudiEn outre, les cuisines supposât-on. dissimulées et sans J'aime l'on s'agit? se prête florentin L'AHCUITECTURE Us sont peu DE LA REXAtSSAXCE à habiter, commodes 2ii mais ils étaient des forteresses. Au moyen a proprement parler incessantes les que se livraient âge, dans les luttes les nobles partis, voir se défendre sans, avaient chez soi, au besoin les que une architectes forme fallait pouses partiDe la le carac- un siè~c. les demeures de ce temps et sous du xV siècle conservent y soutenir que montrent tère appris qu'il y rassembler décorative nouvelle. Les Pitti Stroxxi. que sont les palais ils appartiennent un legs du passé; ilorcntine déiini de la civilisation d'être raison C'est là dans une ce que forme l'époque fortes places et RiccardI, sont a un état bien et n'ont sociale aucune ditTérentc. avec néo-classique. le n'a peu de sens historique qu'elle possède, pas aux palais-forteresses senti. Elle a pris de Florence les bossages qui y sont à leur place et les a où ils n'ont mis dans des monuments modernes rien à faire, où le néo-classicisme qui lui a fait l'on ne Car peut les comprendre. de l'esthétique, a cru à l'unité ce comme nous le verrons, commettre, contre-sens. plus d'un A côté de ces monuments vénérables d'un et ne reviendra il plus pas, (lui n'est autre de palais~ appelé modèle a une fortune c'est le palais Ruccellai. construit grande, Léon BattistaAlbcrti. forme de revivre plus t par les ordres les pilastres engagés; sont très modérés. C'est élégant et froid. bossages Il n'y a aucune mais non sans grâce. saillie puisromains, sous Ici l'on voit temps est un LA 2t2 ~ante dans lone. Le plus d'un TOSCAXE cette façade, du sentiment siècle. plate relief H ne a en devenir fait mono- défaut reviendra pendant qu à l'époque et sous formel quelle dont on fait un des grands Battista A!bcrti, de son est l'auteur du palais temps.. à vrai dire. aucun qui ne révèle, génie, de Mantouc, Andrea, que nous avons ana- baroque, Léon hommes !!uccl!aï. de Sauf colossal. de l'extédéjà l'ordre lyse et où apparaît à RImini, et enfin il donna rieurde San Franccsco le de Santa Maria dessin de la façade Novelta où se fois les ~OMx, pour la première raccordent au supérieur qui l'étape montrent volutes. ou rez- de « risque Burckhardt qualifie succès les ques M. On sait le lamentable qu curent ailerons dans la suite des temps. Nous les avons de-chaussée vus et et jésuites; les églises baroques des éléments actifs de leur laideur. sur toutes sont un notre gratitude à Léon droit auteur ne Battista responsable Florence vous intéressante de haute Renaissance Burckhardt les s'égare pas palais et de aussi Que tout et remonte homme Alberti, de ces méfaits. montrera ils universel, à ce moment une la et première suite de la de l'époque baroque. une compris tous, indique y u'uvre de HaphapI, le palais Pandolauthentique fini. Mais il faut, en les regardant, libérer son le ton lyrique l'on oublier en esprit, que prend de la Renaissance et juger ces monuments parlant L\\RCntTECTURE leur a valeur style l'architecture REXAtSSA~CE 213 ils sucHistoriquement des chefs-d'œuvre a donne relative. à un cèdent LA DE qui fort et des œuvres religieuse dans la civile. La Renaissance sans belles marque dans le domaine été un recul conteste qui avait dans le jusqu'alors la Dans point médiocre plus En voici on Comme de royal l'architecture. les italiens civile, palais (le départ de l'ère architecturale la ait vue, la moderne. que le monde construction le sont domaine assez pour l'instant le mot de le voit. sur l'architecture. Renaissance n'est C'est dans les magasins de l'antijustHié. les éléments d'un nouquité que l'on va chercher Nous en suivrons le développement veau style. à où nous allons nous rendre maintenant Rome, la seconde fois. Car ce sont là les étapes pour trop que essentielles d'un les dans a faites voyage l'ordre aller au hasard peut les commodités suivant les choses Partout dront se ranger Nous un mot a point queterie ne en Italie. que nous a travers les de lieux nouvelles dans quitterons sur des travaux Une des séries déjà pas Florence dont notre de parler. permis tarsia de bois Les qu'on on indiquons, temps. verra vien- connues. sans cadre travaux sont villes, petites et de l'on que fois ajouter ne nous de mar- intéressants; 2i4 LA les faïences chefs-d et des des œuvre; y a des miniatures bronzes Les délicieux. et de peu enfin, on sera de où documents et ingénu, profond des par ailleurs du découvert un etc. Cet approfondie. lecteurs et leur M. Martha. Musée l'ërudit Florence, ce que l'on avait écrit valeur m'a qu'il allait travaux de vingt solides la jusqu'ici en de de ans ses ignorants Florence. et a trouve ce Chiusi, et vau- a peine recommander ~«?s, 1 accès étrusque. En attendant excel- mal connu, les fort bien amé- J'ose de que était sans annoncé milieu a étrusques art est attirant tombeaux le sujet nous ouvrira jouissons funéraires dans et une foule pièces admirables se révèle un sens plastique On verra réaliste et erotique. Orvieto, Perousc, drait une étude mes importantes vitraux, par de valeur. de ce peuple très Le Musée de Florence, des des comptent il Etrusques. renferme nage, engager de livre siècles l'étude pour teur xvï*' xv" et petits sont tardifs contre, En Toscane lent TOSCAXE monde car te direc- surprenantes des bronzes a M. MUani, sur jusqu'ici la clef qui Il mystérieux. le résultat publier et établir sur des chancelante y le de ses bases arch~'do~ic revelaMons, et statues SIEXXE 215 SIENNE Quittant Florence, Home, à Sienne. Je une de villes série en tableau Florence La variété a retenus des plus nous qui raccourci nous sur arrètons-nous, Nous parcourons du le chemin maintenant présentent comme développement de trois l'effort a montré un de l'art. siècles. études elle oblige nous auxquelles de deux d'aller voir à mois. Avant Home de 1 art italien, 1 épanouissement suprême huit jours à Sienne, reposons-nous qui renferme et dans en ses églises ses palais, les séduisants témoins d'un labeur Elle nous artistique original. une offrira vue abrégée sur le moyen âge, le xv~ brune, s'en dans et le xvi~ siècle. Chevauchant un paysage trois dont les coUincs lignes d'argile accidentées vont à jusqu'aux montagnes pâles dans les palais ses l'horizon, gothique qui bordent isolée du monde, nous fut rues étroites. Sienne, par un plans lieu de d'étrangers commencement repos repos, alors une lialte. Elle nous que y de février. Elle n'abritait point au séjournâmes, n'a ni industrie Les voitures seuls, y sont rares de la campagne troublent retentissants sont de marche. Les passants aux jours ni commerce. chars étages les son peu 2!6 LA TOSCANE les boutiques nombreux; neufs et l'on n'est écartés, verser. Les rues les peti tes, pas obligé sans trottoir, dallées, la surprise avec descendent ici, à une place en amphithéâtre menant une maison de ville d'une magnifique moyen porte loin c est une plus tournant montent et escalier d'un que termine architecture de deux églises la, avec l'étonnement une et d un degré haut. que surmonte aux encadrements sculptés gothique âge superposées large quartiers de les tra- arche sous laquelle en plonge bas ou qui va aux quartiers a bossages de deux serrée entre les angles bien, en ogive et dont les massifs aux fenêtres palais à trafins créneaux dentellentic ciel. une échappée vers une l'ombre voisine, se croisant route sur la campagne la silhouette brusque lointaine, que barre. d'un cyprès puis, un les unes sous les autres, et passant enchevêtrement de ruelles et d allées qu'enserre la masse des remparts. rouge dans a l'hôtel fut pour beaucoup Notre chambre a laissées les impresions délicieuses nous que elle tourne palais, le dos à la rue et regarde, unique, par sa fenêtre six de le couchant. Douze mètres de longueur, Sienne. largeur, petite brûlent vons. baigne talière. Au second cinq de cheminée en pétillant étage la font vaste; hauteur, où quelques souches ci près de on fume, On se promené, et on dort à l'aise Mais elle d'un vaut dans surtout elle de vigne nous écri- laquelle on travaille, cette par a une pièce la vue on se hospiqu'elle SH:XXH offre. Elle sons. qui devant le fond d une vers domine 2H un grouillement nous descendent de petites en pente mairaide tout de suite, ce où, des près. des champs. sont des arbres, A gauche taches et rouillées, les toits se groupent, brunes à l'assaut de la cathédrale au pour grimper plantée vallée, d'une sommet colline, qu'elle en découpures vives entre arêtes campanile de marbre. aigu. elle église noie dis que la dans Somptueuse ses de couronne fuse un lesquelles dans sa robe étalée sur les quartiers protectrice règne à cheminées oii, au soir venu. quelques pauvres fument. A droite, construite a pic sur une peine de terrain en promontoire, une massive avancée l'ombre sa masse ligne de son lumineux. couchant le ou se dressent, ments drale toit Entre face et San Domenico, la fuite des profonde, toute pagne voisine où quelques collines haies On déjà ronde retrouvera étudiée, bas quartiers les dont vers la cam- successifs plans encore çà et là des un par d'arbres, bouquet l'hiver. jusqu'aux derrière les montagnes neigeuses Et sur la ville endormie, escarpela cathé- a l'autre, dans une échancrure c'est, roussies élevées deux l'une distinguent disséminées, plus ~eléc. ces se s'étagcnt, habitations lune taninarticulée, se prolile en noir sur lesquelles de Toscane. montait pointent à la nuit une et hallucinante, en face a Sienne, chaque époque La cathédrale des œuvres pour importantes. de nous. LA TOSC.\XE 2)8 à celle supérieure on ne peut s'y habituer rence. (~tand même de marbres noir el. blanc, ternances par est de architecturalemcnt Fto- aux al- couches vertical brisent le rythme de horixontalcs, qui l'édifice. La façade est peu plaisante, encore qu'cttc ait de fortes de Jean de Fisc. A l'intérieur ngurcs il y a une chaire de pleine de celle laquelle, différente mages. graffiti mantes Jean Fisc. de est bien P/'< sans .Y~< renaissance par en dans tombale le Marinna. du séduile~quellcsunc la décoration puis abondante, Ce sont par du portail les encore des chœur, de RIccio, maître bronxe de Vecchieta qui Vraiment présente unique y ont entassées. outre, retint marqueterie en bronze etcgants Giorgio. entre nous le tabernacle et la chapelle de Donatello, émotion un bronze plaque de Pinturicchio, décoratives a Michel- œuvre baptismaux, possible et de petites fresques charQuercia della en attribués fonts des d'une sculptée, de la chapelle En et du qui héberge encore une il est transept de Jacopo anges et de mouvement, laissèrent Saint-Jean. stalles vie où des t'iccolomini, Ange nous sante Nicolas de Pise on y baptistère un beau nègre dans le cortège des rois Et c'est le pave célèbre où s'étalent des c'est Faute! décoratifs splendidement admire dont de œuvres en son art, et les deux le flanquent. par Francisco la cathédrale de Sienne les richesses la Libreria, qui s'ouvre que des dans di se siècles le bas S!E~E 2i9 vous retiendra côte de gauche, longuement. de l'on y voit d'abord les fresques notitbics récit facile et sans boursouflures ricchio. vie d~Eneas Silvius ces fresques du torsion aimables mal de tête à ressenties aux d un seul Naples lignes graciles comme jeunes corps si noblement heure notre fart en Les Trois d'une qui s'enlacent C'est une rythme. (le en vagabondage ptantc gruupc a passer, a la conquête méthodique furent et envoyées par Pie de libres dessins. Comme on le T~ic ïï, et sans regardées autrefois coup les émotions et à Home, les D'o/s ~r/Mc<'<, et pleines le jet de ces un Grâces la de délicieuse plan italien. de la nuque, sans de la il y a, au centre œuvre antique qui vous et puis chcf-d final un admirable Pintu- pape être peuvent cassure sans cou, pièce. fera revivre Piccolomini, Car verra à Home trouvées II a Sienne, en ordonnée où Haphaël courant de en 1460 en et églises ne se laisse Jes il y a un art sicnnois musées, qui à son puissant l'art florentin. rival, pas réduire I! est intéressant de noter ici la part que la culture villes ont prise dans de cette époque les fit les et de l'Italie du politique que la formation le caractère des arts sur âge a exercée moyen de FloSienne, qui n'est pas séparée plastiques. de quatre-vingts kilomètres, fut rence par plus rinHuence longtemps ville indépendante et eut un art original. TOSCAXH LA 220 Tous les manuels en donnent les caractéris- On aura au Musée et à l'œuvrc du Dôm<~ tiques. a <'iotto les antérieurs et ses contempeintres DtjcctO porains. caractère laisse est le premier !e xm") une t'ois aperçu, ne se Heures, le visage est d'un ovale assez (fin de ses pas oublier le nez long et busqué; délicieusement plein, la chevelure les yeux fins, étroits, ramenée en ondée, arrière en boucles au-dessus d'un 1!1, au milieu telles sont les duquel pend une pierre précieuse, de Duccio, dont caractéristiques quelques-unes resteront forme un pour siècle dans l'art la siennois, des veux et la coinure. Au temps de Giotto, StMox): t)! M.\R rt~o ~128~ (?)fut ici son rival. 11 vint en France et peignit 134 au Palais des Papes il Avignon des fresques que l'on a saccagées la Révolution les soldats. pendant à l'heure actuelle. se chargent de ce qui reste. De ce Simone il est. aux Ofnccs. une Vierge délicate <'t maniérée sur un un étincelant Ange sance du Christ fond ouvré annonce entre à laquelle naisprochaine d'or, la eux Heurit un surnaturel il fit une fresque lys. A Sienne, impressionnante au Palais <'uidoriccio se rendant sur son pnbtic, cheval de guerre, de son camp représente a droite, à une ville Sienne sur une colline. plantée Au même sieurs Dans hauteur Palais, une 3/ entourée de plu- saints. le xtv" de sa siècle. rivale, Sienne avec les se maintint LoiŒXXHTT!, a la VA:<M,. 23 < S!E~E j ÏADDEO DI B.\RTOho. desquels et au Palais <!u Musée public. ~îais xv~ au <~c fait de sont riches siècle. elle ne A la fin du des une pas: de d'une nouvelle pieté délica- fleurit école artistes Un étrangers. s'y fixe, dont le nom grands <'ntrc autres, œuvres On a toujours de cinquante ans. ces œuvres siècle tableaux ses Vierges saints anémies. ses excessive; envie de vieillir les se renouvelle ses l'archaïsme; et mièvres lesse on verra avec Lombard, attirait nous à fort célèbre. Sienne, Sono~A (1477-1549). peintre mais moins connu que ses illustres contemporains. et Sienne ses environs C~<' me paraît exceHente, tort par des louanges de semble Maggiore) de l'étudier. permettent L'y/«s/' rival Oliveto (monte a San Domenico mais a j'avouerai que, monté un espérer qui me faisaient et de Léonard, dans l'enj'eus Raphaël une déception. On voit dans son œuvre. déjà tion de HaphacL les traces les qualités décisives d'une faciMte un peu tachée, une gesticulasans raison, une tendance au doucereux et. avec de sans soudaines souvent grave A l'oratoire fresques subi son même beautés d émotion de de formes, un manque et de caractère. on a, a côté Saint-Bernardin, de des celles de peintres ont Sodoma, qui à la influence et qui ont atteint parfois et GtROhauteur. BuccArcM! (1486-1551) LAMO DEL PACcmA (1477-15~5) sont à noter. ~2 LA Sienne Toscane nois. eut aussi compte Mais de de sculpture d'un tombeau plus Tt~o On y verra, de la fontaine leurs une il n'est (-r 1339). natale. TOSCAN!: Dt CAMAtyo. chef par contre, Gaja, d'un mutités les fragments taildes plus puissants Jacopo que de dans la lumière même Les maîtres des Elles temps. moitié défaites, du Dôme hommes ci main- gisent comme en leur manque ou (voir indispensable du xv'' siècle~ vH!~ !) Quercia. si nobles ngure- des tenant, plus qu'a cimetière, à l'OEuvre sa de!ta a jamais regrettable aicnt eu à souffrir de l'insouciance l'inclémence l'eco)'' d'œuvre est de de sien- point italiens, pierre L:) originale. de faire un p. 153). (-r 14~)0). Ft:DEKiGfn Dt TcRtX«(tl45~). VECCHtËTTA (1412-1 t80) F~A~KSCO DI C!ORr;!0(H3~-I502),CoxZAHELLI (t'145~des oeuvres travaillées i515) nous ont laisse fines, GtOVA~t et Le bronze intéressantes. est leur matière favo- rite. L'on rendra aujourd'hui ait perdu à la maison de sainte Cathe- le bas quartier occupe Bien qu'elle encore par des teinturiers. toute trace de sa forme première, que à moitié rine. visite chemin dans et horribles et t'avilissent baroques chapelles seul oratoire y ait une grâce un peu fine, qu'un aucun de la n'ait conserve souvenir bien qu'elle des fille de de foulon s'y rendre que fut pour le sainte charme Catherine, de sa elle petite vaut cour, StE~t: bien. son et de (le sa loggia tFune couleur et d'un 1 u'uvrc ~23 en brique escalier dessin Pcruxxi, nous que a Borne. retrouverons Ratais au situe public, le moyen âge. édifié en Itnlie. bas est ferme, qu'il amphithéâtre du truction ~cnre ci. dans de la Renaissance ta plus attirante sa simplicité, italienne. On la doit a Balthaxar Le C'est, intime exquis. la plus architecturale rouge. je crois d'une une plus Les laides, généralement le et de tableaux; peintures la cathédrale. Les plus riche breuses, cons- superbe be! édifice cgliscs mais musée Palais en place de ce sont nomde garnies est riche et montrent de et gothiques architectures. plus rarepittoresques avec pilastres, ment de lourd es façades Renaissance, d'une décoration banale. et l'ennui frontons ordres, Presque fer forgé tous des ont ou de bronxe. ornements que siècles; lanternes, des matière et patinée. dans ces forte Sienne deux pendant des anneaux, quer de magnifiques excella a fabri- des des torchères, porte-drapeaux, Il est vraiment d'une charmant rues qui grimpent de se promener sur les sur la camles vues t.rois collines rapprochées: L'on reset bien encadrées. sont soudaines pagne tera une volontiers archaïque, kcr, ont dont des les manières semaine habitants, agréables dans au dire cette de et insinuantes. ville Baedc- ±~ LA TOSCANE S.\X-G!Mt<;X.\XO De il faut Sienne. aux San-GImignano en voiture de belles à journée l'isolement qui. dans a été à peine touchée toscane, <*t mérita modernes encore changements nom. une passer ville petite S:tn-(*imignano, de la c<tmpagne les aller par son tours. On v Une route <'n Po~gibonsi. et l'on ne voit !a ville que lorsqu'on lacets y mène est près d'y entrer. Elle représente te parfaitement les petites cités italiennes nid dattes qu'étaient arrive au alors moyen âge. en sans cesse pouvait sûreté proie son garder d'une position que, aux dans un pays troublé civiles, on guerres indépendance difficile fortiuec, de San-Gimignano, L'aspect enserrée dans les colline, des au demeures anciennes siècle permettent attelés de immenses, resques déjà. guère Les nobles, dans toutes la rues haut plus de la étroites circulation le ciel les et qu on <'n villes de la jalouse ne disparurent et raides que les publics telles bœufs magnifiques grands une des jolies qui donnent de ce pays. la bordent remparts que ait courent des murs au moyen voyait âge avant démocratie Toscane, qu'une eût fait raser. Celles de Florence xtu~ ne que par d'accès. d'olivier plantations est saisissant. Elle hérisse vers ruinés, des monuments tours rectangulaires des et de les au ne chars aux cornes notes pitto- ORVtETO Nous vîmes la xiv*' et du xv'' est où des avec collégiale uue siècle; l'histoire racontée 225 du fresques chapelle dc Ghirlandajo. Fina. de sainte qui ne tint nous pas les promesses que les photographies avaient dans le chœur, un tableau de Il. del faites; un Gôxxoli, des sculptures norentines Pollajuolo, aSant'Agostino. d'importantes fresquesde sont animées et bien Gôxxoli, lesquelles mais me qui ne purent passionner musée Ce sont municipal. de San-Gimignano. elle-même Gimignano a arrive murs une En vers que des travers rapprochés bouffée d'air les Mais Hcnoxxo éclairées, le puis richesses principales en somme. c'est, d'être vaut qui un vue. On y et, entre les pays délicieux on respire de ses rues. du moyen âge. nous Sienne, quittant a travers la belle Rome, descendons vallée San- comme au sud de la Chiana. à gauche et à droite des colHnes et de lointaines villes où nichent dessinent montagnes s'arrêter à Montepulciano. peut de la l'artiuciellc et Renaissance Pienza, gagner mais voir nécessaire~ Chiusi, l'étape l'étrusque; est Orvieto. avant Rome, On escarpées. ORVIETO Dans une tuffeuse, surplombant civilisation extraordinaire s'élève Orvieto, contrée sur un Le progrès Pag!ia. a joint la ville au chemin le et volcanique rocher énorme matériel de la de fer par un 15 226 ORY1ETO funiculaire, voyage suivre Mais. si l'on en tunnel. partiellement son agrément. il est préférable de pour autour !a route monte en lacets du qui s'édifie la ville. sur conique lequel formidables de ses retenue Orvieto, par les assises semble une gageure, est au murs, plantée qu'elle du pays. On s'arrête, en y point 1<* plus inaccessible à des tombes étrusques bien conservées. grimpante ma.melon Il y a trois choses à voir trois à la ici, toutes La cathédrale, fondée cathédrale. d'abord, pour commémorer le miracle de la messe de Bolsenc a trois a une façade (12~0), polychrome richement décorée. Mais elle a été trop n'a pu modifier nos idées sur le gothique Ensuite Cf les quatre voir deux sont les piliers écoles de bas-reliefs la façade, diuercntes: pignons. vantée et italien. sur (lui s'étalent .l'aimerais assez y l'une, d'expression fait la série et infinimentgr~cicuse, aurait élégante avec le récit charmant de la Genèse, de la C/ f/~ /<' le .< démons et des et tine même x<v' de Pisé par M. Hcymond aux Pisans: la donner du damnes. influencée seconde. sion plus terrible et la mêlée l'autre, ~< que et plus agiter. des tragique serait Horen- La première Andrea Pisano: (voir Bibliographie) mais il ressort dosa pour la voudrait discus- ces sculptures sont du second quart a laquelle l'école époque originale siècle, ne compte Andrea et Nino étant lication admise. Pour un connu, représentant la classisuivant florentins, le C~<?/ le tout est sicn- plus 22~ ORYIETO nois est cela ces viennent, séduisantes les plus moyen âge. la Enfin peintes, du fresques italienne du le célèbre, chapelle de laquelle furent dernières Signorelli.les grandes siècle. Ce LucA SïGxoRELu (1H-1de Piero della Franccsca, élevé vu jusqu'alors que des tableaux, xv' de Florence lourde, peinture qu'ils créations des statuaire murs à l'Académie à Arezzo, la a une aux -152~), Ombrien, nous n'en avions d'une de cathédrale Nuova, par Luca Cappella D'où vraisemblable. peu bas-reliefs sont une et aux assez d aspect Offices. de rebutant, de vierges populacières, qui grossiers, personnages sa grande renommée. Mais n'avaient pas justifie c'est ici, dans ce vaste ensemble décoratif, qu'il le le triomphe C'est du nu, annoncé f:tut admirer. du siècle Masaccio. Dans la /?< au début par ~< de corps tout le < //< /.<. de font du capitales sort terrible Mais, avec 1 on voudra et que prépare, je ne une supériorité plastiquement ou sur les .V~o/~y/~ du Carminé. la chapelle la puissance la composition, ces fresques de siècle. de on peut temps leur conservation Et la les une des plupart la puis sur ~A' La liberté la décision elles puis voir, excellente. mêlée une écorchés. anatomique études avaient progrès que de longues dire qu il y ait l'J~<< /'7~ marque, c'est l' et comme muscles de dans des qui s y œuvres au échappent peintures lumière est et de bonne. ce 228 ORVtETO Pour ce qui est de la cathédrale, sauf peut-être agrément, pas grand en marqueterie prendra stalles on n'y aux du reste du chœur En sor(1421). Dôme où se voient on entre à l'OEuvre du tant, de Simone di Martine des tableaux et quelques sculptures. Xous sommes passés enfin et de Signorelli. à San Domenico où di Cambio, et nous d'Arnolib il y a un tombeau rendus au jardin dit la Forteresse. sommes public, De son extrémité on a une vue plongeante admisur la vallée du Tibre et les lointains de rable rOmbnc. fort en de Près curieux dans vis là on nous monlra un deux lequel plongent l'un pour la descente parallèles, l'eau, l'autre pour leur qui vont chercher On passera une charmante journée dont on aura tout ce qu'elle des ânes remontée. a Orvieto donner peut en heures. quelques à Rome qui mène d'Orvieto On suit la vallée du Tibre, que bordent les cimes du Soracte, dentelées, tagnes lines où s'échafaudent des ruines de La route forts. puits chemins Dans la vallée, on voit est belle. des mon- des col- châteaux- des de troupeaux a cheval. bergers bœufs, par d'étranges gardés Nous y sommes la lumière passés à la fin du jour; était chaude et l'atmosphère des Haques sereine et sou<lc soleil brillaient entre les joncs sauvages; dain, haute dans le lointain, nous aperçûmes dans le ciel c'était Saint-Pierre une coupole de Home. ROME ET LA RENAISSANCE Nous à Rome voici pour maintenant u v chercherons Henaissance si et. arrêter, car seconde c'est fois. Nous que les maîtres rencontrons sur nous passerons amis, de bien autre chose d'anciens chemin nous la de la notre sans nous de l'an- que tique qu'il s'agit. Plus j y moins croire réiléchis, je peux action salutaire de sur Fart l'antiquité inHuence s'exerce Hcnaissance. Son surtout décadence, au xvi" siècle doit ~ucre que es sujets des décorations, gories, nous en on peinture, à une de la à la ne des mythologiques, le style pompéien, lui allédont ce que l'on peut en penser, et l'apparition du poncif, et canoniques, des types convenus en tout ce qui formera l'académisme; plus tard dirons a côté sculpture, breux. elle incite Son grès certain. de la tïenaissance. Ange? si d'Intention font. antiques, temps, nomet pastiches au nu, ce qui n'est pas un proaction se borne la, car les maîtres des qui en imitations et quels sont-ils ils s'inspirent maigre ont les eux. qualités des après de œuvres médiocres Michelmodèles de leur et le:* ROME 230 défauts en graves, autre chose paraître Quant revivre aux celui de particulier sont. que ce qu'elles je sais colonnes. architectes, les piastres. les entablements de l'architecture bien taxe sont unis par défectueuse. mais romaine, te sens traditionnel mde en propre truchement langage ni à un en siècle et de cosmopolite Trois et au fait sol ni a une qu'il race. de courant dans usage le médiocre de rester l'architecture suffiront semaines de espèce caractère n'appartient devenir le xv! des les règles Ce jargon à son au une ils aux styles annouvelles d'une syndevra à sa ibrmation artificielle, l'Europe font qu'ils frontons et les si complètement changent mots qu'ils créent emploient qu'ils dont les termes, jargon, empruntés ciens, vouloir moderne. notre pour tache pré- sente. Cette fois-ci du ouvrirons moderne. Rome. xvi", du xv!i" et rues bâtis et sur la ville est nous quartiers de capitale bâtiments qui compte du les yeux tout grands dans sa forme actuelle, xvm'' depuis un plus plus 187<). Je ne sais publicsabominables' avecdcs églises baroques, tourmentées, des façades statues hysteriqucment grand On n'y nombre voit que les pas de des en champignons. coupoles de chades devantures l'on tordues en vagues pelles en prisons, des fontaines bosselés et l'on traverse colosses hideux, de siècle, des palais côtoyé où s'agitent des des ponts contournées. bordés Je ne SCCLPTUR! XYt" pas qu'il existe pense tion aussi considérable au SIÈCLE monde de choses une accumula- médiocres, riches a et la stupéfaction ne fera que grandir horreurs archichaque jour de nouvelles et taides découvrir l'on que jamais sur une œuvre ses yeux fatigues Et dire que c'est à partir du pure. sans Home 231 est devenue puisse reposer et tranquille xv~ siècle que dire la a voulu nous qu'on xvt' et xvn' siècles des arts! Et capitale faire les œuvres prendre du et que non pour des modèles, content de les avoir imitées deux cents tant depuis ans. on prétend encore nous les faire aujourd'hui admirer! Nous rence gardons et sérions sance, comme la les sujets pour le xve siècle. pour LA Rome milieu division ici Flopour adoptée la haute Renais- SCULPTURE riche en sculpture, pas xvt~ siècle. Santa Maria del n'est du jusqu'au est Popolo les ilorenfournie. On y trouve 1 enlise la mieux Andrea Sansotins, Mino da Ficsole, Pollajuolo, vino <'t une série de tombcauxdes xv* etxvf siècles. Mais il n'y a rien là de capital et de nouveau pour nous. A San Pietro in Vincoli est un des chefs-d'œuvre du tombeau le .~7.~ Michel-Ange, est d'architecture Le tombeau adossé de de Jules !I. baroque; il 232 ROME n'y a du sonnifiant maître et Lia, per/~?c/ que le 3/o! la vie active et la vie contemplative. beau passage de Dante a inspiré qui le Voici demande mon « Que quiconque de que je suis Lia, et je vais portant me faire une mes belles mains, pour Michel-Ange nom sache tous côtés du mais sien, le jour. comme elle est avide moi de me est de parer assise ses avec mes de que dans l'œuvrc J/6'~ cornu est, rible. C'est une nantes du maMre. Le C/s/de m'apparaît du c<'mbat grandes sait, le Christ de représenter assez devant voir et contempler xxvn, v. 100.) et Lia vivent dans (P/ch. Hache! ni a ses demeure Elle bonheur les me plaire à mon miroir Rachcl ne se détourne C'eslpour ma sœur guirlande. me parc le au contraire, des créations jamais lui tout beaux yeux, mains. Son mien les vers froide que je d'agir. de Dante plus Le de Michel-Ange. et magnifique les p!us l'église médiocre. de la Minerve, Ici je ne sens intérieur, œuvres de la lutte ter- impressionpar contre. aucune trace d'où sont sorties de Comme l'on Michel-Ange. est nu, debout. Je n'aime pas l'idée en < académie le Christ Ce n'est muscles, ni à l'attache de ses membres mais bien a sa personne morale. que je m'Intéresse, Et son corps ne requiert mon attention qu'en tant de passion un état ou de sounrance qu il traduit ce qui n'est pas le cas du C/ de la intérieure, Minerve. Postérieurement, on a couvert sa nudité SCULPTURE. d'un d'une voile :)pres SIÈCLE 233 de et on a chaussé son pied bronze, de mènw de peur que les métal, fidèles Habiller n usent le marbre. sandale des j'aiscrs XVt" le Christ, coup, est dans qui puisse germer Itecinité artistique du ridée la tête la plus saugrenue L'imd'un prêtre. sur cierge.. laquelle gémit n'est pas d'aujourd IIuysmans, hui. H y a plusieurs a regarder dans choses cette médiocre si mal restaurée. Mais église gothique, n'avons était-ce le cadre si laid ou la fatigue, nous les monuments pression que Fra voisine sur Angelico du chœur fut La dotitc Ange grande d'un où avait joie nous. Je enterre se voit da Fiesole, firent aucune retins dans œuvres en vingt-quatre a la trouver 1500, ans. dans chapelle tombale. renferme alors que est sans que Micheleûmes une Nous la im- une sa plaque qu'il et seulement (le sculpture moderne rendons-nous à Saint-Pierre. faite P/< ne œuvre musée n'a pas, plus b~'Mc des la de Mino Médicis profonde A défaut !!«mc des a une attention médiocre pu prêter qu'une a un tombeau des Cosmas. première cha- peUe nous et car c'est un groupe admirable, de droite, de voir tant de laideurs venions colossales dans 1 énorme basilique mais belle, seulement dans quaHtés aperçues des temps postérieurs, même d'un p'n'temcnt geste distingué d'un qu'elle délicate la P/e/~ nous et disent non Ces l'outrance Femlaquelle le semble Michel-Ange maitre modéré. auprès de apparut rafnnéc. ~34 no~i: A noter deux encore qui font d'un goût Pollajuolo. la sûreté a ces générations; Mais comment centrale trée de où l'on les <x</ enlevé par suspendue choisis peut la depuis admirer, des encadrements aux que stupéfiante le spectacle l'aigle, bronze des porte a l'en- (le la mère des vaticane, siège du chef de la foi succes- empruntées d' de le reste, dire chrétiennes, enlises dans seur de Pierre, chose de dans leur richesse apprécier survivre qui ne devait point un maigre ~lino da Fiesolc. de Filaretc, la basilique sonneries tombeaux mythes aux d'offrir polis- antiques, tideles venus d'un <~yyM<~ préalable d'une /~Ax en proie au cygne. au taureau, tout un recueil illustrer de scènes excisujets pour dans la bestialité tantes, l'abside, jusqu'à, de Bernin, l'inouïe chaire de Saint-Pierre, que les Pères de l'Eglise, semblables à d'aviportent nés Ce même portefaix'. lent bourreau tombeaux un .~7/M/ (le marbre, et de monuments Z/~y/ le Mathilde cendres, Mantoue! colossal d'une et torse porte. d'Alexandre VII. portant On ne tombeau n a-t-on sous laissé la de comtesse à ses paix à siècles reposaient depuis cinq celui d'Urbain le baldaquin VH1, que qui vio(1~9-1~80), a rempli de la basilique abominables. Ce sont BEt~t~ lit coupole, inédite l'horreur la au-dessus puis. monument du en bronxe dore. supun squelette de marbre un lourd rideau et brun. jaune dont peut se faire une Idée de la démence XVt'' SCULPTCïŒ. cIe telles ~moignent !:crnin que Louis XIV faisait f 1594-1614). ).\).At<DH et (Î5~8-~(;5i), 11 est vraiment <)<'vent, la gesticulation dont les draperies th~es par de furieuses )< fraises tuyautées, k'urdeur des veiours, le cavalier en France ? des mieux pour œuvres de (!e inspire. de moindre d'autres difficile la d'imaginer de ces statues en coup comme oufvoltigent où le marbre imite tempêtes, la finesse des dentelles, la et qui représentent, en de aux formes les rebondies, ~mesurées vertus venir ailleurs !h\'CESKOY 235 EL c'est œuvres. le <yo~ italien! encore Saint-Pierre répandre Qu'offre importance. httdeurct SŒCLH allégories dressées du défunt. Ah endroit Saint-Pierre certes, au chrétienne. C'est Le vieux antique, de tenue ou l'on monde la ~</ salle ~/<<' sa a. maigre incontestable. de Home est le dernier Ira chercher la statuaire a l'encan de bronze, du sur une médiocrité, II se tient rococo. très sa chaise supériorité et un droit l'avachiscomme contre peu raide, pour protester St'mcnt des turbulents personnages qui l'entourent. Home. du reste, a part les quelques pièces que nous avons est d'une citées, pauvreté désespérante en sculptures (le la bonne et d'une époque richesse non moins attristante en de statues la mauvaise. C'est le Bernin peuplée. On voit jes ponts, sur et leurs son école œuvres les fontaines qui l'ont les églises, sur débraillée dans compliquées–je n'en ~36 ROME connais vraiment qu'une élégante celle des Tortues, par Landini,–sur et les frontons. Rome en est pleine et la vulgarité do est vraiment On lira, dans affligeante. les pages a cette consacrées éco!<\ comme on peut s'y attendre, péné- cette parure C/c<6'~< le Elles sont, et informées. trantes d<* ce livre et c est ici le cùté faible Mais. Burckhardt excellent, prcsqu'indiuerente Il a une anti-artistiques. de l'avantage indifféremment qui de ont a une valeur au époques nulles sent pas assez dans à Bernin. sacre la comme point et des philosophique Ics expliquer. C'est de s'appliquer critique de n importe moquel aux œuvres civilisation, t'élude de manière et de la méthode l'histoire Mais, pas. hommes ces d'envisager avec une parle ces abominations de sagacité ment et d'unjoti goût. Icsbahistrados a celles vue de époques de qui fart, vivantes. n'en ont il y a des On ne te les pages conque Burckhardt De ce qu'il fut l'Idole de son siècle. et de ce que les papes, les rois et les grands sei!e comblèrent il ne s'en ensuit d honneurs, gneurs ait créé une œuvre durable et qui doiv<\ pas qu'il occnper la postérité. C'est tcHigence pour sinon le moment comme annexe oit triomphait si vantée de artistique a Home envoyer les à la tératologie Bernin Louis meilleurs que t'inXIV choisit d'entre les atin qu'ils eu français, jeunes sculpteurs pussent un séjour de quatre là-bas les habians, prendre tudes théâtrales et emphatiques, nécessaires pour 237 LA PE!yTCRE plaire d'ordre au de son mot qui recevait les chadans NIsard, (relire, sur Louis XIV, pas oublier, éclaire public Versailles pitres qu'il ne faut de son idéal des artistes LA Au sèrent xv" siècle, à Home, Saint-Clément), fin du siècle. temps). PEINTURE les meilleurs d'Italie depuis Masolino peintres Masaccio et jusqu'aux Fra Angelico maîtres dénnitifs pas(à la de vers H.o0. y peignit V au Vatican. Elle est excel- de Nicolas la chapelle moine et le vieux lente, un talent touy déploya Mais elle est si mal placée 1 jours égal à lui-même. les Chambres de On n'y peut parvenir qu'à travers J'avoue n'avoir comme pu m'y intéresser Haphacl. Elle est vraiment voulu. trop étrangère je l'aurais ici pour nous pouvoir plaire. LE VATICAN De même on ne prendra guère aux fresques des déjà rétrospectif, de la Sixtine qu'ont dajo, Luca Signorelli, sclli et le Pérugin. écrasant voisinage elles se laisseraient sans doute. qu'un murs intérêt latéraux GhirlanBotticelli, Cosimo RosPinturicchio, peintes Dans du un plafond apprécier autre de et nous cadre, loin Michel-Ange, charmeraient du 238 ROMK Mais c'est venons voir. seuls eux nous Raphaël que Je notre c'est voyage, On se rendra donc :') attirent. qui nous Sixtine. la chapelle et Michel-Ange A ce moment 3nC!!Et.-A:<GE Je me du souviens frémissement d impatience la premier'' lorsque je me hâtais pour que avals ce plafond célèbre dont les moindres fois vers familiers la phonous ont été rendus détails par enfin tographie. J'allais éternelles scènes (le dans la Création leur realite regard m ouvriraient! les encore avenir; extraordinaires sentent la forme de possibilités cette heure ses anxiété Mais, lorsque un tout d'abord de l'homme. du un moi pour figures dans humaine plastiques. décisive. je fus dans aHaieut revivr' nues. qui repréla richesse inouïe J attendais la Sixtine, ave< éprouvai désappointement. J'apercegrand confus où je distinguais mal ensemble scènes quelques connues, une mêlée de personBientôt pas le sens. je ne saisissais un enchaînement, sinon je retrouvai pourtant un a un. les sujets encadres unité. Je repris, dont nages des vis les du Déluge,j méditer sous le allais originel, et les SybIIlcs des Prophètes, passionnées Pèche vais voir médaillons; la dans ténèbres; j'entrevis séparation mais, comme Dieu de planant; la lumière je me disposais une patje le suiet des a regarder PHt~TCKE. la Création ennn et ter soudaine et lan- me unc position impos- a soutenir. able Je <!c une me força à m'arrêdepuis plus de cinq mi-en arrière eu angle droit t que rappela uutes.ma tête, renversée avec mon était dans corps, fallut 2: StKCLE de l'homme, dans la nuque douleur cinante XVt m assis: tout tournait quelque moi-même. temps pour Puis devant moi. recouvrer Il me la possession à nouveau mes yeux sur cette je braquai foule Je ne voir cette fois-ta plafonnante. pus celle où un Dieu tout puissant sus<pi une scène. cite, de quel ~este admirabte Mais encore !a terre. je fus a penser a ma contraint d homme, attache des même sur planent J'étais m offrit force i'envol yux. nos tètes. Un miroir des de de m'arrêter et misérable fait suivre. pour ~toricux corps ému sacristain. de du limon condition sol et mat au désespéré. un petit 1 Adam de qui piti' centimètres vin~t de me permit de regarder lentement et un a un les sujets de la voûte. C était donc ainsi qu'il faHait voir ce plafond, morceaux dans par petits côtés. qui un carreau Du récit de verre de ma rëÛexious quelques Le plafond de n'existe d'œil, existence 1 mésaventure, topiques. la Sixtine, je prétends comme l'embrasser pas. On ne peut le lire d'affilée. Peut-être transcendante dans l'esprit tirer ensemble. d'un a-t-11 de coup eu une Michel 2:0 ROMH de scènes voulait diverses, mais phcnomenaicment, Ange qui, unité. à-dire C'cstposstbic. tel qu'il apparaît, de fragments Et ces fragments suite il n'est que l'u'il analyse. eux-mêmes ne d inévitables prix qu'au rcgardés maux de tête certains, l'architecture. Les se refusent voulues, ou, si elles l'audacieux Or cela admettre par voûtes elles qui ose lever est détestable. satisfaction le but de le c'est l'art esthétique (quelle et je demande qu'on la veuille), un plaisir quelconque lorsque avec de quarante-cinq degrés une etr'' peuvent torticolis, de essentiel d'' Renaissance a picturaleme~ en punissant se vengent les yeux sur Car. c'est- un vice la que décorées à être le sont. que pas un'' créer et tes. il enfin, est de faut bien une procurer qu elle soit et si pure on goûtera comment la tète fait un angle dorsale Et l'épine d en être réduit au petit miroir quelle abomination à vos pieds l'œuvre de ce qui détaille gigantesque La seule solution serait d'établir une série plafond de lits de repos, pour sur on s'étendrait lesquels la voûte. Encore faudrait-il regarder ou cinq fois de lit pour en quatre tant le cadre se prête mal parties, voir a une à plat. changer toutes les décora- Le seul fait d'être de discuter peinte. obligé la critique constitue la plus de telles questions non à la peinture sévère adresser, que l'on puisse de Michel-Ange, mais a la place pour laquelle elle fut faite. tion Ici il faut se souvenir d'une autre chapelle. XV~ PEÏKTCRE. au construite moyen âge SIÈC! 241 les principes d'une <!e « barqualifiait selon architecture que Michel-Ange des Espa!a chapelle bare et de monstrueuse Elle est à Santa Maria Novellade Florence. gnols les architectes de style pas n~ayant gothique, renoncé encore de Iniques médiocres au (vrace que vous un vous au bon construction leçons dans système de sens et pour aller une antiquité voûtes sur arcs la chapelle, mur que vous dans soyez aux qualités de prendre mal connue. oit ogives, avez devant vous voir sans pan de pouvez la nuque, et sur lequel les personnages vous casser dans une naturelle, position qui se apparaissent de la verticale. rapproche Faut-il par la au nombre des progrès compter la substitution à Renaissance, de gothique la au centre. plane A la Sixtine, voûte en Impropre il faut berceau se contenter telles enregistrer dirai donc si connues, mes quelles avec est diflicile d'œuvres je un et qu'Adam et Eve d'une beauté de formes P~c~r avec tant me borne ~y/7~/ l'arbre sous pris inimaginable; au /c plaisir moins de ? de de impressions. la C'y~ sant beaucoup peinte de jeter Cela est fort simplicité que uxéc d'une façon deunitivc: de combiner voûte surface à la décoration d'oeil sur le plafond. coups car ce que l'on aperçoit afnigeant, peine est admirable. face la avec rapides En réalisés a Je </<' est qu'il plus défendu puissont que que i6 j'ai je 242 K03IE n'ai rielles suis scènes et centrales de ceux Sybilles, la lumière du de et c'est Holopherne. Il va, en décorative 1 entrée ce que je ne me A'~r. J'ai joui aux angles de des plafond, le qui et Prophètes pu voir. Enfin le Judith représente belle chose. bien dans maté- que j'ai exécrable. côte. une outre. et moins d'un est. a droite pendentif partie clarté difficulté: à l'/r/sw passionné des figures nues assises pleinement chacune des car des ci-dessus expliquées pas des à cause compris– guère et une grande enlève de la rien l'ensemble. surcharge, scènes et n'ajoute principales Ce sont les panneaux triangulaires dessus fenêtres paraît- il, aux des les vies des eu jamais cartouches tendant la patience et (les petits fatigante on les voit. fut représentées, Génies dans de fleurs. et. étant d une de 1508 peinte au- de la Vierge mais de les dechlûrer? ancêtres des guirlandes bondance lequel voûte sont où C'est donné confusion a qui a des les pilastres, sur-ad'une sous l'angle extrême. La à }J')12. dernier, sur le mur du fond de la y/~c~i'<?/ fut exécuté chapelle, plus tard, entre d534 et 15 H. La lumière est bonne. Ah de la que les scènes Le Genèse ne sont-elles avec J'avoue, ~c~/ dernier ne de l'ensemble et noirci est la plutôt que sur la la même véracité, que m'a qu'à peine intéressé. tout a fait déplaisant et enfin je ne incroyablement, ces groupes d'êtres confus à la gesticulation voûte 1 le V/ Le ton il a bruni puis suivre cxces- PEINTURE. oit presque belle lument sive, fond n'arrête jamais comme l'œil. la désolation une 24:) StÈCLE forme absoplastique il y en a tant dans h' plaH faut dire tout <!e suite, à tout prix de Michel-Ange, qu il ne reconnaîtrait pas son œuvre dans l'état où cUe est. que les repeints sont nompour a l'huile breux, ment, l'on a des XVT admirateurs et à la détrempe, des draperies ajouté que, postérieureà une foule (le dont la nudité des papes personnages choquait et qu'cnnn les cierges scandalises, trop aisément de l'autel et les Mamheaux des grandes cérémonies ont enfumé ce mur pendant des siècles. Peut-être eu, à cette y a-t-il il a disparu chef-d œuvre? On n'a facilement pas accès Pauline, qui sont depuis dans où Michel-Ange peignit dans un état pitoyable. un autrefois, place, deux longtemps. la chapelle fresques, LES CHAMBRES DE RAPHAËL Ici encore c'c!ait Michel-Ange. Raphaël. Après une impatience avec que j'attendais passionnée de Raphaël. de voir les fresques l'heure Je n eus point à subir les déceptions que m'avait des voûtes de la Sixtine. l'arrangement sur des murs, dans des sont peintes Les fresques On peut les examine! debout, pièces bien éclairées. de se servir d'un à son aise, assis, à condition causées écran pour celles qui sont placées au-dessus des s~ hOME fenêtres. C'est de la peinture faite pour ctrc regarne le croirait. plus rare qu'on les quatre chambres la qui se suivent, dée, chose D'entre ou salle dernière, et n'apporte rien la part, est l'œuvrc de Constantin, à la gloire chambre pa& complètement seul Incendie qu'au d'élèves d'' de Raphaël. D'autre 1 /~c<?~<<' du ~ow~r, n'est du maitrc. II n'aurait travaille et les deux autres Bourg de la même salle seraient ses d'après Et encore l'Incendie du Bourg n'est-il fresques cartons. du En tout cas il a été de sa main. pas certainement restauré et modifié comme ton. C'est la plus populaire de ses fresques de la plupart des auprès artistes et la de du majorité attacher. m'y « excellent puis un moi. Malgré M que cahier tout le d'expressions et que l'on retrouve a copiées dans une monde foule Je ne surtout public. j'y vois d'oeuvres montrent les Ce n'est ennuyeuses. ici que se La Raphaël. pas de qualités des sur ce point, intéressante. question la rivalité On sait par ailleurs de Raphaël et de LYMC<?/c </M a été peint Michel-Ange. au public l'ouverture de la chapelle Sixtine, après dont voit grandes dates est, avait Michel-Ange bien dans I'c<?~</«' de faire autre Raphaël fait jusqu'alors et de Michel-Ange. la Victoire exécutées décoré comme chose lutter Le C~M?'MM<w~/t/ <0y~c par de sont la de remarquables voûte. un que dans Et l'on désir chez qu'il les nus avait ce avec de C~A?w~~ belles compositions élèves (Jules et Ro- PEIXTCRE. mn!n. XVI" Franc. PerindelVaga. 3è5 SIÈCLE Timotco Pcnni, della Vite). Restent,ta charnière de laSignature la première de d'Heliodorc, peintes de 1512-1514. seconde Elles la gloire de Raphaël. ment de l'art italien, C'est et la chambre la 1509-1511., toutes deux justifient vraiment le couronne- la plus hautedes l'expression d'une race, qualités aperçues qualités plastiques au cours de ce voyage,en des fragmcntairement, Fra Angclico, hommes tels que Giotto, Masaccio, réunies ici dans une Lippi et tant d'autres, synthèse A côté géniale. une autre pour mais, dans de de façon la langue qui il y a place Raphaël sentir et de s'exprimer est sienne, il est allé au chef-d'œuvre. Dans lachambre de la Signature, merveilleuse << .'s<S<?c7'<?~i~ loris l'M/ où tant avec de motifs tant directement: groupes <4/<?.f dont divers d'aisance, et ccst me c'est d'unité l'ordonnance si belle, 1 un à 1 autre sont reliés touche cependant Pa/se où, le divin s'ordonnent harmonieux, laD/c et de co- moins en des d'inoubliables figures! Qui ne garde précieusement vêtue d'une de la Muse debout, en soi robe le souvenir blanche, qui du voir la naissance sur le bras et laisse glisse même des années, la sein ? Ou qui ne revoit, après tournant le dos Muse, robe jaune en tache chaude, au spectateur pour rable sous l'épaisse lui montrer masse une des cheveux? nuque admi- 246 I:E ï! n'y a pas entre !a beauté de I'c/«/~ bruyante pas de contempler suite me tatiguc. En f~tce sont les le /A, une morceau, chape des quia maîtres de est bien aussi Jcur, est agitation ne me lasse Je le second dans sa somptueuse. lui seul mettrait la couleur. important de grande C'est la de si l'on de la peinfenêtre le blanche robe un étonnant au nombre Kaphaël ce qui tout dcmcme de savoir que d'un tableau. les lignes essentielle qualité tout mais, c<</M~/<?s; à l'aspect sensible a droite mesure et /<y. premier; et ordonner Cette commune F~/7/~ particulièrement ture. que l'on regarde ~c</<<' de du T~y/Ms.~ << est pape sous moi pour sereine d'un composer peintre. la cou- et par les peu appréciée le public. Lisez les pages que Burcka ces œuvres; la composition, le généralement critiqucset par hard! consacre choix du sujet. la façon dont le maître l'interprète. le costume. les leur personnages. groupement, vol!a ce qui le préoccupe; du don premier et mysil est a peine de la couleur, s'Int~rcsse-t-n aux œuvres exécutées iern'ux (salle question, Aussi parles e!cvcs de Constantin et de t'tncend!e),presqu'autant de la main du maître. qu'a celles Mais c'est dans la chambre suivante. celle !a puissance de coloriste de d'HeHodorc, que moi éclate dans la plus l'u'uvre, Haphael pour la J/<< de parialte Voyez la partie le Pape au centre, les cardinaux debout drolh'. PEINTURE. le bas <~t dans où harmonie Pouvoir bien un les routes un pan peindre autre chose donné sujet StHCLE les cardes-suisses d'une étourdissante ensemble un XVt" et que d'en 247 C'est agenouilles. et magistrale chantent et de mur ainsi d'exprimer tirer toute dominent. me parait clairement la signinca- Hon. On a dit aiment l'art vénitien. ser que l'action savoureuse de sur propice L'<o</M'c semblable très et me font s'aftirme toute et sont une me l'abord, Raphaël dans les exercée /<w~/<' au n'atteint il cependant J/« qui d'un moment ne de pas a une a des beautés /.<~ m'émeuvent < tout /c G~<x/ pas au m'étonne entier. la Signature, aime ctTet..Fy peint sur- les vraiment fresques supérieures le génie de Raphaël. J'arrivai dcRant; de l'œuvre médiocre' coup monte, médisais-je, –Mais IcsdeuxChambrcs des del grand et une ~'<' délicieuse. partie paratt Seb. Chambres. de la chambre est Vénitien, A tous ceux fresques. il sera agréable de penla plus de la peinture Le .S~/ P~c degré. sans me prendre ravit, Telles où des mais face, de s'est 6/~xc < Raphaël, la /W. tout l'Italie l'auteur Le plafond par excellente perfection: tout comme fortes, qui lui même d'un a vécu qui près faites où furent ces l'iombo, années qui ImHucnce ici de moi. de Raphaël m'échappe ici un Est-ce encore au pire. et je m'attendais maîtresses s'emparèrent~ I 248 ROME Nous vite dans passons excellent d'élever ouvrage nous retenir: mais on ny vu i'Héliodore. il est la de s'y les Loges. mince D'abord plaisir. et parfois tout à fait abimécs. sont de de la main aime de longtemps. LOGES Viennent pas digne avoir qu'après et la Dispute pénètre Parnasse arrêter LES de Constantin, serait qui iaMcssc.Ie impossible salle Je elles n'y sont Haphael. décoratif. ai en goûte qu'un mauvais état Ensuite En!m elles je ne n'en pas !e parti pris il faut dire que 1 école allemande Sur ce point, veut voir dans les Loges « nn des premiers chefsde la décoration moderne d u'uvrc ), sans doute parce que a l'imitation que l'on c est une du appela pompéien: des style premières décoratif depuis arabesques, œuvres antique. des grotesques, treillis, masques, peintes C'est ce ou style hippo- centaures, tritons, harpies, campes, guirlandes, le tout d'une cartouches, etc., coquilles, grande finesse et d une grâce mais d un effet certaine, décoratif beaucoup On sait le succès pas eu sa salle d'une médiocrité partie sûr. ces imitations qu'eurent maison italienne. Quelle la Renaissance cette moins depuis n'a riche de style pompéien, généralement désolante? Aux Loges de Raphaël, fut traitée décorative par ses collabo- PKY~TCRH. i atours des ténèbres beauté. L'Eve suivra la le sont la sans e! puissance dresse originel par stature sous l'arbre péché et libre me c'est ils Genèse, Dieu séparant Le du juvénile <!n mal. Mais je n ai pu de ce récit sans ampleur. ne me de s'agite une contre mais maestria grande défectueux. parait qui me principe aux tirés Quant sujets ou moins heureux. plus sans 24'~ une avec lumière S!H<:f.E XVt" à la suite passionner Le souvenir des Loges a la Ibis pas. LE MUSÉE DU VATtCAX on passe au Des Loges et riche. peu nombreux ./cr<~<\ de dont la nette et superbe; et trois dans ligures la salle .I/< ~c toule. car d'aimer lation sans avec étrange un tion d'une courbe de Raphaël encore. De Haphaël «'uvrcs célèbres. la à la type du tableau qui plat en etIcL pas absolument néces- le goûter, et la pour de ses grandes dernière la 7~/«/<o~, toiles, pour laquelle je ne partage pas l'enthousiasme Il manque d unité et, dans la partie infégénéral. rieure, déjà cette insupportable apparaît gesticude Haphaël ventionnelle la un de Vinci, paraphe ~/K~c/<ï//<~ en camaïeu. voisine, (les il n'est, l'entrée un une f<i' saire A Léonard décrit queue 11 est musée. cause et nous des peinture qui envahira fera regretter! mosaïques l'art à immobilité byxantines. la sune con- Ajoutons 250 RO)tE est sévèrement blâme qu'Ici Raphaël par les spécialistes avoir Je chic l'Enfant l pour représente « Il n'a aucun des caractères ni de possède. précis ni de l'hystérie. ne repond a aucune i'cpilepsic, autre maladie //<' F< Avec connue. se termine la C<9/<</< un scr~c des do Raphaël Vatican. mille choses a en dire: mais elles H y aurait l'ont été si bien et par tant de critiques documena prendre tés! La seule est de tâcher de position vo!ravec des yeux son impression qu il y a de œuvres. C'est neufs et. personnelle. modeste plus s'il y a Heu. dedir'' Le est encore ce devant les grandes l! diHicile. ce qu'il y a de plus plus aise de sentir par procuration. avons un tableau beaucoup regarde est hien Nous aussi du dans la même galerie, I~ominiquin pour tâcher d y trouver ce qui séduisit notre mais sansv Poussin, réussir Et ccsout des Titien encore complètement. fort une beaux, d un bon fresque importante du xv" siècle. MELOxzo DA FoRLi. dont les peintre (t'uvrcs sont rares tie de Saint-Pierre), de l'école tableaux l'on voulait drait aller voir suite de SI (fragments un ~rand Michel-Ange) dans Poussin la sacris- et plusieurs bolonaise. terminer les aussi fameuses de avec Raphaël, ~y~/7/<~ (encore Santa Maria délia Char''«( et !M<;hcr, ~.€.<D~;o/<t<~f<s </<M.~ r~ il faua la Pace, PEIMTHE. XVI" a mon pas répondu t}ui n'ont <)<' la chapelle Chigi <'ntin, a la Farnésinc. Au oit n~rgia, et grandes <)ans le ~laria la délicieuse appartements vu pe!ntre un Henaissance charmantes. lui seul le portrait a vaudrait d'un a <}uclqucs œuvres lections privées. ce signaler moment. une notable. Pape je Jusqu'alors soit l'Eglise, soit son centrale, à la Librcria ne renferme premier ici que par contre, ordre dans les « 1 amateur de avait ilv col- » est d art de tableaux datent Home. communautés soit les c'était portrait, donateur où il était VI Mais. galeries et viennent ou de!~apparEt 1 on y voit qui de pour Ces Alexandre la préfère lc peintre les pour pour 1 EtaL riche marchand de trava!e. visite. Les de !a Henaissance !'avenemcnt cU'ensemhte OniiraaladalcricduCapitole. t'ien d'important pour nous. M faut a a fortement tout, Horgia. Malgré de Sienne. cathédrale Vierge les Ce sont de (I i5~-iJ)l: décorations murales tout a fait riches sont fresques tementà il G'«/M~< a visiter retrouvons ~oùt de la Pinturicchio la~ucHc ne les mosaïques de! Popo!o et Pt~TURiccHio S!cnnc, aussi nous :!5t 1 attente, à Santa il reste Vatican. StHCLE soit travaille, pour religieuses, Quun fit faire corporations. qu'un urand seigneur !c plus souvent un tableau représente entouré de en sa adoration famille de d'une et flanqué ROME 252 L'artiste faisait des œuvr<~ patrons. être vues par tous. exposées pubiià la décoration soit d'une contribuer de ses saints devaient qui et quement maison de ville, soit d'une église. Que cela eût une influence pel!c. tion de 1 œuvre il d art. n'est soit d'une sur pas ch:)- la concepd'en permis douter. Avec la A changent. les Renaissance. Rome vit jouissant paresseuse, Elle cour papale. nobles Papes encore. C'est aristocratie des crasses se compose riche de sinécures de et lu l'ancienne romaine dans c'est ce milieu-là une un place, pour entrent dans la domicile regardées sociale. position communes formaient nxés et mais à l'autre. jour sont Autrefois cadre étrangères là a demeure, d'un appelés en moins les artistes; à travailler. faites à l'avance. pour Elles d'un ou grand galerie seigneur de tableaux de toutes entourées se trouvent provenances sont point vivent que lui sont qu'ils pour sont de moins œuvres Leurs vaillait. une à laquelle diverses s'ajoutent familles ont fourni des italiennes, qui et espèrent lui a la chrétienté en donner aristocratie elles sociales conditions par c étalent les le fonds Maintenant ne peuvent changer En outre, elles de des que à la masse Elles italiennes. grandes cultivée solide c'est sur d'une gens idées et lequel la cullure. au ne certaine directrices peuple, l'artiste les idées qui traet XVt*' PEtXTTRE. h' goût dune a sa réilexion et spécial, entraîner plaire; <}ui est classe très par c'est lui 253 restreinte c'est préalable; plus SIHCLH qui s'impose Hmité public a un apte que tout autre la mode, à s'engouer, non qui en possession de seulement faire la a se laisser mais achète, renommée d'un poutre. On entrevoit de ce nouvel df choses, la formation les conséquences et l'on comprend que galeries de tableaux premières l'histoire de l'art. tante dans m'ob tirent seul sur avancer ainsi encore, nombre u l'Etat), b~rini, pour Sciarra, la plupart de reste el!es la mode chefs-d'œuvre, Laroche, des La tant avons ~< et éleva des Carlo des celle des lecteur à Rome. tableaux riches temps des Dolci. rang Maratta. de la villa Borghèsc, et souvent Corrègc l'o~ les .s<zcrc < plus On au trop nombreux. Galeries est encore, beauté, fondées s'en de grande médiocres d'oeuvres leur longuement de un dans Bolonais admiré limites autres, pour quelques ont une foule de ventes, des imporde mon qui furent xv!" et xvn' siècles. aux meilleure émotionnant trouvera état aient un grand perdu qu'elles les galeries Corsini (maintenant Doria. BarColonna, Borghèse, Rospigliosi aperçoit valeur. que l'on que malgré de toiies. date a abréger. Je laisse le la piste que je lui ouvre. cadre C'est soit une Les faut qu'H de des maigre oit nous un Titien /\4/~<w/* séduisants, la 254 ROME une 7~c, n est J/ /<y/ de Raphaël qui bien amusante une ordre, pas de premier F< de Cranach. un <ier portrait de du beaucoup de redites, et, au milieu de valeur. toiles Au Doria palais y a un Velasqucx sur rouge, rouge deux ItaHenue, des Noces cela La galerie Il d'œuvre. Sciarra sont étonnant. le /~<p toute Claude d autres t'ïta!ic Garofalo a faire et beaucoup sans plaisir. de les pâlir il choses est entrer les dans hôie!s vieux nobles tiberatite de leurs traditions un touristes célèbres et libre servaient craintive que la denance riches financiers contemporains. cependant c'est Colonna, palais y aller, ne A la peinture Poussin, copie vrai l'on que tout de Titien non regarde de ses comme italiens Fart Au il chefs- quelques aient ils quitte les triples forteresses que des Rothschild. La bien- des tableaux que depouiHee veillance aux mais -S~wc regretter que, collection Borghèse, la quelques /f~ est une faut pour à Paris saient un Lorrain, aldobrandines, italien guère n'est toiles abondent Pontormo et In laisseigneuriales entretien avec ces mieux la et arrogante de second serait-ce ruinés que ordre. cause de de trop Il faut voir ce pour au siècle der- romain un luxueux qu'était palais nier. Et dans la galerie, il y a des choses notables. si pauvrement t C est encore Barberini, ïa galerie installée dans les communs de ce vaste palais. PEtXTCRE. ~!a!s, dans ques toiles un petit ces X\t" la F~<« pas /r se <cCst rendra du Guide t'.t/ il est quelde Raphaël. un Lorrain, petit l Claude un Durer sans parimprovise, de (tuido Rcni, portrait qui ne ~rand Dominiquin. ier du médiocre t~Lrangers. Enfin on 25~ miscibles. chambres importantes. un Poussin, represeute StHCLH lui au qui amène casino ou Rospigliosi, les touristes des deux attire et qui est l'œuvre Stendhal disait bolonaise. tinents les la meilleure de conécole que la figure de t Aurore te faisait art surtout en penserai ~rcc: cne évoque dont la parenté avec ie moi le souvenir d Ingres, ici certaine, Cuidc s'atteste Il y a en outre quelques toiles recommandahles de divers peintres. sur l'histoire de la a poussé ses études un vif intérêt à ces assez loin. on prendra peinture visites dans les collections romaines, qui comptent de un nombre considérable de bonnes œuvres Si Ion second ordre d~unitivc. Si l'on place /<? r~y~c ner à l'Italie, tard, avec la classification dont un n'a. ce qui idéal, on hiver que va aux en est sept pièces Toscane n est pas l'hypothèse a huit mois encore où se à donPlus maîtresses. ou à Rome, a Venise ou en Ombrie, on aura printemps sir de fouiller une époque et une école. un le loi- 256 HOME LES DE JARDINS LA RENAISSANCE ils nous mèneront, Avantl'architectureàIaqueUc de la Renaissance. lis sont un les jardins vovons de Rome, des terrasses, <Ies charmes un pardes balustrades, Disposez eaux une des au centre, fontaine terre qui tombent des allées étalées qui s'en vont en ligne un entre des buis taillés et que termine droite bassin chênes où s'égrène des verts, un fil d'eau pins sombres de marbre, des statues des bancs sur perspectives une campagne dans des une villa. dont des de la Renaissance, endroit laisse leur impose Il s étend cyclopeens contre-bas. le baignez ce que sont paysage les jar- a Rome. </<? la F//A/ ~s<M//p ~y~/v/M Le jardin de la Villa Médicis est un d'une point ajoutez lointaines mettez l'homme qu'habite les lignes s'harmonisent avec celles et des terrasses; parterre dorée: voilà <lans une lumière 7~.«~/M'/? J/c~. aux anciennes architectures du dins puis des troncs roses. silencieux: beauté ne vous impérieuse, qui libre de suivre vos pensées, mais qui et commande son caractère leur cours. derrière la villa jusqu'aux du parc qui la séparent Borghesc Le parterre central, bordé de murs en buis LES JARDtXS énormes, est dominé Derrière cette DE LA REXAtSSAXCE à droite 257 une par terrasse. terrasse d'un épaisse deux hcrmès c'est l'ombre ensoleillée, centenaire de chênes-verts dont bois Les troncs dégradés gardent l'entrée. de l'arbre; ils se tordent montrent le cœur évidés encore leur frondaison jeter qui ne périt pour Entre eux une allée s'en va vers un escajamais. aux lier moussues pierres à peine dans construit belvédère, devine mer d'une La vue pas est immense sur Mais nous Rome. n'avons séculaires. ~ous sommes parterre; sommes nous Les des car le choc est trop y attarder, la réalité de la vie que ce spectacle rêve de solitude sous les qui flotte le et évoque chênes 1 obscurité l'on nous entre brusque que Un feuillages. an sommet de 1 escalier, jaillit dans l'éclat du plein verdure soleil. de voulu et hésitantes redescendus verts et mur extérieur fontaine par une souffle dans un masque antique filct d'eau qui carrefours, ce décor comme terrasse, buis puis taillés au et les longé dans la partie du jardin. gauche des ifs, des entre des laurelles, à chaque fois au sont terminées avons pénétrés vont allées arbres à la pleure. quelques de lignes endormie Des hcrmès droites, et de bancs bassin un de marbre mutilés, d'arbres pierres où un adossée, mince aux complètent d'eau taillés, semblent qui vieillies Telle inclinent la calme est a la de ces disposition méditation intérieure-, lieux, qui n-À qui vous ROME 258 ramènent, traire, qu'a a au vous-même font vous qui a votre la nature, cadre universetle, avenir n'apparaît, penser destinée de où des mots dès que s'évanouissent, des bosquets. clysécnne qui Un de Allemand la dirait renaissance tandis subjectif. les en Ihomme a le passé à peine dis- ptus !a vie pins qu'à sereine ou nui et s'évoque reconnus dans précises, avec sont que Mais de vous mélancolie mais a l'oreille chuchote lieu et l'ombre les jardins (le vue point justesse faits d'un que sont plantes parcs anglais créateurs de ces terrasses les objectivement. ces termes n'auraient barbares. point aime Ces jardins furent du adoptés par nos ancêtres xvu' siècle, avec ils sont dans l'esprit desquels un accord classiques, 1 homme seins et sert Comme parfait. ils parlent en ta nature ses vues elle-même toute t'œuvre effet de se prête de nos l'homme a ses a des- intimes. ont détruit les siècles ce qu'il Lorsque pouvait d un peu l'aide dans ces arrangements. y avoir terni 1 éclat des marbres les troncs et courbé trop droits tapissé u'uvrc et sur la mousse a envahi les pierres et lorsque !es fontaines le temps a fait son !«rsque et que !'ou sent sur les buis des parterres les arbres des bosquets le poids des à~es tes jardins de la Renaissance disparus, une beauté d'une harmonie grave qui profondément. arrivent me touche a L'ARCHITECTURE On verra environs. a ce moment Le parc on beauté sique villa Doria-Pamphili Home aura-t-on Lantc, plans ~cnrc. DE près et des Mais terrasse inférieure tecture de la de Rome de se Je n en ai c'est un faute des les eaux arbres et des que modèle du d Este, sur allées vénérables a sur et la vue la Home, sur la camplongeante rendront digue toujours URE ensuite de les pièces a loisir. du l'archi- les maître:' Bramante. renaissance, et 1 école baroque. Allons vo!r d'abord ratiocinerons vu des ici le développement reprenons Rome donne de la Henaissance. haute et des a Ja villa rendre à la villa L'ARCHITECT Nous ~59 est un lieu d'une clasBorghese ne se lasse La pas d y rêver. a un jardin Hors de célèbre. photographies on ira sans l'arrangement très Incline, RENAtSSAXCE les villas le temps de Viterbe ? Tivoli un plan et sur pagne d admiration. LA Haphacl. Nous procès. SAI~T-PŒRRE Courons a voir la désillusionné. grande. à Saint-Pierre. plus belle église Saint-Pierre Si vous du monde, n'en est vous attendez vous que serez la plus a ROME 260 malheureux Ce formes est. plus diverses « Renaissants avant les Les plan de Bramante écoute .un tel et si Rossellino a passé tes par d'arriver à ce qu'il disent Ah si if Saint-Pierre o vous avait fermé Raphaël été exécute! l'oreille à te! si l'on avait autre 1 Ah 1 si Madcrna Michel-Ange 1 si Bcrniniî. On ne bàtit avec pas des si. Nous ce ne pouvons devait être de qui est. Saint-Pierre il n'y a a peu près et en croix grecque; et il est sur croix latine. rien de Bramante, L'extérieur. La coupole est de Michel- juger que Bramante et Ange (1546-1564) on le dit souvent. belle et vaut non de Giac. La courbe sa réputation l'ornementation qui écourtées lucarnes della en Porta, est mais vraiment il faut ces y est appliquée, avec frontons ridicules? comme très blâmer petites On ne en son entier peut voir la coupole qu à distance, ou du casino des Chevaliers de de la villa Medicis Malte, en car, détruit de œuvre n'a rellement, l'église et sans bour la façade maladresse, par une étrange l'élan et la grandeur. Cette façade, Maderna d'ordre colossal natu(1606), qu'elle raison. et la aucun aucune liaison avec rapport, dissimule. Elle est énorme, lourde Le pire est qu'elle le tammasque naissance vraiment belles l'abside, les bras bizarre enveloppe forme expressive de de la coupole, Saint-Pierre. seules Les choses bas-côtes, dans une du transept se perdent où Fœil ne peut trouver aucune et organique. On longe cette L'ARCHITECTURE de partie DE Saint-Pierre Qui d'antiques. en s'en 26i REXAISSAXCE se rendant au musée a jamais à s'y arrêter ? songe laid. C'est très c'est très vaste, le détail L'ornementation, à première vue. choquent l'immensité qucccpendant on ne LA surabondant et grossier, sans dépayse, On se sent réelle fasse rend impression; l'a dit Comme net. pas un compte ires Lien M. Choisy, de ce n'est que par un travail La faute est ici à ~lichcll'esprit qu'on y arrive. tout point de repère qui a omis toute division, a l'œil de saisir, permettant grâce à une échelle la grandeur de Fœuvrc. Si. par un travail donnée, Angc assez difficile, on dépouille de la décoration avec ses baroque médiocres les murs qui bas-côtes, et les piliers la nef, les recouvre, ses formes dont on de la raison, et !c rapprochement ses piliers colossaux, n'apparaîtra pas satisfaisante. Le meilleur de vue est d'une des chapelles point ne peut de côte l'abside, croix, nable deviner près du centre, les piliers de encore faut-il en biais lorsqu'on regarde la coupole, de la les bras faire abstraction du tabcr- ridicule le centre. qui en occupe Il y a là dans les arcades, dans les piliers dans la courénormes, bure des voûtes, dans le rapport entre les masses el les vides, H est vrai et de chose de puissant quelque architecturales, que ces formes fort. que l'on a de la peine à saisir dans leur pureté, s'applia n'importe mieux qu a queraient quel monument une église. Et la façon dont l'edince est envahi par la lumière ne contribue pas a créer une impression 262 ROME religieuse. serait L'éclairage excellent une pour bibliothèque. Tel qu'il tectes, achevé Nous remanie est, Saint-Pierre par <Iix archine saurait être considère comme le modcte d'une avons architecturale conception critique déjà une pour centrale à coupole, poursuivie la Renaissance. On iapcutju~cr d'Insister. Mais il est inutile ment dans Saint-Pierre excellence de l'église disent que les hommes ont voulu Renaissance et la coupole. Nous se soient trompes, donnée. la forme egtisc avec toute ra~c par ici encore. Qui voit actuet!ele type architectural par vous chrétienne? Les erudits les de !a distingues prix la croix grecque mais qu'ils de reste plus a tout le savons nous n'en doutons pas non plus. LA CHAXCELLHRtE il est une De BRAMANTE (!~4-ÎJ)Î4) h' de Importante. palais sans <ana, monument Allez ctagcs fut baroque <iou!c pourquH ccn<r:d portail à la sur la de la haute ChanceHer!c. rcx-d~-chausséc grand ctcvc. œuvre 1<' Chancellerie ajouta n'y Renaissance autre D. par ait pas intact F«n- nn seul et d<' palais Les fcn<rcs pur. doux du rectangulaire. ctagc. dans un encadrement premier au second, eHes très sont d'un dessin ete~aut au dessus sont plus étroites et sans chambranle se trouvent les lucarnes qu'ont tous les palais L'ARCHrrECTTRE et auxquels de piastres, romains ordres ornent entre DE LA je ne puis m'habituer. un sépares par Ils sont groupes la façade. fenêtre. chaque Tous 26:~ HEXAtSSAXCE les Deux stylobate, par deux deux détails, moutures, des fenêtres, chapiteaux, composition sont d'une sobriété et constituent de bons précise modèles d'école. Mais trouvcrcx-vous cette façade corniches, an!mec force dune de « la exceptionnelle devant cette façades d'accentuation relief, le stylobatc. saillie. truite; d'enthousiasme œuvre et propre de ce temps, les pilastres, une oeuvre a la sobriété d'esprit. mais ce n'est pas un et excite l'admiration classiques, souvenir il du éveille Comme grise. elle fenêtres, tout est rend qui époque tenue dans son correcte, !c choix de ses qualités s'échauffer pour les C'cst la » dont on fait rythmique une faculté Il faut vraiment travée des plupart Sentircx-vous supérieure? a Bramante? honneur clarté vie de manque la corniche, et plat honneur sans l'a cons- de celui qui monument absence de défauts, discrètes réservées, en idéal français font entrevoir. de rhétorique vous c'est bien le modèle du à la qui fasse Dans sa universelle. inévitablement discours la dans et vous le les maîtres que Et vraiment discours d architecture de les discours ne sont jamais est quelque dans les la Hcnaissance. Le malheur est que arrives à la grande chose d'autre que écoles. vie ce de que l'art, l'on qui enseigne 26~ ROME La cour. avec ses deux de portiques, est étages L'on passe de là dans l'église Saint-Laugracieuse. rent in Damaso. aucune en qui n'cvciMc pensée moi. S.UXT-PtERRE Pour continuer a Saint-Pierre fort belle trouvera il faut Bramante. ~lontorio. Borne. MO~TORÏO d'où l'on la cour Dans monter a une vue du couvent, on à l'imitation circulaire, évidente de l'antique. refuseraient Mais les anciens la paternité de ce monument. H est lourde empâté.. surmonté d'une muni d'une coupole mesquine, terrasse un avec in sur 1~ petit temple circulaire et d'une on ne sait balustrade, et entouré de niches alternativement pourquoi, rondes et carrées est-il une forme décorative plus M faut le tempietto rcconnaitre de insipide? que Bramante ne peut se comparer a un monument antique. graphie la Pace, Mettez l'une a cote l'accentuation a de l'unité, du rythme connaissant que. réalisé ce médiocre rendant donne un la photo(ou de celui de de Bramante. par l'élancement la légèreté de sa de sa corniche cevable Si l'on l'autre du temple de Vcsta à Tivoli à Rome) et celle du temple Le premier est ravissant colonnes cannelées, par ait de voilà une et de la grâce. ces modeler de ses frise, et œuvre qui Il est inconBramante monument. regard a Saint-Pierre, au et Giraud, palais de au cloître en se Santa L'ARCinTECTUKE DE LA HEXAISSAKCE Maria della où Pacc, admirent même sancc sur rieurtombant si l'on can. examine et fervents le milieu la cour la grande ci del Governo df l'immortel Rcnais- de l'étage supéentre pilastres de l'arc avec on niche bien en au Vati- terminale postérieure) si l'on passe est-ce Vecchio. la de Saint-Damase cour Bramante– Je les colonnes une addition (encore et la Bibliothèque coupent Nuovo Casa les 265 que le Braccio devant la nécessaire?–via fini avec aura l'oeuvre Bramante. KAPHAHt. les Bramante, Après porter visitera une citent au premier Il fut architecte Qu'existc-t-il de lui? do 1~4 à sa mort: mais rang Haphael. de Saint-Pierre, rien histoires à son crédit on ne peut ce compte-la. On pour San Egidio dcgll Orefici, sur la propre san~ en tirer grand renseignement valeur d'architecte de Baphaël. La Farnésine. que à Peruxzi, lui revient. Elle fut d'autres donnent construite un des type petite église pour le banquier hommes plus riches élégant luxueuse d'une siennois, de son Aug. siècle. Chigi, C'est le villa et la romaine, du maître élèves les en fut décorée par La disposition des appartements ses cartons. d'après est ingénieuse mais il n~y a pas là de grand difficile résolu enort architectural. de problème galerie avec La villa maîtrise. considérable, est en ruines. Madama. qui aurait 11 y a eu vraiment été un HOME 266 mauvais Je sort sur de monuments minés leur par de Près auteur la cour le C~<? de monuments certaines été ter- dit B.\LTUAZ\R à Sienne Intérieure de une la PERCxxi œuvre si maison du II y a de lui. a Rome, un palais dit qu'il est « un des premiers Peruxxi avait à vaincre l'Italie Catherine. dont l'on on a vu dont Combien ? Bramante, (1481-1537). touchante, sainte de ce temps. la renaissance ont-ils les œuvres difficultés matérielles de l'em- provenant Massimi mais. placement que le palais architecturale œuvre excellente, je le soit nie. ridicules laçadcà troisetages,dontdcuxcn d'une forme lout arbitraire.est une Cette lucarnes Intéressante. (rcspeu 11 faut une forte dose de crédulité pour accepter les éloges démesures qu on en fait. euiin !c palais Farnèse où loge Si l'on visite l'ambassadeur et qu'édifia de France <T 1546) et que termina truction dont la corniche doux mérite, grand en!in fut quelle la coupole. devant entre dans à A. D! SAX'.ALLO he!le Michel-Ange. est célèbre monter; Saint-Pierre, de Michel-Ange part la Porte PIa~ qui n'est pas à Santa Maria dt'gHAngc!~ si cons- et l'escalier. l'on cherche en outre si l'on heureuse: où il ne de la passe si l'on reste et au Capitoie. <lu plan primitif, fini avec la on en aura transforme, cgatcment les a Rome, avec haute renaissance c'cst-a-dire pas grand hommes chose qui meurent vers le milieu du xvt* siccle. t/ARCHtTHCTCRE DE LA ÏŒXAISSA~CE C est ici le moment vn ces œuvres uos réflexions les et. après avoir re te cours de de l'école. de la faire, exacte plus essentielle proportion et les pleins, la qualité Je vois bien qu'elle vides de la renaissance. chée souvent arrêter de poursuiv sur l'ensemble principales, de Florence On a voulu entre de nous et trouvée 267 a été cher- dans monuments, quelques dans tous. Elle est en somme très excepSi je l'accorde la Chancellerie, pour mais pas tionnelle. la Famésinc. a la plupart des je la refuse pour œuvres de cette l'on Que feuillette, par époque. d'extérieurs une série de photographies exemple, des deux on sera force de Renaissances, d'églises convenir la proportion des vides et des pleins défectueuse. ''st. le plus souvent, Voyez a Cortonc Maria del Calcinajo, Santa Nuova et la Madonna -celle de San Bia~io à Montcpulclano, la Badia de que laMadonna Fiesole, a Pistole. i'Umilta. Maria le chœur Prato. celle et l'abside de de Santa a Milan (de Bramante, Graxic, je vous de Parme, le Dùme de voyez la Steccata et San et des La plupart -des grands d'entre fenêtres, et des Il ny comme et d<* Lucques; meilleurs maîtres Paolino marque parfois Carccri.a delle prie I) Picnxa de delle pans il n'v elles de toutes présentent mur a aucune églises de ce temps. à l'extérieur de percés harmonie minuscules des masses vides. a pas ici des voudrait on d'heureuses qualités d'école mais rétablir, réussites individuelles. et de style. seulement 26S R(XHE du Jusqu à cette époque (milieu Henaissance montre de la sobriété ment et dans l'emploi truciion.CelaestvisibIe comme chez membres de chez Bramante et Baphae!. et Alberti. les frontons, réserve, se corniches à leur iicnne~nt pas encore qu'il membres de la pilastres. une certaine gardent construction la cons- Les place. nécessaire de soit siècle), la dans orne- des Brunellesco les xvi' ne On pense les multiplier donner de h) pour richesse aux façades. H y a dans ce style quelque chose d'un peu sec qui n'est Les point déplaisant. et ont de la pureté aux mains proHts sont beaux des maîtres. Mais cette sobric<<\ qui n'est avec elle de défauts, entraîne du relief. Chcx Bramante, souvent une comme qu'absence terreur grande nous les sont les pilastres façades plates; dans les murs; les cadres des fenêtres Cela a peine. vivant. ~ucre est infiniment Les Grecs, l'avons vu, s'enfoncent en sortent maïs n'est distingue, et les dans l'antiquité, au xnF siècle, ont eu un autre sens du Français, relief de la lutte profond et vigoureux, magniet de la lumière. fique sur les façades, de l'ombre LA DÉC~RATYOX De même l'ornement, sort parfois, Les monuments apprendre à a la de peine romains Renaissance d'une la élégance de plaque auraient ce si fine marbre. pourtant le qu'est pu haut L DE la décoration. n'Mcfde à pas ARCtUTECTCRE ces hommes n'ont il est œuvres antiques substan- la moelle de est l'antique motif et simplement purement du palais icbrc ne manquaient avaient composant, su en tirer pas interprétation Lorsqu'il y a un eilaccc. 21;9 Les modèles Leur tielle. REXAÏSSAXCE en qui, nxe sur les œil l un toujours mais ils LA plus copié pàle, vigoureux, cé- (corniche Strozzi). nous en sommes à la décoration, Puisque épuisons le sujet, du reste aux principes qui touche de larchitccturc. mêmes Nous avons dit Renaissance haute la sobriété de la première de vue décoratif. au point dans bien des n'est pas absolu la décoration de Bramante, soit Mais, qu'elle clle a un caractère, avec pas faire corps Illustrons Maria faces en cette delle Grazie extérieures terre cuite, monuments, est riche, et de Cela même trop riche. soit abondante, sobre, qu'elle sans raison, celui d'être de ne l'édifice. thèse avec de Bramante, le chœur a Milan. de SantaSur les du transept et du chœur, ce sont, des médaillons, des rinceaux, des des guirlandes. En soi, chacun de ornés, pilastres ces motifs est gracieux et d'une achevée. élégance Mais pourquoi sont-ils réunis ici ? Suivant quelle loi se groupent-ils, est leur raison d'être quelle de le dire. Il architectonique ? 11 est impossible il pourrait pourrait y avoir plus d'ornements y en avoir car ils ne sont pas commandes moins, MOME ~70 nécessairement ces Devant intime structure parla de masses grandes d amuser 1 œil. était n'étaient telle se Aussi cher sont qu'elles pussent la Henaissance les cartouches; deux et trois. ration rime et ainsi car on le va les pas. le type devenir de la décosans bicntut est obligé de multiplier à la richesse c'est Henaissance, celui de Ionique, suite C<~ l'architecture.arbitraire, qui ca- et pilastres on en mettr:) médaillons, avons Nous de variés. ornements suffit !e" pas d une beauté à elles-mêmes. la nécessite si 1 un ne croire pour faire décoratif de la une les sur appliquée et sans raison, bondante. des il pleins. distraire lc sufnrc comprit snus l'or~misme les niches murs de urgent formes architecturales de 1édincc. qu! 1 école sura- les motifs le système deviendra patbaroque, puis nôtre. Si les Ib-amantc mesure, si, jusqu'à ration se tient dans neur tème, en revient qui est encore uu<' gardent et Raphaël, la déçu- maîtres premiers des au ~oùt mauvais l'hon- limites acceptables, individuel et non et ne pouvait au sysconduire qu au pire. Ana!ysex le rote que la façade de la Chancellerie. Chercher dans 1 édince les pilastres. Ce jouent membre fut inventé une fonction pour précise. Où la colonn< n'était au le pilastre pas de mise, droit d un mur la rcmptaçait, portait une charge. et dans jouait rôle nécessaire 1 de organisme qui lui était la le construction dévolu de par sa L ARCHITECTURE Ici. nature. au manifestement ne niche, LA REXAYSSAKCE 211 1 les ne pilastres vont, de stylobate contraire, rien. Ils recevant portent à cor- aucune charge spéciale. Suptiendra sans eux. comme' la façade leur fonction Us y sont ajoutés; elle n'est que décorative. architcctoniquc, ils ont dévié de leur destination combien primez-les avec eux. plus vo!t DE n'est On pre- mière. Cela a mis loin. Bramante plus deux pilastres de relief faible entre fenêtre. chaque H aurait trois ou n'en mettre pu en mettre qu'un. Ce sont des raisons de goût et non des nécessités allons posé. de construction qui ont déterminé de sa discrétion. lui savons d'un ~ré sentiment avec ses très raffiné. qu'il y a à pervertir membres architecturaux? dont formes, le rôle le un homme 1 qu arrivera-t-il voit-on pas le danger caractère Du était C était Nous Mais et ne successeurs, son choix. essentiel moment des ces que défini. si précisément leur ancienne raison d être et que, d orelles deviennent décoratives, qui fixera perdent ganiques. la rc~le nouvelle de leur maniement ? Personne. il n'y a plus de loi, laquelle ressortait nature de ces membres et de leur fonction car de la dans édifice. verra le ~oût individuel et l'on décidera, Seul, bientôt les membres se multiplier, colonnes et pilastres rien. s'enfler, chose ment. a se dresser comme à l'aventure s'ils pour soutenir avaient comme s'ils faire, On pourrait faire la vraimentquelque travaillaient réellemême analyse sur 272 RONE d'autres lon, éléments par temple donne à la de coupe tandis qu'il devient sur sur construction, nécessaire exemple, en grec Sangle, ornemental ment de les le fron- la d'un façade toiture dont il façades un motif de la purerenais- Aussi est-il indifsance, où il n'a rien à exprimer. féremment droit ou arrondi, et bientôt on arrivera a ce contre-sens entré dans la langue courante. le fronton brisé. traire formes des L'effort sans raison, voila plastiques, dont souffre l'architecture moderne; à la Renaissance. Réfléchissez à l'histoire des formes l'emploi le grand nous le arbimal devons architecto- a travers ce temps, récole baroque niques depuis et le rococo et jugez. nous, jusqu'à a ce que furent les en Songez comparaison Admirez chez eux. pourstyles grec et gothique. absolue la logique de leur déveen beauté exprimer loppement. Voyez la décoration au les nécessités de la construction, organiques tant si différents, de l'archiest impossible (le Fisoler point qu'il et encadrearcs tecture. Pinacles, dais, gables, des bases et meneaux des fenêtres, ments, profils fixée 4les corniches, tout a une forme nécessaire De sa destination dans l'édifice gothique. par le diamètre de la colonne, son renflement, même, ses cannelures, la tension du chapiteau, la largeur arde l'abaque, la composition de l'entablement, frise chitrave, enfin, sont et donnés corniche, par le l'angle rote que du ces fronton éléments DE L\\RCniTECTCRE architecturaux 273 l'économie dans jouent RENAISSANCE LA du monu- ment grec. II faut reconnaître de l'architecture les défauts éviter ici le vice la Renaissance. aux inhérents constitutionnel de n'a laquelle dérivés. styles pu secondaires môme. elle ne tient les styles ont rang. et les Romains pas une place de premier infiniment a à des réalisations atteint supérieures ni eelles de la Renaissance, qui n'a rien à opposer Dans ni aux au Panthéon, du fragments Forum, ni au Colisée. LES Parmi les principes il en est un triompher, l'attention. ligne toits, TOITS Elle ramène horizontale; qui bientôt cela corniche ou Léonard la PL\TS que sur la a écrit de Vinci fait il faut lequel dans l'architecture rentraîncà deviennent balustrade Hcnaissance la abaisser invisibles surmontant quelque les toits. attirer les derrière la la part: » façade. « Il ne faut voir pas que l'on puisse le toit plat, si le climat J'admets le permet. En ou du moins en certaines de l'Italie. Italie, parties et il pleut le froid n'est relativement pas intense, peu. Mais cette noble, du xvn" mais disposition la seule bonne en qui siècle, dont n'étaient nouvelle soi. Avec la seule parut les architectes on peut dire beaucoup doués à aucun degré de bien. du 18 sens 274 ROME à t'unité et croyaient de l'esthétique historique à un dogme, les toits plats furent comme adoptés à la rigueur en France. Ce qui était une forme en possible ne Italie, l'était plus dans un climat du feu en hiver faire où il faut septentrional dans les appartements, avoir des par conséquent et où il pleut assez fréquemment cheminées, pour contre 1:~ de protéger FédHicc que l'on soit obligé Or les toits pas les chemiet ne défendent Les maîtres pas de la pluie. des exigences du compte gothiques, qui tenaient l'avaient bien Ils avaient élevé climat, compris. pluie. nées leurs assez charpentes l'eau empêchât ces toitures n'admettent plats de mentales algues la dont l'édincc; ainsi pour séjourner s'ornaient verticalité ont-ils fait une nouvelle beauté saires, Au xvï' siècle encore, les en Normandie sinent la nerté Avec dans et les élancée sur les brumes de leurs la raide pente les combles, et que sur de cheminées monn- a l'élan d<* ajoutait sortir de formes nécesarchitcctoniquc. châteaux Renaissance. bords légères combles. de la Loire, desdu ciel français. les du xvn" on en siècle.. néo-classiques vint aux terrasses a balustrades mais ne l'on le climat, resta ce qu'il changea pas était, qui le progrès des lumières et les découvertes malgré des humanistes. pleut merci L'on sous un toit et, d'un engorgement arriva plat, des à cette absurdité nous sommes tuyaux par il à lesquels la 1/ARCHtTECTCRE doit lit pluie recouvrent DE s'écouler. LA RENAISSANCE Que des 2~ fouines en le dessus de nos supérieur, en lac; avec quelles menaces palais se transforme il est de dégâts tout l'édince, d'infiltration, pour La partie est du Louvre est facile de le prévoir .)insi dune 1 orifice suffirait pour \:<ste froid On que l'on verticale serait en il continue, hiver malgré cinq mois l'on y pourrait la Renaissance, a par an. Du feu est ou quatre dans les appartements, donc, des chemià cela. bien n'avait On sent pas songé nécessaire nées. pour Et parfois étang. 1 patiner En outre, faire la gloire de la colonnade et rien de telle manière qu'un transformer cette énorme surface en arrangée, balustrade, ne cheminée une grande peut construire sur un toit à terrasse, dont l'horizontalité ainsi rompue. Alors que faire? Il faut avoir des et l'on voit d'hésitants de cheminées, tuyaux crever les nobles et combles de nos palais poêle mettre la note ridicule de leurs maigres chapeaux <!e fer-blanc tectures dans l'harmonie imposante mire sur On lad classiques. la Concorde, où les palais de Mansard. à la plupart des œuvres du reste des la archi- place de supérieurs italiennes. de leur balustrade, une inatau-dessus montrent, en tôle, formant tendue de cheminées végétation aux si le couronnement le plus bizarre lignes et du portique. élégantes de l'entablement 276 ROME La co~se <x~x' cA<?/x-<Z'o?~~c Un voyageur éclairé nous dans l'admiration et veut Italie trouver et types Il a de la lecture, des les du hommes trois cette et du et monu- époque. H :t goût. crudits grands de impérissables enthousiastes passades « Les monuments celui-ci ou de respect éminents « des chefs-d'œuvre parler ». M a lu des Renaissance comme deux un, chefs-d'œuvre ments entendu et bénévole, élevé comme de la Renaissance, arrive en la qui. de 1500 :t sons la clirection à Rome devaient s'élever 1520, et clc Raphaël, sont d'une de Bramante grandeur dont il serait et d'une difficile de se perfection faire idée. Le critique de reconnaître capable dans les monuments de la Grèce et du moyen âge leur est propre, avouera que TIdé:d l'organismequi une poursuivi et par un par ces Léonard maîtres, de Vinci, un par Fra est tout aussi éd. franc., (Cicerone, p. 8~). Notre voyageur, qui a de la méthode, livre et à la notice aux tables du même à Fra lier. Fra les Giocondo, dont le nom lui Giocondo est légitime se reporte consacrée moins fami- n'est de trouver Quelle pas sa surprise que à Rome. s'est horné, à consolider Giocondo parties Consiglio, il n'y à Vérone. l'étranger, c'est-à-dire et qu'en élevées de Saint-Pierre Italie a de lui que Le reste en par Bramante le seul Palais del de son France. œuvre Avec est ténacité, a L I! suit ARCnrTECTCRE son homme DE LA RENAISSANCE en France 277 t et découvre qu'on château au de sa coopération pas <Ie preuves et que, du même (le CaiUon. qui lui était attribué, du Palais del on lui refuse la paternité coup. jt'a à Vérone. C'~nsi~lio, aller Sans loin, notre à juger de plus aura de la peine pense qu'il voyageur en Italie. idéal de ce maître Mis stupeur nard n'a en ~out, II passe a Léonard de Vinci. Sa non seulement Léoarrive a son comble; rien Impossible met si haut ~ur ses à Rome, mais encore il est de trouver dans le C/c<<i'/«', le qui comme la moindre notice architecte, ni Quoi! Nulle part. été contraire a-t-elle œuvresjadis glorieuses mée d'architecte ? par le temps, Léonard. par Dans à Milan, travaux. ni ailleurs? lui construit une apaisement que le maître ni par ni Peut-être et a-t-elle qui justineraient Non, rien n'a les hommes, bibliothèque, de son âme, à Florence, la fortune qui notre ruiné des sa renomété ait détruit été touriste ni édifié cherche il découvre et finalement été architecte, n'a pas qu'il monument donné le plan détailled'un jamais qu'un autre aurait élevé sous ses ordres, qu'il s'est borné :t crayonner hn'cs et des n'a des édiiices, des colonnes, à dessiner coupoles sur deux des et mou- d'extraor- de villes toute niveaux, projets une partie des rues passant à six mètrcsau-dcssous à de l'autre, une suite de fantaisies ingénieuses, comme il en moitié réelles, a moitié fantastiques, dinaires 278 ROME est éclos sans tant qu'elles Voilà qui dans de Vinci. géniale à une réalisation. l'imagination se prêter puissent ma besogne, notn' pense complique Et il se relance sur les autres maîtres. chercheur. Il a vu, dans un ouvrage architectes plus grands quatre sont (<?~ M~) fort estimé, que l'art Léonard Bramante, M. Léonard est Raphaël, Michel-Ange (Fœuvrcs. pour carence Il fait que « les connaisse de Vinci. supprimé le bilan de Raphaël. A Florence, un palais, sans plus; à Rome, la petite San agréable, église surEgidio dcgli Orcnci, coupole hémisphérique, montée d'une lanterne et portée sur un plan carré arcs qui ouvrent sur les bras de la par quatre il n'y a pas la de quoi lever le nez croix; puis la riche à Santa Maria del Popolo, chapelle Chigi, et indinercnte ne saurait enfler la Famesine la collaboration de travaux par est réduite Raphaël une arcade de deux la de la nef piliers consolidation Bramante. été jamais au secondaires, transepisud, mètres et cec mais qu'on dégante, chef-d'œuvre. A Saint-Pierre, de la villa Reste construite telle et il découvre Raphaël, que sur plans. C'est se dit curieux~ fois que je suis près Il. de CeymuHcr. /ac~ qu'elle notre de que élevés Fœuvre a douze cotnmonn'a Madame, qui l'avait projetée vraiment n'existe touriste, saisir Fu'uvrc ~c/o. à quelques la voûte du toutes décisive, les DE L'ARCHITECTURE <-Uc m'échappe. ne sont tecture avait ,le Bramante; RENAISSANCE Les chefs-d'œuvre donc De Michel-Ange, <it's Médicis et, toujours le maître LA que sur il a vu sur de cette le papier. sans joie la chapelle s'orne la Pia, porte qui ne donne qu'il attend. Bramante 1 Voici venir suprême Alors archi- il a compris que le Saint-Pierre plans, gâte profondément en outre la coupole il examine ridicules Farncsc et le palais 2~9 de lucarnes déjà baroque, cette note pas les chefs-d~œuvre où Saint-Pierre, Faut-il il n'y a presque rien de ce grand homme. aller voir les plans Ce sont des pierres dressées non des dessins et des demande, qu'il in Ce n'est Saint-Pierre plus coupes. pas non ce petit temple sans ampleur; ce n'est Montorio, 1 certains mais ce pas Saint-Laurent di Bramante, oh n'est in non Maria delle Graxie Santa Maria della Pace réduit scrait-i! devant cette à Rome. à ce seul façade le la édiiice? correcte ni ni de Notre-Dame- Chancellerie? En S'echauucra-t-il ? Quoi, on d'or de l'architecture, est à lage qu'i! de servir œuvres de ce temps sont dignes elles ont aux siècles à venir;–eneilet, a l'envi,– en vain Palazzo Ciraud, le cloître palais a Milan, ni enuu Serait-ce ni Damaso, 1 ni le Santa de-Lorettc? pas lui répète les que d'exemple été imitées en arrive au fait il s'acharne et lorsqu'il chefsà d insaisissables poursuivre d'œuvre. Chemin faisant, dans cette course éperdue a la 280 ROME il songe les grands que dans styles aniron n'a pas cotte difficulté inouïe à trouver beauté, rieurs les œuvres grecque, Paestum, Olympie. Chartres, que, dans les si 1 on parle architecture que, le Parthénon, l'Erechthcion, ou Paris, style gothique, Beauvais et Reims, Bourges, types, on dit Amiens~ l'un et l'autre titres sans se peine fonde admiration. Mais sance on indique sur lesquels certains chefs-d'œuvre notre cas, sont ici, quels les monuments à cette opposera de gloire, liste en pierre bénévole Le où sont glorieuse? ou en marbre? conclure, par édifices sont intéres- mais les panégyriques iinalement on qu'il donner enthousiastes chefs-d'œuvre la bonne saurait ne justifient pas a lus, et que une liste des de l'architecture raison de ce temps, n y a pas de chefs-d qu il ses finira voyageur comme nous. que quelques sants et parfois gracieux, ne la Renais- que pour œuvre de la Henaissance. L'ÉCOLE BAKOQCE Finissons-en encore avec que Henaissance, celles nécessaire, ont moderne les Pères Voici les écoles de dont la elles sont contribue ce qu'elle est. du Baroque. Vtt.xou: baroques qui, plus et de la haute première la à suite faire Bornons-nou:. (1507-1573). auteur logique 1 architecture et à indiquer toujours lu du L'AKCHITECTCRE 7/w/c CM~ 0/*< influence énorme, une des architectes voit-on et par son du t'églisc il y en a cinq. H eut et par son livre, manuel nos jours combien en car jusque récentes d'éditions 2~t BAK<"JLE sur les de quais œuvre le détail, ici. Dans je néglige principale, a Rome. Arrètons-nous Gesu Paris? faite pour les Jésuites, dans cette vaste et l'église haute nef avec un rang de chapelles dans latérales, éclat des marbres la revêtent, dans jaunes qui J'or qui recouvre les moindres ornements, les directeurs de style la foi chrétienne le reconnurent Les jésuites le transpar excellence. en France, en Italie, Allemagne, Flandres et les Pays-Bas, en Espagne et religieux en portèrent dans au les lui Portugal, firent franchir en Angleterre, au-defà des mers l'implanter missions globe terrestre, Japon et dans le détroit avec l'exportèrent sur toute !a surface au les et au Cathay iles de l'Océanie, au Canada et en Amériques, Ayres et à la Nouvelle-Orléans. t'église-salon, trouvée. Elle l'église pour leurs du au Paraguay, dans Patagonie. les deux a Buenos- L'église-boudoir, les gens de qualité était pour le vieil édifice et populaire remplaça !a prétention imbécile d'être gothique, qui avait a tous, ouvert d'accueillir les simples d'esprit et les pauvres Allez reconnaisde bourse. par sance nous voir a le débarrassés Gesu de des Rome. C'est lui contacts malpropres des gens religion à la et a donné loqueteux son cadre nécessaire. Visitez monde la somptueuse qu! des du 282 ROME où que vous car, Vous la reconnaitrez, du monde soyez né, dans quelque hémisphère que l'on vous ait baptise, vous avez déjà pénètre dans une église du Gesu de Rome. jésuite, pctitc-ulle église. P.\LLADio (1508-1580). qui fut probablement architecte de ce temps. inventeur, de l'ordre mania colossal. qu'il meilleur AlbcrtI, sûreté, devint tard plus l'architecture alors que folles, tl n'y :t rien de à Venise et à Vicencc. ScAMOxxi un modèle un car ils (1475-1~5' théoriciens et archéologues. sont SERLio ont gothiques de médiocres Puis c'est (-~ 1604). rAIgarde le nom 1680) et fait de belles Les gence sance. simo On le écrivain tous Les verrons comme historiens, maîtres grecs et au lieu d'écrire œuvres livres. la bande des Giacomo la de Porta Fontana (-r 1607), Maderna (1~6-16~), BorromInI t (i602-l()5t), (1599-iC67)dont ressemble à ses œuvres, le Bernin (15!)9une série de gâcheurs rmI~lC~t-i68~),IesBIbbicna(xvtn~ du même VanvIteUI, temps. critique œuvres. nous après avec sobriété, les pires dans s'égarait lui à Home est (15o2-i616) de le Je d'ouvrages, Gua- Juvara, siècle) résume sur eux la arrive aux qu'en fait Burckhardt (lorsque! il se laisse trop souvent attendrir). avec moins d'intelliordres sont employés encore Comme constant double que par les II le dit très maîtres bien, de « c'est la Renaisun fortis- M. et triple les membres séparés des L'ARCHITECTURE les reliefs façades; se tons deviennent et brisent 283 BAROQUE les fronénormes; les colonnes torses oscillent; Hcurisscnt. « ït est rare sement sérieuque l'on songe a s'exprimer les fonctions. Tout au contraire les formes isolées ont une vie maladive. qui plus tard devient de la nèvre et du délire. taisies Les Les ne façades du jour. tordues (San l'ordre et sont des que de recherches Carlo aile de parade. pièces et de recul sont à n'aurez pas besoin de ces architectes façades gonÛecs Les Fontane). Quattro A l'intérieur, les églises seule nef avec chapelles la voûte disparaissent; les colonnes latérales; s'elcvc la décoration, et, dans l'u'il est promu à la dignité tural. ouvres » perspective à des On en arrive sont médiocres. coupoles a une sont généralement Vous de l'organisme, ce sont les fan- indépendante le hideux de principe à Rome de chercher elles trompearchitecles Où partout. le baroque sont vous resterez dans que vous alliez, et à chaque des des lignes pas verrez qui dansent, se colonnes se tordent, des corniches qui qui brisent et des frontons interrompus. A Saint!'terre, Carlo. délia allé délie presque Santa ValIe.San Quattro Fratte, la décoration tout est Francesca Vincenzio baroque, lïomana, ctAnastaso, le Sant Gesu, San Andréa San Carlo Santa Sant' Andréa Fontane, Agnese, les chapelles de Santa Maria Maggiore, il est imposde Saint-Jean de Latran: ROME :M4 Les monuments de tout citer. sible de la première et en comparaison de ceux de la haute Renaissance sont de l'école la proportion Cette école Nous ce n est pas le style A mon baroque retour l'Ecole des quante colonnes je suis entré où l'on nôtre encore. vu J'ai cartouches, au hasard au goût Italiens du xvu" de multipliés les ailerons, n'étaient que frontons. caissons, les seurs de notre tiennent seu!s que connaissent enseignement d une tradition trois Pendant on crut longtemps de mauvais goût étaient jrux la leur propagea. que l'on fortune Mais est nxé foraux que les jeunes gens trouvent sur ces étranges variations mais quoi thème et varia- pense pas du plaisir à exécuter un thème si vulgaire; sont cin- siècle. ne tions les les dans une combinés enfin, 1 du jour, tous les éléments chers mule à colossale à ressauts, ce d'Albert! inutiles, et brisés, nos écoles. exposait cent dans d'ordre façades les membres les viennent pilastres courbes à cent. Renaissance; nous imitons engagées. les corniches l'organisme. nous qui Je la de un la première que dans en maître règne concours. projets de que d'Italie, Beaux-Arts, d'un épreuves la c'est déplorable, faisons guère ne mais dans baroque et le sur leur national. fois état foi que gréco-romains avec lequel ou civil. profesIls les. séculaire. de bonne sérieux deux voila les trois ces de on générations Ils se réclament les. I/ARCÏïtTECTERE 285 BAROQUE et l'antiquité l'antiquité, que nous connaissons les Vignole, les renie. Madcma, Bernin, Antiques et Bibbiena il faudrait rire dune Cuarini prétenJe si le tion pareille, actuelle. Nous une réalité pas tout cela et qu'ils furent de mortier. A l'heure prépas un critique pour prode l'école et une baroque d'impudents gâcheurs on ne trouvera sente, noncer un panégyrique défense de ses principes. la tradition orale, Beaux-Arts ne deux mondes, vent encore n'avait sujet savons Pourtant lui connait dans restent d'autres point !a construction d'ordre le mot renseignement. fidèles. L'Ecole luxe, à Paris. donné et les dieux, de des sui- S'il est couronné en Amérique ou en Europe projet d'utilité Unipublique pour un vaste monument Bourse ou Opéra, versité, Bibliothèque. l'enseignesinon ses ment des Beaux-Arts par triomphe, un élèves moins du directs, des par architectes à la suite. Il la ne faut Renaissance. nous l'excès, contre elle L'école croire plus Si elle ne serions avec tant a la valeur n'avait pas absolue été vantée de nous pas obligés d'ardeur. de à élever allemande nous a fait le critique De mai à cet égard. l'autorité plus par grand du reste si intelligents, si de ses écrivains, a engagés a persévérer elle nous documentés, dans la classicisme de voie de entraîna l'imitation la italienne France. On où s'est le néoefforcé 2SC ici HOMF: 'If remettre leur qui est a écrit place, Burckhardt les maîtres les Grecs de la Renaissance sans bonne, « H n'est n'eussent chercha être u excellente. pas douteux que formes nouvciies des Je l'approuve. )) C'est pour d<'s besoins nouveaux. ce qu'ont fait h's 1*'t'aurais du xtt' siècle, lesquels, nouveaux, ont trouve des formes pour des besoins neuve! !es. créant organique architectes time nouveaux style faire un d'en étaient partie n'était pas fantaisie. de puisse la Renaissance du anciens la même J'on que de besoins des du coup citer avec au emprunte et gréco-romain intégrante arbitraire et Mais emploi. d'un ne seul sty!e le Les grec. contraire, ont !ibrc le tout pour les membres ont jngé légices membres leur se prêtait pas la condamnation Qui ne voit ]a Renaissance et la justification du sortir de la formule même de Burckhardt? forme au jeu de gothique If nous sance. a avons Nous idéal au de entreprise avons accompli à Pacstum voyage suivant arrivés voici Nous du de celui touriste de terme l'antiquité du temple Saint-Pierre d'art en Italie la course que à la Renaisde Poséidon à Rome et esquisse. raisonné, « les tran- sitions un itinéraire programme, en somme, à suivre par lequel et un enchaînement sont ménagées entre les facile notre grandes époques d'art ». le Nous établi avons ~8T L'At«:mTt-:CTCnEBA!:0<j!'H a voir cherche bien voyage accompli, richesses d'art de phttut qu'a on aura une Idée l'JtaHe et de ia gique de leur développement. Il reste encore une iutinite a dtcrcher. intéressantes C'est tout voir. Ce assez nette des suite chronolo- de choses belles et une des caractéris- de la civiiisatiou italienne de s'être formée tiques dans un ~rand de centres nombre locaux et de n'avoir la nôtre, tendu à pas, c<tmme toujours lunite. tout aiïïe Qu'on on situer pourra 1 on rencontrera, que une série tes de monuments c est-à-dire Il reste connue. passionnante aucune des a Faventure. maintenant ~Italie. nouveaux les rattacher à visiter la vi!te Venise. qui car. à el!c Gagnons, but dernier a travers de nos les « n7/~s pérégrinations a la plus n'a été a de ce voyage: étapes elle constitue un tout qui ne se laisse point mer. L'art vénitien va du moven a~<* au ncurissant encore alors dernier, est comme un arbre dessèche. Par- que l'Italie /so/< d'art. seule. entasiècle entière o. Venise. VILLES ISOLÉES ~APt.KS Trois voir ht ou suffisent quatre journcesaXaples pour !e musée. de fortbeHes toiles (le qui contient dernière que époque tacathédratc pour visiter où dinerents xv siècles tombeaux particulier, ments funéraires, et la peinture. les D"xxEt.n est intéressante au fut xv" au surtout siècle. xvï~ siech\ eU'espa~noiC. ~tOt!DANO (1(!32-1705) est nous remontons a ptus de nécessite cun gagnera Venise dans enlises. xtv" et S. Chiara. a Quant avec d~importation. M.-A. DA CAR\v.\Gto Xtv~ siècle. RiBEn.\ le dernier vers et ses monupar influences les montrent au Puis étudiée, attention. qui française eUe avons et les principales et peintures des soHiciterontvotre en uorentine nous le nord. !'Hincraire au xvtF.Lrc\ nom à citer. Comme il n\ à suivre, cha- à son gré. suivant le temps et les moyens de transport dont il dispose. sur les plus Nous donnons ici de brèves notices villes où l'on des petites importantes peut s arrêter. En allant de Rome a Pérouse, les amateurs de PÉnr<t;SE Ren:uss:mc<' rarch!t<'ctun' Consota/tonc thi style romontc 28') verront dont Tod!. est un (h's « chefs-d'œuvre (1~08), nous venons Puis que Jnn:dvser. t~ v:dlec du THn'e jusqu'à P<~rou-'c. la. on pÉRorsE Perouse sur vaut avant tout ta vue qu'cUe par lu pays d Utnbrie. t/artest secondaire. Denircsespremiers D.\ FABtu\xo (1~70-1t~O). <'ExnLE seut otfrc peintres est remar- De t'ecole du xv'' siècle, de BoyptGn, df quable. F~ORE~xo Dt LoHEKZO. la valeur fst mince. M faut arriver au !'ÈnuG!r< (1 tK)-!52i), Mais on :) vu. en nom. un grand tant et tant de sur !es eu'cts tableaux de tab!eaux manière. Les lui d'un d'expression <;u aucun antre lier de cet athée dee de son en pour enregistrer Itaticet aiHeurs. Fon que est peintre qui, plus ut du métier. L'ate- temps, notoire fut une boutique On reUgieux. btase se lasse acha!anvite de sa ce!ëbres du Cambio, fresques g!oirc de t'erouse, nous laissèrent indiuerents. C'est joli. ce n'est que cela. OncherchenUa première fresque de Haphaët àSaint-Severc.On Saint-Doparcourra et !'on trouvera, a la cathédrale, un minique, Signorelti. Pour la sculpture, N. et G. Pisano, bien deux œuvres Dt Dcccto d un (14i8-H-§l\ Perouse détériorée ravissant que a !a fontaine de et, a la cathédrale. manieristc. nous AcosTtxo retrouverons a !9 2!'0 t:nu~t Himini. il est D A~ostino, une ici gracieuse taçadr dp Saint-Bernardin. l'Ondoirc d~egtiscHenaissance, dans sa qui est, délicate. polychromie de ce temps. choses plus jolies Le musée ctrusqu<' d'une antique guei!t est riche, une et Perçus'' s~nor- !'om:un<Maiscc porte Perouse. dos qu'i! eite- a c'est Perouse y a de charmant !e meme. ses palais an<' et Henaissance. moyen de ses rues et de ses csca!iers. l'inatpittoresque tendu de surtout dans De Cittadi villes et de ses escarpements; rampes H faut la beauté de sa position. excellent en face Grand-Hô!eL De ses attendu. amples cieuse ses Ombrie. vallonnée Pérouse on peut et ta déli- ctmontueuse. visiter Cortone. CastcHo. qui se lo~er du panorama la route aux on domine fenêtres, de la t~are. qui monte courbes, c es! Bor~o-San-Scpolcro. avec que!ques présentent, Gubbio. toutes petites œuvres d'art le charme de ravissants Par de choix, paysages. Urbin. on gagnera Rimiai, qui vaut une journée. R!Mt~' heures. Hn quelques romains. qui. ~us~e. onvcrralaPortectIe aujourd'hui h's commandent au temps d Auextrémités de !a rue comme deux le musée de peintures, principale; Beilini. heau de lignes et vanni un l'assez Tintoretto: gique. Mais il faut Pont médiocre visHer. avant avec de un Gio- couleur, musée toutes archéolochoses. et BOLOGXE l'extraordinaire appelle des Temple bien Saint-François mais (le ce saint, parle Malatcsta, qui <!c sa maîtresse. tout 201 Malatesta, a tort, car y célèbre n'y Sigismond et pour celle pour sa gloire Isotta di Rimini. Ce fut l'éleva l'on que rien une des du xv" siècle, une les plus étonnantes entreprises le jour le plus surprenant sur de celles qui jettent des tyrans état d'esprit italiens, que l'édification si peu. où partout sur les de ce monument, église les barrières des chapelles. 1 S de frises et sur l'I enlace Sigismond leurs armes portent et la rosé forment qu'on taine célèbre en ressemblance cette –Artistiquement, semble les plus réussies en est décoratif. cathédrale avec celui c'est Génies petits les éléphants dont accouplées, le thème çois. ))<tccio où des d'Isotta. n'a qu'une saint qu'adora une (les œuvres de ce temps. l'auteur Le principal. où son stvte Dieu loinFrand'endi A~ostino Il y triomphe et araondoyant le bas-relief, atteint une grâce On trouvera spéciale. besque deux médaillons de Sigismond et une belle fresque où il est repré~ris clair de Piero délia Francesca, dans devant son patron. agenouillé ment la façade est de Léon-Battista architecturaux un des meit tours motifs senté ExtérieureAlbcrti c'est de la Re- naissance. BOLOGXH Bologne est plus Intéressante par Fumte d'aspect 292 !!OLU<E font lui que d'arcades, ses rues valeur parla que numents. Saprincipalc de gmndcur avec lise mencée les a la fin du dissensions les conseils tion uniformément de ses mo- intrinsèque église,S. le dôme Pctronn'.qui de Milan, fut Xtv" siècle. rivacom- aMilan, Ici, comme les rivalités dans des architectes, (le la ville. iircnt interminablement. hordérs Ces tramer la construc- grandes eutrepris''s ou il n'y avait furent et d'une époque trop tardives plus l'élan d'enthousiasme, qui, en des temps avait mené a fin les nobles cathédrales ardents, plus tic France. Et puis de l'esprit d'autres on dieux; de nombreux palais, était l'époque retrouvait tourné vers Déjà s'édi- l'antiquité. petites églises le ~tyle fiaient dans on crovait alors nouveau; de Dtalie était de faire revivre la que la destinée beauté S. antique. portes, Petronio. inachevé, ne nous soubassement de marbre et auprésente qu'un un appareil dessus de briques grossier qui se consur les bas-côtés le mur qui ferme, tinue et sur en guise de chœur, Du moyen l'église. âge, on romanes.. avec fragments verra un groupe d'églises pré-romans, vocable de Repoli, palais dci Mercanti au réunies S. Stefano. n'est est La Renaissance nombre Une pas sans charmante. eut des formule bolonaise richesse et de la. grâce. ici un palais de sous sept, citadelle, comme grandeur, le et la Loggia La spécial. arcades a de la caractère sur le !;OLOGXE Pour !a sculpture, t'œuvre une. Mais de Jacopo de bas-reHefs nous H(dogne delta (Juercia qui orna au tympan, S. P<'tronio saints: sante et deux un tombeau Une Vierg<' du paiais de groupes fa~on S:mta Maria montre excellents il mit a S. une !5t7~: figures r«'uvrc ('iacomo en personnages Maggiorc, bo!onais. au et d un art S. toute une assez pure. près rais Puis (H(!0-l~~). qui est sufusamment bolonaise, a nous. a médiocre. sal!e de mais aura. a siècle, k:~0i~l (1~50belles froide; de vient !a grande car connue, et, p!us de deux siècles pendant imitad<'s disciples et des forma eHe fut a la mode jusqu dine- paru être une fresque !ui. il faut dire !e Ferra- a Santa er'de dans m'a parfaite CecHIa; LotŒ~xo CosTA de Pietro, de i! y a de lui a l'expression mur traites argUe a (I.otnbardi VHa) !a ptus puis- Vierge est intéressante. On peinture du Xtv ta Pinacothèque, les représentants lu mciHeur n~cilluur est Fi!AKCt.\ csl Fll~cl:~ ueax du ceux cll xv'. w". donL !e dont !/ecoie sur- de t'innuence témoigne rentre de .tean t~dogne aussi connue. On verra uaturatistc deHa par (voir p. 153), de Je portait très professeur, genre deti'Arca. encastrée de ~icco!o communal, d'une siècle, de !-a t~outaine <Juercia. une série de nous n'nts xv" lesquels y celui-ci ange agenouil!e, celui-là d'une légèreté et volontaire. et (''tuante dp un chacun sculptèrent plus décide (à du Saint-Dominique l'école pisanc au adjonctions et Michel-Ange, des j~m.L'AncA Ntccot.o tout l'Arcade est Saint-Dominique), xiv' siec!e, avec 293 291 É ROLOGKE Leurs. Au on musée, une salle toute de compte des Do~nxiQUtx (1582-16H) de C.\nn \cnE, les fondateurs GctDoREXt à n'en (1574-1642). plus finir. des l'école (1555-1619), on en riquement Henaissance alors des peut IlistoALBAyE(1578-lC!GO). fait une ont dire qu'ils que la peinture se sont cubrccs était tombée an de ramener i'art plus bas et qu'ils aux traditions à la discipline ancienne. des maîtres, i! faut constater voulurent Absolument, qu'ils émouvoir et qu'ils sensipas sur notre n'agissent n'en nous parfois sitions, qui doutcor leur la sentons l'outrance. arrangements, tiennent bien. se ne nous que voyons de nobles de extérieure biiite; l'exagération nous laisse indifférents: Enfin pas; ils ont de belles Le Guide compoêtre parait LE CcERcm~ (1591de la bande. peintre le Camvage. intéresse par la couleur. 16GC), après au musée, un Haphaël célèbre, H y a en outre, l'enthousiasme ~<ï~Cec</<\ qui matgre gênera!, Je meilleur ne m'a Au point musée antiquités, Avant de S. Michèle paru de premier ordre. d'art et objets sculptures, heures on passera deux agréables. on se fera mener a quitter Bologne, civique, in Bosco, non pour l'assez médiocre la vue sur la ville mais église Renaissance, pour la tour des aux riches et sur la plaine cultures; monte très haut dans le ciel en barre Asinelli inclinée, est et près la Gariscnda, d'elle, trapue intentionnellement et inachevée. déviée~ FHRRARE. 295 PADOCE FERnARK Un pittoresque au palais J'Este la Camille de Cosmo leur x\ avec château TcR\ et de une souvenirs Schifanojadcs Ft<\x<:ESCo CossA donnent délabrement, des une de fresques qui. dans note du aiguë et romane, gothique avec des sculptures au portail et une !'ar«que. a l'Intérieur: de della des palais Quercia Vierge Henaissance vantes et qui sont fort grandement siècle; cathédrale car une peu intéressants~ cL Génies, avec ne font por~c xvur siècle), tanguissants des voyant quelques paysages où il serait difucile chercheurs si famille, lointain pages brossées de vastes rues voilà de soit-il, Hmile avec et académiques au plus un clairair de les vigoureuses le charme ennn. vie se retire: F<'rrare. très riche, riche, si Venise, voisine. jours, EHe a des d'abord bonnes quelques Zola (milieu du découvrir Zola; d'où la par désertes !'A P!us halcon, un palais; un supportant médiocre maison toih's bas-reliefs un colonnes pas dune de peinlurc ou il y a et. d'un nommé Giuseppe musée décorée, u'uvres DOUE on on stationnera v<ms en laisse deux la patience. Tout siècles. <!e trois capitates te chet-d'u'uvre de Ciotto. !a chape!ic de 296 PADOCE décorer FArena. tout entière a peine restaurées, de ton. fraîcheur fresques délicieuse le maître par d'une qui sont restées Ce sont ses pages !es < C/7 J/</</<< I\4/<~ en'in la seri< .s~ /C co/y~.s < C/ de sujets la plus complète de ce temps sur ]a v!r de !a Vierge tci 1 on jugent. et sur celte du ChrIsL plus célèbres. la Z.c/ mieux Florence. dn expressive puissance la beauté des attitudes. gmnds peintres. des restes. On sortir.' signification rafraîchi aux sources si voyage parce qu'a premierdes 1 émouvante de l'Arena. de l'art pures italien. la On se rendra aussi net des limites de la peinture plus <e)!e que l'ont comprise les maîtres En somme c est ceci donne ctani sans divisions, de parties, sans autre Ceta se d'<ei!. de ce temps. un mur plan en un grand nombre une scène dinerente. !e fractionner chacune recevant unité ce!!e. abstraite, que cc!a ne se lit pas fcuIHette, t'ne statue un compte décorative. d'Enricu Scrovegno. Ciovanni Pisano. du sujet. d'un coup fondateur et un tomchapelle, par beau de son ec<dc complètent ]a décoration. Aux Eremitani. sont les frcs<~es de ~f.~TE'A le maitrede Pour In (11~0-1500). ï'eco!cpadouan(~. de la fois. on se trouvera devant une grande première aux mei Heurs de son page de ce peintre, qui s'égaie Il a. en propre, une d'accent, une fermeté temps, précision dramatique les e!ones de lignes profond a petits quasi et une sculpturales, fa<;on à lui pHsparaHeIes. un sens de draper Maigre son goût PADOCH vif l'ornement pour «'uvre montre la et 297 le forte décor son antiques, d'un Italien personnalité duxv"si<c!e. Puis car toujours à la hâte. ou le cic! s'adoucit et se fond courez saint /< au Santo. Le Santo. qui ne chôme sur !e lourd Venise en c est est la. !a-bas brumes claires, Antoine, un saint au passade ~<v/ pas. Saluez de guerre où Donatello chcva! un des bons condottieresde <'att:tme!ata, f'cri~ca, et cnirex au Sanlo. Venise, byxantino-~oUtique. dômes et ogives, bâtard en somme et. maigre sa [ci vous verrez des bastaiUe. mal venu. grande re!icfs des u'uvres et quelques statues, decomtives eu bronxc d une riche Renaissance, par et la cha{)et!e du saint ou la foule se presse t!t'to, <'t vient de DonateHo toucher du tombeau, taqueHe pierre vertus: autour de la cha- une de spéciales dispense pcHe une série de bas-reliefs quctques oiaUrcs Voyex aussi XEVto et de vous feront de 1 eco!e vénitienne d'exceHentes fresques connaMrc du xvi' siècle. d'At.TictUERO DA la permontrent D'Av.\xxo,qui du nord dans la formule sounaiit~des~cotes ~iotOn retrouve les mêmes maîtres dans !a tesqu< J\copo <tapcUe <ruvres Saint-Ceor~es de pteiues d'entre les Scuola det de fresques chairs y est hardt. ~ous devant charme, du mei!!curcs Sattto voisina, Titien. d une t.t' truis d'autres, parmi dans c!air obscur les de!icieuse sommes ce sont des t'e~Hse; de couleur, de vie, Xtv siec!e. Dans la entres v<dupte, ensuiu' dit au BurckMusée, 298 PADOCE eu il y a quelques toiles SocAKdoyE. importantes, maître de Atante~na, les Vivarini. Romanino~ que à Crémone nous retrouverons et h Brescia. Si tant. de vous peinture fatigue, délasser au Jardin oil de botanique, arbres vous diront. de par le moyen teaux, que la Sérénissime république il y a plus de trois les planta siècles. Gu'the que des plantes. aussi ~ercx morphoses où Stendhal ville la passa où. heureuse 11 resterai colossales, stalles vénitien ici Entrez au ta voir là C est vous vieux écripetits de Venise Vous sur les café sonméta- Pedrocchi. « à Padoue. heures, de longues comme à Venise. ,). an'aire grande <~<<?~<? médita, allez très le plaisir lidce prit qu il est de de dimensions Sainte-Justine, Veronesc et des qui possède un glorieux de chu'ur en Lois. sculptées dans le goût du xv~ siècle sur la Piaxxa dell'Erbe. de justice avec quelques curiopalais la Loggia de! Consigllo. loin. en b'm élève de rhétorique, !a évoquâmes, la Ha~ione. non sités Nous Patavinite de Tive-Live: d Anténor le Troven; de 1~ BeHarius recherches qui devait nous vim<'slc tombeau cherchâmes !a maison et nous allions Giotiocn !3u(!, visita en quête de la demeure du fameux Dante,que n«us mettre jugement mais nous nous doù de Shylock ncumes un nouveau devant pas nécessaires, nous emmener. le car Daniel le duc temps Iheure sonnait. de vint au Venise: de faire les de 1 express YEX!SE VENISE n'a Qui venir. vécu a Qui n'a rêve de sa réellement? heure qu'une du nous pour une paix voiture. aucune inouï, au nom aucun lève éthéréennes brumes Les miroirs aux le ciel subtiles, plus se architectures miHe d'une facettes douceur sur le bleu renvoient sur tendent ni et Peau. de les habité cette frêles cité indissolublement tin calme de ville? elle-même sables volatilisées entre vie. troublent y régnent quene roulant sur char sonore Inconnue le pavé; l'atmosphère ni vent ne charrie des en souespérance. ne fut-ce enferme, Qui n'a laideurs d'une gondole? parois vide des bruits et des associés En Venise? est charbons, spéciale; mais le sou- comme qui sont. !cs poussières de renëteut dans les des ilôts, tandis de caresse, l'axur de des que dans nuages pans de larges on ne sait où. Qui n'a longe, dans arraches pourpre les gondoles, les cercueil le lit presque que sont ou1 plongent des murs de brique canaux étroits qui le silence des eaux les brefs ici la médiodes gondoliers? Qui n a oublié appels de son sort et. la tête de littérature crité pleine et d'art, n'a évoqué les heures, plus belles parce d'autrefois ?.\ux murailles hautes lointaines, que ~!u Ghetto, nous avons l'ombre de aperçu souple 300 VEXtSE Jessica s pour as far glisser hors enfuir, par as descendus des des ou cadres se sont ou les de de Chypre blond A !a ~aria dans du la qui et h'ver La-bas, bateaux de menace les !c soleil du sont l teints tendent de des eaux. et ras d mer surface au vives. Chio~ia. !e Idanches n est Qui entre !es(Hcs so!ei! disparaît cimes nuages le sans cie! respiration murailles des ilôts rongées? qui et de vibrer Et leurs ou heure du de pilotis. ics que plus font se Lido. bleue des Aipes ne !e TorccHo des épuisée, ou frissonnantes vers Friout encore et de ia crépusculaire eaux des les d'étranges n'éclaire surgir ses brunes voiles melancotiques cette de Esclavons, instant, et vête- long Hère tête des revenu ? A reine Venise. la verte qui émotion d'un s'envolent lointaines noconncux dans un une brumes couvertes papiiïons Santa moHcs leurs battent vu avons quai a !a ses sur et, cheveux comme elles a vu grand Turc: aux déchirer ornements qui du nouvelles le nous pn's ailes lumicrc salle Titien, découpées, couvrent pèche en de des fâcheuses matin, dans dômes. quand Magnifiques, la courtisanes Saluie argentées taches celle-ci. le génie balustrades fraîcheur traînant Shylock ardent. della ment les fixa de que décrasses d'un les riche comme nous, reunis aux du belle attendaient terrasses apparues maison nuit pour Conseil des une Belmont; Tintorct, I'i!e la de que iassent lorsque ca!mes des la herce de pas la !ente baiser nuit est \R<:tHTECTCRE descendue, ne qui s'est dont Je ces sérénades, par la magie d'un décor laissé prendre !a banalité est au charme' transformée de tune en quelque baigné de rare: sur l'eau 1 musiques chose et d'exquis Qui n'a recommence mêmes et délicieuses, sans p!er lumière et cesse Venise souvenir, En montrer comment de en en espérance, elle eut un de aspects n'a (Jui l'Orient et Venise ne s'est /ctà ~y~<' ori- développement de voisine a réellement? la byzantino-Iombarde. endroits divers des siècles Lombardie, On trou- d'abord cent la vécu richesse qui, sept prodigieuse fit une étincelante d'art. parure ginal d'une lui durant, fut changeants architectures? ici pourquoi des étapes du a aucune Venise les journées toujours ou l'on se satisfait a cnntem- à dire trouvée Porte ces les des Nous avons vera 301 traces de la Havenne, que nous connaissons depuis de puits. Si l'on veut chancels, margelles plaques, de ce style, voir 1 épanouissement suprême qu'on à Torcello, se rende dont la cathédrale une garde décoration superbe Ce qui la aux clôture reste de Torcello civilisation mélancolique drale dominait entrelacs est et paons la forme byzantino-Iombarde de penser une ville qu'autrefois nombreuse byzantins. dernière de et est qu'il cette cathé- et que la vie VENISE 30~ d'une cité battait au pied de ces murs de Venise maintenant abandonnes Létal roman est donné éclat avec ses cou(x" et xi" siècles). par l'éblouissante /~f/« <o/'o, et par poles byzantines, la décoration en mosafque d'un qui revêt somp- par Saint-Marc tueux vêtement d or de et la patine en font tecture, leur Pour précieux. des Procuraties une la vieille La cou- basilique. l'église, plus que son archichose rare et comme un objet il faut l'extérieur, le voir du fond entre deux averses, le soleil lorsque, couchant vient laver la façade, jouer sur les marbres ses formes et les mosaïques et animer lourdes. Puis c'est l'époque d'une délicieuse et gothique infiniment cet art variée richesse. besoins qui s'adapte nouveaux! Venise, avec Ah! si bien la de souplesse climat et à d'~s a un Il prend racine au terroir vénitien fortement et pousse d orientalisme, imprégné sous ce ciel méridional une ileur délicate et magniune orchidée chose comme dans les fique, quelque de l'architecture. Les palais de jardins gothiques de l'asymétrie leurs arcades de jour trades de percées leurs balcons ornés leurs faradcs. d<* leurs trilobées. à quatre et leurs fenêtres trèfles dans 1 éclat de leurs passe, de leurs briques, au sont. marbres bord des délices. Des ouvres froides, a- balus- avec feuilles, en arc outreet la couleur canaux se mirent, un perpétuel enchantement. Vient entin la Henaissancc a qui ne as ces les ou ils survivent compassées, SCCLPTCKE creuses, 1 Ma!s Venise de son par loppe donne eaux le comme changeantes ces vaines anime elle insi- et baroques Parla magie d'émises que intervient ici. de ses lui-même. cicl et, et ciel la richesse de formules que et vilaines Pour s'élèvent. et monotones régulières d'une fouiltee bibliothèque ~ninantcs 303 rhétoriques l'envepar touches quelques de son atmosphère de couleur, (le vapeurs, elle baiguec et de l'intérêt aux plus médiocres du charme architectures. Je n'enumererai pas. u'uvrcs de Palladio. seulement les Je signale le Redcntore, S. Giorgio Franccsco della du Vigna, l'église un des côtes de la cour de Zitellc. S. Manière. couvent delle à Gœtbe. Palladio cher fut, l'Académie, maîtres l'ordrc un des meilleurs colossal, malgré la de Henaissancc de au milieu il se dresse temps, des presque baroques son classique. SCLLPTCRH fut L'époque gothique dans le xv" siècle. verra les statues Marc, le tombeau Saint-Paul. dans la Dandolo; Dans la première fin du du du do~c Venier cette noble Vénitiens Heures de S. la à la clôture dans (t'i!lustrcs De et riche reposent. chapelle baptismale, ces œuvres sont moitié du xv' se x[\ prolongea on siècle, chœur de Saint- à Saint-Jean où église aux Frari, le des et tant des tombeau jM\ssÈ<.KE. sièclc,furentscutp- VE~tSE 304 du angles la //<c :mx tés, ~/OMO~, charmante des et porte <?/ au moitié de miers même du a Venise. la statuaire le maîtres, est de B.Brux: in musée A~ teneur de Correr. et TuIIio la cette Puis les et ALEssA~DRo le XYt" siècle, JACOPO SAXsoGtROLAMO CAMpA<;xA, dans la Ï~EOPARDi enjambent florentin. vtxo, seconde le .y~~< le /~c/'e o/y//«V; a Antonio Pietro, LoMHARDi, </<? A"o~. bustes ~A' ducaL de la Carta porte 1\4~ Kio Rtzxoiit Palais la fin siècle, marquent On verra, pour naturalisme et les presentiment le la franchise et la sponrévèlent, plastique qu'ils de leur art la façon libre tanéité pour les derniers, et personnelle dont ils usent de l'antique, la santé alors relative italien conservent, que l'art qu'ils s'en lamentable allait surtout cotises, Paul. II y a une l'on belles que qu'elles dekcr sont par les Enfin, se dresse xv" siècle son cheval plus ferme le ciel. Frari foule ne la en diverses et vieillot. mains, et l'on sera de près le plus Horentin, de guerre, silhouette de Il faut et Saint-Jean choses connaît payé Saint-Pierre certain et pas assez, vénitienne. et des de cavalier œuvres si peines. de Saint-Paul, chefs-d'œuvre le T~y/o/o/M/M~o d'Andréa et éclipsées Le Bae- ces de ses les Saint- intéressantes peinture on cherchera vite courir du C<o/</ Verrocchio. sur Jamais ne se dessina sur PEïXTCRE 305 PEÏXTURE Ici, pour leur, qui peu que l'on est bien quelque soit sensible chose en à la vue. Les sont tienne rons chcrs à après vues sur vint suflit tard pendant au xn" médiocres que dans suite par ans que seconde des tableaux; Toscane la a prevéni- de la peinture Nous ne les commente- mais l'autre, la chronologie nous bornerons de l'école. La la peinture. des siècles. Après elle ne débute siècle, la pour œuvre tous. l'un pas a quelques Venise lui chefs-d il peinture, se défendre. à ne pas séduire, n'v a qu'à se laisser H n'est pas besoin d'efforts pour comprendre, les motifs. nous conquiert juger L'aspect mière cou- à moitié du xv~ mosaïque quelques vraiment et tout de il y avait cent cinquante couvrait les murs de ses de fresques. Il est curieux églises (-t de ses cloîtres n'a aucun à Venise succès de voir que la fresque a la fin de son école, et que. du commencement cite préfère de maîtres xv" siècle, les tableaux. Murano, CtuvHLLi. Ce sont d'abord les les Viv.\RtM Ils sont déjà d'une sur les ors la fin du jusqu'à d'un réalisme calme belle mais détache peine de la tradition gothique. la nèvre de changement que l'on voit est lent, tardif. Son développement Elle en mais joue avec comme n'a pas Toscane. naturel et fécond. On couleur et proVenise se et ordonné, fonde qui du verra fond. cette première 20 306 VEMSE école a Saint-Zaccharie. aux a Saint-Jean Frari. ef à l'Académie. Formosa, Tous les manuels ici l'importance signalent excepvers 1473. du séjour à Venise, tionnelle d'Antoa Santa Saint-Paul, nello Je Messine Ce sont BELUM, de Jacopo a alors les maîtres l'huile, voient couleur des Ce sont des les déjà Vénitiens, récits de couleur On surprenautes. on verra plus d œuvre. et tard a et, sont il nie < exquise contemporain, VtïTORE CARp.\ccto jours, se rapproche paraît plus inférieur S~C/r. de et naïfs de qualités les autres qui essoufflés et secs. G'oson il y a. d'autel Leur tableaux délicieux frère. lit du Brera l'Académie, d'une vastes aux Ses toiles des d'une celle un tableau meilleurs, ~y'c .S~~c-C«/ ligures trante. de puissance se souvient de celle A Venise célèbre Mantegna incomparables de auprès italiens paraissent peintres VA~t dépasse (142S-i516) et concentrées: sont fortes beauté les tils 7y~c'<<'</< la charmante se trois 1 usage peintres, Giovanni, grand a 1427-1507) aux voyage vénitiens du et beziux-frères GE~Ttn:( d'un premiers grands trois Gentile et furent qui a l'Académie. où revenant qui, aux enseigna et des vernis. Pays-Bas, de 1 huile Padoue. Maria d'une dramatique de Himini a Milan, Frari. le chef- un ne citer pour et la délicieuse la ~<?/M<?. tableau que l' Ces demi- beauté calme fort à la mode et pénéde nos (t 1519) fut leur élève. Gentile que de Giovanni à ce dernier. Celui-là. les Il et il faut PEIXTCRE vraiment aller sainte //7</o/<* ."v~/ a Venise le connaître. Son pour à l'Académie. celles de 6's~/<? et de Sa~ ~o~~ sont de- Esclavons, d une naïveté qui charmeront dans le récit Jcr~c, liberté d'une raffinée de composition, De ce maître, si a l'aise toujours. et l'épisode.. il est puissance expressive; /)~.r du musée Correr, tableau sont sur assises robes décolletées, cheveux noce: teints chiens et l'anecdote dépasse Dans d'amples le bas de et empâtés, marqués ceux des filles vieil- est stupidc, leurs regard cites s'amusent avec des Ici apprivoisés. et crée un type. Carpaccio vécurent GniA DA CoxEtemps cHA~o (t 1508) et MARco'BAs\m (T 1521). On verra tin assez grand nombre d'œuvrcs aimables du preoù apparaissent mier. avec des fonds de paysage, les le leur et frisés; oiseaux des sobre. page c'est le petit Elles Co~ vêtues terrasse, bouffies et gorgiasses. les traits épaissi. H~ure comme le sont il 1 ordinaire la une une la dans a Saint-Georges fraîche d'allures, et luxueuse rare dune lies 307 même du montagnes arrive vénitienne duire des sur lequel GtOR<.ioxE seul tableau a la grande qui, pendant chefs-d œuvre. presque (y et. du la F<9c<x/< le plus Important, a l'Académie. L'on Frioul, 1511). tout Z~Wc~ de la peinture époque plus de cent ans, va proC'est d abord un maître est à A Venise. authentique, le tableau second, F/ chez chercher il ne le reste prince encore, qu'un Giova- ~08 VEXÏSE à Florence, nclli: au le Puis beau ait une des (H-77-1576), de l'art. Je ne royaume paru et rien fiévreux, maladie dans un son coloris dorés par plus tiède nul Chez pas comme sérénité lui rien de La d inquiet. touché. 11 est beau, un artiste du païen nature superbe sous à ces beaux lumière nulle effort, sain rien l'a axur, a la puis dau- à s'épanouit un chaud soleil, et marbres antiques de la Grèce; nul violence. I! atteint sans y songer. Une joie coup, premier son œuvre immense. et vivace éclaire Seul. ne il semble dans pas son sans se douter dernier enivrement dans regards, la jeunesse, féminin corps trant Eve cette expression jamais ne fait penser la blonde tâtonnement, du l'idéal suelle, tourmente, et tranquille, Sa temps. meilleur être de moderne robuste Il depuis l'antiquité. forte de Phidias. un à l'Aca- du gloires ici les lignes suivantes de Théophile « Titien est le seul artiste entièrement puissante calme avec TiTlEx puis tier: l'aise Co/ (148<J-i528) Formosa et un à S. Maria tableau pures oublier (;ui enfin PALMA LE ViEcx voici démie le Co/ïc< le conteste, sans est, Louvre. chef-d'œuvre, au ~<?w/?c~<?, c'est Pitti, nue fixée, la pourpre les toutes avec de la tableau. sauf mort; Sans ardeur voluptueux, et dans il étale aux l'or, la beauté, du poésies de Dieu amoureuses l'impassibilité Il sanctifie à Adam. peutsen- mon- la nudité par à beauté de suprême, repos réalisé d'absolu qui fait la chasteté de 309 PEINTURE des œuvres fait une femme qui chétive, s'allonger » du Parthénon. Lui a seul mièvre sans paraître de la femme de nouveau rien n'apprendra qui connaissent libres. plus pourrait à côte et Venise les antiques couchée sur Titien les grandes galeries d'Italie n'a pas A l'Académie, et d'Europe. 1\4~<OM chez en moi l'enthousiasme excite produit qu'elle à ceux tous. Venise a bien avant passent Hocco. aux Palais Titien. toiles A la Salute, aux Jésuites, elle. Frari, on ducal, L'Académie des à mon goût, qui, à la Scuola di San à l'Académie, les toiles trouvera a sa dernière maitresses œuvre < émouvante C~ D~c~/OM Entre les autres~ Delacroix. je noterai la belle </c /<o, les portraits F/<~<' une De fut-il Titien mie, traitiste ? un SERASTiA~o jamais tableau du Saint-Jean de inachevée, un comme seulement à l'Acadé- comme dépasse Palais ducal. por- de l'ami (-i- 1547), dont nous avons admiré DEL PioMHO de Michel-Ange, Haphaël, la « F-M'y~ », à Florence, a Venise. LoRE~zo au LoTTO (-~ ~5~4), et a Saint-Paul, il n'est aucune montre au ses grandes œuvre a Carminé, qualités à Bergamc le qu'on jugera de son talent. Puis c'est PoRDH~OKE (-r 1539), mieux cherchera Pordenone. A Venise, qu'il faudraitatler il voulut lutter avec Titien. Un tableau de lui à de coloriste l'Académie, mais deux c'est personnages a Saint-Roch, une VEMSE 310 toile a S. Giovanni montreront. EIcmosinario, l'excès de ses prétentions. avec ses mérites, les Do~tFACt: a FAcadcmic Dirons-nous ? Sur ces je tire une juste remarque verincr l'exactichacun peut d'une dit-Il, montrent façon secondaires, peintres de Burckhardt, dont « Ces maîtres, tude. et pourquoi ou troisième éclatante deuxième Florentins et Titien, Yeronese, qui ne peintres toiles maîtres. une Xnllc part escorte de tc!!c Du charmantes artistes de sur l'emportent les dcgrr corresponcomme a côte de géants d'honnêtes vivent pas troubler en conscience, et font de !'cxccHcntc par ce avec peinture. de tous et personnelles il n'est, aux chefs-d'œuvre, bons tableaux. Il y ces un on verra, a l'Académie. temps, P.\t:ts UonnoxK (T 157U), !1/<S~ même superbe ~v. Ce sont meurent enfin p!us créer portraits mie, au peintres TiMO' siècle, (1~8-15~8). par la furie emporte était pour conserve te plus lui une grande d abord <'t de Palais à 1 Académie, Scuola admirables deux a la lin du PAULVÉno~sE à la les d'un qu'ici, Tintoret, se laissent dangereux voisinage a eux. !eurs qualités a des ordre les romains H est certain dant. comment des Jamais 1~1~-loUt) itommc ne de peindre que vitale. fonction partie premier des t)«~es fut Tintorct a Venise de son umvre ordre, qui et des à l'Acadé- tabfeaux le superbe ~</(/<' </<' .«x/ di San Hocco, cinquante-six d'e~Usc, .V~c; vastes PE!XTCRE a Santa toiles, et ~taria dell'Orto saisissante une Trovaso 3H d'immenses /c/<7//<~ < une a l'Académie r~< nues..1< usures !)<~es, de belles fond roussi de feuilles..V<< d'autres; au ZD grands Certes. tableaux ture même il fut coulai! inouïe un a peindre. de tableaux tivement peu et de supérieurs. lents~ Veuise est Indispensable. Paul hauts Vcroncse sommets soit la Louvre voir !)o~es. voir r< de un Venise nous contiennent lieu. avons ses C est sur Fecole. les plus Quelle l'étranger, venir ici pour indicible plaisir /<' si seulement sont Inséparables elle-même; de sa couleur. visité œuvres, une fête ~ous San d art la richesse il nous convie; laquelle blanches et des l'éclat des nuques et on le pour cest son sommes c~~ toutes au le calme nous /t le y~ ah le que au à /<M/ devant l longuement premier eu mieux! souvenir l'Académie; Titien encore la ma~ie beauté, de sa vie. et souriant opulente heureux assis avec r~v jT/<' pouvait moi du qui J ai il est rela- il en est d excellâches; Pour connaître Tintoret, tient il faut entier. des Palais le s'' surtout, et la peindit la joie En somme, où soit parvenue de ses œuvres valeur tout <YMe.<. improvisateur: son œuvre eut qu il a San jT<c, et au palais des ~rc sur un enun. palais desptafonds.dc votifs et le colossal /~7/w/ puissant ses doigts de tableaux les Arr/ à alises en Sebastiano, ma~ninque des costumes, ~or~cs amples a 3i2 VEMSE des On spectacle. j4M<o?~.<. la les qui de ne donnera personne belle plus des vénitienne un un idée /)<'M.r Titien: 0 même plaisir, les plus complets de la peinture admirables Véronèse. inoubliable préférer une la dans pages, Florence, dons Paul que Trouvcra-t-on forment, nus, baigne, certaines en peut, Fc~~ mais et bras leurs Vénitiennes, lumière ambrée médiocre. a cc~ animaliers de BASSAK, père et fils? Ils ne m'en ont II nous faut franchir aucun. plus d'un siècle arriver au dernier maître vénitien. grand donné pour Alais la lueur encore vive. la clarté, plus que jette T~poi.o fécondité Venise a l'aisance, (169~-1770) vraiment vénitienne de illustres dernier Venise rope. églises, Comme prédécesseurs. si rare ailleurs, qualité, son temps et état d'ignorer verveux du xvm' On et carnavalesque de plaisir auberge œuvres et surtout dans au a qu'anecdotique. C'est la fin. dance, allait l'étranger. Venise, se trouver PiETKO après sur dix est la ses il a cette ici, d'être II donne pastiche. au C\XALETTO, GuAKD! sont, encore bons dont les tableaux peintres, appréciés eux, si commune le siècle, ses cherchera à l'Académie de mourir avant de de le cette de l'Eudifférentes Labbia. palais xvni" siècle, de sont justement Lo~GHi siècles le chemin n'est plus d'indépende celui qui à son gré des trônes et des républiques. disposait D'un de plume, en 17~7, trait donna Bonaparte Venise a l'Autriche. La longue de la décadence ~ËROXE Scrénissime fut république Ce qui restait terminée. 31:~ ainsi de vie brusquement artistique disparut la tourmente. dans .te sens la sécheresse de ces notes. ~lais com- ment de Venise? il y a l'aime, parler Lorsqu'on dans les joies vous donne chose qu'elle quelque de personnel, d'intime, que l'on ne peut pas. que l'on ne voudrait de peur pas traduire, que cette nuance d'émotion ne s'évaporât au contact brutal des et mots son ne perdit charme secret. 4 il faudrait De Venise a Vicence, de patrie colossal. On y voit le Palladio, qui nous lit l'ordre la Ra~ione ou Basilique Théâtre, d'après l'antique, de Vicence, de nombreux de la et, près palais ville. la l'Idée d<~ l'édiiice les Botonda. meilleurs i'œuvre oiFrir villa a salle cerveaux de Palladio, quelques '.XA (14~0-1~23), chef que aller a quel qui montre point centrale circulaire troubla de Vicence bons ce A temps. n'aura guère de tableaux de l'école côte de à vous MoxTA- locale. VÉROKE est dans une torrentueuse, l'Adige au pied des Alpes devant la admirable position C'est une vue qu'il immense de la Vénétie. plaine a la terrasse du célèbre faut aller chercher jardin Vérone, sur 31~ VËHOXE font la aussi la mante des cyprès Et tous gloire. de maison Piaxxa il au (~s<</c/*) de tion et remarquables qu'il y a de Us furent d~' page dans couvert della grande versé en arriére~ Can Sca!a très des ~catiger. ce au xtv'' siècle. ~cnre et de puissants d'un une les ritaHe le tvrans Au-dessus de la guerre. S!n' un chcvat lire coHec- Saint-Zenon romanes de élises tombeaux gothiques mieux une sur Fon visitera. Le que romanes les sculptures de lettrés de est médiocres assex belles, Heine à H. lapidaire, antiques dôme dont ntle grandes une musée marbres moyen a~e sont connues jouent fort des Arènes ici char- près aux boutes. de Vérone a y de la voisine son tombeau, et deIt'Erbe, les bourgeois a laissé L'antiquité lesquelles six Juliette, duquel des et sept. fois centenaires les touristes veulent voir dont Giusti, porte de manteau hommes la chapetle. qui Hotte, renet, le cimier !c hausse te casqueet se dresse entre montre, col, une !ar~c face rasée qui rit superbement. une. diverses, A Saintc-Anastasic, des frasques PisA~t entre autres, de VrrroKE qui (t~O-1 ~6), médaiHes les portraits nous laissa en de précises des plus illustres Le XVI'' siècle Les portes <:HEn (lt84-lo~U) de! un Consiglio. des plus Vérone compte de son temps. princes considérable. enfin fit une œuvre sont qu'il soit élégants plusieurs ou non édiuccs palais S.\x de remarquables et nous avons, avec le Palazzo Fra GIocondo, de de Mi- la Hcnaissance. de la haute Hcnais- MA~iTOUE Palais sance. d autres. une toutes Canossa, Bcviiacqua, de ces vittcs t'interet Cest d'ourir belle collection les époques, avons étudiées nous Au :!t5 musée de monument de peinture. les de les séries qui comptctent a loisir dans et Pompe! secondaires que ~«/. le ~.y< écoles vénitiennes sont bien et des particuHercmcnt représentées, comme S. Giorgio in Braida ont des toiles e~tiscs des meilleurs Enun on ne remarquables peintres. de negH~crapas dans les staHcs visiter du S. m Maria chu'ur. Organo a, qui tes citefs-d'œuvrc bois et descuipturedc utarqueteriede D.\ VÉKOKE (ii<)9-to~7). de FpA GtOVAX~t )tAXTOCE Nous Léon venus sommes chercher ici les crises de (voir p. 20U) et les fresques de Mantc~na. ne nous a point déçus. \!antegna Le palais des <<onxa~ue, marquis, puis ducs de Mantouc ue témoigne ctdeGuastalla. que du mauvais de ~attista Atberti du xv~ coût Jules Romain palais restaure. valeur, sité de en ont la et du xvn et Ces siècle. <!c ses maîtres, élevés t~'s décorations remplissent connaissant été réduits, poursoUiciterta a inventer des trucs postérité, le leur curio- illusion- sur lui-même, nistes, a faire tourner par exemple, du soleil aux voûtes le quadrige décoraient, qu'ils Ceta les jn~c. avec le spectateur qui se déplace. ont été transLes beaux cartons de ~îantc~na MAXTOCE 316 Court à Hampton d'abominables portas nier, et ont subi, restaurations. une une salle chambre abandonnée reste siècle Ils sont dans une étroite galerie exposés sible, grâce aux verres miroitantsqui de tes voir. Dans au der- du rcst~ où il est imposles recouvrent. du entièrement vieux décorée château. par Mantroisième de Louis, (lui y peignit la rencontre de Gonxague avec son fils. le cardinal Franmarquis ans une scène de chasse auçois. âge de douze la cheminée, les Gonzague et leur cour: au dcssusde tcgna plafond femmes sur le bord d'une balustrade enfin, en toilette et des enfants nus, suivant formule allait qui devenir chère a l'école des une véni- la dégradation d'une de ces partie les repeints, elles font encore fresques, malgré et montrent dans sa pléniune grande impression d'Andréa tude te noble talent Mantegna. ticnne. Maigre Du palais, on a une vue étendue sur !cs lacs qui entourent la ville et l'ont faite la place forte qu'elle a etc. lacs fiévreux, plutôt, qu'envamarécages hissent se les roseaux d'immubUes dressent plaine, verte toriquement à Mantcgna. pièces a mi-jambe pècheurs que ferment et plate, Alpes. une On passera collection d'antiques quelques et où. de choix, intéressantes, Aux portes Musée civique, et d'autres qui comme de l'eau, c'est puis à l'horixon demi-heure excellente du dans la les dans In où il y a sont his- ayant appartenu la vilte, nous sommes MODÈKE. !t!!cs et voir, du Té. palais et le décorateur. à une semblable tures 317 architecture le décoration, l'architecte Jutes son pour PARME Ji.iles et pour Romain en C'est lourd et caserne une maison qu'à Homain et ses élevés l'ont remplie de dont on vante grotesques l'ingéniosité, su fut plus d'~te. peinqui m'échappe. MODÈLE Une Le Dôme pot! te ville. et des sculptures bas-reliefs d'Agostino grande lombards lions romane des On verra. ici et en ditïerentcs églises. a de beaux de l'époque di Duccio. des groupes de personnages en argile, de propres a la statuaire ~lodène. MAxxoxt (-~ 1518) B~GARELu (-r 1565)~ s'y Oserai-je avouer que je les retrouve <iistingnëreni. Au laids et peu artistiques? mitifs. un Vclasqucz. coup de médiocres. Il faut aller voir pire modèle musée, quelques S. Agostino, église siècle par Bibbiena. xvu~ salle en carré grande long une salle de bal; ait plafond. et de Génies en stuc menacent tête. Burckhardt quelques priet beauBolonais ne blâme pas rococo C'est (lu une être qu'on jurerait une bande d'Amours de vous fracasser la ce dévergondage. PARME Parme 1 Italie a les mctiteures n la porte du romanes de sculptures et une C~'M~.yM/A Baptistère, PARME 3t8 a la cathédrale. signées. la'uvrc Trait Benedctto admirable H iaudrait bien en Franc' (fin xn'') de noscathédrales est anonyme. en comparaison celles françaises. avec exemple, sont Antelami mettre temporaines elles italien, des de statues Corbeil. ces bas-reliefs intéressants, statuaire 1 conpar mais à distance de notre quelle La grande attraction est, a la cathédrale, là coudu C'mHHGE (1~)~-15~4). Le de biographe pole « Les anges a écrit semblent s'élever Corrode d'un vol rapide a leur entraîne Le malheur distingue d<' Génies. cette et sur. suite et le dans monde un est élan chrétien paraît <' extatique (!). rien et qu'on ne n en voit qu'on de jambes nues. d'Amours. qu un fouillis le monde chrétien. Quant, a représenter de lumière, de chair grande fresque Personne n'est prétendre. n'y saurait joie, religieux contraint que Corregc. à des sujets Il est fâcheux de qu'il étaient piété, qui à sa nature fait antipathiques voluptueuse. il peignit A Saint-Jcan-Evangélistc, aussi et de moins ait été tout à lacon- et le Christ ses y présente elle est trcsnoire. un Sur la porte de la sacristie, pieds au spectateur. JI faut aller au Musée S~y/~ que l'on voit bien. pole; riche de ses œuvres. La .1/<«/ <7/<x ~co<<y. et bambin ont des têtes le délicieuses: vicrg'' me gène. La .Ma</6'w <M/M/ Jc/'< saint Joseph enfants et Madeavec des parties exquises, Vierge, un grand diable au premier plan, à droite, fait des cnets de jambes saint Jérôme agaçants. leine de :9 PAKME La ~</< me plaît Infini~c</A< (fresque) ce qu'il y a do plus parfait. peut-être ~c/<A' .r jF'/< </c della ment: c'est Les ~/<??'/y/ m'attirent moins; l~caucoup ni le sentiment. donnance, inférieurc. est je n'en aime La D~.sc<<' derniers Ces deux tableaux ni l'orC/'o~r montrent des sujets tragiques. qu'it ne faut pas à Cornue la Bibliothèque, il y a une belle demi-coupole. on verra (mal) toute Au couvent de Saint-Paul voûte. C'est, dans des une fonces, panneaux de médaillons avec des amours, jouftlns Cet rières qui s'amusent. capitonnes, et polissonnant. polissons petits renies, qui fut la salle ils étaient faits cher les de l'abbcsse évidemment vocations a incroyablement Au musée, l'on trouvera un et des excellent énorme l'imitation Farnèse. statuettes ~c/'c~' et du reste abusé et de derde étalage ornait de ce Plaisance; encore bonnes quelques entre antiques. lesquelles /r?v. II v a dans le Palais. un théâtre fantaisie a un pour les Naumachies. Nous allâmes, en voiture, enfermé Fabrice dcl Dongo; célèbre d'un baroque premier nous a des éta~e! à la citadelle où entrâmes et où Clelia vint où il prêcha Ces souvenirs Parme. emplissaient Steccata. série des médiocre, de l'antique, On inondait une pour ne pas eiïarouLa Renaissance ita- indécises. lienne toiles Jeanne A l'entendre. fut à la ~0 CRÉMOXE CRÉMOXE de la plaine lombarde, En plein centre -qu'elle ~st riche et monotone' Les noms les plus fameux n'arrivent à la rendre Lodi. en pas sonnent vain à vos est donc plaine plaine Crémone la gloire des Dôme et le Baptistère, beaux lions-grinbns l'intérieur du A Vénitien luthiers. de Dôme. du Marignan, cette Que oreilles. Les à rues perpétuent Nous avons vu le avec de roman, de colonnes. porteurs style lombards, Pordenone, Crémonais Intéressante. riches du fresques Brescian HoMAKtxo et du des BoccACCtxo au (f 1518); œuvres des CAMPt (lin xv*\ xv~ siècle). est encore assez probe Pour la sculpture. Crémone possède de la technique lombarde spécimens les bas-reliefs des deux énergiques les musée, Campi ainé d'excellents au Dôme. chaires par mai- avec la longueur et la (1447-1522)~ des le quelque chose dc,scc, personnages, greur dans les draperies de casse, d'anguleux, très fouilAMADËO lées. aussi qui est propre al'ëcote l'Arcade S.~larcellino. dans la crypte dont composée, centrale des de une c~est on se la Chartreuse de ce temps. On verra de BEKEDHTTO BRIOSCO œuvre souviendra harmonieuse devant de Pavie. la plus Renaissance ornés palais celle du palais Stanga, est aujourd'hui Le souvenir de Crémone est celui la Puis et porte il v a belle porte. au Louvre. d'une toute BRESCIA calme ville, petite et pittoresque, sont réunis avec une le Dôme. municipal: !e tout 321 bourgeoise, d'une place le et peu propre belle couleur où Baptistère <~n briques et Ip Palai"! rouges. BRESCIA On y passera une pleine journée sont tout villes du nord de l'Italie aucun ter. nades Les touriste ne devrait à fait agréables de s'y arrênégliger outre du charme d'une En sante excellente. ravisposition au pied des Alpes, de l'agrément de promesur les remparts la campagne. qui dominent du de ses places et de ses pittoresque de monuments commel'ancienne rues, cathédrale, le Broletto, le Palais communal. Brescia offre en outre un intérêt. De l'antiquité, grand et un chef-d'œuvre~ la r~/o~ ruines Le musée du moyen âge, bien installé. artistiquement elle a des en bronze. Enfin la Renaissance pièces remarquables. y excellents. des Comme Vérone, peintres compta Brescia était rattachée à la Répucomme Bergame, a des blique de au Venise art(xvi" siècle). se rapprochent leur garder le premier plus Les peintres des maîtres dialecte des propre. notables G. RoMAXtKO (1485-1566), maintes œuvres (Padoue, meilleur maître de moment de son grand de ces écoles terriennes vénitiens, mais SAVOLDO (f brescians; dont nous savent 1548) est vient puis avons déjà vu c'est enfin le Crémone) l'école. MORETTO (1498-1555). 2i. BERGAME 322 dont le met d'étudier gris et la pâte solide sont aisément et que Brescia, dans ses églises c{ et Tosi, pergaleries, ~lartinengo à fond. Un de ses élevés, MoROX! coloris reconnaissables, ses deux dans Aux Offices. portraitiste. àMilan. ilaunchctun portrait; et à la National à Londres, d'excetGallery (f i~7S)~ fut un nousenaYionsnote d'œuvrc, lentes xv~ toiles. siècle, grand En somme.. Brescia, pour le milieu à Florence. est bien supérieure du BERGAMK Brescia Entre et elle exquisement, la moderne, rées dans une le lac de se compose Corne, de deux pittoresque villes sépa- et animée, commerçante ville tandis que l'ancienne la plaine, élevée colline par un funiculaire. formés en promenade charmant le paysage Bergame monuments est riche élevés l'on où parvient Les remparts avec, comme s'étend occupe aujourd'hui ont été transtoile de fond, des Alpes bergamasques. d'art (je ne parle pas des deux à la gloire de l'aborigène Doni- A la cathédrale, je ne vois guère zetti). qu'un à Santa Maria Maggiore, Giovanni Bellini; romane, des stalles de chœur tapisseries, i! y a de belles en marqueterie Mais lombards. leoni, fondée qui sut non rendre son célèbres, toute et, voisine au portail, des est la chapelle lions Col- Bart. Colleoni par le grand condottiere, des batailles, seulement mais gagner en l'associant nom immortel à de 323 BERGAME durables d'art. œuvres de prises capitales en est l'auteur la ses caractéristiques Pour la peinture. ville. rentes, dont la Morelii, excitera Carrara l'Académie s'enorgueillirait se compose de Elle L'ensemble déco- si nettes. avec dont Amadeo des par complété Rien n'est au plaibnd. plus de statuaire lombarde l'école de Ticpolo fresques facile a suivre que musée lombarde. statuaire Crémone). est gracieux, et une des entre- avons (voir riche ratif, Ici nous d'une plus trois collections celle récente, plus l'intérêt de tous ceux est un grande diSe- du critique qui ont suivi mordant a écrivain que cet polémiques l'on ait excitées. Quelle que soit l'opinion que sur ses livres, on ne pourra nier qu'il n'ait eu la n'ait réuni des œuvres main heureuse et qu'il les vives Dans excellentes. l'ensemble du musée, on fera PREVfTAr.i Bergamasque des portraits de Moronl. (t '1515); on reverra plusieurs tableaux de l'école des Vénitiens. lombarde, deux gers, une Mantcgna, des toiles un de Botticelli. L. LoTro, de série étudiées le avec connaissance et indispensable Dans lienne. de choix pièces rendent une qui a tout amaleur le bas de la ville, étranquelques natif de Bergame. d'être qui valent visite à Bergame, de la peinture itanous avons visité S. Spirito avec peu de tableaux, mais de bons. à voir S. Bernardine in Pignolo aurait aussi S. tante Bartolommeo. de Lorenzo pour Lotto, compléter l'œuvre Il y et impor- TULAX 32t MÏLAN et sans Milan est d'aspect pittoresque. de ses rues, italien. En certaines elle fait penà New-York. Comme dans les Broadway, Moderne peu ser se tramways cieusement Dôme et y a plus Londres, ami un succèdent et s'arrêtent à se toucher, filent net. voisines Aux rues silendu de la Galerie, l'animation est grande. nous. A Paris, de flâneurs que chez dire un mot on ne s'arrête que pour rencontré. Ici. de l'ordonnance sentiment même les se groupe nuyé ou distrait qu'ils et. drapés dans pose admirable Il a n du perpétuité et de la composition, on sans cet air engens isolés, ont au Nord, prennent une leur stamanteau, ample tionnent et regardent. et musées, doit retenir Milan, dans ses églises le touriste une semaine au moins. On ne s'y arrête elle a une infinité et pourtant de choses pas assez, à montrer. J'énumérerai les monuments indispensables vus. pour que, S. Lorenzo, tique surtout époque, il faut avoir a un poréglise paléo-chrétienne, Le plan de l'édifice circulaire préocet Vinci, qui le jugeaient admirable. antique. Bramante cupa On visitera chaque S. Babila, S. Celso, S. Eufemia et portique S. Ambroise, romane. La pour l'époque en atrium de S. Ambroise est du ix~ siècle. réglise du xn*. La sculpture décorative y est MtLAX Le Intéressante. très revêtement du du d'orfèvrerie remarquable que difticilement. œuvre se voit A 1 époque gothique. pauvre. Je sais bien qu'il la huitième les Milanais mais 325 est œuvre bâtarde dont la décoration où est les alors seulement, m les formes et séduisant. du xm" on comme qu'à et la la pâle brouil- légers n'en distingue ni le détail, irréel exactes, apparaît-il A l'intérieur, il est un chef-d'œuvre </<' la l'c indiscutable. assez contre-sens désolante Il ne faut le regarder façade baroque. lumière d'un clair de lune voilé de lards ne clamé y a le Dôme, par merveille du monde une c'est abondent, l'architecture maître-autel, !x~ siècle, siècle. Au beaux en bronze. F«'~<?, du choeur, des tom- pourtour et de L. Leoni, de Bambaja la sacristie, des statues médiocres; dans « espovantables d'argent '). De la fin de cette époque, la riche et belle façade de tardif où déjà la (fin xv"), d'un gothique l'Hôpital Renaissance se mêle. La statuaire des monucompte du xiv~ siècle l'Arca de S. Pieimportants /</ ~M'~yy, à S. Eustorgio, œuvre de Balduccio, des figures 'lans le style pisan en quelques-unes sont belles, et la patine du marbre est admirable; ments au musée temps; nant. Arrive dirai que archéologique, celui de Bernardo la Renaissance. la porte parMicheIoxxo des tombeaux Visconti De du même est impression- la première, Médicis au de la banque et du mème .MIchcloxxi, je ne Musée. la Chapelle 326 3HLAX à S. Eustorgio. de décoration polychrome Puis c'est Bramante Nous (J444-i~l Portinari gracieuse. avons analysé chœur S. Marie déjà et de Caradosso. Grâces, pourtour S. Maria (p. '2()!)). On verra dont ht sacristie, avec coupole S. Satire, Presse des y a de p'Ius séduisant à i'Hôpita! 1 majeur. lui. cour Après les InevUables sans baroques, impor- une puis viennent est frises ce qu'il tance. An m<'nt ment xv siècle, un developpexv~ forquart la sculpture prend Les MA:\TE<;Axx\ (y original. A~ADEO. vu à Crémone, a Hergame; Ht<tos<:o. T. DE COXXAMGO~ CRISTOFORO §OLA! LE BA~H:\J\. la première I'cco!e et occupent FusïXA, continuent moitié Leurs œuvres se voient a du xvi*' siècle. S. a!S~ ~taria Eustorgio, a un téristiques tard a sur la peinture: (t d'être étudié. 1 i~2) KALE. URAMA~Ttxo. nance calme allait que <'nnn des compte et ses beaux musées FopPA sion a sentiment techniques églises de documents pour Ses I~assione. à la Chartreuse et surtout archéologique Cette école déjà. .Milan della les xV il trouver nous dans et xvi' avons un œuvres de Pavie. des carac- indiqués Illustres. une siècles. attendre faut contemporains, des dans les et peintres otïrent et grave, n'atteignent forme cette première que revêtir elle au musée maître Ses abondance EUe vint YiycE:<xo qui vaille XEHcmxo~E. ~ableaux d ordon- pas à l'expresde l'art lombard (le BoRGocxoxE 3HLAX (y 152~). Du même une personnalité il montre que L. de Vinci. dans un développement maître norcntin toujours âge rare lent. A côté du plutôt de nouveauté.. en quête il continue toiles et des fresques oit, d'immobiles ventionnels, le trône de la du LÉox\RD DE Vtxct vint à Mi!an Il ne reste de à Milan belle du œuvres Christ. de que eut qu'elle les soldats même italien. a subir. lui t La Cène l'art le la qui les saillent rayent, encore 11 Non des plus populaire Ou sait les vicissitudes est la mais Léonard prématurée de murale et lui- en em- l'huile au voir Qu'allions-nous une déception. Mais il si bonne soit-elle, en si parfaite qu'on de Fœuvre mystérieux les personnages, sous les écailles la vie les moines seulement hostiles, à sa ruine de ce des d'Aragon, la tête si Brera, au et, le charme ait, qui rende de Léonard. La Cène est encore et de beauté à lombarde. peinture d'Isabelle une peinture ployant pour dit à fresque. lieu du procédé de la Cène?–Xous craignions il n'est non, pas de copie, n'est pas de photographie, tion y qu'il décisif maître furent contribua sérieux 1500. y séjourna jusqu'en la C~<' de Sainte-Marie- et le portrait des-Gràces, dessins à l'Ambroisicnne. le la gràce des figures ses œuvres. perpétueront fut en 14S3 des aussi, coloris de l'histoire moment à peindre en des arrangements conentourent personnages Mais Vierge. et le sentiment apporte, et la fraîcheur 327 une source sous qui supérieure d'émo- les balafres tres- tombent, que leur in- 328 MtL\:S suffla le peintre. H y a, maître le changement Fœuvre, malgré ties restées admirables, alors loureusement, terribles et le noircissement des saint te que tons, des sourit pardou- prononce tes Jean Maître de paroles. de talents Vinci, c'est une éclosion Après mants dans l'école lombarde. Que ceux qui l'action homme voient Qu'ils TYS. d'un MARCO viennent ici BERXAMDLXO LuiXf, CESARE D'OcGIO~O. UA charnient et regardent MATTEO DE PRESALAtKO, SESTO, ~OLARIO. BOLTRAFFtO, PEDRtXI, GACDEXXIO FERRARI, tous peignent a la fin du xv" et dans la première moitié du xvi'' qu'ils les voient exprimer chacun dans une formule tempérament propre Il y a de ces maîtres léonardesque qui les rcunit. toutes les églises de des fresques dans presque Milan Saint-Maurice (ne pas oublier pour H. Luiles salles, ni). et le Brera offre, dans ses premières toiles sera leur les de plus caractéristiques des matinées excellentes si bien aménage. il a des œuvres italiennes, une P~</ un En outre dans des Bellini. un On ce beau peintres de toutes importantes frémissant Tintorct, de Giovanni l'école. pasMusée lombards, les écoles et passionne, un séSodoma, duisant manière, de beaux Raphaël première portraits de L. Lotto, un grand Centile et bien Bellini, sinon les plus c'est une des collections, d'autres d'Italie. du moins les mieux choisies nombreuses, A l'Anibroisienne, il est quelques tableaux 329 MtLAX célèbres, le nard, toiles le portrait d'Isabelle de Léod'Aragon, <4/~e~c.s et de bonnes carton de l'École de l'école Au musée lombarde. PoIdi-Pcxxoli, à Piero della Fran- de femme attribué portrait de toiles ccsca et un petit nombre solliciteront votre attention. Comme un vous admirerez sans anciens, laideur nable de on se la vous riche Borroméc fera une de ce palais. à visiter. aussi musées. juste tapis perde l'abomi- décoration est ces différents nous-même, les grands étonnerez doute et vous La collection Avec sans intéressantes idée et églises, galeries de la fécondité des en des lombards, qui se plurent peintres et souriantes. infiniment C'est gracieuses intéressantes de l'histoire particularités peinture barde, 1486, mence œuvres une des de la éclosion de Fécole lomque la soudaine richesse et sa brièveté. Avant son extrême à peine alors comBorgognone c'est Léonard de toiles quelques à produire, puis littéralement Vinci, dont la présence àMilan suscite Vers des 1510. 1 activité est peintres. grande, le mouvement ne s'étend mais, chose très curieuse, Solario et Salaino pas sur plus d'une génération. meurent en 1515, Sesto et Cesare da érudits connaissent Figino, Lomazzo, Boltrafuo Pedrini l'année suivante, en B. Luini 1523, en 1530, Gaudenzio en 1529, Marco d'Oggiono Ferde l'art n'a rari en 1549. eux, l'histoire Après en Lombardic; seuls les rien à enregistrer plus les noms lamentables de Lanini. maniéristes. Lagaia. L'école 330 PAVtE de lombarde peinture tôt fanée. est une i!cur magniiiqne. PAYŒ ET L.\ CHARTREUSE De qui, on ira Milan, dans la seconde grand nument atelier n'exclut ni dont d'art la Chartreuse voir moitié de la Lomhardic. la prodigieuse le goût. ni la Architecturalement cade, bien que le type de la xv'' du il est témoignant richesse de Pavic, fut te siècle, C'est un mo- décorative grâce, ni la fraîcheur. assez et la fa pauvre, d'un cQbrt original, est avec rapport l'édifice vu des cloîtres, il est commande qu'elle a souhait et d'une couleur. délicieuse pittoresque la peinture il est tout à fait Pour et la sculpture, façade plaquée, C'est par lui important. cer ses études sur l'art que l'on sans devrait commen- car les Mantclombard, a la façade et dans travaillèrent gaxxa et Amadeo la sacristie C. Solari sculpta les belles figures tomles bales de Ludovic le More et de Beatrix d'Este, portes Crist. des sacristies Homano Galeas grands Briosco tableaux absides lombard voulurent Yisconti. tombeaux si fines et Briosco avec élevèrent qui fut comme de Saint-Denis leurs niellions; le tombeau le modèle au xvr' de nos siècle; a des fit la porte ;Borgo~none principale des d'autel et les imposantes fresques du transept; noms tous les grands de l'art de ce temps lesVisconti La Chartreuse y figurent. que n'était où l'on pas un endroit PAVŒ oublier le 33 i monde !c ciel gagner la splendeur dans et, l'austérité, de ses peintures, par l'artifice par de sa décoration. elle oiFnnt aux de ce princes dans un cadre temps d'art pouvait A le charme d un séjour calme raflinc. a guère que Saint-Michel intéressant. qui soit On y voit ce qu'ont produit dans le style roman-lombard les influences byxanl'avic même, nous tincsque à Pavic encore Le touriste xiv" avons le vieux ou siècle, visitera repose, le corps un petit municipal, de Messine le retiendront pour épuiser en bois pont Musée suffisent à Havcnne..Faime analysées consciencieux Henaissancc du il n'y les F~ dans un de saint Correge un instant. richesses sur la le Tessin. cathédrale tombeau grand Au Augustin. et un Antoncllo Trois d'art heures de l'avie. t MEMENTO BIBLIOGRAPHIQUE ANrrQcir~ CHOt-Y. J. BrncKHARDT. MAX CoLunxox. S. REix\)). /otre Je ra~cAt/ec/Krc. 2 roL gr. in-8*. 1899. (Xécessaire pour toutes questions d'architecture ancienne et moderne.) Le Cicerone. trad. t894. In-18, franc., exce)Antiquité. (Ouvrage partie. lent. facile à manier.) S~M~p/M~ yrec~M~. 2 vol. in-4"1892. en français sur (Ce qu'it y a de mieux le sujet.) In-8*. .V'oZo~p /~Mr(~ de la Cr~c. 7~<*r/o!~<~ ~a~t/p~c~Me~roM<y<nc. 2 vot. in-S' 898-99. (Véritable dictionn. très utile.) graphique <A</?M~~Mr.F/MUM~ n~MeAtcA~C 1888. gr. m 8'. /op~t~M~'c/ /o!re de ra/ cite: les anciens. 3 vol. SYBEL, \ixCKEUt.\xx, G. BotsstER. n98-1803. (Représente par excell'état académique.) d'esprit ror~ dans /'<?~<<~Mï/e, 6 vol. gr. in 8'. /«?K~<!< ~owc arc~coZo~f~ Fc~TEL P07??/0~<. JL~ Cité o'M/:y7/c. PERROT et CniPïEx. n!; CocL~x~E: P. GïRARt). in-8" lence 7~o<~ ïn-16. bien que systématique.) athénienne. L'JP~Kca<!0!' (IndispenMb!<* in-8* 1889. Xous indiquons ici non pas tous t' livres important-, p&rus sur l'art et la civilisation eu Italie. mai, ~ulemenl, sur chaque question généme, le, ouvrages les meiUeurii. IM plus récents, ceux que l'on peut consulter sans peine. 334 m~IE~TO LES BIBLIOGRAPHIQUE TEMPS PREMIERS A~.< H. REXAx. CHRÉTIENS du 0/'<~M~ 7 C/</M~~< vf't in-8'. !)K 7<OM~/ H'~si, 1871. and SpKxcERXpKTttc'tïE ~«~0 B«"wxt.«w, ScHft.TXE. vol. .so/a/~a. (Ouvrée .!o~/c?'<ï?:~a. classique.) Tra'L frfinç. (Catholique.) Die Ca/oM&eM. GEKSPAC)!, J. Bc«f:KHARt'T. prtrAHart). 1882. ef~' J/'cA~o/ 1895. 18tH- in-ft'L. A~< ~c/M~M ~« (Critique.) !n-8*. ~').wy<yKC. Le C~ce/'o/ Tmd. fr.. 1892. m< (Partie <!crne.) BYZANTIN L'ART BATET. C'* ME!.cniOR Z.4r~ ï'K V~RCK. Les 7'~wp/c ~rc/ec/M~ C.\TTAXE«. A7' c~N~Ze. ~y~e </p Jc/<M. ~f/? l.e R. !n-8*. &=cn/t~, en siècle. Trad. ïn-fo!. tn-fot. 7/<~<e franc.. <f// sr. ~'7' !n-8°. (itn- portant.) A. CnfttSY. Kt<At S. in-8*. A. c~c. OM~'</< <7~C/C/ Dn M.UM~XAX. < C/0'<C/<eM A'Mn.< 2 \'ftt. 18~. 7/0/~M </C~~j' /r-~M. ~.OK~ ~<M- /.€ In-8*. !8!). /'<ryo< T~Mps /~Mcs. la diCusion des influences (Sur byzantines.) MOYEN AGE ET RENAISSANCE GËXÉRAUTËS OEV"KAGtXE, Jacques K. Bo~Hi, /.M ~~pM~/c F/'aHCMt'&' < <f.<.s! 1884. MEMEXTO SABATIEM, TnoM, S. François F)' yoH <f~ MAtMGXAXO, Fra?<cc.sco GEt!HU<T, tique L'«' J. BCKCKHABDT. La E. Mcxrx, ?<M~ <f«? .4n/<ï/~e tn-8*. IS85. Renaissance. <fj4~M<. 1893 f/p~ cri- (Excellente des précédents.) In-iS. M~/t~MC. C~rt/OK en ~eMa~w~cc. Trad. 7~/tC ait la /eMp.f 2 vol. franc., in-8". (Très important.) in //a~. 5 vol. in-8", 1881. ~/M~MHc<' r~r< ~e~~aM/ la Vte/M~ance. V/o~v 3 in-4*. vol. (Considérable faits contrôlés des dance RCSKYX. In-8'. ~A<!<t ~M~.<~ SYMOX&S. 335 BIBLIOGRAPHIQUE ~/OK&< 7~ etc. Florence, l'abon- par et vérifiés.) Venice. of (Avec /H Jfot'~ÏT!~ innniment de pré- 16 Vol. caution.) StSMOXDt. /<OM'P in-8.1~6. italiennes. ~e/&yMM (Encore de F~rc/tc~. PEttREXS. /f~«tr~ RAXKE, ~.p.< 7' à excellent 4 vol. Trad. franc. et F/~rc~cc. in-8. lire.) 18~9. clas- (OEuvre sique.) STEXMtAL. Kowc. J\)~ Pr'x/<cMa<~ Rome. 2 vol. in-16. la psychologie de l'Italien.) en Ilalie. In-16. (Très fragmen- (Pour GACTtEK, ~< Yn-16. ~o~ taire.) TAtXE. ~/<c en 7/oZ/e. pour l'art, du 2 vol. reste in-16. insuffisant remarquable.) L'ART J. BURCKHAR~T. MUXTX. G. VASARt, Les Vies OMP?' des pZ<~ el ~CK~p~M~ Mitanesi. Gaet. table 1839.) traduction CHOIST. Aug. cités. excellenls architectes. 8 vol. Ed. Eug. peintres. italienne. in-8,1S82. (Détesde Leclanché, française 336 ME3FEXTO MBLIOGRAPtHQCE Architecture MOYEX-ACEF C. ExLART. 0~<~<7!M Gox~E. //<~MC Z/a~ ~o/Mc. GoonvE-~R. A </e y~M~o~ en Italie. ïn-8*. In-fol. dt~coce~'y o/" ~<e ilalian orc/tt/pc~rc. ~corr/. /*<ïrc/<t/ec/Mt'€ <yo- 1894. 1890. ?MC<fta?p~/ e7!/<7M~ j4)'c/<t<ec/M~/ 1897-1898.) REXAISSAXCE GEYMUI.LER et MMc. WinMAXx. GEYMCt.t.ER (H. t)E). </<?~ ~Ha~<ÏMCC .~<'C/<<Mr Die vo!. in-fo!. (Planches 1884. <7rcA! JRC~~O C~Tï/o <rnt di o[rcA?/c//<a. f~ ~M~'c di /'ra Gtoc<~<fo. RtCHTER~ Z.t/?' un PAt.r?Tt:E. /<'A//M~M?'<* <M Tossuperbes.) <o~'Ko/o 1882. 7r~r~'o/'AMn<7r<~o~P'tnct.(ATe<* sur ses dessins d'architecchapitre in-8*. 1883. ture.) 2 vol. ~c la Tfenc~WMM. !n-8*. 1S92. A~ ~7!<7~.<S<7MCP en 3 TOI. FfW!<V. in-fu!. 18~9-S9. ViGXO.E. 7'7! ~M C~n~ 0?Y/rp.< de H/7'MP~. éditions modernes.) e.rce~7M: &<ï~enx de breuses Oc CERCEAU. J~.< p~M 1576. Recueil C. CcRLrrT. de ~c.c/t/e (Le plus MOnKMCK/J: F~'cncp. de ~?/!C. 2 vol. in-8". antiques </f.« Ba/'oc~/y~. sur le complet (Xon)- baroque.) Sculpture BobE. Die y/aftCK~cAc 7~H~!a7c?' c<7M<M. p! anches.) P~.< 1893. m-!C. f/7?en<<.<CHCC~<*ï~/p/My*7<M5 v~i. in-fn!. (Très 1 belles e MEMEXTO M. REYXoxo, 7~ 2 /Zo'e/<~nc. de bonnes ~c~Mrf 1897-i898.(Avec L. CofttAJOt', 33? mBLIOGRAPHIQCE chroniques.) ~e~ 0/<cy </C vol. in-fol.. tables syn- ~<*M<K~if<MCC C7: f/'C~C~. 18SS. Z~ /)Mr/ fo'Mr/'c </c efc Les f/M yor<f ~CMa<~</Hcp. f/c or~y<K~ ~.VM//M//Mt <f< ~'r~/tcc f< c/ 1890. <</cr/< I{:94. <~ coM/re/a~'on </M.C XV C~ X~T* MK~yMC\ efan~ o&y~ <!<Ccfe.<. 1881. DocMWM~ ~~r HM~* xv* C~Mone CicoG~ARA. p/ xvi* !a (La ~~e~. Tôt. ~/o~a(/~ZaScM~~y/.3 Yeni~c. PEBKixa. cr/ts~e~ «r/.< preiuière à 1885. in-foL.1813. histoire grande de scuîpture.J //<~<p~.Trad. ~.c.s~cM/ju/eM~ ~r. in-8*. franc., Sïol. 1861. (Avec Peinture cAré~eM. Rio, Ct~wE and C\VALCASELLE, WoLTXAXX et quelque précaution.) ~/<a </c/~<ï P/K!'a vol. in-8*. /K Lu (Considérable.) t/cr~Mne. ~e/n/t~'c 8 J/a~a. 1898. in-8", autorité.) (Fait Cc.<c/<!c/</e (/cr ~a/crct. In-8*. WoEMtAXx, LAtEXEs-THE, 4 Stuttgart, In~ ~2. vol. INDEX ALPHABETIQUE DES NOMS D'ARTISTES Ar.:hitcct~. A. P. Albane, 1578-1660. Albert!, L. !'cintrr. S. S¿ulpl,~ur. <*st celle <Jt-I'Ec'~t< P. L'indication qui suit J'ap-es 294 ho!un. A. 1404-1472. B., CITÉS DANS CE VOLUME Cor. 119, 196-98, 200, 211-12, 268. P. AIbcrUneni.ï4'?4-I~i5. 1~ nor. ~:J:5.~ Algarde.IMS-1654,AcL>.rouj. Amadco, A. 1447-1522. Fra, Avanzo~ 3~, 326, 1~ nor. tlor. s.. fin 1~-142, S. P. xt\* P. haute 18~, 2~. Italie. 297i Vcron. 18').1 P. nor. 179, 1480-1548,S. Bartolomeo, Bartolo, Basaiti, Bassan, Bassan, Fra, Taddeo Marco, le L. et Beccafumi, 167 nor. P. urbin di. P. xvr s., 22t 307i ~en. 1510-1592. F. fin 189-90 flor. P. sienn. 1363-1422, P. 253 et rom. 1475-1517. f~ vieux. 32~-26 lomb. Bandinel!i,1493-1560,S. 1528-1612, 312 P.ven. P. 312 ven. 221 1 1486-1551,P.sienn. 149S Bc~areUt, Bellini. Gen. Bellini, Giov., 1S4 32~ Balduccio,l*~nioit.xn*s.,§.pts;m. Baroche, 237 318 nor. 1427-1499, Bambaja, ~{0 Messine. 1490-1~7. Baldovinetti, :~0. lomb. ï!nxu' d', Jacopo Bacchiacca, S. P. 1387-1455, Benedetto, da Mes-inc. AntoncIIo et A et S. AmmanaU,15H-15U: Angelico, Antelanu. 31:i 2~1, (?)-1565. 1427-1507, 1428-1516. 317-à S. moden. P. ven. P. ven. 191, 290, 306, 306. 328 322, 328 IXDEX P. Be!trafuo.l467-1516. Bemim. 1599-16SO. s.. Bibbïeaa.xvm* BoltrafSo, et A. boton. da, Benedetto Voy. 1447-1510. Boulogne. Jean, 310 ven. 2S:) ombr. 310 lomb. A. P. œuv. 326, de 178. Cor. 1491 et 1~' moit. 183-4, flor. rom. 205. 208, P. lomb. & 1529. 180, XYT' s..S. 196. 260, 1520.P. Campi, Giulio, 1" A. S. et xv 114. Hor.. s.. A. 199,203, 262-71, 326 278, 326 tomb. 320. 326. 330 et S. 151,196, 26S 199,209, 304 veu. 326 222 1500 moit 1445 M.-A. Caravane. Polidor, 'L~rpaccio.T-1519.P. L., Carrache, de, S. P. 1555-1619. 112. Andréa Benvenuto, 1240-1302 Cimabue, CivttaH.Matteo. del, 304 320 32~ crèuion. 312 326 lomb. P. rom. P. et 288. nap. 192,306 et Annibal Cima da, P. 1390-1457, AutnisUn même S. ûor. flor. époque 294 177, 179 168, i76 94 P.Cor. 1435-1501. 294 188 rom. 1500-1572, (?), 228 119, S. ven. s., P.bo! Castagno, 114. P. ven. 1569-!609, y 154:~ ven. uor.. P. crèmon. (?)-1572, x\'<tt* s.. (?)-1527, S. et xvt* 2* moit. 1475-1536. Caravage. Cosimo, 293 lomb. Girotamo, Galeazzo, Corrëge, 168, I8S-89 di, T 133u. S. sicnn. A. Arnolfo di, 1232-1300. Campi, Conegliano. 332 Tino Campa~na. Cellini, 237, P.Cor. 1377-1446, B. 1"* moit. 330 282 rom. <in xv" Buttinone.T Canaletto, Caradossu. P. 1502-1572, HruneHesco, G. !!uon. ~mbio. 320 A. et S. franc. 1524-1608, A. et S. lomb. et 1444-1514, Bronzino. Camaino, P. P. y 1496, P. ven. 1500-13~0, Botticelli, Bramantino, Briosco.Benedetto. 285 Boulogne. 1494-1553. 1599-1667, Bramante, 282, 3h) U 1~23. Borgognone,~ Borromini, 234-36. 282,285,317 di, Paris, Bordone, 196. rom. Beltrafuo. Boniface,l'ainc.0-P.en. le jeune, Boniface, BonGg)i, S. 1497a.l518,P.crémon. Voy. Giov. Bo!o~na. !es. 328-29 tomb. A. Boccaccmo.œuv.de 339 ALPHABÉTIQCE S. 1508, P. parm. 1494-1534, P. di, 1462-1521, P. ûor. 162 tosc. P. 307 ven. 138, 192, 253. 318-19, 331 181 340 I~DEX Co-mas. xir les, Cessa, et xm" T. ('ozzanige. CozzareUi, 1453-1515. Lorenzo CnveIIi, œuv. Desiderio da Dolci, P. 1616-16S6, Daccio,A,?os Eyck, Hubert llino Figino, fin da, Francia, Piero Franciabigio. Fusina, fin 170. 2~ Mp. J5I. 2:'t 1 162.2~). 22<t s:c:t. 2::5 rotn. P. P. 2:)7-d ni.218, nam. Sain. 1:'2, 255 148. 1TIi H8. 17Ti 2Stt omb. 222 P. lomb. 32S-29 32!) S. 2S2 ~2'? iomb. 1420-14:'2,P.omb. P. 234 flor. 262, P. 329 90.180,181,184.291, 2M3 bolon. 1483-1524, P. S. lomb. 326 fcrr. 254 < Ghtberti, 1318-1455, S. Giordano, P Y 1492, P. D., R., Fra, P. franc, Metozxo. 1481-1559, Giocondo, et Q<.r. s., s., A.ct A. roin. Garofalo, Ghirlandajo. 15S, sien. della. xv Ghirlandajo, 250.2~ 151-153.15'?, !455. P. Qor. l'oy 1450-1517, 2~ lotnb. xv* Francesca, 30~ ail P. s. Vincenzo, P. ven. S. T 154~, Mino. Foy. D.}-1607. Mciozzo da. Foppa, S. S. Filarete,2*moit. Forli, et 13~0-1450. xvr' 1S1 136G-142G, Gaudenzio, Fiesole 1451 H4~. 1490, FederighL-r flor. Setttgnano. flor. I4IS-1481, com. xm' G. da, Fabriano, 253 S. d:, van, 222 sicn. P.bolon. en vaQ.-r 326 Qor. P. da Siena, 1594-1644. Daqacsnoy, i4Tl-152S. P. Durer, Jean 295 xvi''s.,S.Iomb. P. nés Duccio, Eyck, S. v. Settignano, les. fcrr. 293 com. H6SàH93, d3S6-HG6. Donzelli, P. rom. ferr. I459-I537. de P. r'apcs. 23:; a!L. 1582-1641, Dominiquin. Donatello. Fontana, xv*. A et di. Carlo, Ferran, P. fin de, 1472-1553, Credi, xv* 1460-1535. Co~ta.Loren~, et S. s.. s., moit Francesco.2* Cranach, ALPHABÉTIQtE Hor. i89 Qor. 151, 1449-1494. P. flor. 1483-1561, A. 1515, P. Qor. 1632-1705, P. veron. nap. 152. 15'7, 158. 110 173, 180, 184, 237 189 196, 199, 202, 276, 314 288 !XDEX 1511,P. Ci'~rgionc.Y 1439-1502. A. 1261-1337, '.iovanni, f~cs. 192.301 i T~n. Francescodi, Giorgio, '.iotto. P. et S. A. Hor.. et S. 218. sien. 125. 94-91,117, van P. <i0cs, der.1482. Cozxo!i. Bcnozxo, 1420-1497, (h!ardt.I"'moit. \v!s.. A. 1624-l~S~ 3)5 nam. P. 132. il"r. 222 12S-I31. 140.142.H8.lTl,182.!90.2t5.2''5.29S S. veron. 1469-1537, FradaVer'ma, '.uarini. 34i ALPIIAUÉT1QCH 114. US. 192 HS, ±:~ ~!2 P.vpn. :!S2.:M tno'Icn. t (;uerchin,l~l-I66C.P.Lo!on. P. Hoaxan.I49S-1~4, della Juvara. Querci~. A. 1633-1735, Lagaia, 1" Jacopo. moit. S. Le~ni,L., Lippi. Lippi, Lomaxxo. 2S:! nap. s., P. 236 329 1'' moit. P. 153S-1600, Alfonso. Lombardi, Martine. Lfrenxetti.œuv. Fiorenzo Lorenzo, L"renxo. Bemardino. Madema~ Majano, Mantegaxxa. Mante~na. Martino, A. t Benedetto 1511 S.: Antonio 30; veu. :;12 192. franc. P. P. 289 1''2, 309. 323, 260.282.285 A. et et C. -iY 1493 P. padouan. 1430-1506. S. tlor.. 14S2, S. 151, 155. lomb. 181. 192. 296, 200. 209 326, 330 315. 323 25:: roui. 141G-1534. di. 1285-1344 328 328 rom. da.1442-1497. Lorenxu. 254 220 sien. lomb. A.. Simone T ven. CS2. P. 1529, A. 1536-1639, 2''3 ferr. P. ombr. Y !520, P. bergam. ven. -1554, 245 17S ilor. Pietro. 1309-1343, Maratta,1625-ni3,P. Marinna, P. S. P. di. I42.177-7S. 32:' 1425, de 304 ven Qor. I48S-I537. 1600-1 Claude. S. A et s., !omb. ctTuHio.ïI532.A.etS. Luca. 1507-1580, Lf'nghi. Luini. x\')* P. 1406-H69. Filippo, fra. Filippino. 1459-1504, Lombardi, Lotto. 32~ S.!omb. Alexandro, I.miin. 329 lomb. flor 1509-1590, Leopardi. Qucrcia. t'oy. xvi* Landmi,T-1594. Lanini.!nH.xvi's..P.Iomb. H'2 all. S. (?). 218 sien. P. sien 220. 228 342 ÏXDEX Marvilte, Jean Masaccio, de, fin Massëgne, S. 1389, 1401-142S, 1383-1440 Maso!ino, ALPnA~~QFE xiv bourguig. 11!. P. nor. (?). P. Cor. s.. S. vcn. P. 1466-1530. Matsys, Quentin, llazzoni. Melozzo 1518. S. moden. G. da Forli. P. 1438-~9;. MemHn~, P. 1435-1495, AntoneUo Messine, 154, 163-67, 173. da MiYio 170. Miche~ozzi. Fiesole. da Monaco, don MontorsoH, Montelupo, 196, 2M S. et 20S. et S. Foy. P. P. 1578, Moroni.Y P 2t8, d\ Andrea, Pisano. Giov., Pisano, Pisano, x\ Pisano. s.. 23i. 233-34 m -à 3i3 !d 328-29 t2t;. P. 53~. · 29:{3 Hor. 13S S 221 sien. 196. P. S. 201. 2S2. 303. ~13 308 icen. A. del, !92. P. sien. 237, 28« 223, 26': 1799 flor P. -{-1547, P. 1250-1320. ven. S. A. 186. nor. et S. pis 142. A. et S. 1206-1280, arant S. Ûor 1368, Pisanello. 2.n, 25t 189. 247. 3o9 117. 124, 22C 129, 139. 21S, 289, 296 169. 218. 289 218-19. ombr. 1270-1349, dit 245 rom. (?),?. et P. 330 !omb. y 1528 ombr. P. Nicolas. Xino, Vittore ::2~ P. tlor. -ren. 1455-1513, Pisano, 209. 328-29 1422-1457, Seb. 293 !omh. 1471-! A. 1481-1537, Piombo. !62. 2~8. 32t P. 1480-1528. Penni,Francesco, 1524. Perugin, Pesellino, Pinturicchio. 266, Hor. P. del. le vieux, Peruzzi, 231-33. 196.200. nor- 6: 322-2 et 150S-1580. Pedrini,~1523,P.Iomb fin PeHegrini, 26' 331 bresc. -1530. Girolamo Palma, 229. 304, bresc. Drcagna,-ri368,A.,S. Palladio, nor.. 30, t92 S. ho!on. Marco Pacchia, j!or.. !4S. RaphaPt. NiccolodeH'Arca,Tl494. Oggiono, A. ctS. 1310-1425, P. vicen. A. 1498-15:!5. Moretto, S. 245 t92 ombr. 184, 1431-1484. -1563, R. dn, 237. 3)': i 1391-14'?2. Lorenzo, 1450-1523. Montagna. 227. Ham. 23S-44. Michctozzo 182. 303 P. sici! 1493, 14~564. A. 169, 176. nam. Buonarroti. Michet-Ange Pa~es. ir;G 1380-1456. 123. 154. 1C7.169. 123, pis.. 127. 144. 22C P. et S. veron.. t84. 314 Y~DEX 343 ALPHABËTÏQCE Pag-fs. P. 1429-1:98. Antonio, Pollajuolo. et S. nor. 151. 155, 179. 1493-155S. P. Poussin. 151.155, A. et S. P. S. !omb. P. Hor. rom. 167 192. t!iccio. 32S sien. lliccio, lUxzo, 130.147.171.186-S8. 151,153,157,167, P. xvr Robbia, Andréa Robbia. Giov. Romano, délia. tiella. 1546, Jules. 1485-1566. Cosimo. Rossellino. A.. Rossellino. B.. 199, 205, A. et P. bres. fin x\" 1409-1464. A. 294, 328 2~ 288 S. ven. 304 flor. 151, Hor. S. rom. S. S. 154, 161 151, 155 155 tlor. 315, 317i 320-21 29S, 3:~0 244, et !omb. llor. et 2S9, 21S S. et 27S, 243-51, sienn. romain. s. A. 27C, 218, 297 s., P. 1427-1478. 212. 30. padouan. S. P. 1439-1507. 270, nor.rom. 255, S. 1437-1528, tin xv-xvr Cristoforo, Rosselli, et 1399-H82. Hnbbta,LucadeUa. Romanino. A. s.. 295 192 S. s.. 293, 167 ombr. 268. e<.p. nap. s.. A. et S. xvr 21S, nor. et S. 196, 265. 254-55, P. ho! 1607-1669. P. bolon. 1574-1642. 2* moit. Bart., A. 2* moit. xv Romain, S. 1505-1567, Montetup't. A. P. Sanzïo. 1483-1520, A. com". 250.254-55 !omb. 137i-H3S,S. 15S8-1656. 282 :{23 da tMbera. 254 260. 170, Kpni.<:nido. 189. ven. Qaercia,Jacopode!Ia. Rembrandt, 234 rom. 73. XVi's.. Y 1515, Haphat:! 62, 95, 23!. 309 y 1577. franc. délia P. Pret!s,Mattcode,com. Raphaël 225. Hor. 1541-1604. Guglielmo 1594-1665, PrevitaH, et S.Hor.. 234 P. vcn. Pordenone,Tl539, Porta. Giac.deHa, Porta, P. 1442-H96, Piero. Po!!ajuo!o. Pontormo. 1S3, 162, 231. 181. tlor. 151,155. 151 nor. 237 159 155 Rubens, 1577-1640. P. H?un. 192 Rnst!ct, 1474-1554, S. nor. 163 SaIamo,And.,T-1515. A. del, San~atio, Giulano Sanga!!o, Sannucheli.M., Sansovino. Sansovino. Sarto, P. lomb. 1455-1534. A. da. Jacopo, Andréa de!. Hor. A. 1445-1516. 1484-1559. Andrea. 328-29 1460-1529, 1477-1570. 1486-1531. A. 266 et S. 200 nor. 314 veron. A. et S. nor. A. et S. nor. P. nor 163, ven. 231 304 189 344 IXDEX ALPIIABÉTIQCE t'a~ce. P. SavoIdo.T~S. 1552-1616. Sc~unozzi, 1415-1552. Serlio, 3211 28:! ) bresc. A. A. rom. 282 rom. P. Sesto,Cesareda.-rl523. Desiderio Settignano, da. !otnb. 32S-29 3 142S-!4C4. S. Hur. P. omb. Luca. 1441-1523, SignoreHi, S. bour~uig. Sluter. C!aus, -1405. P. lomb. 14T~-1549. sien. Sodoina, Solan.Cristoforo. 1" AmL. Solario, Squarcione. moit. Y 1515. 1394-1414. xvi* s.. 182. !5L !55. 15:) 192. 227. 289 15): A et S. I"utb. 221, :{28 ~2C. 3::()0 :~S-29 P. lomb. P. padonan 2!~ Stanniia,Gherardo.1408.P.<"sc. l:) TiepoIo,1693-lT?O.P.Ycn. 1512-159L Tintoretto. ~2 P. P. ven. T:t:en. Tura, Turino, 1411-1516. Cosimc. Giov. Vaga. S. 1454. Perin P. Vanni, YanviteUi. de!. 250. 253,254, 310. ~0. 32S 3t2 ::08-09. 2:'1, 21)5 ferr. 1391-1415. Ucceno.Paolo, 1!)!. I1G, P. -rl4~ di. tt'2. ven. 222 sien. P. nnr. !11i n<n! 245 P. 149!)-1541. 220 s!enn.l320-l;14. A. 1100-1113. 282 nap. Vecchietta,14i2-14SO.S.sien. 2IS.222 P. csp. Ye!asquez,15''9-166t). Veronèse P.. 152S-Ï588. P. \en. 254. 1435-1488. Verrochio.Andrea. P. et n"r. P. et S. Vivarini, Werwe, Weyden, Ant. tin Bart. Claus. Roger P. 1461-1523. s.. x\xvr et Luigi. xv <!ur. 24'), 19< Timot della. Vite, Vitoni. Yentura. 15!. 15G. ~US. 3!0-!2 MD. 162. 213. 95. 216. 130. 1S5. 321. 218, 245 A. tcsc. 200 s., P. 29S. ven. Ciuseppe. -r 1529-1566. Zuccaro, 304 15(! 14S. f)nm. !92 326 2enaIe,1436-1526,P.!omb. Zola. 329 fcrr. S. bourgui~ de. v 1439. P. van der. 1399-!4G4. Zevio.f!nx!v'<P. 304 H'6.MO-8!.2S5 1452-151'). da. S. ront. A. Vtgnole,15<)1-1513. Vinci. Lconardo 191. 3t1 i 291 ver~n. 1143. P. P. Sor. bresc.r"7'295 '5.~9 i ~J JI TABLE MATIERES DES Pages. 1 b.TRonocTtox. LE P.\)MTUM. ses musées (p. MONDE temples classique (p. le X.~pLEs. 8). ville la PfmpÉ!, i3). l'éducation (p. ANTIQUE antique, les X.\pLES, 19). les paysage. les moeurs, objets mo27 biliers. le Forum. Les ruines. le Palatin. (p. 29). la Via Appia Les Musées (p. 31). (p. 39). PREMIÈRE REMAMQCE(p. 44).–SECOXOE (p. 43). ROME. La décadence, l'art romain, (p 47). RfmE. le Colisée. Ft.onExcE XEMARQ'JE l'adminis4M tration. LE COXSIDÉRATIOXS L'ART les CHRÉTIEN. premières Le églises (p. 72):tes reliques. scu!ptee les 78). (p. (p. (p. fresques, 83) le la Catacombes décoration de DE L'CRiEXT (p. 6~) les (p. 68) de Latran Saint-Jean François naturalisme L'architecture p.76). Les mosaïques la ditTusion du Saint 89).- les Colisée, 73 ET L'ixFt.cExcE ravennate ~8 (p. 66) le musée 70) (p. RAVEXXE MODERNE rRÉ!.H!!XA!KES mosaïques ASSISE MONDE (p. style d'Assise, (p. 94) SO): la décoration byxantin. 86 son église (p. 92) chrétienne t'aHé~orie 96 TA!!LE 34C LA TOSCANE DES MATIERES AU MOYEN AGE P<:rcs. FLOREXCE (p. exagérée. 98) importance de la civilisation norentinc lOt LARCIÎÏTECTURE ROMANE. Le style toscan. S.Mile Baptistère, cathédrale de Fiesole niato, (p. 102). Pt?E. Cathédrale. Tour penchée Baptistère. (p. 104). LccorEs.. 107 L'ARCHITECTURE ET L'INFLUENCE FRANGOTHIQUE du gothique italien ÇAISE. L'origine (p. 108) sa médiocrité de Florence le (p. 111); la cathédrale (p. 112); S" Croce. S" Maria Nove!)a Campanile, (p. 116). Double des erreurs commises. conséquence 120 SCULPTURE Médiocrité de la sculpture GOTHIQUE. romane t'ËcoLE DE MSE. (p. 122) la sculpture gothique Nicolas et Giovanni Pisano (p. 123); !'Écot.E DE FLORENCE. Andréa Pisano. la place que Giotto, Orcagna (p. 124) l'école tient dans l'art contemporain. 127i de la peinture Giotto. Caractères essentiels de S" Croce (p. 128). PisE. Le /OMp/~ la. chapelle des Espagnols FLonExcE; 131). (p. i39). L'art et l'église. 138). Fra Angelico PEINTURE. italienne. Mor/ (p. (p. LA TOSCANE AUX ET jr~J' !42 SIECLES BRÈVE MSSEKTATÏOX SCR LE MOT REXAMSAXCE. 147 LA SCULPTURE AU XV* SIÈCLE. Ghiberti (p. 151), Donatello Luca della Robbia Quercia. (p. 152). J della La seconde moitié du siècle D. daSettignano. (p. 153). les Rosselino, R. da Majano. Mino da A; della Robbia. Verrochio Fiesole, IesPot!ajuoH.A. (p. 155). –La place de l'école florentine dans lensembie de l'art contempol'école l'ornement rain (p. 156) bourguignonne gorenaissance et l'ornement Notice sur le thique (p. 158). tombeau au x%" siècle. La. polychromie (p.l5K): (p. 161); Matteo LccQCEset Civitali L~ TRAXSfTtox.–A. Sans"vino Rustifi t'innuence antique. 162 162 TABLE DES 3~7 MATtÈRES Pages. LE xvr SIÈCLE. Miche!-Angc(p. B.CeHini;JpanBon!oirnp. LEPBOGnÈs. 163). Ses élèves (p. ICI) 168 !<? LA PEINTURE XV' SIÈCLE (p. il!) –o/<?.<a~o~ <yc~~v/~ coK/re des fec~r~/e /'rc.<</MM <c~M~ (p. !12) Masaccio et le nu (p. 116); les van Eyck (p. HT) de! Castagne Lorenzo Monaco :Fra Filippo P.UcccHo;A. ses o'uvres Goxzoli (p. 118) les Lippi, (p. 117); Renozxo A. dct Verrochio Po!tajuol!;A.Baldovinetti:Pcsc!nno: S. Botticelli ses œuvres et (p. 119) l'engouement Lor. P. <!i Cushno di Credi: (p. ~19); D. Ghirlandajo; Piero della ses œuvres à Florence Francesca, (p. 180) tradition etàArezzo (p.J81);l*artct!a religieuscfp.182); 184 !etypcféminln. LE XVI' SIÈCLE.- Ia~F<edes Offices. Michel-Ange. (p. 184). (p. 185) Léonard de Vinci: son œuvre florentine les Offices et le Pitti: deux parts dan~ son Raphaël: et les toiles œuvre contestées z (p. 186) son entourage Seb. del Piombo.Bacchiaca GhMandajo Bronzino (p.! 88) Fra Bartolommeo, And. dcISarto: tePontonno;Bronxin": Mar.Atber<ineHi;IesZuccaro. XOTE SUR LES SALLESTOSCAXES AUX OFFICES Les oeuvres d'autres école" italiennes et étrangères. DE LA RENAISSANCE (Florence). de la Renaissance en ita!ie les (p. 194) –Las NAiTRES: Brunellesco, Michetozzo. Yitruve. ruines; L.-B. Alberti, Fra Giocondo, Bramante, Vinci, Raphaël, Palladio. Bernin l'orneMichel-Ange. (p. 196) Vigno!e, le plament (p. 196), la construction, les matériaux, 189 90 191 LARCHITECTURE Causes du succès 19~ le trucage. cage LESNOxcMExrs (p.l99).–LES ËGLïSES.–S.Andreade Mantoue. de la coupole, centre de l'architecture critique (p. 200) l'erreur de la Renaissance ses inconvénients: religieuse: le sentiment décoration. (p. 202); S.-Laurent: religieux la chapelle la chapelle des Pazzi des (p. 206) (p. 208); à S.-Laurent LES PALAisj Strozzi. Médicis (p. 208). leur hauteur ils sont des forteresses Pitti: Riccardi, 1 le palais RuceUaY et l'œuvre d'AIberti (p. 209) t'o/t~ (p. 211) les palais de la haute Renaissance. LES «KMES SECOXDAIKES L'AKT ËTRrSQCE les ~< 2! 2 21 3t8 TABLE DES MATIERES SIENNE L\\n.LE. Trois siècles d'art :!a cath'drale; ses richesses; son pavé; ses chapcites: !a Libreria; ile Pinturicchio; les fresques Trois <<?ce.< (p. 2t8): ta. peinture. Duccio. S.di Martine. du xv siècle; Le xt\* siècle (p. 220~; faiblesse les étranSodoma gers la sotipture: Pacrhia: (p. 221). Beccafumi. T. di Camaino, J. deHa Qucrcia, G. di Turino, Fcdcri~hi. F. di Giorgio Vecchietta. la maison Cozzare!Ii(p.:S2) de sainte SAX Le Moyen Sa cathédrale ORV!ETO. ROME La 222 Catherine. GfMtGXAXO. t'a~c-. 2t~ ET Age. et Luca LA 224 GozzoH. 22~ SignoreHi. RENAISSANCE 22'~ vitlemoderne. S" Maria de! Popolo S. Pietro (p. 2:{t) de Jules le tombeau II, par MicheI-An~e la (p. 2~2): S. Pierre: (p. 2~1); le Chr-i.l de la Minerve 7'a de Michet-Ange (p. 2~M) !es tombeaux baroques Bernin baroque. (p. 2<)4) t'ecotc SCCLPTUnE. in VincoH PEÏXTURE. Le x\" siècle les Florentins, etc. ~p. 2~7). MtCHEt.-AxcK Ombriens, à la chapelle Sixtine avec la Cha(p. 238); comparaison RAPHAËL !es Chambres: pelle des Espagnols (p. 240); << &~M~ (p. 243) ta Chambre r/MceK<~ <!c la Signature et celle d'Héliodurc co!<'riste la Hapha~t (p. 246) Chambre de Constantin les la décoration Lo~cs le MrsÉE m V\Tt<:AX pompéienne (p. 24S;: !{aphaP!. Poussin. Me!oxxc da Forli. Titien Vinci. Dominiquin. à S'' Maria 'iet!a Pace: la chapelle (p. 249~: les ~yA< au Vatican. les apparteCbiâi la Farnésine (p. 25l): ments la Gâterie du Capitote: les <-otBorgia (p. 2~!): )ections privées et t'« Masaccio Le xvr siècte. amateur 'l'art (j). 2?t): ies 23~ TABLE DES MATtÈRES 349 Pages. galeries Doria. Cor~ini, Borghèse,Sciarra. Rospigliosi, Barberini, 25<{ DE LA RENAISSANCE. JARDINS du ~<zr~t/i de la villa 3f~cM. ~y~at~e LES D<cr~<~< 2~'i BR~)\xrE. L'ARCHITECTURE DE LA RENAISSANCE. S. Pierre, La Chancellerie. ses successeurs (p. 259) S. Pierre S'* Maria in Montorio, le palais Giraud, la Famésinc. della Pace, le Vatican R.\pn.\EL (p. 262) BALS. Egidio la villa Madame degli Orefici. fp. 265) le THASAR PERrxzj~ le palais Massimi. ~hcHEL-AxGE, La prola porte Farnèse, Pia, S.-Pierre palais (p. 266) des vides et des pleins portion (2(H). L~ t'Ëc"nATtox. de Mi!an:!a ladéccraS.-Maric-des-Graces Chancet!erie; tion (p. 26S). Les toits plats. appliquée ~.a coMrse aux cAc/<f<TMcrc L'ECOLE K.\t«~tH. !c 7Y«</c c!Ky or</rM et Vignole, Palladio du Gesu: Serlio. (p. 2SO); les archil'église tectes du XTU* siècle Bernin. Fontana, Borromini xTUt* siècle. VanviteUi L'inQucnce de Juvara, (p. 282) des Beaux-Arts à Paris (p. 264) l'école baroque l'école 2S5 lacritiqueallemande. FILLES Le musée NAPLES. PÉROUSE. ISOLEES de peintures, La peinture. les cotises. S" Chiara; La sculpture, Pérugin. 2SS Agos2S9 tinodiDuccio. romains: RtMiNf.–Monuments Sigismond 2~3 276 peintures: temple de 290 Ma!atesta. BOLOGNE. S. Petroniu S. Stefano; le palais les Pepoli: La sculpture della Querpalais Renaissance. Jacopo dcU'Arca. Lombardi.La peinture: Francia. cia, Niccolo L. Costa, GuerG. Reni. Dominiquin, Carrachc. Albane, chin, chele Caravagc, in Bosco FERRARE.-Cosimo !a ~0!H/c Cécile de les tours penchées. Tura, Raphaël. S. Mi291 Franc. Cossa, fresques du palais cathédrale, romanes, Schifanoja; sculptures palais Renaismusées. et Emile Zola. sance, Giuseppe 295 DES TABLE 350 MATIÈRES Pages. aux Eremitani; Giotto ~FArena: Mantegna S. Antoine statue équestre par Donatello: son église, du xiv Titien, siècle fresques Paul S'Justine. Ycroncse, Squarcione. PADOUE. Ca~a~c&t~a. de Padoue. Romanino. Gœthe et Stendhal. \'ENISE.–TorceIlo la Renaissance (p. 303). (p. 305). Conseil, bleaux, les palais (p.30i),S.-Marc: architecturale 30~. (p. les différentes Peinture, époques, gothiques, Sculpture les maitres ~99 VICEXCE.– VËROXE. tombeaux ~5 Palladio 313 et Montagna. les du Jardin le moyen Ciusti: rantiquité. âge, des Scaliger; la Renaissance, le palais et portes de San-MicheH; les les palais le Musée. MAXTOUE. L.-B. A!berti Jules Mantegna ta313 les Romain 315 antiques. MODÈNE. –Le dôme groupe le musée, d'argile S. Agos31i-1 tino. PARME. Les sculptures les Corrége du Corrégc cule tp~e. les de coupoles S. Paolo, r~fer- du Baptistère; Musée et de 3n CRÉMONE. de Crémone LeDôme sculptures les palais. les peintres lombardes 3~0 la t*~<we BRESCIA. -Les monuments: de peinture, Morone. Moretto, Savoldo, antique: BERGA~IE. –La l'académie leoni la MILAN. dôme. barde ville haute: Carrara. les églises les tableaux L'architecture Moyen Bramante. La sculpture de peinture. L. de Vinci, PAVIE. -LaChartreuse le Musée. MEMENTO de Pavie, l'école 3:!1 chapelle de Morclli. Col32:! le Age et Renaissance lombarde. L~école lomson école; les musées. S. Michèle, 3~4 4 S. Agostino, 330 333 BIBHOGRAPHIQUE. INDEX ALPHABÉTIQUE TABLE DES DES NOMS 338 D'ARTISTES. MATIÈRES.346 1. ¡J.1 n INDEX ALPHABETIQUE DES NOMS D'ARTISTES CITES DANS CE VOLUME A. Architecte. - P. Peintre. - S. Sculpteur. - L'indication qui suit est celle de l'Ecole. Albane, 1578-1660. P. bolon Alberti, L. B., 1404-1472, A. flor. Albertinelli, 1474-1515, P. flor Algarde, 1598-1654, A et S. rom Amadeo, 1447-1522, A. et S. lomb Ammanati, 1511-1592, A et S. flor Angelico, Fra, 1387-1455, P. flor Antelami, Benedetto, fin XIIe s., S. haute Italie Antonello da Messine. Voy. Messine. Avanzo, Jacopo d°, fin XIVe s., P. Veron Bacchiacca, 1490-1557. P. flor Baldovinetti, 1427-1499, P. flor Balduccio, 1er moit. XIVe s., S. pisan Bambaja, 1480-1548, S. lomb Bandinelli, 1493-1560, S. flor Baroche, 1528-1612, P. urbin et rom Bartolomeo, Fra, 1475-1517. P. flor Bartolo, Taddeo di, 1363-1422, P. sienn Basaiti, Marco, 1521, P. ven. Bassan, le vieux, 1510-1592. P. ven Bassan, L. et F. fin XVIe s., P. ven Beccafumi, 1486-1551, P. sienn Begarelli, 1498 (?)-1565, S. moden Bellini, Gen. 1427-1507, P. ven Bellini, Giov., 1428-1516, P. ven. Beltraffio, 1467-1516, P. lomb Bernini. 1599-1680, A. et S. rom Bibbiena, XVIIIe s., A. bolon Boccaccino, oeuv. de 1497 à 1518, P. crémon Boltraffio, Voy. Beltraffio. Bologna. Giov. da, Voy. Boulogne. Boniface, l'aîné, 1540. P. ven Boniface, le jeune, 1494-1553. P. ven Bonfigli, Benedetto di, 1496, P. ombr Bordone, Paris, 1500-1570, P. ven Borgognone, 1523. P. lomb Borromini, 1599-1667, A. rom. Botticelli, 1447-1510. P. flor Boulogne, Jean, 1524-1608, A. et S. franç. flor Bramante, 1444-1514, A. et S. lomb. et rom. Bramantino, oeuv. de 1491 à 1529, P. lomb Briosco, Benedetto, fin XVe 1re moit. XVIe s., S. lomb. Bronzino, 1502-1572, P. flor. Brunellesco, 1377-1446, A. et S. flor Buon, G. et B. 1re moit. XVe s., A. et S. ven Buttinone, 1520. P. lomb. Camaino, Tino di, 1339, S. sienn Cambio, Arnolfo di, 1232-1300, A. et S. flor. Campagna. Girolamo, 2e moit. XVIe s., S. ven. Campi, Galeazzo, 1475-1536. P. crèmon Campi, Giulio, 1500 (?)-1572, P. crèmon Canaletto, 1re moit XVIIIe s., P. ven Caradosso. 1445 (?)-1527, S. lomb Caravage, M.-A. de, 1569-1609, P. rom. et nap Caravage, Polidor, 1543, P. rom. Carpaccio, 1519. P. ven Carrache, L., 1555-1619, Annibal et Augustin même époque P. bol Castagno, Andrea del, 1390-1457, P. flor Cellini, Benvenuto, 1500-1572, S. flor Cimabue, 1240-1302 (?), P. flor Civitali, Matteo, 1435-1501, S. tosc Conegliano, Cima da, 1508, P. ven Corrège, 1494-1534, P. parm Cosimo, P. di, 1462-1521, P. flor Cosmas. les, XIIe et XIIIe s., A. S. et P. rom Cossa, Francesco, 2e moit XVe s., P. ferr Costa. Lorenzo, 1460-1535, P. ferr Cozzanigo, T. de, fin XVe, com. XVIe s., S. lomb Cozzarelli, 1453-1515. A et S, sien Cranach, 1472-1553, P. all Credi, Lorenzo di, 1459-1537, P. flor Crivelli, oeuv. de 1468 à 1493, P. ven Desiderio da Settignano, v. Settignano. Dolci, Carlo, 1616-1686, P. flor Dominiquin, 1582-1641, P. bolon Donatello, 1386-1466, S. flor Donzelli, les, nés en 1451 et 1455. P. flor. et nap Duccio, Agos di, 1418-1481, S. flor Duccio, da Siena, com. XIIIe s., P. sica Duquesnoy, 1594-1644, S. franç. rom Durer, 1471-1528. P. all Eyck, Jean van, 1449. P flam Eyck, Hubert van, 1366-1426, P. flam Fabriano, G. da, 1370-1450. P. omb Federighi, 1490, S. sien Ferrari, Gaudenzio, 1549, P. lomb Fiesolc Mino da, Voy. Mino. Figino, fin XVIe s. P. lomb Filarete, 2e moit. XVe s., A. et S. flor Fontana, D., 1607. A. rom. Forli, Melozzo da, Voy Melozzo. Foppa, Vincenzo, 1492, P. lomb Francesca, Piero della, 1420-1492, P. omb Francia, 1450-1517, P. bolon Franciabigio, 1483-1524, P. flor Fusina, fin XVe s., S. lomb Garofalo, 1481-1559, P. ferr Ghiberti, 1378-1455, S. flor Ghirlandajo, D., 1449-1494. P. flor Ghirlandajo. R., 1483-1561, P. flor Giocondo, Fra, 1515, A. veron Giordano, 1632-1705, P. nap Giorgione, 1511, P. ven. Giorgio, Francesco di, 1439-1502, A. et S. sien Giotto, 1267-1337, A. P. et S. flor Giovanni, Fra da Verona, 1469-1537, S. veron Goes, van der, 1482. P. flam Gozzoli, Benozzo, 1420-1497, P. flor Guardi, 1re moit. XVIIIe s., P. ven Guarini, 1624-1683, A. moden Guerchin, 1591-1666, P. bolon Holbein. 1498-1554, P. all Jacopo. della Quercia. Voy. Quercia. Juvara, 1685-1735, A. nap Lagaia, 1re moit. XVIe s., P. lomb Landini, 1594, S. flor. Lanini, mil. XVIe s., P. lomb Leoni, L., 1509-1590, S. lomb Leopardi, Alexandro, 1re moit. XVIe s., A et S. ven. Lippi, Filippo, 1406-1469, P. flor. Lippi, fra Filippino, 1459-1504, P. flor. Lomazzo, 1538-1600, P. lomb Lombardi, Alfonso, 1488-1537, S. ferr Lombardi, Martino, 1425, A. Pietro, 1511 S.; Antonio et Tullio, Longhi, Luca, 1507-1580, P. ven. Lorrain, Claude, 1600-1682, P. franç Lorenzetti, oeuv. de 1309-1343, P. sien Lorenzo, Fiorenzo di, 1520, P. ombr Lotto, Lorenzo, 1554, P. bergam. ven Luini, Bernardino, 1529, P. lomb Maderna, 1556-1639, A. rom Majano, Benedetto da, 1442-1497, A. et S. flor Mantegazza, A., 1493 et C. 1482, S. lomb Mantegna, 1430-1506, P. padouan Maratta, 1625-1713, P. rom Marinna, Lorenzo, 1476-1534, S. sien Martino, Simone di, 1285-1344 (?). P. sien Marville, Jean de, 1389. S. bourguig Masaccio, 1401-1428, P. flor Masolino, 1383-1440 (?). P. flor Massègne, fin XIVe s., S. ven Matsys, Quentin, 1466-1530, P. flam Mazzoni, G. 1518. S. moden Melozzo da Forli, 1438-1494, P. ombr Memling, 1435-1495, P. flam Messine, Antonello da 1493, P. sicil Michel-Ange Buonarroti, 1475-1564, A. S. et P flor Michelozzo Michelozzi, 1391-1472, A. et S. flor Mino da Fiesole, 1431-1484, S. flor Monaco, don Lorenzo, 1370-1425, P. flor Montagna, 1450-1523. P. vicen Montorsoli, 1563, A. et S. flor Montelupo, R. da, Voy. Raphaël. Moretto, 1498-1555. P. bresc Moroni, 1578, P. bresc Niccolo del l'Arca, 1494, S. bolon Oggiono, Marco d', 1530, P. lomb Orcagna, 1368, A., S. et P. flor Pacchia, Girolamo del, 1477-1535, P. sien Palladio, 1508-1580, A. ven Palma, le vieux, 1480-1528, P. vicen Pedrini, 1523, P. lomb Pellegrini, fin XVe s., S. lomb Penni, Francesco, 1528 (?), P. rom Perugin, 1524, P. ombr Peruzzi, 1481-1537, A. et P. sien Pesellino, 1422-1457, P. flor Pinturicchio, 1455-1513, P. ombr 1532, A. et S. ven. Piombo, Seb. del, 1547, P. ven Pisano, Andrea, 1270-1349, S. flor Pisano, Giov., 1250-1320. A. et S. pis Pisano, Nicolas, 1206-1280, A. et S. pis Pisano, Nino, avant 1368, S. flor Pisano, Vittore dit Pisanello, 1380-1456, P. et S. veron Pollajuolo, Antonio, 1429-1498, P. et S. flor Pollajuolo, Piero, 1442-1496, P. et S. flor Pontormo, 1493-1558, P. flor Pordenone, 1539, P. ven Porta, Giac, della, 1541-1604, A. et S. rom Porta, Guglielmo della 1577. S. lomb. flor. rom Poussin, 1594-1665, P. franc Pretis, Matteo de, com. XVIe s., P. lomb Previtali, 1515, P. ven Quercia, Jacopo della, 1371-1438, S. sien Raphaël da Montelupo, 1505-1567, S. flor Raphaël Sanzio, 1483-1520, A. P. et S. ombr. flor. rom. Rembrandt, 1607-1669. P. holl. Reni, Guido, 1574-1642. P. bolon Ribera, 1588-1656. P. esp. nap. Riccio. A. com°, XVIe s., A. et S. padouan Riccio, Bart., 2e moit. XVIe s., S. sienn Rizzo, A. 2e moit. XVe s., A. et S. ven Robbia, Luca della, 1399-1482. S. flor Robbia, Andrea della, 1437-1528, S. flor Robbia, Giov. della, fin XV-XVIe s., S. flor Romain, Jules, 1546, A. et P. romain Romanino, 1485-1566. P. bres Romano, Cristoforo, fin XVe s. S. rom. et lomb. Rosselli, Cosimo, 1439-1507. P. flor. Rossellino. A., 1427-1478. A. et S. flor Rossellino. B., 1409-1464, A. et S. flor Rubens, 1577-1640. P. flam. Rustici, 1474-1554. S. flor Salaino, And., 1515. P. lomb Sangallo, A. del, 1455-1534. A. flor. Sangallo, Giulano da. 1445-1516. A. et S. flor Sanmicheli, M., 1484-1559. A. veron Sansovino, Andrea, 1460-1529, A. et S. flor Sansovino, Jacopo, 1477-1570. A. et S. flor. ven. Sarto, Andrea del. 1486-1531. P. flor Savoldo, 1548. P. bresc Scamozzi, 1552-1616. A. rom. Serlio, 1475-1552. A. rom Sesto, Cesare da. 1523. P. lomb Settignano, Desiderio da, 1428-1464. S. flor. Signorelli, Luca, 1441-1523. P. omb Sluter. Claus, 1405. S. bourguig Sodoma, 1477-1549. P. lomb. sien Solari, Cristoforo, 1re moit. XVIe s., A et S. lomb Solario, And., 1515. P. lomb Squarcione, 1394-1474. P. padouan Starnina, Gherardo, 1408. P. tosc Tiepolo, 1693-1770. P. ven Tintoretto, 1512-1594. P. ven Titien, 1477-1576. P. ven. Tura, Cosimo, 1498, P. ferr Turino, Giov. di. 1454. S. sien Uccello, Paolo, 1397-1475. P. flor Vaga, Perin del. 1499-1547. P. rom. Vanni, P. sienn. 1320-1414 Vanvitelli, 1700-1773. A. nap Vecchietta, 1412-1480. S. sien Velasquez, 1599-1660. P. esp Veronèse P., 1528-1588. P. ven Verrochio, Andrea. 1435-1488. P. et S. flor. Vignole, 1507-1573. A. rom Vinci. Leonardo da. 1452-1519. P. et S. flor. Vite, Timot della, 1467-1523. P. ferr Vitoni. Ventura. fin XVe-XVIe s., A. tosc Vivarini, Ant. Bart. et Luigi, XVe s., P. ven Werwe, Claus. de. 1439, S. bourguig Weyden, Roger van der. 1399-1464. P. flam Zenale, 1436-1526, P. lomb Zevio, fin XIVe s., P. veron Zola. Giuseppe, 1743. P. bresc Zuccaro, 1529-1566. P. flor TABLE DES MATIERES INTRODUCTION LE MONDE ANTIQUE PAESTUM. ses temples - NAPLES, le paysage, les musées - POMPEI, la ville antique, les moeurs, l'éducation classique - NAPLES, les objets mobiliers ROME. - Les ruines, le Palatin, le Forum, le Colisée, la Via Appia - Les Musées - FLORENCE - PREMIERE REMARQUE - SECONDE REMARQUE - ROME. La décadence. l'art romain, l'administration LE MONDE MODERNE CONSIDERATIONS PRELIMINAIRES L'ART CHRETIEN. - Le Colisée, les Catacombes les premières églises la décoration les mosaïques le musée de Saint-Jean de Latran les reliques RAVENNE ET L'INFLUENCE DE L'ORIENT - L'architecture ravennate Les mosaïques la décoration sculptée la diffusion du style byzantin ASSISE - Saint François d'Assise, son église les fresques, le naturalisme l'allégorie chrétienne LA TOSCANE AU MOYEN AGE FLORENCE importance de la civilisation florentine exagérée L'ARCHITECTURE ROMANE. - Le style toscan. S. Miniato, le Baptistère, cathédrale de Fiesole PISE. Cathédrale, Baptistère, Tour penchée LUCQUES L'ARCHITECTURE GOTHIQUE ET L'INFLUENCE FRANCAISE. - L'origine du gothique italien sa médiocrité la cathédrale de Florence le Campanile, Sta Croce, Sta Maria Novella Double conséquence des erreurs commises SCULPTURE GOTHIQUE. - Médiocrité de la sculpture romane la sculpture gothique; l'ECOLE DE PISE. Nicolas et Giovanni Pisano l'ECOLE DE FLORENCE. Andrea Pisano, Giotto, Orcagna la place que l'école tient dans l'art contemporain PEINTURE. - Giotto. Caractères essentiels de la peinture italienne. Sta Croce - PISE; Le triomphe de la mort - FLORENCE; la chapelle des Espagnols Fra Angelico L'art et l'église LA TOSCANE AUX XVe ET XVIe SIECLES BREVE DISSERTATION SUR LE MOT RENAISSANCE LA SCULPTURE AU XVe SIECLE. - Ghiberti Donatello J della Quercia, Luca della Robbia - La seconde moitié du siècle: D. da Settignano. A; della Robbia. les Rosselino, B. da Majano. Mino da Fiesole, les Pollajuoli. A. Verrochio - La place de l'école florentine dans l'ensemble de l'art contemporain; l'école bourguignonne l'ornement gothique et l'ornement renaissance - Notice sur le tombeau au XVe siècle. La polychromie LUCQUES et Matteo Civitali LA TRANSITION. - A. Sansovino: Rustici; l'influence antique LE XVIe SIECLE. - Michel-Ange Ses élèves B. Cellini; Jean Boulogne LE PROGRES LA PEINTURE XVe SIECLE - Protestation générale contre l'éclairage des fresques italiennes Masaccio et le nu les van Eyck P. Uccello: A. del Castagno: Lorenzo Monaco: Fra Filippo Lippi, ses oeuvres Benozzo Gozzoli les Pollajuoli; A. Baldovinetti; Pesellino; A. del Verrochio S. Botticelli; ses oeuvres et l'engouement D. Ghirlandajo; Lor. di Credi; P. di Cosimo Piero della Francesca, ses oeuvres à Florence et à Arezzo l'art et la tradition religieuse le type féminin LE XVIe SIECLE. - Michel-Ange, la Ste-Famille des Offices. - Léonard de Vinci; son oeuvre florentine - Raphaël: les Offices et le Pitti: deux parts dans son oeuvre son entourage et les toiles contestées; Ghirlandajo; Bronzino; Seb. del Piombo, Bacchiaca Fra Bartolommeo, And. del Sarto; le Pontormo; Bronzino; Mar. Albertinelli; les Zuccaro NOTE SUR LES SALLES TOSCANES AUX OFFICES Les oeuvres d'autres écoles italiennes et étrangères L'ARCHITECTURE DE LA RENAISSANCE (Florence). - Causes du succès de la Renaissance en Italie les ruines; Vitruve. - LES MAITRES: Brunellesco, Michelozzo, L.-B. Alberti, Bramante, Vinci, Raphaël, Fra Giocondo, Michel-Ange. Vignole, Palladio, Bernin l'ornement la construction, les matériaux, le placage; le trucage LES MONUMENTS - LES EGLISES. - S. Andrea de Mantoue. critique de la coupole, centre de l'architecture religieuse; ses inconvénients: l'erreur de la Renaissance S.-Laurent; décoration, le sentiment religieux la chapelle des Pazzi la chapelle des Médicis à S.-Laurent - LES PALAIS: Strozzi, Riccardi, Pitti; leur hauteur; ils sont des forteresses le palais Rucellaï et l'oeuvre d'Alberti; les ailerons les palais de la haute Renaissance LES SERIES SECONDAIRES: L'ART ETRUSQUE SIENNE LA VILLE Trois siècles d'art; la cathédrale; ses richesses; son pavé; ses chapelles; la Libreria; fresques de Pinturicchio; les Trois Grâces la peinture, Duccio, S. di Martino, Le XIVe siècle faiblesse du XVe siècle; les étrangers: Sodoma Beccafumi, Pacchia; la sculpture; T. di Camaino, J. della Quercia, Federighi, G. di Turino, Vecchietta, F. di Giorgio, Cozzarelli la maison de sainte Catherine SAN GIMIGNANO. - Le Moyen Age. Gozzoli ORVIETO. - Sa cathédrale et Luca Signorelli ROME ET LA RENAISSANCE La ville moderne SCULPTURE. - Sta Maria del Popolo S. Pietro in Vincoli; le tombeau de Jules II, par Michel-Ange le Christ de la Minerve S. Pierre; la Pieta de Michel-Ange les tombeaux baroques; Bernin l'école baroque PEINTURE. - Le XVe siècle: Masaccio; les Florentins, Ombriens, etc. - Le XVIe siècle. - MICHEL-ANGE à la chapelle Sixtine comparaison avec la Chapelle des Espagnols RAPHAEL: les Chambres: l'Incendie du bourg la Chambre de la Signature et celle d'Héliodore; Raphaël coloriste la Chambre de Constantin; les Loges: la décoration pompéienne le MUSEE DU VATICAN: Raphaël, Vinci, Poussin, Dominiquin, Melozzo da Forli, Titien les Sybilles à Sta Maria della Pace; la chapelle Chigi: la Farnésine au Vatican, les appartements Borgia la Galerie du Capitole: les collections privées et l'"amateur d'art" les galeries Borghèse, Sciarra, Corsini, Rospigliosi, Barberini, Doria LES JARDINS DE LA RENAISSANCE. - Description en grisaille du jardin de la villa Médicis L'ARCHITECTURE DE LA RENAISSANCE. - BRAMANTE, S. Pierre, ses successeurs La Chancellerie, S. Pierre in Montorio, le palais Giraud, Sta Maria della Pace, le Vatican RAPHAEL; la Farnésine, S. Egidio degli Orefici, la villa Madame BALTHASAR PERUZZI, le palais Massimi. - MICHEL-ANGE, le palais Farnèse, la porte Pia, S.-Pierre La proportion des vides et des pleins LA DECORATION, S.-Marie-des-Grâces de Milan: la Chancellerie; la décoration appliquée Les toits plats La course aux chefs-d'oeuvre L'ECOLE BAROQUE. - Vignole, le Traité des cinq ordres et l'église du Gesu; Serlio, Palladio les architectes du XVIIe siècle: Bernin, Fontana, Borromini; XVIIIe siècle. Juvara, Vanvitelli L'influence de l'école baroque; l'école des Beaux-Arts à Paris la critique allemande VILLES ISOLEES NAPLES. - Le musée de peintures, les églises, Sta Chiara PEROUSE. - La peinture, Pérugin. - La sculpture, Agostino di Duccio RIMINI. - Monuments romains: peintures: temple de Sigismond Malatesta BOLOGNE. - S. Petronio: S. Stefano; le palais Pepoli: les palais Renaissance. - La sculpture: Jacopo della Quercia, Niccolo dell'Arca. Lombardi. - La peinture: Francia, L. Costa, G. Reni, Dominiquin, Carrache, Albane, Guerchin, Caravage, la Sainte Cécile de Raphaël. - S. Michele in Bosco: les tours penchées FERRARE. - Cosimo Tura, Franc. Cossa, fresques du palais Schifanoja; cathédrale, sculptures romanes, palais Renaissance, musées. Giuseppe et Emile Zola PADOUE. - Giotto à l'Arena; Mantegna aux Eremitani; Gattamelatta. statue équestre par Donatello: S. Antoine de Padoue, son église, fresques du XIVe siècle; Titien, Romanino, Squarcione, Ste-Justine, Paul Véronèse, Goethe et Stendhal VENISE. - Torcello S.-Marc: les palais gothiques, la Renaissance architecturale - Sculpture - Peinture, les différentes époques, les maîtres VICENCE. - Palladio et Montagna VERONE. - Jardin Giusti; l'antiquité, le moyen âge, les tombeaux des Scaliger; la Renaissance, le palais du Conseil, les palais et portes de San-Micheli; les tableaux, le Musée MANTOUE. - L.-B. Alberti; Mantegna; Jules Romain; les antiques MODENE. - Le dôme: groupe d'argile; le musée, S. Agostino PARME. - Les sculptures du Baptistère; les coupoles de Corrège; les Corrège du Musée et de S. Paolo, l'Hercule ivre CREMONE. - Le Dôme; sculptures lombardes; les peintres de Crémone; les palais BRESCIA. - Les monuments; la Victoire antique; l'école de peinture, Savoldo, Moretto, Morone BERGAME. - La ville haute; les églises; la chapelle Colleoni; l'académie Carrara, les tableaux de Morelli MILAN. - L'architecture Moyen Age et Renaissance; le dôme. Bramante. La sculpture lombarde. L'école lombarde de peinture. L. de Vinci, son école; les musées PAVIE. - La Chartreuse de Pavie, S. Michele, S. Agostino, le Musée MEMENTO BIBLIOGRAPHIQUE INDEX ALPHABETIQUE DES NOMS D'ARTISTES TABLE DES MATIERES