Anet, Claude (1868-1931). Voyage idéal en Italie : l`art ancien et l`art

Transcription

Anet, Claude (1868-1931). Voyage idéal en Italie : l`art ancien et l`art
Voyage idéal en Italie :
l'art ancien et l'art
moderne / Jean
Schopfer
Anet, Claude (1868-1931). Voyage idéal en Italie : l'art ancien et l'art moderne / Jean Schopfer. 1899.
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JEAN
SCHOPFER~~?
idéal
~~ge
en Italie~
t/ART
ANCtEN
ET L'ART
MODERN!
LAUSANNE
PAVOT,
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Ve~se
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LAUT
idéal
ANCIEN
en
ET Ï/ART
Italie
MODEi~E 1
JEAN
SCHOPFER
idéat
Voyage
en
L'ART
ANCIEN
ET
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L'ART
MODEUXE
PARIS
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ET
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droits
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RS
VOYAGE IDEAL
L'ART
calmerais
un
AXCŒX
de la raison
suit
S'il
ET LART
dans
son
le seul
s il va de ville
ville
en Italie
mettre
itinéraire.
ordre
en
MODERNE
le voyage
que ferai
d'arts
qui voudrait
esquisser
amoureux
homme
EN ITALIE
c'est-à-dire
géographique,
suivant
les commodités
de
dans une étrange
confusion.
Ce que
lieu, il vivra
la réalité
lui otïre est le composé
le plus extraordinaire
d'idées
et de sentiments
affircontraires,
mes avec une égale assurance
au même endroit.
La
des
suite
milliers
ne
peut
là
détruite
seul témoin
d'une
un
centaines,
monument
civilisation
harmonieux
des fragments
des
et parfois
des
des contrastes
pour établir
qu'il
Ici l'œuvrc
de plusieurs
siècles
a
d'années,
éviter.
été
autrefois
a pris
temps
entre
peine à établir
si diverses
d'époques
grande
isolé
lesquels
un lien
tout
l'esprit
et qui
dresse,
D'un
disparue.
et coordonne,
que
se
passé
il ne reste
que
a
plus
sont
la
souvent
est
rapprochement
impossible.
Après
avoir
écouté
pendant
une
heure
l'histoire
i
VOYAGE IDÉAL EN iTALlE
de
le corps admirable
dans
la plénitude
re~rds
que nul souci extra-terrestre
sique
Comment
olympiens
raconte.
que
soir
lamentations
face
que
il
du
incessante
mais
il se
et il sera
diverses
faite
sur
peut
Uechir.
les
à un
Raphaël
Grand.
a une
Apres
de la
l'époque
en compagnie
une
l'ombre
de
phy-
ne trouble.
le même
temps
de qui
les
pas la
n'échappera
et du
monde
ancien
nefs
moderne
le
confronmoderne.
même.
en
et d écoles
les plus
d époques
heurte
a chaque
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Baedcker
qu'on
il
gothique,
des
fresques
baroque,
datant
de
mosaïque
vécu
avoir
quelques
Renaissance
et avoir
ne
sera
de
Constantin
le
semaines
à
couru
Rome
Benvenuto
il arrivera
Celliui,
les rues étroites,
bordées
ville, dont
lourdes
portes
enlises
tableaux
sur
des
de plusieurs
était mort?
Pan
temple
de
petite
aux
palais
dont
o~ivc.
chis
vie
comme
le ~rand
du
injoncH~us
cathédrale
D'une
renv"ye
de
d une
à la naissance
pleurs
dans
trouvera,
de monuments
dans
le
d'antiques
s'olfre
d un Apollon
dans
coûter
et Celui
et les
crier
personnes,
Non seulement
talion
du
le pilote
d'un navire.
voyant
sur la mer de Corinthe,
au temps
de Tibère
une voix
forte venant
du rivage,
parmi
entendit
les
pour
dieux
il est
un
faire
qu'elle
xiv" siècle,
un musée
dans
où
voisin,
à ses
les
entre
bénévole
voyageur
est
telle
Jésus-Christ,
d'un
cloitre
Nôtre-Seigneur
racontée
aux murs
et
gothiques
fond d'or.
obscurcies,
aux
aux
fenètrcs
autels
qui brillent
disent
les siècles
en
enridans
reli-
IDÉAL
VOYAGE
3
ITALIE
E~
des mythologics
âge. Au sortir
il trouvera
bolonais.
raidcs
et
aux peintres
les saints
dans leurs robes coubarbares
alignes..
aux murs
des chapelles.
Il ne
d'orfèvrerie,
vertes
(lu
iricux
chères
moyen
en
revenir
brusquement
pourra
au sentiment
ner son esprit
continuent
Et son voyage
soit
décors
ser
brisé
Sans
choses,
il ne
nous
avons
pas
de
nous
de
supmême
Nombre
antique.
d'églises
prila même
construites
où une divinité
le lieu
fait dans
il reste
que l'on visite,
seront
ménagées
était
déjà saint.
monde
ancien
le
que
dans
votre
ne se heurtent
les grandes
car
secouent
a l'art
même
position
d'un
méditations
Mais
le
puisqu'elles
dépend
était adorée:
païenne
iairc
ici
ne pouvez
ils l'ont
a se lais-
renonce
un
de spectacles
qu'oure
ne peut éviter.
contrastes
qu'on
a demande
son
mode
premier
la diversité
primer
!1 y a des
lieu.
Le christianisme
moderne
ce qu'il
jusqu'à
continuels
de
lui.
comme
doute
et rame-
chrétien.
si désagréable.
pitié de ce voyageur,
avons
d'expression
sont
mitives
ainsi.
changements
définitivement
ait
d une manière
souMcrt
de l'art
ces
par
et qu'il
aux
aller
Nous
arrière
Vous
et
le
comme
esprit,
!1 y a dans cette juxtala réaHté.
de quoi
bercer
les
agréablement
esprit
philosophique.
a mettre,
dans la suite
un
époques
ordre
et un
d'art.
par lequel
enchaînement
des
villes
les transitions
établi
entre
4
VOYAGE
Je me
souviens
IDÉAL
HX
de notre
ITALIE
hiver
premier
en Italie.
semaines
à
après
cinq
passer,
à Naples,
et à PaesRome,
quinze jours
à Pompéi
vécu la vie antique.
Nous contum.
Nous avions
Nous
de
venions
de chacun
naissions
père des
l'aspect
dieux
teur
gymnases.
vers
Endy
des
se
et
glisse
barbu,
Bacchus
et le Bacchus
lon
Solaire
des
sante
l'Olympe
tant en
son
hommes,
Mercure,
et Diane,
telle
Junon,
dans
nous
étaient,
je
des ustensiles
Poséidon,
nous
et franchir
christianisme
le
casquée.
robe
plissée,
Apolla foule
dan-
Les
formes
des
crois
bien,
de cuisine
dieux
de
grands
était apparu,
un ins-
colonnes
ruinées
d'un
de
impuissants
ce monde
nouveau.
t'avons
de
terre
méconnue,
Nous
d'Assise!
délicat
dieux
de
empêchait
de la croix.
Ces paysages
de
souriants
tes
pas
habitait
face
ondulés,
vallées
de saint
su
respirer
Un
mystiques.
vertus
contempler
en accord
si douée
n'avons
le
de siècles.
coup trop
à nous
mettre
fûmes
François
le parfum
peuple
les
qu'elle
nous
directement
Naples.
gagnâmes
rentrer
sans ménagement
C'était
dans
l'OmbrIe.
Nous
et
Faunes.
des
protec-
et féminin.
des
que celles
même
un
grec,
Quittant
avec
sa
imberbe,
juvénile
ou Tueur
de lézards,
entre
personne,
de Paestum.
temple
Nous
Minerve
mion,
majestueux
plus familières
et
modernes,
Jupiter,
des
et
Satyres
romaines
f~sseroles
des immortels.
en nous
a
face
plantées
et nous
le mystère
d'arbres
VOYAGE IDÉAL E~ ITALÏE
collines
grêles,
en nid
d'aigles,
n'ont
raidcs.
des
frère
rocheuses
su nous
raconter
été les
cent
une
trop
de
ta légende,
sonnait
d<* rire des Faunes,
récents
grande
à l'heure;
les
Il n'est
vingt.
pas
mode
de locomotion,
Rome,
de
encore
à
dont
nous
et c'est
pour
d'un
les distances
de
supadmissible
téméraire
qui
qu'on
pourra
a Naples,
ou
seront
est
meilleures
actuel
trajet
Florence
idéal
peut rapprocher
mcilleurs
trains
kilomètres
heure
et
déception.
un
poser
nouveau
le
par
cinq
soixante
minutes.
Alors
une
pentes
compagnons.
découverte,
demain,
de la réalité.
Nos
en taisaient
les
ta vie, petit
si près, dans la
Ces déceptions,
on les peut éviter,
cela
tracer
le plan
que
je veux
Mon
seul
postulat
voy:<ge en Italie.
les distances
abolies,
poser
postulat
qu'une
nimcnt
villes
qui t'approchas
du maitre
cœur,
compatissant
Dans ces campagnes
où tu vécus
qui sont pénétrées
l'éclat
notre oreille
Ce fut
des
perchent
noueux
sur
pauvres,
de ton
simplicité
de Xaxareth.
avions
où
oliviers
pas
5
des
infifont
postes
de sup-
multiplie
à
parcouru
se rendre
en
en
à
de Venise
vraiment
quantités
du xx" siècle
feront
et les touristes
négligeables,
en Italie le voyage
Idéal que vu
suivant,
qui n'est
l'Infériorité
momentanée
de transde nos moyens
des recherches
au prix
sera acquise
port. L'unité
de quelques-unes
peut aisément
de
in'agincr.
ces
courses
rapides,
que
l'on
6
YOY\<;t:
Elles
voir
seront
et Arcxxo-,
ne
pas
et a Gubbio.
courir
ou.
il n v a aucune
Pistoie.
alors
près
De même.
au
de chacune
de ces villes
cession
siècles
voir
rence.
tout
le reste.
Etablir
aux
les
cités
chaque
n'oublier
seront
De ces
nous
poraines
et Incertaines,
montreront
tandis
ces
par
des
la recherche
des
empires
ruines
mêmes
et
des
avant
ont
Flo-
entreprise.
les verra
on
été
sui-
qui,
.le
divers
que
vies
nous
monuments
relevées
qui
ou
médiocres
traversées,
les
pour
veux
par des
contem-
construits
les littératures
les vies
aux
Il
et de temps.
de la beauté
a survécu
Assise
monuments
hommes.
diront
tout
ile l'art.
Indispensables
nos
compagnons,
les
est
complètement
dans leur suc-
de mon
de lieu
les livres
Cela
villes
Naples
et Rome avant
les
suite
et en montrer
secondaires,
jamais
que
nous
arrêterons
hommes.
voir
par-
de
l'histoire
Assise.
cette
commodités
époque,
ordre.
de
tel est le but
J'indiquerai
nous
avant
il faut
raisons,
Quant
vant
Ravcnnc
nombre
jouir
revivre
et
décisifs
et surtout
fortes
a Cortonc
on pourra
retour,
la Lombard
le et l'Emilie.
guide
En réalite,
il y a un certain
qu'il faut voir dans un certain
a fait important,
si 1 on veut
faut
raison
Pise,
Lucques,
passe en Ombric.
qu'on
de Perousc.
s'arrêter,
sans
les
on pourra
son ensemble.
exceptionnelles
dans
province
près chaque
on est a Florence,
Prato.
pas visiter
Sienne
de
du reste
à peu
Lorsqu
de ne
HX tTALŒ
IDÉAL
et
seule
ennoblies
au
milieu
grandeurs
éphémères
Et ces contrastes
religions.
VOYAGE
tes
rendront
nous
Enfin
IDÉAL
pierres
je demande
que
pas de tout voir,
ne s'agit
savoir
faut
les
fermer
HX
ÎTAUE
1
chères
encore.
plus
l'on veuille
se borner.
Il
mais
yeux.
de
voir
Il
bien.
Gœthc.
lorsquil
ancotonnade
s'en fut
ta
Assise,
regarder
le porche
de 1 actuelle
de
église
tique qui forme
Il y trouva
tant de plaisir
la Minerve.
qu il quitta
de saint
sans
en vouloir
con!a ville
François,
visita
nailre
autre
chos<'
renferme,
qu'eUe
par le mélange
Le sentiment
pire
cela.
le
du
que la ruine
car il ne se souciait
temple
pas
sensations.
païen
de gâter
la pureté
de ses
est celui
qui le poussait
qui ins«/
<
en
Imitant
Gœthe
r~y~<y~
nous saurons
ne
rechercher
fois pour la ressentir
plus fortement.
~tais. a Assise,
ce ne sera point
la Minerve
qui nous retiendra.
joie
a la
le portique
de
qu'une
LE MONDE ANTIQUE
PAESTUM
M n'y a aucune
incertitude
sur l'ébipe
de
initiale
le commençons
à l'extrémité
notre
Nous
voyage.
de la Péninsule,
que Rome n'avait
dans
cette
Grande-Grèce
alors
qui.
à montrer
que des cabanes
les boues
de son forum.
s'enorgueillissait
tuaires
rivaux
de ceux d'Athènes.
dans
de sanc-
à Pacstum,
nous nous
de Poséidon,
temple
arrêtons.
!t fut édifie à la fin du vi" siècle par des
Au
Grecs
aventureux,
quitté
qui avaient
et traverse
et Scylla
Cbarybde
pour
leurs lares sur les rivages
riants
des
Poséidon,
élevèrent
de
protecteur
au bord de l'eau
défendait
des
des
ronces
abandonnée;
la mer
fièvre;
mais
force
qui
il se dresse
éternellement
dans
Calabrcs.
nefs
de
lui,
la
plaine
c'est le
patrie
fixer
venir
ce temple.
du dieu
possibles
colères
poussent
autour
leurs
leur
fragiles.
La ville
A
ils
qu'il
a disparu;
maintenant,
silence
et
la
au loin;
le baignait
s'est retirée
dans la
défiant
les âges,
encore,
de sa simplicité
prejeune
mière.
Les murs
de
la cella
sont
ruinés;
seule
la
forèt
PAESTCM
<!es robustes
colonnes
ctttablement
et
demeure,
les
par les siècles,
imprégnée
!:<rge qui l'ont
cuivrés
des tons jaunes,
azuré
portant
abaissés.
frontons
hâlee
patincc
<=ur l'horizon
9
les
par
sels
de
ou
large
La
pierre
du
brises
a pris
marins,
qui s'enlèvent
et chauds,
des mers
le
sur
les montagnes
nombres.
rester
I! faut
marches
là quelques
heures,
géantes
qui séparent
sur un des blocs ruinés
s'asseoir
les trois
gravir
le temple
de la terre.
de l'ancienne
puis examiner
exacte
forme
détail
de son
chaque
de la colonne,
massive
sol et amincie
progressivement
du
jaillit
rcntlemcnt
cella,
la
organisme,
lorsqu'elle
jusqu'au
(lu chapiteau,
noter
le
avec
précision
du chapiteau
et le degré
de sa tension,
protil
puis
ta plaque qui le surmonte,
la largeur
de l'entablement et de la frise,
la disposition
des métopes,
le
fronton
vous
enfin
serez
chaque
seront
fixées
dan~
minutes
de Cérès.
plus
volumes
comprendrez
font <!c l'un
autres
des
une
œuvres
faîte.
le
Lorsque
exact de
le même
ensemble
sur
ainsi
de son
connaître
Refaites
à détail,
parez détail
Cette demi-heure
apprendra
que des
obtus
profil
et que les lignes
de l'ensemble
allez
mémoire,
votre
passer
à la Basilique
et au
voisine
articulation
quelques
temple
et l'angle
assuré
de
d'examen
méthodique
la beauté
logique
lus dans
com-
travail
à ensemble.
vous
de l'art
des
bibliothèques.
vous-même
les raisons
par
merveille
secondaires.
architecturale
Pourtant.,
en
grec
Vous
qui
des
et
si
le
10
LH MOXm:
premier
n'était
!a pour témoigner
de Ceres et
temple
d'une
pas
le
supérieure,
seraient
!es meiHcurs
Mais
AXTtQUt:
te modëte
la
basilique
de HtaHe.
monuments
H a l'unité
est
incomparable.
dont tous
organise,
de l'être
suprême
sont dans un rapport
beauté
nécessaire
les membres
les
uns
avec
les
de
la largeur
plus modifier
t'architrave
du Fronton
n'est
loiqu'il
un homme avec. sur de !arges
sib!e de représenter
la tête d'un entant
de six mois.
cpauics.
Plus tard.
la pensée
avec des données
gothique,
autres.
ne peut pas
ou t'angb'
On
nouveUcs.
vie
au
un
créera
mais
dinerent.
que cctui-Ia:
sait-on
assex?)
deux
que
stytes
le grec et le gothique,
architecture.
nous
même
art
titre
car
il
doue
de
a (!e
en
n'y
organiques
et hors
ta
de
et scconm<és
que les styles
est la vraie
daires.
dont
patrie.
de
Mais II n'y a rien de latin
dans
le Temple
vous
ne trouverez
dans
Poséidon
pas son égal
tout votre
tes plus heHcs
ruines
de Rome
voyage:
n'aurons
plus
l'Italie
son
n'évoqueront
point
et absotu.
unique
U
faut
en
avertir
seule
de
journée
l'intérêt
beaucoup
monuments
pourtant
tient
au grand
au
seul
le
Pacstum
M est.
lecteur
tout
plaisir
donc
art
mon
romain.
sur
de
La
suite.
de
aux
tard
plus
Renoncerez-vous
d'architecture
Itinéraire.
les
ce sol,
a diminuer
sufnra
prendra
qu'i!
Rome
ancienne.
de
puis5e' offrir
.le conseit!e
souvenir.
que t'itaiic
Si
jouissances
l'on
s'en
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PAESTUM.
JI
minces.
n'existe
grecque,
d art.
créatrice
Mais
ou les
a Home
on
Dans
un
même
sente
un
grande
séidon
visite
même
objets
clierchez
au
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que
des Dioscures,
perfection
différents.
dans
buste
Puis,
la
grec,
prenez
du
sufForum
ail je
captes,
musée
égyptien.
provisoirement
Calabrcs,
temple
grec.
a peu près
Paestum.
repré-
Ce
avant
galerie
d'Iîomërc
complètes
jouissances
vous offrir.
êtes
seront
en reste
est d'une
qu'il
!e temple
de Poqui édifia
ces héros:
la même
la
c'est
race,
en des
plastique,
qui s'affirment
longuement
contemple,
d'avoir
en
éprouvé
vous
été
jamais
par aiUcurs
immédiatement
d'un
de
la
de
.Musée
celui
de
sur un cheval
que
appuyé
marin.
En face, t autre Dioscure
Ce groupe
ornait
sans
doute
du temple.
beauté.
L'art
immorte!
Si
seront
provenant
dans
les
groupe
a Locris
modela
n'a
se rattrapera
Paestum
porte un monstre
a été reconstitue.
le fronton
romaine
au
descende
que l'on
seconde
satte
se trouve
la
expose
construit
an
de
d'une
demande
reflet
que
historiques
la vie aux pierres
pour souffler
<'t du Palatin.
suivies
n
souvenirs
fisants
Les heures
tant
qu'en
l'âme
car
beauté
KAPLES
encore
l'Odyssée
de quitter
des chcts-d
et.
rentrez
quelques
1grecques
le Musée,
œuvre
un
l'aurez
vous
quand
chez vous,
satisfait
heures
les
plus
que l'Italie
puisse
de lire
un
capable
endormir
pour vous
texte
et
le
12
LE
vous
sommeil
rêves
MOKDE
ANTIQUE
au
emportera
monde
des
élyséen
antiques.
J'écris
ces
voyage
et revit
d'un
dans
d'un
climat
qui les disdu
déjà la route
pas et qui connaît
idéal en Italie,
retourne
a la Grande-Grèce
les émotions
de nos heures
de Pacstum.
septentrional;
tances
n'existent
l'arrivée
en l'avril
pages
pluvieux
mais
ma pensée,
pour
au tournant
soudain
temple,
aperçu
et l'aspect
inoubliable
de sa majesté
mur,
la désolation
du rivage.
Les
au
quelques
avaient
nous
ruines,
touristes
descendus
puis
fait
rapidement
s étaient
éloignes,
nous
assîmes
le
et
du
train
avec
tour
des
trois
nous
restions
seuls.
Nous
de
près
ce qui
fut
nuages
passaient,
et laissant
sur le
comme
des
si c'était
sur
les
ruines
la porte
de
obscurcissant
des
remparts,
De lourds
la ville.
des
paysage
à tout jamais
le
parfois
traînées
sombres,
la sérénité
fini de
ciels
vait
comme
si la clarté
d'autrefois,
a l'oubli
des cultes
survivre
anciens.
Des enfants
fiévreux,
des
nous
chiens,
d'une
se disputer
les bribes
d'œuls
durs et d'oranges.
Une grande
tristesse
emplissait
vinrent
frugale
ces
soleil I
ne
pou-
près de
collation
lieux
aban-
donnes.
Sous
le
arrachaient
entre
trois
portique,
les mauvaises
les dalles
disjointes.
femmes
herbes
Elles
agenouillées
qui
perçaient
un
commencèrent
13
XAPLES
sans analogue
leurs
voix
étaient
bizarre,
et métalliques;
les notes
se traînaient
gutturales
en plaintes
inaccoutumé
sur un rythme
brusqueéveillant
l'idée
obscure
de
ment
interrompues,
chant
deuils
très
riales.
La mélodie
lointains,
de
Mettait
lamentations
autour
des pierres
jaunies
de soleil tiltra
rayon
un
pour les caresser;
et soudain
la
deux nuages
sembla
s'animer
du temple
comme
entre
sante
la
reconnues;
vieille
âme
immémo-
structure
a ces
endormie
en
a l'appel
tressaillit
et magnifique
le parfum
d'un passé a jamais
gardiennes;
dans le sanctuaire.
exhala
ravage
Ce ne
fut
instant.
qu'un
l'une
l'autre;
après
se turent
solitude
éloignâmes
car nous
cœur.
notre
nous
le souffle
passons
bruyante,
qui
beaux
du
golfes
d'étude
Musée
avions
ET
quelques
se mire
monde,
l'art
pour
antique,
national
et Pompéi
et troublés
senti
de
son
reprit
le rêve de
le condamne.
incertains
redoutable
JVAPLES
Nous
dieux
disparu
en tremblant
et continua
interrompu
où l'exil
des vrais
nous
voix
ce
corps
deviné
des
le colosse
sommeil
lourd
nous
Les
puiscadencés
passer
la divinité.
Et
dans
de
près
POMPJÈI
jours à Naples.
aux
eaux
d'un
est une
excellente
non
seulement
voisine,
mais
Cette
ville
des
plus
station
par
à cause
le
de
d4
son
LH
noble
évoque.
une
fois
et
paysage
Nous aurions
sortis
par
de
est
l'antiquité
plan
MOKDE
ville
haute.
faut
pouvoir
complet
repos.
Ce sont
des
délasse
dans
monter
les
rizon
glorieuses,
infinies
du
plaines
du même
lointain
lueurs
du couchant,
maîtres
puissants
blanches
voiles
qu'elles
pliants.
Les
les
ciel.
le
dans
la
soir,
il
heure
de
se
1 esprit
loin
on voit
Au
point où l'hoflots et voguent
en masses
du
a
la
Au-dessous
des
conquête
d'eux,
partis
les dernières
que
rougissent
s avancent,
de larges vaisseaux
des pâturages
de la mer.
Leurs
aux
gontlent
nuages.
Les
pour
gagner
nuées
dévorent
envahissent,
les proues
ou
où
exquises
et dorées
se
les
.qui
emportent
luttent
de vitesse
sommes.
installez-vous
contemplation.
ils s'élèvent
nuages;
arrondies
l'une
par
d'être
éloiimportant
et d'avoir
une vue
la
avec
au
on rentre
fatigué
à sa fenêtre
une
minutes
se confond
grec,
môme
cités.
également
passer
par
du monde
ile commencer
deux
Lorsqu
qu'elle
Rome,
mais
sensiblement
populaires
le golfe;
aussi
sur
souvenirs
grands
pu débuter
et
Pacstum
peu
A Naples.
il est
gné des quartiers
étendue
des
nous
pour
et il importe
l'antre
de ces
AKTincp;
tandis
avides
mêmes
uns
la
peu
que,
paissent
souffles
et les
terre
autres
où nous
a
Faxnr
peu
sous
les màt.s
sans
moutonneuses.
vagues
A droite,
près de vous, Pausilippc
étage
la colline
las en terrasse,
qui descendent
cesse
h's
des vilcouron-
RAFLES
de
née
Virgile.
<!cssincnL
pins-parasols
En face.
les
d~
ombrageant
!c
montagnes
le golfe
peu
de
tombeau
se
élevées
de Naples
de celui
qui séparent
à la pointe,
sur une ialaise;
Sorrcnte.
<!c Salerne:
ile de reveechadeviner,
ptus loin Capri se laisse
ses rocs dans les vapeurs
du créfaudant
d'argent
des villes parespuis. au fond de la baie,
puscule
ourlés
se baignent
aux flots bleus,
de blanc
seuses
!e
sur
et
rivage
Vésuve,
maisons,
c'est
qu escaladent
puis entin.
h'
mameion
a mi-hauteur
tout
Naples.
du
conique
d'insouciantes
entière,
pâmée
a vos
pieds.
Des souvenirs
Près d'Ici,
au cap
Lcnct {'cr ~cu!a
.Etcrnumqu~
le pieux
débarqua
!Md<m aux rives
au
bûcher
son
et triste
vos
hercent
classiques
MIsëne~
Enec.
de
Carthag<
infortune
et
pensées.
nomen,
après avoir laisse
lamentant
jusques
encore
le
appelant
mais si correct,
charmante
qui Fa abandonnée.
en ces lieux
VirgMe a vécu de préférence
héros
Cat:d'r!
M;mtu:).m'jt'nu!L.
ParthetiOpc.
X<m!oin
verte
du
dici
Hnceul
dorH~ompei.
de cendres
mttucrc.t'inet.nun''
aux
deux
qui
nous
tici's
recou-
a conserve
ndèlc des corps
r'npreinte
enveloppait.
qu'il
Ce paysage
est tel
fut
Ccst
la même
qu'il
azur
de douceur,
le même
des ilôts.
.'tmospitèrc
les mêmes
lignes
des
rivages
ci
des
collines.
La
IC
LH
MONDH
AXTtQCH
nuit
et. le ciel. d'une
éternelle
fait
vient,
jeunesse,
llcurir
encore
pour nous les étoiles que les anciens
dénommèrent.
comme
à g:Luehc,
L Ourse,
jadis,
à droite
à la ceinture
Orion.
réapparaît
au-dessus
de nos
à la place
têtes,
où les nxa Jupiter,
ce sont les Dios-
~'illumine;
étincelante
accoutumée
voisins.
cures
chers
de
respiration
intervalles
la
aux
mer
et l'on
réguliers,
Hanc
de la montagne
En face de ces lieux
prit
remonte
sans
heures
qu'aux
la Hotte
chef
où
La
navigïttcurs.
monte
comme
voit
la
bouche
qui
n'ont
le
peine
Pline
grande
a
autrefois
sur le
Hamboyer
du Vésuve.
rouge
l'Ancien
commandait
jusen
au
MI-
stationnée
impériale
l'es-
point changé,
cours
des âges
cap
sëne.
Nous
sommes
Si l'on
donne
ici en
terre
six matinées,
latine.
de dix
<:t demi
au Musée,
on en tirera
deux visites
suffisent.
peï
Ce n'est
le
pas
le
but
du
lecteur
~y~/c
et de
heures
l'essentiel.
/</c~/
à midi
A Pom-
de
prendre
devant
le mener
par la main
statue.
Il se propose
de marquer
les étapes
chaque
successives
du voyage,
à chaque
les
et,
étape,
monuments
d'art
à créer
l'idée
la plus
propres
forte
de l'époque
étudiée.
Le reste a été admirablement
été fouillé
et
décrit
avec
fait;
nul
pays
et par
et par les historiens,
et par les littérateurs.
artistes,
nous
mettrons-nous
à parcourir
Quand
plus
d'amour,
n'a
les
du
KAPLES
cœur
naturelles
te pays de
variées
plus
la richesse
d'un
même
passé
17
France
qui, a des beautés
de FHalIo. joint
celles
que
d art qui ne le cède
à aucun
autre?
l'étude
Dans
celle
ou
musées
Je
d'un
chacun
a sa
musée,
Baedekcr.
la mienne
Voici
de
antiques.
débute
par
les
chefs-d
méthode
pour
Y a-t-il
œuvre.
les
une
ou une
ancienne,
originale
grecque
copie
v a-t-il un Praxitèle,
un Scopas,
ou un Lysippe,
j y
vient a son heure.
C'est ainsi que
cours, et le reste
ma première
la bonne.
Je ne
j'assure
impression,
œuvre
m'énerve
devant
pas
de goûter
m empêcheraient
ardeur
fraîche.
De I'origin:)Iou
de la plus ancienne
descends
aux
secondaires
copies
qui
je
copie,
avoir
peuvent
raisons
médiocres
pièces
qui
le modèle de la même
des
encore
d'intérêt.
bien
Lorsque
du
charme
je
les
ai
et bien
des
étudiées,
je
au
à chaque
et je m'étonne
premier
plus beau encore qu il ne m avait
à toutes les œuvres
intéreset, le comparant
retourne
type
fois de le trouver
paru,
mais
santes,
incomplètes,
à voir clairement
j arrive
<'t vraiment
mier
Les
d Homère
c est celui
a l'œuvre
Cette
dans
de Naples
on revient
et auquel
œuvres de second
je viens
d examiner,
il est unique
pourquoi
Il y a peut-être
chef-d'œuvre.
<!ouxc bustes
mais
que
plan
dix
les
italiennes.
galeries
qu il faut voir en pretous les autres.
après
s'ordonnent
par
rapport
maîtresse.
méthode
suppose.
ou
il est vrai,
qu'on
prépare
2
LE
18
ses
visites
3K'XDE
auxmuséeset
AXTIQrH
a feuilleté
qu'on
quelques
de la sculpture
grecque.
aux musées
anJe recommande
comme
guide
Ce profesle Cï~?/*o~<*dc Jacob Burckhardt
tiques,
seur suisse
fnt un des nobles
de
esprits
historiques
histoires
ce siècle;
mensité
Au Musée
consacrées
au
fronton
à quelques
la salle
dans
d œuvre.
de
seront
Locris
déjà
trouvent
que l'on
grecs
VIT. enlin
à ia galerie
des
la
sont
le buste
d'Homère.
aux
la /6~
encore.
si
Jambes
t'émouvant
d~autres
heures
bas-reliefs
où
C<x/y</<
les premières
du temple
national.
vu,
/<x/
catesse
de son intelligence
et l'imsont également
admirantes.
la pénétration
de son savoir
le
bcHcs,
chefstW/s
7~
dans sa déliqu'est
de Bacchus,
C~/j'<w<?. le torse
Le jour
suivant
donné
aux
serait
fragment
il y a de mervetHeuses
lesquels
parmi
choses
ce sont
le .V~c~/v
le /~cc~<~
<
~<.
le .S<x/y/
<v\
]cs .i/
qui cherchent
a se saisir,
la ~e/c~.
les /)~«'<~
l~c<<'M/
bronzes,
d //<c~M~.
notices
Une
salles
tous
de
Burckhardt
troisième
r~c/~
fait
visite
médiocres
groupe
n'avons
en
sufnra
bustes
d œuvres
de
la même
peu
que
de mots.
tes
pour
et di<'ux,
très
On verra,
ce jour-la.
et trop
trop ce!èbre
aucun
pris
plaisir,
rebondi
pendant.
chefs-d'œuvre
situent
du rex-de-chaussée.
répliques
nombreuses.
nous
tes
autres
on tes
hcUes
le 7'<ïw<v<
restaure
non
coHection.
les
sont
7~
auquel
plus
qu'à
qui lui
POMPÉt
La matinée
suivante
19
sera
pour
l'intérêt
de
les fresques
proil est
Ici
Pompéi.
change
H faut
d'art.
un
que
peu de
plus de curiosité
ces mytholopour suivre
a pièce
pièce
patience
la plupart
assez froides
~ies. rendues
pour
par la
venant.
médiocrité
de
l'exécution.
excellente
préparation
de ces
(Juelques-unes
d'art.
r~cHe valeur
Enfin,
dont
a
la
journée
ont.
peintures
se faire
une
pour
on étudiera
la salle
romains,
c'est
Cependant
tes
accentues
visages
la solitude
de Pompéi.
de Pompéi.
en outre,
une
de
collection
dite
une
des
peupleront
types
Empereurs.
vous
pour
Pf~tPKt
Tout
a été
consulter
autant
Une première
vraiment
morte
lieux
sur
dit
parlent
que
visite
et les
Pompéi
les savants.
dans
le silence
est
grandement
et
d'eux-mêmes
de cette
émouvante.
il suffit
à
sont
poètes
de
ville
Les
les
parsur les
vous en racontent
c"nrlr
pour qu'ils
long
autrefois
sur la vie privée
et publique
disparus,
des citoyens
romains
et sur le sens décoratif
d une
<~quc
où.
objets
anciens,
il y avait
lots,
dans
dans
les
bien
que 1 on y collectionnât
des œuvres
égyptiennes,
une unité
de goût
qui
moindres
fragments
plus usuels.
les objets
les
Le plan
de la ville,
bien
sculptés
plus
au
déjà des
des bibese
montre
ou
peints.,
cordeau
et à
t.E
20
les
temples,
et les fours,
tout
est
entre
s'Impose
de trente
romaine
comparaison
ville
d'une
cité
d'une
au
ancêtres
AXTIQCH
le forum,
croire,
pourrait
et les bains.
les boutiques
fois
la
intéressant,
et cent
ne
qu'on
les théâtres
t'américaine
daient
:MOXDK
mettaient
d'autre
et,
ou
moyen
âge
et mettent
dans
la famille.
du
Tout
vient
l'idée
une
maison;
avec
les croyances
des maisons
société
n'ont
antique
le
est
11 fait
en
est,
ouverts
petit,
donnaient
les
salons,
à coucher
l'on
vingt-quatre
lument
que
dieu,
mal
Pompéi
ne renferme
petites
ou grandes:
bâtiment,
était
exceptionnelle.
conserver
de la
su
de
règle
Les
maison
plainpicd
des
méridionaux,
le
le
onze
mois
de
précieux
pendant
suite a l'atrium
dont la disposition
ces
deux jardins
la même.
Sur
péristyle
l'année.
comme
un
famille,
s'accordait
intérieur
et
jardin
les climats
Dans
appartements.
maison,
chambres
Une
particulières,
dans
le même
pas
de ce dieu
temple
d'appartement
actuelle.
Italiens
d'un
de la vie sociale,
on
est le prêtre
famille
le
religieuses.
que
la cohabitation
notre
est
là.
de
deman-
àmes
l'organisation
de
sa maison
dieu-lare
familial.
Le chef
habitants
ce que
nos
part,
Italiens
modernes
les
semblable.
groupement
à la base
Dans l'antiquité,
trouve
les
ce que
mille
passait
en plein
dormir
les
différentes
les
dont
sal!es
l'exiguïté
seize
heures
air
dans
de
pièces
a
la
les
manger,
étonne;
mais,
au moins
sur
et qu'on
ne
les c/c~/<x,
faisait
abso-
l'aération
21
POMPÉ!
nécessaire
moins
était
des
sont
qui
pièces
que les
pas
pense
pour
les côtes
sur
des
tement
probable
l'ordinaire.
bleu
décoré
quelques
dans
une
lés
de
ciel,
buis
Heurs,
je ne
sur le
outre,
closes
léger
la
rideau
les
maison,
ou
trouvaient
se
l'appar-
pierre
et supporté
coulait
des
de fresques
le Romain
stuc,
Au
paisibles.
du
foncé
chambres,
et les cuisines.
esclaves
Sous
par
heures
qu'un
Derrière
extérieurs
le péristyle
des colonnes
En
en fussent
portes
il est
péristyle
J'ermait
nos
que pour
d'habitation.
sous
centre,
le
manteau
le jardin,
quelques
entourant
des hcrmês
tail-
c était
dure
maintenus
des
fontaines
où
des
de marbre,
par de petits
génies,
de tins jets d'eau dont les gouttes
lançaient
s'égreaux bassins
de porphyre
une
table posée
naient
sur de massives
chimères.
Au mur,
derrière
lui,
cygnes
des
amours
dont
les
enlaçait
Paris
ses
Hélène
Diane
beaux
bras;
tandis
les
que, dans
sons faisaient
étinceler
Voila
climat
une
installation
voluptueux
une
vendangeaient
mêmes
polissons
enroulements
de
Vénus
allait
étaient
attirait
retrouver
mosaïques
l'or fluide
vigne
lascifs.
du
Mars
dans
Endymion,
sol, des pois-
de leurs
écailles.
au
parfaitement
adaptée
l'Italie
méridionale.
Le ciel
mais
la maison
a perdu
depuis
changé,
le principal
ce qui en faisait
l'antiquité
agrément.
De même
au point
de vue des
divertissements
n'a
pas
publics,
l'ancienne.
la
ville
Quelle
moderne
figure
est
feraient
au-dessous
Dijon.
Avignon,
de
32
LE 3IOXDE ANTIQUE
même
ou
leurs
avec a peine
Rouen,
cinq
théâtrale
et peut-être
1 exceptionnalité
forain
trois semaines
emplissant,
saison
cirque
la ville
de
ses
fanfares
de
et
ses
mois
de
d un
durant.
en
cavalcades,
de Pompéi,
l'un
avec
ses deux théâtres,
l'autre
et son
air,
couvert,
plein
amphithéâtre
immense
où toute
s'accommodait
la population
de
face
J'admets
émotions
nier,
cents.
où
Il est
toutes
l'on
que
les
curait
rieure
chez
mieux
compris
Home.
au
n'étaient
jeux
certain
monde.
réserves
aussi
les Romains.
qu'i!
sur
la
qualité
dans
ce
public
rien
moins
?
des
der-
qu'inno-
la voirie
était
que
supéLe service
des eaux était
ne Fcst
dans
aucune
ville
du
une eau
si abonqui fait couler
dante
dans
ses nombreuses
fontaines,
n'emploie
la ville
de ce que consommait
pas le cinquième
impériale.
a trois
dans sa seule
découverte,
Pompéi,
partie
bains
à ce degré
de
Les Thermes,
publics.
poussés
une
vraiment
luxe et de confort,
sont
invention
romaine.
Tout
le
et
corps
trouvait
une
athlétiques;
on
vapeur;
grand
tirait
où l'on s'exerçait
palestre
on entrait
ensuite
dans
se
faisait
masser.
puis
a développer
santé
on
y
a des
le
jeux
bain
de
dans
laver
le
on
enfin,
tiède;
pour terminer,
dans
la piscine
froide.
Pompéi
coupe
sans doute,
six ou huit de ces établisse-
bassin
sa
y était réuni
qui xcrt
à l'entretenir
en parfaite
comptait,
ments
publics,
d'eau
qui
pouvaient
recevoir
un
millier
23
POMPËI
Je
au
personnes,
tes maisons
moins,
riches
On
particuliers.
les habitants
dont
avaient
arrive
ainsi
à l'idée
preté que nous
C'est ici que la cité italienne
Des siècles
misérable.
de saleté
cette
an
sons
telle,
frances
de
sa
notre
l'âme
de
la
le ciel
a gagner
de la même
nous
visitions
Lorsque
avec ses deux
filles
glaise
En sa compagnie
promenade
eûmes
vu
maisons
dirigée
l'ensemble
privées,
1 excellente
témoignages
nous
quitter,
cette
ville
par
fréquentes
a favorisé
loque,
Lais-
doit
lui
morsouf-
survivre.
ceux
qui
cherchent
une
dame
manière
Pompéi,
demanda
nous
un
nous
an-
à se joindre
f imes une première
gardien.
des monuments
nous
venus,
de
qui mit au nombre
Labre
pour son mépris
dans
l'Italie
Hélas,
propreté?
sont légion,
ils
d'aujourd'hui
à nous.
qui
religion
le bienheureux
particulier
apparait
comme
dépouille
et de ses
faiblesse
d'une
Qu'attendre
ses saints
moderne
sont
pro-
figurer.
une
corps,
la vie éternelle?
et se mortifier
pour
que
s'enrichisse
nous
ville
de
degré
le
Qu'importait
de l'âme,
née pour
dépérir
d'une
les trop
après
christianisme
crasse.
prix
un
atteignaient
à peine
pouvons
pour rétablir
l'équilibre
Le
ablutions
antiques.
En outre,
et étuves
jour.
bains
chaque
leurs
nous
Lorsque
et quelques
séparâmes;
mais
les
n'avait
dame,
ménagé
pas
qui
avant
de
de son
tint,
admiration,
combien
à nous
faire
remarquer
était
et avec quelle
décente
antique
LH
24
elle
satisfaction
MOXDK
.\XTt<.tUE
que rien
délicats.
constatait
ne
y
pouvait
les yeux les plus
offusquer
sufDe fait. l'aspect
de Pompé!
est, à cet égard,
les illusions
fisamment
britannique
pour nourrir
Tout y
vertueuses
des dames
les mieux
pensantes.
a été
le monde
pouvait
rappeler
que
les idées actuelles
pas sur la pudeur
cuites
les peintures,
ou les terres
enlevé
qui
ancien
n'avait
et les
grafnti,
ont
été
grattées,
au-dessus
nul
n'en
ignorât,
se lisait
desquelles,
pour
T~c
l'inscription
d'une
maison,
que
du reste
lot /<7/«Avs.
A l'exception
Pomet de quelques
de peinture,
close,
fragments
les priapccs
antiques.
péï n'a rien qui rappelle
J avais dans ma poche
les délicieuses
C~<x~<
<~
de
ner
notre
une
Idée
Pierre
interlocutrice
plus
ne
j'y renonçai,
de scandale.
Cette
point
était du reste
» qu'elle
aurait
pris
au
Bilitis
de l'infatigable
voluptueuses
tuel. De mrmc.
certains
entendent-ils
de
l'attachement
vers
enHammés
Ainsi
de
du
se fera-t-on
pût
l'Eglise
Cantique
une idée
si parfaiteles amours
sens
spiriidéalement
Dieu
son
pour
des Cantiques.
fausse
soigneusement
la vit toute
Mais
notre
de
de
les
de Fantiquité
a Pompé!
et dans les musées
rés..le
ne voudrais
pas qu'on
livres
et charmants
érotiques
l'image
que s'en faisait
est encore
bien plus éloignée
s y faire
paganisme
être une cause
voulant
dame
« convenable
à les don-
et j'hésitai
pour qu elle
des mœurs
du
exacte
mais
ment
Louvs,
Pierre
dame
la réalité.
épudans les
Louvs.
anglaise
t
t'OMPËt
Ses
est
il
de
de
ditTércutc
firent
nous
paroles
difiicile
sentir
comprendre
notre.
Xous
la
2~
combien
pourtant
une
civilisation
si
sommes
modernes
de
siècles
de vie et de pensée
nous
séparent
vingt
nous
avons
été faits
ce que
ce monde
disparu;
nous sommes
causes,
par mille
qui sont maintenous avons
été longnant hors de notre
atteinte
sont
chrétiens.
et la plupart
d entre nous
temps
attachés
encore
nos
au christianisme.
ressusciter.
C'est
soient
(Jucisque
ne pounous
antique,
de notre
sol que nous
tirer
c'est
notre
sentiments
vons
la
a
avons
avons
la
sur
parti,
a cultiver.
vie
Vis-a-vis
jardin
de l'antiquité,
Je n'en vois
la position
à prendre?
<'t ce n'est
elle
que 1 on choisit
pas
naire.
est donc
On prétend
en faire
d'éducation.
système
deux
raisons.
c est
dire
ni
Latins
écrit
excellemment,
nous
ni
et de
logique
élégante,
écrivains
nous
latins,
bten
d'efticace
plus
harangue
de Racine
du
sentée
faussée.
bonne
peuvent
nos
par
C<~<
ou
Ensuite,
que
ceux
parce
que
l'antiquité
à nos
jeunes
gens
sont
les
Quels
foi a une
classe
de notre
et
pour
Français~
comme
on l'a
et,
et d'ordre
de clarté
demandons
nous
être
données
classiques.
surpassa-t-ellc
Hossuct
?
de
qu'une
l'ordi-
sommes
(h'ccs.
les levons
quelle
pour
la pierre
angulaire
Cela
est absurde,
D'abord,
nous
que
ne
aux
avec
Jamais
les discours
peut
être
préou
mutilée
quctrouquée,
auteurs
à expliquer
avec
d élèves
de dix-sept
ans ?
LK MOXDH A~iTtQCE
26
Ce ne
sont
ni
Suétone,
ni
Platon,
Lucrèce,
meilleurs
des
ni Aristophane,
mais
ce ne
Homère,
ni Horace,
écrivains
incompréhensibles
en tant
l'amour,
dinaire
ni
Pétrone,
devrait
être non
a
notre
moderne
monde
n'existe
sentiment,
pour
de sexe
diiferenL
gens
tous
où
l'or-
De Vir-
cgloguc
Et ainsi
et fer-
? Condamnerez-vous
pain sec des historiens,
et à la bouillie
claire
dide,
Cicéron'?
antiquité
que
laisserez-vous
Vous
vous
Dans
dix pas.
les
la première
la seconde.
au
cette
des
que
les autres.
pour
Que rcstera-t-il
et encore
ni
La plus grande
partie
roule
sur des
thèmes
Platon
gile vous expliquerez
merez
le livre avant
ni
plus
lui-même,
Virgile
aucun
ni Tacite,
en somme
qu'entre
vous trébucherez
Horace,
Lucien,
ni
anciens.
de
/)/<x/<
ni
de
votre
suite
élevé
à ThucyCIccron
à Tite-Livc.
des orateurs,
le dégoûterez
à jamais
voulez
lui faire aimer.
de
en lui
plaira,
fournissant
les notes explicatives
qu il est en droit
de demander
? Voyez
alors
confusion,
l'étrange
dans ce cerveau jeune, au conflit des Idfesancienncs
et de celles que la vie de famille
et la vie publique
Le
lui
l'un
font
de
tenir
ces
pour
jeunes
sérieux,
s'applique,
faire
revivre
dans
ce
qui
lui
et
respectables
gens,
avec
prenant
la logique
Ce
n'est
une
censure
Et
bonnes.
ses
lectures
son
de
le lycée
les mœurs
lui avez vantée? Votre
que vous
de l'expulser.
les œuvres
anciennes
antiquité
soin
sera
sur
lire
qu'en
si
au
âge.
à
de cette
premier
exerçant
impitoyable
XAPLES
qui en fausse
tion classique
le caractère,
à nos fils.
que l'on
Le système
donne
est
1 éducafondé
sur
l'hypocrisie.
Au vrai,
a très peu à faire dans l'édul'antiquité
car il est nécessaire
de l'accepter
dans son
Pour
il faut enlever
de notre
nez les
cela,
cation,
entier.
lunettes
de pudeur.
/MC <p/<r~
des
fins
avons
de moralité
chaussées,
Contemplons-la
objectivement,
sans chercher
a la faire
~«/
utilitaires.
Qu'elle
et
cf~c
servir
à
pris ce chemin-ci
ou
a employés
nous
que les moyens
qu'elle
à
ou non,
elle est arrivée
peu importe
en beauté.
Elle est
cela suffit.
belle,
celui-là,
répugnent
s'exprimer
vouloir
Pourquoi
Sachons
Mais
adolescent
ait
quelle
au seul
l'admirer
vienne.
biais
nous
que
disons
qu'il
en
soit,
de
point
est très
qui conà un
difficile
vue
de la considérer
presqu'enfant
qu en tous cas il n est pas permis
il
de la lui présenter,
comme
et
professeur
dans
drait,
utile?
outre,
de
ce
à un
le fau-
sa totalité.
PARLES
Lorsque
les salles
objets
vous
moindres
ordinaires
vous
du
mobiliers
aurez
épuise
de Nap!es,
retirés
des
Musée
où
sont
fouilles
de Pomper
les
exposés
de la ville,
Les
plaisirs.
vif
des
plus
choses
y ont de la grâce,
du style.
casseroles,
Vases,
réservent
le
l'intérèt
les
plus
lampes,
LE
28
cruches,
amphores,
guières.
trépieds,
et guéridons,
tout
Mt~DK
y a
à
eux
de Jacob
pénétrantes
« .On
s apercevra.
et avec un
plètement
que nous
procédons
architecturale.
tantôt
c est
que
seul
non
une
forme
nécessaire
et sa
une médiJe recommande
aux artistes
contemporains
d'un
art
doter
décoratif
nous
à
aicoupes,
et lits. tables.
chaises
sa
organique.
dans cette
salle
cherchent
qui
moderne.
C'est
bassins.
pots,
fourneaux.
décoration
tation
AXTtQCH
dédie
que je
Burckhardt
nous
que
ces
imitons
barbare
mélange
tantôt
avec
une
avec
si
lignes
incom-
des
styles
raideur
trop
fantaisie
sans idée
arrêtée,
mais
le
une
conception
sinon notre
mode ne
guide,
se promènerait
au style
renaissance.
t pas du chinois
ou rococo,
sans
en approfondir
En
aucun.
etc..
face de tous
nos jolis
riens
de style
les
baroque,
caprice,
anciens
beau
se dressent
grandioses
droite.
intelligence
et leur
« Vases,
et tous
les
destination,
objets
tout
.'K9/
c.<<~
Votre
de
possède
de l'état
t't son
dernière
visite
choses
Xous
peintures
tout
laissons
modernes,
sens
organique,
a l'état
dépendant
~/v~s
expansion
y/iw.~
au Musée
a fait
de
leur
qui
sa vie
y~x-s /M y<~ ~e/
/« r/~ /7~<\
seules
aimées.
antiques
avec
que,
sera
belles
côte
du
coffrets
balances,
ont un nom et une
seaux,
chandeliers,
développement
sa tension
liberté,
les
nous
qui
de
/~<? ~A'
pour
que
la riche
pour
son
y revoir
vous avez
collection
linstant.
nous.
20
ROME
ne
où
saurions
rattacher
nous
et que
Home.
depuis
La vie de captes,
si vous
reviendrons
étudier
détourner:!
étroites
qu'cmplitune
il Pompei.
~ommc
en
vent.
plein
ne vous
y mêlez,
idées
Dans les rues
antiques.
vous verrez,
foule bruyante,
des
pas
des cuisines
de
doigts
une
et les
pointes;
perstitieuses
vous
les
actuels,
qu'il
les
d eux
les
sorts
mauvais
leur harnais.
sur
portent
main
de cuivre
innombrables
Pom-
fourchus
morceaux
qui
remplissaient
a peine
retrouverez
napolitaine
religion
frez enfin en voiture
pavés
comme
Napolitains,
des
breloques
métal,
restaurants
et des
Les
ont en
péiens,
de corail
pour détourner
les chevaux
qui passent
enrichi
vous
aux
deux
supratiques
la vie d'autrefois.
dans
modifiées
la
soufSi vous
d aujourd
hui.
sur les
des cahots
terribles
vous
soit
un
réconfort
de
de
ces paves
sont
a l'image
penser
que
exacte
le même
ceux qu'employaient
les anciens
et que
les
de secousses
dont vos reins
genre
gémissent,
habitantes
qu'elles
ville.
de
les ont
Pompéi
en char dans
passaient
alors
ressenties,
les
rues
de
leur
ROME
Hicn
y</<
n'est
plus
Après
L'antiquité
aisé
Naples.
est
presque
que cette
partie
nous
remontons
toute
dans
ces
du
1 ~y<
à Rome.
deux
villes
LF
30
et
ne
nous
courtes
:MOXDt:
sommes
rapides
A Xaples.
restés
dans
AKTIQUt:
a <aire aucune
nous reserve.
obliges
l'avenu'
que
c est sans
le cadre
effort
que
de
nous
ces
sommes
an tique;
nous n y avons
Musée
et quelques
crises
sacri-
fié qu'un
eta~e du
qui
ne sont point
importance.
de première
A Rome.
l'intérêt
est double
car. autant
que la
En ce
Rome est !a vIHc des Papes.
cité des ruines.
il est facile
de laisser
de
pourtant
premier
séjour,
!a Rome
côte
La
Home
ct!a
papale
est.
impériale
puissant
qu'eHc
Sans
les
doute.
Renaissance.
triomphante
du reste,
d'un
suftira
a
remplir
noms
de
Raphaë!
attrait
vos journées.
et de Michelen appels
à la ten-
parfois
mystérieusement,
Au~e tinteront
résister
d<' cloches,
a vos oreilles.
Sachez
tation.
Ces
ronnement
deux
hommes
d un édifice
admirables
dont
vous
ment
elle
sont
le couailleurs
étudierez
Il faut savoir
et plus tard les assises.
avant
les débuts
de la Renaissance
si
ce que furent
de voir com-
s'achève.
a celle des
nous
antique
passerons
Il n y
chrétiens
premiers
par une marche
Ionique.
a pas de rupture
l'une
et l'autre.
Au premier
entre
De la Rome
siccle
sang
sant,
tereut
Rome
déjà
des martyrs,
taYiHe
des
le centre
parexccMcnce.
chrétiens
brutes
!e ciel
jamais
fut
persécuteur
retient
par ia consécration
du christianisme
devint.
païen.
de
le mondeTnoderne
Néron,
saint
Les
vifs
nais-
qui monà
obscurcirent
fumées
empereur
Pierre.
Les
a l'ancien
du
ont
de
Rome.
liens
qui
été scellés
3t
ROME
si
Fart est le même,
Enfin,
par le feu et le sang.
chrétiens
et des
des sarcophages
la pensée
ditïerc~
romains
de la décadence.
bas-reliefs
De Rome
verse
ponr
c'n peut dire
il
ses
telle
apparaît
qu'elle
aux ruines,
se rendre
est qu
pensées
antiques
moyen
et
moellons
<Juani aux
ils sont
nouvelle,
et une
charme
qu'on
arraché
soudaine
vue
pires qu'ailleurs;
telle caresse
d'une
les enveloppe
prête aux bâtisses
la tra-
d'un
âge ou de la Renaissance.
an mortier
de la capitale
du
chef-d'œuvre
]a
par
d'être
pas
y risque
onn
lorsqu'on
le mieux
mêmes
de
la
mais
la lumière
moelleuse
qu'elle
moderne
un
ville
inoubliables.
couleur
LES Rt'Ï~HS
Aux
courex les ruines.
Ces pierres
premiers jours,
mais
encore
en place,
dégradées,
parlent
plus
tes statues
dans
les musées.
éloquemment
que
nous
que
s'acheva
l'histoire
L'Idée
foulons
le
inouïe
du
sol
où
et
commença
remromain,
peuple
le degré
de
soit, du reste,
plit l'esprit,
que
quel
de
sympathie
que l'on
éprouve
pour l'ensemble
cette civilisation.
Il
faut
voir
nière
colline
mur
d'enceinte
les
rois,
et
l'emplacement
le
Palatin,
où
de Rome,
de I'
!<' palais
donné
la première
l'on touche
<vz/
de
où
Tibère;
par la légende
et la derà la
construit
fois
le
sous
l'on
montre
aux
cabanes
~2
t.H
A~TtQCE
et de Rémus.
Romutus
de
MO~DH
et le Cryptoport
iquc. où
assassiné.
Non loin de là, c'est
fut
le pâle Catiguta
la maison
de Livie, aux
In~ctes.
et, après
fresques
de la demeure
de Domitien,
les
ruines
mettes
du Palais
dont la VittaMitts
énormes
d'Auguste,
recouvre
une
Septime-Sévère,
sur
gauche,
et
partie:
puis le Stade
d où la vue s'étend
l'Arc
de
Constantin
le
Palais
au
loin
et les pierres
pies du Colisée,
plus près sur l'aqueduc
en face sur
ta campagne
Claudia,
puis
la voie Appienne
où l'on
que traverse
haut
la
tombeau
vatlée
latin
car.
qui
se creusait
une
rompu.
en une
autant
tion
rou-
dctAqua
romaine.
le Moût
Palatin
sépare
le Circus
Maximus.
On
par le Pa'dagogium,
cctèbre
du Musée
Kircher.
a
le
aperçoit
A droite,
dans
Metetta.
entm
~raffito
C'est
drex
Ca'eitia
arrondie
l'Avcntin.
mine
de
de
où
fut
de
ter-
trouve
te
à passer
dont vous revienjournée
a voir le Pa!t y a pourtant
intérêt
belle
a te reprendre
fois,
quitte
leur
que le fait des ruines,
à t esprit
et lorsque
vous
en
détail,
accumula-
vous serez
parte
a tes parcourir
en un jour,
la lassitude
fatigué
que
vous aurez
a ce contact
d'une
seule
des
gagnée
coltines
de la Rome
vous
aidera
à
sept
antique
vous faire de sa grandeur
une idée adéquate.
C'est
il est excellent
cirpourquoi
que Fon n'y
puisse
culer
pas
en
voiture
a pas le pain
It en
et
soit oblige
qu'on
de ta curiosité.
est de même
au
Forum,
qu'il
d'y
récolter
faut
étudier
ROME
à la main
le plan
les différents
sion
et
où
33
il faut
émotion
monuments,
ne risque
tort.
que
historique
J'en ai connu
Pour
nous,
en
encore
l'avions
C'est
avec
précivotre
pour
que
de s'échauncr
à
pas
le Forum
a desillusionnés.
il
au
riche
apparut
plus
souvenirs
ne
que nous
contraire,
et en
pierres
espéré.
avec anxiété
situer
que nous
de l'endroit
cherchâmes
l'ombilic
où était
le Milliaire
de
voisin
sillonna
Les routes
dont
Home
l'empire.
monde
se rapportaient
toutes
à cette
la ville,
centre
d'or,
le
de
borne
unique.
Nous
voulûmes
cienne
d'où
tribune,
toyens
les
encore,
noie
retrouver
ilôts
d'une
éloquence
la République
a droite
idéale,
Mais
n'existe
de
qui, aujourd'hui
sous son uniformité
esprits
de coûter
romaine.
de
où fut l'anplace
déversa
sur ses conci-
Cicéron
les jeunes
et les empêche
insipide
de l'antiquité
la
~cul
trouvâmes,
par
de l'ancien
témoin
construit
montra
plus
du Forum
partie
et c'est à une place
l'église
contre,
temple
sur l'emplaccmentméme
les blessures
au peuple
Ce moment
l'histoire
Saint-Adrien,
latines
de
trop
un
que
style
fré-
longue
amas
de terre,
de Jules
César,
où Marc-Antoine
encore
vit
vives
du
le drame
à jamais
dans
au début du
xvti"
d'Antoine.
héros.
de
forte
cette
imprécations
quelques
j'adressai
restes
incohérents
d une
noble,
du De 0~f/<~<?.
quentation
Nous
la saveur
écrivit
qu'un
Anglo-Saxon
siècle.
Il faut y lire le discours
3
34
LH
Nous
vîmes
3IO~Dt;
aussi
le
de
temple
dont l'organisai
demeures
des Vestales,
de nos couvents,
cell"
AXTtQCE
en
de chasteté,
renonçaient
le feu sacré
mais
Vesta
courûmes
les
ion rappelle
faisaient
vœu
ce qu'elles
leur corps et entretenaient
elles
se
a
mèlaient
avaient
leur loge au cirque
romaine,
une grande
influence
dans les affaires
Nous
et
le long
de
le pavé est dur :tux pieds:
le temple
du divin
Antonin
!a
vie
et exerçaient
publiques.
dont
Sacrée,
la voie
nous
devant
passâmes
et de la divine
Faus-
devant
celui
de Saint-Cosmc
et de Sainttine,
Damien.
A gauche
s'ouvraient
les voûtes
énormes
<!e la basilique
Arrives
a Santa Fraude Constantin.
cesca
Romana,
devant
nous
revînmes
sur
couchant
pose
sur
colonnes,
ses
l'Arc
nos
les
de
une
murs
la
passe
a celui
lesquelles
Tibère
et
chênes
briques,
encore
l'appareil
les procèdes
d'un
hardi,
geste
ce qui reste
de Castor
une
nous
qui
et
des
sur
le spectacle
est
Palatin
descendent
dans
en
terrasses,
conduit
au
Des
t'ombre
parmi
Palais
de
tounes
constructions
de
de
et magnifique
dit
régulier
art de butir oublie
depuis
les trois colonnes
élégantes
et Pollux
architrave
de la basilique
brises
épars
de
dont
Devant
fûts
c'est
Caligula.
couronnent
ces
verts
l'antiquité.
du temple
du
maisons
voie
les
soleil
Forum.
ruines
de
!e
marbres
immenses:
dégringolade
de Titus.
Lorsque
sur
du
pierres
éloquentes
beau.
A gauche,
les
pans
pas.
rayons
tas de
les
en
ile triomphe
portent,
travaillée:
Julia,
un
comme
plan
d un
plus loin
en relief:
ROME
sous
puis,
l'horizon,
la
masse
haute
la
colonnade
père des dieux,
les fragments
Saturne,
pasien,
Concorde
et
l'Arc
de
où
classes,
relevez
les colonnes
tiques
c'était
la
Capitule
du
ionique
et
faites
et de ses vertus
République
Romain
» était
un
homme
du
succès
de
dans
qui
préfera
sa tête
dure.
tuer
sa
intéressant
histoire
voir
s'est
de
terribles.
d une
qu'au
« vieux
du
à celle
liée
nous
que
de
point
Virginius,
de lui voir
romain,
qui
Et comme
il
cours
âge, ie développement
moyen
au détriment
des pouvoirs
central
ancien
fait
avec
l'aide
(lu droit
Les
pordont
intransigeance
qui l'idée
du
coutumier.
vos
de la
Le
Tel ce plébéien
lille
que
plutôt
savoir
les
romain
peuple
Souvenez-vous
où le
règnes
des légistes,
sont
aussi
ceux
plus
romain.
légistes
que de droit
droit
de
sous
glisser
la couche
d'un aristocrate.
partager
Pensez aussi
à ce que
fut le droit
de l'Etat.
consacre
la toute-puissance
est
la
de
debout,
Ce
parti
politique.
n avait
humains
son
sentiments
appelons
place
était
Vesde
anciens
chez
orgueil,
invinciblement
seul
de
tout
des
frais,
peut-être,
ces murs
restaurez
abattus,
du
drapée
le lieu de réunion.
égalée
par son
salut
de l'Etat
celui
encore
souvenirs
ferme
qui
temple
(le
temple
de
informes
foule
ici
du
celle
les
de la veille.
lectures
du
triomphal,
Septime-Sévère.
Mettez
là-dedans
années
35
roi
et
de
notre
du
poulocaux
contre
le
le
gagne
n'étaient
LE
3G
Mais
de
MOXDE
AXTIQCH
de la République,
de la vie
impériale,
plus
que
l'époque
était
qui Virginius
Sur
les degrés
de
Romains
étendus
jouaient
pour
sible.
leurs
damiers
sont
père
la
basilique
incompréhenJulia,
les l'aies
aux
dés
visibles.
encore
de gens
molle
un
parle
Les
jours
les
de
se
entre
le cirque,
les courses
de chars,
la
et les bains,
les jeux
du Colisanglants
auditions
littéraires
de rhéteurs
habiles
passaient
palestre
sée, les
ou la visite
aux
riche
affranchi.
parler,
sante.
mais
Ne
collections
ils
les
l'amusement
Ces
le Forum
Les
Barbares,
étaient
si
loin
d'un
sculptures
on
en entendait
et
Rome
si puisfournir
à
pas, du reste,
dans l'amphithéâtre?
autres
se pressaient
voyait-on
du peuple
et
pensées
de
cent
dans
notre
alors
le sol vénéque nous foulions
esprit,
du Forum,
une lumière
rable
dont
que
baignait
dans tant de ses paysages
et vues de Rome,
Corot,
a noté
la qualité
avec
une précision
inouïe.
Il y
vraiment
dans
ce lieu
une
avait
incomparable
réunion
faut
de
ce trait
noter
restreint,
de palais,
sans
antique,
bien
Sous
de symétrie.
dix temples,
les tribunes,
et
monuments
les arcs
le
ciei
de
triomphe,
dans
pouvait,
que l'on
embrasser
d'un
leurs
et leurs
degrés
les bronzes
ornaient,
marbres
de
spectacle
digne
éclatant
il
groupés,
aucun
souci
de
Rome,
les
les
basiliques,
un espace
assez
seul
avec
d'œi!,
coup
les statues
péristyles.
qui les
et les applications
de stuc, les
différentes
de la Ville
couleurs,
qui
un
présentaient
dominait
le monde.
37
ROME
Sans
l'état
doute,
dévastée
où
actuel
ne
rien
pourtant,
l'esprit,
qui, d'une
et, d'un amas de
Cet aspect
désolé
mélancolie
l'a
le regarde
sait
colonne,
me romaine,
extérieur
qui
Théâtre
du
robustesse
des
l'inébranlable
œuvres.
ses
toujours
idée bien
mur
Le
semblable
plus
juste
leur
par
montrent,
de cet empire.
Le
le
Panthéon
seul
fait
de
changer,
et de son
pour
Romain
une
grande
en Italie.
et
la
si
nouvelle
d'une
au
seule
centre
pour
force
moi
au
de
mur
la
théâtre,
dit
Féternité
en
soi
et en
soit
nous
baie
grande
de la coupole.
surtout
de
C'est
impression.
Rien
n'est
spectateur
idée
une
a laquelle
on
à cause
de l'égalité
élévation,
la
photographie.
l'on puisse
chose
soit
à
splenla
mais
sentiment
De ce
pense
pas,
cependant,
que
trer sans
Il laisse
le
plaisir.
car il donne
dans
son genre
fection,
yeux de
un por-
temple
de
a
y
debout,
toujours
d'Orange,
une
à lui-même,
en donne
du Forum,
qui
que les ruines
la fragilité
existence
même,
intact
temple
par la gravure
connu
qu'il
ordonner
éloigne
révélée
du
place
les
grandeur;
pas un
n'est
d'Orange.
taillées
Ce
un
pierres,
a sa
s'était
pierres
confiance
d'une
avec
si on
qu'il
inspire
Rien
n'est
plus
romain.
celui
d'entier.
reste
suffit
tique
didc.
est
ne
l'éclairage,
circulaire,
L'unité
de
y pénésatisfait,
de
voudrait
de son
par
plus
Je ne
perrien
diamètre
l'impression
qui vient
à ciel
ouvert,
la lumière
est
LE
38
d'un
MO~DE
le même
effet
surprenant
moulure
chaque
ment
de la frise,
AXTtQUE
des
baigne
caissons,
chaque
et chaque
colonne
fronton
chaque
jour
égalearête
des
autels
toutes
les niches
sont plongées
circulaires;
il n'y
dans la même
a demi lumineuse:
pénombre
a ni surprise,
ni
dans
nos
comme
mystère,
cathédrales
dont
est
l'obscurité
déchirée
les
par
traînées
les verrières;
jettent
sanglantes
qu'y
c'est ici une pénétration
de clarté
vraiment
égale
a jamais
ce temple
de tout
elyseennc,
qui sépare
le portique,
monument
connu.
A l'extérieur,
avec
sa belle
colonnade,
existe encore.
11 se ratdu
tache,
assez
reste,
de l'édifice.
circulaire
Il faut
gradins
en
même
aller
Capitole,
culaire
des
le
Colisée
mille
temps,
a Tivoli,
et
charmant
oliviers
d'Adrien:
campagne
la gardent
elle
Monts
tiles
leur
Albains,
par
place.
a
ce
les lieux
Mais
bleue.
dressent
les
sous
le
un Temple
cirqui possède
d'où
l'on descend,
a travers
surtout
fut
qui
célèbres
la
que
anciens
les
se promeet si belle
dans
la
tombeaux
qui jettent
Des aqueducs,
venant
leurs
arcs
encore
pavés
Villa
il faut
si triste
Appia.
entre
les HIesde
désolée,
de pins
et les bouquets
ombre
se bai-
pouvaient
les prisons
personnes
chercher
centenaires,
enfin
courir
guides
indiquent..
ner dans la Via
forme
aux
jusques
grimper
les Thermes
de Cara-
et
visiter
élevés,
les plus
où trois
calla,
gner
voir
a la
maladroitement
subsistent;
qui
sur
d<'s
inuau
39
ROME
de
long
amas
la
route
de silence,
ce sont
pleine
des
renflements
de terre,
et partout
forme
de tombeau~
de
briques,
de murs
en
pans
de
fragments
solitaire.
là quelques
ne linit
qui
funèbre
convives
a éveiller
propre
d empires
lieu
LES
Les
collections
de
sera
deux
trois
et
heures
semaines
demie
au
par
étant
habitue
aux
chronologie
rann d école
et collections
une
série
éloignées.
demanderont
moins.
a raison
Burckhardt
jour.
et nos
souvenirs
dans
de
les
premières
richesses
quelques
que
remarques
ou copies
grecques
devient
nécessaire,
il
et
énormes
les œuvres
trouvées,
n'est
mélancolique
évanouie.
musées
M y a une telle
abondance
nous
nous
contenterons
de
fois
de
monde
sont
indispensable
guide
nous
de
aideront
Naples
classincations.
Une
envol
Mt'SËES
un
générales.
anciennes
des
arrondie
le
puissance
d'antiques
de
visites
Les
magnifiques.
a elles seules
un
hanche
souvenir
des
qui s'afuige
à un repas
loin
dans
le
et de
disparus
tète
attables
pas,
plus
encore
la
dessinant
draperies
femme.
Aucun
d'une
plus
une
ici
sculptures
des
1 œil
formes
de serrer
la
antiques,
et de mettre
les statues
a leur
de près.
et de date.
Dans
de
particulières
de premier
d'œuvres
les différents
Rome,
ordre
on
musées
trouvera
de dates
très
40
LE
On
3IOKDH
AXTtQCF:
ne
citer
les
que
rangera,
pour
~M?~M<' ~<
Vc~~
1 admirable
tête
une
national,
voisine;
grecque
y
célèbres,
Musée
J~9.y/w/'
</M cc~c,
un
est une
qui
~<xcc/
au
belle
Vatican,
~~M<
le majestueux
~0/rz6'6'/<,
nous
connaissons
une tête
en
plus
du
le
un
brute,
le .7~x/<?~
dont
barbu,
au Musée de
bronze
la mème
les D/.sco~<.
dans
la
salle,
Naples,
F<~M~ <
F~c<
tuvètue,
pourquoi
? d'une
et l'~cc~
de fer-blanc,
nique
régal
des yeux;
dlf 7~</c/
le .V<?/'c/<'
« ce jeune
a une
visage
ombre
de tristesse
1'
et I'J/)<<
<S<xM»
~c/ïc
du
de
Musée
beauté
des
Cbiaramonti,
supérieure,
statues
trop
où je ne puis
et du théâtral,
dont,
sent
le
/<?
6~<M~,
dont le
dos
TV/~w
relief
<M/
<ïM<
deux
bas-reliefs
et quelques
autres,
laissent
au second
m'empêcher
et le /Mc<<
parfaite
est'bien
du
nu
plan
maîtrise
on
technique,
l'émotion
forcée,
dénommait
j4/~<mc,
la F<w~
Mo~
savoureux;
Capitolino
de femme,
au Latran,
d'une
du /We~
r~/M//OM
de voir de la prétention
cher à Winckelmann,
voulu,
A la première
liste
exagéré.
de Praxitèle,
la tète
de
<x~~<ï/y,
le délicieux
~To~c,
vantées,
que l'on
le C~
j~M/f?
~rcc
qui
la
malgré
le dramatique
mouvement
ront
le
Praxitèle,
la
Mc</e<' <?/ les /<<M
grec,
de la villa
Borghese;
le
s'ajoute/~cc/;M.s
r./l/c.y<~<v
C~~o/M~,
quelques
au Nouveau
jE~/w<~
Musée,
fe/
j~<ï/?/<
le .S~oc/<
un
//c
P~<x.
le
bas-
le jF<e
j'indique
tout
41
HOME
et j'en
cela
pèle-mêle
d'intérêt
digne
sur ces œuvres
que
et,
C'est une
passe.
mettre
de vouloir
le travail
malgré
entraîne,
je la recommande,
faron
dans l'intimité
d'entrer
car
elle
auquel
la meilleure
c'est
des
occupation
des dates
chefs-d'œuvre
les a vus, connus
antiques,
qui, une fois qu'on
sont une joie pour toute la vie.
aimés,
on s'intéressera
Dans
les marbres
romains,
très
quelques
bustes-portraits,
Mais
caractéristiques.
les
plaisir
t~s draperies
individuels
sont
taillées
dans
statues
équestres.
en
perdu
ont
attristant
cadcnt
le
aux
places
ont
toutes
les
Diosde
su faire
des
le xv~ siècle,
rien
de plus
P'M/o/J?w~<M'?/
de
dont
37~'c-~yc/<'
Les Italiens,
depuis
secret.
Je ne sais
les
que
avec
le porphyre?
sans doute,
les
En plein
air, on admirer-a,
voisins
du Quirinal,
et le
c~
la place
du Capi tolc.
Les anciens
à
et très
pourra-t-on
regarder
colossales
d'empereurs,
statues
et
villes
caval-
qui
de
l'Italie
unifiée.
de Rome, un grand nombre
Ily a, dans les musées
d'œuvres
médiocres.
C'est une des caractéristiques
de l'esthétique
ancienne
du type
que la répétition
et le peu d'invention
dans
le sujet.
Rien
de plus
instructif
a cet égard
des cataque la comparaison
logues de musées
antiques
D un côté
quelques
types
sans lassitude
reproduits
tions
non
cesse
variés
essentielles:
et
de
et de musées
modernes.
de dieux
ou
d athlètes,
quelques
des
l'autre,
modifica-
avec
l'affranchissement
sujets
le plus
sans
complet
42
LE
de
toute
t~dition
MOXDH
AXTt~CH
Michel-Ange),
l'invention
devenantla
de la créapart importante
était presque
tion artistique,
alors
inconqu'elle
De là les répliques,
nue dans l'antiquité.
bonnes,
ou mauvaises,
les salles
médiocres
qui remplissent
des
(surtout
et
collections
une
qui produisent
faut-il
s'en tenir
résolu-
d antiques
indéniable.
Aussi
fatigue
ment
aux
vraiment
œuvres
c'est
et
d'art.,
belles
sommes
que nous
passionnes.
les musées
et les ruines,
vos
non
d archéologie,
En courant
ainsi
journées
chcrcx.
les
Vouscherunité précieuse.
dans les palais
et les temples,
trouvées
les statues
que vous
a ce que fut la
matin.
Songez
l'après-midi,
où furent
demeure
dieux
une
garderont
la place
avcx admirées
le
Césars
des
de marbre
salles
depuis
sur
le Palatin,
ornée
maintenant
s'ennuient
qui
de musées
froides
de soleil
ne pose sur eux une
à ce que nous
révèle
de
gex
comme
non
les
seulement
tiiier.
mais
iiques
par
d athlètes,
L'intérêt
des
Thermes
de
où
ces
musées.
Dans
saines
de corps
greci
digèrent,
reste,
les premières,
rayon
son-
un lieu
antique
où 1 on allait.
Caracalla,
ses muscles
!a contemplation
éternisés
par l'art
du
vie
ces
dans
un
jamais
chaude
caresse
développer
encore
ennoblir
est.
de
et se forgymnasadmirables
des
c'est
ruines
le
et
souvenir
hommes
dont les vastes
grands
le monde:
dans les seconds,
c'est
ont dirigé
pensées
la Grèce
la
l'île montucuse
qu'entoure
qui revit.
mer
Toute
invention
dans
le doretentissante.
qui
nous
attire
des
43
FLORENCE
de
mainc
lui
FarL
<~{ s~-nonyme
de
nous.
<~ti. comme
~mc
le
voyagent
des formes
trésor
pour
garderont
~t les amateurs
la
landis
appartient,
domination
de
et
expressives
rameur
que les
Grèce
a la
vouent
d'énergie
Ceux
en leur
enrichir
pour
Home
que
forcp.
et
belles
politiques
Ville éter-
nelle.
FLORENCE
C'est
à
ce
conseille
d'aller
Florence.
C'est
d être
vaIHe
de
moment-ci
vue
de
et de
Naples
serons
a Florence
voyage
ou
journée
une
passer
la seule
dans
notre
collection
que
deux
je
à
!c même
qui
celles
En
nous
Rome.
d'antiques
temps
que
outre,
lorsque
ce qui est proprepour étudier
!e moyen
ment
c est-a-dire
ilorcntin,
âge et la
ne rc~rdcrons
les annous
Renaissance,
plus
qui nous
de pensée
tiques.
pistes
tout aUteurs
nous
pour
détourneraient
que
nous
tout
suivrons
a
des
fait
ators.
Par-
anciens
que
quelques
fragments
ne seront
rencontrerons
pas assez importants
au monde
au milieu
nous
enlever
chrétien,
~Inquel
délicieux
ils
les
simplement
apparaîtront
repos.
il y a quelques
œuvres
A Florence,
<
si
la r~<
~</<,
r~<
le
le
soi-disant
A/<<
.V~v/<
.y/«WMM/.
enfin
toute
une
série
aux
un
comme
excellentes.
les
souple
J/~MM<c
Offices,
dont
44
LE
MOXDE
A~TtQCH
à ce moment-ci.
jouirez
pleinement
bliez pas 1 /<9/~<?.
au ~lusëe
archéologique.
Vous aurez
de quoi remplir
agréablement
vous
journées
Florence
a
Puis
d'antiques.
dence
nous
les
lire
nous
attend.
deux
avec
les
seules
revenons
Pendant
Et
deux
collections
a Rome
où la déca-
le trajet
vous
suivantes
écrites
Remarques
n'ou-
pouvez
à cette
intention.
PHEMtÈnE
HEMAtïQCE
de la ~cM/p<«rc ~rcc~MC
()<f' est /~c/<ctM' <c /c.< /<</o<<
.~<<</ <'C?'C.S par f/C<./«)~~MCS M~<S<C/MCM< M</p<< <ZM.
~M
e.cc/'cicc.s
Un
'<<f.
air.
sous
le plus
plein
l'amour
des
passionne
et de l'adresse.
Dans
de la force
b<'au
a vécu
en
peuple
ciel
avec
qui soit.
luttes
physiques,
les
pedott'Ibc.
au
soleil
de
leurs
assouplissaient
de l'Attiquc,
l'arène.
daient
Autour
du
décrite
par
membres
le
torse,
le
signal
sable
le développe-
ventre
la poitrine
ouverte,
large
la courbe
qui se creuse,
le
bras
un coup
de
qui lance
de chacun
et la tension
la saillie
horixonta!,
poin~
des muscles,
seul monvement
Intéresse
qu'un
Plus
en
loin c'était
des coureurs
penches
attendant
nus
et,
le raidissement
notaient
du
du
regaret se tordre
sous
frémir
ces
l'abaissement
la direction
sur
s'enlaçaient
d eux les spectateurs
corps
jeunes
l'étreinte
de l'adversaire,
des jambes,
la contraction
ment
sur
des pectoraux
exacte
sous
les adolescents.
gymnases,
du
départ.
Ici
des
tous.
avant,
joueurs
PREMIÈRE REMARQUE
le disque
dans
lançant
nous
montre
le /~c<~<
le strigile
l'huile
La vie de tous
les
la
avec
semblables.
fants
se
Aux
dans
l'éclat
de
marbre,
ce que
ce
s'est
chacun
corps
décrit
les
« nus,
serrés
tombait
à
neige
des
d'exposer
peuple,
fait dans
parfaitement,
manifestations
aimait,
la forme
de
d'athlètes
Statues
a
spectacles
enjeunes
en
bon
gros
flo-
de
était
religieuse
L'art
des
offrait
les processions
déroulaient
fêle,
leurs
où la beauté
était
cortèges
et les gestes
plus par les attitudes
que
« L'action
de riches
la plus
costumes.
jours
la ville
recherchée
par
la
enduit.
il s'était
jours
même
ordre,
quand
cons »
ramassée
position
que
Là un athlète
enlevait
dont
Aristophane
à l'école
rendant
45
ennoblis
»
pures.
bronxe
terre,
formes
qu il soit
les palestres.
Il
ce que chacun
humaine
dans
sa vigueur
et
ou de divinités,
la gymnastique
par
ou
a représente
connaissait
les mu!tiples
son élégance.
de
c est !a gloire
des
célèbre.
qu'il
travaille
à la
étrange,
part un homme,
sur des fiches
fixes
d une lampe,
les yeux
clarté
oil sont griffonnées
des notes.
Sa préocde papier
est d'ajouter
sur le sujet qu'il étudie
une
cupation
D autre
fiche
à
ments
complets,
et de faits.
nions
de son
du
d'autres
cabinet.
soleil.
De
d'obtenir
fiches,
des
inventaires
Il porte
des
cligne
l'homme
des
yeux
moderne,
des
dépouilleentiers
d'opi-
lunettes
et, sortant
à la lumière
forte
tel
qu'il
existe
46
LH
sous
les
habits
MOXDH
où
.\XT!QCH
nous
il ne connaît
anatomies,
tueux
exemplaire
que
total
d'exercice,
manque
Jamais
ridicule.
ment
être
des
ni
de
en chair
voir
et en
H ne
reste
la vie
où
sont
FoHes-Bergère.
non plus
que
dans
Terreurs
des
Bati~no!lcs
poignent.
te connaît
Ne lui
que
». il ne
musculaires
Il marche,
réprouver.
est oblige
a
et
essoufne
courir
essuie
marie?
il est
propres
au
de
jamais
insuffisante
Praxitèle
conjugaux
un au dos
a
corps
confronter
des
les
foraines
où
Levattois
peine
plus
et
féminin,
ta ti~ne
avec
celle
épouse
ou de rechercher
sur
les plats et méplats
de la r~
C<<
mètres,
des
il ne
»
entraîle
pour
et. s'I!
il
apoplectique.
savant
des
!c désir
les
s'em-
celui
des sens,
que
mais avec tenteur
quelques
un fr<mt
subir
pas aux
acrobates.
d'admirables
baraques
et de
tcn-
que
fait
pas d<' « régime
parlez
De
direct
ou indirect.
sait
os.
ni le jeu mouvant
des attitudes,
ni par quoi
diiferc
de celle
d un lut-
de l'organisme
partie
Vous ne le verrez
corps.
du
com-
sait
d'une
trainement
forme
sa spécialité
pourtant
savantes.
sont en
lorsqu'ils
de coureur
jambe
teur.
ni les modifications
nement
une
c'est
une
an
à
curiosité
faits,
en bronxe.
muscles,
a amené
que
noles
avec
d'expliquer
marbre
ou
nos
imparfaites
et défecque !c personuet
la claustration,
au
jointe
il neut!a
pouvaient
d'athlètes..
corps
cachons
ne
sarrcte
Est-il
beautés
lui
hanches
de
vint
son
de
de
t\ty~o<<?
le torse et les reins
dont
il n'ignore
pas
SECONDE
Cet
malheur
Le
le respecte.
je
sa méthode
à étudier
sur
de la sienne.
la
trouve
discuter
nécessaire
préparation
forme
humaine
la
?
pour
vécu
A-t-il
de si haut ?
qu il en raisonne
si l'on
veut
une
expliquer
pas que.
les commentaires
lutteur,
mieux
que
les
parmi
Ne voit-on
athlètes,
statue
de
de
Brunn,
d'un
leçons
èrudit;
qu il applique
dont la vie a été l'antithèse
peuple
Où a-t-il
M.
un
est
un
savant
du
reste
vous
le
considérable,
les
la
fréquentation
des
Corbctt
et
et
Charlemont
gymnases
Faut-H
Fitx
est
homme
47
REMARQUE
y préparent.
dire ? Jim
l'héroïque
leurs
vantar-
Simmons
dans
réalisent,
jusque
un idéal de vie grecque
dises.
plus que M. Furtxou Fcrudit
~1. Collignon.
L'entraînement
wacn~ler
boxeurs
raisonne
ces
deux
surent
par
lequel
arriver
au
maximum
de
et le courage
avec
fameuse
qui rendit
chère
l'époque
du marbre.
Et
bien
celui
Je
tiens
fesseurs
d'aller
pour
a
leur
supportèrent
leur
Carson-City.
nos
certes
savants,
valu
le corps
de Jim
connaît
que
pas
le premier
quelques
y chercher
nourrir
sa dissertation
SECOXOE
~«/-
Personne
n'en
physique
la lutte
ils
lequel
de l'J/j~ry~M~~
certain
pour
ne
puissance
un
et
auraient,
les
honneurs
Corbett
de
n'a
à
vaut
nos
eu
prol'idée
arguments
topiques
sur le second.
t!EMAt!()CE
«~
parle.
~(/c~
</c//c<
Vous
feuilletterez
Burck-
48
LK
MO~DE
ANTIQUE
et Collignon,
hardt,
Helbig,
Springer
un
Et à chaque
visite
nouvelle
dans
vous
vous
étonnerez
à voir
tiques.
aux
d'adolescents,
fine
figure
relevés
d'un
formes
ovale
en nœud
sur
sur
les
qu'à
dans
dans
peine,
la faiblesse
frêles
vainement.
musée
des
d'anstatues
et délicates,
a la
aux longs
cheveux
exquis,
la tête ou tombant
en boucles
êtres
douteux,
d'un
épaules,
mystère
de formes
féminines
indécises,
inquiétant
presque
et d'intention,
de douceur
viriles
bien
pourtant,
une
du
Vous
gracieuse
un
énigme,
le guide
et les
les raisons
n'y
trouvez
légitimes
comme
rien
de
qui
sourire.
et (le vigueur,
semble
quêter
si bien sur
qui disserte
causes
des types
vous
antiques,
aux préoccupations
qui réponde
votre
savant
curiosité,
sinon
des
phrases
celle-ci
« II a des
de force
de force
un
appui,
Approchant
suiy avez lu une des désignations
~cc~s
~o//<M.
y~'c/tï~?,
.E~<
de cette
ouvrez,
pour trouver
l'explication
protection,
vous
socle,
vantes
l'absence
que
Là-dessus.
formes
l'action
sveltes,
qui
du moment
autant
indiquent
en réclame
»
les érudits
ne veulent
puisque
connaissent
A? Banpas la vérité,
qu'ils
pourtant,
et A" P/<
/'0<~? 7F,
~M<?/ de Platon
et r~«//<.<*
la .U<y~<y~c
</c
d'Horace,
lisez,
d'Arthur
r~?Mc'w,
Schopcnhauer.
les sentiments
de l'antiquité
sur
aux modernes.
Vous
un
sujet
y
verrez
interdit
LA
Il
y
homme,
avait
« avant
la
une
avant
anciens.
M, où
dans
cet
disent t
Cotait
permanent,
race
49
dans
la
époque
entrât
dans
qu'il
barbe
se passaient
tues
nous
DÉCADEXCE
état
le
un
ainsi
ses
vie
dont
charme
le montrent
que
tant
de sta-
trouvaient
qu'y
transitoire
état
jeune
viril,
1 âge
d'adolescence
années
neutre,
du
et
ces
les
non
point
d'Ho-
vers
~ec tcncrum Lycidam mu'~bere, quo calet juvcnt.u::
A'M~c omnis,
w< vh'gines tcpebuïit.
Le
avec
amour,
désirs
sculpteur
la même
qu'un
éternels
n'est
que
jeune
du
caresse
corps
avec
d ëphèbc,
le même
ciseau,
lorsc
de Vénus,
palpitant
et des hommes.
des dieux
LA
Ce
un
ciselait
par
DÉCADENCE
un
effort
d'imagination
que
de la grandeur
temps
a Rome, aux
se reporte,
Ce que
les ruines
de la République.
directement,
c'est l'époque
c'est
impériale,
l'on
dence.
debout.
Les empereurs,
sont Auguste,
THus.
Adrien,
tien,
nous
Caracalla,
touchons
dont
terme
œuvres
Caligula,
Scptime-Sévere.
le Grand,
de
l'Empire.
donnent
la déca-
sont
encore
Vespasien,
Diocléavec
qui
les
Voilà
la ville.
noms
qui remplissent
Dans les musées,
les
Tibère
Domitien,
Constantin
au
les
pour
au
contraire,
il y a un
choix
4
50
LE
a faire,
NOXDE
A~TtQCE
car
cienne?
les œuvres
on y a mis pêle-mdc
et les plus modernes.
Si l'on recherche
statues
de
forme
la
de moins
arrondies,
plus
et
une
sont
nombreux,
Ils ne
l'Empire.
trouvera
Si
la
ne
patience
en rechercher
pourriez
approximativement.
La sculpture
les
que source
la Renaissance.
depuis
particulier,
belles
du
au
sans
de notre
Musée
que la
Aussi
four-
a l'art
chrévous
défaut,
et
la
ruines
dater
et dans
de
l'époque
impéne serait-ce
doute,
décoration
moderne
Il y a beaucoup
de Latran,
des
à voir
frises
en
fort
de Trajan.
Il y aurait
quelques
le relief
faire
sur
de 1 ornement
et
Forum
a
remarques
sur
le relief
trouveront
toute
les
en
alors
suite
dans
presque
intéressera
tant
qu'en
une
est
musées,
riale.
Elle
fait
vous
tar-
à être
commencent
décorative,
d'une
Invention
de notre
ère,
vou:uc qu au n" siècle
coutume
se perdit
de brûler les corps.
nissent-ils
une excellente
transition
tien.
les
plus emphatiques.
souvent.
Les
sar-
pure,
colossales
très
cophages,
dive de
les
on
décadence,
en moins
an-
des
leur
rinceaux
de
dans
place
nos
Bramante:
études
elles
sur
la
Renaissance.
La
collection
pératrices
périaux
médiocre
quables
romain
d'importraits
d'empereurs,
et d'hommes
notoires
des temps
imest
considérable
dans
et,
l'ensemble~
il y a pourtant
remarquelques
pièces
c'est
a Rome.
des
en
somme
Dans
les
ce
qu'il
y a de plus
œuvres
les meilleures.
LA DÉCADENCE
on
5i
est
de l'individualité
des modèles,
du
frappé
ils sont traités.
avec lequel
Si
parti
pris réaliste
c'est
au détriment
nous
de art,
avons
parfois
néanmoins
des images
excellentes
de quctques-uns
des
personnages
ne sera indiuerent
la
de
importants
à personne
qui a lu Suétone
de la statue
d Agrippine~
la
dont
Néron
vanta
corps
et Tacite,
de s'approcher
de regarder,
ce
drapé,
et qu'il
beauté
voulut
contempler
railles.
Avec
les
s'épuisera
sant.
Si l'on
de
réfléchit
du
notre
tatif
nue.
perdu
si
II y a quelque
chose
de
entre
la valeur
originale
a joué
dans
la formation
qu'il
de
l'antiquité;
Maintenant
qu'a
qu'elle
peut
des travaux
il
Renaissance,
la Grèce
était
sont
les termes
la Grèce
ce
s'étonnera
romain.
de
tiqnement
les siècles
depuis
de la
fortune
A la
style.
les funé-
les mosaïques,
finisl'Empire
a ses destinées
on
nom
disproportionné
art et le rôle
avant
les fresques,
d'art
de
portraits,
l'intérêt
la Renaissance,
grande
Il
décadence.
était
Dans
publics.
donner
artis-
et Rome
a toute
sa
gagné
encore
nous
été
partagée
où
est
par
sont
leçons
du domaine
ces grandes
tombée
les
a
vraies
entreprises,
elle
amphithéâtres,
routes,
aqueducs,
égouts,
montré
un art de bâtir
incomparable.
L'erreur
de
représenet mal con-
peu
renversés:
originalité
rivale.
Les
cet
anciens
la
Renaissance
Romains.
n'a
Des
a
pas
vers
LE Mf~DH
M
souvent
cités
de Virgile
disent
le monde antique
dans
part
A~TtQUK
avec
leur
précision
Excudent alii spirantia moHius aéra,
Credo equidem:
Yivos duccnt de marmore vuhus;
Orabunt causas meiïus, caelique meaius
Describent
radio et, surgcnUa sidéra dicent
Tu repère impprio popu!os, Homane, memento.
On arrive
tante,
ainsi
inteHi~entc
mais
qui
beauté,
ses propres
sculpture,
d'hui. qui
que
elle
d'une
ville
dilet-
aimé
l'art
et
la
fut
incapable
d'y atteindre
par
ressources.
Au point
de vue
de la
elle était comme
le Londres
d'aujour-
renferme
et qui n'a
gers,
Ici le souvenir
Elle
a la conception
a
aussi,
qui
non
plus
le témoin
des chefs-d'œuvre,
pas
d'école
d'une
merveilleuse
les fêtes
et
lui avait
nxees;
son
Rome,
dans
les
de
étran-
nationale.
de la Rome
s'impose
ne fut point
créatrice.
pas
n'v contribua
Renaissance
triomphante
son
ses
san~.
richesses
du xv~ siècle.
Et te ne
fut
d'art
poussée
Elle prêta
a la
et son
luxe.
faisait
que la cour papale
Elle ne produisit
revivre
somptueusement.
pas un
homme
de premier
ordre
dans
l'histoire
des arts
La
du monde
ne
capitale
plastiques.
artistique
vivait
Mais, à cette date encore.
que
d'emprunts.
les destinées
de remplir
elle s'efforçait
que Virgile
antique,
les
mais
apparaît
pompes
but
était
derniers
prodigieusement
la domination.
siècles
de
diverse
sa
vie
et con-
LA
trastée.
administration
Son
dans
un
ordre
donnait
c était
même
le
de
son
plus
du
de
bien
voila
Au
centre,
du
matériel,
La
ville,
peuple.
perfection.
bien-être
du
sans
barbare,
paru
eau,
contem-
amphithéâtres
bien
arriver,
des corps
merveille
aux
mesquins,
La culture
Scptimc-Sévêre.
générale
a ce qu elle
était
sous
la
supérieure
étroites,
de
porains
République
D autre
la
aurait
d'Auguste,
une
civilisé
routes
municipale,
sûreté
générale,
l'amusement
rues
était
dans
soin
le monde
C'était
Organisation
villes
saines,
entretenues,
ce qu'elle
53
tenait
excellent.
machinisme.
confort,
même
DÉCADEKCE
ou
part
avait
les
premiers
empereurs.
comme
cela peut
1 administration,
détruit
la valeur
et l'esprit
anciens
avait
Elle
enlevé
toute raipolitiques.
a 1 Initiative
individuelle.
Rome
n était
d être
divisée
mais
sable,
Les empereurs
la destruction
en
condition
partis,
en administrés
et en
avaient
des
aidé
anciens
de
indispenadministrateurs.
tout
cadres.
vie
de
leur
Par
à
pouvoir
les accusa-
les complots
tout
par
publiques,
policiers,
ce qui à Rome était
encore
une
un nom,
force,
à disparaître.
Au Sénat,
il ne s'agisétait
amené
sait plus de défendre
les intérêts
mais
de
publics,
tions
Haiter
dont
les
la
du
passions
seule
présence
prince
était
et
un
reproche
la mort avant
se donnèrent
(Juc de Romains
d'être
poursuivis!
une
centaine
d'années
Après
Rome
était
proprement
châtrée.
d'accnscr
de
ceux
vivant.
même
ce
régime,
L-lle était
impuis-
54
LE
sante
à créer
AXT!QUE
ce qui avait été émihommes,
sa fonction
de sa grandeur.
aux jours
ce formalisme
c'étaient
une
administratif,
ncmmeut
Dans
des
licence
que
MOXDE
de mœurs,
nous
ne nous
un
bien
désordre,
l'imaginons
tout
retenus
vains,
malgré
et dont
l'histoire,
donne
une
image
véridique.
Que faire
envahi
l'Etat,
pouvait-il
bilité
de
même
sa vie,
de
par
reste?
de
majesté
carrière
Quelle
et les courtisans,
les affranchis
Elle
les écri-
Lombard,
mais
laborieuse,
et
du
Où
proposer?
toute
ambition
manquait.
la
par
de Jean
/\1~/<<
travaillée
violents
plus
à travers
se tourner
haute?
dans
La
1 impossiellereligion
était
moquée
publiquement;
rien ne rappelait
au respect
des choses
anciennement
sacrées.
faire?
Que
s'amuser,
S'étourdir,
était la
telle
contraint,
y était
puisqu'on
puisque
volonté
du maître.
Et
le dénié
des
riales
1 Apres
un Tibère,
dans ses
moins
trueux
jusque
et immonde,
j'écris
l'inouïe
ce nom,
architecture
Césars
dans
les
demeures
intelligent
un
turpitudes,
Caligula
monter
vois-je
de rêve
impéet politique
au
fou
mons-
lorsque
pourquoi,
mes
devant
yeux
évoquée
le P<x/~
par
brute
Turner
</<?C~r~~
un Claude,
?
épaisse,
ne faudrait-il
du mariage
de
pas lire l'histoire
étant
sa femme
Claude
avec
Messaline,
vivant,
C. Silius,
et la mort de McssaIIne,
dans l'admirable
un Néron,
récit des ~/<M<ï/c<?
puis
que Racine
a ramené
au
goût
correct
de notre
temps,
mais
LA
il
duquel
faut
suivre
la
vie
indispensable
mettra
point
cette
pour
dans les mains
autres
sont
ils
énumcrc
Trajan,
dans
le monde
Et,
nouvelles
de
commençant
cette foi née
les
l'on
que
un
des
lui-même,
entre
d'égalité
la ville
dans
dans
esclaves
et les domestiques
dit Tacite
Au
de
les
l'Empire
rempart
Quel
jour
les
hommes
qui
et de sa force
ceux
plus
chars,
Goths
incultes
Et
dissolue!
Rome
d'inta-
des partisans
»,
qui
pour s'en
sans cesse.
de vie
tant
appartenaient
la décadence
de la palestre,
ils étaient
certes
jetait
faire
un
le monde
pour
de sa
de siècles
1
Ils n'étaient
tragique.
ni intellectuellement.
a~més,
les frontières
rongeaient
fin
Quelle
avait
rempli
dirigeantes,
quement,
exercices
Barbares
on les incorporait
mais ils avançaient
temps!
Pour
classes
et trouve
idées
1
dehors
antique,
beauté
afflue
un
contiadeptes
de la société,
et parmi
les
en Judée
et d~horrcurs
les
Marc-Aurële.
dans
riches
des
plus
seigneurs,
grands
« où tout ce que le monde
enferme
même,
mics
ne
et les
lycéens
païen
justice,
a percer
livre
pour
qu'on
se voient
pourtant
des
qui faisait
les couches
extrêmes
nuellement
parmi
Suétone,
époque,
de nos
lesquels
un Antonin,
un
Titus,
dans
nombreux
trop
parmi
55
DÉCADENCE
qu'une
sur l'Italie.
aux
apparaît
anémiés
De
sous
un
ni physiaux
Entraînés
à la lutte,
plus
dure
anciennes
aux
vigoureux
dans
vie
même
courses
de
les
que
des
pays
leur capital
LE
56
MOXDK
AXTtQCH
dans leurs
biblioconsidérable;
se trouvait
toute
la sagesse
ancienne.
La
thèques
est ailleurs.
Cest
M'aie cause de leurauaisscmcnt
intellectuel
était
la volonté
qui était
leur cœur
rongeait
comme
un
homme
dut
reuses
v avoir
heures
pour ces intelligences
les termes
du problème
naient
elles,
mais
qui n'avaient
la solution.
en r~<
Illustration
arrivée
vivre.
vouloir
laissa mourir.
L'art
la lettre
avant
penhauer
Rome
disparu
s'écroule.
fort
ne
de persévérer
étranges
rafhnécs.
doulou-
et
comprevital
posé devant
assez
de force
pour
qui
de la théorie
se
A quoi
a la
suicida
de Scho-
longtemps
depuis
du
négation
elle
pas.
se
quand
plus la pureté
plastique
sera vain
des types
anciens.
Un art est mort qu'il
air
Finis les cultes
en plein
de vouloir
ressusciter.
finis les sacrides bois sacrés~
dans l'ombre
fraîche
iices
leurs
ne
le terrible
l'ennui
par
avait
l'Empire
Nous
plus
entière,
et devant
qui
vécu
le désir
des
immense
ennui
et la société
qui a trop
du chemin
se pose à un détour
bon? ne se sentait
plus
dans l'être.
Il
Un
attaquée.
rassasié,
sur
les hauteurs
dons
images
l'ivresse
moins
dans
avons
retrouverons
vu
de marbre
d'avoir
ce
Diane
monde
pleurant
chères
nous
aux
1 Pourtant.
dieux
restent,
et nous
vécu
quelques
Nous
disparu.
au
bord
de ses
heures
garau
aussi
nous
fontaines.
LA
Mais
cortège
et des
une
croix
s'est
évanoui
déesses
nés
Un autre
temps
Lorsque
des siècles
catacombes,
sement
aux
par un
tombe.
a été
dressée
dans
les
57
au
Golgotha
des
ténèbres,
la claire
pour
commence.
l'Empire
un
art
DÉCADEKCE
lumière
disparaît,
il
art chrétien,
et
le
dieux
du jour
y avait,
depuis
caché
dans
les
idéographique
posant
mystérieudes
l'affirmation.
sépulcres
pierres
signe
symbolique,
dans
art timide
(les
sa
certitudes
forme,
audacieux
d'outredans
lié pour
des siècles
par
qui semble
de signification,
et par des exigences
et qui pourtant
va. lui aussi,
arriver
a une
vie
et taire
dans
le monde
épanouir
Indépendante
sa
pensée,
des formules
d<'s
neurs
de
Heurs nées sur le fumier
nouvelles,
notre
et dans
chair
et de notre
lesquelles
sang,
nous respirerons
le parfum
de notre
race toujours
vivante
et encore
de beauté.
créatrice
LE MONDE CERËTIEN
CONSIDÉRATIONS PRÉÎJMtNAinES
Dans
tordre
1 art
chrétien
dans
une
la
mythologie
la plus
matière
dans
une
aucun
histoire
panthéistique
l'autre
riche
toute
développement
les origines
raisons:
l'énorme
peut
de la pensée,
H va un abîme
entre
et 1 art. antique.
L un a ses sources
ni
travail
qui
lien
plastique.
étant historiques.
les constituent
il est
contraint
et a traduire
les
1 expression
de la vie de l'âme.
C'cn est fiui de
montre
du
la
!e nouvel
et
moral
statuaire
homme,
Peu
corps n'est rien dans
des bêtes,
flambeau
il
n'avait
pas
du
grecque;
est né.
importait
la vie
ses muscles
répondaient
tyr,
maigre
ne
chrétienne,
faits
manifestations
la
physique
l'homme
lui.
pénétration
nous
que
intérieur,
d'un
intérieure
de
des
il les doitacccptcr;
a rechercher
avant
tout
admirable
l'art.
de rame
légendaire
ni repousser
l'ensemble
discuter,
principaux
en second
voisine,
qui lui fournit
a ses origines
à
qui ne se prête
deux
Cela
pour
Au
athlète
contraire,
la doctrine
chrétienne;
au
portant
d'existence
ciel
l'âme
indépendante
le
pâture
du maril
LE
n'était
là
que pour
terrestres
bulations
éternelle
MOM)E
un
CHRETtEX
:j9
et qu'étaient
temps
et passagères
au prix
convenir
infériorité.
qu'elle
place
II faudra
chrétien
arrive
offre
faibles
comme
valeur
l'ordre
de la
traire
mieux
derne.
Les
romaines.
la
siècles
pour
1 art
que
car, au début,
l'Eglise
riches
de pensée,
très
technique,
les deux
que
mêmes
ouvriers
une
pensée
chrétienne.
a
l'imaginer,
à une
correspondant
1 abaissement
de l'un
de
des
un état
peut disde grande
rien
arts,
n'est
au
ancien
con-
et mo-
chrétienne
il
a
n'y
Plus
l'art
païen
technique
et se répète,
se fait
plus 1 art chrétien
a point,
se
Il n'y
comme
on pourrait
médiocre.
la main
dans
et exquis
deNaxa-
plastique.
lié
Il y a
de
pas
s'abaisse
réalité
de la vie
les sarcosculptent
les mêmes
et de l'autre
culte
del'un
peintres
les cellules
des catacombes
et les demeures
phages
ornent
tation
l'art
a la beauté;
thèmes
très
des
Dans
plaire
tri-
?
momie
de sentiments
nouveaux
Qu'un
soit en germe
dans la doctrine
du maître
rcth,
c'est l'évidence
même.
Mais on ne
lui
ses
de
1 autre.
Ce
est ditïérente.
devient
matière
une
d'art
poussée
décadence
de l'art
antique,
l'exal-
corollaire
pour
ayant
là jeux
de rhéteurs.
La
sont
La pensée
est morte
antique
lourde;
remplace
chrétien
le goût s'abaisse;
celui de la forme.
1 amour
En
ces
LE
60
siècles
dans
nait
mauvais
la
l'art
est
période
MUXDE
le christiatusme.
M partage
meilleure
de son
fortune
la
CHRKTLEX
Sa
temps.
C'est vers
le n"
première.
siècle
Puis il tombe
avec tout !e~
qu II est à son apogée.
reste.
Nous
verrons
et par où
plus tard comment
il se relèvent.
t
Comme
à ce moment
nous
dans
c'est
la pensée.
faut-il
prendre,
celle
que
l'avons
l'art
Aussi,
nous
ce qu'il y a de premier
chrétien,
c est le fait moral,
à le compour se préparer
dit,
suivre
avons
Cne
Venus,
antique.
Vous
non
eux-mêmes.
une
cation
Ici,
le
savez
la
de
monde
à
suffisent
ni
nom,
Si nous
pasaux
œuvres
le
point
béante.
sculptées
c'était
non pas une explipour y trouver,
mais des beautés
nouvelles.
superllue,
une Orante,
au contraire,
un Bon Pasteur,
sont,
en eux-mêmes
taire.
Inintelligibles.
un
regarde
qu'on
différente
adoptée
pour
un Mercure,
se
vous en sentez
1 histoire,
sâmes
des ouvres
parfois
écrih's.
marche
et dépouillés
Sans
doute
Mercure,
de tout
commen-
il est bon.
du savoir
comment
lors!a
sa divinité:
concevait
mais l'essenpensée
antique
tiel n'en est pas moins
donné
immédiatement
par
la statue
le type
existe
en soi.
!1
plastique
n'existe
clans l'art
dire,
que par rellet,
pour ainsi
de Jonas
chrétien.
Dans la scène
et de la baleine.
c'est
avant
l'apparence
physique
tIc
Jonas,
son
LE
~.</<9//y
attache.
ne
peut
Orante,
s'expliquer
Ils sont ainsi
Cet
œuvres
considérations
tant
irons
plasd'un
que traduction
il le faut connaître
d'âme.
Nous
préalablement.
écrites
aux
qui y est
bras levés
symbolique
la pose des
des
par
en
état
61
CItRËTtEX
et le sens
qui importe
une
Dans
tiques.
état t d~àme.
les
M(~DE
maintenant
des
œuvres
débutons
plastiques.
Xous
semaines
données
par
textes.
trois
les
Après
consacrez
antique,
lectures
oublicz
la beauté
Prenez
une Bible,
l'Ancien
courez
de tant
de
chefs-d'œuvre
lisez le Nouveau
bannissez
impériale,
vous
l'état
aimés.
Testament
de
et parsouvenirs
les
vos
dans
récentes
émotions
Rome
de repos
aux
jours
pas dans les musées
quelques
N'allez
nécessaires.
a la
de vos promenades
et tâchez,
par la méditation,
la ville
de créer
en
nécessaire
d'esprit
pour prendre
goût
à l'art
des Catacombes.
<
0~
pauvre
d Ernest
Renan,
vous donneront
les
C~/<<vM~w,
les plus précieux
sur la primitive
renseignements
Eglise,
ses
qu'elle
endure
développe.
.~M/ P~
a
Rome,
A pôtres
ses
ennrts.
Les
et
la
luttes.
société
~?<y//<s,
rj~/<'cA/
sur
les lieux
les
persécutions
où elle
romaine
les
seront
mêmes
~c/<~
lus
se
</<< .t/
avec
émotion
où
les
grands
vécurent.
tir
Enfin
amour
l'on
se penche
que
je demande
de
ces premières
manifestations
sur
avec
l'art
62
Ï/ART
moderne.
Ses
ses
force
Mais ce qu'il
barbares
et sans nnesse.
les rudiments
de la langue
que nous
réalisations
sont
épelle
balbutiements
encore..Xotrc
parlons
CHRÉTIEX
sont
sans
circule
déjà dans ces
sang
nous
aux
Cataque
voyons
raides
personnages
humbles
combes.
Quelque
et médiocres
qu'ils
nous
an sortir
du monde
ne
les
paraissent
antique,
Ils manifestent
renions
pas. Ils sont nos ancêtres.
il. leur manière
des sentiments
que le moyen
âge,
treize
siècles
vêtement
génie
plus
et
d'art,
d'un
tard,
revêtira
du
plus somptueux
un thème
au
qui fourniront
et d'un ~Michel-Ange.
Baphaei
CHR~TIE~
L'ART
ROMH
II y a dans le roman
une description
~?//6~,
ans encore,
y a trente
Une
grande
dont
cirque,
pèlerins
où était
finalement
s'y
croix
de N. Hawthome,
du Colisée
tel
représentée
baisaient
baiser
était
priant
une scène
la
croix
sept
de rémission
années
Le gouvernement
Colisée n'a plus rien
actuel
chaque
années
il
Rome
était
lorsque
papale.
au centre
(lu
noire
s'élevait
le pourtour
rendaient,
7'<m<
était
qu'il
des
qui
d'autels.
garni
devant
de
noire,
chaque
la
Passion,
Les
autel
et
à
gagnant
et sept
d'Indulgence
du purgatoire.
peines
a
l'arène.
nettoyé
le christianisme
rappelle
Le
LES
il
est
sens
effet,
Les Papes
avaient
un
antique.
fin de la réalité.
en
Sur cette
place,
plus
avait
souffert
et grandi.
Rien
n'était
l'Eglise
là où tant
que la Croix se dressant
légitime
été
avaient
dans
monument
seconde
partie
touché
eussions
au
tues,
du
1
a la
la fin du
l'histoire.
qui
raisons
plus
grandes
aucunes
de mourir.
qu'il
Notre
a
vu
première
n'ayant
autrefois,
visite
nous
sectaires
mort
le ciel.
leur
de
et
n'en
rien à nous
plus
il faut
chercher
sera
pour
les
des
les
savaient
et
publique
Les
Romains
fermeté,
vivre
y
de
moments
et l'aurore
antique
romaine
société
livrait
leur
Colisée
car
monde
gagnait
s~étonnaicnt
de
ignominieuse
Le
gradins
était
Si le Colisée
/~?/,
les deux
<
fois
La
nouveaux.
temps
sectaires
aux
mais
les
bètes,
ils mouraient
leur
pourquoi
déjà,
des
centre
le peuple
de Rome.
sa forme
H eut été le premier
papale,
la
devant
nous
eut
conduit
lequel
s'affolait
resté
et
romain
plus
de martyrs
ou
63
CATACOMBES
n'avaient
voyaient
dire
de ce
ailleurs.
Catacombes.
U:S CATACOMBES
!1 v en
de
celles
les
a plusieurs.
S. Calliste
montrent.
sont
plus importantes
sur ta Via Appia.
Des Pères
n'aurez
Espérons
que vous
pas un
de ce que vous êtes
qui profitera
importun
défense
pour
remanie.
catholique
guide
sans
Les
faire
un
cours
p
d'apologétique
;c
04
L'ART
Le
que
les
CHRËTIEX
des Catacombes
reste
entier.
Dès
mystère
les
1 on a descendu
marches
quelques
qui
du sol, on entre
dans
l'étonnement.
séparent
l'étroitcssc
L'obscurité,
leurs
gueur,
sinuosités.
de savoir
ter,
niches
creusées
ou
ments
y voit;
là que
C'est
leurs
des
long
tout
les
morts.
s'enchevêtrent
Le
dans
culte
était
dit
lumière
de
l'autel
étouffée
(le
ces
cuns
nait
bruits
du
sourdement
restes
des
les
comment,
étoiles.
chapelle
seule
où
la
les
ne
voûtes
dans
des
ces
au
des
des
hâtant
couloirs
croisent
et
confusion.
la
funéraire
dans
la
nuit
auréson-
sitôt
basses
un sarcophage
la foule
dites,
prières
les sorties
se
pénétraient
du prêtre
voix
dans
placés
L'étendue
osse-
impression
ensechrétiens
se
terre,
inextricable
une
cryptes
dehors
sous
les
revenir,
et les
crépuscule.
suivant
brillait
martyrs
les dernières
sait
au
une
dans
s'orien-
une réunion
Imaginez
foule
une
de gens.
des
Juifs
convertis,
dérobés,
courent
sous
qui
lon-
une
produit
escaliers
sombres
de
corridors
les premiers
des persécutions
temps
des affranchis,
esclaves.
isolés.
arrivant
grands,
vers
leur
couloirs,
l'impossibilité
va, comment
l'on
le
l'on
que
profonde.
velissaient
des
retrouvait.
les
et
Dieu
la
sous
campagne
catacombes
de S. Cal-
que plus tard un Pape en lit fermer
toutes
les galeries,
presque
carsouvcntles
pèlerins
aux tombes
vénérées
à
et, impuissants
s'égaraient
liste
est
retrouver
profondeurs
telle
la
bonne
sépulcrales
voie.
restaient
de ce labyrinthe.
enfouis
aux
LES
Les
murs
65
CATACOMBES
sont
décorés
à fresque;
les
parfois
La décoration
reçoivent,
sarcophages
sculptés.
qu'ils
est surtout
avec,
d'aspect
pompéien,
symbolique,
du reste,
comme
l'on pouvait
des surs'y attendre,
vivances
des
païennes,
traditions
anciennes
des
scènes
tiers,
Mais
de
la
le symbole
II n'existe
sance.
celles
toutes
monde,
plus de
celle
domine
de
tous
l'art
C'est
été
du
mythologiques,
de mé(représentations
les
chrétien
avalé
tombeau.
l'immortalité.
qui disent
nant une brebis
perdue,
Jonas
c'est
Lazare
par la baleine
la grappe
de vigne,
le paon,
Puis le Bon Berger
ramel'Orante,
image
de la multiplication
des
grec de Jésus-Christ
anagramme
elles
tl faut
ne
leur
regarder
cherchent
cherché
pas
les rendre
importait
signalerai
de cette décoration.
intéresseront
l'immense
exercée
de
l'âme;
le poispains;
fils de Dieu
ces images
avec patience;
il plaire
les auteurs
n'ont
le sens
compréhensibles;
plus que la valeur
plastique.
seulement
la partie
ornementale
qu'à
Je
nous
a la vie
revenant
le miracle
son,
Sauveur.
etc.
jours,
dès sa nais-
des
idées.
De
que par et pour
le christianisme
au
que
apportait
de la résurrection
s'affirme
avec le
constance.
avoir
après
sortant
vie
souvenirs
Il y a là déjà des éléments
qui
en
tard.
Nous
verrons
plus
développement
sur la formation
et
des
l'influence
ont
qu'ils
plus
grands
styles
décoratifs
moderne
ait connus,
le
que le monde
roman
et le gothique.
Si les catacombes
de S. Calliste
n'ont
pas
épuisé
votre
curiosité,
allex
voir
J
66
L'ART
celles
rue
des
delle
S. Neree-et-AchiUee
Sette
S. Domitille,
facilement
et le chiQrc
CHRÉTIEN
celles
Chiese,
de
S. A~ncs.
La ville
en
celles
Rome.
de
perncicis
de
que donne
et S76 kilomètres
portance
qu'avaient
LES
arrivons
Nous
PREMIÈRES
de
buts
Rome
elle
ne
X!v
rien
riche
édit.dc
Rome
Milan).
encore
des
qui conservent
des
constructions
qu'on
peut
l'architecture
est
entourée..
ÉGLISES
(an 313.
compte
plusieurs,
restes
importants
ici
t on arrive
où
les
l'époque
premières
élevées.
une
fois le christianisme
en
C'est
était
de
246 hectares
suRossi,
de galeries,
dit t'imcimetières
chrcHcns.
ces
l'Etat
par
où
ïa
à
furent
églises
reconnu
dans
voisines,
de S. Prctcxhd,
en
le
mieux
primitives.
étudier
les
déChose
curieuse,
mais
primitifs:
religieuse.
monuments
de tout
le moyen
possède,
âge. qu'une
seule
S. Maria
StenMincrva,
église.
sopra
que
dhal
avait
oubliée.
a écrit que
Rome
lorsqu il
n'avait
une
A part
S. Mapas
église
gothique.
ria sopra
Minerva.
rien
au xm"
rien
au
siècle,
dans
recommence
nières
et
a
années
bientôt
la première
moitié
bâtir que dans les
du
xv"
le
baroque
comme
des
poussent
et coupolantes.
On
passera
quelques
alors
et
c'est
le
du
journées
ne
dervingt-cinq
la Renaissance.
rococo.
champignons,
xv~. On
Les
églises
disgracieuses
intéressantes
à
LES
étudier
les premières
la
pour
plupart
sont
l'ossature
manteau
le
plan.
souvent
On verra
du
ÉGLISES
6T
chrétiennes.
Elles
basiliques
modernisées
à outrance
sous l'horrible
le plus souvent
disparaît
d'un replàtrage
du xvii" siècle.
Cependant
la conception
subsistent
et
d'ensemble
de
des
fragments
ainsi
comment
de
arrangement
on fait subir
cice
PREMIÈRES
la
si laide
renxo-hors-les-Murs,
fait encore
un
de ses cinq
ses marbres;
que le plan
faut
sa forme
S.
Maria
S. Lo-
actuelle,
qui
grandeur
et le miroitement
de
à colonnades
il ne
visiter
S. Paul-hors-lcs-Murs,
prodigieux
par la
effet
nefs
du
dans
est un
à laquelle
à l'exer-
païenne,
nécessaires
Il
nouveau.
ancienne.
chrétienne
l'église
basilique
les modifications
culte
Maggiorc,
la décoration
reste
de
iv" siècle
et
la
basilique
ancienne
les mosaïques
de l'arc
c'est ce que j'ai
triomphal
(v" et ix" siècles)
vu de
a Rome,
comme
Il y a aussi
plus étonnant,
église.
S. Jean-de-Latran.
très
ment,
et
S. Maria
cilia.
abimé
j'indique
de ce qu ont
chitecture
religieuse.
été
des
les
place
dans
plafonds
colonnes
gement
in
chœur,
de l'autel
qui,
les
On
(toujours
entablement
ou
du
S. Clésiècle,
in Cosmedinc.
S. CcTranstevcrc,
S. Agnese.
S. Sabina.
Celles
puis
suffiront
donner
une
idée
pour
voisine,
avec
xvu'
S..Maria
intéressant,
S. Cosimato
que
nette
des
au
remarquera
disposition
eL réemployées)
d'arcs,
l'arran-
chancels.
ponr
d'ar-
emploi
la
basiliques,
antiques
surmontées
des
essais
premiers
l'ordinaire,
des
ambons,
regarde
la
les
68
L'AKT
la décoration
fidèles,
phal
au
CHKÉTIEX
de l'abside
de mosaïques~
moyen
les portiques
devant
absidial,
ce qui
reste
verra,
au
l'arc
il
triom-
souvent
plan
tri-
On notera
l'église.
ces monuments.
On
l'ornement
que dans
chose
de nouveau
contraire,
apparaît
quelque
romaine
survie
est
le
dans
d'antique
et de
ici presque
sculpté,
et que la
nulle.
DÉCORATIOX
Les
remaniements
successifs
ont amené
la destruction
églises
la décoration
Mais
primitive.
de
nombre
fragments
grand
trés
soit
sous
les
portiques,
qu'ont
subis
ces
totale
presque
on
retrouve
anciens,
soit dans
de
un
encasles
murs
extérieurs
de l'église,
soit, s'il en existe
un, dans
Ces plaques
le cloître
attenant.
sont du plus haut
intérêt,
qu'on sache les lire. Elles montrent
pourvu
le style
ornemental
quel était en Italie
chrétien,
de l'influence
affranchi
romaine.
le premier
Car,
coup
d'œil
elles
l'indique,
Nous
chercherons
tique.
n'ont
gardé
de l'an-
leur
tard,
origine
plus
Home.
Pour
l'instant,
attentif.
Ces plaques,
nous aurons
quitté
lorsque
l'on y soit
je demande
que
sans
devant
lesquelles
passent
s'arrêter
des mil-
bonnes
douxaincs
quelques
aideront
à prouver
d'archéologues,
l'interruption
de l'influence
romaine,
et, avec le chriscomplète
d'un
nouveau
dans l'art
tianisme,
l'apport
sang
liers
de
moderne.
touristes
rien
Elles
et
serviront
ainsi
a démolir
la vieille
LA DÉCORATION
théorie
sommes
Latins;
notre
comme
l'enseignement
Ce-' pierres
auprès
Des
de
notre
langue,
national
sur
dédaignées
moderne.
la théorie
fours
encore
debout,
nos arts nous
toujours
l'érudition
Nous
qu'attaquée
viennent
de Home,
donc fondons
droit
tous
ne
sont
du
l'étude
feront
Et
69
!at!n.
de
pan du mur
chiens
des carre-
un
les
encore
pas
arrêtés
d elles
avec
entrelacs,
rosaces,
plaques
margueou grappes
de rairites a six feuilles,
as de pique
de vigne,
car le même
ornement
siu ou feuilles
colombes
tresses,
palmettes,
et paons,
en relief
très plat et aigu,
j'en ai noté
sous
le portique,
à
a S. Maria
in Traustcvcre
revêt
S.
ces trois
formes,
dans
Cosimato,
les
deux
cloîtres
a S. Cecilia.
primitifs,
cloître
de S. Jcan-de-Latran,
à
menant
rières
dans
trades
du
S. Agncse,
a S. Clément
a S. Sabine
dans
chœur,
au
les
l'intérieur,
mur,
des cbancels,
aux musées
La série
S. Jcan-de-Latran.
verra
bientôt
où
chapidans
a S. Praxède,
le
dans
teaux
le
aux
sur
le
couloir
les
bar-
couloir
et,
balus-
anciennes
du Vatican
et de
est très
les rattacher
importante;
et les conséquences
on
à en tirer.
Tout
sans
simple
cela
est
chrétien.
émotion
ces
nom
gravé
de vigne
schématique
ju'tte
des espérances
une
où l'on
époque
J'avoue
n'avoir
nombreux
fragments
est accompagné
d'une
as de pique,
de celui qui était
en
ne
pouvait
encore
pas
où
vu
un
grappe
affirmation
enterré
là, à
confesser
70
L
hautement
sa foi.
ART
CHRÉTIEX
Un tel,
chrétien.
tel
en est
le
sens.
LES 3!OSAYorEs
L'art
chrétien
de la mosaïque
s'empare
qu'avait
mais
il en fait un
romaine;
employée
lantiquite
nouveau
et. en outre,
on voit bien tut appausage
raitre
une
influence
terre.
il en revêt
les murailles
ce procède
de décoration,
sont la durée
et
cipaux
lable
solidité
Au lieu
orientale.
fortement
les caractères
la splendeur,
chrétienne.
prinà l'Inébran-
veut
L'Eglise
la magnificence.
le repos
l'éclat,
peu de gestes,
Les paysages
sont
convenpas d'action.
indiqués
un arbre
filets
tionneHement
schématique,
quatre
ccst
le jardin
et les quatre
neuves
du
d eau,
Paradis.
les
de
et associe
dont
à
de l'ëtaler
Surnn
l'élise
fond
les
Apôtres,
se
l'Apocalypse,
rimmobiHte
yeux
se
figures
les mêmes
liques.
d'or
le Christ.
resplendissant,
de
ou les Vieillards
Prophètes
les
détachent
et mettent
devant
de
les
répètent.
bras
bénissent
D'invention
l'art
est
pas;
canons.
L'effet
ici
Les
mêmes
cortège.
mêmes
sourires
se ngcnt.
aux muraines
des basi-
leur
personnelle,
a son service;
décoratif
est
Eglise
elle
n en veut
lui
immense
fixe
ses
l'Eglise
ne
s'est
pas trompée.
Dans les basiliques
de l'or
au prêtre
des
mosaïques
qui officie.
sombres,
et fait une
Le
Christ
1 abside
s'éclaire
immense
auréole
apparaît
en
gloire
LES
dans
un
lointain
dans
son
attende
sible
du
lumineux
et
et,
sacre
plus
et
assiste
conventionnelle,
fond des cicux
de sa chair
7i
MOSAÏQUES
à la renaissance
de son
divin
impas-
quotidienne
rien d'humain.
Il n'a
sang.
le Christ,
fils de l'homme,
Cf n <'st pas encore
le Messie,
iits de Dieu.
Sur
l'arc triomphal
disent
l'annoncent
et les Apôtres
Prophètes
c'est
les
ses
paroles.
ne trouvera
de décoration
jamais
polyL'Eglise
ses intentions
sacrées.
chrome
serve
mieux
qui
du
Avec
les fresques,
nous
nous
rapprochons
réel.
Ce que !e Christ
en vérité
gagne
plastique
et
humaine.
il le perd
en vérité
divine
et transdonnée
cendante.
De plus
1 unité (le la mosaïque,
Les fresques,
divisées
par un fond uni. est absolue.
bandes
et
ne
par
compartiments.
peuvent
y
veut arriatteindre,
car chaque
isolément
fresque
ver
a une
de vérité
locale
espèce
pour
et cela au grand
détriment
représentée,
fet d'ensemble.
La
ces
elle
recherches;
à tort qu'on
C'est
lui
de pittoresque,
réalité,
sément
décoratives
dans
rinnuencc
mosaïques
de
antique
vraiment
de
sa
Rome
Costanxa.
est
tout
règles
raison
sont
d'un
très
chrétiennes,
de
l'cf
connait
pas
décorative.
de
manque
C'est
précistrictement
son
reproche
d'invention.
1 application
trouve
qu elle
grandeur.
Les
mosaïques
éloignées.
A S.
ne
mosaïque
est
avant
la scène
d être
de
charme
sensible,
il faut
dates
et
sa
assez
spécial,
les
l'armi
(lire
celles
T2
L'ART
de
S. Pudentienne,
S. Maria
Maggiore,
CHRÉTIEN
à Poussin,
chère
S. Maria
de
S. Jean-de-Lain Transtcverc,
S. Agnese,
S. Cosme
S. Paul-Iiors-Ics-Murs,
tran,
eL S. Damien.
LE MCSÉE S. JEA?:-DE-LATRA~
Le principal
musée
de S. Jcan-dc-Latran.
intéresse
naissons
musée
surtout
musée.
salles
chrétiennes
tain.
les
epigraphistes.
Jcan-de-Latran
en
cela
sans
antique.
les fins
les
alternativement
l'autre
Yeriiiex
portes
le
jour
et rendex-vous
crainte
est celui
paléo-chrétien
Au Vatican,
la
a S.
déjà
consacrée
à l'art
servant
papale,
ferme
d'art
d'être
entraîne
collection
Nous
la
Mais
de.notre
de
con-
moitié
du
l'économie
voyage~
l'un
et de
des
d'ouverture
a ce palais
loinvers les marbres
A ce moment,
où nous
nous
cnbrçons
antiques.
a l'art
de prendre
rude
du christianisme.
goût
n<'us
sommes
au chevalier
Tannhauser.
pareils
Venus,
doux
cieuses
lieu
salles
de
voisine,
de
nous
se baigner
qui lavèrent
chercher
froides,
Ah 1 qu'il
serait
appelle.
déliencore
dans
les ondes
le
corps
de maigres
où sont reunis
(le
l'Aphrodite,
dans
satisfactions
les
premiers
au
les
essais
Sachons
chrétienne.
résister;
mais,
d'iconographie
au moins,
un Instant,
avant
d entrer,
regardons
la place
de pinspavée qui s'en va vers une lignée
et la campagne
traversent
romaine,
parasols
que
la Via Appia
et la Via Tuscolana.
nuova
C est un
LES RHLtQrES
où les
exquis
paysage,
la campagne
se mêlent
73
les
monuments.
dans
la
arbres
manière
et
à
chère
est spécial.
La collection
est précieuse
aux érud'Inscriptions
aux simples
dits. mais
de peu d'agrément
voyaLes sarcophages
forment
sommes.
geurs
que nous
Poussin.
L'intérêt
du musée
chrétien
chères
1 on peut étudier
les histoires
au christianisme
naissant.
Leur
valeur
artistique
Ils appartiennent
à la décadence
anest mince.
une
série
où
fin
C'est une
est romaine.
technique
il n'y
a pas
de développement
d'art;
possible.
sont les
L Intérêt
n est qu'iconographique.
Quelles
tique
leur
scènes
et
II
n'y
et
représentes
personnages
a pas autre
chose.
Tandis
mosaïques,
nouveau
Dans
tienne.
dans
pourquoi?
les
dans
que.
un
sculpte,
esprit
l'ornement
une forme
se crée
a
vos
promenades
on vous montrera
des
consacrées
places
Domine
garde à l'église
tirent
sur le marbre
plastique.
la Rome
travers
souvent
des
reliques
de pieuses
légendes.
quo vadis,
l'empreinte
par
chréet
On
que
de notre
Sauveur,
pieds
à saint
Pierre.
Dans 1 église
les
sur cette place
apparu
un
sur
la Via
de S. Sébastien,
loin
peu
plus
les
mêmes
laissèrent
pieds
Appia,
d'identiques
Nulle
ville plus que Home ne s'enorempreintes.
semblables
et nulle
de richesses
gueillit
église
qui
ne
dans
compte
martyrs
de
ses
marque.
reliquaires
les
ossements
de
74
L'ART
CMRÉTtEX
H y a des
réalité?
a leur
la foi exige.
Pour
l'empreinte,
degrés
l'on
vous dec est le c/'<'</<~ ~~«x
<ir~x~</M~/ que
Pierre
dans
Pour
le corps
de saint
la
mande.
Mais
croycx-vous
dans ce que
de
crvptc
la critique
son
à peu
prononce
des ossements
l'authenticité
est
la tradition
église,
se satisfont
de
beaucoup
tion depuis
le tu" siècle.
forte,
mais
sûrement
contre
près
conserves.
Cependant
de la tradi-
la constance
J'admire
ceux
qui
« ac-
initial
reçu dans le partage
de contredire;
mais je ne les envie
pas. Il
a paye chèrement
est certain
que le christianisme
la prise
de son sang
de possession
de Rome.
Cela
et n'ont
ceptent
le don
n est-il
nous
pas
ne
preuve
tianisme
si
!e
point
assez
et sommes-nous
n'avons
maitre-autcl
grandes
cérémonies
couvre,
misérable
au
lieu
du
revendeur
trouve,
au
contraire,
de satisfaisant
sons
dans
red'un
de
cette
et de conforme
qui furent
pour
prêchés
les puissants.
bon des miracles
matériels?
La religion
en est toute
Son fétichisme
ne
pleine.
s'élève
On
pas
du chris-
de 1 église sont célébrées,
de t'Apôtre.
celui
corps
son compagnon
chrétien,
chose
pensée,
quelque
a l'esprit
des Evangiles,
les humbles
et non pour
A quoi
italienne
que
une
et palpable?
L'histoire
moins
et moins belle,
héroïque
de
où les plus
Saint-Pierre.
sera-t-clle
supplices.e
si nous
croire,
puissions
matérielle
des enfants
pas beaucoup
s'étonnerait
que
extérieures
pour
au-dessus
la
foi
de celui
demandât
s'affirmer,
si
des nègres.
tant de rai-
l'on
ne
savait
L'ART
que la marche
crée le miracle,
pas
qui
lui.
Le caractère
<-aractère
ou
moins
et que c'est
la foi
loin de se fonder
sur
bien
miracles
qui
prouve
extériorise
son
besoin
et pour
Home.
quitter
rien à nous donner
avant
un rapide
jetons
coup
rues de notre
voyage.
d œil
sur
Dix
jours
Rome
à
semaines
trois
a Florence
nous
les
et
son
ensemble.
dans
antique
Après
dcHcieuses
de ces visites,
une cure
été
en
de
eux
le
plus
croire.
étapes
parcouà Paestum
et à
fait
ont
seulement
car
longtemps,
le xv~
siècle.
de
n'a
tapies,
heures
~5
inverse
grossièrement
Avant
elle
est
des
d'une
CHRÉTIEN
quarante-huit
voir le monde
les
émotions
a
d isolement
nécessaire
en nous un état d'esprit
pour créer
nouveau
d'aborder
l'art chrétien.
qui nous
permit
Il a fallu
sommes
lire et lire beaucoup,
et nous
à Rome
restés
de jours
ont
quinzaine
faire voir les réalisations
plastiques
naissant.
Nous avons
distingue
ponr nous
christianisme
où
forme
moment
la
celle-là.
Dans
l'art
vie
de
une
personnages
la pensée,
celle-ci
du
à ce
dominant
tout
qui est pourtant
la surchoses
bien séparées
de
romaine.
la continuation
la forme
il y a deux
la technique
procédés
murales
et
suffi
visibles
anciens~
et
des Catacombes
c'est
la partie
les
dans
sur
les
caduque
peintures
à
sarcophages
de l'art nais-
T6
DE
L'IXFLUEKCE
sant
elle
Le
germe
l'ornement
est
romain
lui-même.
afnrmant
cela
apparait
que nous
il
dans
et sa
a pénètre
le
ta décoration
les
avec
parenté
Ravenne.
Rome.
quitter
dans
il
ailleurs;
sculpté
(les plaques
Il nous
faut l'étudier
maintenant
notées).
près et pour
nisme
syrien
A
1 art
avec
disparaîtra
fécond
1/OKIEXT
Avec
monde
sa
avons
de plus
le christia-
occidental,
race
orientale
et de
arts
d~Assyrie
orientale
et
Perse.
néo-grecque,
byzantine,
nous allons
la première
manifestation
voir
perdans
sonnelle
et originale
de l'esprit
chrétien
Fart
Pour
du
iv"
siècles,
plastique.
plusieurs
au xu".
l'art
fera
sentir
son influence
byzantin
dans
entière.
l'Europe
RAVE~~JE
DE
L'tKFUJEKCE
Uavennc
niveau
tenant
peut
DH
t/ORtH~T
s'ensevelit
monte
sans
dans
SUR
une
plaine
:HODE!~E
dont
le
est mainL Adriatique
On ne
kilomètres
des murs.
cesse.
à plus de six
voir depuis
la ville
ni
les
ni les grandes
pèche,
à perte
d<* vue sur
Pinède,
l'on
traverse
pour
des
routes
blanches
lames
voiles
de
barques
qui déferlent
que
L'ART
les
bas-fonds.
y arriver,
met
La
dans
77
RAVEXNE
le
paysage
est
petite,
l'ombre
tranquille.
d'une
odeur
imprégnée
travers
les
siècles
forte
La
pins.
qui
nous.
L'attention
d'éclat.
peu
et nous dit Justinicn,
le moyen
âge aboli
de
est
par
unes-et
les
est
les
encore
Théodora.
Odoacrc,
ces
n'y
ou
Ravenne
en
ville
l'ont
byzantins
s'est conservée
à
jusqu'à
modernes
par les œuvres
de la Renaissance;
les
sont
byzantine
De tout
ses
de
Les
âges
pas distraite
architectures
autres
vantée
il
murs,
Dante
ne
mais fulgurant
vécut
souvenir,
qu'un
et il y mourut.
ici ses dernières
années,
la ville.
entourent
Le sol cultivé
est
Des marais
reste
Les terres
de canaux
lavées
qui se croisent.
coupé
et des vallées,
des montagnes
apportées
par les
bouches
du fleuve,
sur la mer.
ont gagné lentement
est imprégné
d eau. Elle soulève
Le terrain
le sol,
les
envahit
huit.
baptistères
de quatre
ici
On voit
on aura
lente,
de la
que
non
les
et
églises
exhaussé
anciennes
main.
la
par
le moment
monte
cryptes,
où le pavé
là de
pieds,
Ravenne
la
se
les
trouve
là de
six,
à cette
montée
où,
les mosaïques
de
Combien
dans
grâce
des coupoles
à portée
siècles
faudra-t-11
pour
soit une ville
mangée
byzantine
mais
mer,
par
l'étreinte
de
la
terre
puissante
?
huit églises
des v" et vi" siècles,
Il v a, à Ravenne,
celui
des Ariens,
le
le baptistère
des Orthodoxes,
et son palais,
le mausolée
mausolée
de Théodoric
a des plaques,
Placidia.
de Galla
Chaque
église
ambons,
clôtures,
chancels
du
v'
au
tx'
siècle.
78
L'INFLUENCE
DE
L'ORIENT
Des
revêtent
les murs,
mosaïques
riche en monuments
contemporains.
Si
Je
l'on
ces
c'est
veut
se
ici,
la civilisation
figurer
siècles
quelques
plutôt
qu'a
et le musée
de
est
artistique
du monde.
l'histoire
Constantinopic,
faut
qu'il
venir.
Ces monuments
ont eu sur la formation
du
et plus d'innuencc
moyen
âge autant
semble
des
et des
palais
magniiique
la Rome païenne. °
qu'éleva
Faisons
donc
de
pour
plus
ne suivons
pille
fois.
le
tour
des
dans
clarté
a tout
la manière
dogmatique
temples
rayonnâtes
églises
ce
pas la manière
moment,
mais
des stylos
que 1 en-
chapitre
d'un
guide
et<
important,
qui
s'éparune
pour
employons,
et didactique.
ARCUtTECTCRE
Les
basiliques
Rome
n'ont
pées
une
pas
un
petite
complètent
Enfin
les
par des
Cela est
sous
d'un
plus
de portique
par
par
cle Ravenne
transept,
abside
tout
le nom
succès
inouï
ment
appelée
de
mais
plan
tri-absidial
d une
sont
murales
elles
pas
chacune
terminées
de
celles
Extérieurement
point.
les nefs
ne sont
généralement
murs
extérieurs
bandes
diiTèrent.
coupar
se
elles
tour
réunies
ou campanile.
divisés
en surface
par
à fait
des
arcs.
on désigne
typique
de /'<x~<
/o/Y/<
Elles
ce procédé
curent
un
dans
impropre-
l'architecture
romane.
C est
féodale,
un élément
byzantin
ARCHITECTURE
a
qui
fixer
été
avec
propage
par
la
précision
des Orthodoxes
les
des
il
où
apparaît
(commencé
dont
les
Pendant
le
Goths
On
Lombards.
date
baptistère
est le premier
monument
divisés
de cette
manière.
domination
T9
avant
396)
murs
soient
l'époque
même
système
est tout
Le baptistère
des Ariens
appliqué.
le nom d'art
blable.
Si l'on veut conserver
à cette
c'est
période
(493-539)
et ses monuments
qu'il
sont
peut
le
de la
fut
sem-
gothique.
s'applique
proS. Apollinaire
prement,
le Palais
et le Mausolée
de Théodoric,
Nuovo,
avec
le baptistère
des Ariens.
S. Spirito
Après
les bandes
lombardes
furent
Havcnnc,
appliquées
sur
d'innombrables
xu"
qu'au
siècle,
magne.
A Fintérieur
faites
pour
matériaux
Rome.
leur
et tours
palais
jusen Italie
et en Alle-
églises,
en
France,
de la basilique.
il n'y
place
comme
anciens,
la colonne
De plus,
elle
les
colonnes
a plus réemploi
de
on le voit toujours
à
joue un rôle nouveau.
n'avait
d'autre
Aux
temps
d'être
elle ne portait
que décorative
romain
était de voùtes
sur murs
tème
romains,
soutenir
pour
soit qu'elle
colonne,
prit
place dans
qu'elle
la
larges
être
poussée
raison
Le systrès
pleins,
pas.
des
voûtes.
La
un fronton,
soit
supportât
un portique,
n'était
pas un
de l'arcliitecture.
Elle pouvait
membre
organique
ou n'être
pas.
sont
Dans
elle prend
contraire.
est en fonction
elle
une
l'architecture
importance
porte. La voûte
byxantinc,
nouvelle.
au
Elle
et la colonne,
80
L'tXFLCEXCE
de
support
essentiels
celle-ci
éléments
DE
voilà
réunis
celle-là,
déjà
du roman
et du gothique.
LKS
Au
baptistère
~Archevêché.
les
trouverez
des
au
les
MOS.UQCHS
à la
Orthodoxes,
mausolée
mosaïques
vers 450,
qui va jusque
l'idée
la plus nourrie
Le Baptistère,
temps.
ments,
LORIEXT
ses mosaïques,
de Galla
de la
de
chapelte
vous
PIacidia.
première
période,
vous faire
et vous
pourrez
de l'esprit
décoratif
de ce
avec ses stucs,
ses encadreune
constitue
décoration
remarquable
de Galla Pla-
Le mausolée
polychrome.
cidia
est tapissé
de belles
sur fond
mosaïques
le Bon Pasteur
foncé,
représentant
paissant
brebis.
Les sujets
sont
encore
uniquement
bleu
ses
reli-
et l'enet
décoratif
très impressionnant.
gieux
Dans la seconde
le baptistère
époque
(49~-539),
des Ariens,
avec
les mosaïques
de la voûte,
le
dans le Jourdain
est
et les douze Apôtres,
baptême
moins
intéressant
murs
duquel
se
que
voient
S. Apollinaire
des cortèges
de la ville
gauche,
partant
de la mer,
bord
vingt-deux
couronnes
et accompagnées
hâtent
<est
d'où
vers
aux
uguréc
au
vierges
portant
par les rois mages,
des
de
Classis,
A
se
tandis
qui trône,
qu'à droite,
S. Vital
et le Palais
de Théodoric,
Ravenne,
issent
saints
provingt-cinq
qui se dirigent
fessionnellement
ration.
Nuovo,
célèbres.
Pour
le Christ
vers
compléter
le même
rendez-vous
la décoration
d'ado-
de la nef,
les
8i
MOS.UQUHS
sont représentés
au-dessus
des cortèges
Apôtres
et l'on voit,
à la bande
entre
les fenêtres,
la plus
des scènes
de la vie du Christ.
C est enhaute,
semble
le
préfère
dressent
pourtant
saint
décoration
l'empereur
Maximicn
d'un
Justinien
tout
où
avec
à voir
de
Apollinaire
d'une
Ce
et fin,
allongé
dans 1 offrande
de
pierreries.
les orrichesse:
les
H reste
et
l'abside
qui
a
est
fort
étoffes
encore
de l'arc
belle
<'t
époque
plus récente
sont
les manifestations
l'art
Rome
in Classe,
et
ouverts
grands
d'nne
S.
suite
se
manteau
prodigieuse
les bordures.
joyaux,
orientale.
somptuosité
la grande
de
décoration
lui
rimpératrice
entrant
dans
long
d'une
les
sa
de sa cour
le nez
arqués,
d'attitude
et de geste
Théodora
étincelle
est
nements,
de
de S. Vital
sourcils
majestueuse
des
présents,
sont
Je
dans
un
Drapée
les yeux immenses,
basilique.
brodée,
frange
les
Ravenne.
et de l'autre
côté,
femmes
et les
la
Le
de
la
Théodora
sous
considérable
plus
chrétien
est
tinople
tenant
dans
son
morte,
l'emporte.
byzantin.
de
langue
Syrie
et
l'Egypte.
Dans
les
main-d'œuvre
meilleures
InHucncc
abolie.
Constan-
Le grand
est mainfoyer d'art
Il ne rayonne
pas sur les seuls
sur
la
1 Asie-Mineure,
grecque,
pays
Byxancc.
on retrouve
(675).
les plus importantes
ces siècles.
A ce moment
L'Italie
entière
est
soumise
à
qui nous
occupent,
non
la pensée,
mais
la
On a prétendu
nëo-grecque.
que les
étaient
les plus
anciennes
mosaïques
mosaïques
seulement
6
82
DK
L'LXFLCEXCH
leur
et que
n est
moins
retlet
un
luxe
dans
le
des
ment
conventionnel,
matières,
aussi
et surtout
antiques
manifeste
de
la beauté
Dans
probable.
fait t de ce
l'usage
les
procède
Cela est sensible
que
rEgIise
orientales
dominent.
influences
idées
était
excellence
Rien
antique.
nouveau
î/ORtE~T
leur
éclat,
éloigne
que
dans
l'instinct
l'arrangedes
possible
décoratif.
de race
les plus
qualités
préde l'Orient,
où les simples
artisans
font
les couleurs
à côté des autres
les unes
et
qui
cieuses
chanter
les
avec
composent
d'éclatants
échcvcaux
quelques
de l'Orienta
tapis;
pays
de
de
laines
la polychro-
terres
mie, briques
vernissées,
émaillées,
plaques,
fleuri
les branches
où ont
les
magnifiquement
de l'art
décoratif.
La Grèce
en a
plus
exquises
subi
elle
l'influence
aimait
fortement
plus
la couleur
et
ne
qu'on
savait
l'a
cru
archi-
l'employer
Le moyen
tectoniquement.
âge, plus grec en cela
n'a pas conçu
l'architecture
que le néo-classique,
la réaction
sans
la polychromie.
Il a fallu
de la
Renaissance,
l'ignorance
de
pontifes
glacé
des
seurs,
prêcher
pour
en architecture
règne
sommes
A
ment
tien
avec
l'art
et
ancien
comme
du gris
le
Académies,
sens
des
profesle
orthodoxie
seule
et du terne,
ou nous
et resterons.
Ravenne,
dans la
décorative.
des
la
couleur
mosaïque,
La couleur
l'influence
triomphe,
mais
dans
entre
orientale.
dans
non
seule-
la sculpture
le monde
chré-
83
RAVH~XE
LA DÉCORATION SCULPTÉE
dans
les
de
promenades
églises
Quelques
suffiront
évident
Ra\enne
et ait musée
pour rendre
tant soit peu attentif
à l'observateur
qu'il se trouve
dans
une
nouvelle,
contrée
la flore qui s'étale
les ambons,
n'est
que
les chancels,
les chapiteaux,
le monde
que vit ileurir
plus celle
entre
les frises
rapport
n'y a aucun
sur
et
par
exemple,
Trajan,
de Ravenne.
au musée
aux
plus
au même
n'obéit
prunté
plus
d'oves.
aussi
frappé
haut relief
outre
le
plus.
secs.
Les
avons
que
mêmes
lois,
répertoire
de perles,
p!us
du relief
a disparu;
de la
gras
Que notre
les nombreux
les
feuillages
signalés
Rome.
Ces
fragments
avec ceux qu'il
évidente
pas emil n'y
a
d'acanthes.
plus
de
ici
rappelle
fragments
les
dans
lui-même
n'est
qu'il
décoratif:
sculptés
Il est
la sculpture:
est
plus
ancienne
technique
sont
maigres,
voyageur
conservés
panneaux
rorncmcnt
différent
tout
romain,
qu'il
de
du forum
En
plat.
n'existe
nerveux
à son
que
le
et
souvenir
nous
lui
de
églises
primitives
sont
dans
une
parenté
ils
examine
maintenant
l'étufamille.
Nous voulons
partie de la même
les types.
dier de plus près et en distinguer
le plus
Ceux
fréquemment
qui
apparaissent
à six feuilles,
1 hélice enfermée
sont la marguerite
ou as
1 ornement
en fer de lance
dans un cercle,
font
84
L'ÏXFLCEKCE
DE
L~ORÏEXT
la croix grecque,
la palmette
aux feuIMes
de pique,
minces
et allongées,
se repliant
des deux côtés de
la tige. ou bien plus schématique,
une tige et des
les
nervures;
formes
l'enroulement
crossettes;
diverses:
l'entrelac.
la tresse,
sous
ses
la corbciHe,
motifs
décora-
varié
infiniment
dans
les
d'aspect
tifs les plus divers.
Tels sont. les éléments
essentiels
le de
ou. pour
les
l'école.
parler
racines
de cette grammaire
ornementale.
Or de toutes
Avant
en
ces
de les voir
en
Syrie,
de
on
les
syrie.
forma
signale
Mais ils
dans
furent
son
le sont
premier
devenus à un
venues
sont
les
Que
qu'il
sible
ce soit
soit
d'en
là un
vigoureux
douter,
à Ravennc.
C'est
grâce
aiguë
se mêlent
les
aux
en Italie.
d'une
palais
première
le chrisQuelques-
hante
de
antiquité;
Perse
et d'As-
l'Eglise,
qui
Chrétiens,
en
ils
d'entre
point tel, que certains
ou l'as de pique,
ont pris une
et que lorsqu'ils
apparaissent
a Rome.
vu
l'avons
la
pour
c'est
avec
baptisés
par
décoratif.
style
eux, le fer de lance
valeur
idéographique
sur une plaque
funéraire
nous
orientale.
on les trouve
italienne,
là
Asie-Mineure.
C'est
et
sont
qu'elles
ces ornements
tianisme
uns
christianisme,
le
est
l'origine
en
Egypte,
été
employées
ont
qu'elles
fois par
racines,
sur terre
avec
un
nom,
ils le certifient
comme
chrétien.
style,
qu'il n'ait rien de romain.
il n'est
et personnel,
pas posa passé quelques
lorsqu'on
jours
là
qu'il
faut
étudier
dans
leur
où les animaux
ajourées,
où les colombes
venentrelacs,
plaques
LA
SCULPTÉE
DÉCORATION
85
où les paons
boivent
symbolique,
dangent
la vigne
de Pétcrnitc,
où les agneaux
a la coupe
paissent
divine
au pied de la croix.
Les crosla nourriture
en frises,
les
s'alignent
les hélices
se découpent
feuilles,
de palmettes
lements
serpentins
settcs
tues.
à six
marguerites
dans les
aux
enrou-
feuilles
poin-
d'une
se couvrent
chapiteaux
végétation
en corbeille,
semblables
ou se treillagent
du temple
de Salomon,
tels que nous
les
Les
orientale
à ceux
le récit
décrit
des
avec
confondus
Hois.
chapiteaux
et souvent
cubiques
et
des
sont
sculptés
un
C'est
peuvent
Ils
antiques.
les
pour l'ordinaire
manière
barbare
forte
d'un
animaux
sont
doublés
d'une
sur
lequel
tailloir
affrontés.
nouveau
esprit
être
ils ne
Certes
s'affirme
qui
d'une
éclatante
et crée
un style
admirable
de
façon
de puissance
et de variété.
II a fallu être
richesse,
de l'ornement
romain
les mérites
par
aveuglé
pour
ne
point
ornemental.
grec
indifférent
Vital
ou
devant
du
la souplesse
Ceci
ég!ise.
finissent
C'est
une
qui trouve
manifeste
les
musée,
dans
force
pas
que l'on voit
un art mort,
la médiocrité
qui
apparaît;
sa première
du même
de
possible
de
l'exploitation
des sarcophages
l'art
une
c'est
expression
son
coup
néo-
de l'art
superbes
chapiteaux
de ne pas sentir
la
des plaques
n'est
point
mécaniquement
c<' n'est
plus
la beauté
comprendre
M n'est
dans
qui
rester
de San
force
et
chaque
continue
usés
procédés
où
romains
race
et un
monde.
le christianisme
plastique
origine
et qui
orientale.
L'ÎXFLU~CHDKL'ORŒ~T
86
En
Ravenne
Italie,
mais
de
l'expansion
étendue
aussi
même.
Si
voyage
directe
rapide,
de la
petits
il
dire
aux
pays
les
Les
ils
Lombards,
tirent
qui
a partir
de
l'héritage
occidentaux
de
le style
le nord
et
Byxancc
de "a plastique.
s'affirme.
les
déjà
différentes
maçons
contrées
Maintenant
de
Ravcnnc,
aux
attentifs
que
noude
le
la
vi" siècle.
continuent
Non
con-
de monuments
ils
où le
ils
transportent
dans
(/s7/
<</<</i
de 1 Europe.
ce style a règne
au xi' siècle.
caractère
ce
occupent
de la fin du
Italique
oriental
vi
dans
temps
la transmission
pénétrer
En fait
du
lui-
en
et les traditions
l'esprit
tents de couvrir
le sol italien
style
sont
conquise;
inouïe
et
des ossuaires
particulier
d Asie-Mineure
dans
1 on importa
que
Judéo-grecs
tout l'Occident
où
péninsule
recueillent
le
avions
faudrait
Syrie
décores,
objets
veau.
celle
en
première
fut
néo-grec
du christianisme
l'art
que
nous
la
est
en
généralement
Italie.
par nos jours
que nous connaissons
nous
serons
cet art et ses origines,
de même
innombrables
fragments
nous
trouverons
dans
la
suite
de
notre
voyage.
Il faut noter
style
excite
des
ici, pour expliquer
chose
curieuse,
une
byzantin,
assez d'attention:
races
sympathisent
elles avaient
pour
aucunement
pourtant
sous
avec
l'art
les
yeux
du
n'a pas
qui
inné.
naturel.
le gont
l'art
oriental.
c'est
barbares
la diffusion
Elles
ne
dont
romain,
d'admirables
LA DÉCORATION SCULPTÉE
87
non, elles vont à l'Orient,
~pcc!mcns
elles et lui des affinités
v avait entre
des
souvenirs
très
adoptent,
lui
Elles
qu'elles
style néo-grec
de goût
surprenante.
richesse,
sans
en
Elles
anciens.
fausser
comme
naturelles,
le
développent
avec une sûreté
donnent
le caractère.
rues.
mettcs
de
plus
La France
montre
et carolingienne
nous
mérovingienne
mêmes ornements
que ceux de Havennc
La ilore
Mincure.
s'épanouit
byxantinc
les entrelacs
chapiteaux;
plus anciens
décorent
s'il
les
ou d'Asiesur
nos
byzantins
des églises
les plaques conservées
dispaet les étoiles,
les palCe sont les crossettes
et les enroulements,
que l'on voit sur les
de la France.
Combiné
du sud-ouest
sarcophages
ce style
et barbares,
avec des éléments
nordiques
influence
sur la
domine
du vi" au xt" siècle.
Son
formation
et. lorsqu'on
considérable,
on saisit Fcnchainemcnt
de Ravenne,
à l'admidécoratives
qui aboutissent
du roman
a étudié
l'art
des traditions
est
épanouissement
Le peu de sympathie
décoration
remarquable
conservés
au
ornements
de
typique
sevelir
un
la face
est
face
a été
appuie.
des
les
musée
un
mort,
que
d'une
sculptés.
a creusé,
ancien
pilastre
décorée,
sur
terre
sur
la
le revers
pour
fruste,
la
très
façon
mérovingiens
Sur
tous,
l'on
somptueusement
vers
tournée
tandis
barbares
sarcophages
Carnavalet.
sont
néo-grecs
voir que
races
Illustré
est
antique
dans
roman.
de lart
rable
les
~iais
il
est
pour
romain
y
en-
et
dont
que
cette
laquelle
elle
qui
main-
88
L'ÏXFLCEKCE
tenant
le
regarde
l'étoile
à
tracé
DE
une
ciel,
six
L'ORIENT
main
malhabile
et
le chrisme
raies,
christianisme
naissant.
de vigne,
chers au
La théorie
classique
n'avait
tenu
a
la feuille
aucun
compte
était né-
de cette
de l'Europe.
Il lui
byxantinisation
cessaire
de croire
de l'enseignement
à la perpétuité
de Rome.
Dans l'histoire
de l'art,
le nom même
« romane
vient
)) donnéàrarchitecturcdesx~
« Nous
sommes
Latins
du
Renaissance
tous
par
les
etxir*
de
siècles
la
depuis
Dans l'es-
répété
pédagogues.
du
de cette dénomination,
ne
parrain
laquelle
« l'emploi
d'éléans,
pas de soixante-quinze
ments
romains
était de l'aveu général,
aussi sensible
prit
date
dans
l'architecture
qu'il
radicaux
s'agissait
latins
la présence
des
dites romanes
» en
conséquence,
autre
chose
Or il y a bien
latins
dans
l'art
roman.
étudié
et
vt
Havenne
au
dont
xr
les
pleines,
ration
trouve
ration,
églises
s il avait
il
y
l'élément
ration
avait
la
oriental
arrête
que.
éléments
des
que
M. de
Gervillc
de
regardé
de Rome
primitives
recherché
et
mérovingienne
en France,
il aurait
style nouveau,
l'alliance
avec
anciens,
avait
que
qualifier
les langues
dans
l'architecture
s'il
siècle,
Si
de
les traces
l'Italie
d'origine,
du
les
plaques
même
sont
de la
carolingienne
vu que, dans
poussée
avait
déco-
que l'on
la déco-
vigoureuse
christianisé
d'un
par
cultes
la religion
des
qui triomphe
et que
art
cet
est
byxantino-lombard
le plus important
constitutif
de la déco-
faussement
dite
romane.
LE
Ravenne
Que
monde
nous
occidental
respect
tique
fumé
mais,
dans des
affranchi
à son
n'a
A<;E
point
donc
tour
des
créer
de
il
tout
temps
anRome
la
s est lavé
et paril
encore.
enfant
orientales
tutelles
anciennes
des
formes
= le
ceci
de
gardé
enseignements
à sa naissance,
eaux
8~
apprenne
les
avec
s'est
MOYHy
et
a voulu
harmo-
plastiques
nieuses.
ASSISE
Le
moment
siècles
du
est
venu
d'entrer
dans
les
grands
raisons
Pour
les mêmes
âge.
à Rome,
débuter,
qui nous
par des lecont
tures.
ces raisons
fondamentales
pour
qui
donné
son
à l'art
chrétien
entier,
nous
caractère
sommes
festations
des
moyen
ont
fait
à
obligés
de l'art
Car
esprits.
rechercher,
mani-
d'âme
l'état
moyen
âge.
commande
celles-là.
celui-ci
d'Assise
François
ce monde
nouveau.
en
les
du
Saint
Aiions
avant
pèlerinage
soient
les
nous
de
ouvrira
Ravennc
la
porte
a
de
Assise.
dont
de transport
moyens
la voie ferrée
de suivre
je conseillerai
a Foligno.
va d'Aneône
qui,
par les Apennins,
beauté
Le paysage,
dans
les montagnes,
est d'une
au soir.
et grave.
Nous
l'avons
traversé
étrange
Quels
que
on dispose,
~0
LH
Le
soleil
les
pics
M'tYE~
couchant
AGH
incendiait
dénudes
les
s'élevaient
rocs
déchires;
en citadelle;
mais des
un
pas
et
<n'bre, pas un coin de verdure,
pierres
encoredes
bossuees.
ou plates,
pierres,
anguleuses.
brunes
ou crayeuses,
sur lesquelles
tomjaunes,
baient de brusques
de lumieredans
l'ombre
coups
moulante
fond
étroit
au
tout
de la
long
rives
entre
des
bleue
en
du
des
une
route,
de
entre
le souvenirexquis
les bancs
clairs
a
Francesco
d'une
de
eau
ses
bords,
une
un maitrc
du xv* siècle,
fresque,
né dans
les Apennins
et
cesca.
Picro
sans
à courir
doute,
chantantes.
celle-ci,
passa,
comme
Assise,
colline,
l'église
était
qu'elle
sur
renonça
la place
Pauvreté,
aux
t
évoquait
pareille
que
peignit
inoubliable
délia
dont
Fran-
l'enfance
le long
de
se
rivières,
au sommet
ville
d'une
petite
perchée
est restée
telle
en ses ruelles
étroites
et
escarpées
Bcrnardone
la
presque
si
rivière,
toute
dans
habits
d'Arexxo.
Et.
petite
si blanc,
sable
nous
S.
vallées.
de
près
son
porte
le .~x/
çois.
fort intéressant,
de
/v'
François
de saint
nom,
le
lils de
se dépouilla
de
et. fiancé
l'église,
ses
la bonne
de
nouvelle
de
près
de saint
Fran-
Lisez,
la vie
<~ de Sabaticr,
qui est
lui ait reproche,
encore
qu'on
de tirer un peu saint
Franraison,
avec
peut-être
çois en dehors
franciscaines.
di
partit
pour porter
et aux
malheureux.
simples
qui
Prenez
Pietro
lorsque
le monde,
Liscx
l'Eglise.
et
surtout
le recueil
des
les
FA'
légendes
ASStSh;
Vous
vivrez
ta
cu'ur.
poésie.
dans
un
9t
monde
bonté
qu! s'i~norc~
t amour de la nature,
la plus
taron
ravissante.
ou !a simplicité
la pitié abondante,
se
ta moins
naïve,
montrent
de
la
de
la
la plus
préméditée,
de saint,
fut immense.
Nous
François
an point de vue religieux;
bavons
pas a en parler
donna
a l'âme
il
mais
italienne,
par Felan
qu'it
L'action
action
une
exerça
sur
décisive
Fart
de son
temps.
un
Mot de vie spiriiiL entrer
François
dans
te corps misérable
de FEglisc.
Un des
tuelle
les yeux
sur l'univers,
œuvre
il ouvrit
premiers,
Il semble
des montagnes.
de Dieu.
que la beauté
sur les vallées
de 10m(les soleils
qui s'abaissent
Saint
brie,
des
des
réveils
frissonnant
arbres
du
~torieux
aux
brises
aient
matin,
du
été
soir,
soudain
Et il faut noter
ingénu.
par le maître
de saint François,
aussi un caractère
Important
qui
Fart italien
c'est la joie. Sa
celui de tout
restera
découverts
rétinien
aux races
n'est
point
attristée
et
morose;
des
la douleur
il
laisse
cu'urs
qui
septentrionales
et gaieté;
ta terre
Ici tout est: lumière
se rongent.
vive
Dieu
est amour;
l'homme
est
belle;
que
dans
la joie divine.
L'histoire
devinrent
et
aussi
de Jésus-Christ.
la
populaires
sur
C'est
peintes lcs premières
(les
Aux murailtes
de
légende
dans
on
grandes
cotises
saint
l'art
tombeau
fresques
et des cloîtres,
François
celles
que
que sont
italiennes.
c est: sa
92
L):M('Yt~GH
vie
les Trcccntistes
que
qu'ils célèbrent.
La double
de
église
monument
une
louanges
S.
est
le seul
François
:< ce moment.
intéresse
impression
que
en Italie.
Si une
vous
ne
piliers,
sacrée..
retrouverez
doit.
église
par son
de celui
et
frapper
l'esprit
(lui y pénètre
au respect
des mystères
qui y sont célé-
part
aspect,
l'incliner
ses
nous
qui
de ses
avec 1 énormité
inférieure,
de voùte
écrases,
son obscurité
L église
ses arcs
produit
nulle
racontent,
certes
bres,
ces conditions
inférieure
l'église
essentielles.
d'Assise
remplit
Nous
entrés,
y sommes
quittant
la place que brûlait le soleil.
L'ombre
toute et la frail'emplissait
cheur.
~ous
nous
au pied d un pilier
sur
assimes
une marche
de pierre.
notre
course
dans la
Après
ville
et chaude.
escarpée
un
dans
geât
célébrait
bain
la
qui
le
dans
sous
ces
voûtes
l'on plonun prêtre
étaient
paroles
entier
réalisent
le monde
même
chaque
jour
lents
et consacrés,
des
pareils
que
l'autel,
A
parfumé.
les mêmes
messe
prononcées,
Il semblait
miracle.
De
siècles
avaient
ces
gestes
vu les
ces
massives;
mots,
qu&
avec une foi
si longtemps
depuis
1 Eglise
répète
ils retentissaient
qui ne se lasse
pas.
pour nous a
ce moment.
!I y a dans cette
continuité
quelque
chose d'impressionnant
où se marque
pour l'esprit
fortement
fonde
d absolu
l'unité
d'Assise,
auquel
du
sacriiicc.
nous
sentîmes
satisfait
Dans
la crypte
proen nous
ce besoin
1 Eglise.
Hier
et aujour-
ASSIS):
9:<
du christianisme
et ses
le passé si lointain
d'hui,
s'abolissaient
devant
l'identité
formes
présentes,
fixée
a jamais
dans
immuable
de la cérémonie,
s'afnrmait
éternelle.
ses moindres
détails;
l'église
Nous
restions
ta, délicieusement
et passifs,
tandis
vides
les repons
de la messe.
en
allé,
en nous
Les dernières
et une
et
renaître
en
évanoui.
nous
le
de
plus
d aujourd
moniclle.
nous
fresques
l'autel
nous
levâmes.
du
transept
suftit
a faire
un
historique
disent
des âmes
fresques
nos àmes, des saints
modernes,
que
1 esprit
résonnaient
sens
Ces
les temps
celui des
cela.
des
inspection
simple
au-dessus
la voûte
de
sont
dites,
paroles
accables.
comme
n'en
instant
ne
qui
ont plus
un catholicisme
quin est plus
siècles
et qui n'est
premiers
pas celui
L unité
n est qu extérieure
et ccrehui.
n'est
Il a été ceci.
L'esprit
plus le même.
et bien
et
époques
événements
d'autres
les
choses,
changeant
se modinant
an
hommes,
<*t des conditions
avec
gré
les
des
physiques
auxquelles
autre
qu'cllen'était;
il duts'adapter.
Lamoraleest
ce qui était licite ne 1 est plus,
et uous avons
des
ont ignorés.
Hicn ne diffère
devoirs que nos ancêtres
plus
d'un
catholique
de notre
temps.
du
xiu" siècle
qu'un
vivacc
catho-
a
Ce qui était
alors
d'autres
ont. par contre,
disparu
germes
poussé
sur le sol de l'Eglise.
L'histoire
de saint
François
ne se répétera
heureux
soit si
pas.
Soyons
qu'elle
lique
fortement
le xur'
liée
siècle
à une
Italien.
époque
et qu'elle
nous
révèle
9~
.\G):
L):MOYE\
a t'omise
la voir illustrée,
monter
pour
de toute importance
vidée maintenant
supérieure,
Une
autre
que
picturale.
composition
cyclique
un ses détails
la légende
du
minutieuse
raconte
Il faut.
saint
et
montre
ses
actes
mants
et simpiiiies
de peinture
cnsemb!<'
les yeux.
série.
devant
première
verrons
(!267-i:~7).
On s y fera
a ce
de l'art
a ses
ture
chrétienne
auteurs
en seraient
Ct)î\t<c~
de
ft~l"-i3'),
boites
madones,
moment.
débuts
didacH(~ue.
et commente
:;ion
acquis.
point
ci
totit art
but:
les
iideles.
!es
enseigne
tes actes
plus hiérainférieure.
le
fresques.
par des
moyens
tendances
la pein-
fois.
de t Eglise:
les vérités
de la reli-
des
Cela
saints.
a faire
identique
tout nouveaux.
de la tradition,
qu'elle
et de
h'urs
du
milieu,
premières
cent
Gtorro
est un
est
celuia son
quant
jouent
pour les
by/antines
des
le même
basiliques,
Mais ici le programme
est
individualité
âme
HaHe.
des
exacte
départ
est
la
pour
dont
nons
atfranchie
~as
religieux
reconstitution
ces
n est
L'intéressant
queranranchissement
rendre
la vie telle
connus,
de leur
assez
On l'a dit
mosaïques
dans
l'intérieur
que
r<'mpli
idée
une
eH<' est
des
charpaysages
Ccsi
!e premier
que nous avons
et byzantines,
et pourJa
tmvee
de la peinture
moderne
en
tiques
maître
rute
des
d Ombric.
Les
tard
plus
dans
I! est certain
t'eubri
pour
les personnages
apparaît~
de leur physionomie,
t'etat
fresques,
sentiments,
un décor,
de qui l'on
un
essai
de
se montrent
fait
dater
a
9:.
ASStSt:
titre
juste
si
Que
dans
l'on
remarqua
raid!
1 arrangement
lourde
cliangcra
vers une
rien
au
vérité
plus
mieux
fait
état
même
de
doit
lic
que
plus sur que la
d'un
on ne
Giotto,
l'cuort
de la seconde
d art
supérieur
les noms
Vinci
ou
de
et
si féconde
en beauté,
temps
enfin.
sien qu'elle
entrevoit
H est, du reste,
remarquable
naturalisme.
va
ils sont
réalisme
aisé
de
qu'on
qu'a
sensibles
d'art,
la vérité
et sans
celui
signaler
l'a rencontre
celle-ci
pourtant
plus
que
dans ce voyage.
dégager
faut
noter
les etforts
du
tant
d'une
de
en
un
un
id~al
critiques
qu'un
telle
moyen.
époque.
comme
si une
artistiquement
au caractère
doute
de tel
que
nous
!e
et
peut
ou l'Ita-
de voiries
pour une un et féliciter
de leur
de leur vérité,
exactitude,
être
œuvre
naturaliste
ne pouvait
inexistante
Ainsi
vers
qui n'est
tel maître.
et
auquel
dans
!e
rester
pour
de l!aphael.
qu il soit,
dangereux
a ce moment
de l'histoire,
de la tradition
byzantine.
s'au'i'anchit
ce
FarL
tout
propres,
ctre écrit
prendre
byzantine,
<!c son
et vers nn naturalisme
grande
a été la condition
nécessaire
renseigne,
d un
préalable
seraient
attaches
pays
italienne.
et conventionnel
d'un goût
temoigue
a demi-rcaHstc
madone
attitude.
mot
de la peinture
que telle vierge
la renaissance
de
est-il
plus
il semble
type
sa valeur
d'art.
tacherons
toujours
C'est
Mais
historiquement
naturalisme
voulu
maîtres
et condition
grands
forme
supérieure.
plastique
nécessaire
de
il
par
U:
dans
On voit
sur
la
AGE
inférieure
l'église
au-desstis
voûte
de S. François,
tombeau
du saint,
du
<}u es!
Le ~rand
défaut
n ~tre
par
pas.
ordinairement
(h- l'art
raire.
de 1 aUcgoric
chrétienne
doit
se sufiirc
recevoir
pan de mur ne pouvant
de saint
ree!.
et
François,
personnage
vreté.
et imaginaire.
ii~ure symbolique
est
chrétienne
autre
chose
et ce sens
directement,
est de
et se deve-
une
même
signifier
ce
On peut dire que
propres.
a épouse
la Pauvreté:
le représent'a fait
est inadmissible.
!c
Giotto,
comme
aH'rie
le
et de reposer
HHe est litté-
elle-même.
explicite
sur des métaphores.
plastique
ses lois
suivant
!opper
François
saint
rent.
na!es
et
compositions
allégoriques,
grandes
bon
brièvement
est
pour
indiquer
la peinture
chrétienne.
allégorique
quatre
moment
ter.
MOYEX
certains
Pourquoi
et non d'autres?
en
otdi~ee~
que ce qu'eHc
de
image
la pau-
!~n outre.
a
peinture,
représente
continest toujours
ajoute
attributs
aux vertus
cardiLe sou venir
en reste
Hottant
<'t incertain.
une
Voi!a
naissance
t'oblige
ressortissent
quité.
l'union
sentait
~tait
faisait
des
placent
à traiter
Infériorités
ou les conditions
1 art
moderne.
tout
un
monde
de sa
Le christianisme
d'idées
qui ne
Dans l'anti-
seul art littéraire.
qu'au
il n'<'n aHait pas ainsi
t'csprit
grec disait
de la Force et de la beauté;
mais il repréet Ares:
Aphrodite
t'cxprcssion
plastique
adéquate
corps
a la signification
L'une
symbolique.
avec l'autre.
11 faut donc constater
ici,
ASStSH
les quatre
constitutionnelles
avec
portèrent
ces scènes
au moins
le devient
de second
restent,
une chose
aussi.
et dans
des
gothique,
des procèdes
si profond''
que
tout. émoumalgré
si sérieuse
Mais
chez
qu'elle
les hommes
Ce système
est
et il est intéressant
dans
général
de se rendre
que le moyen
âge a employés
archi tectonique.
la décoration
Assise le portique
romain
11 reste a voira
ou je vous
cher a Gœthc,
Minerve,
signale
ossuaires
judeo-chreticnsde
avec
la cathédrale,
dont
nous
connaissons
romanes
du
aussi
compte
pour
de la
des
Renaissance
les
l'origine;
les lions-grif-
et
portail
rencontrerons
que nous
a la
on s'arrêtera
Assise,
église
l'Italie
provenance
syrienne;
bandes
et arcaturcs
lom-
fons,
énorme
y ap-
les écoles de décadence
vente.
décorations
eut
i/allegorie
et les siens
dans 1 église inférieure,
cnnn,
des bordures
et des nervures
peinte
a la décoration
puis
bardes.
tares
attentif
On sera
la
Giotto
conviction
une
nous
pour
ordre
chrétien.
Italie.
compliquées
C'est pour eux
vantes.
de
en
une
(t'Assise,
allégories
de l'art
inouï
un succès
97
souvent.
Portioncute,
recouvre
En quittant
où une
la
petite
souve-
des
quelques-uns
qui dit encore
chapelle,
de la vie de saint
nirs les plus touchants
François.
la vallée
de délicieux
du
On traverse
paysages
de villages
s'étale
semée
Tihrc
et, tout au fond,
sur
la hauteur,
par une
admirable.
route
Pérouse
dont
où
apparaît,
1 ~ccts
r~
~.r'
sont
i
'1
l'on
arrive
d'un
dessin
LA TOSCANE
XIII'
Il'
ET
XIV
SIÈCLES
l'Ombrie
et saint
Quittant
François,
est venu
d'a!!cr
nous fixer un Toscane.
nous
a donne
voir
maintenant
d'âme
s'est
surtout
par
traduit.
reçut.
La Toscane
un
état
queHe
1~'Ombrie
d'âme.
actes
quels
tr motuent
H reste
d'art
cet
reaHsation
a
état
concrète
il
est
le pays qui tixa pour l'itaMe du
tes p!us hautes
de sa penâ~e les formes
moyen
sée d'art.
Aux xt\
et x\' siècles,
cite est incomparable.
Le
littérateur
l'historien,
Pétrarque:
d une démocratie
qui
essais
les ptus
hardis
sociaL
économique;
les Pisani.
Masaccio,
d autres.
te!!o. et tant
mois
dans
1 artiste
les
en!in.
fm
An~eHco,
InstaHons-nous
!a
Arexxo,
suivant
ics
Giotto.
Dona-
i~ippi<
de la Toscane..
capitale
tacitement
voir
PIsc.
Lucques.
pourrons
Prato.
Pistoie.
études.
ViHani,
Dante,
y trouve
te spectacic
In plus curieux
a s'organiser.
cherche
les
au point
de vu<* p'ditique.
deux
pour
d ou
besoins
nous
Sienne.
de nos
FLOUE~CE
où
A Florence,
ourc
Fiesole
99
un
se chercher
ses
ses
villas,
des oliviers
noueux
barrant
le ciel,
ensoleilles.
de murs
Au nord,
les cyprès
logis?
terrasses.
entre
des
les
pans
de la
rocailleuses
pentes
route et la splendeur
de sa vue sur la valvieille
étendue
sur les deux
lée de l'Arno
Florence,
son dôme,
ses tours,
les jours
boueux
suivant
ses
rives.
églises,
ou
clair.
serpentant
au levant,
de
voit dans
les
les campagnes
mamelons,
brusques
qui se hérissent,
tels qu'on
en
tandis
Primitifs,
qu'a
dans
des
paysages
vers Pisé
s'élargit
plaine
côte de la ville.
De l'autre
les sinuosités
et le Heuvc,
d une
et
la mer
Tyrrhenicunc.
dei Colli déroule
le VIale
large
route
la
l'oucst
moderne
va
qui
parmi
luxueux
et les maisons
riches,
jardins
et de moindre
mais
pittoresque,
violette
au crépuscule,
au
apparaît
pied des collines
au nord la ville
si nobles
lignes
qui protègent
et sur lesqucHcs
Fics'echafaude
vers
le ciel. le déliau plus haut
et
vient
les
quartier
d'où Florence
sole,
cieux
poussant
couvent
Au cœur
de
des
de
Capucins
cite. nous
la
qui la couronne.
habitions
sur le Lun-
le soir les donneurs
où vieuuent
garno
AcciajoII
font retende sérénade
(lui, après leurs chansons,
sonores
du quai des sous qu'ils
tir sur les dalles
amorce
d autres
a eux-mêmes,
se jettent
pour
drcimcs
des
ver.
levait
rière
rvpres
espères
h' soleil
se
la colline
où
et disparaissait
fcuetres.
Dans
a gauche,
San Miniato
les jours
orbe rouge,
se cache
a son déclin
vers
d'hider-
dans
l'Umbrel-
les
LA T~SCA~H
100
lino.
remplissant,
L'Arno
sa chaleur.
encore
couvert
devant
le, jour
venait
de boutiques
nous
et s enfuyait
Santa-Trinita.
du pont
des bateaux
des
répétent,
et lassé.
Sur
de
chandes
venus
la
de
plats
heures
chauffent
et. six
c'est
Tornabuoni,
les
aux
Caséine
tant
aimions
un
plus
au
du
milieu
leurs
surtout
fleuve
exquis,
où
crépuscule
des
au
au
soleil
débouche
de la
de voitures
emporMais
Florentines.
élégantes
les approches
de !a nuit.
instant
noire
haillons
heures,
un dédie
du
vapeurs
s'allumaient
de clarté,
bant
tout
lent
d'orfèvres,
passait
sous les arches
éteintes
Des tireurs
de sable dans
ancrés
rue
y avait
de
leur geste monotone
durant,
le quai étroit
des marqui le borde,
stationnent
fleurs
et des
paysans
avec de grandes
de
tonnes
campagne
des mendiants,
sauvages;
d'asperges
gui, de houx.
des loqueteux,
et, entre
cinq
nous
nos chambrer
entier,
du trente-Vecchio,
alors
vibrait
soudain
maisons
que,
parmi
un
encore
dans
l'ombre
IL
les
peu
tom-
et des
près du fleuve
des lumières
qui trem-
des ponts,
allongées
dans l'eau moirée
de l'Arno.
voûtes
blaient
deux mois à Florence,
deux
passons
revivre
deux siècles.
C'est un minimum.
Nous
pour
documentation
ne
pense
pas
nombre
grand
sation
et l'art
chose
d'attirant
livresque
est
aisée
a obtenir.
ville
ait suscité
qu'aucune
d historiens
que celle-ci.
florentins
ont en eux-mêmes
et
de
magnétique,
soit
mois
La
Je
un
plus
La civiliquelque
leur
par
beauté
grande
extrême
soit parce
vitalité,
restreint
et limité.
II
uu
sujet
être
où
son
notoriété.
L'art
toscan
l'on
tenir
équitable,
a voulu
Chacun
l'engouement.
un terrain
a~e
iOi
et leur
présentent
qu'ils
tau) aussi,
pour
de
FLrmuycH
récoltait
se
les
décorations,
ennoblit
même
qu'il
déconsidérait
a
n'y
ceux
enfin
songer
qu'on a cru pendant
nous
était venue
la
de Florence
sans
elle,
le
monde
béante.
Cette
certain
nombre
théorie,
de
chrétien
des
le monde
Le t ov~
d'un
séjour
dans
tants
les
a
/</c~/ indique
en Toscane,
énumérés
celle
d'un
l'élaboration
de
ardeur,
tta-
reste
fausse
plus
exacte
de
les principaux
en établissant
au
aux
l'art
rectifieront
moments
la
monuments
Sur
tous
suite
impor-
les points.
J/r/~<?/~
~<<
l'essentiel.
t'aiis.
que
de commentaires
endroits,
que,
connu
la
chrétien.
donneront,
quant
terons
a la suite
série
que
et
encore
et
on visitera
les
laquelle
d'une
si riche.
contrée
livres
siècles
pas
nnt travaille
avec une e~ale
laquelle
est du
Hens. Français
et Allemands,
et sera remplacée
par une explication
et mieux
documentée
du développement
dans
Il faut
lumière
n'eût
est
qui
savants
toi-
occupent,
le moyen
longtemps
y touchaient.
qui
a
a rinstitut.
s'en
qui
pas
sur
distinguer
honneurs
places
ceux
de
compte
nous
allons
Nous
établir,
qui
préciseront
les idées
que Ion
sur
cette
civilisation.
Le
des
notes
prises
sur
place.
ajouune
et,
par
a émises
souvent
ce seront
plus
Enfin nous serons
obli-
102
L\
~es. pour
en évitant
de
pins
la
TOSCANE
de sérier
clarté,
les
tout
sujets,
du livre
méthode
analytique
qui
reunit
en une li~ne
distants
de
deux monuments
cent
lieues.
Nous
sommes
un voyageur
va
qui
d une place à autre.
L/architecturc
étant
c'est
d'architecture
d abord
ture
et. pour
dite romane.
la mère
que
commencer
nous
Montons
l'église
points
de
KT
PISH
premier
jour
en un cimetière.
vue
sur
nous
plastiques,
occuperons
de l'architec-
ROMANE
au
est
arts
o~.
L'ARCHITECTURE
FLOKKXCK.
des
Florence.
HJCQCKS
à San
C'est
Miniato,
un des
dont
beaux
sur
Arretex-vous
la
au-dessous
de l'église,
Michel-Ange
y
pour
dans les fumées
le soleil jouer
regarder
qui
grises
montent
des cheminées
de la ville.
place
San Miniato
est de la nn du x~ siècle.
C'est
le plusachev~
La façade
est
de différentes
de plein
marbre
originale.
admirer
!e type
toscan.
du roman
eticptus
gntcieux
à deux étages.
Incrustée
de marbres
couleurs
et eta!dic
sur cinq
arcs
sur des colonnes
de
cintre
qui reposent
vert.
La fleur
Elle
la grâce
n'a
de
ce roman
poussé
et Fetegance
que
sur
est
vraiment
ce sot;
de son jet.
il faut
t.
une
montre
de proportions
heureuses,
rare en Italie.
qui. chose
de l'église,
décoration
L'intérieur
harmonie
est en parfaite
faudrait
pas
me
<03
ROMANE
\RCH!THCTCRH
avec
pour me faire
la plus
artis-
beaucoup
pousser
H ne
l'architecture.
avouer
m'apparaît
que cette
enlise
ni a l'époque
et qu'en aucun temps,
tique Je l'Italie
la première
ni
ni dans
Renaissance,
gothique,
retrouve
les
les Italiens
n'ont
dans
la seconde,
tirent
et,
aux
phématoire
demanderai
quelle
si la journée
est
~c sont-ce
pas là
autour
d une ville où
pourquoi,
à Fiesole?
a faire
courses
voir
les
et les
paysages
musées ? Puisque
étire le prétexte,
avant
courir
aspects
la cathédrale
de Fiesole
nous
les
où les
de tout
Florentins
chaleurs,
se réfugia,
mi-chemin,
une façade
niato.
de
sans
deux
Renaissance,
je
ils opposeront
façade
d'église
al Monte.
de San Miniato
si simple
San Miniato.
Apres
belle, ne pas monter
les premières
l'on passera
de la
défenseurs
a celle
le style toscan
semble
blas-
dans
preuve
si cette affirmation
ils
dont
qualités
du xn~ siècle,
la
où
on
on
verra
du
même
les
Elle
Ne faut-il
montons
puante
Laurent
sur
la
colline
vinrent
temps
du
assemblée
eut
de Médicis
à la Badia
est
en
pierres
mais
aussi
placages,
De la place
précédentes.
asscx raidc.
au couvent
taille
sans
en
pointue
les
passer
Décaméron
une
de San
de
en
pas
d'en
style
que celle
même.
la cathédrale
A Fiesole
1<~8.
mois?
villa.
A
Domcnico,
de San MIest
romane,
et rohuste,
la finesse
des
on grimpe,
par
des
Capucins,
un
chemin
perché
au
104
LA
sommet
de
Florence
von'
la cet
et
la
La
Une.
vallée
a travers
Fiesole
TOS<X):
vue
est
de
l'Arno,
les
cyprès,
Le couvent
de Fra Angelico.
paysage
dont un charmant
d'exiguïté
splendide
et j aime
si le monde
devenait
a un
pareil
a deux cloîtres.
et de
par
aussi
tout
recueillement.
et un jardin
qui s'en va vers Je nord
ou l'on voudrait
se retirer
d'arbres,
tairc.
sur
dans
des
et vivre
trop
files
soli-
Impossible
aux
désintéresses.
esprits
le baptistère
l'anÀ Florence,
San Giovanni,
cienne
est du même temps.
En aimeracathédrale,
Je le trouve
et
t-on le couronnement?
déplaisant,
seuils
les
premier
me
étage
satisfont.
les mosaïques
est peu impressionnant.et
assez grossières.
paraissent
L'intérieur
du
du
arches
plafond
PIS!;
Pour
se
faire
une
aux
archUcctural
passer
quelques
cité autrefois
Pise,
comble
Vcn!sc
xi~
et de Gênes,
Florence,
prospérité.
Chrétienne
sins
au
de
triomphe
du style
complète
il faut aller
à
siècles,
plu:-
x!~ et xn
Pisé
a son
Idée
heures.
mar!~mc.
siècle.
elle
vit
Hivale.
succomba
sa
prospérité
un
temps,
la lutte
dans
de
et
des 1408, met
fin à sa
qui s'en empare
la gloire.
Mais Pisé fut riche et connut
et commerçante,
cHe chassa
les Sarrala Sardai~ne,
de la Croix
assurant
sur
le
generalemenL
le Croissant
dans les îles
t/ARcnnKcrrnE
noM.E
i05
<'t singulièrement
celui de
Tyrrheniennc
commerciales.
Ainsi de nos jours
ses h'ansactions
en va-t-il
qui a si bien su mêler
pour l'Angleterre,
de !a mer
les intérêts
tion
confond
qu'elle
toute
a la cause
<!c ses affaires
celle-ci
iinancierc
entreprise
avec
ceux-là
et que
de la
des
commerçants
ébahi comme la marche
cite est présentée au monde
et la
nécessaire
du progrès
sur
de la civilisa-
victoire
de la lumière
l'obscurantisme.
Pise
fut
grande
En architecture
de
de
leçons
Ses monuments
dans
les
arts
et en sculpture,
la v!!le du Lis,
avant
elle
ne
mais
lui
Florence.
rcrut
pas
en donna.
se groupent
dans une
principaux
sur une pctouse.
et
p!acc nue au nord de la ville,
étonnement
ce n'est
pas un mince
que de voir
au coeur
ainsi situés
des édifices
que Ion voudrait
de
la
cite.
H y a'là
chose
quelque
de
d'artificiel,
Combien
mieux
j'aime
historique.
dominant
les maisons
une vieille
cathédrale
qui
s~ serrent
an pied de ses tours et qui font pénétrer
vontn.
de
la chaleur
non
de
la vie jusque
dans
les
murs
épais
de
la Cathédrale,
le CampaIci le Baptistère,
!'egHse.
nile. le Campo-Santo,
s'isolent
des Pisans
dont ils
scandent
l'existence.
C est au Baptistère
pourtant
sonore
qu'on
morceaux
de
c'est
à la Cathédrale
solennels
~<'mic
et
à leur
porte
où s'enorcc
chair
les
les
des
de
cloches
fêtes
leurs
du
qu'ils
au
naissance,
d'être
une
se réunissent
Campo-Santo
familles
vénérables
Campanile
marquent
petits
âme
aux jours
la gloire
repose.
chaque
t06
L\T~SC.\Xf:
la reprise
jour
La Cathédrale
10(!
la tin
est
Elle
l'importance.
une victoire
en
et
des
ici
fut
Pisans
La façade
de
avec
le
leurs
dures
première
construite
par
sur
Enfin
est une
qu'elle
Elle
1 église.
richesse
célébrer
pour
les Sarrasins
de
Sicile
à jour donne
ses galeries
de ce style
retrouqu'on
et les
Les colonnes
Italie.
type le plus
parfait
vera dans tantd'églisesd
arcatures
font une décoration
logique.
besognes.
la date et
la façade
a la fois
est organique
de la forme
expression
n'est
pas un
placage
élégante
et
en ce sens
interne
elle
dit
de
avec
et simplicité
la disposition
architecturale
de l'édifice.
incrustes
On y voit déjà
les marbres
la
San Miniato.
A l'intérieur,
que nous a montres
des cinq nefs, la coupole
ovale à la croisée
majesté
du transept
consta préoccupation
(il faut noter
tante
de la coupole
les architectes
qui poursuivra
italiens
pendant
la disposition
harmonieux,
le moyen
âge et la Henaissancc),
de la gâterie,
un
ensemble
font
un
s'arrête
que l'on
instant
à la porte
de bronxe
du transept
nord,
dont j'aime
les bas-reliefs
d'une
naïve
expression
et forte et d'une
si belle.
patine
.te
Le Baptistère
La célèbre
style.
de di74.
riété.
connue,
système
entourant
C'est
Si
elle
demande
fut
le même
1153, dans
ou Campanile
est
Tour penchée
surcroît
a de la notopar
qu'elle
ne penchait
elle serait
moins
pas,
élevé
en
de l'être,
Ici le
digne
des arcatures
soutenues
par des colonnes
a l'extrême.
C'est
l'édifice
est poussé
mais
non
moins
L
Miniato
~t San
qu'il y a de
i architecture
de
Vasari
a
été
su) Le d un
de
dans
démontre
Pise,
rivaux
ils sont
Florence,
et de
un
ce
dans
parfait
générale
toutes
abondant
de Pise
peut-être
ptus
l'opinion
renverse
depuis
accident,
Voila
nos
et scientifique
par
qu'un
notions
et
article
/f<'c'T7v/
t'J~/t/c/«/
de
Jeux
qu'e!te
penchait
par
de terrain.
atTaisscment
américain
écrivain
ses
plus original
italienne.
la Tour
Sur
107
RftMAXE
Avec
monument.
beau
un
\t<CmTE<:TCnR
est
inclinaison
voutue.
son
(janv.
1898)
que
renvoie
mes lecteurs
J'y
en main, pourront
se faire
<}ui, chiiTres et preuves
fondée.
J'attire
une opinion
sur
une
autre
attention
du
même
découverte
coup leur
du
même
les
Coodyear.
qui a établi que dans
étaient
du
les droites
moyen
a~e
de même
dans
intentionneHement
déviées,
que
It y a ta un ordre
du faits inles tcmptes
~rccs.
M.
auteur,
monuments
il sufnt
téressants:
les
qu'on
pour
ments.
Voita
nous
pour
y
pouvons
<;athcdrate
celle
de
façade
nos
reviendrons)
au retour
avoir
dans
été
rendu
d'autres
et
à colonnades
où
monu-
heures
de Pise (car
premières
un emploi
suffisant.
Nous
nous arrêter
a Lucques
dont la
est du même
Pise
attentif
style, mais moins
pur,
San Michèle
montre
dans
et arcatures
un sens
que
une
architec-
moins
Ici la façade,
heureux.
beaucoup
tant d'autres
en Italie,
n'cst qu'un
ptacage.
La cathémur orné sans rapport
avec l'édHicc.
tonique
<;omme
un
d'y
recherche
i08
L\
TOSCAN:
et, !e campanile
le baptistère
de Pisé sont
drate,
au premier
des édifices
de ce lemps.
Ils ont
ran~
élevé
le roman
iLdïen
à la hauteur
d un style
harmonieux,
rarement
de
la
allons
de
riche
et
telics
qualités
Péninsule:
étudier
L'on
simp!e.
l'époque
maintenant
dans
retrouver!~
rarchitccture
noHnque
en a été
nous
que
à fait
tout
dépourvue.
1/EPOQUF
ET
GOTHIQUE
L'INFLUENCE
FRANÇAISE
L'At:CHtTt;<:Ttt:E
Le style
est,
~otioquc
venu
du
longtemps.
chitectes.
noms
pour
quelques
que c était FAttemagne
à FIta!ie.
En reaiite.
ses
ort~Incs
peut-<trc
compte
d'erudits
naMfde
même.
en
il vint
sont
Halte
temps
que
en France
nord.
On
attemands
a cru
d ar-
qui Pavait donne
<!c son pays naUd, et
!i serait
ft'anc<uscs.
a se rendre
<;0!nmençat
ailleurs
que dans les cercles
l'on
est français.
que le style dit ~oth~que
<'t qu<' c est nous.
tout de
ite-de-France,
donn~
au moudc
chrétien
son
qui avons
!<' sc~~ qui. avec le
grand
sty!e architcctnnt!,
soit organique.
C'est
sur ce so! qu il s'est
~r<'c.
sur t Europe encest d'Ici qu'it a rayonne
forme;
à
a !'A)!emagne.
tière.
fournissant
aux FIaudres,
a !'ita!ie
et a FFspagnc.
un thème
!'Ang!eterre,
plus
!nCtHTHCTUnE
des
teur
et
définitif
safnrmait,
beauté
et. d'une
richesse
dune
d art
j0~
G"T!QCt:
le
magistral,
où
inouïes,
créa-
~énic
modernes.
races
les
Depuis
avaient
édifie
siècles
ces
lointains
où
Hellènes
les
de logique
chefs-d'œuvre
et de
Paestum.
de
Parthénon,l'Ercchtheion,!e
temple
vu une transformation
on avait
com-
p!éte des
Romains,
principes
héritiers
le
raison,
pables
beauté
d'élever
leur
sereine
des
des
t'architectnrc.
avaient
Grecs,
et
pesant
conceptions
simplicité
considérables
rent;
son
elle
marque
tout
montre
pas.
elle
domaine
et
ses
incaa la
\e
plus
et, nous
com-
encore,
créations
mais
ont
de
dès l'origine
des ses pre-
la
voie
où
de
suite
quels
Burckhardt.
limites.
qui
l'admiration
œuvres
aux
comparer
qui ne se peuvent
Chose curieuse
leurs prédécesseurs.
aux styles
l'Italie
est vouée
mêlés
miers
été
esprit
dans
modiucrent.
ajoutèrent,
monuments,
Les
helléniques.
et la raison
~recs
ils voulurent
des
hommes.
pliquées~
des
laissé
de
roidc
la
apprécier
les
temples
pouvant
éternisent
des
mêmes
elle
persévèseront
et
qui
secon-
« la vraie patrie
des styles
rappelle
». Nous ne noussatisfaisonspassi
aisément,
de son
et ne la féliciterons
impuissance.
pas
de donner
au monde
Elle n'a
pas eu la gloire
l'adore,
daires
son
antique
na
la
pas
du
monde
et joue,
expression
non
gloire
chrétien.
pour
C'est
nos races
d'art
la
haute
elle
plus
de réaliser
l'idéal
plus
la France
occidentales
qui la devance
le
et modernes,
!t0
L\
rôle
fécond
TOSCAN!:
la Grèce
que
avait
assume
l'anti-
pour
quité.
Un
leur légède voûtes
système
épanouissant
reté sur des arcs
tout sort de ta dans
le
ogives.
se réustvie
français.
Les nervures
des voûtes
en colonnettcs.
nissent
a former
qui se groupent
semblable
a un
un
pilier,
les branches.
de manière
tronc
dont
montent
piliers
eperdùmcnt
comme
a l'ascension
du ciel.
La poussée
des voûtes
est recueillie
par des arcs-bontantsqui
la reçoivent
au dehors
de l'editicc
et la distribuent
s'élancent
sur
Les
Le mur.
des contreforts.
il
inutile,
n'existe
pas
une
a recevoir
pans prêts
haies,
ouvertes.
grandes
nervures
unes
comme
celles
n'y a plus de larges
mais
des
décoration,
où
montent
que
1 on
des
voit t aux
une
voûtes
Hore
végétale.
et vigoureuse,
aux chapiteaux.
s accroche
souple
aux
aux
fenêtres,
aux
arcsdes
pinacles,
galbes
vivantes
de
boutants
et met la ~race et la beauté
sa parure
a chaque
de l'énorme
monuarticulalion
ment.
dont
neurissent
1 intérieur
les rosés
est plonge
monstrueuses
et de la façade,
transepts
de la nef et du chœur.
les
lart
pâme
devant
cant
de
construire
les
de retrouver
Italiens
setalt
l'ombre
et délicates
verrières
D un point
de vue architectural
et raisonne.
Les problèmes
logique
du moyen
architectes
âge montrent
teur
dans
ectatantcs
ici tout es)
pur,
résolus
par les
à quelle
hauélevé.
de la Uenaissance
les procèdes
que
des
romains
On
scst
s'enorde l'archi-
L'ARCUtTECTCRE
leur
mais
tecturc
logie se metc,
ont construit
On
Amiens.
de
Albcrti.
celle
pas
sans
répète
Brunetlesco.
primaire
de 1 architecture
princes
de Lu/arches,
Robert
de HonnecourL
et
des
Paris,
de l'école
nuels
où tant, do froide
science,
n'égale
S.-Denis,
in
GOTHIQUE
hommes
Chartres,
les noms
cesse
de
archéo-
de
L.-B.
tes
Bramante
les
ma-
mais
enseignent:
chrétienne
sont
de Coucy,
les maîtres
qui
Reims.
les
tes Robert
Villard
Libergier.
anonymes
de
nos
cathédrales.
reçut
le gothique
du Nord
et n y comElle ne put parler
avec pureté et éléprit rien.
cette langue
Elle muttiptia
tes
étrangère.
gance
et fut médiocre
extrêmement.
C'est la
contre-sens
L Italie
rttaHe
de
destinée
de
se créer
une
pouvoir
Aux
qui lui soit personneHe.
elle vécut d emprunts
maladroits
tanguearchitcctonique
xn!etx!V*
siècles
ne
Puis. gênée dans ses habits
au style français.
d'ocelle chercha
du côté de antiquité,
où elle
casion.
ses véritables
retrouver
pensa
de grands
l'effort
malgré
à Rome
des
crut avoir
elle
se
Les meilleures
mêiécs.
sance
sont
satisfont
Le
amena
en face
trouva
viciées
fâcheux
sa
modèles
d œuvres
tentatives
à
leur
Ici encore~
échoua. EUe
Hélas
parfaits.
secondaires
et
de la haute
naissance
Renais-
et
ne nous
moitié.
qu'à
à
origines.
elle
talents,
suite
est
que
la
crise
cette
dn
dernière
baroque
tentative
et
du
rococo
H2
et
Ft.OR~CE
le
que
mal
itatien
Florence
de nombreux
compte
La
gothique.
style
mortet
l'Europe'.
monuments
n'uvrc
cathédrale,
di
Arnolfo
toute
g~gna
ils
et
cernement,
tous
les
livres.
tique.
Voici
sur
des
no~cs
pas
été
ont
le
Cambio.
vantes
a
de
Nous
Or
ne
di-
si connus;
1 excès,
sans dis-
en trouvera
qu'on
<'n n'en donnera
sur
les
Campanile.
S. Maria
NoveHa.
S. J/<?/<i:
prises
satisfaisant
« l'im-
de
de S. Crocc
et de
églises
San Michetc.
deux
etc., etc.
!.oggia.
rons que Fesscntiel
sur ces monuments
comme
de
</< 7~c.
ici
la
place.
L'aspect
cette construction
dans
I'e!oge
cr!-
qu'une
cathédrale.
extérieur
n'est
Immense
et
L'influence
expressive.
prébourguignonne,
en Italie, a supprimé
!cs arcs-boutants.
pondérante
des bas-côt<'s
Les murs
nus et vides.
Ils
paraissent
peu
sont
revêtus
dont
la fonction
niquc.
que
L éclat
FexisLencc
de marbres
de
est décorative
en séduisait
des
carrières
les
différentes
être
couleurs,
architecto-
Florentins.
J'estime
sans
de
marbres
voisines
ï) ne faut pas se laisser cg~rcr par les louantes que les Italiens décernent àteurs artistes. Le plus médiocre architecte est.
!orsqu'!t:dien.~randtna!tre. Le patriotisme d'antichainhrc.<'<'mme
rappelle Stendha!. est déve!<'ppc a t'extrftne. Les rritiqu'-s. étmngers s'y sont souvent laissé prendre, abusés qu'Us étaient par tes
épithètes sunores décernées aux ancêtres. Phts ftns. ils auraient
compris qu'it y avait là surtout une façon de parler et qu'it ne
fallait pas accepter à la lettre les quatincatifs d'une tangue où
chacun se donne sans rire dans la figure de )'i!!ustrissin)e
».
L ARCHITHCTCRH
113
GOTnUjUK
l'art
de ce pays, non
pour
mais
richesse,
d~appauvrisscment.
la beauté
dans l'expression
chercher
une
n été,
Au
cause
de
lieu
de
des
formes,
Ainsi
a la décoration
«n Fa demandée
appliquée.
de beaux
avons-nous
(ils ne sont pas touplacages
mais non un bel organisme
des
beaux),
jours
riches,
vêtements
pas la pauvreté
qui ne cachent
a 1 emploi
Xul doute
réduits
de la structure.
que,
d'ttne
obliges
l'histoire
pierre
a un
de
compterait
Florentins
de
été
et
architectoniquc
en Toscane
gothique
quelques
peut-être
au lieu des tentatives
l'étude
n'eussent
ctfort
plus grand
l'architecture
thentiques
avons a enregistrer.
montrer
Pour
aborde
les
grise,
au-
chefs-d'œuvre
avortées
le
avec
parti
pris
l'art italien,
il faut
que
nous
on a
lequel
citer ce paset historien
de
érudit
notable
sage de M. Palustre,
la remarque
d'un
la Renaissance,
qui relève
esthéticiens
du classicisme
plus déplorables
l'endosse.
« Nous
en marbre
aux revêtements
ttsites
qui.
n'ont
de Quincy,
les monuments
construction,
~M<<px
et
mention
couleurs.
et à Florence,
de
remarque
peu contribué
pas
des
sculpture
gothique.
Tout commentaire
ici une
de dluerentes
à Sienne
particulièrement
la juste
d après
phrase, pour
A Florence,
accorder
devons
des
et
Quatrcmere
a préserver
~/ec~M/<
de
la
»
la portée
de cette
italien.
qui a vu le gothique
la cathédrale
resta
en
longtemps
comme
anaibllrait
San
Petronio
de
Bologne.
8
114
LA
comme
le dôme
TOSCAN:
de Milan
furent
les églises
(quelles
italiennes
achevées,
je ne dis pas d'un jet, mais
dans le siècle
qui les vit commencées?)
Si incroyable
il n'y
que cela puisse
paraitre,
de plan de 1 ensemble.
Toutes les parties,
dînèrent
es travées
de la nef. en furent
eut jamais
les
même
mises
successivement
Cambio
fait
quatre
arrêt
travées
les
les
premiers
des nefs
Treize
procède
actuelle.
travaux
et
architectes
Arnoifo
en 1~96.
final
plan
di
Il voûte
un
puis
1~57.
long
Jusqu'en
succèdent
les concours
lentement;
Enfin
un
concours.
Huit
part.
l'exécuter
concours.
latérales;
en
reprennent
travaux
13<!7. on avança
aux
au
est
adopte.
onxe
peintres
y avaient
pris
autres
architectes
furent
de
charges
avec
les modifications
décidées.
On ne
en
autrement
pas
a un édifice
demander
Quelle unité
et (le morceaux?
pièces
a
France,
l'heure
fait ainsi
de
Il a de jolis
des
détails;
et fines, d'une
décoration
charportes
élégantes
il n'a pas de vie d'ensemble.
La fameuse
mante
de Brunellesco
de l'excoupole,
(lH7-1461),vaut
sa réputation.
Sa forme
et son
élévation
térieur,
satisfont
pleinement
à résoudre,
Peut-être
élégante.
l'œil.
Etant
donné
pas
de solution
il n'était
blème
église
peut-on
il eût mieux
quelles
coupole
il a mené
gothique,
d'une
problème
chapelles
absurdités
du
transept
le
penser
que, pour
valu ne pas poser
centrale:
l'on
verra
et du
à l'intérieur.
pourtour
proplus
une
le
à
Les
du chœur,
L'ARCIHTECTURR
font
!es sacristies.
chevet,
dominos
Les
on
à la croisée
a deux
a été
entourée
d une
pour que
monies
sacrées'
type
de
d'en
qui masquent
la coupole
ne
bas,
est
en
mauvais;
Enfin
déplorables.
le maître-autel
sous la
de
ces
Ici rien
en
choisie,
l'a-t-on
a mi-haules
voir
puissent
céré-
du
(il
les voûtes
qui portent
en nervures.
pilier
de colonnes
dans
au point
beau que
colonnes
de semblable.
fonction
on a imaginé
gothique,
a pour comble
surmonté
vitrée
bois.
septentrional
est un faisceau
plus
logique,
rien
de plus
colonnes
de
fidèles
variantes)
et vont se ramifier
niquc
lissement
de
1 éclairage
fin xvi")
e'oison
les
teur.
de
des appuis
giganla nef et du tran-
de mettre
obligé
arbitrairement
Cette place étant
lui créer une réalité
factice.
Aussi
coupole.
il a fallu
ventes.
de
écroule
v fourmillent.
colossaux
piliers
Yue
perspective.
aucun
etiet;
produit
les peintures
(Zuccaro,
Rien
amas
contre-sens
a nécessite
énorme
Aussi,
tesques.
Le
à
cyclopéens.
La coupole
un
une
chers
placages,
d'un
l'apparence
~<'w.
sept,
tonte
Les
C'est
de Quincy.
uniforme
dans la répétition
de leurs
à la cathédrale
donnent
lignes.
Quatrcmère
et absurde
du
informe.
niasse
inarticulée.
construction
vue
une
us
GOTIHQCE
de vue
la
un
des
architectole jaildes
sommet
montée.
jusqu'au
Au lieu
nécessaire
a
y
du
de
pilier octogonal
d'un
entablement'
faisceau
la
voûte
qu'on
Des
LA
H6
TUSCAXE
entre
le pilier
et
plus de lien
ont voulu
voûter
plus les Italiens
et n'avoir
minimum
très vastes
qu'un
lors
Ils ont ainsi
et la voûte,
qui dans
La conséquence
harmonieux.
soutien
d'abaisscr
été
oblige
l'élévation
les
que
grandiose
cathédrales.
nos
encore
signaler
de l'édifice
autour
A
voûte.
sion
la même
Commission,
de la nef.
Enfin
la
galerie
au-dessus
C'est, parait-Il,
tous
qui discuta
la
une
le
style
forcée
voûtes
nous
voûte.
des
De
espaces
de supports.
le rapport
entre
le
à l'extrême
tendu
la
est
français
est
a
qu'on
qui n'ont
leur voyons
ridicule
plus
dans
court
qui
de l'imposte
de la
décision
de la Commis-
les plans
on doit
construction
de la cathédrale.
les fenêtres
fut
A
rondes
si médiocre
le chancelant
pour consolider
que l'on fut obligé,
à chaque
travée
de tendre
de la nef de
édifice,
de fer qui la traversent.
Faite ainsi
tirants
grands
on ne demandera
d'une série
d'erreurs,
pas à la
de créer
une impression
de Florence
cathédrale
Je n'y suis jamais entré
sans un sentia l'idée
malaise.
une
Quant
que c'est
la messe,
et qu on y peut
qu on y célèbre
n'y avoir jamais
songé.
j'avoue
profonde.
de
ment
église,
prier,
Il est détaché
Z~ C<~M/~M~?.
trouve
un progrès
? Burckhardt
tion
nouvelle
pour
aient
leurs
a laissé
façades.
su profiter
les
de l'église.
Est-ce
que cette disposiarchitectes
libres
plus
Il n'apparaît
de leur liberté
pas que les Italiens
car. à part Orvieto
~ARCHITECTURE
et
ii-7
GOTHIQUE
seule
des
pas une
grandes
églises
n'a une façade
ancienne
et belle.
En
Sienne,
gothiques
isolé
semble
sans raison;
il
le campanile
outre,
être là. Combien
les
est ici: il pourrait
je préfère
de nos cathédrales
et leurs clochers
tours jumelles
dardés
Le
au
ciel.
de
Campanile
donnée
décorative,
n
à la cathédrale.
sait
si l'on
son
élévation,
supérieur
architcctoniquemcnt
lui manque
une flèche.
On
un
solue.
vertical.
conçu
système
sera
Campanile
aiment
le xtv" siècle
Le
Pisano)
voulait
nouir
en
ileur
outre,
immortelle
.S<M/«
deux
grandes
à
ceux
qui
d'une si
panneaux
Giotto
(avec
encyclopédique,
où le maitre
résume
les
Andrea
comme
le
idées
du
du monde,
mais où il fait
don de sa bienveillance,
simple
de son génie.
.1/~yM
églises
du même
mouvement
cher
et
gothiques
JV<<ï.
de
ab-
comme
originairement
que
C/'<~<' <?/
a peu près
sont immenses
Le
ne
amener
frise
y sculpta,
siècle
Italie
et couronnements,
la contradiction
toujours
les
pour
allure
jeune
l'époque,
sur l'histoire
en
français
style
entablements
qui en est
horizontalité
et
même
la
le regretter.
Tel qu'il
est, malgré
ce sont
les lignes
horizontales
qui
Ce sera
l'éternel
malentendu
dans
du
1 adaptation
par les corniches,
noble
dans
est,
doit
s'affirment.
a une
Giotto
Florence
épala
Les
sont
temps
(1294 et 1278). Elles
faites
abriter
des foules.
pour
religieux
obligea
l'architecture
à
il8
LA
aborder
de
surfaces
dans
nouveaux
plus
histoires
des
fondation
sur
exerça
rôle
franciscain
ordres
l'architecture.
nombreuses
tion.
les
problèmes
pour couvrir
étendues.
On a beaucoup
insisté
de l'art sur l'innucncc
que la
les
les
TOSCAXE
qu'est-ce
que jouèrent
Sans
intérêt.
est sans
est frappé
du petit
de la nef. Il
l'étendue
nécessaires
Le
pas
toire.
de Cluny
de vue
est
plan
de
chœur,
mais
une
pas
séric
non
pas
de
et de
d'apvoûte
une
de
charpente
large
d'abside,
l'intérieur.
piH~rs
nombre
strict
y a le
soutenir,
cistercien,
A
de
nombre
du
l'extérieur
moderne.
pour
mais une simple
visibles.
gothique,
membrures
il y eut de
leur
direc-
styles
et de Citeaux.
architectural,
franciscaine,
l'église
la façade
on
puis
sous
dominicain
que cela en comparaison
dans
la dissémination
des
du moyen
âge nos abbayes
au point
dont l'influence,
fut européenne
?
A Santa
Croce,
doute
construites
églises
Mais
et
bois
a
nef.
ni
chapelles
et
transept
de déambulas'ouvrant
sur
le transept
au regard
de
le maitrc-autel,
une chapelle
plus
vaste.
En somme,
à une église
si grande,
il n'est
C est un Immense
développement
pas de chevet.
perpendiculairement
la nef. Derrière
de nef.
tourne
cours
puis,
court.
arrive
au c''ntre
delu'uvre.on
la grande
ordonnance
d'un
on enlèverai
la péroraison.
Que cette
dont
Cest
même
position
ait
~te
rendue
spéciale
de
l'église,
disdis-
légitime
par !a destination
je n en disconviens
pas. Plus
I/ARCHtTECTERE GftTHiQCE
et les
liturgie
et la confession
la
que
sermon
les
sur
foules.
œuvre
une
avons
les
qui en donna
un des plus
comme
est bien au-dessous,
des
obscur
au
tronquée.
et
plans
grands
comme
maitres
début
le
culte,
aux Franeis-
Arnoltb
que l'on
architectes
agissaient
nous
(li
Cambio,
cite
partout
du
monde,
du plus
valeur
réelle,
ait construit
qui
enlise
de l'Ue de
gothiques,
siècle
telle
xm"
du
du
cérémonies
importaient
par ces armes-la
qu'ils
Mais architecturatemcnt,
C'étaient
t'ains.
it9
France.
a Arnoifo
peut
pourtant
reprocher
vilains
autels
dont
Vusari
ceintura
classiques
de Santa
Croce.
bas-cotes
On ne
Santa
même
Maria
ordonnance
la même
sept,
une grande
encore
petit
ces.
XoveUa
Mais
est de
façade
L.-B. Albert!.
v<dutes
dominicaine.
générale
absence
de
derrière
chapelle
nombre
les
est
Ignés horizontales
rons trop souvent.
la
la nef et le tran-
chœur,
remplacé
le maître-autel.
et
Renaissance
la
C'est
par
Ici
piliers,
inégalement
espasont gothiques
et belles.
La
A noter,
reliant
les
de
voûtes
la
pour
les
fut
dessinée
en
les
passant,
verticale
de
partie
des bas-cotes.
par
larges
la nef aux
Nous
les
rcver-
Le gothique
se montre
dans bien d'autres
monua Or San Michctc.qui
ments
a de beaux
ilorcntins,
détails,
ornées.
II ne
des
Mais
faut
pas
moulures
c'est
tout
demander
délicates,
ce que l'on en
à cette église
(les
fenêtres
peut
dire
plus
qu'elle
et
!20
LA
TOSCAXt:
donner.
étant
une ancienne
peut
et voûtée.
qui fut fermée
a la petite
A la Loggia
dei Lanxi,
on remarquera
les arcs
en
BigaIIo,
ne
des
Le Palais
archivoltes.
Il a le
pittoresque.
mcnt
par
sa
mérite
robustesse,
de Florence,
contre
défendre
gique
pour
les droits
partis
cintre
plein
de la Seigneurie
est
non seuled'évoquer
par
le passé tumultueux
fenêtres
petites,
il fut construit.
Au milieu
dans lequel
turbulente
del
Loggia
mais
d'idées,
par sa
ses pierres
énormes
association
cratie
nu b!e
halle
de la chose
masse.
et
et passionné
de la démo-
il se dressait
les
ses
énerdes
entreprises
publique.
des notes
italien,
t! Importait
de ne pas se
bien sèches,
pourtant
les livres
et de remettre
les
laisser
duper
par
fut
a leur place.
En résumé,
cette
choses
époque
Certes
voila,
sur
le gothique
de
architecturaicment
Nous
verrons
Pour
l'instant,
quelques
gothique
ture.
La forme
plus
il est
lignes
italien
les
bâtarde
fit
peu
tard
de
en
valeur
Sienne
et
Italie.
Orvieto.
en
d'indiquer
conditions
d'existence
que le
a la sculpture
et à la pein-
qu'il
nécessaire
prit eut une
elle empêcha
double
con-
D une part,
séquence.
de la sculpture
monumentale,
et de l'autre
elle donna
française,
la naissance
reste
ainsi
qui
un essor
inouï a
la peinture
Ceci vaut
car nous
monumentale.
quelques
explications,
sommes
I/ARCtHTECTCRH
H un moment
italien
pour
on
Comme
t2!
GOTHÏQCE
qui va décider
des siècles.
du caractère
de
Fart
le sait,
le gothique
n'offre
français
a la peinture.
Il n'y a pas pour elle
aucune
place
les grandes
surfaces
dans les églises
planes
qui
nécessaires.
lui sont
mur
Le
Il manque
est
extérieur
de
verrières
larges
lumière
Ce
diffuse.
percé
filtrer
qu'une
qui ne laissent
les verrières
et l'on
sont
qui font tableau,
effets que les maitres
pas les admirables
ont
en
larges
portes
tes remplir.
est
Avec
la France
tympans
voit revivre
numentale.
Moissac.
sculpture
de
traiter
des
qui. pour
des
scènes
de
est
personnages
ils sont plaa laquelle
dite
romane.
l'époque
la
grande
hauteur
les
n'ignore
verriers
tympans
la
à
obligée
la dimension
par la
les
contraire.
s'ouvrent
où
importantes,
commandée
ces.
Au
tirés.
aussi.
l'éclairage
des
Yczclay,
des écoles
mo-
sculpture
Autun,
locales
Chartres
ont
et Paris,
bientôt,
qui aboravec un sens
aussi
dent ces problèmes
plastique
qu en montra
jadis la Grèce pour décorer
puissant
de ses temples.
de
I~s frontons
L'épanouissement
coïncide
avec celui de l'architecture.
la statuaire
Eftcs
sont
gothique,
l'architecture.
Mais
l'on
ditions
ture.
en
fait
l'une
inséparables
la statuaire
On sait
Italie.
les
garde le cadre
comment
elle
modifications
au style
de
d'existence
subir
Le gothique
de l'autre.
italien
français
la
peinture
rétablit
A l'époque
que lui donne
le remplit.
profondes
les
changent
la sculpmur
et offre
et de
le
que
con-
t~2
de
LA
vastes
T«SC.H
a la
surfaces
décoration
D autre
peinte.
le tympan.
le fronton
ne s'ouvrent
part.
plus à !a
décoration
le déplorable
revêtement
de
sculptée
on (le mosaïque
Il reste
marbre
a
empare.
s'en
la sculpture
les portes,
chaires,
autels,
fontaines.
C'est
le has-rellcf
plus
que la ronde-bosse
qui
se rapproche
devient
la sculpture
de
nécessaire;
1 orfèvrerie
avec (lui, à Florence.
elle a toujours
été
intimement
du
gothique
unie.
Ainsi
ou,
d'adaptation
en'et de donner
pour
commises
naissance
tale.
la forme
mieux
dire.
l'Italie
par
méridionale
les
ont
ce
erreurs
double
a la peinture
monumenFrance
a 1 époque romane.
(lui avait existe en
mais
non
dans
le style gothique,
et d'empêcher
de la statuaire
monumentale
qm
1 épanouissement
exclusivement.
On touche
reste.
ici,
eUc, française
comme
au doi~t, les rapports
entre eux. et l'on
plastiques
ils ont été.
de l'architecture.
les arts
qui unissent
où
voit ta dépendance
On ajoutera
encore
tions
d'' la sculpture
ont toujours
progrès
préceux de la peinture
ces considéraet. après
mais
nous repreindispensables,
générales,
nons
notre
que
cède
les
numents
en quête
en Toscane,
vuya~e
du moyen âge.
de la sculpture
LA
Lépoque
sculpture,
romane
a ce
des
mo-
SCULPTURE
ne
moment,
nous
a été
retiendra
d'une
La
pas.
médiocrité
LA
la
dans
extrême
vous
êtes
:) Chartres.
à
vous
ront
vous
toie,
de
du
nens
ou
Hge français,
non
d'u'uvrc
venir
lecteur,
en
Halie,
à
encore
dans
la
plongée
cher aux honnêtes
un mot
employer
siècle
qui l'appliquaient
alors que la France
créait
aux
surpasses
Vous
vcrrez
Renaissance.
de
si,
Autun,
pourque
œuvres
(le Pisgrossières
même
les meHIcurcs,
celles
ou
Prato,
L'Italie
était
pour
x\u"
Surtout
avant
arrête,
123
GOTHIQUE
Péninsule.
Vexeiay
donner
les
<!e Parme?
barbarie,
SCULPTCR!;
au
moyen
des cheis-
plus beaux jours
occasionnellement
de la
les
mais ce voyage,
de la Toscane;
ne vous obligera
d'art,
point a aller
romanes
sculptures
(mi veut
rester
les chercher.
Il en est autrement
pour
étudies.
le xm" et le xiv
siècles.
d être
qui valent
Vos livres quotidiens
vous donnerontia
chronosur Xn:OL.\s ( 12< 'C-1~80)
logie et les laits essentiels
cl JHA:~ DE PtSt; (1~0-1320).c
ne me sens aucune
<'nvic
de
de
écrites
voudrais
les choses
excellentes
répéter
qui ont
sur les premiers
maMres
gothiques.
Je
seulement
fut
attcutif
a leur
qu'on
« gothicite
ricre eux
depuis
nord.
Dans
question
ments.
C'est
las
verra
et
ne
de voirdcrpeut s'empêcher
tradition
Hérissante
française
la grande
plus d'un siècle.
être
On
On
Jean.
les
de
limites
11 y a eu une
de
l'établir
intluence
ce voyage,
avec
preuves
de la signaler.
les œuvres
des premiers
du
il ne
peut
et docu-
assex
a
Prato,
a
Pistoie.
PIsans,
a Pise
Nico(nous
LA
m
il y a des
A Florence,
Sienne).
et le xi\" siècle est très riche.
réservons
de l'école,
H
TOSCAN):
voir
faut
la
P!s.\xo
d'AMUŒA
(1270-1349),
laissent
un
de Ghiberti
fameuses
du
porte
première
Baptistère
celles
très
peu dans l'ombre.
f!orendes qualités
C'est
d'un
art
tines
dans
la composition,
le désencombrement
dans son
le sujet
s'exprimant
bas-relief,
grande
près
d'autres.
charmant,
minimum
de
personnages.
de ces panneaux.
de !a table
du
J'aime
la
festin,
un
par
avec
que
I! y il ici
une
grâce
œuvrer
du
essence
est
L'élégance
la petite Hérodiadc
Nativité,
et
bien
singulière.
que l'on
En
fac<;
avait trop
parfois
porte j'ai songé
de l'époque
loue Jean de Pise. Je grand maitrc
préa
touche
de son naturalisme
cédente,
qui souvent
de cette
la laideur.
H faudrait
ne
pas
oublier
que, dans !<'
y a du naturala noblesse
des
dont il s'inspire,
s'il
style français
il y a bien autre
lisme.
chose,
que
Les
attitudes
à l'émotion.
y est jointe
se
critiques
vocabulaire
artis-
du
bizarre
conception
Chez eux. comme
chez les sophistes
grecs,
tique.
les concepts
s'excluent.
Naturalisme
exclut
nofont
une
htessc,
émotion,
C'est absurde.
On
nies
dans
les
belies
meilleurs
morceaux
du
âge.
d'Andréa
moyen
La porte
lablement
ractère
composition,
trouve
toutes
élégance,
ces qualités
oeuvres
de
grecques
notre
statuaire
Pisano,
force.
réu-
et dans
les
française
si on la connait
par les photographies,
menu,
petit, des panneaux
frappera
sculptes.
préapar le caMaigre
LA
s'attend
<oi on
bien
et typique
œuvre
plus
norcutin
une
Mais
i25
GOTHIQLE
à quelque
de ravissants
série
~n aune
SCCLPTt'RE
chose
de
bibelots.
Cela aussi
de la statuaire
à la C/~x<<~
suscite
de
/M<'
/s\«/
</<?/w~
du jardin
</<' /~o/?.
la
terre
père des
y~/<~a/<\
.label.
ses brebis,
tente
paissant
la .U<c
\ce.
Sur
une
1\4/
/j'<<
<
~/< /o/s
/j'y~<
~o~t'<?/s.
La troisième
P/My?
et la
seulement.
ci une
merveille
Les
meilleurs
charme
hardt
Dieu grave
qu'un
Puis c'est
d'Edcu.
la
puis
pasteurs,
la J/w
tique
Je ne partage
ceaux
comme
l'.4?'/
valoir
non
expressive.
avec
la t/~cavec
1\1/</<
la
/cx c~'<z/
et 1 J~~c/j'/o/'M/M~ </<s ~'cyM/~<
a la .V~r/M,
la
paroi
Co~?~ï<?7'cc
face.
deux
la P~/we
et la .Sc~y?.
cellede composition
et d'exécution.
ces panneaux
sont d'un
d'entre
pas cette
la C/
</<' ~v'
seulement
sérieuse
Jubal.
</<' ~<*s.
italiennes
que peu d'oeuvres
trouve
que la composition
de moindre
intérêt
y sont
/')~/<\
le 7/wY~
la F/~
assis devant
sa
~wcy,
~o~
reliefs
moyen
âge sur
La série com-
le
rj~/CM//M/
sur la dernière
Enfin,
~.s
italienne.
requiert.
des médaillons.
Tubalcaïn.
qu'incarne
seconde
face se voient
1.4?'/
est
nous
parinite
la série
voisin,
C est, au Campanile
tixa les conceptions
du
où Giotto
de l'humanité.
le développement
mence
monumental
manière
égalent.
Burchket le sens plasque le contenu.
de voir. Des mor-
~/c fA~w~<~
la F~ /y/c.< c~c~~
me paraissent
la qualité
de la pensée.
par
et profonde,
mais
surtout
par
LA
126
l'excellence
du
TOSCANE
sens
Certes
plastique.
mets
je
a
les plus pariai tes la jeune
femme
debout
dans !'J~/ < /s.\<?/\ ou le cheval
qui s'enC'est
une heure
lève avec son cavalier.
exquise
côté
des
dans
l'art
œuvres
italien.
de la cathédrale,
des portas
il
quetqucs-nnes
du moyen
âge, qui méritent
y a des statues de lann
mieux que le dédain
avec lequel <es
sont genrmAu ~luséc
du Dôme.
on trouvera
h'mcnt
traitées.
Sur
aussi
en ronde-bosse.
quelques
ligures
relativement
rares dans
l'art
Elles
de cette
époque: alors
monde
de statues.
était pcupleed'un
que la France
ritatic
en compte
a peine
quelques-unes,
rioritc
n'est pas numérique
seulement,
de
sont
et 1 infeje vous
prie
te croire.
A
Or
San
le
Michèle.
Tabernacle
d'OncAGXA
Il a des détails
séduisants,
(t 1368) vaut une visite.
mais
l'ensemble
est médiocre.
Nous sommes
toudans
jours
respirer
drapées
Pour
des
œuvres
un peu devant
d'une
de nos
On voudrait
fines,
petites.
les belles figures largement
cathédrales.
on remarque
l'ornement,
est réfractaire
au style septentrional
sa décoration
créé de toutes
pièces
des
formes
vivantes
étudiées
au
on trouve
sans
contraire,
les fenêtres
romains.
Rcgardex
si fouillées,
un air déjà
Les
l'<s
si ornées,
mais
dont
combien
lequel
l'Italie
avait
en
dans
s'inspirant
la nature.
Ici
cesse
des souvenirs
d'Or
San
Michèle,
les guirlandes
ont
vu.
?.<o/<~
(VI*
partie)
nous
montreront
LA
scrLpTt'nH
i2T
Gu-nnurE
de la sculpture
au xtv* siècle.
des
que Vérone
s'enorgueillit
qui sont, a tout prendre.
Scaliger,
un spécimen
a juste
titre
p)usd
C'est
des
tombeaux
les
dans
meilleurs
se laisser
peut
de cette
école
Si l'on
je dirai
xm et xtv"
siècles
l'ensemble
d:)ns
du
monuments
aller
au
toscane
siècle.
de juger.
plaisir
de sculpture
aux
un
ti'it
qu'elle
de l'art
X!v
excellent
rang
Dans ses œuvres
italien.
isolées
de Jean
de
figures
madones,
qui sont
puissantes,
du Camdans les bas-reliefs
et maternelles,
supérieures–quelques
et quelques
hsc
simples
le xv"
elle montre
des qualités
que
pnnile,
ne connaîtra
si raffiné,
pas.
de vue de l'art européen
Au point
change.
n'est
pas,
l'appréciation
teste l'Italie
Xtv~ siècle,
au
premier
la France
que loin derrière
et avec
d'un
siècle
suit en retard
de plus
qu'elle
Le xtv" siècle italien
ses
des forces
prend
inégales.
dans l'art
du
et son
français
sujets
inspiration
rang.
Elle
xm'
siècle.
chez
eux.
ne
de ce temps.
et sans con-
Evidemment
au
siècle.
vient
L'invention
Même
des
t'invcntion
est
en laissant
sujets,
chez
de côté
ne
l'Italie
fit en
l'œuvrc
qu elle
om parer
la
réalisa
pendant
que la France
H v a quelques
œuvres
charmantes
sule;
mais
c'est
sculpturccommc
mule deunitivc
tout
de même
la copie
la question
de
nous
et
à
peut
songer
à ce
ces siècles
même
dans
période.
la Pénin-
qui, pour la
a donné
la for-
la France
pourl'architecture,
de 1 idéal artistique
du
moyen
âge.
128
LA
L'inconnnissance
des
théories
TOSCA~Œ
generaie
erronées
sur
de
le
rdc
l'art
français
nécessaire
et
de
des arts
dans
la formation
modernes
l'antiquité
ont perpétue
ces graves
erreurs
et
d'appréciation
à t'italie.
de
<mt fait jouer
dans le développement
un rôle qui n'a pas été
européenne,
il était pour
!e sien. On voit ussox de quc!!e utilité
ies hommes
du xvn" siècle,
qui nous ont dote de
la civilisation
nous
subissons
encore,
de
que
étaient
ieurs
de Hi:die
et quelles
raisons
Intéressées
la première
place
pour donner
dans le monde
a l'héritière
directe
de la
moderne
renseignement
faire le succès
civilisation
latine.
LA
Nous
croire
tention
arrivons
l'art
PEINTURE
à
chrétien
a été
la sculpture
t'ideal chrétien.
la
par
monopolisée
!'a précédée
l'on
a pu
que
tant
excellence,
que l'atEn réalité,
par l'Italie.
peinture,
a exprimé
avant
elle
Comme
nous l'avons
montre,
t'épade la peinture
en Italie a été favorise
nouisscment
local
du style gothique.
Après
par le caractère
Giotto.
le xtV
siècle
voit
et
une
Horaison
inouïe
de
la peinture
monumentate.
Ici encore
tout a été dit
<'t fort bien. J1 reste
pourtant
quelques
remarques
à formuïer.
générales
Vous
lirez
la vie de Gx'rro
(!267-13~7).
H serait t
LA
PE!XTt
si l'on
inexplicable
lui, une
RH
ne
i29
GOTttIQt'E
savait,
avant;
lui.
à côté
de
tradition
fasculpturale
qui avait
déjà
et! intluencc
directe
de Jean
çonne l'âme italienne,
Il y a bien des réserves
à faire sur
l'état
de Pise.
de
actuel
ses œuvres
à Santa
Croce,
Giotto
que date
du premier
que c'est de
et s'étonner
convenir
italienne
soit elle-même
ne
dont
elle
non
seulement
xv" et le xv~
que
à ce point.
s'écartera
sur
dans
('iotto
plus.
xiv*
le
ce qu'ils
lui
Son
mais
il
faut
la peinture
elle
coup
trace
des voies
action
s'étend
mais
siècle,
ont de meilleur.
sur
le
C'est
le sens
le plus exact
des arrangequi se montre
ments
et de la composition.
La première
formule
Chacun
est définitive.
son individuay apportera
des choses-,
!ité. sa vision
en
spéciale
personne
ne songera
a nier ces modèles,
qui satisfont
un des besoins
les plus impérieux
de l'esprit
latin,
le besoin d'unité.
Italie
Mais
sont
l'arrangement,
chose
qu'une
laquelle
diverses.
!'âme
peuvent
Giotto,
religieuse.
ne
groupes,
une
dans
forme,
extérieure,
les pensées
les plus
s'exprimer
comme
tout
son
avait
siècle,
L'art
ce temps
est sous l'autoIl nous est aisé de
de l'Eglise.
rité
de
et l'inspiration
les œuvres
n envisager
La suite
vue plastique.
mais
il ne
faut
des
l'harmonie
pas
d'art
des
oublier
qu'au
point
de
nous
temps
que
Pour
relativement
récentes.
quêtes
que la forme artistique
qu'allaient
l'idée
elle-même.
Ses
importait
seul
l'a permis;
ce sont des conautant
Giotto,
revêtir
ses idécs~
œuvres
sont
9
des
LA
130
TOSCANE
expressives:
par la. il faut entendre
un état de pensée,
non pas inconsqu'elles
signiiu'nt
toute
œuvre
ciemment
est un signe
mais
voulue
et rénéchie.
II n~est pas posd une façon
compositions
ici la forme
de la pensée.
Cela
séparer
nos actuelles
idées sur l'art.
n~est pas suivant
Qu'y
l'union
des deux
Chez Cioiio,
éléments
puisse?
nous
ne regardons
est si intime,
ses
qu'a
qui
elles restituent
œuvres
qu'en artiste,
par !a beauté
des gestes un ét~t d'âme
qui nous est peu
simple
sible
de
mais
la puissance
que
rend
clair et compréhensible.
maitre
ici que Giotto
l'on
sent
Comme
familier,
expressive
du
appartient
au
les symbolismes
les
âge.
que
religieux.
sacrées
ont une vérité
et intime
histoires
profonde
il s exprime
en lui 1 En les traduisant,
lui-même;
moven
ce
sont
de sa
tions
les
dans
vie
en sera-t-il
tard
ainsi
scientifique
l'esprit
force de la tradition,
Seront-ils
Ciotto?
de
sujets
intérieure
qu'il
film
les
religion
extériorise.
émoPlus
? Cn Vinci, en qui existe déjà
moderne,
sera
placé,
par la
en face de sujets
semblables.
lui
étaient
un
qu'ils
pour
l'enort
de son intelliUn Raphaël,
par
les thèmes
sacrés
d'une manière
envisagera
pour
ce
gence.
Ï~
et arrivera
toute objective
mais lesprit
tions
critique
tanéité
la
d expression
du mov<'n àge
impérissable.
Un débutera
par
à de
réalisa-
parfaites
pas à la sponde 1 âme religieuse.
Le par-
est.
Santa
en
n'atteint
certaines
Croce,
œuvres
où deux
rares.
chapelles
LA
sont
de
Giotto.
PEIXTURE
A-t-on
Ht
C-OTIIIQUE
dans
signalé
si Henaissancc
le
~«'/
dont Giotto
la façon déjà
de statues
le toit plat de la loggia
couronne
qui
sur
le ciel?
Il faudra
chercher
se profilent
avec
tant d'églises
où le
Ruskin
(.U~y.<
F/r~)
Au musée
des Offices,
\tv" siècle
s'exprime.
qui
~0!/
-crt lui aussi
tes fins du f<<~
par le clas~<?<
sement
chronologique
quitterez
des
peintures,
en
giottcsque
guère l'école
travées
de la galerie.
premières
à ce moment
à Pise.
Hctournons
vous
ne
suivant
les
Tl y a là,
une
des fresques
Santo,
Qunpo
importantes
ce t<'mps.
A la décrire,
nous entrerons
tout
du moyen
dans l'esprit
âge italien.
au
de
a fait
/<< J/v
7/w/
Le
Santo
de Pise est un endroit
c!«s.
Campo
de paix et de recueillement.
Derrière
ses
exquis
c'est le charme
de larges
rctommurs,
portiques,
hantcn
rées.
fenêtres
de plein
cintre
Des sculptures,
bas-reliefs
détruites,
diévaux.
geste
funéraires
sarcophages
païens
l'histoire
de
antiques.
(qui se rattachent
que Nicolas,
premier
les quatre
remplissent
lytc
venus
des
de l'école
Vierges
pisanc
le Bambino
lourd
et passionne
templent,
mythes
monuments
deticatement
a tout
sculpteur
gâteries
ajoude chaires
siècles
serrant
qu'elles
même
avec
Phèdre
le reste,
méd'un
condes
et d'Hippocar on sait
les copia).
pisan.
où ne passent
p!us
LA
132
TOSCANE
à un franc pour
visiter
tarifés
que des touristes,
des morts
de la grande
Fisc.
ce qui fut le champ
Un côté a été
de fresques.
Les murs sont décores
Bcnoxxo
Gozzoli
mais.
couvert
par l'inlassable
il n'y est pas à
des morceaux
charmants,
maître
des Médicis
c'est la chapelle
au palais
son mieux;
et l'éclat
avec ses cortèges
de
Riccardi,
somptueux
le chef-d'œuvre
du
ses costumes
royaux,
qui reste
grand
Sur
fresquiste.
les autres
de bonspeinires
de l'école
avec des bonheurs
et
appliqués,
faces,
se sont
giottesque
des talents
différents,
a dire
les
vies
des
saints.
s'afiirmc
la fresque
intitulée
toutes,
de la Mort.
Le moyen âge s'y raconte
le Triomphe
et beauté.
A ce moment
de notre
avec abondance
Mais.
entre
arrêtons-nous
voyage,
représentative
du
fresques
pour
même
et des âmes
époque
Or elle est telle.
Au
dans
mur
une
sud
bordure
du
devant
elle.
soit
Qu'elle
seulement
des autres
nous, non
siècle,
mais
de son
de
enHerc
temps.
Campo-Santo.
où en
peinte,
sont des bustes
losanges
tenant
des phylactères,
où s'illustre
personnages,
son
elle
des
de prophètes
scène variée
de motifs
même
s'encadre
médaillons
et d'anges
et riche
de
din'érents
la
celle
de la mort.
Au centre
un
victoire,
cartouche
soutenu
l'inspar
deux
anges
porte
cription
que voici
Trésors de sapience et de richesse
De noblesse aussi et de prouesse
LA
PE!XTCKE
i33
f.OTIH~CE
Servent de rien aux coup:; de celle-ci,
Et ne fut encore trouve contre e!!e.
0 lecteur, aucun argument.
Ahl puises-tu
avuir l'esprit l
De te tenir toujours préparé
De peur 'ju'eHe ne te joigne en pèche morte!'
a pic. dans un ciel traparoi de rochers
verse
Je la lutte des anges
et dedémons, tombe
une mcgcro
la Mort.
d un vol puissant
horrihic~
des
S~s cheveux,
crinière
se hérissent
épaisse,
D'une
ailes
de
chauve-souris
ses
sont
pieds
griffus,
faux
s'arme
d'une
large
la portent:
gigantesques
son corps
Elle
nommasse.
tranchera
qui
humains.
au trépas,
des
promises
Au pied du rocher,
une
tient
Vieillards
implorante.
courbent
vers la terre
que
la misère
troupe
impotents
le poids
les
haHlonneusc
et
des
lité
trempée
par tant
arracher.
Ils tendent
rahie
plus
que les restes
d'une
ne
d'épreuves
qu'on
les bras vers
la Mort
devant
se
aHamcs,
années
et
aveugles,
trop dure,
paralytiques.
ils sont !a, déchets
misérables
clus. boiteux~
l'ombre
et l'humidité,
en marge
du monde
où ne les retiennent
vies,
perdans
déjà,
vitala peut
secou-
le havre
salutaire
où
eux; ils volent
elle peut.
d'un seul coup. les faire entrer
et, pour
n'en
ils lui jettent
une banderole
qu'eHe
Ignore,
oit se lit:
Puisque pr"sper!te nous a quittés
0 Mort, tuéJecine a toute peine
La~' J<'nue-uou~ a pré~nt !*u!time Cène.
LA
t34
ne
Mais.
Elle,
qui
vers
d'antres
sur
TOSCAN:
lieux.
et délicieux
on,
paisible
une
charme
compagnie
la musique,
jeux,
musicien
debout,
bandes
alternées,
femme
assise
velue
d un
va
point,
a droite,
les entend
les
C'est,
sous des oranger::
1 instant
fugace
conversations
un
dans
drape
d'un
un
vol
coin
toun'us,
dans
les
Un
plaisantes.
manteau
grand
à
du
tandis
luth,
qu'une
sur la lyre; une autre,
un petit
caresse
brocart,
joue
l'accompagne
somptueux
en devisant
tout
avec
un jeune
homme
chien,
assis près d'elle.
Une troisième
sur
tient un faucon
son poing
deux couples
et, derrière
eux, passent
enlaces.
Heure exquise
d'une
cour d'amour,
que va
d un coup brusque
de sa taux,
la Mort
détruire,
qui
des
s avance.
Elle
femmes,
sourire
des
le feu
de
va
en
figer
lèvres
cheveux
ces yeux
bouffants
cadavres
cireux
Hétrir
un
prêtes
les
gorges opulentes
d'euroi
le
ricanement
aux
éteindre
baisers,
le lustre
des
ternir
charmants,
sur les oreilles
et
lescorpssouplesoùbatiaita
de la jeunesse.
rouge
pleins
coups !e sang
ces joies mondâmes
Ptcndsgnrdc
Entre
ces
qu'elle
deux
groupes
l'evcntremcnt
c'est
qui tombe,
verts.
cardinaux,
Papes,
du jugement,
voient
bouche,
n'' t'' («igueeu
en homuncule,
La Mort
en réduction
guette
pèche mort.ct.
opposes,
de
femmes,
leur
âme
en
changer
la Mort
sous
tombeaux
enfants,
sortir
ou-
al'hcure
de leur
d eux-mêmes
LA
PEIXTt
<<w/.
~<x~/
RE
n'est
135
GOTHIQUE
une
point
Image
a corps
et
Gammes:
à
démons
de
fantastiques
te vol
en hirondelles,
dont
anges
les rochers
a pic et
dans
le ciel entre
s'eparpitle
embaumes.
à
tes idylliques
Plongent
omngers
les
~anche
droite
de
par
des
disputée
et
bêtes
damnas
dans
des
de
trous
bercent
d'une
douceur
anges
les
bras maternels.
entre leurs
sans
les
reH!e.
âmes
pasau-
vées.
Maista leçon
selon le monde
ser la vie selon
va
n"us
ne
A la vie
pas complète.
et joies, il reste à oppomisères
Dieu. La partie gauche
de la fresque
une
montrer
ia mort
la vie et de
de cette
serait
la rencontre
fois
seconde
et ce qui
de
finalement
triomphe
dernière.
L n somptueux
pour !a chasse.
des
les
valets,
un
dames;
cortège
Les chiens
faucons
se
se
bondissent
départ
mains
aux
an
dressent
l'arc
couronne,
empereur
en
déroule
des
poing
a la main,
L"uis
de
btancs.
manharnais
noirs.
étincelants,
riches
des chasseurs
et chapeaux
extraordiaux
têtes
des femmes,
la
s'empanachant
!eaux
naires
Bavière,
chevaux
cavatcadc
coup
sant
été
s'avance,
elle
se heurte
voir
les
fraîchement
et
b!auc.
Le second,
déjà
couvert
dans
quand,
a trois
cadavres
habits
est
dit-on,
un
est
au
sur
chevaux
te chemin,
cercueils
ouverts.
de trois
cnsevcH;
d un
centre:
rois.
il est
manteau
tout
à
lais-
Le premier
a
vêtu
de riches
bordé
de
vair
la couronne
en tète,
qui a encore
état avancé
de décomposition.
Le
d3C
L.\T«SC.E
troisième
est réduit
vaux
s'arrêtent,
morts
que
a l'état
oreilles
les
de
Les
squelette.
reniflant
pointées.
se
chasseurs
montrent
cheles
terrines~
tandis
d'eux,
d un ~cste énergique,
que l'un
le nez devant
bouche
le cercueil
qui pue.
Un vieux
moine
s'avance
commenter
pour
de
leçon
la mort
un
tège,
et présente,
à une
où se lisent
ces vers
cartel
se
la
du cor-
dame
S) v'tt'e espril. est hicn nvisc.
Tenant ici le r*'g:)rd )ix<)tten)if.
La v.tine gh'h'e y sct'a dcc'mtit''
):a ~uperi'e,mmf\'fu~
v<'y<'x. mort<
Vous von:; .tp'TCcvrex cnc<'rc de c<' sot <.
Si vousobs<'t-x
)?<)"< flui este';r!te.
Un
des
sentier
Pères.
reuse.
Sur
rocaineux
C'est
ici
le chemin
la hauteur
et où n'atteignent
édifie
une chapeHe
men<'
vers
de
les
demeures
la vie
hienheu-
où l'on
avec peine
parvient
du monde,
ils ont
pas les bruits
et passent
leurs jours dans les
de
l'existence
pieuses
érémitique.
lit: un autre
un troisième
trait
l'écoute
une chèvre.
est posé près
!!s
Un corbeau
d'eux.
vivent
en Dieu;
la vie ne leur est qu'une
attente,
occupations
L'un d'eux
un
état
transitoire.
L'achèvement
sera
des
plus vers les truncs des Gloireset
mondaines
Ils ont
renonce
les joies
venons
de voir
balbutiement
lèvres
deux
des
!<*s concetti
peintures
si
un
pas
Dominations.
dont
nous
séduisantes.
a remplacé
prières
des diseurs
d'amour;
sur
de
Le
leurs
ils
ne
LA
PH!XTt'KE
GOTHÏQt
les animaux,
point
les créature
de
tuent
toutes
mais
vivent
Dieu.
i:n
H
Ils
en paix avec
sont
au-dessus
des
et des soucis
de ce monde.
plaisirs
terrible
mégère
a~ite sa faux redoulable
Pour leur âme immortelle,
qu elle enraye.
« notre
Ils ont. vaincu
point de terreurs.
corporelle
Ainsi s achève
la fresque
se dénomme
et qui
Voila
un
il n'est
sœur
la
».
mort
~anto
Que la
sur ceux
quel on voitau
Campole Triomphe
de la Mort.
excellent
type
de
la
de
peinture
ce
claire
d'une
composition
qui exprime
les grands
lieux
communs
de la
façon saisissante
et traet, par des scènes
religion
pittoresques
en fait sentir
la force a chacun.
Sans doute
fiques.
temps
elle
est
totalement
demandons
)<
monie
dénuée
aux
u'uvres
la couleur
en est
d ensemble.
plus ce côte
excite
dans
œuvres
cet
quand
j'y
art-là
et celui
<)e Delacroix,
les autres
Manifestement
pas le mëmebuL
aux mêmes
endroits.
a dire.
si
Maria
Novclla.
nous
des
voyageurs
qui enregistrent
de philosopher
pas le temps
I"anta
pas
non
qui nous
reuechis,
je vois un abîme
de Velasquex,
de Chardin,
visent
pas !eur plaisir
aurait de choses
a pas
postérieures.
de Henoir.
ne
pas à
d'har-
plait
n y trouverex
ce haut rajout
d'art.
En vérité,
entre
il n'v
sèche:
nous
que
Vous
cuisine,
des
de l'agrément
elle ne
d'art
les uns
et
ne cherchent
Ah
n'éti'ms
sensations
1 qu'il y
pas des
et n'ont
1
a
Florence,
sera
une
de
138
L\
nos
stations
favorites
dans
la chapelle
dune
complet
dait
cute
gion.
Espagnols,
décoration
peinte
une
ses
Sur
allégorie
.«/
y/y/~
femmes
surprenantes
de
sciences,
cette
pour
des
!e X!V siècle.
d'un
T~SCAXE
Et!e
époque.
l'ensemble
telle
murs.
philosophique
7~s
<t<<
les
incarnent
le p!us
t enten-
que
sont
a.
représentes
de la Reli-
vertus
ou
de
et
les
<A' /<~
milile y'<
travai!!ent
!cs chiens
auquel
du Seigneur,
canes
en face,
au-dessus
de Faute!,
la
C</AY/~v\
le C/c/
et ht. /<-
/<
Domini
J~
l'autre
<x/
peintes
ayant
Les
chacun
aussi,
un
De
sujet.
voûtes
des
quatre
toute
sont
gothiques
entre
pans
dans
place
arcs
la
cha-
soi une fresque
pe! !e, on a devant
(lui se présente
en ptan Incline
et que on
sans se
peut
regarder
la nuque.
casser
ces voûtes
comme
Je considère
o<frant
le modèle
de la peinture
plafonnante.
Je
les
mets
bien
renaissance,
peut ~6'
et
que
les
au-dessus
pour
ce que
des
cette
simple
le peintre
personnages
essais
a
ne
britiants
raison
vonh!
que
nous
la
de
!'ou
montrer
présentent
pas
leurs
Nous comparerons
pieds an spectateur.
plus tard
« barbare
à cette
»
d'une
petite
chapelle
époque
les célèbres
du Correge
et les voûtes
de
coupo!es
ia Sixtine.
Pour
dune
l'adaptation
InteHigente
décoration
restera
Dans
le
a une
au moven
forme
âge.
même.
i'egiise
/~7/y«//x
d Orcagna,
v'
architecturate,
t'avantage
la chapcHe
Stroxxi
ou tes groupes
de
montre
femmes
LA
PEIXTCIŒ
i:M
GOTHtQCE
d une
suavité
de lignes,
le Jy~'w/
grande
avec des diables
terrihles
d'une
qui tirent
-ont
nobles
frappe
et plus
et bourgeois.
livresque.
On trouvera
dans
du
fresques
xiv~
le
il v
où
et
de
a
l'on
Florence
une
belle
tragique
un catalogue
courir
pourra
C«w<w
siècle.
et couvents
enlises
Pistoic.
l'moins
des
les
et
des
environs.
chaire
de
Giovanni
Pisano.
un des
Prato.
qui possède
même
une madone
dont
maître,
chefs-d'œuvre
du
l'ivoire
pris des
lète forte.
nous
tons
Entre
SrARM~A
as-istcnt
On
des
intimité.
terminerait
ces
études
fixe
une
en
nA FtEsoLE
qui tend sa
de cette église
chœur
de
femmes
je
GnERAR~
allongées
dans
de la Vierge
pénétrante
qui
GtovANxi
et
exquise
a la naissance
un
décor
du
moyen
âge par
dernière
fois l'idéal.
<1~87-1455).
que
l'on
moitié
du
FnA AxGHuco.
appelle
Bien
meure
qu'il
xv"
a
siècle,
recherche
un
dans
moment
dentrepriscs
profité techniquement
mencement
du siècle,
école
du
Lisez
sa vie
piessc
tannés
les fresques
dans le
encore
où
H'JS)
l'homme
Ft:\
pas
JV«/
une
f-f-
et
toutes
n'entrons
recommande
~l'unc
chauds
vieilli
et
xiv~
siècle
dans
remplie
seconde
où
l'art
nouvelle:
des progrès
il se
rattache
est
lancé
réalises
a
a la
ait
qu'il
an com-
bien
la
grande
tendances.
et les
l'esprit
elle fut exquise
de
une
énorme.
besogne
par
Vasari
par
la
simPcn-
i40
LA
d'une
TOSC.~E
existence
très
dant
!c cours
lassa
les mêmes
pas de raconter
Autant
les mômes
drames.
tre!'
nicains.
ses
frères,
il
vécut
paradis,
II peupla
dont
les
béatitudes
il ne se
longue,
histoires.
les Domi-
qu'avec
avec
les
lui étaient
d'illusdu
saints
familières.
Il raconta
le ciel de figures
délicieuses.
les faits de Nôtre-Seigneur
combien
de fois 1
drames.
Je ne
aux mêmes
Jésus-Christ,
s affligea
sais pas dévie qui me paraisse
plus égale, plus soutenue
jusqu'à
et plus heureuse.
la fin. Le talent
La
profane.
Il fautaUcr
au couvent
cellule
chaque
que les moines
de
constante
pas
préoccupations
de ses u'uvres.
toutes
exiguë
placées
en trou
regarder.
Et avec
religieux.
divine.
cela
Ses
ses
frères
Il n'en
aux
fit aucun
saintes
usage
et voir
de Saint-Marc
dans
la petite
eussent
la
vie
il travaillait,
pourquoi
n'entrait
apaisante
il avait
été
dont
de. faire
participer
permit
émotions
dont il était agité.
le porta
doué lui
foi
dans
pour
fresque
qu'il peignit
sous
les yeux une image
On voit bien
ici
de Jésus.
et que
son cœur.
le désir
non
de la gloire
les
plus
que
matérielles
de l'éclairage
purement
etc. Ces fresques
sont
de leur place,
fenêtre
il contre-jour
d'une
près
il faut
un
il est le plus
écran
pour
les pouvoir
« artiste
» des
sont
d'une
personnages
les têtes
comparez
de
Giotto
sont d'une
AngcIIco,
les gestes
au plus haut
vante
et l'arrangement
peintres
beauté
et de Fra
pureté
émou-
point
Imprcs-
LA PEtXTCRE GOTHIQUE
D'entre
sionnant.
les
de Saint-Marc
fresques
j'ai
d'ull
Christ sortant
du tombeau,
blancs ruisselant
de clarté
Dans
le souvenir
garde
dans ses vêtements
en face
le couloir
vous
arrête.
cette
émue
sion
Le grand
connu
par
de
une
1 escalier,
J/~o//c/«/
La Vierge reçoit l'ange sous un portique
sur un jardin
ferme
d'une
haute
bar-
qui ouvre
rière.
Je ne sais
comme
l4t
rien
dans
l'art
Italien,
qui donne
une impres-
le jardin
clos,
de recueillement
et de simplicité.
scène
dans
de
C/<c/w~/
les photographies
la salle
sur
est
capitulaire
toute l'étendue
de la terre.
On verra
ses tableaux
se presse
lesquels
mais n avons-nous
les
plus
saints
tiques
démie
la
est
couronnement
la /)~<r
gneur
c'est
parts,
hérissant
groupent
blancs,
des
ils
touchent
une
copistes:
de ses œuvres
harmonieuse
des
les bleus mysparmi
la Vierge?
A l'Aca-
cyprès,
serrées
près
aux
des
haies
tel qu'on
paysage
à Fiesole.
capucins,
1 Les photographies
rhupression.
des
le corps
sacré
ceinturée
ville,
petite
ses
tours,
maisons
quelques
dans un
Meurs,
vent des
de
une
devant
éclatante
comme
r;'<
Derrière
la déposition
peinte.
tremblent
de pitié,
avec
où elle fut
jour
dont tous les acteurs
douceur
horrible
chante
au
quelle
foule
pas, a Paris,
où la mêlée
parfaites
et des saintes
le
des Offices
célèbres
du
S~-
de rem-
desquelles
murs
roses
en
se
et
de buis
et de
voit
cou-
<!e cette séné n'en donnent
du
aucunement
L.\
142
TOSCANE
c est la Hn d une époque.
Angelico,
sa vu' dans des préoccupations
Déjà il passe
qui
doses
ne sont. plus celles
concitoyens.
Je ne vois
avec
lui Fra
de commun
FiHppo
pas ce qu'a
de Fra An~elico,
Autour
c est
par exemple.
Lippi,
Fra
Avec
!c xv*' siècle.
mêlée
époque
mais
qui
qui
tient
encore
du
un Idéal nouveau.
poursuit
a~e.
la plus
brillante
au nombre
et a ta
quant
époque
File s éloigne de p!us en ptus
diversité
des talents.
a vivr~
fart
tendra
des c"nceptions
antérieures;
moycn
d'une
vie
a
propre,
s'anranclur
de
tout
lien
étranger.
Avant
encore
le moyen
de quitter
sur lesconditionsdans
développe.
Tous
à~<
faisons
!esque!!es
touh's
les
!es propres,
mis au service
un r<')our
!'arts'yest
inventions
sont
de l'FgHse.
Mais
techniques
cela n'entrave
L'idée reH~Ieuse
pas la libertederart.
un fond, une matière.
là que {)our lui donner
nest
du virtuosisme.
cest
la négation
de
Cestioppose
1 art pour 1 art. Les
tme vie complète
et n'excluait
mêmes
hommes
du
a~e avaient
moyen
la religion
faisait
d euxpartie
ni la libre recherche
dans !e
ni 1 indépendance
dans
philosophique,
In ~iotto.
un t'iovanni
t'isano.
un
la pratique.
Fra Angclico.
ne se sentaient
aucunement
entraves
domaine
dans
leur
œuvre
dont
lE~Hsc.
chos'' extérieure
de
Il
est
devenu
créatrice
par les commandements
la re~!e n'était
pas pour eux
et tracassiere.
un
lieu
commun
de
dire
une
que
L.\
de l'anti<mitè
qui nous avait
des liens de l'autorité.
C est là une explifausse.
Et d'abord
le moyen
âge a connu
HIteres
cation
ses
l'antiquité:
livres de chevet
savait
temps;
de près.
c'est
tandis
italicnue,
des
rieux,
un Dante.
ny a-t-il
sans droits
en
tradition
Pour
s'en
trice;
De la,
et
la
assez
se l'apde son
la caducité
en
qu il écrivit
lui paraissait
que le latin
ses grandes
C'est
pensées.
survécu,
qui
nature.
sur
avait
déjà
excellents,
celle
des
l'art.
un passé
glodes poètes
et
atfranchissemeut?
d une
autorité
de
l'antiquité,
le consentement
général
On voit
chrétienne?
formules
toutes
combien
à une
et sur
il
faut
faites.
de l'Eglise
était douée. L'art
au xv" siècle.
11 ne s'est
émancipe
l'autorité
est pourtant
comme
donné
plus
ne faut
de
précurseur
n'est pas
chroniqueurs
Y a-t-il
progrès
et
substitution
pas plutùt
fondée
se méfier
ont
le suit
qui
pour
son autorité
sur les
que le latin
reprend
Résultat
de perdu,
au
plus d un siècle
le plus brillant
de la civilisation,
pour la
littérature
autorite
au contraire,
imiter.
vulgaire,
langue
seul assez
noble
moment
il
Il veut
sonnets
comme
et Virgile.
Dante
a fait œuvre
de son
l'humanisme.
déjà
eu
et Platon
perce.
Pétrarque
la culture
ancienne
les
par lui
écrivains.
ont t
qui
dominer
pour
proprier.
<ruvre:
docteurs
gnmds
Aristote
mais
1 antiquité,
chez Pétrarque,
Renaissance,
la
14:;
<:OTHtQUE
la découverte
c était
fort
PEINTURE
pas coufondrc
reste
le sujet
la pensée
II
religieuse,
Ici le sujet et l'émotion
créa-
matière
religieux,
quand
le but
pour-
r.ATOSCAXE
d44
n'est
par le peintre
plus du tout
un sentiment
~lais
l'antiquité
religieux.
rôle dans cet auranchissement.
aucun
d exprimer
n a joué
connu
l'art
de son
fonds
sa
pourtant
pur accident
suivi
avait
âge
grandeur
que les
sur
des
Les
C'est
propre.
de détail
faites
copies
au p!us
avaient
contemporaine.
Si l'art s'est
ce
n'est
semcnt
détaché
haut
à exprimer,
aux
de l'Eglise
dès
de 1 antiquité.
à laid:'
point
est
venu de la marche
lui-même.
ratiques,
plus tard
et. comme
Pisano
de la
temps
l'art fut national
et religieux.
Ce n'est
Grèce,
que
tard
troublera
plus
que l'idée
antique
beaucoup
les esprits
et leur fera perdre
le sens de la réalité
point
de Factuel
moyen
Nicolas
par
païens.
ce temps
sarcophages
de
hommes
le sens
il tire
antique;
Le
le xv" siècle,
L atïranchisde
naturelle
1 art
de tout art religieux,
Si, au début
1 idée
suivant
hiédes canons
qui se traduit
à une
l'artiste
oblige
le sentiment
forme
donnée;
avec
plastique,
toute
si
la
liberté
fait un exact
qu II exige pour se manifester,
au thème
sacré
contrepoids
qu'il doit développer,
il arrive
un moment
où cette
balance
est définiti-
vemcnt
avec
déplacée
une
pleine
et
où
le
sentiment
conscience
de sa
et se crée
lois, l'emporte
dante.
C'est ce qui se voit
nous
sommes
parvenus.
en Italie
ont
l'artiste
pris
sensible,
une
que
telle
valeur,
le besoin
une
existence
Les
s'est
artistique,
force et de ses
au
qualités
fait
indépenmoment
où
plastiques
si
y est devenu
sentir
moins
fort
LA
à l'œuvre
d un soutien
côte
art
PEIXTDRE
pur
d~art.
plus que l'expression
du xv~ siècle.
C'est
maintenant
La
réalisation
religieuse
importe
domine.
qui
i45
GOTHIQUE
le
plastique
à l'homme
en Italie,
nous
nous., Français,
qui allons
etxiv"
les beausiècles,
n'y trouverons
pas. auxxnr
et décisives
tés absolues
que le moyen
âge connut
romane
a laissé
en France.
des monuL'époque
Pour
ments
très
bàtard
et
séduisants
mal venu.
mais
Dans
leur
gothique
la statuaire.
si elle
est
ne
de vue monumental
à
pas au point
compare
la nôtre.
il v a des œuvres
de détail
d un bien
se
charme.
grand
naire
Enfin
à
peinture
des vies des saints
de
inouïe
la
des
gi!c sur les murs
nous
sommes
vraiment
dans
maintenant
zième.
plus
pour
d'un
les étapes
du
le
extraordidépart
cette
floraison
fresque,
et des scènes
de FEvan-
et des cloîtres.
Ici
églises
en Italie.
entrons
Nous
le
Florence,
suffiront
ront
c'est
siècle
grand
a ce moment,
longtemps
mois encore
Foy~'
à nos
italien,
et
études
les touristes
le quinToscane.
la
et
qui
arrêtesuivent
«/
iO
LA TOSCANE
XV
Pour
Florence
les
ET
siècles
SIÈCLES
de Fart italien.
plus riches
de nos études.
Des louanges
le centre
vante
ces
monuments
nombreux.
reste
ont
unanimes
XYF
les
a notre
nous
allons
lesquels
parmi
Notre
ruic
sera
le touriste.
tour
guider
a
semblable
assez
du
qui, au cortège
mots
disait
ces simples
antique,
que tu es un homme.
de 1 esclave
celui
Devant
les
le souvenir
d'autres
ton
œuvres
d'oeuvres
Cela
pays.
et la mesure.
juste
Nos premières
furent
tard
italiennes,
pas aussi
j'en ai compris
nous
contemporaines
suffira
à nous
impressions
bonnes
que
les
raisons
évoquerons
admirées
en
faire
du
nous
triomphateur
Souviens-toi
xv"
le
garder
siècle
l'espérions.
d'abord
ne
Plus
notre
était
surtout
préalable
photograc'est-à-dire,
les
ensuite,
phique,
trompeuse
tant
de
d'écrivains
avaient,
créé
exagérations
en nous
un état
exalté
la réalité
que
d'esprit
documentation
LA
avoir
devait
peine
en
temps
quelque
faits des
a
pjai~ir
que
satisiaire.
nous
que
n'oublierai
Je
avoir vécu
Apres
nous
nous
sommes
n'avons
pas,
sens
car
origine,
les vues
/<' WO~
/c/<? </<' ce c/'<<
dans
on le voit,
la renaissance
retrouvée.
qu'à
reçue
l'acception
ce
C'est dans
Il
dont
implique
moments
qu'il
y a,
la période
renaît
Cette
sous
une
dernière
fut
les
archéologues
rallièrent.
Comme
est progressive
et analytique
la suite de la science.
Telle est
et exacte
sens
qu'il
du
est
mot
dit,
Renaissance.
sous
sous
les
que
j'eus
populaire
dant mon enfance,
gravure
représentant
à Fontainebleau
1'~ recevant
François
vure
à son
de
propre
l'influence
langage
des arts sous
de 1 art, deux
la marche
vient
dans
le
où l'antiquité
et celle
antique,
la Renaissance.
forme
nouvelle,
les humanistes
par
préparée
et enfin les artistes
suivirent
s'y
ne
REXAtSSAXCE
par des hommes
appliqué
étaient
et fausses.
précises
Renaissance,
l'art,
si~nitie
de l'antiquité
dans l'histoire
le
parlerai-,
il fut
en art
Le mot
l'art
qu'avec
!i a été employé
à confusion.
prête
Il faut
fort ditférents.
remonter
Le mot
des
j'en
lorsque
/~<? s~ /?'6'Mr~ ~«.s
/o<
quittés
à les fréquenter.
j'eus
<s.<A7/
/~<'<?
147
Toscane.
amis
peine.
TOSCANE
une
yeux
la
gra-
penle
roi
.S~
« Cette
de Raphaël
est celle
époque
des lettres
et des arts en France.
la Renaissance
F~
de
LA TOSCANE.
148
Elle
date
milieu
du
xv".
Elle
R.
grand
Renaissance
C'est
bien
à tort
du
en France;
s'écrit
alors
du xv!" siècle
ainsi
de la
peinture
est pour rien
n'y
L'antiquité
est
tolérer
l'on
que
emploie
l'on
que
italienne
et tout
en Italie
avec
parle
avec
un
de
la
Giotto.
ce qu'on
peut
mais avec un
ce mot,
?'.
petit
on découvre
cette formule.
Développant
qu'i! n'y
en France
au xui~ siècle
et
a pas eu de Renaissance
mouvement
de l'art gothique,
dont
que le grand
vu
on peut dire qu'il fut le plus admirable
qu'ait
ne mérite
car l'antil'ère chrétienne,
pas ce nom.
De même
il
retrouvée
n'y a pas contribué.
quité
en Flandre
au temps
n'v a pas en de Renaissance
évidemment
Jean
de quelques
médiocres,
peintres
et
Hugo
mince
lin
van
Hubert
van
der
importance;
du xn" siècle,
ments
admirables,
cosmopolite
van
Eyck,
Rogicr
Goes. Mcmlingct
qui
Puits
autres
se
plus
presse
de
l'antiquité
avec quelques
xv" siècle,
et fut
importée
retour
de
royales,
le sens
exactement
ceux
qui
le mirent
Wcyden,
artistes
de
a la
qu'en Bourgogne,
alors qu'on
des monuy élevait
du reste mal connus
du public
non
dans
de Moysc
le
liennes,
de Champmol.
Chartreuse
Il reste
que la Renaissance
fluence
der
en
et
les
le
ita-
galeries
de
portail
des arts
sous
la
l'in-
en Italie
au
prépara
hommes
que l'on indique,
France
les expéditions
par
la
du
se
Péninsule.
mot
en vogue.
Voila
Renaissance,
quel
fixé
est
par
XV"
En fait les arts
œuvres
et
leur
harmonies
couleur
nion
qui les satisfassent.
d érudit
formée
au
cros
In-quarto
n'est
que
mais
supérieure,
point.
Il n'y a pas a insister.
On
tart au moyen
âge en France,
en Allemagne
et en Italie.
Pour
Hucncc
1 Italie
a reçu
antique
nion
que je
éclaircissements
xv"
du
prétends
voulus
de ce chapitre.
En peinture,
déter-
Les
races
siècle.
pour
humaine
de formes
Cela peut être
fond d un cabinet
la nature
l'expression
l'on
architecturales,
de la forme
à l'imitation
des
vues.
un signal
des humasuivant
pour combiner
guetté
des archéologues
des lignes
propre
goût
la pierre
tailler
et pour chercher
de ces
pas attendu
que
renaitre.
pour
antiques
pas
149
SIÈCLES
la fausseté
n'ont
n'ont
occidentales
nistes
XVt*'
maintenant
Montrons
rât les
ET
et de
une
opientre de
et !avic,
dont l'art
ne s'en soucient
sait
qu'il
dans les
y a eu de
Flandres,
de l'inquestion
des réponses
diverses.
L'opisoutenir,
et qui recevra
les
dans
la
les diuercntes
parties
est la suivante
l'inHucncc
de
est nulle
l'antiquité
au xv" siècle.
En
il y a parfois
de détail,
sculpture,
copies
amusements
d'artistes
la décoration
est
érudits;
mais la statuaire
se développe
sans l'aide
antique,
de l'antiquité.
Pour l'architecture
fait
sentir
ception
dans
ensuite.
enfin,
l'ornement
Ici
l'intluence
se
antique
dans la con-
d'abord,
il y a une
seulement
Renais-
t.ATOSCAXE
i~O
selon
sance
le sens
de l'histoire
capital
des conséquences
traditionnel.
C'est
de Fart
a ce moment.
l'événement
Il a eu
si
et pour
nous
si
lointaines,
avons
la plus grande
encore,
sensibles
que nous
ou critiques
admirateurs
a le juger
peine
Nous serons
obliges de transposer
impartialement.
ce qui a été cfrit sur
de la renaissance
'), lesquels
fait perdre
la tète aux historiens
généralement
Les plus modérés
l'art.
d'une
ments
grandeur
serait
difficile
n'avoir
rien
ou
l'antiquité
cinq ordres
vu
vous
parlent
et d'une
se
de
faire
les
passionna
(car il n'y
de
puissants
Vitruve.
conclure
en
ont
de
« de monudont
perfection
une idée.
de semblable
tout
Pour
« les
inférieur
à un registre
chefs-d'œuvre
Italie
il
J'avoue
aux
temps
et où les
architectes
en a pas moins)
régnèrent
l'autorité
de
exhumée
par
cette
brève
dissertation,
disons
le mot de Renaissance
employons
que nous
un grand
H) au sens traditionnel.
ne
nous
l'avons
C'est
pourquoi
point
'avec
mis
en
de ce chapitre,
car la meilleure
de l'art
partie
de ce temps
et la plus durable
a échappe
italien
à l'inHuence
antique.
tête
Pour
les
raisons
nous
renverserons
rons
la
pour
parler
que
l'ordre
nous
suivi
d'abord,
sculpture
finir par l'architecture,
de l'antiquité
venons
retrouvée.
de
donner.
jusqu'ici
et étudie-
peinture
ou il sera
ensuite,
la
temps
de
SŒLPTUHE.
LA
SCULPTURE
Deux
époques
siècle
xv"
!c
d'art
XV"
SIÈCLE
AU
XV<
151
SIÈCLE
se laissent
dans
distinguer
BruneMesco.
GItiberti,
uorcntin.
Luca délia Robbia
Donatello,
.!acopo dclla Quercia.
"ont dans
la première.
La seconde,
la plus riche
a les
en monuments,
Desiderio
da Scttignano,
Benedetto
da
Majauo,
Hobbia,RosselHno,
eL quelques
autres.
et
Verroccino,
Po!lajuoto<
La première
Andréa
A~ostmo
a plus
dans la seconde~
grandeur:
il y a quelques
œuvres
appanutdcja:
et un grand
nombre
d'uvres
trop faciles
avec un grand
charme,
de la sécheresse.
ire
de
Ici nous
le champ
Combien
tinc
della
di Duccio
d'originala manière
très
fortes
souvent,
guère qu a dire nos préférences
travailleurs.
par de maîtres
a été laboure
de la sculpture
ilorcnd'histoires
y a-t-il
n'avons
?
On
cherchera
à Or San
(1378-145~))
an ~1 usée. Le Baptistère
reste
GmREHTt
Michèle,
au Baptistère,
)a grande
mais.
œuvre;
quelle
de la matière
et la patine
dit
soient
les
cieux
des
personnages,
de détail,
qui
soit
la beauté
bronze
quels
1 élancement
donne
comme
que
graune
un peu mièvre,
quelles
que
gothique
du sculpteur,
la richesse
de la comsoient l'habileté
l'abondance
des feuillagcs,
position,
je ne puis
note
d'un
agréments
que
LA T(ESCANE
~52
avoir
dire
éprouvé
émotion.
On
grande
elles,
scènes
aimerait
aise.
sur
C'est
<
est
obligé
sa
une
série
autre
ces
portes
une
de se pencher
sur
pour
les
distinguer
de ravissants
chose.
bibelots;
je
Je sais que toutes
et autres,
byzantines
mais
panneaux;
La seconde
Klle a crée
de lu sculpture.
relief.
Je préférerai
toujours
tableau
sculpté.
le genre du
un tableau
sur tous ces maîtres
Vasari,
et le C/cc/'<
sant
à lire.
qu'un
du /v/-
destinées
tableau
en
à un
peint
est amu-
florentins,
contient
été
ont
ce n'est
celle
porte,
énorme
sur les
ctjc
te juge.
a eu une inHucnce
sur
de
on
pas d'ensemble;
de sa place telle figurine
exquise
table de travail
a
pour la palper
voir
n y puis guère
connues,
les portes
faites ainsi de petits
fait
face
lorgnette
ne se lit
Cela
détacher
et l'avoir
son
une
de prendre
du haut.
en
les
dotai !s
des grands
hommes.
est une personnalité
puisDoxATELLo(138()-14C6)
de la vie est passionnée,
sante
l'image
qn'I! donne
nécessaires
l'entourage
et la diversité
de son
ne
point
se satisfait
mais
trouvée,
qui
forme
plastique.
Au Musée national,
œuvre
un esprit
réalisation
une
montre
dans
une
veut
incessamment
une
salle
entière
qui
fois
sa
créer
lui est
con-
Ie~
et originaux:
G<<s~
moulages
des plus attachantes
de l'art florentin;
jeune
figure
un senle /</
d'un
si beau
bronze,
qui éveille
de
les fiers bustes connus
timent
Indetinissable:
sacrée,
tous.
un
.~v~/
.VM.
des
bas-reliefs,
et au
centre
SCCLPTUtE.
en plâtre,
~<?//<ï
X\~
StÈCLE
sur
son
!5~
lourd
cheval
Au Campanile,
guerre.
quelques-unes
sont de 1 ui le Z~cco/~c,
en ronde-bosse
sante
et la plus
puis-
de ce temps
et un
P/vY'
.M/
figures
la plus
des créations
expressive
un
~lichele,
a San
des
(te
la Cathedr:t!c,
le ~jy<
.s~cct
le beau
t/<y/r;à
.S~
à la Loggia
dci Lanzi,
une J/
.«/<;
Au musée
du Dôme,
sont
les
deux
tribunes
des chanteurs,
célèbres
de Lucadella
Robbia
et de
Donat<*I!o.L
<'uet
d'ensemble
de celle
est incontcstablemcntsupcricur.
t-on davantage
aux détails
ensemble
profère
avec la délicieuse
des
parmi
extérieure
nn C/</
une
du même
en
bois.
se plairapour moi. je
de Donatello,
de l'autre
celle
détails,
de ses enfants
A Prato,
thème
on verra
et un
décorations
dans
déban-
une
chaire
a Santa
décoratif
sec et douloureux:
décharnée
des
Peut-être
eiïronteric
les roses.
3/
Lurenxo.
et
de Donatello
Croce,
au Baptistère,
a San
tombeau
la
sacristie
et
nne
el dramatique,
les
composition
puissante
en bronze
des deux chaires
panneaux
(terminés
par un élève,
Bartoido).
du maître,
deux
surtout
moi
le Zuccone,
grande
Entre
restent
toutes
ces
vivantes
œuvres
devant
ugure
maigre et pensive,
me regarde
du haut de sa niche
du Campanile
et
tourbillonner
devant
mes yeux
les
je vois aussi
scènes
tourmentées
des chaires
de San L<'renxo.
Le plus
Donatello,
(1~71-1438).
grand sculpteur
est le Sicnnois
Florence
n'a
de
1 époque, à côté de
JACoro
nEu.A
QuERCtA
œuvre
(le lui
pas une
154
L.\T«SC.\XE
a Sienne
et plus tard à
a Lucques,
Les lourdes
Bologne.
draperies
l'ampleur
agitées,
des restes,
la plénitude
le sentiment
des figures.
de la vie s'exprimant
de
non par des recherches
on en
trouvera
dotait
mais
la noblesse
(le
par l'enet d'ensemble.
Fallurc
et un certain
air de grandeur
que Ion ne
voit pas souvent
la statuaire
metdans
italienne,
tent
della
au premier
des
Quercia
Jacopo
rang
maîtres
de
son
Les
Michel-Ange.
son œuvre
entre
art.
siècles
dans
une
salle
de
~ie
pour
ont
femmes
assises,
palpitent
œuvres
moi
pour
les plus
ont
de
tète
air.
de
fière
et mutilée,
elles
rongées.
vie
raffinées
baptismaux
de bois
statues
à
plus intense
que les
des Florentins.
A Sienne.
d'une
!es fonts
lui
Gaja.
et le plein
débris,
figures
A moitié
beauté.
impérissable
ces
leur
dressant
<'t
LI
remissent
~parses
du Dôme
où
leur
de la lumière
tous
durs
la fontaine
1 Œuvre
caresse
manqueutia
Mais
il survit
dans
Les
Pisano
la plus importante,
est ruinée
et les usures
Sienne,
une
Giovanni
une
San
moindre
Martine
perfection.
sont intéres-
santes'.
A
San
d'Hariade!
mais
il y a un grand
et a la cathédrale
Lucqucs,
Fn'diano.
dont
CarcHo.
le
dont
d'aute!
le beau
tombeau
et
à
Renaissance,
On verra
gothique.
te portait
de Saint-Petronio.
plus tard, a Bologne,
s'achève
-Avec
Lu':A !)H!.L\ i!«HKtA (139~-14~2)
le
A mppro''hcr
sentiment
la frise
dessus
est
<ic !a Vierge entrée rcce:nmcnt
an Louvre.
XV"
SCULPTURE.
cycle de la
premier
de moindre
originalité
nous
venons
:umc
moins
SIÈCLE
les deux
que
il
parler;
Je mouvement
xv~ siècle.
du
sculpture
de
i55
H est
hommes
simplifie
et s'attache
dont
davantage,
a un type
de Heures.
La chaire
régulier
déjà citée, les
à la sacristie
de la cathédrale,
un
portes de bronze
montreront
sa valeur
de sculpteur.
L'intombeau,
fit de l'émail
a appliquer
sur
les
vention
qu'il
plus
cuites
terres
générations
brables
œuvres,
des
nn
fournit
et
succès
inoui
a l'Italie
parfois
et.
les
trois
innom-
chefs-d'œuvre,
que
est
par
Je
connaît.
chacun
La
eut
peintes,
durant,
seconde
du
moitié
recherches
tout
de
siècle
même
remplie
médiocres.
plus
si banal
dans
un sujet
que l'essentiel.
n indique
le détail.
DESiDHmoDA
laissant
aux livres
spéciaux
des
auteurdu
plus parfait
§ËTTn~A?«t(14~8-14()t).
tombeauxat'itallennc.
celui de Carlo
Marxuppini,
a Santa
Crocc;
A~REA
qui fit une innnite
bambins
délicieux
tnnocenti;
les
de
D<:LL.\ RonniA
choses,
entre
emmaillotes
deux
RossHLD~o
au
(1437-1~8).
lesquelles
les
portique
des
(14'H-()j.
B~Eum-ro
et
D\
ont
de la grâce:
1~7-147S).
qui
de son temps,
M\.t\~
(14 ~-14~7~ très représentatif
M~o n\
la sécheresse
et par le charme.
et par
ici la facilite
FtEsoLH (14~1-1484);
t'emporte:
it y
cminent
les PoLL\Entre
ces artistes,
en a trop.
jrot.i
et
et Antec
l!crcute
buste auMusee.
(14~9-1498).
et A~onEA
(le Rome,
à Saint-Pierre
tombeaux
t56
LA
VEBKOCHio
chefs-d'œuvre
TOSCANE
auteur
(1435-1488)..
de la statuaire
du plus
certain
la statua
italienne,
de Bartolommeo
Colleoni,
équestre
que
devant
Saint-Jean
et Saint-Paul
a Venise.
aussi
voit
chose
quelque
et de voulu
aux aimables
qui manque
florentins
nous avons
cités
que
plus
d'énergique
sculpteurs
haut.
Florence
et
la
Toscane
les
situer
les
permettront
sur
la sculpture
et belle époque,
plus complètes
Ce fut une grande
drais
ron
Et j'aime
C/'y/
à Or
le <S<ï//</ 77:6'~M.\
beaucoup
Michèle.
Ces hommes-la
ont
San
des~
danslensemblede
Fart
du
mais
études
xv~ siècle.
je
!a vou-
contemporain.
Si l'on
la
de comparaison.
prend~ comme
point
du
concours
les
du Baptisportes
pour
on trouvera
(1402).
qu'il y avait alors a Dijon.
de 1387 à d393 que
école
norissante.
C'est
date
tère
une
Jean
Marville
de
statues
le même
atelier,
C!aux
de Werwc.
Hardi
et cette
le tombeau
érige
école
continue
au
oeuvres
comme
les
statues
funéraires
ic
de Bourgogne,
d'Agnès
Jean
celui
sans Peur,
des
les.
sculptent
de Champmol;
et son atelier
que Claux Sluter
de Moïse:
c'est de 1383a
1412, que
Jean de Marvillc
depuis
jusquà
des
Voi!à
Sluter
à 1402.
le Puits
lèvent
Claus
de la Chartreuse
(lu Portail
de 13~5
c'est
~t
monuments
Portail
de
de
Charles
à Souvigny;
de Philippe
dont
dePhiHppe
xv'' siècle
!c
avec
La Fcrt~-MiIon.
de
Bourbon
et
le tombeau
de
Pot.
le souvenir
me
han-
SCCLPTCRE.
tait
lorsque
des
qualités
de della
et
je courais
différentes
Quercia:
XY"
la
de siècle
d'une
œuvre
qu'aucune
que la France,
statuaire
au
une
xiv*\
trouvais
de la Chartreuse
est d'un
sont
créations
premières
et que les personnages
d'une
beauté
plastique.,
noblesse
italienne
et
de
déjà maitresse
xni
siècle,
avait
école
Je
aux
Donatello
sculptés
d'une
vérité,
Toscane.
de Donatello
figures
mais
elles
n'cuaçaient
pas
des œuvres
bourguignonnes.
antérieur
de
importantes
qui y sont
t57
aux
l'image
persistante
Je songeais
que le Portail
quart
SIÈCLE
nouvelle
fleurir
d une
ce temps
incontestée
vu.
dès
élégance.
n'atteint:
de
la
au duché
fin
de
la
du
Bour-
sans le secours
ni de l'Italie,
et créer,
ni
gogne
de 1 antique,
une admirable
forme
d art.
je sonvu et aimé
sur le sol bourgeais à ce que avais
guignon
tinuité
et je m'affligeais
de la désespérante
des partis
pris. de la moutonnière
conindiffé-
rence
du public,
sont
qui ne sait pas encore
quelles
nos richesses
et qui va repétant
sans fin les mêmes
soit
lieux
communs.
ici, comme
Qu'il
indiqué
d'art en Italie, que, sans conteste,
rappel au touriste
de la fin du xiv~
européen
la Chartreuse
de Champdu xv" ce ne sont
qu au début
pas
de Ghiberti,
mais le Puits de Moïse<
le plus beau monument
siècle
est le Portail
de
mol
à Dijon:
les panneaux
la forme
qui représente
et qu'enfin
il cherchera
tombeau
contemporain
Philippe
le Hardi.
plastique
vainement
qui
s égale
la plus
haute,
en Italie
un
à
celui
de
158
LA
sont
Quelles
italienne
TOSCAXE
les caractéristiques
de ce temps?
recherches
du nu s'y développent,
mais sont
exceptionnel
les. D'autre
part les Influences
Les
encore
de orfèvrerie
a se faire
continuent
la grâce,
l'élégance,
la sécheresse
viennent
de
finesse,
a être
Elle
monumentale.
Je
de réserve.
sur
plètes
verrons-nous
celles
l'œuvre
domine.
et
a peine
les consé-
encore
architectural
bâtard.
développement
en Italie,
l'individualisme
est-il
plus
accentué?
Les
parfois
là. La statuaire
subit
la
sentir,
la mièvrerie
d'un
quences
Peut-être,
que
de ht sculpture
n aborde
Lorsque
récole
des
ce
nous
originale
Cela est
qu avec beaucoup
des études com-
bourguignonne,
Individualités
de Ghiberti
Iniluenccs
point
aurons
peut-être
aussi
différentes
v
et de Donatello.
ne pèsent
antiques
de ce temps,
que
indiqué
pas lourd dans
le naturalisme
et
partout.
je
ne
m'y
arrête
pas.
Dans la décoration,
le style classique
et
reparaît
l'ornement
n'a pas de peine à ruiner
dont
gothique
la féconde
1 Italie n'avait
beauté.
jamais
apprécié
Y a-t-il
ici ?
Je le nie.
Je
sens
maniés
la grâce
d'un goût
par les hommes
la Renaissance
si fin qui firent
italienne;
oublier
cette heure
a pesé
comment
que
d'elle
siècles
séparent
quatre
qui nous
de ce moment
l'adaptation,
parfois
partir
de
ces
progrès
rinceaux
et souvent
la copie maladroite
gente.
ont
décoratives
anciennes
remplacé
de
mais
sur
et
les
qu'à
intelli-
formules
l'invention
SCCLPTERE.
ncrs"nnclle
des formes
et
XV"
la libre
vivantes?
159
SIÈCLE
dans
recherche
Rien
n'a
été
le monde
à
plus funeste
de se créer con-
qu'à la condition
qui n'existe
individuels.
iinuellement,
qui ne vit que d'efforts
L'hypnotisation
produite
par l'ornement
antique
l'art
mortel
à l'invention.
Eût-Il
a porte un coup
on aurait
du le bannir
cent fois plus beau.
de vie
a plus
selon
l'art
dans
mérovingien
que
romaine.
rornichc
tation.
styles
St'
Le xv" siècle
LE
italien
de tombeau,
dont
à Santa
se voient
Il y
un
entrelac
grossier
la copie
de la plus
belle
est création.
l'autre
imi-
ce temps
Depuis
décoratifs.
~OTtCt:
L'un
dans
été
l'imitation
TO~n:E.\r
a trouvé
celui
Rossellino,
de Desiderio
da Settignano.
XV"
.\C
une
les exemplaires
Croce. celui de
d'Antonio
a domine
les
StÈCLH
forme
nouvelle
les plus notables
Lconardo
Bruni
de Carlo
Marxuppini
l'on retrouve
et que
avec variantes
dans
un grand
nombre
est adossé
dans
une
niche
Le tombeau
d'églises.
peu
pro-
de forme
à
grand
sarcophage
élégante,
de lions,
un
que surmonte
pour l'ordinaire
gritics
lit de parade
le défunt
est représenté
sur lequel
fonde.
dans
la lunette,
une
Madone
au dessus,
étendu;
ou les saints
les pilastres
des deux côtés
patrons
son couronnement,
de la niche,
l'arc
supérieur,
à l'antique
une décoration
des enfants
reçoivent
nus,
Génies,
Amours,
y tiennent
des
guirlandes
de
160
LA TOS<XE
ileursou
l'écu du mort:
portent
et du plus riche
effet.
brillant
Ici
n'est
ce
le
tout
est
fort
l'exécution
que
je critique,
est souple,
infiniment,
mais
la conceplaquelle
chose
de théâtral,
tion
où se trahit
ce quelque
et de factice
il la
propre
d'apprêté
qui semble
italicnue.
Mettez
en comparaison
les
Renaissance
pas
du
tombeaux
encore
ceux
<lu xv'
siècle.
xm
de
et
du
avec
Dijon,
les premiers.
vêtements
ou dans
Dans
isolé
peu élevé
familier
animal
de
ses
bruits
recueilli
attend.
Escorté
revêtu
armes.
de
son
Ici,
ou
français,
tombeaux
toscans
est
couché,
sur
du
dans
dort.
foule.
aux
sarcophage
à ses pieds un
de
pompes
en lui-même,
absorbé
ses
un
sol;
ou une bête héraldique
ne prêtant
pas l'oreille
prise
aux
l'Eglise.
seul,
il
au
contraire,
que voyons-nous?
de guirlandes.
de Génies porteurs
le défunt.
d'habits
est étendu
sur un lit
somptueux,
n'invite
Rien
parade.
à une fête
sommes
où
de
mort.
les
armure,
au-dessus
et comme
siècle
le mort
Grave,
la
xtv
Mais
trop élevée,
normalement
il y a plus.
échapperait
à plat.
au
nous
recueillement
l'on ne parle
de la
pas
le gisant,
sur une couche
aux
s'il
reposait
Aussi
le présentc-t-on
sur
et s'offrant
un plan incliné,
le spectateur
regardant
à lui.
au rebours
de tout
bon
de toute
sens,
logique,
je dirai de tout
Le moyen
âge entoure
regards
respect.
la mort
de
sérieux,
de
SCCt.PTCRE. XV~ SIÈCLE
En
gravité.
recueille,
face
l'art
élève
tombeau
d'un
d'un
tombeau
on
11 n'a
<!u sculpteur.
f:u!'e valoir.
Il n'y
ne
tâche
a dans
on
gothique,
la pensée.
et ennoblit
Italien,
1~1
songe
se
En face
l'habileté
qu'à
briller,
qu'à
qu'à se
son œuvre
aucune
émo-
tion
profonde.
Ce sont là des choses
h'rt
de
ne
pas
vue
de
point
essentielles,
et Ion
l'art
quelquefois
regarder
aurait
de
ce
4au xv
trouvera
On
polychromes,
vales.
Je ne
Robbia,
della
une
siècle
série
d œuvres
suite
charmante
de traditions
médié-
parle
mais
de l'argile
émaillée
pas
en bois ou
de la statuaire
entre
au
Au retour
d'Italie,
qu'on
peints.
une des plus belles
du Louvre
qui possède
une .U«<
que je connaisse,
polychromes
La
elle
ses débuts,
chromie
des
bientôt
accueillera
architecturale:
principes
de
ceux
et plus libres,
non ou Notre-Dame
Dans
va
parfois
mais
le
l'école
ces
stuc
Musée
pièces
M~'c
délices.
encore
A
la poly-
développement
amènera
néo-classique
de la matière
grise
avait
été une fête pour les yeux
en des siècles
de couleur
plus favorisés
l'implacable
ce qui
et bannira
amoureux
ruinera
Renaissance
des
la seconde
s'amenuisant;
sévérité
ou l'on
construisait
le Parthe-
de Paris.
moitié
l'habileté
du
siècle.
technique
la
statuaire
est de venue
il
i62
LA
grande
il v a.
formules
qui
une
TOSCANE
dans
les
ateliers
et se répètent.
On voit
on en voit dix et c'est
s'enseignent
on est ravi
u~uvre,
des
florentins.
les grandes
s'accuse;
Le joli de la sculpture
les qualités
de l'cnscmtdc
A
lignes.
disparaissent.
côte (le 1 art trop
facile
d un Mino da Fiesole,
les
trop.
œuvres
chio,
rares
plus
se font
une
d'un
place
d'un
Pollajuolo.
à part dans
Verroc-
la mémoire.
de ce temps sont d'une
si belle
et les siècles
l'ont patinée
si amoureusement!
les bronzes
Le Musée
les églises
tombeaux
national
ont
ourc
encore
et
matière
1
séries
des
un
Ht
nombre
complètes
considérable
de
de
Enfin
il iaut
funéraires.
plaques
courir
la Toscane.
comme
nous l'avons
fait précédemment
le xtv~ siècle.
Dans
toutes
les
pour
riches
villes,
petites
vie fut intense
aux
un jour
et indépendantes,
siècles
du moyen
âge.
chacune
d'elles
un caractère
conserva
dans
certains
maîtres
naissance.
certains
bons
l'on
restent
En outre
sculpteurs.
artistes
de
n'allait
attachés
certaines
On
la
chercher
Di Duccio
seconde
(1418-1481
maîtres,
moitié
à Lucques
les
CtVtïAU (lt~o-i50i).
LA
Plusieurs
villes
ont
ne connaîtrait
de M.\TTEO
gènes
Pérouse
sont
indispensables
Tt~t
a leur
pour
la
L'art
local;
lieu
accaparé
pas un des
du
u'uvres
indi-
Himini
révéler
et
Acos-
T):S)TK)~
de
si
siècle
).
contemporains
de
Michct-
XV!'
SCULPTURE.
ou ses aînés,
vers
acheminent
la transition.
forment
Anse
SIÈCLE
i63
Ceux-là
nous
la Henaissancc,
en ceci que l'antrouble
et que,
vis-à-vis
d c!!e ils ne
les
tiquité
sont plus
libres.
Mais
ils ne font
dire?
se rapprocher
et étranger,
rieur
(le
ils
franchise
antérieure
époque
la
perdent
et l'accent
dont
(1460-152U),
~aptenio
des tombeaux
tard
au
m est
de
le
Vouextéles
spontanéité.
personnel
que
De là le caracde leurs
producANDREA S\~so-
est
verra
le groupe
assez
au
et plus
Baptistère
RusTict
(11-74-1~54).
à Rome.
aussi,
Baptistère
on
du Christ
noHedu
antiques.
leur
est
montres.
avait
plus quelconque,
!cre p!us banal.
Le meilleur
tions.
d entre
eux
vt~o
nécessaire
pas des œuvres
d'un
idéal
qui
lant
qualités
est-il
assez
indiMerent.
Si l'on
à l'aide
de temps
à soi. on pourra,
du
a beaucoup
à laquelle
étudier
cette
C/c~'o/
époque
manque
la vie.
la plus essentielle
des qualités,
LE
XVr
SIECLE
M)Cm:L-XGH
Florence
(li7o-ioC4),
!'art italien.
tionnée
ontin
est
la
la
plus
plus
et pourtant
la
ville
surprenante
de
MicnEL-A~GE
personnalité
la plus disproporttianesque.
la plus humaine.
Michel-Ange
de
164.
LA
identifia
nul
les contraires
dans
les
plus hanté
par
ne les étudia
davantage,
païen,
Part
les
Lions
anciennes
les
idées
et n'a
de t'œuvrc
sérénité
ne
du
pass~
avec
voulut
sculppasser
antique.
1 époque classique,
ruine
du paganisme
chrétien
modèles
aux concepplus opposées
la
détruit
plus absolument
Dans
!e monde
individualité
et aucun
approcher:
autant
que lui à faire
de pcrsistanccs'cn
n'a
contribue
dans
!a
sa forte
fut
ne
plus
tcur
TOSCANE
se crée
à jamais
disparue
le
dans
avec
moyen
âge.
forme
plastique.
une
ou
la
Le dévelopun rôle considérable.
jouait
était l'objet
et des sujets
sacrés
des types
pement
mode la statuaire.
Maintenant
l'époque
principal
derne commence.
tradition
Avec
de
Michel-Ange
thèmes
aliranchic
c'est
règles;
ché non pas
c'est
non
développement
mais
de la personnalité
le
traditionnels,
de toute
entrave
l'expression
extérieurement,
et
du
de
drame
niais
sujets
humain,
dans
et
de
cher-
l'homme
le
c'est
un cuort
inouï
lui-même;
pour
agiter
la passion
d'être.
L'armarbre
et y faire palpiter
luitiste ne retiète
c'est
extérieur;
pas le monde
même
aiasi
d'une
qu'il
comme
veut
exprimer.
l'extériorisation
individualité,
et Uurchkardt
une
Son
œuvre
vonlue
création
m'apparaît
et consciente
du
dedans
au
avoir
me
résume
dehors,
paraît
« Il
cette
dit
excellemment
position
lorsqu'il
semble
ait eu de l'art qui crée
que Michel-Ange
le monde
et le postule une idée aussi systématique
XV!" SIÈCLE
SCULPTC!:E.
l'ont
eue
pilllosophcs
({oc certains
»
crue l'univers.
scion FIchtc,
Vous trouvercx
a la Casa Buonarrotti
165
du
moi
qui,
les premières
ou. à dix-sept
oeuvres du maître
ans, il se révèle
une
Au
Musée
suite
nationale
Jcja
puissant.
/<
au regard
fixe, F.l~oimportante,
le ~cc/~
si violent-,
la r/c~
d'un mouvement
~< y/
i'.tdtuirable
que cela
est
ttcgrossi
cob'ssat
de
/~r/<
plus heureuse
!t's tombeaux
ment
le lieu
Le
An~e.
a {«ujours
<~
la ~/<A~
relief
de
donc
magistrat
~r/'c
1
à peine
à l'Académie,
le
le
t\t/o
dans
buste
n'est pas la
l'ensemble,
qui.
de ses créations;
enfin, à San Lorenzo,
La chapelle
est vraides ~Icdicis.
excellence
où se révèle
Michclpar
contact
ces
de
œuvres
prodigieuses
en moi une espèce
de trouble
cvcil!e
C'est
le propre
des
de
figures
de vous surprendre
et de vous
em-
d'inquiétude.
Michel-Ange
de par 1 impérieuse
volonté
de celui
qui
porter.
dans un monde
de pensées
douloutes suscita,
et
de
rêves
intenses
où
reuses
passionnées,
tendues
dans
un
des forces
savent
primitives,
frémissantes
et comme
accablées
etiort dcsespere,
d<' ne
se réaliser.
J'aime
à appliquer
à
pouvoir
œuvre
beaux
de
ces
par transposition,
Michel
Ange,
« Notre
de Schopenhaucr.
passages
dépenlutte
une
nature
notre
contre
ennemie,
dance,
n"!rc volonté
apparait
« ~'cst
a!ors
brisée
bien
lit l'Impression
dans
le combat,
visiblement.
achevée
du
tout
cela
nous
» et plus loin:
sublime.
Ce qu
166
L.\
le produit,
rablement
c'est
TOSCAXE
est-ce
impressions
Elles
sont
bien
à tort
des
que 1 on demande
aux œuvres
de ce mattrc.
agréables
apparence
Jamais
têtes
et
disproportionnées
de vérité
extérieure
humaines
jamais
forcée
pareilles;
la pose
puissance
incompal'homme
et qui menace
a
supérieure
»
de l'anéantir.
Aussi
d'une
l'aspect
qui
ne
reposèrent
vivant
ne put
être
de
n'ont
ia
A'
la grâce
en
charme
tout y est préméditation,
sont
la plupart
pour
est
Elles
pas cette
a tous.
plaît
sur nuques
dormir
de
manquent
et la naïveté
absente
volonté.
non
dans
Enfin
terminées.
Il
elles
semble
degré
dans sa lutte avec la
soit brusqucmentdétourné.
MicheI-Angcse
au
moment
ou il pouvait
dire
au marbre
qu'il
« Arrêtons-nous;
maintenant
domptait
j'ai mis ma
a un
qu'arrivé
matière.
vie
en
toi.
certain
et
Inachevé
en
une
partie
incarnée
non
dégrossi.
ta dure
est
dans
passion
pourtant
substance,
a jamais, signe visible
qui !a perpétuera
tous
les hommes
des combats
pour
qui se sont
')
livrés en moi.
C'est assex.
M faudra
ou dans
lire
son
prise dans
lui ne sont
la vie de Michel-Ange
Condivi.
Elle
biographe
des
incessantes.
que les ébauches
Hl se colleta
avec
tesques.
l'on
dessin
que
à
la Laurcntienne
orteils,
luttes
tout
me
le corps
montra
le
dans
fut
Vasari
sombre
et
Ce qui reste
de
de conceptions
gigandes taches
inouïes.
Un
dans
un
manuscrit
dressé
représente
tendu
pour jeter plus
sur
haut
les
la
SCULPTURE.
main
armée
d'un
celle
de la Sixtine
XY~
SIÈCLE
16T
décore
pinceau
qui
sans doute.
une
voûte,
uxé dans
Tel reste
cet homme
ma pensée
prodigieux.
dans l'ensemble
de
À le situer
l'histoire
de
la
il ne diminue
sculpture,
pas, car si on lui trouve
Jean de Fisc et Jacopo
des ancêtres,
de!!a Quercia,
!1 ouvre
son génie
une ère nouvelle
l'emporte.
et si grande,
du
qui fut si belle
par lui l'époque,
est détinitivement
moyen
âge
te monde,
avec
ses
outrance,
beautés
de nombreux
musées
de
mains,
lestyle
aux livres
spéciaux
et ses élevés.
Mais
imitateurs.
profondément
il
puissante.
Dans
les jardins
on voit
ce que fut, entre
C'est l'auaire
michelangelesque.
du maître
de dire les ateliers
n'est pas
Michel-Ange
de la médiocrité
du siècle.
Ce n'est
faute,
mais
celle
et
politiques
produit
resta
individualité
Toscane,
leurs
sahte
l'art
luttes,
On verra,
d'un
si
sociales,
des hommes
plus
se laisse
aller
millier
l'Italie
de
et,
fatiguée
aux dominations
sans
la maladresse
aussi
a chercher
responsa
pas
circonstances
de ce
qu it soit besoin
ce que furent
Montorsoli,
Raphaël
délia Porta,
la faiblesse
GugUcImo
HandinelII,
On aura
dans
son
passions,
ses faiblesses,
et
tragiques
la nôtre.
Michel-Auge
Comme
toute
Après
trouh!é.
et
défauts,
moderne.
iascutpturc
suscita
ses
et entre
ravée,
ses
temps
de tant
ne
de
étrangères.
de s'y attarder,
da Montelupo,
boursoufHée
de
d'Ammanati.
au musée
et à la Loggia
<68
LATHSCAXE
d<'i
les deux
ou trois
œuvres
d'un
des
Lanxi,
hommes
!es plus connus
de ce temps
L~vE~uTO
C<;t.u~! (i5'J')-1~72).qui
est beaucoup
plus intéressant
la ptumc
à !a main
que le ciseau.
lire et non le voir. Un modelé
(lu 7~/y~au
Lon.
est pourtant
national,
Dans
çais
la seconde
moitié
du siec!e.
II faut
h'
Musée
c est un
Fran-
'~t à la tète
des
qui
maitresdc
son temps..hI~cLOfrXE (i52~-ieOS),
de
Douai,
sonne
que ron
préfère
appeler
(cela
La reproduction
a popularise
mieux)
Giambo!<na.
son
acchmate
.V~/Y/<r.
en
Italie,
ïlv a. à Florence,
importantes.
la supernciante,
l'académisme,
Avec
tous
les
ses pièces
les plus
défauts
de l'époque,
theatraL
!e convenu.
le goût du
ccsi
encore
ce qu'il
y a de mieux
a
cemoment-ia.
Je
crois
a ce point
qu'arrive
les jouissances
cane.
Lorsque
scu!ptura!es
vous aurez
que
étudie
va des raides
romanes
tournées
vous
idées
sculptures
du xvu siècle,
générales
vous
aurex
peut o~rir
cet cnsemMc
aux
figures
élaborer
pourrex
la statuaire
florentine.
sur
épuisa
la Tosqui
condo
Le y~o~7~.<.
C'est
a tort
a revo!ution
qu'on
d'un
le mot de propres
applique
art.
H implique
l'Idée
d'un
médiocre,
généralement
puis
de départ,
point
d'améliorations
successives
nce final,
après
lequel
et enun
on prononce
d'un
feu d'arti-
le mot de déca-
!C~
SCCt.PTÎ'nE.XV!"StÈCLE
Il
dencc.
tant
mais
réels.
f.tits
toute
n):'nierc
un
une
en realite:
de
n'est
sculpture
que nous
évoquons
lan~a~e.
nous
lequel
sous
tout
Ce
n'est
rangeons
des caractères
communs.
<!e faits
en
res-
est pas ainsi
pas ce quelque
du
c~mm<'dite
.d'strait
de parler,
une
à
l'esprit,
qui aime
iaçon
simple
indiquées,
le même.
Il n'en
Fart de la
substantiel
de
de
de liaison
principe
qui lui
aux choses,
il supposcApplique
concret
et permanent,
qui
essentiellement
chose
la traduction
point
.s7/
les modifications
subirait
t:nit
ici non
subjective
choses
un
aux
Imposer
est personne!.
t'jxt
voir
pour la
terme
qu'un
une
pluralité
ayant
En fait. il n'y a pas propres
de la statuaire,
pas
l'a nnement
M. de ('our{tins. comme
remarque
la littérature,
pour
qu'il
n'y a décadence.
v a des
états
voila
tout
ce que
successifs,
des uns
l'enchaînement
p~ut dire;
quanta
mont
c est nous qui le mettons
autres,
ou il n'est
en Italie
pas. Voyex
veulent
nous faire voir une lente
série
d efforts
qui
modèles
statuaire
hnce
.lean
par
pr'~rcs
où
antiques,
romane,
un
cest,
fait
style
au
gothique.
xiv~
siècle,
aux
choses
les
leur
son
réalisation
œuvre
a l'aide
la déplorable
après
L'art
d éclat.
est-il
coup
sur une voie qu'i!
va suivre
de Pisc et inHuence
non par
le
les
1 on
critiques
une
progression,
nattei~nent
< empiète qu'en
Michcl-An~e.
Xicolas
de PIsc
Lorsque
de
daus
Il
? Pas
du
tout.
mais
père,
il n'y a aucun
son
lui.
Apres
à la un duquel
on
fait
des
!70
LA TOSCANE
très
œuvres
faire
et
médiocres,
ne
personne
des écoles
sortir
pourrait
ce temps
de
logiquement
immedialement
de Ghiberti,
l'art
qui lui succède
délia Quercia.
C est un et<<.t
t
de Dona telle. de Jacopo
nouveau
de la sculpture
est fort
Italienne,
lequel
brillant.
Puis elle s'abaisse
a nouveau;
l'originalité
diminue;
tins sont
on va
d'une
vers
activité
ne
la
remplace
pas
voir
la production
les ateliers
le poncif:
mais
extrême;
qualité.
de 14~0,
Horen-
la quantité
(Jui aurait
prédit,
le coup
de tonnerre
a
ce
MIchcI-An~c
? Et après
l'art
nous
disons
est épuise.
homme,
que
graud
a vide la
la décadence
et qu'il
commence
que
avaient
C'est
emplie.
coupe
que des générations
encore
tain.
être
qu'allait
prochain
une
un
faron
de
abaissement
H y a. cela est cerde la faculté
plasdonnous
pouvons
parler.
gênerai
tique des le xvt' siècle.
auquel
Mais
ner le nom
de décadence.
le droit
d introduire
cause
à effet
An~e
et 1 œuvre
entre
nous
arbitrairement
l'action
médiocre
un
créatrice
de ses
n'avons
pas
de
rapport
de Michcl-
successeurs.
PHt~TURE.
LA
StÈCï~:
histoires
plus
qu'aux
\<'us enverront
récentes
!71 1
~V~
PEINTURE.
les
Toutes
XY"
de
!'art.
SIÈCLE
Vasari
jusallemandes,
depuis
monographies
a église
des
du Carminé
où sont
un génial
homme,
fn'sques
peintes
par
jeune
ans en 1~.
m"rt a vingt-sept
Tous les écrivains
vous
d'art
donneront
avec
une
égale les
justesse
en
vous
ces
nécessaires
pensées
qu'cvciHeront
u'uvresres culèbrus
u~uv
connais:;lnt
le décélèbres
connaissant
préalablement
prc;llablement
ultérieur
vetoppcment
vus
le montreront
en
de
Masaccio
et
tout
posées,
dirent
de
l'art
devenir
conclnronl
peut
Masaccio
que
que Donatello
ce
temps
est pour le xv" siècle,
xv"
dans
est
est
ce que
les
fresques
étant
celles-ci
fut
pour
le xvt* Un
pour
mais je n'aime
de récréation.
ce que Hapha~I
sera
ainsi
nuer
longtemps
coup ce genre
Je dirais
presque,
de
les
<'te
n'allez
paradoxe,
photographies
sans
doute
ptus,
Hutôt
tant
elles
qu'une
<}ui vous tient
historique.
si
ne
helies,
changé.
mais
tant
la lumière
pas
fait
être
mais
de ce
qu'il
le xiv".
contibeau-
accuse
achetez
ont
lesquelles
qui ne le sont
elles
jouissance
esthétique.
devant
elles est celui
Et puis
peut
d
craignais
pas au Carminé,
(le ces fresques,
fort
ont
je
Us vous
a la peinture
a !a sculpture,
Giotto
ils
siècle.
que.
s'en
déduire.
le reste
aussi
du
ont
noirci.
le sentiment
de la recherche
défaut;
l'eclai-
172
L.\
rage
est
sujet
une
et il convient,
abominable.
protestation
/6's7~<
TOSC.~E
</</<'c/<«~
Je
<
<!c voir
!cs
est
qu'il
/<
c<x~
r/
/;<
<IIs et maintiens
sible
c'"
générale.
r'M/<? /~CC~f/
y~~<<'
< cû/
JVt J-" .s/c/~
/?<s
a
d'élever
de
fresques
de l'éclairage
a peu près imposce temps
en Italie
et par le noircispar !a défectuosité
sement
ont subi.
On est oblige
de cherqu'eues
cher
comme
a tâtons
les ligures
et de deviner
l'ensemble
l'action
peut voir nn détail.
lorsqu'on
cetui-ci
subsiste,
ceux-là
ne sont
échappe:
quand
Je dis qu H faut
devant
les
p!us !isi!des.
peiner
œuvres
les plus considérables
de ce temps
et que
scu! notre
a des
grand
respect
peut nous
obliger
taches
ardues;
que le plaisir
que l'on devrait
en attendre
est siuguHerement
diminue
que l'on a
la faute
n'en
inévitables
et qu'entm
des déceptions
aux ravages
est pas toujours
du temps,
mais que
les
aussi
eux-mêmes
peintres
responsables,
leurs
œuvres
et
d éclairage
insuffisamment
grands
acceptèrent
des
conditions
contre
bande
clercs,
des
bedeaux
qui
en
et
rendus
de
peindre
ont
outre
les
chapitres
chanoines,
être
deplorab!es
des matières
souvent
empL'yerent
expérimentées
Je m élève,
changements.
sequcmment,
contre
la
diacres,
lesquels
dans
en
doivent
des
cures,
sous-bedeaux,
subi
de
et subéglises.
vicaires.
qui
ont
PEIMTURH.
XV"
i7:!
SIÈCLE
tentures
et
fait placer
rideaux,
écrans,
paravents,
de bois devant
les fenêtres
entières
parois
pour
leurs vieilles
tètes de possibles
courants
préserver
Je
<l'air.
l'usage
encrasse
proteste
génémic
dont
l'encens,
cierges
et de
maints
chefs-d'œuvre,
que
d'imbéciles
contre
architectes
contre
anciennes,
des bousilleurs
enlises
décorée
avec
apercevoir,
noircies
ques
tirer
mais
peine,
mais
aucune
rema-
visite
apporte
et les
? Encore
sans
au Car-
que l'on est
à !a sombre
plaisir,
l'on
que
de
peut-on
ces frespuisse
même
la fresque
du
de Santa Maria
XoveJla.
impression
au mur
intérieur
peintre
Et croyez-vous
les
grattages
rococoset
baroques!
défie
je
fumée
les
Masaccio
par
la
ont
barbouillages
satisfaction
attendre
d'une
Quelle
mine. sous cette voûte en trompc-l'œil
de regarder
d'arriver
avant
obligé
chapelle
contre
façon
des
niements
aux
d'une
que dans la même église les fresques
un des chefs-d'œuvre
de ce siècle,
de Ghirlandajo,
leur état actuel,
ce
représentent
pour nous, dans
étalent
qu'elles
pour lui? Non seulement
l'éclairage
est défectueux
et des pans
entiers
du mur au retour
de la fenêtre
que l'œil ne peut
mieux
éclairées,
noirci
nez
disparaissent
mais.
percer;
le temps
dans
dans
a fait
une
obscurité
les parties
son œuvre
les
et a
On cherche,
le
effravamment.
on trouve
des figures
ravissantes,
silhouettes
de jeunes
gens, des femmes
l'ensemble,
sur le mur:
de nobles
de
exquises
sion générale
grâce
vous
et
n'en
de
lignes
souples.
D'impresavez pas
c'est
pourtant.
114
LA
un ensemble
et non
uns
décoratif
une
série
nous
harmonieuse.
ner
des détails.
ont.
landajo
que
ce peintre
avait
combine
de personnage:Indépendants
Dans
ce qui fut une riche
autres.
des
TO~CAXE
devons
Les
nous
unité
de glade Ghir-
décoratives
fresques
telles,
comme
contenter
!es
depuis
longce n'est que par politesse
que l'on en par!c
temps
En fait. ce n'est
ainsi esiivres
de critiques.
qu'un
recueil
de types
et d'individus
l'on
épars
que
regarde
successivement.
dajo dort paisible sous
dans i'ombre
protectrice
que de séduisants
exciter
a demander
somptueuse
Riccardi?
de
I~enoxxo
de
recHe
de<'hir!an-
de saleté,
épaisse
et ne montre
l'élise,
juste assez pour vous
touristes
fresque
mes
frères,
~oxxoM
de
au
la
Palais
sans
aucun
doute
seigneurs,
en leur siècle,
eu détruisirent
D ine))tes
des arts
protecteurs
une partie
L'œuvre
une couche
fragments,
davantage.
vu.
Qu'avcx-vous
disparu
l'escalier.
Qui n'a admire
agrandir
à moins
i'inque cela ne l'ait fait pleurer!
arme
du gardien
écran couvert
~eniosite
d'unlar~c
de piomb.
il envoie
de papier
par le moyen
duquel
de successifs
rellets
sur les fresques
et. prestigieux
pour
nécromancien,
valiers
rois
ma~cs
nous n'en
semble
une mesure
radical
la tucamr
quement
sante
lumière
et
exiguë
une
un à un de l'ombre
évoque
btanche
du
avons
s impose
par laquelle
installer
au
lampe
un
C'était
cort~e?
que
les che-
les
morceaux.
fermer
filtre
milieu
enIci
hermétiune
de
a incandescence.
insuffila
pièce
Alors
PKIXTCRH. XV' StKCLK
r5
fois depuis qu'elles
ont été peintes
pour la première
les fresques
dont tous parlent,
seront visibles
mais
que nuls n'ont vues, où Benoxxo Goxxoli représenta
rois
sous
mages
de son temps.
princes
Prenez
les ouvrages
tes
et
de Jean.
vous
tacite,
on
pouvait
regarder.
semblable
parait
montrait
!a)de,
les
eslimés
verrez
des
figures
que,
de
par
de ces
parle
fresques,
L'assemblée
à
des
compagnie
sans
magique,
la lanterne
Paul, de Pierre
une convention
si on
comme
la
nobles
plus
les
me
critiques
a qui !e singe
1 avoir, au prea-
allumée.
un témoin
sincère
et
Que le
<~y<~ 7~<ï/ soit
dise les choses
telles
sont
les fresques
qu'elles
du xv" siècle
maîtresses
s'entourent
de mystère;
seule la photographie
donne
de l'ensemble
de chad'elles
cune
une
image
solennelle
.Après cette
le cours
continuons
chacun,
semblant
Au Carminé,
df'vinercx
des
cachant
ciel
sa
chasses
les
sa
approximative.
et platonique
de nos
visites,
protestation,
comme
faisant,
de voir.
aide
par les photographies,
choses
fort belles.
Adam,
dans
vous
accablé.
ses
au
Eve, levant
mains,
face douloureuse,
s'en vont
a pas lourds.
du jardin
du Paradis.
Ce sont pour l'Italie
figure
meilleures
dressées.
C'est
de l'idéal
duxv"
nues
ligures
que
la que l'on a voulu
siècle,
la meilleure.
l'on
ait
encore
voir
une
partie
LA
<76
Le nu
a fait
sérieux
une
dit
la
que
un
a plaisir.
On a pris au
de Benvcnuto
Cellini
où il est
déraisonner
phrase
fin de l'art
nue.
ugurc
recherches
TOSCANE
et l'on
les
était
a cru
de
hautes
plus
c'était
que
debout
un<'
vraiment
les
mettre
qui
absorber
puissent
artiste.
le nu
Que
soit
étude
de
soit
une
nécessaire,
la
~s
du
qu'il
Titien
que son
la matière
admirable,
ait fourni
divins
chefs-d'œuvre
aime
chose
qui,
l'o~
ou
moi.
plus
que
.<<M/
ou les
de la Sixtinc?
au plafond
qui s'agitent
Heures
cest
l'évidence
mais
l'absurdité
même;
lui
donner
une
préexceUcncc
à son
un
profit
constituer
sommet
de
jamais
dans
du
peintres
chargé
obligé
la
hiérarchie
n'a
qu'il
royaume
des
idée
« académies
ne fut
ni des
bons
de
de ce
Car
d<*
pas et de
exclusif
au
Ce!a
genres.
xv" siècle,
la pensée
du
xvi".
une
C'est
d'enseignement.
de faire
des
serait
professeur
l'on est
que
» il ne
s'ensuit
vêtement
moderne,
pas que cela soit noble
etqu'un
et veston,
ne le soit pas. De ce que la
pantalon
d'une
coulée
est superbe
hanche
de femme
arronet féconde,
peau n'en sont
l'art
n'est
que
die
il est certain
le nu,
restera
au
lieu
la robe
et son chagrisette
de plaire.
Et si
pas moins
dignes
de la vi<
supérieure
l'expression
modernes,
que dans nos civilisations
de
d'une
constituer
plutôt
exceptionnel.
Avant
de quitter
Masaccio,
net la date à laquelle
furent
le but
notex
faites
final
sur
ces
(le
l'art.
votre
car-
fresques,
PEINTURE.
et,
(1426-1428),
demander
Alinari
XV
en rentrant
i~~ i
SIÈCLE
chez
vous,
les
chez
passer
d'un
tableau
photographies
frères
à Gand,
entre
1426-1432,
par les
peint
et Jean van Eyck.
Sans parler
Hubert
des instrucré flexions
où ne manquera
de vous
tives
pas
la comparaison
induire
des
Adam
et Eve
contem-
suffira à rappeler
l\4~y~v~
qu'a
My.s~
porains,
il y a en Flandre
de peinune école
ce moment
dire le moins,
ture aussi
avancée,
que lit
pour
italienne
de ce temps.
peinture
ne sont pas inutiles.
Ces synchronismes
Des peintres
de cette
P\oLn
première
période.
celui que la perspective
emUccELLo (1397-1475),
il y a une belle
de dormir,
bataille
aux
pochait
Ax'DHEA DEL C.\ST.\GKO (1390-14~7).
avec
Offices;
une
C<
assez
terrifiante
à
Santa
Appollonia
et énergique
dans
des figures
d un trait fort net
mcme salle
Dov LoRExzo
Mo~Aco
et
la
(1370-1425),
c'est
hommes,
de tous ces
de transition
peintre
Ft{\ FtLH'po Ltppt (1406-1469)
que nous
prêterons.
Aux Cfnces.arAcadémie,
au Pitti,
à San Lorenzo,
a Pratodans
le choeur de la cathédrale,
nous 1 avons
cherché
quelle
peint
et nous
saveur
que
l'avons
ont
ses œuvres
la plupart
et quel
temporains!
lui que Burckhardt
aimé.
le beau peintre,
comme
c'est mieux
Ah!
des
et tableaux
confresques
délicieux
sentiment!
C est de
« Filippo
la vie jusque
est
vrai
que
écrit
qui ait aimé de cœur
» II est
dents
et ses hasards.
« Son coloris
dit
critique
est
le premier
dans ses accile
même
généralement
i2
~8
LATUSCAXH
anrcux
Il n'est pas d'œuvre
», ce qui est faux.
ce temps
qui soit d un coloris
plus séduisant
la J/«</o/~
du Pitti.
ou d'une
par exemple.
monie
de
couleurs
plus tenue
Ce sont des
de
San
les
quatrocentistes
moment
exquis
un
Lorenzo.
charme
sans
sans
charme.
entre
les
de
affectation
1 art
deviendra
Fn.n'p!~o
arrive
conteste
lils
(1459-1504).
à sa maturité,
curieux
aux
a
sommes
Ce
est
qui
affectation
vite
de
de
incga!e.
Offices
et
chez
!ors<il
sans
l'emporte
architecture
de voir
Et
Filippo.
l'affectation
avec
(les fresques
de Santa
Maria-NovcHa).
sance,
Il est du reste
chez
sera
Filippo,
et l'a~Fcction
se livrant
BotticeUi,
deux, le charme
lui
des combats
d'issue
chex
rares
qualités
Nous
italien.
l'élève
que
har-
!\l~o~/<ï/
que
Jlorentins.
de
Renais-
combien
~otticcHi
au
Corsini)
palais
vieux,
combien
Filippo
Filippino
ses meilleures
de jeunesse (fresque
de
œuvres
jeune
(.~</o/
est près
de
dans
la Badia,
37w/<~<'
deux.
On trouvera
analyses
de
est voisin
de tous
palais
Corsini),
ici une occasion
ies
d'appliquer
sur les oreilles
et les mains
Moreïli,
à chacun
particulières
Vers
le
milieu
(1420-1497)
continue
de ces maîtres.
du
la
siècle,
grande
Bcnoxxo
tradition
Goxxon
de
la
Nous avons parlé déjà de son chef-d'œuvre.
fresque.
la chapelle
du palais
Riccardi,
qui sera une des
de Florence
la voir à la
joies
lorsqu'on
pourra
lumière
Au
pan
fut
électrique.
de mur énorme
Campo-Santo
décore par lui.
de
Pisé, un
L~euet dOen-
PH!XTC!:E.
n'est
-emble
XY'
mais
pas saisissant
charmants,
attitudes,
il y a des
et
figures
à San-Gimi~nano.
!~ar ailleurs
ce sont
des
179
StHCI.E
détails
On le
paysages.
retrouvera
des
recherches
dKïerentcs
sur
pa~lon
matières.
hommes
des
et
qui
de
proldèmes
et de vernis,
d'hui!es
de paysage,
d anatomic,
peintres
et nerveuses,
mais Intéressantes
dans
les
dernières
mcnrent
tableau
le
certain,
hommes-là
l'art
représentent
C'est
norentin.
d'un
sorti
sans
doute
Pitti
(n° 372.
le très
Salle
beau
de
de
technique,
de perspective,
du
années
~<
le côte
de
avec
de peu d'oeuvres,
les PoLLUCou
qui
ALESSO BALDOV!KETT) (11-27-1499),
Dt:t.
VERRoccmo
!!57),etAxDRHA
un
dans
engages
travaillent
siècle,
I~:SHLLtXo(1422avec
(14:35-1488)
C~<
le
Ces
de
plus réfléchi
ateliers
qu'est
leurs
d
portrait
homme
attribue
Promethec)
au
a tort
a A. Castagno.
Puis
vient
S.DRO
dit
Fn.n'Hpt,
BoTTiCELu
l'attention
1~)10), qui a monopolisé
nu point
gênant.
que cela en devient
il est. ou peu s'en
part
choses
des
y a de lui
banalité
d une
et
d'une
/«
~/w/
tableaux
religieux,
par uncaiïcctationnon
des Offices, les grands
les tableaux
a du
bon
(1447-
des
imbéciles
Pour
faut.
tout
le
bien
diverses
la pluxv~ siècle.
Il
des toiles
le C<w/'<
rares,
à l'Académie
des
(n" 74)
ou le sentiment
est remplacé
allégoriques
et du mauvais,
laideur
dissimulée,
/oM<avec
1~1/<M//
et enfants
et mythologiques,
où il y
le bon étant le P/~<w~,
anges
LA TOSCANE
180
d'un
coloris
joli
la
d'après
r~<
étant
solide
plus
le
gris,
la
mauvais,
C~
la ;wM<~
description
d'ApeIIes,
voisine
du P/y~.
est
de ses œuvres,
La meilleure,
ta
l\t<<7/
et comme
et comme
couleur.
composition
.V<x~,
certaines
de charme
et des partis
Avec des qualités
il a presque
séduisants,
parparfois
pris de lignes
des
attitudes
hausses
tout
des
et
arabesques,
les
pénibles,
debout,
quelque
v chercher,
Vouloir
pureté,
naïf et
Vierges
raffinée
du
nues
figures
chose
de
et
du
en
sont
êtres
un art
y voir
intense.
Ses
simple
des
cerises
aux boucles
gonflées,
douteux
et inquiétants.
résumc-t-il,
Pourquoi
du xv"
Cook l'élégance
rien
Piero
comprendre.
ont plus
landajo
de
aux
siècle
della
et sont
grâce
à Santa
1449-1494),
Novclla.
Combien
Maria
La belle
le voie si mal
qu'on
les fresques
celle de San Marco.
montreront
l'école
avant
côté
d'eux,
les
florentine
maîtres
il y
molles,
du
yeux
italien,
Francesca
peintres.
De D.GniRLAXDAjo(
A
et de grêle.
de la
fait.
la
on
pas
est d'un
comique
religieux,
triste
et
sont d'une
sensualité
maladive,
dont il les entoure,
et les enfants
aux
bouches
apogée
sance.
tiennent
maniéré
comme
primitif
ne
touriste
j'avoue
n'y
et D. Ghir-
de plus
grands
le chef-d'œuvre
est-il
est
regrettable
C~
d'Ognissanti,
de Santa
Trinita,
du
xv''
définitifs
a les médiocres
siècle
de
à son
la RenaisLoRE~zo
ut
XV*
PEl~TCKE.
SIÈCLE
181
sa vie, fit les mêmes
qui, toute
de pieté froide,
sauf un jour,
tableaux
où, mieux
l'on
retrouva
il peignit
la F~~<
que
inspiré,
PiERo Di Cusmo
récemment;
qui se
(14C2-1521),
Cosmo RossELU
histoires
plut a de fantastiques
Ct<EDi (1159-1537)
dont
on
1~39-1507),
Sixtine.
Nous ne nous
verra
des
arrêtons
à
fresques
la
pas.
~tais
il y a en Toscane
maîtres
d'autres
que les
et en première
Florentins,
exquis,
ligne, un peintre
!'tE!<ODELLA Fi!A?<cEs<:A (H20-1492),
qui vintd'Ombrieet
travailla
dans le milieu
toscan.
Aux Offices,
dyptique,
œuvre
d'un
le duc
malaisément
ces
un
s'enlevant
lines
si
haut
sur
semées
minutieux
la miniature,
dans
le
soutrert,
lente. Nous
esprit
EnHu
1 œuvre
précis,
et de cold'un
qu'il
il est
mener
de
!)e ce peintre,
devoir
le
semblerait
à Arexxo
FcgHse
la lumière
fûmes
surpris
qu'elles
du jeu des
connaissance
oublie
et
fermes
profils
onduleux
d'eau
fond
une
est
de maisons.
mais
groupes
que
(les paysages
une
deux
décoratif
coloration,
fut
intérêt
un
chu'ur
ont
et sa femme,
d'art
et l'on
d Urbin
de
larges
Saint-François.
est,
fresques
Elles
de la clarté
une atmosphère
baigne
La matinée
lointains.
à
rare, exceldu puissant
chose
et charmés
révèlent,
lumières,
fini
de la
de la beauté
des
lumineuse
en
où nous
fîmes
séduisant
entre
tous
peintre
des meilleures
de notre voyage
en Italie.
dont
il v eut de grands
quatirocentistes,
n est
de
pas
ce
florentine,
et surtout
Mantegna
!82
et
LA TOSCANE
en
Luca
nous
Signorelli;
arriverons
aux villes
nous
fresques
importantes.
Nous
sommes
Léonard
Avec
où
parlerons
lorsque
ils ont laissé
leurs
au
de Vinci.
nouvelle.
époque
et Michel-Ange.
!a
d'une
seuil
Raphaël
peinture
voitson
domaine s'étendre.
Jetons un regard
en arrière
sur lc xv" siècle
que nous allons
quitter.
ÏI L'est
dès Masaccio,
nous
que.
pas douteux
sommes
donne
en
d'un
face
art
de répandre
Les sujets,
plus pour
objet
et de la morale.
dogme
la tradition,
atfranchi,
ne
qui
les vérités
du
la force
de
par
restent
religieux;
FEgMse
il est inimimcnt
mais
le grand
client;
soient
abordes dans
un esprit religieux.
disent
des recherches
de cette
des
époque
tendances
naturalistes
un des traits
de l'époque
race
elle
ou.
si eUe
pour
eUe.
proLdèmes
sont pas
sourire.
histoires
rures,
et
de
!a
inquiétants
inquiétants
L'on aime
agreab!cs
la richesse
rare
qu'ils
Les œuvres
des artistes
montrent
les
cortèges,
à conter,
où
des
encore
techniques,
le nu,
p«rtrait,
le
le paysage
et nous
la joie de créer.
C'est
est
tout
caractéristiques
n'aborde
pas
les aborde,
La
vie
à
les
ils ne
est
lui
les banquets.
la soie,
les
et
s'étalent,
parures
se
un
les
fourl'on
les sujets sacrés au goût contemporain.
On
arrange
ne trouvera
le xv" siècle,
Fra Angetico
pas, dans
des pages émues
la .<<~
comme
excepté,
.s~y
c6'/yj'< <
Si l'on songe
C/
a ce
de
qu'est
Giotto,
l'esprit
a Padouc.
de
ce temps
PEfXTDRE.
et aux
sujets
les
c"!tsidèrc
.tux
récits
quel a tradition
travestissements
lui
la
historiques.
mauvais
autres
devient
ce
sont
ceux
sur
choisi.
surtout
si l'on
impose.
que l'on fait subir
de Schosuivante
réflexion
maintenir
le
qui
obligent
terrain
limité
un
celles
des
pour
de l'art
détestable
quand
que
183
des
juste:
« Il est cependant
dont
l'enet
est incontestable-
appanutm
a se
peintre
arbitrairement
tout
SIÈCLE
sacres,
penhauer
sujets
ment
XV"
et
considérations
mais
cet
effet
le terrain
est
en
en objets
et importants;
pittoresques
d'une
c'est l'histoire
méchante
quand,
par exemple,
hiérarisolée,
bizarre,
gouvernée
petite peuplade,
et méprisée
par l'erreur,
chiquement.
c'est-à-dire
outre
pauvre
pnr toutes
les
car
Occident;
Les Italiens
vérité
hliques
!curvle
t.a
voila
du
de l'époque
ce qu'étaient
xv* siècle
ne
quotidienne.
nenaissancc
premiers
avec
lui
ne
fait
architectures
dans
les
a représenter
les
PoIIajuoli
décorative.
Orient
»
cherchent
aucune
histoires
les
et pittoresque
mythes
d'autres.
de l'art
effets
et.
a la
est un
antiques
mais
ce
du xvi" siècle
Le portrait
la peinture
comme
nous
C'est lui,
à la décadence
générale.
bide
ses
Botticelli
sujets.
des
et
et en
les Juifs,
sentir
guère
des tableaux
presqu'exclusif
qui sent. l'objet
à l'état d'exception.
reste encore
une rare perfection.
Il envahit
survivra
en
et transportent
historique
dans le milieu
gai, riant
que dans les
lin du siècle,
des
nations
le verrons,
atteint
qui
LA
184
TOSCANE
i
En
quoi
de la peinture
au xv~ siècle,
s'occupant
ne pas se faire une collection
de types
à l'aide
des photographies
excellentes
nins,
nari ? J'en
ont
des
cheveux
ai
traits
une
série
communs
étaient
tirés
en
sous
les
pourfémid~Aliclh's
veux
bien
remarquables.
Les
arrière
le
pour agrandir
et bombe,
cela sur-
être immense
front,
qui devait
tout chez les peintres
du milieu
du siècle.
Lippi,
V. Pisano,
P. della Francesca,
les cheBaIdovineUi
veux étaient
avec perles
et torsades
arranges
plus
tard on adopte
les bandeaux
et les boucles
encadrant
le visage (Botticelli,
sont un peu bridés,
l'arcade
les lèvres
haute,
charnues,
le cou immense.
maigre,
buste
étroit
tait
Ghirhmdajo)
sourcilière
les
yeux
très
arquée,
la figure
ovale
plutôt
et fin. le
le nez al!onge
h' ventre,
en avant.
Telles
et serre
par
sont
se porcaractéris-
contre.
et
les
gros
du siècle.
Il est amusant
de les réunir
dans
tiques
une douzaine
(le types bien fixes et de les comparer
à une série appartenant
au xvi' siècle.
LE
Le
Haphacl,
Florence
xvi"
siècle
XVr
s'ouvre
SIÈCLE
par
De ce
Michel-An~c.
seul tableau,
qu'un
la
dernier
la .S~
Vinci.
trinité
il n'est
F~w/
à
des
PEIKTTRE. XV!
Offices,
plaisir
185
de lignes
sculptural
comme
c'est sec à plaisir
et
peinture,
de charme;
comme
c'est
conception,
est
qui
puissantes
cela manque
tvpiquc
SIÈCLE
un
groupe
il n'a
de Michel-Ange
de grouper
dans
le fond
pas résisté
son tableau
de
au
des
fort étonnées
d'assister
figures nues. en académies,
difficile
de l'Enfant-Jésus
des bras de
:)U passage
à ceux de sa mère.
Joseph
DE Vt~ci (1452-1519).
LE<RD
C'est
d'abord
et à Milan.
faut le chercher
saint
Offices,
œuvre
une
)'.4~<CM/
que
la
a Paris
II y a, aux
lui attribue,
critique
quiestravissante.
qu'il
maissur
laquelle
je conserve
extrêmement
précises
une grande
doutes;
esquisse.
quelques
si
intéressante
les indications
pour
un
de mouvements
comme
clichés
par
instantané,
démie.
un
/<
c'est
<
tout.
d'œuvre
Mais
occasion
de
r.!</o/<?~
ange,
C~
la
par
que
de relire
critiques,
plus admirables
à
J/
tradition
pas
connaissez
vous
l'Acadans
et des
de Verrochio,
ne connaissez
vous
ne
Paris,
ces jours
de Florence
ses
pas
attribué
Si vous
hardt.ouchcxlc
vus;
nous
/x
le
dessins
les chefspas Vinci.
soient
une
sa vie dans
plus récent
M. Eugène
types
dans BurckVasari,
et le mieux
informé
(le
Muntx.
d'homme
que
I!
fut
le
un
des
monde
ait
la fortune
ne
plus
sculpteur
que
peintre,
a pas laissé
trace
de son œuvre
sculptée,
même
/<'
<<'
au Louvre;
musicien,
improvisateur,
et civil, savant,
architecte
philosophe,
militaire
(?), ingénieur
il ne se borna pasà de
I8C
supcrlicielles
divers.
mais
faudrait
dans
ToSCAXE
recherches
dans
épuisa
la lettre
lire
lui
dans
la lignée
il était d'une
enfin,
maître
es exercices
L'œuvre
les
domaines
si
Il
qu'il
entreprit.
Ludovic
le ~lorc
ecrivita
rendre.
doctrines
des
les matières
qu'il
énumère
il
laquelle
qu'il
pourrait
1 histoire
des
place
L\
différents
N'oublions
services
pas que
il mérite
dans
une
scientifiques
de Bacon.
Et ce qui me touche
beauté
et
grande
corporelle
physiques.
est au con(14S3-i5~f))
traire
a Florence,
nombreuse
sans que l'on puisse
dire qu'elle
une note nouvelle
à ceux qui
apporte
connaissent
Vous
RAPHAËL
de
bien
le Louvre.
à la Tribune
débuterez
Ofiices
encore
belle
Fo/
dont
on
la très
en a que trois
authentiques,
était
sans doute de Seb. del Piombo,
« t //<
un portrait
de placer
vient
M. dans
~/<<
la mcm<~
attribues
sur
où,
cinq
.tableaux
il n'y
logues,
à lui
des
salle,
d'instructives
comparaisons.
n étant
médiocre
qu'une
copie
nous
avons.
Restent
la .V<~A)/
maîtresse
un
portrait
Doni
et le
toile
dans
ainsi
permettant
et le ~M/
de
~«M
l'original
que
<
C~<xy</<9/<
J~/v/M~/v~
avec moins
à la
qui s'apparente
de perfection,
de Maddalena
cata-
parles
précis
charmant
et
.<
superbe
!a salle des Peintres,
une
son por-
trait.
Au
C/
Pitti,
que
la J/<x~
j'aime
<< ~YM<7-D/~
toutes
deux,
tandis
et celle
que je
la
suis
PEIXTURE.
XVt"
i~T
StÈCLE
et que la r/r
l'/w~~<«
à goûter
I! semble
ne m'atteint
pas.
qu il y
de Raphaël;
certaines
:)it deux parts dans l'œuvrc
et me prennent
tout:
d'autres
toiles me ravissent
impuissant
//</ /</ay~~
me laissent
indiffèrent
et
critique.
n'en citer
mières. je mettrai,
pour
le .<
unes.
77, le /~<<
la J7<?~'
<
/?o/~<\
Louvre.
bien
choses
la .U~</6'
V/<<6'
diverses–et
~h/.</<
<<
la -S~M/r
F<x~<'
Dans
que
les
pre-
quelquesdu
C<~7/<
des
pour
prendre
les autres
parmi
je dirai
de Londres.
la rr<M.y/?Au
jF/)/.<
Doni. celui
les portraits
des
Pitti,
palais
d'inghit'ami (qui n est qu'une
si belle),
celui
copie, mais
de Léon X avec deux cardinaux,
seraient
étonnant,
dans
la première
se rangerait
~/r/
série, tandis que Iat'~<~
dans la seconde.
La 7/<
<fZ~c~W~/<ï
est contestée,
mais on la re~fardera
avec joie.
En <acc d un si ~rand
d aucuns
homme,
prétèrent abdiquer.
C est de Raphaël,
par conséquent
c est beau,
donc je l'admire.
Je ne renonce
point
a mon
indépendance.
Je dis: je me plais ici et ici
toutsc
résout
en somme
Pourl'crudit.
je m ennuie.
à une question
et de document.
d'authenticité
à ceci ou a cela, peu lui
Que sa science
s applique
au fond
d'établir
une liste
importe,
qu'il
s'agisse
des éditions
d'un
livre ou des tableaux
complète
d'un
tude
maître.
fait
la
passer
méthode
est
la méthode
la même
avant
et
tout.
part il y a le public,
qui ne sent rien par
et dont
l'ardeur
à regarder
les tableaux
l'habiD'autre
lui-même
célèbres
L.\
188
est
TOSCAXR
du respect
que l'ondoit
Entre
ces deux
classes
en fonction
consacrées.
courent
les galeries.
sont
ceux
pour
a des
toiles
de
gens
qui
qui les œuvres
d'art
des jouissances
représentent
personnelles.
avent
Ceux-là
aussi que l'étude
est nécessaire
el
sans une initiapas les maîtres
que l'on n'aborde
tion
mais
préalable
ce qui
est
pour eux
en face d'un
premier
est
et personnel
t'egoïste
plaisir
goûte
ce léger choc qu'ils attendent.,
ils
tableau.
Ont-ils
ne le reçoivent-ils
sont satisfaits;
pas. tous les raidu monde
sonnements
ne leur feront
pas avouer
froids.
alors qu i!s sont rcstés
qu Hs l'ont éprouve,
Aucun
écrivain,
déclarer
fera
si
chef-d'œuvre
ne me
ne
m'a
ému.
pas
parce
aussi
Ce 1 o.y<
soit. ne vaut que
quel qu'il
ordonnée
et classer
qu'il est une collection,
d'émotions
méthodiquement
que
possible,
perscnnetb's.
~ous
retrouvons
dans
chaine
Autour
toute
de
lui,
ordre
que l'on
des
œuvres
i?ens
classés
notoriété.
comme
sa gloire
romaine.
il y
sont
des
eut
mal
pendant
admirables,
qui
beaucoup
le montre
tableaux
la
Borghèsc,
ÏD
Pitti.
le AY~'a~'r~
a notre
Haphael.
et qui
a pu attribuer
mier
la
son autorite,
une toiie qui
soit
grande
plus
des
/<~</
en
bas dans
preseul fait
a Raphaël
de
réalité
des siècles
sont
pro-
de
peintres
Le
connus.
suffisamment.
de
/<ï
le Cc.sw
étape
1 échelle
la
de
J'indique
collection
la t'
Ofnces,
de la galerie
du
Doria;
PE!~TU!<E.
y en a bien
Hicordi Ghirlandajo,
il
t'iombo,
<'hiaca,
X\T'
IS{'
et c<'mme
d'autres
récemment
l~olidorc
de Caravagc,
Bacles autres
à peine,
données
jusqu'ici
connus,
de toiles
a Haphael.
A
Florence.
toscane
l'école
hommes
considérables
des
compte
(le t art. FR.\ BARTO!)MM):<'
tt):L S.\RT« (148(!-1~3i).
déjà
miche!an~elesq)ie:
aussi.
ptns coloriste
C'est déjà
sionnent.
contemporaine
dans I'h!sto!re
Ce
mais
sont
ils ont
presqu'exclusive.
trouver
exagérée.
Dans
noms
haut:
le
xv!'
à retenir
l'outrance,
le
des
pathétique;
qui ne
et.
chex
et
vous
l'un
et de pénétra-
de
négatives
sérieux
peintres
jusqu a nos jours une influence
de
que l'on ne peut s'empêcher
siècle
avec
À~DHRA
et
le premier
plus puissant
le second
plus attendri,
ne me pasXi l'un ni l'autre
pourtant
exerce
et
(1475-1~17)
quoi de plus froid que le pathétique
<'mcut
la facilité
aussi,
pas ? c'est
tout au moins.
le manque
d'accent
les qualités
avec cela
toutes
lion
l'école.
hommes.
Bt'onxinoJ~ont"rmo.Scb.de!
Franciagiltio,
qui les uns très
<mt hérite
StK':LE
florentin,
il y
a
quelques
ceux
que nous
indiquons
plus
le POXTORMO. BttOXXÏXO et M\R. ALBERTtXELLI.
(le ce temps
montrent
compositions
grandes
de
toutes les faiblesses
de l'école
mais, de la plupart
nous avons des portraits
ces peintres
remarquables.
C'est le contact
direct avec la nature
qui les sauve.
Les
11 v aurait
à rechercher
fluence
portrait
du
aux
dans
époques
d'autres
de
écoles
classicisme
l'ina
100
LA
outrance.
de
LcsXccc.\no
la catltedra!<\
ture
toscane
.s/
JV<<'
TftSCA~E
le triste
a la fin du
/<'s' .<
/w/.s~/<.s
état
de la grande
siècle.
xv~
/sc~
.s'~v/s
a la coupole'
donneront,
vous
~r
/y
pein-
A'\
0//?c~.s
</<' c<
</<s
~~y)~
~«~o~<'s.
Tout
ici
est
"rdonnanceson
compose.
le souci
et du contraste
des
et des
attitudes..
Vous
de hcHe~
de la clarté.
de !asymctrl(.'
des gestes
rythme
du
groupes,
est
trouverez
à un point
toscans.
Les peintres
d'ordre
preocupations
(FraHarto!ommeo).
ces
ont, innées,
poussé
incroyatde
desGiotto.
et
de com-
Sans doute ce sont là de grandes
position.
qualités.
mais
encore
sont-elles
devenues
d'école
qualités
et de pratique.
Si 1 art norentin
a été loue
si
exclusivement
cnet,
a elles,
choses
pas
propres
c'est
les
et les critiques.
soyez-en
sur. qu'il le doit. Ce sont, en
dont on peut raisonner~
qui ne sont
à l'individu,
mais
l'on
que
peut
par
Vous
enseigner.
a être coloriste.
professeurs
à un peintre
jamais
vous ne ferez. avec
n apprcndrcx
pas
plus
des
que
un grand
de rhétorique,
leçons
honnête
homme
quelconque
a l'autre,
vous pouvez
montrer
dans
du
écrivain
à l'un comme
mais,
a mettre de l'ordre
ses
à les exprimer
sinon
pensées,
moins
avec
clarté.
à les balancer
l'une
tirant
règles,
a celle-là.
L'école
l'autre,
toscane
celle-ci
est,
d'un
pour
avec
grâce.
suivant
les
faisant
pendant
cela,
unique;
PEtMCHE.
bout
d'un
nosiHon.
(Hh'ction
~mps
-iuncr
a l'autre
XY!"
c!!c donne
démonstrations
avec
eue
spec!ate
qu'ont
et tous Hcux. ceux
ou
l'art
StHCÏ.E
une
de
leçon
à 1appuL
cUe<
pour
qu! ont
h' commenter.
de
l't
com-
D'ou
en
)a
tous
d'en-
été charges
a
autre
t! v a, a Florence,
chose
que des Florenles écoles
d'Italie
sont
tins. Toutes
représentées
Aux Offices et au PittL
dans ses égides
et musées.
d'admirables
on verra
ne sera
direct
d'un
tines
Entre
pas
plus froid.
duchesse
aspect
la
tous,
sérénité
pour
vons
nous
la
de
Titien,
si
tn.tis
encore;
deux
<
torct
~</
inoubliables.
nous.
C'est
modernes,
regarder
plait pour
voisin de nous.
/'V~
F~~
d'Urbin
étendue
nue
c~/<
dans
sur un lit de repos, tandis
que des chambrières
des vêtements
dans
le fond de la pièce cherchent
d'une
est une toile
et d'une
un cotïre,
perfection
mal
nommée
dont le charme
si
Vénitiens,
sans nuire
aux œuvres
floren-
avec
une joie
u'uvre
cette
sans
que
mélange
nous pou-
nos
et qui
yeux
d'aujourd'hui
les mêmes
raisons que fart
les portraits
une
vieillie,
Ce sont,
toujours
du duc d'Urbin
belle
de Carpaccio,
tableaux
qui n'ont
~<'
aux
le plus
la
Ofticcs,
et de sa femme.
~Mï//<
un fragment:
de
d'autres
Giorgione,
du C~c<~
pas la qualité
des Vcronese,
du Louvre,
Bellini,
des Lorenzo
pas les meilleurs
TinLotto,
t92
t.\
la dernière
exhumation
TOSCANE
de la critique;
dcsCorre~<
un Mante~na.
Au
point:
qui ne me ravissent
.V/sv
/<?~
Pitti,
une
de
j ai vu de mieux
reux:
un beau
tabteau
ce
<'ior~ionc:arAca(temic.dcs
et combien.
En courant
tres
Horentins.
vous
de
peintre
de genre.
!es
ce que
Peru~in.
<aci!c et doucele premier.
d<'
jen pas~e
pour ics peina toutes
les eco!e~
Si~oorc!
musées
touchercx
itaHennes.
Et vous
verre/en
outre
valeur.
~eres de grande
van derGocs.
avec une
de
Santa
nombre
de
toih's
<~ran-
McmMn~.
vander\Yeydcn.
œuvre
au Mus~e
magistrale
~taria
Nuova;
Quentin
Matsys
et
dont je n'oublierai
du
pas !e tahieau
Pitti quiiait
voisins,
pâtir tousses
c~toyent!!o!bein
Hcmhrandt.
etthu'er.
très bien représente.
Claude
r~'pitat
Hubeus.
L«rrain
Poussin
voir
et
classé
dans t'ecoteaUemande?~
pourquoi
« barbares
» font
et autres
plaisir
tiennent
leur p!acc au mHieu
des tta!icns.
Je
en passant.
contre
proteste,
rance
dans les saHes
qui a permis,
d'artistes,
à côte des chefs-d'œuvre
l'admission
des
tigurcs
falotes
ciens
Je sens
du ridicu!e
est évidemment
des
que
tolé-
portraits
l'on sait.
de
Bou~ucreau.
académiautres
MiHais
et
Lci~hton,
de run et de t'autre
du
côte
iierkomer.
l'inoute
détroit,
abon.
en
qui
a
L'ARCHnE'rm:
DE
comme
nous
est
Henaissance
xv
t'avons
à
st
place.
les ruines
siècle
faire
regardent
renaître
l'architecture
lixés
par
moderne.
que
Italie
Dans
tes Italiens
eut
la
furent
~:{
RENAISSANCE
le mot
indiqué,
Les architectes
avec
Je
du
l'intention
de
et les ordres
antique
Le sujet
est immens''
par les
le mouvement
commencé
a ce
Vitruve.
conséquences
en
moment
REXAISSA~
LA
DE
L'ARCHITECTURE
tel.
LA
les
sur
Hcnaissancc
initiateurs
destinées
l'art
de
de
l'architecture,
et leur succès
fut
tel
encore.
accables.
aujourd'hui
que nous en sommes,
deunitive
du système
de construcCe fut la ruine
tion
septentrionales.
par la
Lexv<* siècle montre
race française,
pour spécifier.
en France
et finalela lutte des deux conceptions
mcnt
inventé
la victoire
levant
faut
par
un
s'enorccr
les
races
européenne
changement
de voir clair
du principe
italien.
de cette
Importance,
en
pour
le système.
pour juger
sur
des
ici les notes
points
plierons
une vue
plutôt
que nous ne tracerons
(le la Henaissance
architecturale.
les raisons
Comme
et
on le verra
la
civilisation,
lettres.
Ce sont
miers
pionniers,
dans
la Renaissance
les humanistes
depuis
toutes
comprendre
Nous multibien
qui
Pétrarque,
débuta
en
itxes
d'ensemble
les histoires
a
il
de
les
par
sont les preauteur
des
<94
LA
TOSCAN
t:
H y a un siècle
y~/<<
latin
comme
littéraire
tangue
formes
anciennes
plastiques
Pour
ce
dernier
on
présent,
ce retour
à l'antiquité,
que le gothique
italien,
et c'est
II est
rieux.
il était
ville
des
et
le
dont
connu
exerçait
vrai
typique,
en 1445,
couchée,
d'un
une
Cette
a voir
.l'aime
les Italiens
revêtue
en elle
des
iuouïe.
ou
légendaire,
tombeau
ancien
miraculeusement
Romaine,
d'un
style
Home. « la
attraction
une
une
siècles,
jeune femme
hommes
de ces jours n avaient
la pareille.
les vivantes.
profondes
dans le sol
idée.
les
les
:<
appelait
de
perfection
une
est
était
peu
:)
te plus ~Inpassé
de ce
les hommes
leur
de se faire
difficile
découverte
lequel
travers
avec
ruines
fait
racines
que pour
romaine
apparaissait
Ceux
prestige.
qu'on
avaient
dont
les
certain
temps
l'époque
extraordinaire
ancêtres
et 1 apparition
des
dans
l'architecture.
avait poussées
français
exact.
aussi
On montre
de renouer
désireux
du
l'adoption
nous intéresse
qui seul
favorables
circonstances
point,
comme
dit,
entre
morte.
la Renaissance
de
la
dans
préservée
a
d'une
beauté
jamais
I'emporta)t
sortant
vu
sur
des
t<'m beaux.
On trouvera,
détails
dans
les écrits
circonstanciés
plus
Etudes
de monutions des architectes
de ce temps.
de colonnes,
de
de détails,
ments antiques,
copies
de chapiteaux.
de bases,
de moulures.
pilastres,
its
les
les
contemporains.
sur les préoccupa-
ne songent
qu a cela.
DH
L\\t«;t!tTHCTURH
tout
Ajoutons
leur admiration
naissent
les
195
a
n'y
résume
du
seules
de
en
dit
anciens
ont
propre
à être
temples.
tume d éviter
Vitruve,
l'art romain
de
le style
grec
considère
sans doute
que
écrit
a
qui!
l'ordre
quoi,
comme
« Les
ceci
n'était
dorique
la construction
pour
employé
les anciens
c est pourquoi
le mode
se
quoi
si mal
barbare
ruine
Sévère
est
professeur
recettes que
Pacstum.
par
Les
admirent.
quils
le Panthéon,
le Colisee,
Scptixonium
voilà
Théâtres;
les
connaissait
même
sont,
le
Forum,
donne
n'a
lequel
et qui
dans
place
Ils ne conce
les
depuis,
Leur
le beau.
détruit
pas
une
qu'il
Dioctétien,
de
ruines
suite
Rt:SS.CH
pour aucune
critique.
les œuvres
romaines
que
conséquent,
Thermes
les
de
L\
ont eu cou-
dans
dorique
pas
des
les demeures
sacrées.
En fait, le
par excellence.
des
Ptolémées
qui,
savons
aujourd
Nous
romain
micr.
et
nous
le second,
depuis
ne nous
dont
qui n'apporte
titutifs
grecs
principes
romaine,
a été
dorique
Pour
la
formée
ingénieusement,
d'utilité
travaux
Vitruve.
en
religieux
d'or est
l'âge
est une
réalité,
passionnons
beauté
n'est
l'emploi
aucune
de
styles
est surtout
publique.
grec du
le pre-
autant
plus
pour
et
que d'emprunt
des éléments
cons-
intelligence
ce
style.
de
grec
celui
décadence.
l'art
hui distinguer
connaissons
que nous
dans
mêmes
le style
divers
des
profonde
L'architecture
qu'elle
remarquable
Envisagée
combine
dans
en
les
tant
LA
196
TOSCAXE
convenir
fit dévier
<lc !<'ur
il faut
qu'art,
qu'elle
sens si précis
les membres
organiques
grecs
qui.
avaient
un rôle parfaidans
l'architecture
mère,
Tels
qu'ils
Les architectes
Horentins
(1391-1472),
un des grands
fasse
sont
ce
étaient,
romains
qui ravissent
la Renaissance.
dit t
sur
les
l'analyse
à Home et a
entablements,
Qu'on
colonnes
et
frontons,
Athènes.
les
en
défini.
tement
les
l'admiration
des
monuments
hommes
de
le mouvement
sont
qui dirigent
BpuxELLEseo
Mu:nËLOxxo
(1377-1446),
LËOX BATT!STA
hommes
t1404-147~).
ALBERT!
de son temps,
ceux-là
pour
communément;
Renaissance.
La
haute
Renaissance
(1444-1514),
LÉONARD DE VtXCI
a ce que l'on
la
première
a
(?)
BpAMAXTE
(145~-1519),
FnA Gtoco~oo(?)
(1435-151~),
R\pnAEL(1483-1520).
Enfin
Vi~~om
MtcnHL-A~.E
(1475-1564).
(15<~7les plus
dans
l'ère
baroque,
qui
inaugurent
importants
n'ineminc
LE BER~x (1599-1680).
Nous
laquelle
que les chefs de ligne.
diquons
partout
1573),
P.\LLADto
comme
C'est,
de
les hommes
prient
d abord,
(1508-1580)
il
sont
les maîtres
est
l'ornement,
naturel,
que
la première
Renaissance
s'approIls avaient
des modèles
à portée
faire
directement
passer
que l'on pouvait
la décoration
des
il n'y
avait
édifices
l'on
monument
antique
que
pût copier
dans
pas de
tcl quel
DE
1/AKCtHTECTCRE
qui
répondit
:<insi
l'expression
L'on
)':)ntiquite.
des
pour
prunt
neparaissent
les
colonnes.
cmplot que
Manifestement,
que leur
dn rôle
siècles
encore.
aussi
les
n'ont
forme
a
hissera
nous
de
mieux
architectes
les
à
Quant
à fait libre.
de
géniaux
membres
raison
pas du
l'editice.
caissons,
de
d'être
caprice,
Rome
et
mais
avait
COXSTHUCTtOX
avait ~tc remarquabtc
<
<!<*la coustruction.
Dans
Hien
tout
demi-
de la logique
essenLa Renaissance
grecque.
que Rome avait retenu.
<!c vue des
point
?
La Renaissance
Je la pierre
paration
dans
!'edH)CC sont
les
d'em-
partie
le peu
L\
Au
il est
ne dépendait
dans
jouaient
l'architecture
de côte
vie
les
bases,
la corniche.
pensé
que
une précise
qu ils
la meilleure
oublie
déjà
tielle
l'habileté
les
et
les
les masques-,
cette
parure
colonnes.
en fait,
les
jamais
avaient
t'architecture
C'est
temps.
a
demandent
rinceaux,
les denticules,
toute
trophées,
1 on
Renaissance
qu'ils
les
revenir
pilastres,
la frise
l'architrave.
du
iPT
a laquelle
de siècles,
redonne
une
italiens
tant
décorateurs
des
détail
voit
les
tes guirlandes.
nxn'tc depuis
la
du
de cœur,
les nus
uves.
KE~AtSSA~CE
besoins
aux
et
LA
matériaux,
succédait
pour
le style
de iaiHeetsa
l'objet
apparelHc
d'un
que
que
voyonsà une époque
le côte technique
gothique,
mise
soin
les
la préen
place
particulier.
claveaux
des
LA
~9S
TOSCANE
Au point
de vue
technique,
ogives.
peut aller
plus loin.
il est vrai
En !ta!ic,
que le gothique
la brique.
surtout
on
arcs
!a Renaissance.
Avec
An
beau
bâtir
qu'en
cornichesct
de
temps
mortier
aux
travaillée.
la
Voyez
les
infligeraient
la
si
<o/<<?/<
traitement
la pierre
le plus
Femploide
l'admirateur
Burckhardt.
de la Renaissance.
et le plus intelligent
le beau développement
passionné
qui ne peut
et borne
aux
Renaissance,
elle 1 avoue–
encadrements
dit
emploie
il y a ici non pas le propres
mais un reçut
caractérisa.
les manuels,
dans
clamé
a faire
que
professeurs.sY~/<'w~/r'
avait
Renaissance
des
matériaux
rationnel
pement
au
pas en avant,
des
lieu
ne
et
principes
d'en faire
marque
dans
le
nous
dans
le
dévelopconstructifs
un
en arrière.
deux
accepter
qu'i! ne faut
fait
les éloges
qu'on
en ce qui concerne
de !a Renaissance
tout
de suite
.Findiquc
que sousbéncuced'inventaire
de la probité
les matières.
Comme
et de bonne
on truqua
tôt,
des bossa~csde
On
et on
Andréa
de
Or
facile
heure
de
le vérifier.
le mortiersimu!a
!estuc
imita le marbre.
etc.
granit.
ces
faits
!a haute
Renaispour
de la prese rejette
sur t honnêteté
accorde
sance,
mière.
il est
il
me
Mantoue
souvient
bien
«immortel
avoir
vu
chef-d'œuvre
a Sant'
de
les caissons
de la voûtcpcints
AlberH~,
de façon a simuler
la sculpture.
en trompe-! a'i!.
sont en pierre
Pour les palais~ics
seuls
bossages
l'immortel
et constituent
tt~ taille
Le
mortier.
tttiaut
ainsi
moderne,
la
un
les
de
les
pires
Strozzi
de
procèdes
(!cs matières
la
mur
le
de
n'ont
cyclopecnnes.
béton coule, jus-
en
iacades
199
sur
placage
palais
constructions
t~etru~ua~c
le trompe-t'o'il,
rcu;!c.
REX.USSAXCH
l~itti.le
palais
)pte l'apparence
inventa
Humante
LA
DE
L'ARCHITECTURE
la construction
devint
loi.
bientôt
avec
Et
recole
c'est le règne
des ~chenrs
des
i~roquc,
déplâtre,
à la grosse qui commence.
ornemanistes
Regarde.
le plafond
') !ectcur.
au-dessus
de ta tête et, s'il te
ces ornements
moulurés,
remerplaît de vivresous
fit ces
cie !'ttaHe
Pour
à t'abri
Plus
qui te
la soHdite,
délices.
la haute
de la critique.
de deux
cents
Renaissance
lézardes
n'est
pas
crevassèrent
la
de Saint-Pierre,
coupole
qui ne tient que par des
tirants
en fer, et pour l'église
elle-même,
Haphael
et Fra <<iocondo
furent
à
occupés
principalement
consolider
la faiblesse
des parties
construites
par
Bramante.
Ces
remarques
premières
venons-en
aux monuments
chronologie.
dra!e.
San
la
A Florence,
Lorenzo.
de la
portique
Hadia
de
San
Uruncllesco,
qui
Albcrti
(t 1472).
San Scbastiano.
la
maison
Domenico
mourut
on doit
générales
principaux
coupole
de
faites,
et à leur
la cathc-
des
Paxxi,
chapelle
des Enfants-Trouvés~
di Ficsole,
sont
A Léon
cnln6.
Sant'
même vitle,
Andréa
ruiné.
le
la
de
Batiista
(le Mantoue,
le chu'ur
de
LA
200
à Florence
Annunxiata
~Mcheïoxxo
xv ).
Palais
le
palais
A Bfncdettoda
et le palais
HucceHaï.
A
ou Mc<Ucts (miHeu
Hiccardi
revient
l'honneur
~iajano
Si Fon ujoute a ccHc
(1489).
Stroxxi
!a petite
do Gtn.t.OD.\
TOSCANE
valent
qui
caractériser
pour
(lu siccte)
en aura
de la
plus importants
il est
ceux
sur
lesquels
raisonnec
une
et
opinion
Renaissance,
de se former
première
loisible
(fin
Hsb
Prato.
MadonnadcneCnrceri(148S-1492),a
S.\xG.\LLO.t't!a~tadonnadcII~UmH~)
à PistoIe,dcVE~TTR\
ViToy!
les monuments
les
indique
<ht
renscmUe.
LES ÉGLISES
Nous
ici les
dépassons
bornes
strictes
de notre
cssentie!"
plan pour comprendre
quelques
meuts
lombards
et romains.
monu-
On aura
de
peine à se faire une idée quelconque
l'extérieur
des enlises.
sont. pour la plu!esqueHes
San Lorcnxo
est extérieurement
part. Inachevées.
a
l'état
neHesco!
ruine.
qui
est
aussi,
H resterait
terminé
un
dans
la mêmeviMe
et dont
on peut
perron
av:<n!-corpsun
plein cintre,
fronton.
Les
de
plans
de ~ïantouc
Spirito
(sur
San
Sebastiano
Pour
photographie.
Sant
Andrea.
Sur
les
San
brut,
de
la
que!qucs
portique
surmontée
deux
façade,
du
est
Sant'Andréa.
une
procurer
voici
ce qu'est
se
marches
etegant.
grande
d'un
entablement
côtés
Bru-
portique
s'e!~v<*
en
arche
en
et
d'un
reçoivent
DE
L'ARCHtTECTCRE
deux
.'hacun
j)!S(~u'a
i:t hauteur
fenêtres
t "n ne
par une
al'inferieur
<)u<' c'est
te mérite
<)<'vant
décrire
graphie
pas.
à l'étage
frise;
Je
colossal
a
l'alladio.
est étroite
Feglise
ce que
est tout
la coupole,
donne
et
ce que
bixarre
Je vois
triomphe~
dessiné
des
regarde
avec
th'rriere
d"nte,
;< ces
on
La
je
place
viens
de
La photoaperçoit.
et l'apqui est invisible
du fronton,
dont on se
faire
là.
un
portique
soin par un
ou
anciens;
chrétienne
?
un
arc
de
homme
qui a
est-ce
une
mais
modèles
l'admirer
faut-il
fnçade
d'église
c"mmetcHe
? Il m'est
portique
j'annonce
passant
attribue
l'on
au-dessus
ce qu'il vient
bien que c'est
en
dont
1 invention
pendice
demande
nn
deux
supérieur
vides.
Pourquoi?
dcuxniches,
ferai
remarquer
l'ordre
déjà
ou
20t
REX.USSAXCE
pilastres
engages qui montent
est divisé
dans
Le portique
grands
l'entablement.
sait
LA
alors de louer
impossible
devant
rédiiice.
en porte-a-faux
qui
est
point
l'expression
pas, qui n'en
indineremment
on peut
supposer
lequel
ce
ne
et
ou rien
du tout.
Sans
basilique
il est permis
a un archéologue
de s'amuser
reconstitutions
c'est froid et sans
portée,
f~rum.
une
avoir son agrément.
On je refuse
peut
me parle
de la barc'est lorsqu'on
mon adhésion,
et qu'on
barie
architecturale
antérieure
prétend
mais
cela
a mon
admiration,
imposer
< hitecturc
une
religieuse,
comme
façade
modèle
comme
d'ar-
celle-là.
2<~
Y.A TOSCANE
DE LA COUPOLE
ïl y a. une
à Sauf
coupole
une
au
Dôme
de
Florence,
San
aux
Lo'cnxo.
deux
C'est
l'architecture
se
n'être
toute
Il était
de
entourer
la
des
les
les coupoles
du
que ridée
voûtait
imiter
collections
centrale
ils
la
eubrts
de
finira
par
absorbant
la
forme
de dessins
a mené
en
de
de
temple
de ce temps.
architectes
a coupole,
église
sur
entièrement
bâties
Italiens
ce point
que les
concentrent.
Le reste
Renaissance
leur
villes
des
sur
où la construction
tectes
Je rêve
On sait
célèbre.
temple
H faut feuIUctcr
voir
de
a préoccupe
rond, et l'on
Salomon
San
Madonne
accessoire,
plus qu'un
l'attention.
a
indiquées
plu,
de Home. En fait, partout
ou
on en a mis une. L enlise
a
haut, a Saint-Pierre
cela était
possible,
a
centrale
coupole
Renaissance.
il y en a
a
Spirito,
Andréa
les
du
pour
archi-
arrivent,
pour
a des projets
de
plan
circulaire
Un Cerceau).
i Fra Giocondo.
11 faut remarquer
le propréalablement
que
blème
n'était
pas nouveau,
qu'il
n'y a pas invenau sens où l'on peut dire qu'il y a eu invention,
tion
à la voûte
romane
en
a substitue,
lorsqu'on
plein cintre,
des procèdes
créaient
des
Avec
la
La
sur arcs-ogives.
portant
de construction
nouveaux
techniques
formes
architecturales
nouvelles.
la
coupole,
vente
rien
de
semblable;
l'antiquité
L'AHCniTRCTCRt:
l'avait
romaine
fait le centre
v~nte
de
France
avait
espaces.
des coupoles
élevé
en
C'est
qu'elle
satisfaisantes
du
le problème
de
si les maîtres
ce temps
absorber
sorte
en quelque
centrale
dans la forme
La coupole
Un a parfois
a
mais
de
et il est
a des solutions
parfois
cherche.
Reste il exaet a se demander
ont eu raison
devou!oir
l'architecture
religieuse
a coupole.
un plan en
demande
et l'ita-
plusieurs,
la perfection
problème
en lui-même
miner
belles
la Henaissance
arrivée
est
certain
fort
aussi
compte
Importance.
que travailla
forme
«'ttc
en avait
Byxance
et avait
religieuse
romane
en
L'époque
temps
<!c moindre
20:<
IU:X.USS.CR
employée
puis
de son architecture
vastes
lit, de ce
LA
DE
croix
(les coupoles
sur
sous
lical;
maisilestevidcnt
que la forme
logique
centrate
est la croix grecque,
):< coupole
celte dont
Ce sont les plans de Bratous les bras sont égaux.
de
pour Saint-Pierre
de Todi. la ~!adonna
mante
lazione
ceUe
construit
grecque.
plan basi-
PIstoic.
de l'Umil!aà
bien d'autres.
On forme
suivant
fectuent
sence
en
d'un
certain
que les
suivent
un
udelcs
un
nombre
Carceri
laSteccata
un
la Consoa Prato,
à Parme,
et
édifice
cet
rigoureuédifice
est une
est fait
pour la célébration
traditionnelles
qui s'effixe. qui exigent
la pré-
et
temps
de prêtres.
assistent
le développement.
delle
Mais
rituel
même
c'est
ainsi
sement
concentrique.
c'cst-a-dire
exiise,
qu'il
d'un culte.
de cérémonies
Home.
aux
en
En
un
même
outre,
lieu
il faut
sacres,
mystères
le nœud.
l'achèvement.
en
204
LA
11 est
nécessaire
tisfaire
tout
TOSCAXE
l'ensemble
de la commuque
avoir les yeux fixés sur l'officiant.
nauté
puisse
Ces conditions
essentielles
doit saauxquelles
avaient
d'abord
l'architecture
religieux
a l'époque
admirablement
comprises
la Renaissance.
Le plan gothique
avec
des deux
et chœur,
le chapitre
groupe
été
procédant
transept
côtés du
maitrc-autel
du chœur,
est un
sible a surpasser.
à l'extrémité
qui se trouve
difficile
a égaler,
modèle
impos-
Les grands
professeurs
enflammes
pour les ordres
Logiquement
ce fut la
procéder
Ils
tions.
tout
Renaissance,
et la coupole,
oublieront
avaient
à faire le plan
que, lorsqu'ils
à étudier
était un
la première
chose
matériel
a la célébration
convenant
simplement
d'une église,
arrangement
du culte.
de la
c'est
de
tout doit
que
de leurs
préoccupa-
dernière
montèrent
leur
ou latine
grecque
en
on se trouva
terminé,
croix
!a
bâtiment,
une
fois
face
de
sur
coupole
le monument
aux-
difficultés
on n'avait
quelles
autel?–Au
centra
mais
le maîtrepas songé.–Où
placer
de 1'égtise dans la croix
grecque;
où rcgardcra-t-il?
t)ans l'actuel
Saint-Pierre
en croix
caché
partie
ment
latine,
l'autel
regarde
invisible
lui, reste
fidèles.
Ailleurs
par
des
dans
un
des
bras
la croix
de
y cherche
On ne
chose
l'on
quelque
que
sait vraiment
quel parti
prendre.
d'une
nudité
alors
grecque;
le centre
l'église
est
de
la nef, et le prêtre,
à la plus
grande
l'autel
est arbitraire-
glaciale;
ne trouve
on
pas.
Si l'on
L'ARC!
au
m<'t l'autel
faire
comment
HTECTURE
DE
il
centre,
? On verra
205
RHXAtSSAXCE
LA
faut
isoler
cette
a Florence
ce
place;
que l'on
on a établi
une clôture
de bois pour
a Imagine
factice
où le clergé
et l'on
faire un chœur
siège,
la clôture
à mi-hauteur
les
a vitré
pour
que
suivre
les cérémonies.
Cette barfidèles puissent
de deux
n<'re
est
!mmense
mètres
de
absurde.
haut
Mais
on
sous
ne
une
peut
coupole
s'en
pas-
ser.
A Saint-Pierre
a pas de chœur;
-crt que deux ou
de Rome, c'est plus simple;
il n'y
il est vrai que l'autel
central
ne
trois
de
obligé
le chœur
cdincr
faire
nelle.
beaux
alors
Ah
cette
dans
est
Extérieurement,
pole n'est
pas
avec
son
et aux
à Santa
Maria
a San
Egidio
Car
faudrait,
circulaire
f'~rme
Pape.
menuisiers
à la cérémonie
de
coups
dont
le
recueillement,
trop vaste.
analyse
marteau
cela
que
la forme
On
est
pour
solenet
le
trouble
dans
centrale
des
temples
chrééglise
églises à couLa coupole
plus satisfaisante.
se raccorde
mal
aux lignes
l'architecture
non
ne
impossible
peut-être
pour
défectueuse
une
pour
tambour
droites
il
les
au
bonne
coupole,
antiques,
tienne.
venir
l'église,
basilique
M ressort
de cette
à
l'an
nécessaire
1 les
tapage
joyeux
<!u reste
pas
fois
des
du soubassement.
angles
Voyez-le
à Milan,
delle Graxic
de Bramante,
a Home,
de Kaphaël.
degli Orefici
pour
pour
être
logique,
l'édifice
entier.
une
adopter
De tous les
206
L\
édifices
TOSCAXE
il n y a. en somme,
coupole.
que
de Home
lu developpcmen).
(lui suit
des principes
de la construction
cen-
a
Panthéon
nécessaire
trale.
douane
les
sur
déclarer
lionnes
ce point,
de la Renaisdes architectes
pouvons,
médiocres
leçons
sance.
a San
Entrons
a de
mieux
sance.
frises
11 est
mis
église
est. bien
et
mais
rieur.
La lumière
C est vaste
pectives.
quelque
vant
?Xon. cest
blable
lettres
sées
ment
aux discours
v
pas
Les
correct,
latins
une
moins
bas-cot~s
faute
sont
trop
voûtas
a caisdroit
plafond
hautes
voûtes
des
plus
tombe
a ilôts des oculi des
un
fenêtres
larges
et clair.
Y a-t-il
chose
chapiteaux.
se les était per-
romaine
que 1 époque
cela n en est
et des
qu II
renais-
des
au-dessus
en ce temps.
fréquente
en berceau;
la nef reçoit
sons
car
on
n<' veut
gothiques.
bas-côtes
ce
chaentendu,
antique,
archivoltes.
le monde
Tout
a
les entablements
vrai
encore
de la première
comme
Le détail
piteaux.
blâmé
c est
Lorcnxo.
de
1 étage
la de belles
perset d'émou-
(le passionne
monotone
deseruditsdu
d un An~e Politien,
avec
de la rhétorique
cicéronienne
les
supé-
et
tout
sem-
temps, aux
fleurs auloriet
le
balance-
des périodes.
ce
Mais nulle
régulier
part
de reconstitution
ne s'applique
genre
plus à faux
que dans l'architecture
religieuse.
.le ne parle pas de l'anachronisme
de la decora-
tiun,
de
styles
landés
antiques.
de roses,
de
l'emploi
de
ces
<-{ qui
tables.
Mais
maîtres
de
Cupidons
le
faut
à ce
l'église
certains
cas,
moment-là
insupporLes
grave.
il y a un reproche
plus
la renaissance
n'ont
pas
doit
église
sentiment
qu'une
~u7
aux
emprunte
('cnics
enguiret tout
h'
éternels
ces
de
REX.USSAXCE
l'ornement
qui envahissent
deviendront,
en
reste
LA
DE
L\\RCtHTECTURE
dans
son
exprimer,
du mystère
chrétien:
compris
être
de
qu'il
se sente
des qu'il
le peuple
que,
y pénètre,
a la vénéen un lieu sacre
et que
tout l'incline
le moyen
ration
du culte
Cela,
qui s y célèbre.
roman
et gothique,
lavait
admirablement
âge.
ses
traduit
Avec
la
sont
églises
Renaissance
si
élises,
d'heureuses
que
sous
elles
des
il
Intéressent
proportions,
monuments
chrétiens.
ces
colonnades
une
sanctuaires.
va
en
le
sentiment
foule
de tenrol
Les
des détails,
par
par
n'existent
tant
pas en
Xous
passer
voyons
inditïercnte
dans
tique,
que tient amusée,
le détail
chatouillant
l'ed~ice.
Mais
autrement.
et scepclarté de
la grande
de la décoration.
de
l'homme
et de sa
en tace de la divinité,
cette architecture
petitesse
ne l'inspire
pas.
les églises
de la Renaissance
Au vrai.
feraient
de convenables
halls
de
pour
gares
de chemins
et sonores
fer, des Bourses claires
pour des axios
ou encore,
de somptueuses
Internationaux,
parfois,
salles
de bal.
Ce n'est
pas ici
que
nous
trouverons
la justilica-
208
LA
tion
de l'enthousiasme
la Renaissance
de
connais
Bruncllcsco,
le portique
a Santa
de plus parfait
dont
il montre
sance,
de grâce
précision.
Un
des
la chapelle
et jugcx.
Allex-y
(15~9).
les maîtres
<J''
dans
de la chapelle
d'
Croce.
est ce que j'la première
Renais-
de
importants
des Médicis
dr
la second''
à San
1 orenzi)
de savoir
11 est important
une
liberté
absolue,
eut
Michel-Ange
ne put combiner
artiste
jamais
tecture
avec une indépendance
que
essentielles
les
qualités
et de sobriété.
monuments
est
époque
pour
gênerai
italienne.
Extérieurement,
Pax/I
TOSCAXE
qu<'
et archi-
tombeaux
Volta
plus grande.
donc
l'œuvre
d'un
des plus
authentique
grands
du temps.
Il faut ajouter
architectes
que le conla pierre
et des
traste
entre
foncée
des pilastres
et
entablements
la blancheur
heureusement
On
« ses
vante
l'autre
inférieur,
xvi'
imputable
deux
ordres
supérieur
qui
siècle
compare
des murs
n'est
a Michel-Ange.
de pilastres,
révèle
progrès
du
au
remarquer
que l'on
là choses
ce sont
que
voit dans tous les monuments
ici
xv'.
pas
l'un
tout
M U faut
élémentaires
romains
par
des
et
a pas lieu de féliciter
l'artiste
de son inC'est
un des points les plus agaçants
des
aux maîtres
de la Renaisque l'on adresse
qu'il n'y
vention.
éloges
sance
le
(à Bramante
exemple).
pilastres
pour la cour de la Chancellerie,
Quoi! les louerparce
qu'en employant
à deux
ils ont
mis l'ordre
étages,
DE
L'AUCtHTECTCK!:
LA
209
REKAtSSAXCE
au rcx-de-chaussec.
dorique
un
au dessus.
Mais
thien
ce que
C'est
nécessite.
sachant
<'nt besoin
sont
les
une
chose
pour
par les Romains.
Quel homme
génie
des errements
suivre
sible
Les
déjà pratiqués
ce dont on les loue.
C'est
pourtant
il a mis
admirable,
Que
l'ionique!
Architecturatemcnt.
raison
et il n'v
qui s'enseigne,
chez
les architectes
du
d'aucun
xv)' siècle
fèrent.
ou le corinl'ionique
enfant
de douxe
ans,
en comprendra
ordres,
la
niches
et sansgrâce.
de le deviner.
le dorique
donc qu'il fit.
vouliez-vous
la chapelle
me
vides qui l'entourent
laisse
sous
indif-
sont
sans
ici? Impossont-elles
Pourquoi
Je n aime point
non plus les
aux jambages
se justifient.
obliques,
–qui
de Hurckhardt.
d'anciens
modules
:)U dire
par
des
Je suis las d'archéologie*
Encore
étrusques.
mais qu'est-ce
modèles!
que cela peut bien nous
fenêtres
faire,
me
s ils sont
Enfin
mauvais?
les niches
centrales
les personnages
pour
trop
petites
Laurent
et Julien
de Medicis
ont
<}u elles reçoivent.
l'air gènes
dans ce c~dre trop étroit.
paraissent
En somme,
l'architecture
c est glacial
de saveur.
et ça manque
des Medicis.
de la chapelle
U:S
A Florence
les
de
xv~ et
même,
xvt* siècles.
Brunellcsco,
le Palais
Strozxi
le
PALAtS
ta
série
Ce
sont
palais Riccardi
de B. da Majano.
est
complète
pour
d'abord.
le Pitti i
de
Micitcloxxo.
Ce sont
des
14
mo-
2t0
LA TOSCA~E
numents
d'un
naire
ainsi
effet. et composes
grand
Le palais
a un
Stroxxi
pour l'ordiénorme
rez-
avec
lucarnes
petites
grillées,
qui
à ce qui est à la hauteur
Vient,
lU'°,30.
troisième
de nos maisons,
le premier
étage
habitable.
a 9"35
de hauteur
de
lequel
de-chaussec,
s'élève
à
d'un
étage
trois étapes
soit encore
plafond,
de 20 mètres
la hauteur
au-dessus
est le maximum
le deuxième
7'°.§2
étage
hauteur.
de
corniche
du
ce qui
commence
a Paris,
rue
A
sol
d habitation,
Puis vient
qui n'est
l'entablement
a 3i"i
d élévation
atteint
qui
En
sur
permis
de maintenant.
que de
et la
totale.
deux
habitables.
la hauétapes
de dix étapes
de nos jours.
Les
sont petites
et peu élevées
tes bossages
fenêtres
d'nn
relief vigoureux.
On ne peut nier leilct
d'une
somme,
teur d'une
pour
maison
masse
telle
de
encore
pierre,
que
Pour
la
n'est
ce
placage.
qu'un
il n'en faut
l'habitation,
et point
pas de cabinets
mentaires
étaient
les
a-t-il
l'aspect
le caractère
tialc?
cette
nous?
a-t-elle
démonstration,
Pas le moins
moins
que
farouche
moderne
Stroxxi;
construction
palais
valeur
une
gardé
car c'est bien
du
de
vaut-elle
que
de
rien
en loue.
n'est
ne
plus
mais
palapour
et de
d'exemple
cela qu'il
rien
monde,
à la généralisation,
et je les
ces palais,
commodité
ampleur.
du palais
d'une
du
conception
sache
il n'y avait
guère parler
de water-closets,
si rudiEn outre,
les cuisines
supposât-on.
dissimulées
et sans
J'aime
l'on
s'agit?
se
prête
florentin
L'AHCUITECTURE
Us sont
peu
DE
LA
REXAtSSAXCE
à habiter,
commodes
2ii
mais
ils étaient
des
forteresses.
Au moyen
a proprement
parler
incessantes
les
que se livraient
âge, dans les luttes
les nobles
partis,
voir se défendre
sans,
avaient
chez
soi,
au besoin
les
que
une
architectes
forme
fallait
pouses partiDe la le carac-
un siè~c.
les demeures
de ce temps
et
sous
du xV siècle
conservent
y soutenir
que montrent
tère
appris
qu'il
y rassembler
décorative
nouvelle.
Les
Pitti
Stroxxi.
que sont les palais
ils appartiennent
un legs du passé;
ilorcntine
déiini de la civilisation
d'être
raison
C'est
là
dans
une
ce que
forme
l'époque
fortes
places
et RiccardI,
sont
a un état bien
et n'ont
sociale
aucune
ditTérentc.
avec
néo-classique.
le
n'a
peu de sens
historique
qu'elle
possède,
pas
aux palais-forteresses
senti.
Elle a pris
de Florence les bossages
qui y sont à leur place et les a
où ils n'ont
mis dans des monuments
modernes
rien
à faire, où
le néo-classicisme
qui
lui a fait
l'on
ne
Car
peut les comprendre.
de l'esthétique,
a cru à l'unité
ce
comme
nous le verrons,
commettre,
contre-sens.
plus d'un
A côté de ces monuments
vénérables
d'un
et ne reviendra
il
plus
pas,
(lui n'est
autre
de palais~ appelé
modèle
a une fortune
c'est
le palais
Ruccellai.
construit
grande,
Léon
BattistaAlbcrti.
forme
de
revivre
plus
t par
les ordres
les
pilastres
engagés;
sont très modérés.
C'est élégant
et froid.
bossages
Il n'y a aucune
mais non sans grâce.
saillie
puisromains,
sous
Ici l'on voit
temps
est un
LA
2t2
~ante
dans
lone.
Le
plus
d'un
TOSCAXE
cette
façade,
du
sentiment
siècle.
plate
relief
H ne
a en devenir
fait
mono-
défaut
reviendra
pendant
qu à l'époque
et sous
formel
quelle
dont on fait un des grands
Battista
A!bcrti,
de son
est l'auteur
du palais
temps..
à vrai dire. aucun
qui ne révèle,
génie,
de Mantouc,
Andrea,
que nous avons ana-
baroque,
Léon
hommes
!!uccl!aï.
de Sauf
colossal.
de l'extédéjà l'ordre
lyse et où apparaît
à RImini,
et enfin il donna
rieurde
San Franccsco
le
de Santa
Maria
dessin
de la façade
Novelta
où se
fois les ~OMx,
pour la première
raccordent
au
supérieur
qui
l'étape
montrent
volutes.
ou
rez-
de « risque Burckhardt
qualifie
succès
les
ques M. On sait le lamentable
qu curent
ailerons
dans la suite
des temps.
Nous les avons
de-chaussée
vus
et
et jésuites;
les églises
baroques
des éléments
actifs
de leur laideur.
sur
toutes
sont
un
notre
gratitude
à Léon
droit
auteur
ne
Battista
responsable
Florence
vous
intéressante
de
haute
Renaissance
Burckhardt
les
s'égare
pas
palais
et
de
aussi
Que
tout
et remonte
homme
Alberti,
de ces méfaits.
montrera
ils
universel,
à ce moment
une
la
et
première
suite
de
la
de l'époque
baroque.
une
compris
tous,
indique
y
u'uvre
de HaphapI,
le palais
Pandolauthentique
fini. Mais il faut,
en les regardant,
libérer
son
le ton lyrique
l'on
oublier
en
esprit,
que
prend
de la Renaissance
et juger ces monuments
parlant
L\\RCntTECTURE
leur
a
valeur
style
l'architecture
REXAtSSA~CE
213
ils sucHistoriquement
des chefs-d'œuvre
a donne
relative.
à un
cèdent
LA
DE
qui
fort
et des œuvres
religieuse
dans la civile.
La Renaissance
sans
belles
marque
dans
le domaine
été
un recul
conteste
qui avait
dans
le
jusqu'alors
la
Dans
point
médiocre
plus
En voici
on
Comme
de
royal
l'architecture.
les
italiens
civile,
palais
(le départ
de l'ère architecturale
la
ait vue, la moderne.
que le monde
construction
le
sont
domaine
assez
pour l'instant
le mot de
le voit.
sur
l'architecture.
Renaissance
n'est
C'est dans les magasins
de l'antijustHié.
les éléments
d'un nouquité que l'on va chercher
Nous en suivrons
le développement
veau style.
à
où nous
allons
nous
rendre
maintenant
Rome,
la seconde
fois.
Car ce sont là les étapes
pour
trop
que
essentielles
d'un
les
dans
a
faites
voyage
l'ordre
aller
au hasard
peut
les
commodités
suivant
les choses
Partout
dront
se ranger
Nous
un
mot
a point
queterie
ne
en
Italie.
que nous
a travers
les
de
lieux
nouvelles
dans
quitterons
sur des travaux
Une
des
séries
déjà
pas Florence
dont notre
de parler.
permis
tarsia
de bois
Les
qu'on
on
indiquons,
temps.
verra
vien-
connues.
sans
cadre
travaux
sont
villes,
petites
et de
l'on
que
fois
ajouter
ne nous
de mar-
intéressants;
2i4
LA
les faïences
chefs-d
et des
des
œuvre;
y a des miniatures
bronzes
Les
délicieux.
et de peu
enfin,
on sera
de
où
documents
et ingénu,
profond
des
par ailleurs
du
découvert
un
etc.
Cet
approfondie.
lecteurs
et leur
M. Martha.
Musée
l'ërudit
Florence,
ce que l'on avait
écrit
valeur
m'a
qu'il
allait
travaux
de
vingt
solides
la
jusqu'ici
en
de
de
ans
ses
ignorants
Florence.
et a trouve
ce
Chiusi,
et vau-
a
peine
recommander
~«?s,
1 accès
étrusque.
En
attendant
excel-
mal connu,
les
fort bien amé-
J'ose
de
que
était
sans
annoncé
milieu
a
étrusques
art est attirant
tombeaux
le sujet
nous
ouvrira
jouissons
funéraires
dans
et une foule
pièces admirables
se révèle
un
sens
plastique
On verra
réaliste
et erotique.
Orvieto,
Perousc,
drait
une
étude
mes
importantes
vitraux,
par
de valeur.
de ce peuple
très
Le Musée de Florence,
des
des
comptent
il
Etrusques.
renferme
nage,
engager
de
livre
siècles
l'étude
pour
teur
xvï*'
xv" et
petits
sont tardifs
contre,
En Toscane
lent
TOSCAXE
monde
car
te direc-
surprenantes
des
bronzes
a
M. MUani,
sur
jusqu'ici
la clef
qui
Il
mystérieux.
le résultat
publier
et établir
sur
des
chancelante
y
le
de ses
bases
arch~'do~ic
revelaMons,
et statues
SIEXXE
215
SIENNE
Quittant
Florence,
Home,
à Sienne.
Je
une
de villes
série
en
tableau
Florence
La variété
a retenus
des
plus
nous
qui
raccourci
nous
sur
arrètons-nous,
Nous parcourons
du
le chemin
maintenant
présentent
comme
développement
de trois
l'effort
a montré
un
de l'art.
siècles.
études
elle oblige
nous
auxquelles
de deux
d'aller
voir à
mois. Avant
Home
de 1 art italien,
1 épanouissement
suprême
huit jours
à Sienne,
reposons-nous
qui renferme
et dans
en ses églises
ses palais,
les séduisants
témoins
d'un labeur
Elle nous
artistique
original.
une
offrira
vue
abrégée
sur
le
moyen
âge,
le xv~
brune,
s'en
dans
et le xvi~ siècle.
Chevauchant
un
paysage
trois
dont
les
coUincs
lignes
d'argile
accidentées
vont
à
jusqu'aux
montagnes
pâles
dans les palais
ses
l'horizon,
gothique
qui bordent
isolée
du monde,
nous fut
rues étroites.
Sienne,
par
un
plans
lieu
de
d'étrangers
commencement
repos
repos,
alors
une
lialte.
Elle
nous
que
y
de février.
Elle
n'abritait
point
au
séjournâmes,
n'a ni industrie
Les voitures
seuls,
y sont rares
de la campagne
troublent
retentissants
sont
de marche.
Les passants
aux jours
ni commerce.
chars
étages
les
son
peu
2!6
LA
TOSCANE
les boutiques
nombreux;
neufs
et l'on n'est
écartés,
verser.
Les
rues
les
peti tes,
pas obligé
sans trottoir,
dallées,
la surprise
avec
descendent
ici,
à une place en amphithéâtre
menant
une maison
de ville d'une
magnifique
moyen
porte
loin c est une
plus
tournant
montent
et
escalier
d'un
que termine
architecture
de deux églises
la, avec l'étonnement
une
et d un degré
haut.
que surmonte
aux encadrements
sculptés
gothique
âge
superposées
large
quartiers
de les tra-
arche
sous
laquelle
en
plonge
bas
ou
qui va aux quartiers
a bossages
de deux
serrée
entre
les angles
bien,
en ogive
et dont les
massifs
aux fenêtres
palais
à trafins créneaux
dentellentic
ciel. une échappée
vers
une
l'ombre
voisine,
se croisant
route
sur
la campagne
la silhouette
brusque
lointaine,
que barre.
d'un cyprès
puis,
un
les unes sous les autres,
et passant
enchevêtrement
de ruelles
et
d allées
qu'enserre
la masse
des remparts.
rouge
dans
a l'hôtel
fut pour beaucoup
Notre
chambre
a laissées
les impresions
délicieuses
nous
que
elle tourne
palais,
le dos à la rue et regarde,
unique,
par sa fenêtre
six de
le couchant.
Douze
mètres
de longueur,
Sienne.
largeur,
petite
brûlent
vons.
baigne
talière.
Au second
cinq de
cheminée
en
pétillant
étage
la font vaste;
hauteur,
où quelques
souches
ci près de
on fume,
On se promené,
et on dort à l'aise
Mais
elle
d'un
vaut
dans
surtout
elle
de
vigne
nous écri-
laquelle
on travaille,
cette
par
a une
pièce
la vue
on se
hospiqu'elle
SH:XXH
offre.
Elle
sons.
qui devant
le fond
d une
vers
domine
2H
un grouillement
nous
descendent
de petites
en pente
mairaide
tout de suite,
ce
où,
des près.
des champs.
sont des arbres,
A gauche
taches
et rouillées,
les toits se groupent,
brunes
à l'assaut
de la cathédrale
au
pour grimper
plantée
vallée,
d'une
sommet
colline,
qu'elle
en découpures
vives entre
arêtes
campanile
de marbre.
aigu.
elle
église noie
dis que la
dans
Somptueuse
ses
de
couronne
fuse un
lesquelles
dans sa robe étalée
sur les quartiers
protectrice
règne
à
cheminées
oii, au soir venu.
quelques
pauvres
fument.
A droite,
construite
a pic sur une
peine
de terrain
en promontoire,
une massive
avancée
l'ombre
sa masse
ligne de son
lumineux.
couchant
le
ou se dressent,
ments
drale
toit
Entre
face
et San
Domenico,
la fuite des
profonde,
toute
pagne
voisine
où
quelques
collines
haies
On
déjà
ronde
retrouvera
étudiée,
bas
quartiers
les
dont
vers
la
cam-
successifs
plans
encore
çà et là des
un
par
d'arbres,
bouquet
l'hiver.
jusqu'aux
derrière
les montagnes
neigeuses
Et sur la ville endormie,
escarpela cathé-
a l'autre,
dans une échancrure
c'est,
roussies
élevées
deux
l'une
distinguent
disséminées,
plus
~eléc.
ces
se
s'étagcnt,
habitations
lune
taninarticulée,
se prolile
en noir sur
lesquelles
de Toscane.
montait
pointent
à la nuit
une
et hallucinante,
en face
a Sienne,
chaque
époque
La cathédrale
des œuvres
pour
importantes.
de nous.
LA TOSC.\XE
2)8
à celle
supérieure
on ne peut s'y habituer
rence. (~tand même
de marbres
noir el. blanc,
ternances
par
est
de
architecturalemcnt
Fto-
aux
al-
couches
vertical
brisent
le rythme
de
horixontalcs,
qui
l'édifice.
La façade est peu plaisante,
encore
qu'cttc
ait de fortes
de Jean de Fisc. A l'intérieur
ngurcs
il y a
une
chaire
de
pleine
de celle
laquelle,
différente
mages.
graffiti
mantes
Jean
Fisc.
de
est bien
P/'<
sans
.Y~<
renaissance
par
en
dans
tombale
le
Marinna.
du
séduile~quellcsunc
la décoration
puis
abondante,
Ce sont
par
du
portail
les
encore
des
chœur,
de RIccio,
maître
bronxe
de Vecchieta
qui
Vraiment
présente
unique
y ont entassées.
outre,
retint
marqueterie
en bronze
etcgants
Giorgio.
entre
nous
le tabernacle
et la chapelle
de Donatello,
émotion
un bronze
plaque
de Pinturicchio,
décoratives
a Michel-
œuvre
baptismaux,
possible
et de petites fresques
charQuercia
della
en
attribués
fonts
des
d'une
sculptée,
de la chapelle
En
et
du
qui héberge
encore
une
il est
transept
de Jacopo
anges
et de mouvement,
laissèrent
Saint-Jean.
stalles
vie
où des
t'iccolomini,
Ange nous
sante
Nicolas
de Pise
on y
baptistère
un beau nègre
dans
le cortège
des
rois
Et c'est
le pave
célèbre
où s'étalent
des
c'est
Faute!
décoratifs
splendidement
admire
dont
de
œuvres
en son art,
et les
deux
le flanquent.
par Francisco
la cathédrale
de Sienne
les richesses
la Libreria,
qui
s'ouvre
que
des
dans
di
se
siècles
le
bas
S!E~E
2i9
vous
retiendra
côte de gauche,
longuement.
de
l'on y voit d'abord
les fresques
notitbics
récit
facile
et sans
boursouflures
ricchio.
vie d~Eneas
Silvius
ces fresques
du
torsion
aimables
mal
de
tête
à
ressenties
aux
d un seul
Naples
lignes
graciles
comme
jeunes corps
si noblement
heure
notre
fart
en
Les Trois
d'une
qui s'enlacent
C'est
une
rythme.
(le
en vagabondage
ptantc
gruupc
a passer,
a la conquête
méthodique
furent
et envoyées
par Pie
de libres
dessins.
Comme
on
le
T~ic ïï, et
sans
regardées
autrefois
coup les émotions
et à Home,
les D'o/s
~r/Mc<'<,
et pleines
le jet de ces
un
Grâces
la
de
délicieuse
plan
italien.
de
la nuque,
sans
de la
il y a, au centre
œuvre antique
qui vous
et puis
chcf-d
final
un admirable
Pintu-
pape
être
peuvent
cassure
sans
cou,
pièce.
fera revivre
Piccolomini,
Car
verra
à Home
trouvées
II a Sienne,
en
ordonnée
où Haphaël
courant
de
en 1460
en
et
églises
ne se laisse
Jes
il y a un art sicnnois
musées,
qui
à son puissant
l'art florentin.
rival,
pas réduire
I! est intéressant
de noter
ici la part
que
la culture
villes
ont prise dans
de cette époque
les
fit
les
et
de l'Italie
du
politique
que la formation
le caractère
des arts
sur
âge a exercée
moyen
de FloSienne,
qui n'est
pas séparée
plastiques.
de quatre-vingts
kilomètres,
fut
rence
par plus
rinHuence
longtemps
ville
indépendante
et eut
un art original.
TOSCAXH
LA
220
Tous
les
manuels
en
donnent
les
caractéris-
On aura au Musée et à l'œuvrc
du Dôm<~
tiques.
a <'iotto
les
antérieurs
et ses contempeintres
DtjcctO
porains.
caractère
laisse
est
le premier
!e
xm")
une
t'ois aperçu,
ne se
Heures,
le visage
est d'un ovale
assez
(fin
de ses
pas oublier
le nez long
et busqué;
délicieusement
plein,
la chevelure
les yeux
fins, étroits,
ramenée
en
ondée,
arrière
en boucles
au-dessus
d'un
1!1, au milieu
telles
sont les
duquel
pend une pierre
précieuse,
de Duccio,
dont
caractéristiques
quelques-unes
resteront
forme
un
pour
siècle
dans
l'art
la
siennois,
des
veux et la coinure.
Au temps de Giotto,
StMox): t)! M.\R rt~o ~128~ (?)fut ici son rival.
11 vint en France
et peignit
134
au Palais
des Papes
il Avignon
des fresques
que
l'on
a saccagées
la Révolution
les soldats.
pendant
à l'heure
actuelle.
se chargent
de ce qui reste.
De
ce Simone
il est. aux Ofnccs.
une Vierge
délicate
<'t maniérée
sur
un
un
étincelant
Ange
sance du
Christ
fond
ouvré
annonce
entre
à laquelle
naisprochaine
d'or,
la
eux
Heurit
un
surnaturel
il fit une fresque
lys.
A Sienne,
impressionnante
au Palais
<'uidoriccio
se rendant
sur son
pnbtic,
cheval
de guerre,
de son camp représente
a droite,
à une ville
Sienne
sur une colline.
plantée
Au
même
sieurs
Dans
hauteur
Palais,
une
3/
entourée
de
plu-
saints.
le
xtv"
de sa
siècle.
rivale,
Sienne
avec
les
se
maintint
LoiŒXXHTT!,
a
la
VA:<M,.
23 <
S!E~E
j ÏADDEO DI B.\RTOho. desquels
et au Palais
<!u Musée
public.
~îais
xv~
au
<~c
fait
de
sont
riches
siècle.
elle
ne
A la fin du
des
une
pas:
de
d'une
nouvelle
pieté
délica-
fleurit
école
artistes
Un
étrangers.
s'y fixe, dont le nom
grands
<'ntrc autres,
œuvres
On a toujours
de cinquante
ans.
ces œuvres
siècle
tableaux
ses Vierges
saints
anémies.
ses
excessive;
envie de vieillir
les
se renouvelle
ses
l'archaïsme;
et mièvres
lesse
on verra
avec
Lombard,
attirait
nous
à
fort célèbre.
Sienne,
Sono~A (1477-1549).
peintre
mais moins connu
que ses illustres
contemporains.
et
Sienne
ses
environs
C~<'
me paraît exceHente,
tort par des louanges
de
semble
Maggiore)
de l'étudier.
permettent
L'y/«s/'
rival
Oliveto
(monte
a
San
Domenico
mais
a
j'avouerai
que, monté
un
espérer
qui me faisaient
et de Léonard,
dans
l'enj'eus
Raphaël
une déception.
On
voit
dans
son
œuvre.
déjà
tion
de HaphacL
les traces
les qualités
décisives
d'une
faciMte
un peu tachée,
une
gesticulasans
raison,
une tendance
au doucereux
et.
avec
de
sans
soudaines
souvent
grave
A l'oratoire
fresques
subi
son
même
beautés
d émotion
de
de formes,
un
manque
et de caractère.
on a, a côté
Saint-Bernardin,
de
des
celles de peintres
ont
Sodoma,
qui
à la
influence
et qui
ont atteint
parfois
et GtROhauteur.
BuccArcM!
(1486-1551)
LAMO DEL PACcmA
(1477-15~5)
sont
à noter.
~2
LA
Sienne
Toscane
nois.
eut
aussi
compte
Mais
de
de
sculpture
d'un tombeau
plus
Tt~o
On y verra,
de la fontaine
leurs
une
il n'est
(-r 1339).
natale.
TOSCAN!:
Dt
CAMAtyo.
chef
par
contre,
Gaja,
d'un
mutités
les fragments
taildes plus puissants
Jacopo
que de
dans
la lumière
même
Les
maîtres
des
Elles
temps.
moitié
défaites,
du
Dôme
hommes
ci
main-
gisent
comme
en
leur
manque
ou
(voir
indispensable
du xv'' siècle~
vH!~
!)
Quercia.
si nobles
ngure-
des
tenant,
plus
qu'a
cimetière,
à l'OEuvre
sa
de!ta
a jamais
regrettable
aicnt eu à souffrir
de l'insouciance
l'inclémence
l'eco)''
d'œuvre
est
de
de
sien-
point
italiens,
pierre
L:)
originale.
de faire
un
p. 153).
(-r 14~)0).
Ft:DEKiGfn
Dt TcRtX«(tl45~).
VECCHtËTTA (1412-1 t80)
F~A~KSCO DI C!ORr;!0(H3~-I502),CoxZAHELLI
(t'145~des oeuvres
travaillées
i515) nous ont laisse
fines,
GtOVA~t
et
Le bronze
intéressantes.
est
leur
matière
favo-
rite.
L'on
rendra
aujourd'hui
ait perdu
à
la maison
de sainte
Cathe-
le bas quartier
occupe
Bien qu'elle
encore
par des teinturiers.
toute
trace
de sa forme
première,
que
à moitié
rine.
visite
chemin
dans
et horribles
et
t'avilissent
baroques
chapelles
seul
oratoire
y ait une grâce un peu fine,
qu'un
aucun
de la
n'ait
conserve
souvenir
bien
qu'elle
des
fille
de
de foulon
s'y
rendre
que
fut
pour
le
sainte
charme
Catherine,
de sa
elle
petite
vaut
cour,
StE~t:
bien.
son
et de
(le sa loggia
tFune couleur
et d'un
1 u'uvrc
~23
en brique
escalier
dessin
Pcruxxi,
nous
que
a Borne.
retrouverons
Ratais
au
situe
public,
le
moyen
âge.
édifié
en Itnlie.
bas
est
ferme,
qu'il
amphithéâtre
du
truction
~cnre
ci. dans
de la Renaissance
ta plus
attirante
sa simplicité,
italienne.
On la doit a Balthaxar
Le
C'est,
intime
exquis.
la plus
architecturale
rouge.
je crois
d'une
une
plus
Les
laides,
généralement
le
et de tableaux;
peintures
la cathédrale.
Les
plus riche
breuses,
cons-
superbe
be! édifice
cgliscs
mais
musée
Palais
en
place
de ce
sont
nomde
garnies
est riche
et
montrent
de
et gothiques
architectures.
plus rarepittoresques
avec pilastres,
ment de lourd es façades Renaissance,
d'une
décoration
banale.
et l'ennui
frontons
ordres,
Presque
fer forgé
tous
des
ont
ou de bronxe.
ornements
que
siècles;
lanternes,
des
matière
et patinée.
dans ces
forte
Sienne
deux
pendant
des
anneaux,
quer
de
magnifiques
excella
a fabri-
des
des
torchères,
porte-drapeaux,
Il est vraiment
d'une
charmant
rues qui grimpent
de se promener
sur les
sur la camles vues
t.rois collines
rapprochées:
L'on reset bien encadrées.
sont soudaines
pagne
tera
une
volontiers
archaïque,
kcr, ont
dont
des
les
manières
semaine
habitants,
agréables
dans
au
dire
cette
de
et insinuantes.
ville
Baedc-
±~
LA
TOSCANE
S.\X-G!Mt<;X.\XO
De
il faut
Sienne.
aux
San-GImignano
en voiture
de
belles
à
journée
l'isolement
qui. dans
a été à peine
touchée
toscane,
<*t mérita
modernes
encore
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nom.
une
passer
ville
petite
S:tn-(*imignano,
de la c<tmpagne
les
aller
par
son
tours.
On
v
Une route
<'n
Po~gibonsi.
et l'on ne voit !a ville que lorsqu'on
lacets y mène
est près d'y entrer.
Elle représente
te
parfaitement
les petites
cités italiennes
nid dattes
qu'étaient
arrive
au
alors
moyen
âge.
en
sans
cesse
pouvait
sûreté
proie
son
garder
d'une
position
que,
aux
dans
un pays troublé
civiles,
on
guerres
indépendance
difficile
fortiuec,
de San-Gimignano,
L'aspect
enserrée
dans
les
colline,
des
au
demeures
anciennes
siècle
permettent
attelés
de
immenses,
resques
déjà.
guère
Les
nobles,
dans toutes
la
rues
haut
plus
de la
étroites
circulation
le ciel
les
et
qu on <'n
villes
de la
jalouse
ne
disparurent
et raides
que
les
publics
telles
bœufs
magnifiques
grands
une des jolies
qui donnent
de ce pays.
la
bordent
remparts
que
ait courent
des murs
au moyen
voyait
âge
avant
démocratie
Toscane,
qu'une
eût
fait raser. Celles
de Florence
xtu~
ne
que
par
d'accès.
d'olivier
plantations
est saisissant.
Elle hérisse
vers
ruinés,
des monuments
tours
rectangulaires
des
et
de
les
au
ne
chars
aux
cornes
notes
pitto-
ORVtETO
Nous
vîmes
la
xiv*' et du xv''
est
où
des
avec
collégiale
uue
siècle;
l'histoire
racontée
225
du
fresques
chapelle
dc Ghirlandajo.
Fina.
de sainte
qui ne
tint
nous
pas les promesses
que les photographies
avaient
dans le chœur,
un tableau
de Il. del
faites;
un Gôxxoli, des sculptures
norentines
Pollajuolo,
aSant'Agostino.
d'importantes
fresquesde
sont animées
et bien
Gôxxoli,
lesquelles
mais
me
qui ne purent
passionner
musée
Ce sont
municipal.
de
San-Gimignano.
elle-même
Gimignano
a
arrive
murs
une
En
vers
que
des
travers
rapprochés
bouffée
d'air
les
Mais
Hcnoxxo
éclairées,
le
puis
richesses
principales
en somme.
c'est,
d'être
vaut
qui
un
vue.
On y
et, entre
les
pays délicieux
on respire
de ses rues.
du moyen
âge.
nous
Sienne,
quittant
a travers
la belle
Rome,
descendons
vallée
San-
comme
au
sud
de la Chiana.
à gauche
et à droite
des colHnes
et
de lointaines
villes
où nichent
dessinent
montagnes
s'arrêter
à Montepulciano.
peut
de la l'artiuciellc
et Renaissance
Pienza,
gagner
mais
voir
nécessaire~
Chiusi,
l'étape
l'étrusque;
est Orvieto.
avant
Rome,
On
escarpées.
ORVIETO
Dans
une
tuffeuse,
surplombant
civilisation
extraordinaire
s'élève
Orvieto,
contrée
sur
un
Le progrès
Pag!ia.
a joint
la ville au chemin
le
et
volcanique
rocher
énorme
matériel
de la
de fer
par un
15
226
ORY1ETO
funiculaire,
voyage
suivre
Mais. si l'on
en tunnel.
partiellement
son agrément.
il est préférable
de
pour
autour
!a route
monte
en lacets
du
qui
s'édifie
la ville.
sur
conique
lequel
formidables
de ses
retenue
Orvieto,
par les assises
semble
une gageure,
est au
murs,
plantée
qu'elle
du pays. On s'arrête,
en y
point
1<* plus inaccessible
à des tombes étrusques
bien conservées.
grimpante
ma.melon
Il y a trois
choses
à voir
trois à la
ici, toutes
La cathédrale,
fondée
cathédrale.
d'abord,
pour
commémorer
le miracle
de la messe
de Bolsenc
a trois
a une
façade
(12~0),
polychrome
richement
décorée.
Mais elle a été trop
n'a pu modifier
nos idées sur le gothique
Ensuite
Cf
les
quatre
voir
deux
sont
les
piliers
écoles
de
bas-reliefs
la
façade,
diuercntes:
pignons.
vantée
et
italien.
sur
(lui s'étalent
.l'aimerais
assez y
l'une,
d'expression
fait la série
et infinimentgr~cicuse,
aurait
élégante
avec le récit charmant
de la Genèse,
de la C/
f/~ /<'
le .<
démons
et des
et
tine
même
x<v'
de
Pisé
par
M. Hcymond
aux Pisans:
la donner
du
damnes.
influencée
seconde.
sion
plus terrible
et
la mêlée
l'autre,
~<
que
et plus
agiter.
des
tragique
serait
Horen-
La première
Andrea
Pisano:
(voir Bibliographie)
mais il ressort
dosa
pour la
voudrait
discus-
ces sculptures
sont du second quart
a laquelle
l'école
époque
originale
siècle,
ne compte
Andrea
et Nino
étant
lication
admise.
Pour
un
connu,
représentant
la classisuivant
florentins,
le C~<?/
le tout est sicn-
plus
22~
ORYIETO
nois
est
cela
ces
viennent,
séduisantes
les plus
moyen
âge.
la
Enfin
peintes,
du
fresques
italienne
du
le
célèbre,
chapelle
de laquelle
furent
dernières
Signorelli.les
grandes
siècle.
Ce LucA SïGxoRELu
(1H-1de Piero
della Franccsca,
élevé
vu jusqu'alors
que des tableaux,
xv'
de Florence
lourde,
peinture
qu'ils
créations
des
statuaire
murs
à l'Académie
à Arezzo,
la
a une
aux
-152~), Ombrien,
nous n'en avions
d'une
de
cathédrale
Nuova,
par Luca
Cappella
D'où
vraisemblable.
peu
bas-reliefs
sont une
et aux
assez
d aspect
Offices.
de
rebutant,
de vierges
populacières,
qui
grossiers,
personnages
sa grande
renommée.
Mais
n'avaient
pas justifie
c'est ici, dans ce vaste ensemble
décoratif,
qu'il le
le triomphe
C'est
du nu, annoncé
f:tut admirer.
du siècle
Masaccio.
Dans la /?<
au début
par
~<
de corps
tout
le
<
//<
/.<.
de
font
du
capitales
sort
terrible
Mais, avec
1 on voudra
et
que
prépare,
je ne
une supériorité
plastiquement
ou sur les .V~o/~y/~
du Carminé.
la chapelle
la puissance
la composition,
ces fresques
de
siècle.
de
on peut
temps
leur conservation
Et
la
les
une
des
plupart
la
puis
sur
~A'
La liberté
la décision
elles
puis
voir,
excellente.
mêlée
une
écorchés.
anatomique
études
avaient
progrès
que de longues
dire qu il y ait
l'J~<<
/'7~
marque,
c'est
l'
et comme
muscles
de
dans
des
qui s y
œuvres
au
échappent
peintures
lumière
est
et
de
bonne.
ce
228
ORVtETO
Pour
ce qui
est
de la cathédrale,
sauf peut-être
agrément,
pas grand
en marqueterie
prendra
stalles
on n'y
aux
du reste
du
chœur
En sor(1421).
Dôme où se voient
on entre
à l'OEuvre
du
tant,
de Simone
di Martine
des tableaux
et quelques
sculptures.
Xous sommes
passés
enfin
et de Signorelli.
à San
Domenico
où
di Cambio,
et nous
d'Arnolib
il y a un tombeau
rendus
au jardin
dit la Forteresse.
sommes
public,
De son extrémité
on a une vue plongeante
admisur la vallée
du Tibre
et les lointains
de
rable
rOmbnc.
fort
en
de
Près
curieux
dans
vis
là
on nous
monlra
un
deux
lequel
plongent
l'un pour
la descente
parallèles,
l'eau, l'autre
pour leur
qui vont chercher
On passera
une
charmante
journée
dont
on
aura
tout
ce
qu'elle
des
ânes
remontée.
a
Orvieto
donner
peut
en
heures.
quelques
à Rome
qui mène d'Orvieto
On suit la vallée
du Tibre,
que bordent
les cimes
du Soracte,
dentelées,
tagnes
lines où s'échafaudent
des ruines
de
La route
forts.
puits
chemins
Dans
la
vallée,
on voit
est
belle.
des
mon-
des
col-
châteaux-
des
de
troupeaux
a cheval.
bergers
bœufs,
par
d'étranges
gardés
Nous y sommes
la lumière
passés à la fin du jour;
était
chaude
et l'atmosphère
des Haques
sereine
et sou<lc soleil brillaient
entre les joncs sauvages;
dain,
haute
dans
le lointain,
nous aperçûmes
dans le ciel
c'était
Saint-Pierre
une
coupole
de Home.
ROME ET LA RENAISSANCE
Nous
à Rome
voici
pour
maintenant
u v chercherons
Henaissance
si
et.
arrêter,
car
seconde
c'est
fois.
Nous
que les maîtres
rencontrons
sur
nous passerons
amis,
de bien autre
chose
d'anciens
chemin
nous
la
de la
notre
sans
nous
de l'an-
que
tique
qu'il
s'agit.
Plus j y
moins
croire
réiléchis,
je peux
action
salutaire
de
sur
Fart
l'antiquité
inHuence
s'exerce
Hcnaissance.
Son
surtout
décadence,
au xvi"
siècle
doit
~ucre que es
sujets
des décorations,
gories,
nous
en
on
peinture,
à une
de
la
à la
ne
des
mythologiques,
le style
pompéien,
lui
allédont
ce que l'on peut en penser,
et l'apparition du poncif,
et canoniques,
des types convenus
en
tout
ce qui formera
l'académisme;
plus tard
dirons
a côté
sculpture,
breux.
elle incite
Son
grès certain.
de la tïenaissance.
Ange?
si d'Intention
font.
antiques,
temps,
nomet pastiches
au nu, ce qui n'est
pas un proaction se borne la, car les maîtres
des
qui
en
imitations
et quels
sont-ils
ils s'inspirent
maigre
ont les
eux.
qualités
des
après
de
œuvres
médiocres
Michelmodèles
de
leur
et le:*
ROME
230
défauts
en
graves,
autre
chose
paraître
Quant
revivre
aux
celui
de
particulier
sont.
que ce qu'elles
je sais
colonnes.
architectes,
les piastres.
les
entablements
de l'architecture
bien
taxe
sont
unis
par
défectueuse.
mais
romaine,
te sens traditionnel
mde
en propre
truchement
langage
ni à un
en
siècle
et
de
cosmopolite
Trois
et au fait
sol ni a une
qu'il
race. de
courant
dans
usage
le médiocre
de rester
l'architecture
suffiront
semaines
de
espèce
caractère
n'appartient
devenir
le
xv!
des
les règles
Ce jargon
à son
au
une
ils
aux styles annouvelles
d'une
syndevra à sa ibrmation
artificielle,
l'Europe
font
qu'ils
frontons
et
les
si complètement
changent
mots qu'ils
créent
emploient
qu'ils
dont les termes,
jargon,
empruntés
ciens,
vouloir
moderne.
notre
pour
tache
pré-
sente.
Cette
fois-ci
du
ouvrirons
moderne.
Rome.
xvi", du xv!i"
et rues bâtis
et
sur la ville
est
nous
quartiers
de capitale
bâtiments
qui
compte
du
les yeux tout grands
dans sa forme actuelle,
xvm''
depuis
un plus
plus
187<). Je ne sais
publicsabominables'
avecdcs
églises
baroques,
tourmentées,
des façades
statues
hysteriqucment
grand
On n'y
nombre
voit
que
les
pas
de
des
en champignons.
coupoles
de chades devantures
l'on
tordues
en vagues
pelles
en prisons,
des fontaines
bosselés
et l'on traverse
colosses
hideux,
de
siècle,
des palais
côtoyé
où s'agitent
des
des
ponts
contournées.
bordés
Je
ne
SCCLPTUR!
XYt"
pas qu'il existe
pense
tion aussi considérable
au
SIÈCLE
monde
de choses
une
accumula-
médiocres,
riches
a
et la stupéfaction
ne fera que grandir
horreurs
archichaque jour de nouvelles
et taides
découvrir
l'on
que
jamais
sur
une
œuvre
ses yeux
fatigues
Et dire que c'est à partir
du
pure.
sans
Home
231
est
devenue
puisse
reposer
et
tranquille
xv~ siècle
que
dire
la
a voulu
nous
qu'on
xvt' et xvn' siècles
des arts!
Et
capitale
faire
les œuvres
prendre
du
et que non
pour des modèles,
content
de les avoir imitées
deux cents
tant depuis
ans. on prétend
encore
nous les faire
aujourd'hui
admirer!
Nous
rence
gardons
et sérions
sance,
comme
la
les
sujets
pour
le xve siècle.
pour
LA
Rome
milieu
division
ici
Flopour
adoptée
la haute
Renais-
SCULPTURE
riche
en sculpture,
pas
xvt~ siècle.
Santa
Maria del
n'est
du
jusqu'au
est
Popolo
les ilorenfournie.
On y trouve
1 enlise la mieux
Andrea
Sansotins, Mino da Ficsole,
Pollajuolo,
vino <'t une série de tombcauxdes
xv* etxvf siècles.
Mais
il n'y
a rien
là de capital
et de nouveau
pour
nous.
A San
Pietro
in Vincoli
est un des chefs-d'œuvre
du tombeau
le .~7.~
Michel-Ange,
est d'architecture
Le tombeau
adossé
de
de Jules
!I.
baroque;
il
232
ROME
n'y a du
sonnifiant
maître
et Lia, per/~?c/
que le 3/o!
la vie active
et la vie contemplative.
beau passage
de Dante
a inspiré
qui
le
Voici
demande
mon
« Que
quiconque
de
que je suis Lia, et je vais
portant
me faire une
mes belles
mains,
pour
Michel-Ange
nom
sache
tous
côtés
du
mais
sien,
le jour.
comme
elle
est
avide
moi
de
me
est
de
parer
assise
ses
avec
mes
de
que dans l'œuvrc
J/6'~
cornu
est,
rible.
C'est
une
nantes
du
maMre.
Le C/s/de
m'apparaît
du c<'mbat
grandes
sait, le Christ
de représenter
assez
devant
voir
et
contempler
xxvn, v. 100.)
et Lia vivent
dans
(P/ch.
Hache!
ni a ses
demeure
Elle
bonheur
les
me plaire
à mon miroir
Rachcl
ne se détourne
C'eslpour
ma sœur
guirlande.
me parc
le
au contraire,
des créations
jamais
lui tout
beaux
yeux,
mains.
Son
mien
les vers
froide
que je
d'agir.
de Dante
plus
Le
de Michel-Ange.
et
magnifique
les
p!us
l'église
médiocre.
de
la Minerve,
Ici je ne sens
intérieur,
œuvres
de la lutte
ter-
impressionpar contre.
aucune
trace
d'où
sont
sorties
de
Comme
l'on
Michel-Ange.
est nu, debout.
Je n'aime
pas l'idée
en < académie
le Christ
Ce n'est
muscles,
ni
à l'attache
de
ses
membres
mais bien a sa personne
morale.
que je m'Intéresse,
Et son corps ne requiert
mon attention
qu'en tant
de passion
un état
ou de sounrance
qu il traduit
ce qui n'est pas le cas du C/
de la
intérieure,
Minerve.
Postérieurement,
on a couvert
sa nudité
SCULPTURE.
d'un
d'une
voile
:)pres
SIÈCLE
233
de
et on a chaussé
son pied
bronze,
de mènw
de peur que les
métal,
fidèles
Habiller
n usent
le marbre.
sandale
des
j'aiscrs
XVt"
le Christ,
coup,
est
dans
qui puisse
germer
Itecinité
artistique
du
ridée
la tête
la plus saugrenue
L'imd'un prêtre.
sur
cierge..
laquelle
gémit
n'est pas d'aujourd
IIuysmans,
hui.
H y a plusieurs
a regarder
dans
choses
cette
médiocre
si mal restaurée.
Mais
église
gothique,
n'avons
était-ce
le cadre si laid ou la fatigue,
nous
les monuments
pression
que Fra
voisine
sur
Angelico
du chœur
fut
La
dotitc
Ange
grande
d'un
où
avait
joie
nous.
Je
enterre
se voit
da Fiesole,
firent
aucune
retins
dans
œuvres
en
vingt-quatre
a la trouver
1500,
ans.
dans
chapelle
tombale.
renferme
alors
que
est sans
que Micheleûmes
une
Nous
la
im-
une
sa plaque
qu'il
et
seulement
(le sculpture
moderne
rendons-nous
à Saint-Pierre.
faite
P/<
ne
œuvre
musée
n'a pas,
plus b~'Mc des
la
de Mino
Médicis
profonde
A défaut
!!«mc
des
a une
attention
médiocre
pu prêter
qu'une
a un tombeau
des Cosmas.
première
cha-
peUe
nous
et
car c'est un groupe
admirable,
de droite,
de voir tant de laideurs
venions
colossales
dans
1 énorme
basilique
mais
belle,
seulement
dans
quaHtés
aperçues
des temps
postérieurs,
même
d'un
p'n'temcnt
geste
distingué
d'un
qu'elle
délicate
la P/e/~
nous
et
disent
non
Ces
l'outrance
Femlaquelle
le
semble
Michel-Ange
maitre
modéré.
auprès
de
apparut
rafnnéc.
~34
no~i:
A
noter
deux
encore
qui font
d'un
goût
Pollajuolo.
la sûreté
a ces
générations;
Mais
comment
centrale
trée
de
où l'on
les
<x</
enlevé
par
suspendue
choisis
peut
la
depuis
admirer,
des
encadrements
aux
que
stupéfiante
le spectacle
l'aigle,
bronze
des
porte
a l'en-
(le la mère
des
vaticane,
siège du chef de la foi succes-
empruntées
d'
de
le reste,
dire
chrétiennes,
enlises
dans
seur
de Pierre,
chose
de
dans leur richesse
apprécier
survivre
qui ne devait
point
un maigre
~lino da Fiesolc.
de Filaretc,
la basilique
sonneries
tombeaux
mythes
aux
d'offrir
polis-
antiques,
tideles
venus
d'un
<~yyM<~
préalable
d'une /~Ax en proie au cygne.
au taureau,
tout un recueil
illustrer
de scènes
excisujets
pour
dans
la bestialité
tantes,
l'abside,
jusqu'à,
de Bernin,
l'inouïe
chaire
de Saint-Pierre,
que
les Pères
de l'Eglise,
semblables
à d'aviportent
nés
Ce même
portefaix'.
lent bourreau
tombeaux
un
.~7/M/
(le marbre,
et de
monuments
Z/~y/
le
Mathilde
cendres,
Mantoue!
colossal
d'une
et torse
porte.
d'Alexandre
VII.
portant
On ne
tombeau
n a-t-on
sous
laissé
la
de
comtesse
à ses
paix
à
siècles
reposaient
depuis
cinq
celui
d'Urbain
le baldaquin
VH1,
que
qui
vio(1~9-1~80),
a rempli
de
la basilique
abominables.
Ce sont
BEt~t~
lit coupole,
inédite
l'horreur
la
au-dessus
puis.
monument
du
en bronxe dore. supun squelette
de marbre
un lourd rideau
et brun.
jaune
dont
peut se faire une Idée de la démence
XVt''
SCULPTCïŒ.
cIe telles
~moignent
!:crnin
que
Louis
XIV
faisait
f 1594-1614).
).\).At<DH
et
(Î5~8-~(;5i),
11 est vraiment
<)<'vent,
la gesticulation
dont les draperies
th~es par de furieuses
)< fraises
tuyautées,
k'urdeur
des veiours,
le cavalier
en France
? des
mieux
pour
œuvres
de
(!e
inspire.
de moindre
d'autres
difficile
la
d'imaginer
de ces statues
en coup
comme
oufvoltigent
où le marbre
imite
tempêtes,
la finesse
des dentelles,
la
et qui représentent,
en de
aux formes
les
rebondies,
~mesurées
vertus
venir
ailleurs
!h\'CESKOY
235
EL c'est
œuvres.
le <yo~ italien!
encore
Saint-Pierre
répandre
Qu'offre
importance.
httdeurct
SŒCLH
allégories
dressées
du défunt.
Ah
endroit
Saint-Pierre
certes,
au
chrétienne.
C'est
Le vieux
antique,
de tenue
ou l'on
monde
la
~</
salle
~/<<'
sa
a. maigre
incontestable.
de Home
est le dernier
Ira chercher
la statuaire
a
l'encan
de bronze,
du
sur
une
médiocrité,
II se tient
rococo.
très
sa chaise
supériorité
et un
droit
l'avachiscomme
contre
peu raide,
pour protester
St'mcnt
des turbulents
personnages
qui l'entourent.
Home.
du reste,
a part les quelques
pièces
que
nous
avons
est d'une
citées,
pauvreté
désespérante en sculptures
(le la bonne
et d'une
époque
richesse
non
moins
attristante
en
de
statues
la
mauvaise.
C'est
le Bernin
peuplée.
On voit
jes ponts,
sur
et
leurs
son
école
œuvres
les fontaines
qui
l'ont
les églises,
sur
débraillée
dans
compliquées–je
n'en
~36
ROME
connais
vraiment
qu'une
élégante
celle des Tortues,
par Landini,–sur
et les frontons.
Rome en est pleine
et la vulgarité
do
est vraiment
On lira, dans
affligeante.
les pages
a cette
consacrées
éco!<\
comme
on peut
s'y attendre,
péné-
cette
parure
C/c<6'~<
le
Elles
sont,
et informées.
trantes
d<* ce livre
et c est ici le cùté faible
Mais.
Burckhardt
excellent,
prcsqu'indiuerente
Il a une
anti-artistiques.
de
l'avantage
indifféremment
qui
de
ont
a
une
valeur
au
époques nulles
sent pas assez dans
à Bernin.
sacre
la
comme
point
et des
philosophique
Ics expliquer.
C'est
de s'appliquer
critique
de n importe
moquel
aux œuvres
civilisation,
t'élude
de
manière
et de
la méthode
l'histoire
Mais,
pas.
hommes
ces
d'envisager
avec une
parle
ces
abominations
de
sagacité
ment
et d'unjoti
goût.
Icsbahistrados
a celles
vue
de
époques
de
qui
fart,
vivantes.
n'en
ont
il y a des
On ne te
les pages
conque Burckhardt
De ce qu'il fut l'Idole de son siècle.
et de
ce que
les papes,
les rois et les grands
sei!e comblèrent
il ne s'en ensuit
d honneurs,
gneurs
ait créé une œuvre
durable
et qui doiv<\
pas qu'il
occnper
la postérité.
C'est
tcHigence
pour
sinon
le moment
comme
annexe
oit triomphait
si vantée de
artistique
a Home
envoyer
les
à la tératologie
Bernin
Louis
meilleurs
que t'inXIV choisit
d'entre
les
atin qu'ils
eu
français,
jeunes
sculpteurs
pussent
un séjour
de quatre
là-bas les habians,
prendre
tudes
théâtrales
et emphatiques,
nécessaires
pour
237
LA PE!yTCRE
plaire
d'ordre
au
de
son mot
qui recevait
les chadans NIsard,
(relire,
sur Louis
XIV,
pas oublier,
éclaire
public
Versailles
pitres qu'il ne faut
de son
idéal des artistes
LA
Au
sèrent
xv" siècle,
à Home,
Saint-Clément),
fin du siècle.
temps).
PEINTURE
les meilleurs
d'Italie
depuis
Masolino
peintres
Masaccio
et
jusqu'aux
Fra Angelico
maîtres
dénnitifs
pas(à
la
de
vers
H.o0.
y peignit
V au Vatican.
Elle est excel-
de Nicolas
la chapelle
moine
et le vieux
lente,
un talent
touy déploya
Mais elle est si mal placée 1
jours
égal à lui-même.
les Chambres
de
On n'y peut parvenir
qu'à travers
J'avoue
n'avoir
comme
pu m'y intéresser
Haphacl.
Elle est vraiment
voulu.
trop étrangère
je l'aurais
ici pour nous pouvoir
plaire.
LE VATICAN
De
même
on
ne
prendra
guère
aux fresques
des
déjà
rétrospectif,
de la Sixtine
qu'ont
dajo, Luca Signorelli,
sclli
et le Pérugin.
écrasant
voisinage
elles
se laisseraient
sans
doute.
qu'un
murs
intérêt
latéraux
GhirlanBotticelli,
Cosimo
RosPinturicchio,
peintes
Dans
du
un
plafond
apprécier
autre
de
et nous
cadre,
loin
Michel-Ange,
charmeraient
du
238
ROMK
Mais
c'est
venons
voir.
seuls
eux
nous
Raphaël
que
Je notre
c'est
voyage,
On se rendra
donc :')
attirent.
qui nous
Sixtine.
la chapelle
et
Michel-Ange
A ce moment
3nC!!Et.-A:<GE
Je
me
du
souviens
frémissement
d impatience
la premier''
lorsque
je me hâtais pour
que avals
ce plafond
célèbre
dont
les moindres
fois vers
familiers
la phonous ont été rendus
détails
par
enfin
tographie.
J'allais
éternelles
scènes
(le
dans
la Création
leur
realite
regard
m ouvriraient!
les
encore
avenir;
extraordinaires
sentent
la forme
de
possibilités
cette heure
ses
anxiété
Mais, lorsque
un
tout d'abord
de l'homme.
du
un
moi
pour
figures
dans
humaine
plastiques.
décisive.
je fus dans
aHaieut
revivr'
nues.
qui repréla richesse
inouïe
J attendais
la Sixtine,
ave<
éprouvai
désappointement.
J'apercegrand
confus
où je distinguais
mal
ensemble
scènes
quelques
connues,
une
mêlée
de
personBientôt
pas le sens.
je ne saisissais
un enchaînement,
sinon
je retrouvai
pourtant
un a un. les sujets
encadres
unité.
Je repris,
dont
nages
des
vis
les
du Déluge,j
méditer
sous le
allais
originel,
et les SybIIlcs
des Prophètes,
passionnées
Pèche
vais
voir
médaillons;
la
dans
ténèbres;
j'entrevis
séparation
mais, comme
Dieu
de
planant;
la lumière
je me disposais
une
patje le suiet des
a regarder
PHt~TCKE.
la Création
ennn
et
ter
soudaine
et lan-
me
unc
position
impos-
a soutenir.
able
Je
<!c
une
me força à m'arrêdepuis
plus de cinq mi-en arrière
eu angle droit t
que
rappela
uutes.ma
tête, renversée
avec mon
était dans
corps,
fallut
2:
StKCLE
de l'homme,
dans la nuque
douleur
cinante
XVt
m assis:
tout
tournait
quelque
moi-même.
temps
pour
Puis
devant
moi.
recouvrer
Il me
la possession
à nouveau
mes yeux sur cette
je braquai
foule
Je ne
voir
cette
fois-ta
plafonnante.
pus
celle où un Dieu tout puissant
sus<pi une scène.
cite, de quel ~este admirabte
Mais encore
!a terre.
je fus
a penser
a ma
contraint
d homme,
attache
des
même
sur
planent
J'étais
m offrit
force
i'envol
yux.
nos tètes.
Un
miroir
des
de
de
m'arrêter
et
misérable
fait
suivre.
pour
~toricux
corps
ému
sacristain.
de
du limon
condition
sol et mat
au
désespéré.
un petit
1 Adam
de
qui
piti'
centimètres
vin~t
de
me permit
de regarder
lentement
et un a
un les sujets
de la voûte.
C était donc ainsi
qu'il
faHait
voir ce plafond,
morceaux
dans
par petits
côtés.
qui
un carreau
Du
récit
de verre
de
ma
rëÛexious
quelques
Le plafond
de
n'existe
d'œil,
existence
1
mésaventure,
topiques.
la Sixtine,
je prétends
comme
l'embrasser
pas. On ne peut
le lire
d'affilée.
Peut-être
transcendante
dans
l'esprit
tirer
ensemble.
d'un
a-t-11
de
coup
eu une
Michel
2:0
ROMH
de
scènes
voulait
diverses,
mais phcnomenaicment,
Ange
qui,
unité.
à-dire
C'cstposstbic.
tel qu'il apparaît,
de fragments
Et ces fragments
suite
il n'est
que l'u'il analyse.
eux-mêmes
ne
d inévitables
prix
qu'au
rcgardés
maux
de tête certains,
l'architecture.
Les
se refusent
voulues,
ou, si elles
l'audacieux
Or cela
admettre
par
voûtes
elles
qui ose lever
est détestable.
satisfaction
le but
de
le
c'est
l'art
esthétique
(quelle
et je demande
qu'on la veuille),
un plaisir
quelconque
lorsque
avec
de quarante-cinq
degrés
une
etr''
peuvent
torticolis,
de
essentiel
d''
Renaissance
a
picturaleme~
en punissant
se vengent
les yeux sur
Car.
c'est-
un
vice
la
que
décorées
à être
le sont.
que
pas
un''
créer
et tes.
il
enfin,
est de
faut
bien
une
procurer
qu elle soit et si pure
on goûtera
comment
la tète
fait un
angle
dorsale
Et
l'épine
d en être réduit
au petit
miroir
quelle abomination
à vos pieds l'œuvre
de ce
qui détaille
gigantesque
La seule solution
serait d'établir
une série
plafond
de
lits
de repos,
pour
sur
on s'étendrait
lesquels
la voûte.
Encore
faudrait-il
regarder
ou cinq fois de lit pour en
quatre
tant
le cadre
se prête
mal
parties,
voir
a une
à plat.
changer
toutes
les
décora-
Le seul fait d'être
de discuter
peinte.
obligé
la critique
constitue
la plus
de telles
questions
non à la peinture
sévère
adresser,
que l'on puisse
de Michel-Ange,
mais a la place pour laquelle
elle
fut faite.
tion
Ici
il
faut
se
souvenir
d'une
autre
chapelle.
XV~
PEÏKTCRE.
au
construite
moyen
âge
SIÈC!
241
les principes
d'une
<!e « barqualifiait
selon
architecture
que Michel-Ange
des Espa!a chapelle
bare et de monstrueuse
Elle est
à Santa
Maria
Novellade
Florence.
gnols
les
architectes
de style
pas
n~ayant
gothique,
renoncé
encore
de
Iniques
médiocres
au
(vrace
que vous
un
vous
au
bon
construction
leçons
dans
système
de
sens
et
pour
aller
une
antiquité
voûtes
sur arcs
la chapelle,
mur que vous
dans
soyez
aux
qualités
de
prendre
mal connue.
oit
ogives,
avez devant
vous
voir sans
pan de
pouvez
la nuque,
et sur lequel les personnages
vous casser
dans
une
naturelle,
position
qui se
apparaissent
de la verticale.
rapproche
Faut-il
par
la
au nombre
des progrès
compter
la substitution
à
Renaissance,
de
gothique
la
au centre.
plane
A la Sixtine,
voûte
en
Impropre
il faut
berceau
se
contenter
telles
enregistrer
dirai
donc
si connues,
mes
quelles
avec
est
diflicile
d'œuvres
je
un
et qu'Adam
et Eve
d'une
beauté
de formes
P~c~r
avec
tant
me
borne
~y/7~/
l'arbre
sous
pris
inimaginable;
au /c
plaisir
moins
de
?
de
de
impressions.
la C'y~
sant
beaucoup
peinte
de jeter
Cela est fort
simplicité
que
uxéc d'une
façon deunitivc:
de combiner
voûte
surface
à la décoration
d'oeil
sur le plafond.
coups
car
ce que l'on
aperçoit
afnigeant,
peine est admirable.
face
la
avec
rapides
En
réalisés
a
Je
</<'
est
qu'il
plus
défendu
puissont
que
que
i6
j'ai
je
242
K03IE
n'ai
rielles
suis
scènes
et
centrales
de ceux
Sybilles,
la lumière
du
de
et c'est
Holopherne.
Il va,
en
décorative
1 entrée
ce
que je ne me
A'~r. J'ai joui
aux angles
de
des
plafond,
le
qui
et
Prophètes
pu voir.
Enfin le
Judith
représente
belle chose.
bien
dans
maté-
que j'ai
exécrable.
côte.
une
outre.
et
moins
d'un
est.
a droite
pendentif
partie
clarté
difficulté:
à l'/r/sw
passionné
des figures
nues assises
pleinement
chacune
des
car
des
ci-dessus
expliquées
pas
des
à cause
compris–
guère
et
une
grande
enlève
de la
rien
l'ensemble.
surcharge,
scènes
et n'ajoute
principales
Ce sont les panneaux
triangulaires
dessus
fenêtres
paraît-
il,
aux
des
les vies
des
eu
jamais
cartouches
tendant
la patience
et (les petits
fatigante
on les voit.
fut
représentées,
Génies
dans
de fleurs.
et.
étant
d une
de 1508
peinte
au-
de la Vierge
mais
de les dechlûrer?
ancêtres
des guirlandes
bondance
lequel
voûte
sont
où
C'est
donné
confusion
a
qui a
des
les
pilastres,
sur-ad'une
sous
l'angle
extrême.
La
à }J')12.
dernier,
sur le mur du fond de la
y/~c~i'<?/
fut exécuté
chapelle,
plus tard, entre d534 et 15 H.
La lumière
est bonne.
Ah
de la
que les scènes
Le
Genèse
ne
sont-elles
avec
J'avoue,
~c~/
dernier
ne
de l'ensemble
et noirci
est
la plutôt
que sur la
la même
véracité,
que
m'a qu'à peine
intéressé.
tout
a fait déplaisant
et enfin je ne
incroyablement,
ces groupes
d'êtres
confus
à la gesticulation
voûte
1
le V/
Le ton
il a bruni
puis
suivre
cxces-
PEINTURE.
oit presque
belle
lument
sive,
fond
n'arrête
jamais
comme
l'œil.
la désolation
une
24:)
StÈCLE
forme
absoplastique
il y en a tant dans h' plaH faut dire tout <!e suite,
à tout
prix de
Michel-Ange,
qu il ne reconnaîtrait
pas son œuvre
dans l'état où cUe est. que les repeints
sont nompour
a l'huile
breux,
ment,
l'on
a
des
XVT
admirateurs
et à la détrempe,
des draperies
ajouté
que, postérieureà une foule
(le
dont
la nudité
des papes
personnages
choquait
et qu'cnnn
les cierges
scandalises,
trop aisément
de l'autel
et les Mamheaux
des grandes
cérémonies
ont enfumé
ce mur pendant
des siècles.
Peut-être
eu, à cette
y a-t-il
il a disparu
chef-d
œuvre?
On n'a
facilement
pas accès
Pauline,
qui sont
depuis
dans
où Michel-Ange
peignit
dans un état pitoyable.
un
autrefois,
place,
deux
longtemps.
la chapelle
fresques,
LES CHAMBRES DE RAPHAËL
Ici encore
c'c!ait
Michel-Ange.
Raphaël.
Après
une impatience
avec
que j'attendais
passionnée
de Raphaël.
de voir les fresques
l'heure
Je n eus point à subir les déceptions
que m'avait
des voûtes
de la Sixtine.
l'arrangement
sur des murs,
dans des
sont peintes
Les fresques
On peut les examine!
debout,
pièces bien éclairées.
de se servir
d'un
à son aise,
assis,
à condition
causées
écran
pour
celles
qui
sont
placées
au-dessus
des
s~
hOME
fenêtres.
C'est
de la peinture
faite pour ctrc regarne le croirait.
plus rare
qu'on
les quatre
chambres
la
qui se suivent,
dée, chose
D'entre
ou salle
dernière,
et n'apporte
rien
la
part,
est l'œuvrc
de Constantin,
à la gloire
chambre
pa& complètement
seul Incendie
qu'au
d'élèves
d''
de Raphaël.
D'autre
1 /~c<?~<<'
du ~ow~r,
n'est
du
maitrc.
II n'aurait
travaille
et les deux
autres
Bourg
de la même
salle
seraient
ses
d'après
Et encore
l'Incendie
du Bourg
n'est-il
fresques
cartons.
du
En tout cas il a été
de sa main.
pas certainement
restauré
et modifié
comme
ton. C'est la plus populaire de ses fresques
de la plupart
des
auprès
artistes
et
la
de
du
majorité
attacher.
m'y
«
excellent
puis
un
moi.
Malgré
M que
cahier
tout
le
d'expressions
et que l'on
retrouve
a copiées
dans
une
monde
foule
Je ne
surtout
public.
j'y vois
d'oeuvres
montrent
les
Ce n'est
ennuyeuses.
ici que se
La
Raphaël.
pas
de
qualités
des
sur ce point,
intéressante.
question
la rivalité
On sait par ailleurs
de Raphaël
et de
LYMC<?/c
</M
a été peint
Michel-Ange.
au public
l'ouverture
de la chapelle
Sixtine,
après
dont
voit
grandes
dates
est,
avait
Michel-Ange
bien
dans
I'c<?~</«'
de faire
autre
Raphaël
fait jusqu'alors
et de
Michel-Ange.
la Victoire
exécutées
décoré
comme
chose
lutter
Le C~M?'MM<w~/t/
<0y~c
par
de
sont
la
de
remarquables
voûte.
un
que
dans
Et
l'on
désir
chez
qu'il
les nus
avait
ce
avec
de C~A?w~~
belles
compositions
élèves
(Jules
et
Ro-
PEIXTCRE.
mn!n.
XVI"
Franc.
PerindelVaga.
3è5
SIÈCLE
Timotco
Pcnni,
della
Vite).
Restent,ta charnière
de laSignature
la première
de
d'Heliodorc,
peintes
de 1512-1514.
seconde
Elles
la gloire
de Raphaël.
ment de l'art
italien,
C'est
et la chambre
la
1509-1511.,
toutes
deux
justifient
vraiment
le couronne-
la plus hautedes
l'expression
d'une
race,
qualités
aperçues
qualités
plastiques
au cours de ce voyage,en
des
fragmcntairement,
Fra Angclico,
hommes
tels que Giotto,
Masaccio,
réunies
ici dans une
Lippi et tant d'autres,
synthèse
A côté
géniale.
une autre
pour
mais,
dans
de
de
façon
la langue
qui
il y a place
Raphaël
sentir
et de s'exprimer
est sienne,
il est allé au
chef-d'œuvre.
Dans
lachambre
de la Signature,
merveilleuse
<< .'s<S<?c7'<?~i~
loris
l'M/
où tant
avec
de motifs
tant
directement:
groupes
<4/<?.f
dont
divers
d'aisance,
et ccst
me
c'est
d'unité
l'ordonnance
si belle,
1 un à 1 autre
sont
reliés
touche
cependant
Pa/se
où,
le divin
s'ordonnent
harmonieux,
laD/c
et de co-
moins
en des
d'inoubliables
figures!
Qui ne garde précieusement
vêtue
d'une
de la Muse debout,
en
soi
robe
le souvenir
blanche,
qui
du
voir
la naissance
sur le bras et laisse
glisse
même
des années,
la
sein ? Ou qui ne revoit,
après
tournant
le dos
Muse,
robe jaune en tache chaude,
au spectateur
pour
rable sous l'épaisse
lui
montrer
masse
une
des cheveux?
nuque
admi-
246
I:E
ï!
n'y a pas
entre
!a beauté
de I'c/«/~
bruyante
pas de contempler
suite me tatiguc.
En
f~tce sont
les
le
/A,
une
morceau,
chape
des
quia
maîtres
de
est
bien
aussi
Jcur,
est
agitation
ne me lasse
Je
le
second
dans
sa
somptueuse.
lui seul mettrait
la couleur.
important
de
grande
C'est
la
de
si l'on
de la peinfenêtre
le
blanche
robe
un
étonnant
au nombre
Kaphaël
ce qui tout dcmcme
de savoir
que
d'un tableau.
les lignes
essentielle
qualité
tout
mais,
c<</M~/<?s;
à l'aspect
sensible
a droite
mesure
et
/<y.
premier;
et ordonner
Cette
commune
F~/7/~
particulièrement
ture.
que l'on
regarde
~c</<<'
de
du T~y/Ms.~
<<
est
pape
sous
moi
pour
sereine
d'un
composer
peintre.
la
cou-
et par les
peu appréciée
le public. Lisez les pages que Burcka ces œuvres;
la composition,
le
généralement
critiqucset
par
hard!
consacre
choix
du sujet.
la façon dont le maître
l'interprète.
le costume.
les
leur
personnages.
groupement,
vol!a ce qui le préoccupe;
du don premier
et mysil est a peine
de la couleur,
s'Int~rcsse-t-n
aux œuvres
exécutées
iern'ux
(salle
question,
Aussi
parles
e!cvcs
de Constantin
et de t'tncend!e),presqu'autant
de la main du maître.
qu'a celles
Mais
c'est
dans
la
chambre
suivante.
celle
!a puissance
de
coloriste
de
d'HeHodorc,
que
moi
éclate
dans
la plus
l'u'uvre,
Haphael
pour
la J/<<
de
parialte
Voyez la partie
le Pape au centre,
les cardinaux
debout
drolh'.
PEINTURE.
le bas
<~t dans
où
harmonie
Pouvoir
bien
un
les
routes
un pan
peindre
autre
chose
donné
sujet
StHCLE
les cardes-suisses
d'une
étourdissante
ensemble
un
XVt"
et
que
d'en
247
C'est
agenouilles.
et magistrale
chantent
et
de mur
ainsi
d'exprimer
tirer
toute
dominent.
me
parait
clairement
la
signinca-
Hon.
On a dit
aiment
l'art
vénitien.
ser que l'action
savoureuse
de
sur
propice
L'<o</M'c
semblable
très
et me
font
s'aftirme
toute
et
sont
une
me
l'abord,
Raphaël
dans
les
exercée
/<w~/<'
au
n'atteint
il
cependant
J/«
qui
d'un
moment
ne
de
pas a une
a des beautés
/.<~
m'émeuvent
<
tout
/c
G~<x/
pas au
m'étonne
entier.
la Signature,
aime
ctTet..Fy
peint
sur-
les
vraiment
fresques
supérieures
le génie
de Raphaël.
J'arrivai
dcRant;
de l'œuvre
médiocre'
coup monte,
médisais-je,
–Mais
IcsdeuxChambrcs
des
del
grand
et une ~'<' délicieuse.
partie
paratt
Seb.
Chambres.
de la chambre
est
Vénitien,
A tous ceux
fresques.
il sera agréable
de penla plus
de la peinture
Le .S~/
P~c
degré.
sans me prendre
ravit,
Telles
où
des
mais
face,
de
s'est
6/~xc <
Raphaël,
la
/W.
tout
l'Italie
l'auteur
Le plafond
par
excellente
perfection:
tout comme
fortes,
qui lui
même
d'un
a vécu
qui
près
faites
où furent
ces
l'iombo,
années
qui
ImHucnce
ici
de moi.
de Raphaël
m'échappe
ici un
Est-ce
encore
au pire.
et je m'attendais
maîtresses
s'emparèrent~
I
248
ROME
Nous
vite dans
passons
excellent
d'élever
ouvrage
nous retenir:
mais
on ny
vu
i'Héliodore.
il est
la
de s'y
les Loges.
mince
D'abord
plaisir.
et parfois
tout à fait
abimécs.
sont
de
de
la
main
aime
de
longtemps.
LOGES
Viennent
pas
digne
avoir
qu'après
et la Dispute
pénètre
Parnasse
arrêter
LES
de Constantin,
serait
qui
iaMcssc.Ie
impossible
salle
Je
elles
n'y
sont
Haphael.
décoratif.
ai
en
goûte
qu'un
mauvais
état
Ensuite
En!m
elles
je
ne
n'en
pas !e parti pris
il faut dire que 1 école allemande
Sur ce point,
veut voir dans les Loges « nn des premiers
chefsde la décoration
moderne
d u'uvrc
), sans doute
parce
que
a l'imitation
que
l'on
c est une
du
appela
pompéien:
des
style
premières
décoratif
depuis
arabesques,
œuvres
antique.
des
grotesques,
treillis,
masques,
peintes
C'est
ce
ou
style
hippo-
centaures,
tritons,
harpies,
campes,
guirlandes,
le tout d'une
cartouches,
etc.,
coquilles,
grande
finesse
et d une grâce
mais
d un effet
certaine,
décoratif
beaucoup
On sait le succès
pas eu sa salle
d'une médiocrité
partie
sûr.
ces imitations
qu'eurent
maison
italienne.
Quelle
la Renaissance
cette
moins
depuis
n'a
riche
de style
pompéien,
généralement
désolante?
Aux Loges de Raphaël,
fut traitée
décorative
par ses collabo-
PKY~TCRH.
i atours
des
ténèbres
beauté.
L'Eve
suivra
la
le
sont
la
sans
e!
puissance
dresse
originel
par
stature
sous l'arbre
péché
et libre
me
c'est
ils
Genèse,
Dieu
séparant
Le
du
juvénile
<!n mal.
Mais je n ai pu
de ce récit sans
ampleur.
ne me
de
s'agite
une
contre
mais
maestria
grande
défectueux.
parait
qui me
principe
aux
tirés
Quant
sujets
ou moins
heureux.
plus
sans
24'~
une
avec
lumière
S!H<:f.E
XVt"
à la suite
passionner
Le souvenir
des
Loges
a
la Ibis
pas.
LE MUSÉE DU VATtCAX
on passe
au
Des Loges
et riche.
peu nombreux
./cr<~<\
de
dont
la
nette
et superbe;
et trois
dans
ligures
la salle
.I/<
~c
toule.
car
d'aimer
lation
sans
avec
étrange
un tion
d'une
courbe
de
Raphaël
encore.
De
Haphaël
«'uvrcs
célèbres.
la
à la
type du tableau
qui plat
en etIcL pas absolument
néces-
le goûter,
et la
pour
de ses grandes
dernière
la 7~/«/<o~,
toiles,
pour
laquelle
je ne partage
pas l'enthousiasme
Il manque
d unité et, dans la partie
infégénéral.
rieure,
déjà cette insupportable
apparaît
gesticude Haphaël
ventionnelle
la
un
de Vinci,
paraphe
~/K~c/<ï//<~
en camaïeu.
voisine,
(les
il n'est,
l'entrée
un
une
f<i'
saire
A
Léonard
décrit
queue
11 est
musée.
cause
et nous
des
peinture
qui envahira
fera regretter!
mosaïques
l'art
à
immobilité
byxantines.
la
sune
con-
Ajoutons
250
RO)tE
est sévèrement
blâme
qu'Ici
Raphaël
par les spécialistes
avoir
Je chic l'Enfant l
pour
représente
« Il n'a aucun
des caractères
ni de
possède.
précis
ni de l'hystérie.
ne repond
a aucune
i'cpilepsic,
autre
maladie
//<'
F<
Avec
connue.
se termine
la
C<9/<</<
un
scr~c
des
do
Raphaël
Vatican.
mille
choses a en dire:
mais
elles
H y aurait
l'ont été si bien et par tant de critiques
documena prendre
tés! La seule
est de tâcher
de
position
vo!ravec
des
yeux
son
impression
qu il y a de
œuvres.
C'est
neufs
et.
personnelle.
modeste
plus
s'il
y a Heu. dedir''
Le
est encore
ce
devant
les
grandes
l!
diHicile.
ce qu'il y a de plus
plus aise de sentir
par procuration.
avons
un tableau
beaucoup
regarde
est hien
Nous
aussi
du
dans la même galerie,
I~ominiquin
pour tâcher
d y
trouver
ce qui séduisit
notre
mais sansv
Poussin,
réussir
Et ccsout
des Titien
encore
complètement.
fort
une
beaux,
d un bon
fresque
importante
du xv" siècle.
MELOxzo DA FoRLi. dont les
peintre
(t'uvrcs
sont
rares
tie de
Saint-Pierre),
de l'école
tableaux
l'on
voulait
drait
aller
voir
suite
de
SI
(fragments
un ~rand
Michel-Ange)
dans
Poussin
la sacris-
et plusieurs
bolonaise.
terminer
les
aussi
fameuses
de
avec
Raphaël,
~y~/7/<~ (encore
Santa
Maria
délia
Char''«( et !M<;hcr, ~.€.<D~;o/<t<~f<s </<M.~
r~
il faua la
Pace,
PEIMTHE.
XVI"
a mon
pas répondu
t}ui n'ont
<)<' la chapelle
Chigi
<'ntin, a la Farnésinc.
Au
oit
n~rgia,
et
grandes
<)ans le
~laria
la délicieuse
appartements
vu
pe!ntre
un
Henaissance
charmantes.
lui seul
le portrait
a
vaudrait
d'un
a <}uclqucs
œuvres
lections
privées.
ce
signaler
moment.
une
notable.
Pape
je
Jusqu'alors
soit
l'Eglise,
soit
son
centrale,
à la
Librcria
ne
renferme
premier
ici
que
par contre,
ordre
dans les
« 1 amateur
de
avait
ilv
col-
» est
d art
de tableaux
datent
Home.
communautés
soit
les
c'était
portrait,
donateur
où il était
VI
Mais.
galeries
et viennent
ou
de!~apparEt 1 on y voit
qui
de
pour
Ces
Alexandre
la
préfère
lc peintre
les
pour
pour 1 EtaL
riche
marchand
de
trava!e.
visite.
Les
de !a Henaissance
!'avenemcnt
cU'ensemhte
OniiraaladalcricduCapitole.
t'ien d'important
pour nous.
M faut
a
a fortement
tout,
Horgia.
Malgré
de Sienne.
cathédrale
Vierge
les
Ce sont
de
(I i5~-iJ)l:
décorations
murales
tout a fait
riches
sont
fresques
tementà
il
G'«/M~<
a visiter
retrouvons
~oùt de la
Pinturicchio
la~ucHc
ne
les mosaïques
de! Popo!o
et
Pt~TURiccHio
S!cnnc,
aussi
nous
:!5t 1
attente,
à Santa
il reste
Vatican.
StHCLE
soit
travaille,
pour
religieuses,
Quun
fit faire
corporations.
qu'un
urand
seigneur
!c plus souvent
un tableau
représente
entouré
de
en
sa
adoration
famille
de
d'une
et flanqué
ROME
252
L'artiste
faisait
des œuvr<~
patrons.
être vues
par tous.
exposées
pubiià la décoration
soit d'une
contribuer
de ses saints
devaient
qui
et
quement
maison
de ville,
soit d'une
église.
Que cela eût une influence
pel!c.
tion
de
1 œuvre
il
d art.
n'est
soit d'une
sur
pas
ch:)-
la concepd'en
permis
douter.
Avec
la
A
changent.
les
Renaissance.
Rome
vit
jouissant
paresseuse,
Elle
cour
papale.
nobles
Papes
encore.
C'est
aristocratie
des
crasses
se
compose
riche
de
sinécures
de
et
lu
l'ancienne
romaine
dans
c'est
ce
milieu-là
une
un
place,
pour
entrent
dans la
domicile
regardées
sociale.
position
communes
formaient
nxés
et
mais
à l'autre.
jour
sont
Autrefois
cadre
étrangères
là a demeure,
d'un
appelés
en moins
les artistes;
à travailler.
faites
à l'avance.
pour
Elles
d'un
ou
grand
galerie
seigneur
de tableaux
de toutes
entourées
se trouvent
provenances
sont point
vivent
que
lui
sont
qu'ils
pour
sont de moins
œuvres
Leurs
vaillait.
une
à laquelle
diverses
s'ajoutent
familles
ont
fourni
des
italiennes,
qui
et espèrent
lui
a la chrétienté
en donner
aristocratie
elles
sociales
conditions
par
c étalent
les
le fonds
Maintenant
ne
peuvent
changer
En outre,
elles
de
des
que
à la masse
Elles
italiennes.
grandes
cultivée
solide
c'est
sur
d'une
gens
idées
et
lequel
la cullure.
au
ne
certaine
directrices
peuple,
l'artiste
les
idées
qui
traet
XVt*'
PEtXTTRE.
h' goût dune
a sa réilexion
et spécial,
entraîner
plaire;
<}ui est
classe
très
par
c'est lui
253
restreinte
c'est
préalable;
plus
SIHCLH
qui
s'impose
Hmité
public
a un
apte
que tout autre
la mode,
à s'engouer,
non
qui
en possession
de
seulement
faire
la
a se
laisser
mais
achète,
renommée
d'un
poutre.
On entrevoit
de
ce nouvel
df choses,
la
formation
les conséquences
et l'on comprend
que
galeries
de tableaux
premières
l'histoire
de l'art.
tante dans
m'ob tirent
seul sur
avancer
ainsi
encore,
nombre
u l'Etat),
b~rini,
pour
Sciarra,
la
plupart
de reste
el!es
la mode
chefs-d'œuvre,
Laroche,
des
La
tant
avons
~<
et
éleva
des
Carlo
des
celle
des
lecteur
à Rome.
tableaux
riches
temps
des
Dolci.
rang
Maratta.
de la villa
Borghèsc,
et souvent
Corrègc
l'o~
les
.s<zcrc <
plus
On
au
trop nombreux.
Galeries
est encore,
beauté,
fondées
s'en
de grande
médiocres
d'oeuvres
leur
longuement
de
un
dans
Bolonais
admiré
limites
autres,
pour quelques
ont une
foule
de ventes,
des
imporde mon
qui furent
xv!" et xvn' siècles.
aux
meilleure
émotionnant
trouvera
état
aient
un grand
perdu
qu'elles
les galeries
Corsini
(maintenant
Doria.
BarColonna,
Borghèse,
Rospigliosi
aperçoit
valeur.
que
l'on
que
malgré
de toiies.
date
a abréger.
Je laisse
le
la piste que je lui ouvre.
cadre
C'est
soit une
Les
faut
qu'H
de
des
maigre
oit nous
un
Titien
/\4/~<w/*
séduisants,
la
254
ROME
une
7~c,
n est
J/
/<y/
de
Raphaël
qui
bien
amusante
une
ordre,
pas de premier
F<
de Cranach.
un <ier portrait
de
du beaucoup
de redites,
et, au milieu
de valeur.
toiles
Au
Doria
palais
y a un Velasqucx
sur rouge,
rouge
deux
ItaHenue,
des Noces
cela
La galerie
Il
d'œuvre.
Sciarra
sont
étonnant.
le
/~<p
toute
Claude
d autres
t'ïta!ic
Garofalo
a faire
et beaucoup
sans plaisir.
de
les
pâlir
il
choses
est
entrer
les
dans
hôie!s
vieux
nobles
tiberatite
de
leurs
traditions
un
touristes
célèbres
et
libre
servaient
craintive
que la denance
riches
financiers
contemporains.
cependant
c'est
Colonna,
palais
y
aller,
ne
A
la peinture
Poussin,
copie
vrai
l'on
que tout
de Titien
non
regarde
de
ses
comme
italiens
Fart
Au
il
chefs-
quelques
aient
ils
quitte
les triples
forteresses
que
des Rothschild.
La bien-
des
tableaux
que
depouiHee
veillance
aux
mais
-S~wc
regretter
que,
collection
Borghèse,
la
quelques
/f~
est
une
faut
pour
à Paris
saient
un
Lorrain,
aldobrandines,
italien
guère
n'est
toiles
abondent
Pontormo
et
In
laisseigneuriales
entretien
avec ces
mieux
la
et arrogante
de second
serait-ce
ruinés
que
ordre.
cause
de
de trop
Il faut
voir ce
pour
au siècle der-
romain
un luxueux
qu'était
palais
nier. Et dans la galerie,
il y a des choses
notables.
si pauvrement t
C est encore
Barberini,
ïa galerie
installée
dans
les communs
de ce vaste
palais.
PEtXTCRE.
~!a!s,
dans
ques toiles
un
petit
ces
X\t"
la F~<«
pas /r
se
<cCst
rendra
du Guide
t'.t/
il est quelde Raphaël.
un
Lorrain,
petit l Claude
un Durer
sans parimprovise,
de (tuido
Rcni,
portrait
qui ne
~rand Dominiquin.
ier du médiocre
t~Lrangers.
Enfin on
25~
miscibles.
chambres
importantes.
un
Poussin,
represeute
StHCLH
lui
au
qui amène
casino
ou
Rospigliosi,
les touristes
des deux
attire
et qui est l'œuvre
Stendhal
disait
bolonaise.
tinents
les
la
meilleure
de
conécole
que la figure de t Aurore
te faisait
art
surtout
en
penserai
~rcc: cne évoque
dont la parenté
avec ie
moi le souvenir
d Ingres,
ici certaine,
Cuidc s'atteste
Il y a en outre quelques
toiles
recommandahles
de divers
peintres.
sur l'histoire
de la
a poussé
ses études
un vif intérêt
à ces
assez loin. on prendra
peinture
visites dans les collections
romaines,
qui comptent
de
un nombre
considérable
de bonnes
œuvres
Si Ion
second
ordre
d~unitivc.
Si l'on
place /<? r~y~c
ner à l'Italie,
tard,
avec
la classification
dont
un
n'a.
ce qui
idéal,
on
hiver
que
va aux
en
est
sept
pièces
Toscane
n est pas
l'hypothèse
a huit mois
encore
où se
à donPlus
maîtresses.
ou à Rome,
a Venise ou en Ombrie,
on aura
printemps
sir de fouiller
une époque
et une école.
un
le loi-
256
HOME
LES
DE
JARDINS
LA
RENAISSANCE
ils nous mèneront,
Avantl'architectureàIaqueUc
de la Renaissance.
lis sont un
les jardins
vovons
de Rome,
des terrasses,
<Ies charmes
un pardes balustrades,
Disposez
eaux
une
des
au
centre,
fontaine
terre
qui
tombent
des allées
étalées
qui s'en vont en ligne
un
entre
des buis taillés
et que
termine
droite
bassin
chênes
où s'égrène
des
verts,
un fil d'eau
pins sombres
de marbre,
des statues
des bancs
sur
perspectives
une campagne
dans
des
une
villa.
dont
des
de la Renaissance,
endroit
laisse
leur
impose
Il s étend
cyclopeens
contre-bas.
le
baignez
ce que sont
paysage
les jar-
a Rome.
</<? la F//A/
~s<M//p
~y~/v/M
Le jardin
de la Villa
Médicis
est un
d'une
point
ajoutez
lointaines
mettez
l'homme
qu'habite
les lignes
s'harmonisent
avec celles
et des terrasses;
parterre
dorée:
voilà
<lans une lumière
7~.«~/M'/?
J/c~.
aux
anciennes
architectures
du
dins
puis des
troncs
roses.
silencieux:
beauté
ne vous
impérieuse,
qui
libre de suivre
vos pensées,
mais qui
et commande
son caractère
leur cours.
derrière
la
villa
jusqu'aux
du parc
qui la séparent
Borghesc
Le parterre
central,
bordé
de
murs
en
buis
LES
JARDtXS
énormes,
est
dominé
Derrière
cette
DE
LA
REXAtSSAXCE
à droite
257
une
par
terrasse.
terrasse
d'un
épaisse
deux hcrmès
c'est
l'ombre
ensoleillée,
centenaire
de chênes-verts
dont
bois
Les troncs
dégradés
gardent l'entrée.
de l'arbre;
ils se tordent
montrent
le cœur
évidés
encore
leur
frondaison
jeter
qui ne périt
pour
Entre eux une allée s'en va vers un escajamais.
aux
lier
moussues
pierres
à peine
dans
construit
belvédère,
devine
mer
d'une
La vue
pas
est immense
sur
Mais nous
Rome.
n'avons
séculaires.
~ous
sommes
parterre;
sommes
nous
Les
des
car le choc
est trop
y attarder,
la réalité
de la vie que ce spectacle
rêve de solitude
sous les
qui flotte
le
et
évoque
chênes
1 obscurité
l'on
nous
entre
brusque
que
Un
feuillages.
an sommet
de 1 escalier,
jaillit
dans l'éclat
du plein
verdure
soleil.
de
voulu
et hésitantes
redescendus
verts
et
mur
extérieur
fontaine
par une
souffle
dans un
masque
antique
filct d'eau
qui
carrefours,
ce décor
comme
terrasse,
buis
puis
taillés
au
et
les
longé
dans la partie
du jardin.
gauche
des ifs, des
entre
des laurelles,
à chaque
fois au
sont
terminées
avons
pénétrés
vont
allées
arbres
à la
pleure.
quelques
de lignes
endormie
Des
hcrmès
droites,
et de
bancs
bassin
un
de
marbre
mutilés,
d'arbres
pierres
où un
adossée,
mince
aux
complètent
d'eau
taillés,
semblent
qui
vieillies
Telle
inclinent
la calme
est
a
la
de ces
disposition
méditation
intérieure-,
lieux,
qui
n-À
qui
vous
ROME
258
ramènent,
traire,
qu'a
a
au
vous-même
font
vous
qui
a votre
la nature,
cadre
universetle,
avenir
n'apparaît,
penser
destinée
de
où
des
mots
dès que
s'évanouissent,
des bosquets.
clysécnne
qui
Un
de
Allemand
la
dirait
renaissance
tandis
subjectif.
les
en
Ihomme
a
le passé
à peine
dis-
ptus
!a vie
pins
qu'à
sereine
ou
nui
et
s'évoque
reconnus
dans
précises,
avec
sont
que
Mais
de vous
mélancolie
mais
a l'oreille
chuchote
lieu
et
l'ombre
les jardins
(le vue
point
justesse
faits
d'un
que
sont plantes
parcs anglais
créateurs
de ces terrasses
les
objectivement.
ces termes
n'auraient
barbares.
point aime
Ces jardins
furent
du
adoptés
par nos ancêtres
xvu'
siècle,
avec
ils sont
dans
l'esprit
desquels
un
accord
classiques,
1 homme
seins
et sert
Comme
parfait.
ils parlent
en
ta nature
ses vues
elle-même
toute
t'œuvre
effet
de
se prête
de
nos
l'homme
a ses
a
des-
intimes.
ont détruit
les siècles
ce qu'il
Lorsque
pouvait
d un peu l'aide
dans
ces arrangements.
y avoir
terni 1 éclat des marbres
les troncs
et courbé
trop
droits
tapissé
u'uvrc
et sur
la mousse
a envahi
les pierres
et
lorsque
!es fontaines
le temps
a fait son
!«rsque
et que !'ou sent sur les buis des parterres
les arbres
des bosquets
le poids
des à~es
tes jardins
de la Renaissance
disparus,
une beauté
d'une
harmonie
grave
qui
profondément.
arrivent
me
touche
a
L'ARCHITECTURE
On verra
environs.
a ce moment
Le parc
on
beauté
sique
villa Doria-Pamphili
Home
aura-t-on
Lantc,
plans
~cnrc.
DE
près
et des
Mais
terrasse
inférieure
tecture
de
la
de Rome
de
se
Je
n en
ai
c'est
un
faute
des
les
eaux
arbres
et
des
que
modèle
du
d Este,
sur
allées
vénérables
a
sur
et la vue
la
Home,
sur la camplongeante
rendront
digue
toujours
URE
ensuite
de
les
pièces
a loisir.
du
l'archi-
les maître:'
Bramante.
renaissance,
et 1 école baroque.
Allons
vo!r d'abord
ratiocinerons
vu
des
ici le développement
reprenons
Rome donne
de la Henaissance.
haute
et des
a Ja villa
rendre
à la villa
L'ARCHITECT
Nous
~59
est un lieu d'une
clasBorghese
ne se lasse
La
pas d y rêver.
a un jardin
Hors de
célèbre.
photographies
on ira sans
l'arrangement
très Incline,
RENAtSSAXCE
les villas
le temps
de Viterbe
?
Tivoli
un plan
et sur
pagne
d admiration.
LA
Haphacl.
Nous
procès.
SAI~T-PŒRRE
Courons
a voir
la
désillusionné.
grande.
à Saint-Pierre.
plus
belle
église
Saint-Pierre
Si vous
du
monde,
n'en
est
vous
attendez
vous
que
serez
la
plus
a
ROME
260
malheureux
Ce
formes
est.
plus diverses
« Renaissants
avant
les
Les
plan de Bramante
écoute
.un tel et
si Rossellino
a passé
tes
par
d'arriver
à ce qu'il
disent
Ah
si if
Saint-Pierre
o vous
avait
fermé
Raphaël
été
exécute!
l'oreille
à te!
si l'on
avait
autre
1 Ah 1
si Madcrna
Michel-Ange
1
si Bcrniniî.
On ne
bàtit
avec
pas
des
si.
Nous
ce
ne
pouvons
devait
être de
qui est. Saint-Pierre
il n'y a a peu près
et en croix grecque;
et il est sur croix latine.
rien de Bramante,
L'extérieur.
La coupole
est
de
Michel-
juger
que
Bramante
et
Ange (1546-1564)
on le dit souvent.
belle
et
vaut
non de Giac.
La courbe
sa réputation
l'ornementation
qui
écourtées
lucarnes
della
en
Porta,
est
mais
vraiment
il
faut
ces
y est appliquée,
avec frontons
ridicules?
comme
très
blâmer
petites
On ne
en son entier
peut voir la coupole
qu à distance,
ou du casino des Chevaliers
de
de la villa Medicis
Malte,
en
car,
détruit
de
œuvre
n'a
rellement,
l'église
et sans
bour
la façade
maladresse,
par une étrange
l'élan
et la grandeur.
Cette
façade,
Maderna
d'ordre
colossal
natu(1606),
qu'elle
raison.
et la
aucun
aucune
liaison
avec
rapport,
dissimule.
Elle est énorme,
lourde
Le pire est qu'elle
le tammasque
naissance
vraiment
belles
l'abside,
les bras
bizarre
enveloppe
forme
expressive
de
de la coupole,
Saint-Pierre.
seules
Les
choses
bas-côtes,
dans une
du transept
se perdent
où Fœil ne peut trouver
aucune
et organique.
On longe
cette
L'ARCHITECTURE
de
partie
DE
Saint-Pierre
Qui
d'antiques.
en
s'en
26i
REXAISSAXCE
se
rendant
au
musée
a jamais
à s'y arrêter
?
songe
laid.
C'est
très
c'est
très
vaste,
le détail
L'ornementation,
à première
vue.
choquent
l'immensité
qucccpendant
on ne
LA
surabondant
et grossier,
sans
dépayse,
On se sent
réelle
fasse
rend
impression;
l'a dit
Comme
net.
pas un compte
ires Lien M. Choisy,
de
ce n'est que par un travail
La faute est ici à ~lichcll'esprit
qu'on
y arrive.
tout point de repère
qui a omis toute division,
a l'œil de saisir,
permettant
grâce
à une échelle
la grandeur
de Fœuvrc.
Si. par un travail
donnée,
Angc
assez
difficile,
on dépouille
de la décoration
avec
ses
baroque
médiocres
les murs
qui
bas-côtes,
et
les piliers
la nef,
les recouvre,
ses formes
dont
on
de
la raison,
et !c rapprochement
ses piliers colossaux,
n'apparaîtra
pas satisfaisante.
Le meilleur
de vue est d'une
des chapelles
point
ne
peut
de
côte
l'abside,
croix,
nable
deviner
près du centre,
les piliers
de
encore
faut-il
en biais
lorsqu'on
regarde
la coupole,
de la
les bras
faire
abstraction
du tabcr-
ridicule
le centre.
qui en occupe
Il y a là dans
les arcades,
dans les piliers
dans la courénormes,
bure
des voûtes,
dans le rapport
entre
les masses
el les
vides,
H est vrai
et de
chose de puissant
quelque
architecturales,
que ces formes
fort.
que
l'on
a de la peine à saisir
dans leur pureté,
s'applia n'importe
mieux
qu a
queraient
quel monument
une église.
Et la façon dont l'edince
est envahi
par
la lumière
ne contribue
pas a créer
une
impression
262
ROME
religieuse.
serait
L'éclairage
excellent
une
pour
bibliothèque.
Tel qu'il
tectes,
achevé
Nous
remanie
est, Saint-Pierre
par <Iix archine saurait
être considère
comme
le modcte
d'une
avons
architecturale
conception
critique
déjà
une
pour
centrale
à coupole,
poursuivie
la Renaissance.
On iapcutju~cr
d'Insister.
Mais il est inutile
ment
dans
Saint-Pierre
excellence
de l'église
disent
que les hommes
ont voulu
Renaissance
et la coupole.
Nous
se soient
trompes,
donnée.
la forme
egtisc
avec
toute
ra~c par
ici encore.
Qui voit actuet!ele type architectural
par
vous
chrétienne?
Les erudits
les
de !a
distingues
prix la croix grecque
mais qu'ils
de reste
plus
a tout
le savons
nous
n'en
doutons
pas
non
plus.
LA
CHAXCELLHRtE
il est une
De
BRAMANTE (!~4-ÎJ)Î4)
h'
de
Importante.
palais
sans
<ana,
monument
Allez
ctagcs
fut
baroque
<iou!c
pourquH
ccn<r:d
portail
à
la
sur
la
de
la haute
ChanceHer!c.
rcx-d~-chausséc
grand
ctcvc.
œuvre
1<'
Chancellerie
ajouta
n'y
Renaissance
autre
D.
par
ait
pas
intact
F«n-
nn seul
et
d<'
palais
Les fcn<rcs
pur.
doux
du
rectangulaire.
ctagc. dans un encadrement
premier
au second,
eHes
très
sont d'un
dessin
ete~aut
au dessus
sont plus étroites
et sans chambranle
se
trouvent
les
lucarnes
qu'ont
tous
les
palais
L'ARCHrrECTTRE
et auxquels
de piastres,
romains
ordres
ornent
entre
DE
LA
je ne puis
m'habituer.
un
sépares
par
Ils sont groupes
la façade.
fenêtre.
chaque
Tous
26:~
HEXAtSSAXCE
les
Deux
stylobate,
par deux
deux
détails,
moutures,
des
fenêtres,
chapiteaux,
composition
sont d'une
sobriété
et constituent
de bons
précise
modèles
d'école.
Mais trouvcrcx-vous
cette façade
corniches,
an!mec
force
dune
de
«
la
exceptionnelle
devant
cette
façades
d'accentuation
relief,
le stylobatc.
saillie.
truite;
d'enthousiasme
œuvre
et
propre
de ce temps,
les
pilastres,
une
oeuvre
a la sobriété
d'esprit.
mais ce n'est
pas un
et excite
l'admiration
classiques,
souvenir
il
du
éveille
Comme
grise.
elle
fenêtres,
tout est
rend
qui
époque
tenue
dans son
correcte,
!c choix
de ses qualités
s'échauffer
pour
les
C'cst
la
» dont
on fait
rythmique
une faculté
Il faut vraiment
travée
des
plupart
Sentircx-vous
supérieure?
a Bramante?
honneur
clarté
vie
de
manque
la corniche,
et
plat
honneur
sans
l'a
cons-
de celui
qui
monument
absence
de défauts,
discrètes
réservées,
en
idéal
français
font entrevoir.
de rhétorique
vous
c'est bien le modèle
du
à la
qui fasse
Dans sa
universelle.
inévitablement
discours
la
dans
et
vous
le
les maîtres
que
Et
vraiment
discours
d architecture
de
les discours
ne sont
jamais
est
quelque
dans les
la Hcnaissance.
Le malheur
est que
arrives
à la
grande
chose
d'autre
que
écoles.
vie
ce
de
que
l'art,
l'on
qui
enseigne
26~
ROME
La cour.
avec
ses
deux
de portiques,
est
étages
L'on passe de là dans l'église
Saint-Laugracieuse.
rent in Damaso.
aucune
en
qui n'cvciMc
pensée
moi.
S.UXT-PtERRE
Pour
continuer
a Saint-Pierre
fort
belle
trouvera
il faut
Bramante.
~lontorio.
Borne.
MO~TORÏO
d'où
l'on
la cour
Dans
monter
a
une
vue
du couvent,
on
à l'imitation
circulaire,
évidente
de l'antique.
refuseraient
Mais les anciens
la paternité
de ce monument.
H est lourde empâté..
surmonté
d'une
muni
d'une
coupole
mesquine,
terrasse
un
avec
in
sur
1~
petit
temple
circulaire
et
d'une
on ne sait
balustrade,
et entouré
de niches
alternativement
pourquoi,
rondes
et carrées
est-il une forme décorative
plus
M faut
le tempietto
rcconnaitre
de
insipide?
que
Bramante
ne peut
se comparer
a un monument
antique.
graphie
la Pace,
Mettez
l'une
a cote
l'accentuation
a de l'unité,
du
rythme
connaissant
que.
réalisé
ce médiocre
rendant
donne
un
la
photo(ou de celui de
de Bramante.
par l'élancement
la légèreté
de sa
de sa corniche
cevable
Si l'on
l'autre
du temple
de Vcsta à Tivoli
à Rome) et celle du temple
Le premier
est ravissant
colonnes
cannelées,
par
ait
de
voilà
une
et de la grâce.
ces modeler
de ses
frise,
et
œuvre
qui
Il est inconBramante
monument.
regard
a Saint-Pierre,
au
et
Giraud,
palais
de
au cloître
en se
Santa
L'ARCinTECTUKE DE LA HEXAISSAKCE
Maria
della
où
Pacc,
admirent
même
sancc
sur
rieurtombant
si l'on
can.
examine
et
fervents
le milieu
la cour
la grande
ci
del
Governo
df
l'immortel
Rcnais-
de l'étage
supéentre
pilastres
de l'arc
avec
on
niche
bien
en
au Vati-
terminale
postérieure)
si l'on passe
est-ce
Vecchio.
la
de Saint-Damase
cour
Bramante–
Je
les colonnes
une addition
(encore
et la Bibliothèque
coupent
Nuovo
Casa
les
265
que
le Braccio
devant
la
nécessaire?–via
fini avec
aura
l'oeuvre
Bramante.
KAPHAHt.
les
Bramante,
Après
porter
visitera
une
citent
au premier
Il fut architecte
Qu'existc-t-il
de lui?
do 1~4 à sa mort:
mais
rang Haphael.
de Saint-Pierre,
rien
histoires
à
son
crédit
on ne peut
ce compte-la.
On
pour
San Egidio
dcgll Orefici,
sur la propre
san~ en tirer
grand
renseignement
valeur
d'architecte
de Baphaël.
La Farnésine.
que
à Peruxzi,
lui revient.
Elle fut
d'autres
donnent
construite
un des
type
petite
église
pour le banquier
hommes
plus riches
élégant
luxueuse
d'une
siennois,
de son
Aug.
siècle.
Chigi,
C'est le
villa
et la
romaine,
du maître
élèves
les
en fut décorée
par
La disposition
des appartements
ses cartons.
d'après
est ingénieuse
mais
il n~y a pas là de grand
difficile
résolu
enort
architectural.
de problème
galerie
avec
La villa
maîtrise.
considérable,
est
en
ruines.
Madama.
qui aurait
11 y a eu vraiment
été
un
HOME
266
mauvais
Je
sort
sur
de
monuments
minés
leur
par
de
Près
auteur
la
cour
le
C~<?
de
monuments
certaines
été ter-
dit
B.\LTUAZ\R
à Sienne
Intérieure
de
une
la
PERCxxi
œuvre
si
maison
du
II y a de lui. a Rome, un palais
dit qu'il
est « un des premiers
Peruxxi
avait
à vaincre
l'Italie
Catherine.
dont
l'on
on a vu
dont
Combien
?
Bramante,
(1481-1537).
touchante,
sainte
de ce temps.
la renaissance
ont-ils
les œuvres
difficultés
matérielles
de l'em-
provenant
Massimi
mais.
placement
que le palais
architecturale
œuvre
excellente,
je le
soit
nie.
ridicules
laçadcà
troisetages,dontdcuxcn
d'une
forme lout arbitraire.est
une
Cette
lucarnes
Intéressante.
(rcspeu
11 faut une forte dose
de crédulité
pour
accepter
les éloges
démesures
qu on en fait.
euiin
!c palais
Farnèse
où loge
Si l'on
visite
l'ambassadeur
et qu'édifia
de France
<T 1546) et que termina
truction
dont la corniche
doux
mérite,
grand
en!in
fut
quelle
la
coupole.
devant
entre
dans
à
A. D! SAX'.ALLO
he!le
Michel-Ange.
est célèbre
monter;
Saint-Pierre,
de Michel-Ange
part
la Porte PIa~ qui n'est pas
à Santa
Maria dt'gHAngc!~
si
cons-
et l'escalier.
l'on
cherche
en
outre
si
l'on
heureuse:
où
il ne
de la
passe
si l'on
reste
et au Capitoie.
<lu plan primitif,
fini
avec
la
on en aura
transforme,
cgatcment
les
a Rome,
avec
haute
renaissance
c'cst-a-dire
pas
grand
hommes
chose
qui
meurent
vers
le milieu
du xvt* siccle.
t/ARCHtTHCTCRE DE LA ÏŒXAISSA~CE
C est ici le moment
vn ces œuvres
uos réflexions
les
et. après avoir
re te cours de
de l'école.
de la
faire,
exacte
plus
essentielle
proportion
et les pleins,
la qualité
Je vois bien qu'elle
vides
de la renaissance.
chée souvent
arrêter
de poursuiv
sur l'ensemble
principales,
de Florence
On a voulu
entre
de nous
et trouvée
267
a été cher-
dans
monuments,
quelques
dans tous. Elle est en somme
très excepSi je l'accorde
la Chancellerie,
pour
mais
pas
tionnelle.
la Famésinc.
a la plupart
des
je la refuse
pour
œuvres
de cette
l'on
Que
feuillette,
par
époque.
d'extérieurs
une série
de photographies
exemple,
des deux
on sera force de
Renaissances,
d'églises
convenir
la proportion
des vides
et des pleins
défectueuse.
''st. le plus souvent,
Voyez a Cortonc
Maria
del Calcinajo,
Santa
Nuova
et la Madonna
-celle de San Bia~io
à Montcpulclano,
la Badia de
que
laMadonna
Fiesole,
a Pistole.
i'Umilta.
Maria
le chœur
Prato.
celle
et l'abside
de
de
Santa
a Milan (de Bramante,
Graxic,
je vous
de Parme,
le Dùme
de
voyez la Steccata
et
San
et des
La plupart
-des grands
d'entre
fenêtres,
et des
Il ny
comme
et
d<* Lucques;
meilleurs
maîtres
Paolino
marque
parfois
Carccri.a
delle
prie I)
Picnxa
de
delle
pans
il n'v
elles
de
toutes
présentent
mur
a aucune
églises
de ce
temps.
à l'extérieur
de
percés
harmonie
minuscules
des
masses
vides.
a pas ici des
voudrait
on
d'heureuses
qualités
d'école
mais
rétablir,
réussites
individuelles.
et de
style.
seulement
26S
R(XHE
du
Jusqu
à cette époque
(milieu
Henaissance
montre
de la sobriété
ment
et
dans
l'emploi
truciion.CelaestvisibIe
comme
chez
membres
de
chez
Bramante
et Baphae!.
et Alberti.
les
frontons,
réserve,
se
corniches
à leur
iicnne~nt
pas encore
qu'il
membres
de la
pilastres.
une certaine
gardent
construction
la cons-
Les
place.
nécessaire
de
soit
siècle),
la
dans
orne-
des
Brunellesco
les
xvi'
ne
On
pense
les
multiplier
donner
de h)
pour
richesse
aux façades.
H y a dans ce style quelque
chose d'un peu sec qui n'est
Les
point
déplaisant.
et ont de la pureté
aux mains
proHts sont beaux
des maîtres.
Mais
cette
sobric<<\
qui n'est
avec elle
de défauts,
entraîne
du relief. Chcx Bramante,
souvent
une
comme
qu'absence
terreur
grande
nous
les
sont
les pilastres
façades
plates;
dans les murs;
les cadres
des fenêtres
Cela
a peine.
vivant.
~ucre
est
infiniment
Les
Grecs,
l'avons
vu,
s'enfoncent
en sortent
maïs n'est
distingue,
et les
dans
l'antiquité,
au xnF siècle,
ont eu un autre
sens du
Français,
relief
de la lutte
profond
et vigoureux,
magniet de la lumière.
fique sur les façades, de l'ombre
LA DÉC~RATYOX
De
même
l'ornement,
sort
parfois,
Les
monuments
apprendre
à
a
la
de
peine
romains
Renaissance
d'une
la
élégance
de
plaque
auraient
ce
si
fine
marbre.
pourtant
le
qu'est
pu
haut
L
DE
la décoration.
n'Mcfde
à
pas
ARCtUTECTCRE
ces
hommes
n'ont
il est
œuvres
antiques
substan-
la moelle
de
est
l'antique
motif
et simplement
purement
du palais
icbrc
ne manquaient
avaient
composant,
su en tirer
pas
interprétation
Lorsqu'il
y a un
eilaccc.
21;9
Les modèles
Leur
tielle.
REXAÏSSAXCE
en
qui,
nxe sur
les
œil l
un
toujours
mais ils
LA
plus
copié
pàle,
vigoureux,
cé-
(corniche
Strozzi).
nous en sommes
à la décoration,
Puisque
épuisons le sujet,
du reste
aux principes
qui touche
de larchitccturc.
mêmes
Nous
avons
dit
Renaissance
haute
la sobriété
de la première
de vue décoratif.
au point
dans bien des
n'est
pas absolu
la décoration
de Bramante,
soit
Mais, qu'elle
clle a un caractère,
avec
pas faire corps
Illustrons
Maria
faces
en
cette
delle
Grazie
extérieures
terre
cuite,
monuments,
est
riche,
et de
Cela
même
trop
riche.
soit abondante,
sobre,
qu'elle
sans raison,
celui d'être
de ne
l'édifice.
thèse
avec
de Bramante,
le chœur
a Milan.
de
SantaSur
les
du transept
et du chœur,
ce sont,
des médaillons,
des rinceaux,
des
des guirlandes.
En soi, chacun
de
ornés,
pilastres
ces motifs
est gracieux
et d'une
achevée.
élégance
Mais pourquoi
sont-ils
réunis
ici ? Suivant
quelle
loi
se groupent-ils,
est leur
raison
d'être
quelle
de le dire.
Il
architectonique
? 11 est impossible
il pourrait
pourrait
y avoir
plus d'ornements
y
en avoir
car ils ne sont pas commandes
moins,
MOME
~70
nécessairement
ces
Devant
intime
structure
parla
de
masses
grandes
d amuser
1 œil.
était
n'étaient
telle
se
Aussi
cher
sont
qu'elles
pussent
la Henaissance
les cartouches;
deux et trois.
ration
rime
et
ainsi
car on
le
va
les
pas.
le type
devenir
de la décosans
bicntut
est obligé
de multiplier
à la richesse
c'est
Henaissance,
celui
de
Ionique,
suite
C<~
l'architecture.arbitraire,
qui
ca-
et
pilastres
on en mettr:)
médaillons,
avons
Nous
de
variés.
ornements
suffit
!e"
pas d une beauté
à elles-mêmes.
la nécessite
si 1 un ne
croire
pour faire
décoratif
de la
une
les
sur
appliquée
et sans raison,
bondante.
des
il
pleins.
distraire
lc
sufnrc
comprit
snus
l'or~misme
les niches
murs
de
urgent
formes
architecturales
de 1édincc.
qu!
1 école
sura-
les motifs
le système
deviendra
patbaroque,
puis
nôtre.
Si
les
Ib-amantc
mesure,
si, jusqu'à
ration
se tient dans
neur
tème,
en
revient
qui
est
encore
uu<'
gardent
et Raphaël,
la déçu-
maîtres
premiers
des
au ~oùt
mauvais
l'hon-
limites
acceptables,
individuel
et non
et
ne
pouvait
au sysconduire
qu au pire.
Ana!ysex
le rote que
la façade
de
la Chancellerie.
Chercher
dans
1 édince
les pilastres.
Ce
jouent
membre
fut inventé
une
fonction
pour
précise.
Où la colonn<
n'était
au
le pilastre
pas de mise,
droit
d un mur la rcmptaçait,
portait une charge.
et
dans
jouait
rôle
nécessaire
1
de
organisme
qui
lui
était
la
le
construction
dévolu
de
par
sa
L ARCHITECTURE
Ici.
nature.
au
manifestement
ne
niche,
LA
REXAYSSAKCE
211 1
les
ne
pilastres
vont, de stylobate
contraire,
rien.
Ils
recevant
portent
à cor-
aucune
charge
spéciale.
Suptiendra
sans
eux. comme'
la
façade
leur
fonction
Us y sont ajoutés;
elle n'est que décorative.
architcctoniquc,
ils ont dévié de leur destination
combien
primez-les
avec eux.
plus
vo!t
DE
n'est
On
pre-
mière.
Cela
a mis
loin.
Bramante
plus
deux pilastres
de relief faible entre
fenêtre.
chaque
H aurait
trois ou n'en mettre
pu en mettre
qu'un.
Ce sont des raisons
de goût et non des nécessités
allons
posé.
de construction
qui ont déterminé
de sa discrétion.
lui savons
d'un
~ré
sentiment
avec
ses
très
raffiné.
qu'il
y a à pervertir
membres
architecturaux?
dont
formes,
le
rôle
le
un
homme
1
qu arrivera-t-il
voit-on
pas le danger
caractère
Du
était
C était
Nous
Mais
et ne
successeurs,
son choix.
essentiel
moment
des
ces
que
défini.
si
précisément
leur ancienne
raison
d être et que, d orelles deviennent
décoratives,
qui fixera
perdent
ganiques.
la rc~le
nouvelle
de leur
maniement
? Personne.
il n'y a plus de loi, laquelle
ressortait
nature
de ces membres
et de leur fonction
car
de la
dans
édifice.
verra
le ~oût individuel
et l'on
décidera,
Seul,
bientôt
les membres
se multiplier,
colonnes
et pilastres
rien. s'enfler,
chose
ment.
a
se dresser
comme
à l'aventure
s'ils
pour
soutenir
avaient
comme
s'ils
faire,
On pourrait
faire
la
vraimentquelque
travaillaient
réellemême
analyse
sur
272
RONE
d'autres
lon,
éléments
par
temple
donne
à
la
de
coupe
tandis
qu'il devient
sur
sur
construction,
nécessaire
exemple,
en
grec
Sangle,
ornemental
ment
de
les
le
fron-
la
d'un
façade
toiture
dont
il
façades
un motif
de
la
purerenais-
Aussi est-il
indifsance,
où il n'a rien à exprimer.
féremment
droit ou arrondi,
et bientôt
on arrivera
a ce contre-sens
entré
dans
la langue
courante.
le fronton
brisé.
traire
formes
des
L'effort
sans
raison,
voila
plastiques,
dont souffre l'architecture
moderne;
à la Renaissance.
Réfléchissez
à l'histoire
des
formes
l'emploi
le grand
nous
le
arbimal
devons
architecto-
a travers
ce temps,
récole
baroque
niques
depuis
et le rococo
et jugez.
nous,
jusqu'à
a ce que furent
les
en
Songez
comparaison
Admirez
chez eux. pourstyles
grec et gothique.
absolue
la logique
de leur déveen beauté
exprimer
loppement.
Voyez la décoration
au
les nécessités
de la construction,
organiques
tant
si différents,
de l'archiest impossible
(le Fisoler
point
qu'il
et encadrearcs
tecture.
Pinacles,
dais,
gables,
des bases
et
meneaux
des fenêtres,
ments,
profils
fixée
4les corniches,
tout a une forme
nécessaire
De
sa destination
dans
l'édifice
gothique.
par
le diamètre
de la colonne,
son renflement,
même,
ses cannelures,
la tension
du chapiteau,
la largeur
arde l'abaque,
la composition
de l'entablement,
frise
chitrave,
enfin,
sont
et
donnés
corniche,
par le
l'angle
rote que
du
ces
fronton
éléments
DE
L\\RCniTECTCRE
architecturaux
273
l'économie
dans
jouent
RENAISSANCE
LA
du
monu-
ment
grec.
II faut reconnaître
de
l'architecture
les défauts
éviter
ici le vice
la Renaissance.
aux
inhérents
constitutionnel
de
n'a
laquelle
dérivés.
styles
pu
secondaires
môme.
elle ne tient
les styles
ont
rang. et les Romains
pas une place de premier
infiniment
a
à des réalisations
atteint
supérieures
ni
eelles de la Renaissance,
qui n'a rien à opposer
Dans
ni aux
au Panthéon,
du
fragments
Forum,
ni
au
Colisée.
LES
Parmi
les
principes
il en est un
triompher,
l'attention.
ligne
toits,
TOITS
Elle
ramène
horizontale;
qui bientôt
cela
corniche
ou
Léonard
la
PL\TS
que
sur
la
a écrit
de Vinci
fait
il faut
lequel
dans
l'architecture
rentraîncà
deviennent
balustrade
Hcnaissance
la
abaisser
invisibles
surmontant
quelque
les toits.
attirer
les
derrière
la
la
part:
»
façade.
« Il ne faut
voir
pas que l'on puisse
le toit plat, si le climat
J'admets
le permet.
En
ou du moins
en certaines
de l'Italie.
Italie,
parties
et il pleut
le froid n'est
relativement
pas intense,
peu.
Mais
cette
noble,
du xvn"
mais
disposition
la seule bonne
en
qui
siècle,
dont
n'étaient
nouvelle
soi.
Avec
la seule
parut
les architectes
on peut dire beaucoup
doués
à aucun
degré
de bien.
du
18
sens
274
ROME
à t'unité
et croyaient
de l'esthétique
historique
à un dogme,
les toits plats furent
comme
adoptés
à la rigueur
en France.
Ce qui était
une forme
en
possible
ne
Italie,
l'était
plus dans un climat
du feu
en hiver
faire
où il faut
septentrional
dans les appartements,
avoir
des
par conséquent
et où il pleut assez fréquemment
cheminées,
pour
contre
1:~
de protéger
FédHicc
que l'on soit obligé
Or les toits
pas les chemiet ne défendent
Les maîtres
pas de la pluie.
des exigences
du
compte
gothiques,
qui tenaient
l'avaient
bien
Ils avaient
élevé
climat,
compris.
pluie.
nées
leurs
assez
charpentes
l'eau
empêchât
ces
toitures
n'admettent
plats
de
mentales
algues
la
dont
l'édincc;
ainsi
pour
séjourner
s'ornaient
verticalité
ont-ils
fait
une nouvelle
beauté
saires,
Au xvï' siècle
encore, les
en
Normandie
sinent
la nerté
Avec
dans
et
les
élancée
sur
les
brumes
de leurs
la
raide
pente
les combles,
et
que
sur
de cheminées
monn-
a l'élan
d<*
ajoutait
sortir
de formes
nécesarchitcctoniquc.
châteaux
Renaissance.
bords
légères
combles.
de
la Loire,
desdu ciel français.
les
du xvn"
on en
siècle..
néo-classiques
vint
aux
terrasses
a balustrades
mais
ne
l'on
le climat,
resta
ce qu'il
changea
pas
était,
qui
le progrès
des lumières
et les découvertes
malgré
des humanistes.
pleut
merci
L'on
sous
un toit
et,
d'un
engorgement
arriva
plat,
des
à cette
absurdité
nous
sommes
tuyaux
par
il
à
lesquels
la
1/ARCHtTECTCRE
doit
lit
pluie
recouvrent
DE
s'écouler.
LA
RENAISSANCE
Que
des
2~
fouines
en
le dessus
de nos
supérieur,
en lac; avec quelles
menaces
palais se transforme
il est
de dégâts
tout l'édince,
d'infiltration,
pour
La partie
est du Louvre
est
facile de le prévoir
.)insi
dune
1 orifice
suffirait
pour
\:<ste
froid
On
que l'on
verticale
serait
en
il continue,
hiver
malgré
cinq mois
l'on
y pourrait
la Renaissance,
a
par an. Du feu est
ou
quatre
dans les appartements,
donc, des chemià cela.
bien
n'avait
On sent
pas songé
nécessaire
nées.
pour
Et parfois
étang.
1
patiner
En outre,
faire
la gloire
de la colonnade
et
rien
de
telle
manière
qu'un
transformer
cette énorme
surface
en
arrangée,
balustrade,
ne
cheminée
une grande
peut construire
sur un toit à terrasse,
dont l'horizontalité
ainsi rompue.
Alors que faire?
Il faut avoir
des
et l'on voit d'hésitants
de
cheminées,
tuyaux
crever
les nobles
et
combles
de nos palais
poêle
mettre
la note ridicule
de leurs maigres
chapeaux
<!e fer-blanc
tectures
dans
l'harmonie
imposante
mire sur
On lad
classiques.
la Concorde,
où les palais
de Mansard.
à la plupart
des
œuvres
du reste
des
la
archi-
place
de
supérieurs
italiennes.
de leur balustrade,
une
inatau-dessus
montrent,
en tôle, formant
tendue
de cheminées
végétation
aux
si
le couronnement
le plus
bizarre
lignes
et du portique.
élégantes
de l'entablement
276
ROME
La
co~se
<x~x' cA<?/x-<Z'o?~~c
Un voyageur
éclairé
nous dans l'admiration
et veut
Italie
trouver
et
types
Il a de la lecture,
des
les
du
hommes
trois
cette
et du
et
monu-
époque.
H :t
goût.
crudits
grands
de
impérissables
enthousiastes
passades
« Les monuments
celui-ci
ou
de
respect
éminents
« des chefs-d'œuvre
parler
». M a lu des
Renaissance
comme
deux
un,
chefs-d'œuvre
ments
entendu
et bénévole,
élevé
comme
de la Renaissance,
arrive
en
la
qui. de 1500 :t
sons la clirection
à Rome
devaient
s'élever
1520,
et clc Raphaël,
sont
d'une
de Bramante
grandeur
dont
il serait
et d'une
difficile
de se
perfection
faire
idée.
Le critique
de reconnaître
capable
dans les monuments
de la Grèce et du moyen
âge
leur est propre,
avouera
que TIdé:d
l'organismequi
une
poursuivi
et par un
par ces
Léonard
maîtres,
de Vinci,
un
par
Fra
est tout
aussi
éd. franc.,
(Cicerone,
p. 8~).
Notre voyageur,
qui a de la méthode,
livre et à la notice
aux tables
du même
à Fra
lier.
Fra
les
Giocondo,
dont
le
nom
lui
Giocondo
est
légitime
se reporte
consacrée
moins
fami-
n'est
de trouver
Quelle
pas sa surprise
que
à Rome.
s'est horné,
à consolider
Giocondo
parties
Consiglio,
il n'y
à Vérone.
l'étranger,
c'est-à-dire
et qu'en
élevées
de Saint-Pierre
Italie
a de lui
que
Le reste
en
par Bramante
le seul Palais
del
de son
France.
œuvre
Avec
est
ténacité,
a
L
I! suit
ARCnrTECTCRE
son
homme
DE
LA
RENAISSANCE
en France
277 t
et découvre
qu'on
château
au
de sa coopération
pas <Ie preuves
et que, du même
(le CaiUon.
qui lui était attribué,
du Palais
del
on lui refuse
la paternité
coup.
jt'a
à Vérone.
C'~nsi~lio,
aller
Sans
loin, notre
à juger
de
plus
aura
de la peine
pense qu'il
voyageur
en Italie.
idéal de ce maître
Mis
stupeur
nard n'a
en ~out, II passe a Léonard
de Vinci.
Sa
non seulement
Léoarrive
a son comble;
rien
Impossible
met si haut
~ur ses
à Rome,
mais encore
il est
de trouver
dans
le C/c<<i'/«',
le
qui
comme
la moindre
notice
architecte,
ni
Quoi!
Nulle
part.
été contraire
a-t-elle
œuvresjadis
glorieuses
mée d'architecte
?
par
le temps,
Léonard.
par
Dans
à Milan,
travaux.
ni ailleurs?
lui
construit
une
apaisement
que le maître
ni par
ni
Peut-être
et
a-t-elle
qui justineraient
Non, rien n'a
les hommes,
bibliothèque,
de son âme,
à Florence,
la fortune
qui
notre
ruiné
des
sa renomété
ait
détruit
été
touriste
ni
édifié
cherche
il découvre
et finalement
été architecte,
n'a
pas
qu'il
monument
donné
le plan détailled'un
jamais
qu'un
autre aurait
élevé sous ses ordres,
qu'il s'est borné
:t crayonner
hn'cs et des
n'a
des
édiiices,
des
colonnes,
à
dessiner
coupoles
sur deux
des
et
mou-
d'extraor-
de villes
toute
niveaux,
projets
une partie des rues passant
à six mètrcsau-dcssous
à
de l'autre,
une suite
de fantaisies
ingénieuses,
comme
il en
moitié
réelles,
a moitié
fantastiques,
dinaires
278
ROME
est
éclos
sans
tant
qu'elles
Voilà qui
dans
de Vinci.
géniale
à une réalisation.
l'imagination
se prêter
puissent
ma besogne,
notn'
pense
complique
Et il se relance
sur les autres
maîtres.
chercheur.
Il a vu,
dans
un
ouvrage
architectes
plus grands
quatre
sont (<?~ M~)
fort
estimé,
que l'art
Léonard
Bramante,
M.
Léonard
est
Raphaël,
Michel-Ange
(Fœuvrcs.
pour carence
Il fait
que « les
connaisse
de
Vinci.
supprimé
le bilan
de Raphaël.
A Florence,
un palais,
sans plus;
à Rome,
la petite
San
agréable,
église
surEgidio
dcgli Orcnci,
coupole
hémisphérique,
montée
d'une
lanterne
et portée
sur
un
plan
carré
arcs qui ouvrent
sur les bras de la
par quatre
il n'y a pas la de quoi lever
le nez
croix;
puis la
riche
à Santa
Maria del Popolo,
chapelle
Chigi,
et indinercnte
ne saurait
enfler
la Famesine
la collaboration
de
travaux
par
est réduite
Raphaël
une arcade
de
deux
la
de la nef
piliers
consolidation
Bramante.
été
jamais
au
secondaires,
transepisud,
mètres
et
cec
mais qu'on
dégante,
chef-d'œuvre.
A Saint-Pierre,
de
la villa
Reste
construite
telle
et il découvre
Raphaël,
que sur plans.
C'est
se dit
curieux~
fois
que
je suis
près
Il. de CeymuHcr. /ac~
qu'elle
notre
de
que
élevés
Fœuvre
a douze
cotnmonn'a
Madame,
qui
l'avait
projetée
vraiment
n'existe
touriste,
saisir
Fu'uvrc
~c/o.
à quelques
la voûte
du
toutes
décisive,
les
DE
L'ARCHITECTURE
<-Uc m'échappe.
ne sont
tecture
avait
,le Bramante;
RENAISSANCE
Les chefs-d'œuvre
donc
De Michel-Ange,
<it's Médicis
et, toujours
le maître
LA
que sur
il a vu
sur
de cette
le papier.
sans joie
la chapelle
s'orne
la
Pia,
porte
qui ne donne
qu'il attend.
Bramante
1 Voici venir
suprême
Alors
archi-
il a compris
que
le Saint-Pierre
plans,
gâte profondément
en outre la coupole
il examine
ridicules
Farncsc
et le palais
2~9
de lucarnes
déjà
baroque,
cette note
pas
les
chefs-d~œuvre
où
Saint-Pierre,
Faut-il
il n'y a presque
rien de ce grand homme.
aller
voir
les plans
Ce
sont
des
pierres
dressées
non
des dessins
et des
demande,
qu'il
in
Ce n'est
Saint-Pierre
plus
coupes.
pas non
ce petit temple
sans ampleur;
ce n'est
Montorio,
1
certains
mais
ce
pas Saint-Laurent
di Bramante,
oh
n'est
in
non
Maria
delle
Graxie
Santa
Maria
della
Pace
réduit
scrait-i!
devant
cette
à Rome.
à ce seul
façade
le
la
édiiice?
correcte
ni
ni
de
Notre-Dame-
Chancellerie?
En
S'echauucra-t-il
? Quoi,
on
d'or
de l'architecture,
est à lage
qu'i!
de servir
œuvres de ce temps sont dignes
elles ont
aux siècles à venir;–eneilet,
a l'envi,–
en
vain
Palazzo
Ciraud,
le cloître
palais
a Milan,
ni
enuu
Serait-ce
ni
Damaso,
1 ni le
Santa
de-Lorettc?
pas
lui
répète
les
que
d'exemple
été imitées
en arrive
au fait il s'acharne
et lorsqu'il
chefsà
d insaisissables
poursuivre
d'œuvre.
Chemin
faisant,
dans
cette
course
éperdue
a la
280
ROME
il songe
les grands
que dans
styles aniron n'a pas cotte difficulté
inouïe
à trouver
beauté,
rieurs
les
œuvres
grecque,
Paestum,
Olympie.
Chartres,
que, dans
les
si 1 on parle
architecture
que,
le
Parthénon,
l'Erechthcion,
ou
Paris,
style
gothique,
Beauvais
et
Reims,
Bourges,
types,
on
dit
Amiens~
l'un et l'autre
titres
sans
se
peine
fonde
admiration.
Mais
sance
on indique
sur
lesquels
certains
chefs-d'œuvre
notre
cas,
sont
ici, quels
les monuments
à cette
opposera
de gloire,
liste
en
pierre
bénévole
Le
où sont
glorieuse?
ou en marbre?
conclure,
par
édifices
sont intéres-
mais
les panégyriques
iinalement
on
qu'il
donner
enthousiastes
chefs-d'œuvre
la bonne
saurait
ne
justifient
pas
a lus, et que
une
liste des
de l'architecture
raison
de ce temps,
n y a pas de chefs-d
qu il
ses
finira
voyageur
comme
nous.
que quelques
sants
et parfois
gracieux,
ne
la Renais-
que
pour
œuvre
de la Henaissance.
L'ÉCOLE BAKOQCE
Finissons-en
encore
avec
que
Henaissance,
celles
nécessaire,
ont
moderne
les
Pères
Voici
les écoles
de
dont
la
elles
sont
contribue
ce qu'elle
est.
du Baroque.
Vtt.xou:
baroques
qui, plus
et de la haute
première
la
à
suite
faire
Bornons-nou:.
(1507-1573).
auteur
logique
1 architecture
et
à indiquer
toujours
lu du
L'AKCHITECTCRE
7/w/c
CM~ 0/*<
influence
énorme,
une
des
architectes
voit-on
et par
son
du
t'églisc
il y en a cinq.
H eut
et par son livre,
manuel
nos jours
combien
en
car
jusque
récentes
d'éditions
2~t
BAK<"JLE
sur
les
de
quais
œuvre
le détail,
ici. Dans
je néglige
principale,
a Rome.
Arrètons-nous
Gesu
Paris?
faite pour les Jésuites,
dans cette
vaste
et
l'église
haute nef avec un rang de chapelles
dans
latérales,
éclat des marbres
la revêtent,
dans
jaunes
qui
J'or qui
recouvre
les moindres
ornements,
les
directeurs
de
style
la
foi
chrétienne
le
reconnurent
Les jésuites le transpar excellence.
en France,
en
Italie,
Allemagne,
Flandres
et les Pays-Bas,
en Espagne
et
religieux
en
portèrent
dans
au
les
lui
Portugal,
firent
franchir
en Angleterre,
au-defà
des mers
l'implanter
missions
globe
terrestre,
Japon
et dans
le détroit
avec
l'exportèrent
sur toute
!a surface
au
les
et au
Cathay
iles de l'Océanie,
au Canada
et en
Amériques,
Ayres et à la Nouvelle-Orléans.
t'église-salon,
trouvée.
Elle
l'église
pour
leurs
du
au
Paraguay,
dans
Patagonie.
les
deux
a Buenos-
L'église-boudoir,
les gens de qualité
était
pour
le vieil
édifice
et populaire
remplaça
!a prétention
imbécile
d'être
gothique,
qui avait
a tous,
ouvert
d'accueillir
les simples
d'esprit
et les pauvres
Allez
reconnaisde bourse.
par
sance
nous
voir
a
le
débarrassés
Gesu
de
des
Rome.
C'est
lui
contacts
malpropres
des gens
religion
à la
et a donné
loqueteux
son cadre nécessaire.
Visitez
monde
la somptueuse
qu!
des
du
282
ROME
où que
vous
car,
Vous la reconnaitrez,
du monde
soyez né, dans quelque
hémisphère
que
l'on vous ait baptise,
vous avez déjà pénètre
dans
une église
du Gesu
de Rome.
jésuite,
pctitc-ulle
église.
P.\LLADio
(1508-1580).
qui fut probablement
architecte
de ce temps.
inventeur,
de l'ordre
mania
colossal.
qu'il
meilleur
AlbcrtI,
sûreté,
devint
tard
plus
l'architecture
alors
que
folles,
tl n'y :t rien de
à Venise
et à Vicencc.
ScAMOxxi
un
modèle
un
car ils
(1475-1~5'
théoriciens
et archéologues.
sont
SERLio
ont
gothiques
de médiocres
Puis
c'est
(-~ 1604).
rAIgarde
le nom
1680)
et
fait
de belles
Les
gence
sance.
simo
On
le
écrivain
tous
Les
verrons
comme
historiens,
maîtres
grecs et
au lieu d'écrire
œuvres
livres.
la
bande
des
Giacomo
la
de
Porta
Fontana
(-r 1607), Maderna
(1~6-16~),
BorromInI
t
(i602-l()5t),
(1599-iC67)dont
ressemble
à ses œuvres,
le Bernin
(15!)9une
série
de gâcheurs
rmI~lC~t-i68~),IesBIbbicna(xvtn~
du même
VanvIteUI,
temps.
critique
œuvres.
nous
après
avec
sobriété,
les pires
dans
s'égarait
lui à Home
est
(15o2-i616)
de
le
Je
d'ouvrages,
Gua-
Juvara,
siècle)
résume
sur eux la
arrive
aux
qu'en fait Burckhardt
(lorsque!
il se laisse
trop souvent
attendrir).
avec moins
d'intelliordres
sont
employés
encore
Comme
constant
double
que
par les
II le dit très
maîtres
bien,
de
« c'est
la Renaisun
fortis-
M.
et
triple
les
membres
séparés
des
L'ARCHITECTURE
les reliefs
façades;
se
tons
deviennent
et
brisent
283
BAROQUE
les fronénormes;
les colonnes
torses
oscillent;
Hcurisscnt.
« ït est
rare
sement
sérieuque l'on songe a s'exprimer
les fonctions.
Tout au contraire
les formes
isolées
ont
une
vie
maladive.
qui plus tard devient
de la nèvre
et du délire.
taisies
Les
Les
ne
façades
du jour.
tordues
(San
l'ordre
et
sont
des
que
de
recherches
Carlo
aile
de parade.
pièces
et de recul sont à
n'aurez
pas besoin
de ces architectes
façades
gonÛecs
Les
Fontane).
Quattro
A l'intérieur,
les églises
seule
nef avec chapelles
la voûte
disparaissent;
les colonnes
latérales;
s'elcvc
la décoration,
et, dans
l'u'il est promu
à la dignité
tural.
ouvres
»
perspective
à des
On en arrive
sont médiocres.
coupoles
a une
sont généralement
Vous
de l'organisme,
ce sont les fan-
indépendante
le hideux
de principe
à Rome
de chercher
elles
trompearchitecles
Où
partout.
le baroque
sont
vous
resterez
dans
que vous alliez,
et à chaque
des
des lignes
pas verrez
qui dansent,
se
colonnes
se tordent,
des
corniches
qui
qui
brisent
et des
frontons
interrompus.
A Saint!'terre,
Carlo.
délia
allé
délie
presque
Santa
ValIe.San
Quattro
Fratte,
la décoration
tout
est
Francesca
Vincenzio
baroque,
lïomana,
ctAnastaso,
le
Sant
Gesu, San
Andréa
San
Carlo
Santa
Sant' Andréa
Fontane,
Agnese,
les chapelles
de Santa Maria Maggiore,
il est imposde Saint-Jean
de Latran:
ROME
:M4
Les monuments
de tout citer.
sible
de la première
et
en comparaison
de ceux
de la haute Renaissance
sont
de l'école
la proportion
Cette
école
Nous
ce n est
pas
le style
A mon
baroque
retour
l'Ecole
des
quante
colonnes
je
suis
entré
où
l'on
nôtre
encore.
vu
J'ai
cartouches,
au
hasard
au goût
Italiens
du xvu"
de
multipliés
les ailerons,
n'étaient
que
frontons.
caissons,
les
seurs
de
notre
tiennent
seu!s
que
connaissent
enseignement
d une tradition
trois
Pendant
on crut
longtemps
de mauvais
goût étaient
jrux
la leur
propagea.
que l'on
fortune
Mais
est nxé
foraux
que les jeunes gens trouvent
sur
ces étranges
variations
mais quoi
thème
et varia-
pense
pas
du plaisir
à exécuter
un thème
si vulgaire;
sont
cin-
siècle.
ne
tions
les
les
dans une
combinés
enfin,
1 du jour, tous les éléments
chers
mule
à
colossale
à ressauts,
ce
d'Albert!
inutiles,
et brisés,
nos écoles.
exposait
cent
dans
d'ordre
façades
les membres
les
viennent
pilastres
courbes
à cent.
Renaissance;
nous imitons
engagées.
les corniches
l'organisme.
nous
qui
Je
la
de un
la première
que
dans
en maître
règne
concours.
projets
de
que
d'Italie,
Beaux-Arts,
d'un
épreuves
la
c'est
déplorable,
faisons
guère
ne
mais
dans
baroque
et
le
sur
leur
national.
fois
état
foi que
gréco-romains
avec
lequel
ou
civil.
profesIls les.
séculaire.
de bonne
sérieux
deux
voila
les
trois
ces
de
on
générations
Ils se réclament
les.
I/ARCÏïtTECTERE
285
BAROQUE
et l'antiquité
l'antiquité,
que nous connaissons
les Vignole,
les renie.
Madcma,
Bernin,
Antiques
et Bibbiena
il faudrait
rire dune
Cuarini
prétenJe
si le
tion
pareille,
actuelle.
Nous
une réalité
pas
tout cela et qu'ils furent
de mortier.
A l'heure
prépas un critique
pour
prode l'école
et une
baroque
d'impudents
gâcheurs
on ne trouvera
sente,
noncer
un panégyrique
défense
de ses principes.
la tradition
orale,
Beaux-Arts
ne
deux
mondes,
vent
encore
n'avait
sujet
savons
Pourtant
lui
connait
dans
restent
d'autres
point
!a construction
d'ordre
le mot
renseignement.
fidèles.
L'Ecole
luxe,
à Paris.
donné
et les
dieux,
de
des
sui-
S'il
est
couronné
en Amérique
ou en Europe
projet
d'utilité
Unipublique
pour un vaste monument
Bourse
ou Opéra,
versité,
Bibliothèque.
l'enseignesinon
ses
ment
des Beaux-Arts
par
triomphe,
un
élèves
moins
du
directs,
des
par
architectes
à la
suite.
Il
la
ne
faut
Renaissance.
nous
l'excès,
contre
elle
L'école
croire
plus
Si
elle
ne serions
avec
tant
a la
valeur
n'avait
pas
absolue
été
vantée
de nous
pas obligés
d'ardeur.
de
à
élever
allemande
nous
a fait
le
critique
De
mai à cet égard.
l'autorité
plus
par
grand
du
reste
si intelligents,
si
de ses
écrivains,
a engagés
a persévérer
elle
nous
documentés,
dans
la
classicisme
de
voie
de
entraîna
l'imitation
la
italienne
France.
On
où
s'est
le néoefforcé
2SC
ici
HOMF:
'If
remettre
leur
qui est
a écrit
place,
Burckhardt
les
maîtres
les
Grecs
de
la Renaissance
sans
bonne,
« H n'est
n'eussent
chercha
être
u
excellente.
pas douteux
que
formes
nouvciies
des
Je l'approuve.
))
C'est
pour d<'s besoins nouveaux.
ce qu'ont
fait h's 1*'t'aurais
du xtt' siècle,
lesquels,
nouveaux,
ont trouve
des formes
pour des besoins
neuve!
!es.
créant
organique
architectes
time
nouveaux
style
faire un
d'en
étaient
partie
n'était
pas
fantaisie.
de
puisse
la Renaissance
du
anciens
la
même
J'on
que
de
besoins
des
du
coup
citer avec
au
emprunte
et
gréco-romain
intégrante
arbitraire
et
Mais
emploi.
d'un
ne
seul
sty!e
le
Les
grec.
contraire,
ont
!ibrc
le
tout
pour
les membres
ont
jngé légices membres
leur
se prêtait
pas
la condamnation
Qui ne voit
]a Renaissance
et la justification
du
sortir
de la formule
même
de Burckhardt?
forme
au jeu
de
gothique
If
nous
sance.
a
avons
Nous
idéal
au
de
entreprise
avons accompli
à
Pacstum
voyage
suivant
arrivés
voici
Nous
du
de
celui
touriste
de
terme
l'antiquité
du temple
Saint-Pierre
d'art
en Italie
la course
que
à la Renaisde Poséidon
à Rome
et esquisse.
raisonné,
« les tran-
sitions
un itinéraire
programme,
en somme,
à suivre
par lequel
et un enchaînement
sont
ménagées
entre
les
facile
notre
grandes
époques
d'art
».
le
Nous
établi
avons
~8T
L'At«:mTt-:CTCnEBA!:0<j!'H
a voir
cherche
bien
voyage
accompli,
richesses
d'art
de
phttut
qu'a
on aura une Idée
l'JtaHe
et de ia
gique de leur développement.
Il reste
encore
une iutinite
a dtcrcher.
intéressantes
C'est
tout
voir.
Ce
assez
nette
des
suite
chronolo-
de choses
belles
et
une des
caractéris-
de la civiiisatiou
italienne
de s'être
formée
tiques
dans un ~rand
de centres
nombre
locaux
et de
n'avoir
la nôtre,
tendu
à
pas, c<tmme
toujours
lunite.
tout
aiïïe
Qu'on
on
situer
pourra
1 on rencontrera,
que
une série
tes
de
monuments
c est-à-dire
Il reste
connue.
passionnante
aucune des
a Faventure.
maintenant
~Italie.
nouveaux
les
rattacher
à visiter
la vi!te
Venise.
qui
car. à el!c
Gagnons,
but dernier
a travers
de
nos
les « n7/~s
pérégrinations
a
la plus
n'a
été a
de ce voyage:
étapes
elle constitue
un tout qui ne se laisse point
mer.
L'art
vénitien
va du moven
a~<* au
ncurissant
encore alors
dernier,
est comme
un arbre
dessèche.
Par-
que l'Italie
/so/<
d'art.
seule.
entasiècle
entière
o. Venise.
VILLES ISOLÉES
~APt.KS
Trois
voir
ht
ou
suffisent
quatre
journcesaXaples
pour
!e musée.
de fortbeHes
toiles (le
qui contient
dernière
que
époque
tacathédratc
pour visiter
où dinerents
xv
siècles
tombeaux
particulier,
ments
funéraires,
et
la peinture.
les D"xxEt.n
est
intéressante
au
fut
xv"
au
surtout
siècle.
xvï~ siech\
eU'espa~noiC.
~tOt!DANO (1(!32-1705)
est
nous
remontons
a ptus de nécessite
cun gagnera
Venise
dans
enlises.
xtv" et
S. Chiara.
a
Quant
avec
d~importation.
M.-A.
DA CAR\v.\Gto
Xtv~ siècle.
RiBEn.\
le dernier
vers
et
ses
monupar
influences
les
montrent
au
Puis
étudiée,
attention.
qui
française
eUe
avons
et les principales
et peintures
des
soHiciterontvotre
en
uorentine
nous
le nord.
!'Hincraire
au xvtF.Lrc\
nom
à citer.
Comme
il n\
à suivre,
cha-
à son gré. suivant
le temps et
les moyens
de transport
dont il dispose.
sur les plus
Nous donnons
ici de brèves
notices
villes où l'on
des petites
importantes
peut s arrêter.
En allant
de Rome
a Pérouse,
les
amateurs
de
PÉnr<t;SE
Ren:uss:mc<'
rarch!t<'ctun'
Consota/tonc
thi
style
romontc
28')
verront
dont
Tod!.
est un (h's « chefs-d'œuvre
(1~08),
nous venons
Puis
que
Jnn:dvser.
t~ v:dlec du THn'e jusqu'à
P<~rou-'c.
la.
on
pÉRorsE
Perouse
sur
vaut
avant
tout
ta vue qu'cUe
par
lu pays d Utnbrie.
t/artest
secondaire.
Denircsespremiers
D.\ FABtu\xo
(1~70-1t~O).
<'ExnLE
seut
otfrc
peintres
est remar-
De t'ecole
du xv'' siècle,
de BoyptGn,
df
quable.
F~ORE~xo Dt LoHEKZO. la valeur
fst mince.
M faut
arriver
au
!'ÈnuG!r<
(1 tK)-!52i),
Mais on :) vu. en
nom.
un grand
tant et tant de
sur
!es
eu'cts
tableaux
de
tab!eaux
manière.
Les
lui
d'un
d'expression
<;u aucun antre
lier de cet athée
dee
de
son
en
pour
enregistrer
Itaticet
aiHeurs.
Fon
que
est
peintre
qui, plus
ut du métier.
L'ate-
temps,
notoire
fut une boutique
On
reUgieux.
btase
se
lasse
acha!anvite
de
sa
ce!ëbres
du Cambio,
fresques
g!oirc
de t'erouse,
nous laissèrent
indiuerents.
C'est joli.
ce n'est que cela. OncherchenUa
première
fresque
de Haphaët
àSaint-Severc.On
Saint-Doparcourra
et !'on trouvera,
a la cathédrale,
un
minique,
Signorelti.
Pour
la
sculpture,
N. et G. Pisano,
bien
deux
œuvres
Dt Dcccto
d un
(14i8-H-§l\
Perouse
détériorée
ravissant
que
a
!a fontaine
de
et, a la cathédrale.
manieristc.
nous
AcosTtxo
retrouverons
a
!9
2!'0
t:nu~t
Himini.
il est
D A~ostino,
une
ici
gracieuse
taçadr
dp Saint-Bernardin.
l'Ondoirc
d~egtiscHenaissance,
dans sa
qui est,
délicate.
polychromie
de ce temps.
choses
plus jolies
Le musée
ctrusqu<'
d'une
antique
guei!t
est riche,
une
et Perçus''
s~nor-
!'om:un<Maiscc
porte
Perouse.
dos
qu'i!
eite-
a
c'est
Perouse
y a de charmant
!e
meme.
ses palais
an<' et Henaissance.
moyen
de ses rues et de ses csca!iers.
l'inatpittoresque
tendu
de
surtout
dans
De
Cittadi
villes
et de ses escarpements;
rampes
H faut
la beauté de sa position.
excellent
en face
Grand-Hô!eL
De ses
attendu.
amples
cieuse
ses
Ombrie.
vallonnée
Pérouse
on
peut
et ta déli-
ctmontueuse.
visiter
Cortone.
CastcHo.
qui
se lo~er
du panorama
la route aux
on domine
fenêtres,
de la t~are.
qui monte
courbes,
c es!
Bor~o-San-Scpolcro.
avec que!ques
présentent,
Gubbio.
toutes
petites
œuvres
d'art
le charme
de ravissants
Par
de choix,
paysages.
Urbin.
on gagnera
Rimiai,
qui vaut une journée.
R!Mt~'
heures.
Hn quelques
romains.
qui.
~us~e.
onvcrralaPortectIe
aujourd'hui
h's
commandent
au temps
d Auextrémités
de !a rue
comme
deux
le musée
de peintures,
principale;
Beilini.
heau de lignes
et
vanni
un
l'assez
Tintoretto:
gique.
Mais
il
faut
Pont
médiocre
visHer.
avant
avec
de
un
Gio-
couleur,
musée
toutes
archéolochoses.
et
BOLOGXE
l'extraordinaire
appelle
des
Temple
bien
Saint-François
mais
(le ce saint,
parle
Malatcsta,
qui
<!c sa maîtresse.
tout
201
Malatesta,
a tort,
car
y célèbre
n'y
Sigismond
et pour celle
pour sa gloire
Isotta
di Rimini.
Ce fut
l'éleva
l'on
que
rien
une
des
du xv" siècle,
une
les plus étonnantes
entreprises
le jour le plus surprenant
sur
de celles qui jettent
des tyrans
état d'esprit
italiens,
que l'édification
si peu. où partout
sur les
de ce monument,
église
les barrières
des chapelles.
1 S de
frises
et sur
l'I
enlace
Sigismond
leurs armes
portent
et la rosé forment
qu'on
taine
célèbre
en
ressemblance
cette
–Artistiquement,
semble
les plus réussies
en
est
décoratif.
cathédrale
avec
celui
c'est
Génies
petits
les éléphants
dont
accouplées,
le thème
çois.
))<tccio
où des
d'Isotta.
n'a
qu'une
saint
qu'adora
une (les œuvres
de ce temps.
l'auteur
Le
principal.
où son stvte
Dieu
loinFrand'endi
A~ostino
Il
y triomphe
et araondoyant
le bas-relief,
atteint
une grâce
On trouvera
spéciale.
besque
deux médaillons
de Sigismond
et une belle fresque
où il est repré~ris clair de Piero délia Francesca,
dans
devant
son patron.
agenouillé
ment la façade
est de Léon-Battista
architecturaux
un des meit tours motifs
senté
ExtérieureAlbcrti
c'est
de la Re-
naissance.
BOLOGXH
Bologne
est plus
Intéressante
par
Fumte
d'aspect
292
!!OLU<E
font
lui
que
d'arcades,
ses
rues
valeur
parla
que
numents.
Saprincipalc
de gmndcur
avec
lise
mencée
les
a la fin du
dissensions
les conseils
tion
uniformément
de ses mo-
intrinsèque
église,S.
le dôme
Pctronn'.qui
de Milan,
fut
Xtv" siècle.
rivacom-
aMilan,
Ici, comme
les rivalités
dans
des
architectes,
(le la ville.
iircnt
interminablement.
hordérs
Ces
tramer
la construc-
grandes
eutrepris''s
ou il n'y avait
furent
et d'une époque
trop tardives
plus l'élan d'enthousiasme,
qui, en des temps
avait mené
a fin les nobles
cathédrales
ardents,
plus
tic
France.
Et
puis
de
l'esprit
d'autres
on
dieux;
de nombreux
palais,
était
l'époque
retrouvait
tourné
vers
Déjà
s'édi-
l'antiquité.
petites
églises
le ~tyle
fiaient
dans
on crovait
alors
nouveau;
de Dtalie
était de faire revivre
la
que la destinée
beauté
S.
antique.
portes,
Petronio.
inachevé,
ne
nous
soubassement
de marbre
et auprésente
qu'un
un appareil
dessus
de briques
grossier
qui se consur les bas-côtés
le mur qui ferme,
tinue
et sur
en guise de chœur,
Du moyen
l'église.
âge, on
romanes..
avec fragments
verra un groupe
d'églises
pré-romans,
vocable
de
Repoli,
palais
dci Mercanti
au
réunies
S.
Stefano.
n'est
est
La Renaissance
nombre
Une
pas sans
charmante.
eut
des
formule
bolonaise
richesse
et de la. grâce.
ici un
palais
de
sous
sept,
citadelle,
comme
grandeur,
le
et la Loggia
La
spécial.
arcades
a de la
caractère
sur
le
!;OLOGXE
Pour
!a sculpture,
t'œuvre
une.
Mais
de Jacopo
de bas-reHefs
nous
H(dogne
delta (Juercia
qui orna
au tympan,
S. P<'tronio
saints:
sante
et deux
un
tombeau
Une
Vierg<'
du
paiais
de
groupes
fa~on
S:mta
Maria
montre
excellents
il
mit
a S.
une
!5t7~:
figures
r«'uvrc
('iacomo
en
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Maggiorc,
bo!onais.
au
et
d
un
art
S.
toute
une
assez
pure.
près
rais
Puis
(H(!0-l~~).
qui est sufusamment
bolonaise,
a nous.
a
médiocre.
sal!e
de
mais
aura.
a
siècle,
k:~0i~l
(1~50belles
froide;
de
vient
!a grande
car
connue,
et,
p!us de deux siècles
pendant
imitad<'s disciples
et des
forma
eHe fut a la mode
jusqu
dine-
paru être une fresque
!ui. il faut dire !e Ferra-
a Santa
er'de
dans
m'a
parfaite
CecHIa;
LotŒ~xo CosTA
de
Pietro,
de
i! y a de lui
a l'expression
mur
traites
argUe
a
(I.otnbardi
VHa)
!a ptus
puis-
Vierge
est intéressante.
On
peinture
du Xtv
ta Pinacothèque,
les représentants
lu mciHeur
n~cilluur
est Fi!AKCt.\
csl
Fll~cl:~
ueax du
ceux
cll xv'.
w".
donL !e
dont
!/ecoie
sur-
de t'innuence
témoigne
rentre
de .tean t~dogne
aussi
connue.
On verra
uaturatistc
deHa
par
(voir p. 153),
de
Je portait
très
professeur,
genre
deti'Arca.
encastrée
de ~icco!o
communal,
d'une
siècle,
de
!-a t~outaine
<Juercia.
une série
de nous
n'nts
xv"
lesquels
y
celui-ci
ange
agenouil!e,
celui-là
d'une
légèreté
et volontaire.
et
(''tuante
dp
un
chacun
sculptèrent
plus décide
(à
du
Saint-Dominique
l'école
pisanc
au
adjonctions
et Michel-Ange,
des
j~m.L'AncA
Ntccot.o
tout
l'Arcade
est
Saint-Dominique),
xiv' siec!e,
avec
293
291 É
ROLOGKE
Leurs.
Au
on
musée,
une salle toute de
compte
des Do~nxiQUtx (1582-16H)
de
C.\nn \cnE, les fondateurs
GctDoREXt
à n'en
(1574-1642).
plus finir. des
l'école
(1555-1619),
on
en
riquement
Henaissance
alors
des
peut
IlistoALBAyE(1578-lC!GO).
fait une
ont
dire
qu'ils
que la peinture
se sont cubrccs
était
tombée
an
de ramener
i'art
plus bas et qu'ils
aux traditions
à la discipline
ancienne.
des maîtres,
i! faut
constater
voulurent
Absolument,
qu'ils
émouvoir
et qu'ils
sensipas sur notre
n'agissent
n'en
nous
parfois
sitions,
qui
doutcor
leur
la sentons
l'outrance.
arrangements,
tiennent
bien.
se
ne
nous
que
voyons
de nobles
de
extérieure
biiite;
l'exagération
nous laisse
indifférents:
Enfin
pas;
ils ont
de belles
Le Guide
compoêtre
parait
LE CcERcm~ (1591de la bande.
peintre
le Camvage.
intéresse
par la couleur.
16GC), après
au musée,
un Haphaël
célèbre,
H y a en outre,
l'enthousiasme
~<ï~Cec</<\
qui matgre
gênera!,
Je meilleur
ne
m'a
Au
point
musée
antiquités,
Avant
de
S. Michèle
paru
de
premier
ordre.
d'art
et
objets
sculptures,
heures
on passera
deux
agréables.
on se fera
mener
a
quitter
Bologne,
civique,
in
Bosco,
non
pour
l'assez
médiocre
la vue sur la ville
mais
église Renaissance,
pour
la tour des
aux
riches
et sur la plaine
cultures;
monte
très
haut
dans
le ciel en barre
Asinelli
inclinée,
est
et près
la Gariscnda,
d'elle,
trapue
intentionnellement
et inachevée.
déviée~
FHRRARE.
295
PADOCE
FERnARK
Un
pittoresque
au palais
J'Este
la Camille
de Cosmo
leur
x\
avec
château
TcR\
et
de
une
souvenirs
Schifanojadcs
Ft<\x<:ESCo CossA
donnent
délabrement,
des
une
de
fresques
qui. dans
note
du
aiguë
et
romane,
gothique
avec
des sculptures
au portail
et une
!'ar«que.
a l'Intérieur:
de della
des palais
Quercia
Vierge
Henaissance
vantes
et qui sont fort
grandement
siècle;
cathédrale
car une
peu intéressants~
cL Génies,
avec
ne font
por~c
xvur
siècle),
tanguissants
des
voyant
quelques
paysages
où il serait
difucile
chercheurs
si
famille,
lointain
pages
brossées
de vastes
rues
voilà
de
soit-il,
Hmile
avec
et
académiques
au plus
un
clairair
de
les
vigoureuses
le charme
ennn.
vie se retire:
F<'rrare.
très riche,
riche,
si Venise,
voisine.
jours,
EHe a des
d'abord
bonnes
quelques
Zola (milieu
du
découvrir
Zola;
d'où
la
par
désertes
!'A
P!us
halcon,
un palais;
un
supportant
médiocre
maison
toih's
bas-reliefs
un
colonnes
pas dune
de peinlurc
ou il y a
et. d'un
nommé
Giuseppe
musée
décorée,
u'uvres
DOUE
on
on
stationnera
v<ms en laisse
deux
la patience.
Tout
siècles.
<!e trois
capitates
te chet-d'u'uvre
de Ciotto.
!a chape!ic
de
296
PADOCE
décorer
FArena.
tout
entière
a peine
restaurées,
de ton.
fraîcheur
fresques
délicieuse
le maître
par
d'une
qui sont restées
Ce sont ses pages !es
< C/7
J/</</<<
I\4/<~
en'in la seri<
.s~ /C co/y~.s < C/
de sujets
la plus complète
de ce temps
sur ]a v!r
de !a Vierge
tci 1 on jugent.
et sur celte du ChrIsL
plus célèbres.
la Z.c/
mieux
Florence.
dn
expressive
puissance
la beauté des attitudes.
gmnds
peintres.
des restes.
On sortir.'
signification
rafraîchi
aux sources
si
voyage
parce
qu'a
premierdes
1 émouvante
de
l'Arena.
de l'art
pures
italien.
la
On se rendra
aussi
net des limites
de la peinture
plus
<e)!e que l'ont comprise
les maîtres
En somme
c est ceci
donne
ctani
sans
divisions,
de
parties,
sans
autre
Ceta
se
d'<ei!.
de ce temps.
un mur plan
en un grand
nombre
une scène
dinerente.
!e fractionner
chacune
recevant
unité
ce!!e.
abstraite,
que
cc!a ne se lit pas
fcuIHette,
t'ne
statue
un compte
décorative.
d'Enricu
Scrovegno.
Ciovanni
Pisano.
du
sujet.
d'un
coup
fondateur
et un tomchapelle,
par
beau de son ec<dc complètent
]a décoration.
Aux Eremitani.
sont les frcs<~es
de ~f.~TE'A
le maitrede
Pour In
(11~0-1500).
ï'eco!cpadouan(~.
de
la
fois. on se trouvera
devant
une grande
première
aux mei Heurs de son
page de ce peintre,
qui s'égaie
Il a. en propre,
une
d'accent,
une fermeté
temps,
précision
dramatique
les e!ones
de
lignes
profond
a petits
quasi
et une
sculpturales,
fa<;on à lui
pHsparaHeIes.
un
sens
de draper
Maigre son goût
PADOCH
vif
l'ornement
pour
«'uvre
montre
la
et
297
le
forte
décor
son
antiques,
d'un
Italien
personnalité
duxv"si<c!e.
Puis
car
toujours
à la hâte.
ou le cic! s'adoucit
et se fond
courez
saint
/<
au Santo.
Le Santo.
qui ne chôme
sur !e lourd
Venise
en
c est
est la.
!a-bas
brumes
claires,
Antoine,
un
saint
au passade
~<v/
pas. Saluez
de guerre
où Donatello
chcva!
un des bons condottieresde
<'att:tme!ata,
f'cri~ca,
et cnirex
au Sanlo.
Venise,
byxantino-~oUtique.
dômes
et ogives,
bâtard
en somme
et. maigre
sa
[ci vous verrez
des bastaiUe. mal venu.
grande
re!icfs
des u'uvres
et quelques
statues,
decomtives
eu bronxc d une riche Renaissance,
par
et la cha{)et!e
du saint ou la foule se presse
t!t'to,
<'t vient
de DonateHo
toucher
du tombeau,
taqueHe
pierre
vertus:
autour
de la cha-
une
de spéciales
dispense
pcHe une série de bas-reliefs
quctques
oiaUrcs
Voyex aussi
XEVto et de
vous
feront
de 1 eco!e vénitienne
d'exceHentes
fresques
connaMrc
du xvi'
siècle.
d'At.TictUERO
DA
la permontrent
D'Av.\xxo,qui
du nord dans la formule
sounaiit~des~cotes
~iotOn retrouve
les mêmes
maîtres
dans
!a
tesqu<
J\copo
<tapcUe
<ruvres
Saint-Ceor~es
de
pteiues
d'entre
les
Scuola
det
de
fresques
chairs
y est
hardt.
~ous
devant
charme,
du
mei!!curcs
Sattto
voisina,
Titien.
d une
t.t'
truis
d'autres,
parmi
dans
c!air
obscur
les
de!icieuse
sommes
ce sont des
t'e~Hse;
de couleur,
de vie,
Xtv
siec!e.
Dans
la
entres
v<dupte,
ensuiu'
dit
au
BurckMusée,
298
PADOCE
eu il y a quelques
toiles
SocAKdoyE.
importantes,
maître
de Atante~na,
les Vivarini.
Romanino~
que
à Crémone
nous retrouverons
et h Brescia.
Si
tant.
de
vous
peinture
fatigue,
délasser
au Jardin
oil de
botanique,
arbres
vous
diront.
de
par le moyen
teaux,
que la Sérénissime
république
il y a plus
de trois
les planta
siècles.
Gu'the
que
des plantes.
aussi
~ercx
morphoses
où Stendhal
ville
la
passa
où.
heureuse
11 resterai
colossales,
stalles
vénitien
ici
Entrez
au
ta voir
là
C est
vous
vieux
écripetits
de Venise
Vous
sur
les
café
sonméta-
Pedrocchi.
« à Padoue.
heures,
de longues
comme
à Venise.
,).
an'aire
grande
<~<<?~<?
médita,
allez
très
le plaisir
lidce
prit
qu il
est
de
de dimensions
Sainte-Justine,
Veronesc
et des
qui possède
un glorieux
de chu'ur
en Lois. sculptées
dans
le goût
du xv~ siècle
sur
la Piaxxa dell'Erbe.
de justice
avec quelques
curiopalais
la Loggia
de! Consigllo.
loin.
en b'm élève de rhétorique,
!a
évoquâmes,
la Ha~ione.
non
sités
Nous
Patavinite
de Tive-Live:
d Anténor
le Troven;
de
1~ BeHarius
recherches
qui
devait
nous
vim<'slc
tombeau
cherchâmes
!a maison
et nous allions
Giotiocn
!3u(!,
visita
en quête
de la demeure
du fameux
Dante,que
n«us mettre
jugement
mais
nous
nous
doù
de
Shylock
ncumes
un
nouveau
devant
pas
nécessaires,
nous
emmener.
le
car
Daniel
le
duc
temps
Iheure
sonnait.
de
vint
au
Venise:
de
faire
les
de
1 express
YEX!SE
VENISE
n'a
Qui
venir.
vécu
a
Qui n'a
rêve de sa
réellement?
heure
qu'une
du
nous
pour
une paix
voiture.
aucune
inouï,
au
nom
aucun
lève
éthéréennes
brumes
Les
miroirs
aux
le
ciel
subtiles,
plus
se
architectures
miHe
d'une
facettes
douceur
sur
le bleu
renvoient
sur
tendent
ni
et
Peau.
de
les
habité
cette
frêles
cité
indissolublement
tin calme
de ville?
elle-même
sables
volatilisées
entre
vie.
troublent
y régnent
quene
roulant
sur
char
sonore
Inconnue
le pavé;
l'atmosphère
ni
vent ne charrie
des
en souespérance.
ne fut-ce
enferme,
Qui n'a
laideurs
d'une
gondole?
parois
vide des bruits
et des
associés
En
Venise?
est
charbons,
spéciale;
mais
le
sou-
comme
qui sont.
!cs poussières
de
renëteut
dans
les
des ilôts,
tandis
de
caresse,
l'axur
de
des
que
dans
nuages
pans de
larges
on ne sait où. Qui n'a longe, dans
arraches
pourpre
les gondoles,
les
cercueil
le lit presque
que sont
ou1 plongent
des murs
de brique
canaux
étroits
qui
le
silence
des
eaux
les
brefs
ici la médiodes gondoliers?
Qui n a oublié
appels
de son sort et. la tête
de littérature
crité
pleine
et d'art,
n'a évoqué
les heures,
plus belles
parce
d'autrefois
?.\ux
murailles
hautes
lointaines,
que
~!u Ghetto,
nous avons
l'ombre
de
aperçu
souple
300
VEXtSE
Jessica
s
pour
as
far
glisser
hors
enfuir,
par
as
descendus
des
des
ou
cadres
se
sont
ou
les
de
de
Chypre
blond
A
!a
~aria
dans
du
la
qui
et
h'ver
La-bas,
bateaux
de
menace
les
!c
soleil
du
sont l
teints
tendent
de
des
eaux.
et
ras
d
mer
surface
au
vives.
Chio~ia.
!e
Idanches
n est
Qui
entre
!es(Hcs
so!ei!
disparaît
cimes
nuages
le
sans
cie!
respiration
murailles
des
ilôts
rongées?
qui
et
de
vibrer
Et
leurs
ou
heure
du
de
pilotis.
ics
que
plus
font
se
Lido.
bleue
des
Aipes
ne
!e
TorccHo
des
épuisée,
ou
frissonnantes
vers
Friout
encore
et
de
ia
crépusculaire
eaux
des
les
d'étranges
n'éclaire
surgir
ses
brunes
voiles
melancotiques
cette
de
Esclavons,
instant,
et
vête-
long
Hère
tête
des
revenu
? A
reine
Venise.
la
verte
qui
émotion
d'un
s'envolent
lointaines
noconncux
dans
un
une
brumes
couvertes
papiiïons
Santa
moHcs
leurs
battent
vu
avons
quai
a !a
ses
sur
et,
cheveux
comme
elles
a vu
grand
Turc:
aux
déchirer
ornements
qui
du
nouvelles
le
nous
pn's
ailes
lumicrc
salle
Titien,
découpées,
couvrent
pèche
en
de
des
fâcheuses
matin,
dans
dômes.
quand
Magnifiques,
la
courtisanes
Saluie
argentées
taches
celle-ci.
le génie
balustrades
fraîcheur
traînant
Shylock
ardent.
della
ment
les
fixa
de
que
décrasses
d'un
les
riche
comme
nous,
reunis
aux
du
belle
attendaient
terrasses
apparues
maison
nuit
pour
Conseil
des
une
Belmont;
Tintorct,
I'i!e
la
de
que
iassent
lorsque
ca!mes
des
la
herce
de
pas
la
!ente
baiser
nuit
est
\R<:tHTECTCRE
descendue,
ne
qui
s'est
dont
Je ces sérénades,
par la magie d'un décor
laissé
prendre
!a banalité
est
au
charme'
transformée
de tune en quelque
baigné
de rare:
sur l'eau 1
musiques
chose
et
d'exquis
Qui n'a recommence
mêmes et délicieuses,
sans
p!er
lumière
et
cesse
Venise
souvenir,
En
montrer
comment
de
en
en espérance,
elle
eut un
de
aspects
n'a
(Jui
l'Orient
et
Venise
ne
s'est
/ctà
~y~<'
ori-
développement
de
voisine
a
réellement?
la
byzantino-Iombarde.
endroits
divers
des
siècles
Lombardie,
On trou-
d'abord
cent
la
vécu
richesse
qui, sept
prodigieuse
fit une étincelante
d'art.
parure
ginal d'une
lui
durant,
fut
changeants
architectures?
ici pourquoi
des étapes
du
a aucune
Venise
les
journées
toujours
ou l'on se satisfait
a cnntem-
à dire
trouvée
Porte
ces
les
des
Nous avons
vera
301
traces
de
la
Havenne,
que nous connaissons
depuis
de puits.
Si l'on veut
chancels,
margelles
plaques,
de ce style,
voir 1 épanouissement
suprême
qu'on
à Torcello,
se rende
dont la cathédrale
une
garde
décoration
superbe
Ce qui
la
aux
clôture
reste
de
Torcello
civilisation
mélancolique
drale dominait
entrelacs
est
et
paons
la forme
byzantino-Iombarde
de
penser
une
ville
qu'autrefois
nombreuse
byzantins.
dernière
de
et
est
qu'il
cette
cathé-
et que
la vie
VENISE
30~
d'une
cité
battait
au
pied
de ces murs
de
Venise
maintenant
abandonnes
Létal
roman
est
donné
éclat
avec
ses cou(x" et xi" siècles).
par
l'éblouissante
/~f/« <o/'o,
et par
poles
byzantines,
la décoration
en mosafque
d'un
qui revêt
somp-
par
Saint-Marc
tueux
vêtement
d or
de
et la patine
en font
tecture,
leur
Pour
précieux.
des Procuraties
une
la vieille
La cou-
basilique.
l'église,
plus que son archichose
rare et comme
un objet
il faut
l'extérieur,
le voir
du
fond
entre
deux averses,
le soleil
lorsque,
couchant
vient laver la façade,
jouer sur les marbres
ses formes
et les mosaïques
et animer
lourdes.
Puis c'est l'époque
d'une
délicieuse
et
gothique
infiniment
cet art
variée
richesse.
besoins
qui s'adapte
nouveaux!
Venise,
avec
Ah!
si bien
la
de
souplesse
climat
et à d'~s
a un
Il prend racine
au terroir
vénitien fortement
et pousse
d orientalisme,
imprégné
sous ce ciel méridional
une ileur délicate
et magniune orchidée
chose comme
dans les
fique, quelque
de l'architecture.
Les palais
de
jardins
gothiques
de
l'asymétrie
leurs
arcades
de
jour
trades
de
percées
leurs balcons
ornés
leurs
faradcs.
d<* leurs
trilobées.
à quatre
et leurs fenêtres
trèfles
dans 1 éclat de leurs
passe,
de leurs briques,
au
sont.
marbres
bord
des
délices.
Des
ouvres
froides,
a-
balus-
avec
feuilles,
en arc outreet la couleur
canaux
se mirent,
un perpétuel
enchantement.
Vient entin
la Henaissancc
a qui ne
as ces
les
ou ils
survivent
compassées,
SCCLPTCKE
creuses,
1 Ma!s Venise
de son
par
loppe
donne
eaux
le
comme
changeantes
ces vaines
anime
elle
insi-
et
baroques
Parla
magie
d'émises
que
intervient
ici.
de ses
lui-même.
cicl
et,
et
ciel
la richesse
de formules
que
et
vilaines
Pour
s'élèvent.
et monotones
régulières
d'une
fouiltee
bibliothèque
~ninantcs
303
rhétoriques
l'envepar
touches
quelques
de son atmosphère
de couleur,
(le vapeurs,
elle
baiguec
et de l'intérêt
aux plus médiocres
du charme
architectures.
Je n'enumererai
pas.
u'uvrcs
de
Palladio.
seulement
les
Je signale
le Redcntore,
S. Giorgio
Franccsco
della
du
Vigna,
l'église
un
des côtes de la cour de
Zitellc.
S.
Manière.
couvent
delle
à Gœtbe.
Palladio
cher
fut,
l'Académie,
maîtres
l'ordrc
un des meilleurs
colossal,
malgré
la
de
Henaissancc
de
au
milieu
il se dresse
temps,
des
presque
baroques
son
classique.
SCLLPTCRH
fut
L'époque
gothique
dans le xv" siècle.
verra
les statues
Marc,
le tombeau
Saint-Paul.
dans
la
Dandolo;
Dans
la première
fin du
du
du
do~c Venier
cette
noble
Vénitiens
Heures
de S.
la
à la clôture
dans
(t'i!lustrcs
De
et
riche
reposent.
chapelle
baptismale,
ces œuvres
sont
moitié
du xv'
se
x[\
prolongea
on
siècle,
chœur
de Saint-
à Saint-Jean
où
église
aux Frari,
le
des
et
tant
des
tombeau
jM\ssÈ<.KE.
sièclc,furentscutp-
VE~tSE
304
du
angles
la //<c
:mx
tés,
~/OMO~,
charmante
des
et
porte
<?/
au
moitié
de
miers
même
du
a Venise.
la statuaire
le
maîtres,
est de B.Brux:
in
musée
A~
teneur
de
Correr.
et TuIIio
la
cette
Puis
les
et ALEssA~DRo
le XYt" siècle,
JACOPO SAXsoGtROLAMO CAMpA<;xA, dans
la
Ï~EOPARDi enjambent
florentin.
vtxo,
seconde
le .y~~<
le /~c/'e
o/y//«V;
a
Antonio
Pietro,
LoMHARDi,
</<? A"o~.
bustes
~A'
ducaL
de la Carta
porte
1\4~
Kio Rtzxoiit
Palais
la fin
siècle,
marquent
On verra,
pour
naturalisme
et
les
presentiment
le
la franchise
et la sponrévèlent,
plastique
qu'ils
de leur art
la façon libre
tanéité
pour les derniers,
et personnelle
dont ils usent
de l'antique,
la santé
alors
relative
italien
conservent,
que l'art
qu'ils
s'en
lamentable
allait
surtout
cotises,
Paul. II y a une
l'on
belles
que
qu'elles
dekcr
sont
par
les
Enfin,
se dresse
xv"
siècle
son
cheval
plus ferme
le ciel.
Frari
foule
ne
la
en
diverses
et vieillot.
mains,
et l'on sera
de
près
le plus
Horentin,
de guerre,
silhouette
de
Il faut
et Saint-Jean
choses
connaît
payé
Saint-Pierre
certain
et
pas assez,
vénitienne.
et
des
de cavalier
œuvres
si
peines.
de Saint-Paul,
chefs-d'œuvre
le T~y/o/o/M/M~o
d'Andréa
et
éclipsées
Le Bae-
ces
de ses
les
Saint-
intéressantes
peinture
on cherchera
vite
courir
du
C<o/</
Verrocchio.
sur
Jamais
ne se dessina
sur
PEïXTCRE
305
PEÏXTURE
Ici,
pour
leur,
qui
peu que l'on
est bien quelque
soit
sensible
chose
en
à
la
vue.
Les
sont
tienne
rons
chcrs
à
après
vues sur
vint
suflit
tard
pendant
au xn"
médiocres
que dans
suite par
ans
que
seconde
des
tableaux;
Toscane
la
a prevéni-
de la peinture
Nous ne les commente-
mais
l'autre,
la chronologie
nous
bornerons
de
l'école.
La
la peinture.
des siècles.
Après
elle ne débute
siècle,
la
pour
œuvre
tous.
l'un
pas
a quelques
Venise
lui
chefs-d
il
peinture,
se défendre.
à ne pas
séduire,
n'v a qu'à se laisser
H n'est pas besoin
d'efforts
pour comprendre,
les motifs.
nous conquiert
juger
L'aspect
mière
cou-
à
moitié
du
xv~
mosaïque
quelques
vraiment
et
tout
de
il y avait
cent cinquante
couvrait
les murs
de ses
de fresques.
Il est curieux
églises (-t de ses cloîtres
n'a aucun
à Venise
succès
de voir que la fresque
a la fin de son école,
et que. du commencement
cite
préfère
de
maîtres
xv"
siècle,
les
tableaux.
Murano,
CtuvHLLi.
Ce
sont
d'abord
les
les Viv.\RtM
Ils
sont
déjà d'une
sur les ors
la fin du
jusqu'à
d'un réalisme
calme
belle
mais
détache
peine de la tradition
gothique.
la nèvre
de changement
que l'on voit
est lent,
tardif.
Son développement
Elle
en
mais
joue
avec
comme
n'a
pas
Toscane.
naturel
et fécond.
On
couleur
et proVenise
se
et ordonné,
fonde
qui
du
verra
fond.
cette
première
20
306
VEMSE
école
a Saint-Zaccharie.
aux
a Saint-Jean
Frari.
ef
à l'Académie.
Formosa,
Tous les manuels
ici l'importance
signalent
excepvers 1473.
du séjour
à Venise,
tionnelle
d'Antoa Santa
Saint-Paul,
nello
Je
Messine
Ce sont
BELUM,
de Jacopo
a
alors
les
maîtres
l'huile,
voient
couleur
des
Ce sont
des
les
déjà
Vénitiens,
récits
de couleur
On
surprenautes.
on verra
plus
d œuvre.
et
tard
a
et,
sont
il
nie
<
exquise
contemporain,
VtïTORE CARp.\ccto
jours,
se rapproche
paraît
plus
inférieur
S~C/r.
de
et naïfs
de
qualités
les autres
qui
essoufflés
et secs. G'oson
il
y a.
d'autel
Leur
tableaux
délicieux
frère.
lit
du Brera
l'Académie,
d'une
vastes
aux
Ses
toiles
des
d'une
celle
un tableau
meilleurs,
~y'c
.S~~c-C«/
ligures
trante.
de
puissance
se souvient
de celle
A Venise
célèbre
Mantegna
incomparables
de
auprès
italiens
paraissent
peintres
VA~t
dépasse
(142S-i516)
et concentrées:
sont fortes
beauté
les
tils
7y~c'<<'</<
la charmante
se
trois
1 usage
peintres,
Giovanni,
grand
a
1427-1507)
aux
voyage
vénitiens
du
et beziux-frères
GE~Ttn:(
d'un
premiers
grands
trois
Gentile
et
furent
qui
a l'Académie.
où
revenant
qui,
aux
enseigna
et des vernis.
Pays-Bas,
de 1 huile
Padoue.
Maria
d'une
dramatique
de Himini
a Milan,
Frari.
le chef-
un
ne citer
pour
et la délicieuse
la ~<?/M<?.
tableau
que
l'
Ces demi-
beauté
calme
fort
à la mode
et
pénéde nos
(t 1519) fut leur élève.
Gentile
que de Giovanni
à ce dernier.
Celui-là.
les
Il
et
il faut
PEIXTCRE
vraiment
aller
sainte
//7</o/<*
."v~/
a Venise
le connaître.
Son
pour
à l'Académie.
celles
de
6's~/<?
et de Sa~
~o~~
sont
de- Esclavons,
d une naïveté
qui charmeront
dans
le récit
Jcr~c,
liberté
d'une
raffinée
de composition,
De ce maître,
si a l'aise
toujours.
et l'épisode..
il est
puissance
expressive;
/)~.r
du musée
Correr,
tableau
sont
sur
assises
robes
décolletées,
cheveux
noce:
teints
chiens
et
l'anecdote
dépasse
Dans
d'amples
le bas de
et empâtés,
marqués
ceux
des filles vieil-
est stupidc,
leurs
regard
cites
s'amusent
avec des
Ici
apprivoisés.
et crée un type.
Carpaccio
vécurent
GniA DA CoxEtemps
cHA~o (t 1508) et MARco'BAs\m
(T 1521). On verra
tin assez grand
nombre
d'œuvrcs
aimables
du preoù apparaissent
mier.
avec des fonds de paysage,
les
le
leur
et frisés;
oiseaux
des
sobre.
page
c'est
le petit
Elles
Co~
vêtues
terrasse,
bouffies
et gorgiasses.
les traits
épaissi.
H~ure
comme
le sont il 1 ordinaire
la
une
une
la
dans
a Saint-Georges
fraîche
d'allures,
et luxueuse
rare
dune
lies
307
même
du
montagnes
arrive
vénitienne
duire
des
sur
lequel
GtOR<.ioxE
seul
tableau
a la grande
qui, pendant
chefs-d
œuvre.
presque
(y
et. du
la F<9c<x/<
le plus Important,
a l'Académie.
L'on
Frioul,
1511).
tout
Z~Wc~
de la peinture
époque
plus de cent ans, va proC'est d abord un maître
est
à
A Venise.
authentique,
le tableau
second,
F/
chez
chercher
il ne
le
reste
prince
encore,
qu'un
Giova-
~08
VEXÏSE
à Florence,
nclli:
au
le
Puis
beau
ait
une
des
(H-77-1576),
de l'art.
Je ne
royaume
paru
et
rien
fiévreux,
maladie
dans
un
son coloris
dorés
par
plus
tiède
nul
Chez
pas
comme
sérénité
lui
rien
de
La
d inquiet.
touché.
11 est beau,
un artiste
du
païen
nature
superbe
sous
à ces beaux
lumière
nulle
effort,
sain
rien
l'a
axur,
a la
puis
dau-
à
s'épanouit
un chaud
soleil,
et
marbres
antiques
de la Grèce;
nul
violence.
I! atteint
sans y songer.
Une joie
coup,
premier
son œuvre
immense.
et vivace éclaire
Seul.
ne
il semble
dans
pas
son
sans
se douter
dernier
enivrement
dans
regards,
la jeunesse,
féminin
corps
trant
Eve
cette
expression
jamais
ne
fait penser
la blonde
tâtonnement,
du
l'idéal
suelle,
tourmente,
et tranquille,
Sa
temps.
meilleur
être
de
moderne
robuste
Il
depuis
l'antiquité.
forte
de Phidias.
un
à l'Aca-
du
gloires
ici les lignes
suivantes
de Théophile
« Titien
est le seul artiste
entièrement
puissante
calme
avec
TiTlEx
puis
tier:
l'aise
Co/
(148<J-i528)
Formosa
et un
à S. Maria
tableau
pures
oublier
(;ui
enfin
PALMA LE ViEcx
voici
démie
le Co/ïc<
le
conteste,
sans
est,
Louvre.
chef-d'œuvre,
au
~<?w/?c~<?,
c'est
Pitti,
nue
fixée,
la pourpre
les
toutes
avec
de la
tableau.
sauf
mort;
Sans ardeur
voluptueux,
et dans
il étale
aux
l'or,
la beauté,
du
poésies
de
Dieu
amoureuses
l'impassibilité
Il sanctifie
à Adam.
peutsen-
mon-
la nudité
par
à
beauté
de
suprême,
repos
réalisé
d'absolu
qui fait la chasteté
de
309
PEINTURE
des
œuvres
fait une
femme
qui
chétive,
s'allonger
»
du Parthénon.
Lui
a
seul
mièvre
sans
paraître
de la femme
de nouveau
rien
n'apprendra
qui connaissent
libres.
plus
pourrait
à côte
et
Venise
les
antiques
couchée
sur
Titien
les grandes
galeries d'Italie
n'a pas
A l'Académie,
et d'Europe.
1\4~<OM
chez
en moi l'enthousiasme
excite
produit
qu'elle
à ceux
tous.
Venise
a bien
avant
passent
Hocco.
aux
Palais
Titien.
toiles
A la Salute,
aux Jésuites,
elle.
Frari,
on
ducal,
L'Académie
des
à mon goût,
qui,
à la Scuola
di San
à l'Académie,
les toiles
trouvera
a sa dernière
maitresses
œuvre
<
émouvante
C~
D~c~/OM
Entre
les autres~
Delacroix.
je noterai
la belle
</c /<o,
les portraits
F/<~<'
une
De
fut-il
Titien
mie,
traitiste
?
un
SERASTiA~o
jamais
tableau
du
Saint-Jean
de
inachevée,
un
comme
seulement
à l'Acadé-
comme
dépasse
Palais
ducal.
por-
de
l'ami
(-i- 1547),
dont nous avons admiré
DEL PioMHO
de Michel-Ange,
Haphaël,
la « F-M'y~
», à Florence,
a Venise.
LoRE~zo
au
LoTTO (-~ ~5~4),
et a Saint-Paul,
il n'est
aucune
montre
au
ses
grandes
œuvre
a
Carminé,
qualités
à Bergamc
le
qu'on jugera
de son talent.
Puis c'est PoRDH~OKE (-r 1539),
mieux
cherchera
Pordenone.
A Venise,
qu'il faudraitatler
il voulut
lutter
avec Titien.
Un tableau
de lui à
de coloriste
l'Académie,
mais
deux
c'est
personnages
a Saint-Roch,
une
VEMSE
310
toile
a
S.
Giovanni
montreront.
EIcmosinario,
l'excès
de ses prétentions.
avec ses mérites,
les Do~tFACt: a FAcadcmic
Dirons-nous
? Sur ces
je tire une juste
remarque
verincr
l'exactichacun
peut
d'une
dit-Il,
montrent
façon
secondaires,
peintres
de Burckhardt,
dont
« Ces maîtres,
tude.
et
pourquoi
ou troisième
éclatante
deuxième
Florentins
et
Titien,
Yeronese,
qui ne
peintres
toiles
maîtres.
une
Xnllc
part
escorte
de
tc!!c
Du
charmantes
artistes
de
sur
l'emportent
les
dcgrr
corresponcomme
a côte de géants
d'honnêtes
vivent
pas troubler
en conscience,
et
font
de
!'cxccHcntc
par ce
avec
peinture.
de tous
et personnelles
il n'est,
aux
chefs-d'œuvre,
bons tableaux.
Il y
ces
un
on verra,
a l'Académie.
temps,
P.\t:ts UonnoxK (T 157U), !1/<S~
même
superbe
~v.
Ce
sont
meurent
enfin
p!us
créer
portraits
mie, au
peintres
TiMO'
siècle,
(1~8-15~8).
par la furie
emporte
était pour
conserve
te plus
lui
une
grande
d abord
<'t de
Palais
à 1 Académie,
Scuola
admirables
deux
a la lin du
PAULVÉno~sE
à la
les
d'un
qu'ici,
Tintoret,
se laissent
dangereux
voisinage
a eux.
!eurs qualités
a des
ordre
les romains
H est certain
dant.
comment
des
Jamais
1~1~-loUt)
itommc
ne
de peindre
que
vitale.
fonction
partie
premier
des
t)«~es
fut
Tintorct
a
Venise
de son umvre
ordre,
qui
et
des
à l'Acadé-
tabfeaux
le superbe
~</(/<'
</<' .«x/
di San
Hocco,
cinquante-six
d'e~Usc,
.V~c;
vastes
PE!XTCRE
a Santa
toiles,
et
~taria
dell'Orto
saisissante
une
Trovaso
3H
d'immenses
/c/<7//<~
<
une
a l'Académie
r~<
nues..1<
usures
!)<~es, de belles
fond roussi
de feuilles..V<<
d'autres;
au
ZD
grands
Certes.
tableaux
ture
même
il fut
coulai!
inouïe
un
a peindre.
de tableaux
tivement
peu
et de supérieurs.
lents~
Veuise est Indispensable.
Paul
hauts
Vcroncse
sommets
soit
la
Louvre
voir
!)o~es.
voir
r<
de
un
Venise
nous
contiennent
lieu.
avons
ses
C est
sur
Fecole.
les plus
Quelle
l'étranger,
venir
ici pour
indicible
plaisir
/<'
si seulement
sont
Inséparables
elle-même;
de sa couleur.
visité
œuvres,
une
fête
~ous
San
d art
la richesse
il nous convie;
laquelle
blanches
et des
l'éclat
des nuques
et
on
le
pour
cest
son
sommes
c~~
toutes
au
le calme
nous
/t
le
y~
ah
le
que
au
à
/<M/
devant l
longuement
premier
eu
mieux!
souvenir
l'Académie;
Titien
encore
la ma~ie
beauté,
de sa vie.
et souriant
opulente
heureux
assis
avec
r~v
jT/<'
pouvait
moi du
qui
J ai
il est rela-
il en est d excellâches;
Pour
connaître
Tintoret,
tient
il faut
entier.
des
Palais
le
s''
surtout,
et
la peindit la joie
En somme,
où soit parvenue
de ses œuvres
valeur
tout
<YMe.<.
improvisateur:
son œuvre
eut
qu il
a San
jT<c,
et au palais
des
~rc sur un
enun.
palais
desptafonds.dc
votifs
et
le colossal
/~7/w/
puissant
ses doigts
de
tableaux
les
Arr/
à
alises
en
Sebastiano,
ma~ninque
des costumes,
~or~cs
amples
a
3i2
VEMSE
des
On
spectacle.
j4M<o?~.<.
la
les
qui
de
ne
donnera
personne
belle
plus
des
vénitienne
un
un
idée
/)<'M.r
Titien:
0
même
plaisir,
les
plus complets
de la peinture
admirables
Véronèse.
inoubliable
préférer
une
la
dans
pages,
Florence,
dons
Paul
que
Trouvcra-t-on
forment,
nus,
baigne,
certaines
en
peut,
Fc~~
mais
et
bras
leurs
Vénitiennes,
lumière
ambrée
médiocre.
a cc~
animaliers
de BASSAK, père et fils? Ils ne m'en ont
II nous faut franchir
aucun.
plus d'un siècle
arriver
au dernier
maître
vénitien.
grand
donné
pour
Alais
la lueur
encore
vive.
la
clarté,
plus
que jette
T~poi.o
fécondité
Venise
a l'aisance,
(169~-1770)
vraiment
vénitienne
de
illustres
dernier
Venise
rope.
églises,
Comme
prédécesseurs.
si rare ailleurs,
qualité,
son temps
et
état
d'ignorer
verveux
du xvm'
On
et
carnavalesque
de plaisir
auberge
œuvres
et surtout
dans
au
a
qu'anecdotique.
C'est la fin.
dance,
allait
l'étranger.
Venise,
se trouver
PiETKO
après
sur
dix
est
la
ses
il a cette
ici, d'être
II donne
pastiche.
au
C\XALETTO, GuAKD! sont, encore
bons
dont
les tableaux
peintres,
appréciés
eux,
si commune
le
siècle,
ses
cherchera
à l'Académie
de mourir
avant
de
de
le
cette
de l'Eudifférentes
Labbia.
palais
xvni" siècle,
de
sont justement
Lo~GHi
siècles
le chemin
n'est
plus
d'indépende celui qui
à son gré des trônes
et des républiques.
disposait
D'un
de plume,
en 17~7,
trait
donna
Bonaparte
Venise
a l'Autriche.
La longue
de la
décadence
~ËROXE
Scrénissime
fut
république
Ce qui restait
terminée.
31:~
ainsi
de vie
brusquement
artistique
disparut
la tourmente.
dans
.te sens
la sécheresse
de
ces
notes.
~lais
com-
ment
de Venise?
il y a
l'aime,
parler
Lorsqu'on
dans
les joies
vous donne
chose
qu'elle
quelque
de personnel,
d'intime,
que l'on ne peut pas. que
l'on ne voudrait
de peur
pas traduire,
que cette
nuance
d'émotion
ne s'évaporât
au contact
brutal
des
et
mots
son
ne perdit
charme
secret.
4
il faudrait
De Venise
a Vicence,
de
patrie
colossal.
On y voit le
Palladio,
qui nous lit l'ordre
la Ra~ione
ou Basilique
Théâtre,
d'après
l'antique,
de Vicence,
de nombreux
de la
et, près
palais
ville.
la
l'Idée
d<~ l'édiiice
les
Botonda.
meilleurs
i'œuvre
oiFrir
villa
a salle
cerveaux
de Palladio,
quelques
'.XA (14~0-1~23),
chef
que
aller
a quel
qui montre
point
centrale
circulaire
troubla
de
Vicence
bons
ce
A
temps.
n'aura
guère
de
tableaux
de l'école
côte
de
à vous
MoxTA-
locale.
VÉROKE
est dans une
torrentueuse,
l'Adige
au pied des Alpes
devant
la
admirable
position
C'est une vue qu'il
immense
de la Vénétie.
plaine
a la terrasse
du célèbre
faut aller chercher
jardin
Vérone,
sur
31~
VËHOXE
font
la
aussi
la
mante
des cyprès
Et tous
gloire.
de
maison
Piaxxa
il
au
(~s<</c/*)
de
tion
et
remarquables
qu'il y a de
Us furent
d~'
page
dans
couvert
della
grande
versé en arriére~
Can
Sca!a
très
des ~catiger.
ce
au xtv'' siècle.
~cnre
et de puissants
d'un
une
les
ritaHe
le
tvrans
Au-dessus
de la
guerre.
S!n' un chcvat
lire
coHec-
Saint-Zenon
romanes
de
élises
tombeaux
gothiques
mieux
une
sur
Fon visitera.
Le
que
romanes
les sculptures
de lettrés
de
est
médiocres
assex
belles,
Heine
à
H.
lapidaire,
antiques
dôme dont
ntle
grandes
une
musée
marbres
moyen
a~e
sont connues
jouent
fort
des Arènes
ici
char-
près
aux boutes.
de Vérone
a
y
de la
voisine
son
tombeau,
et
deIt'Erbe,
les bourgeois
a laissé
L'antiquité
lesquelles
six
Juliette,
duquel
des
et sept. fois centenaires
les touristes
veulent
voir
dont
Giusti,
porte de
manteau
hommes
la
chapetle.
qui Hotte,
renet, le cimier
!c hausse
te casqueet
se dresse
entre
montre,
col, une !ar~c face rasée
qui rit superbement.
une.
diverses,
A Saintc-Anastasic,
des frasques
PisA~t
entre
autres,
de VrrroKE
qui
(t~O-1
~6),
médaiHes
les portraits
nous
laissa
en de précises
des plus illustres
Le XVI'' siècle
Les
portes
<:HEn
(lt84-lo~U)
de!
un
Consiglio.
des plus
Vérone
compte
de son temps.
princes
considérable.
enfin fit une œuvre
sont
qu'il
soit
élégants
plusieurs
ou
non
édiuccs
palais
S.\x
de
remarquables
et nous
avons,
avec
le Palazzo
Fra
GIocondo,
de
de
Mi-
la
Hcnaissance.
de la haute
Hcnais-
MA~iTOUE
Palais
sance.
d autres.
une
toutes
Canossa,
Bcviiacqua,
de ces vittcs
t'interet
Cest
d'ourir
belle
collection
les
époques,
avons
étudiées
nous
Au
:!t5
musée
de
monument
de peinture.
les
de
les séries
qui comptctent
a loisir dans
et
Pompe!
secondaires
que
~«/.
le ~.y<
écoles
vénitiennes
sont
bien
et des
particuHercmcnt
représentées,
comme
S. Giorgio
in Braida
ont des toiles
e~tiscs
des meilleurs
Enun on ne
remarquables
peintres.
de
negH~crapas
dans
les
staHcs
visiter
du
S.
m
Maria
chu'ur.
Organo
a,
qui
tes citefs-d'œuvrc
bois et descuipturedc
utarqueteriede
D.\ VÉKOKE (ii<)9-to~7).
de
FpA GtOVAX~t
)tAXTOCE
Nous
Léon
venus
sommes
chercher
ici
les crises
de
(voir p. 20U) et les fresques
de Mantc~na.
ne nous a point
déçus.
\!antegna
Le palais
des <<onxa~ue,
marquis,
puis ducs de
Mantouc
ue témoigne
ctdeGuastalla.
que du mauvais
de
~attista
Atberti
du xv~
coût
Jules
Romain
palais
restaure.
valeur,
sité de
en ont
la
et du xvn
et
Ces
siècle.
<!c ses
maîtres,
élevés
t~'s
décorations
remplissent
connaissant
été réduits,
poursoUiciterta
a inventer
des trucs
postérité,
le
leur
curio-
illusion-
sur lui-même,
nistes, a faire tourner
par exemple,
du soleil
aux voûtes
le quadrige
décoraient,
qu'ils
Ceta les jn~c.
avec
le spectateur
qui se déplace.
ont
été transLes beaux
cartons
de ~îantc~na
MAXTOCE
316
Court
à Hampton
d'abominables
portas
nier,
et ont
subi,
restaurations.
une
une
salle
chambre
abandonnée
reste
siècle
Ils sont
dans une étroite
galerie
exposés
sible, grâce aux verres miroitantsqui
de tes voir.
Dans
au
der-
du rcst~
où il est
imposles recouvrent.
du
entièrement
vieux
décorée
château.
par Mantroisième
de Louis,
(lui y peignit la rencontre
de Gonxague
avec son fils. le cardinal
Franmarquis
ans
une scène de chasse
auçois. âge de douze
la cheminée,
les Gonzague
et leur cour: au
dcssusde
tcgna
plafond
femmes
sur
le bord d'une
balustrade
enfin,
en toilette
et des enfants
nus, suivant
formule
allait
qui
devenir
chère
a l'école
des
une
véni-
la dégradation
d'une
de ces
partie
les repeints,
elles
font encore
fresques,
malgré
et montrent
dans sa pléniune grande
impression
d'Andréa
tude te noble talent
Mantegna.
ticnne.
Maigre
Du palais,
on a une vue étendue
sur !cs lacs qui
entourent
la ville et l'ont faite la place forte qu'elle
a etc.
lacs
fiévreux,
plutôt,
qu'envamarécages
hissent
se
les roseaux
d'immubUes
dressent
plaine,
verte
toriquement
à Mantcgna.
pièces
a mi-jambe
pècheurs
que ferment
et plate,
Alpes.
une
On passera
collection
d'antiques
quelques
et où.
de choix,
intéressantes,
Aux portes
Musée
civique,
et d'autres
qui
comme
de
l'eau,
c'est
puis
à l'horixon
demi-heure
excellente
du
dans
la
les
dans
In
où il y a
sont his-
ayant appartenu
la vilte,
nous sommes
MODÈKE.
!t!!cs
et
voir,
du Té.
palais
et le décorateur.
à une
semblable
tures
317
architecture
le
décoration,
l'architecte
Jutes
son
pour
PARME
Ji.iles
et
pour
Romain
en
C'est
lourd
et
caserne
une maison
qu'à
Homain
et ses élevés
l'ont remplie
de
dont on vante
grotesques
l'ingéniosité,
su
fut
plus
d'~te.
peinqui
m'échappe.
MODÈLE
Une
Le Dôme
pot! te ville.
et des
sculptures
bas-reliefs
d'Agostino
grande
lombards
lions
romane
des
On verra.
ici et en ditïerentcs
églises.
a de beaux
de
l'époque
di Duccio.
des
groupes
de personnages
en argile,
de
propres
a la statuaire
~lodène.
MAxxoxt (-~ 1518) B~GARELu (-r 1565)~ s'y
Oserai-je
avouer que je les retrouve
<iistingnëreni.
Au
laids
et peu artistiques?
mitifs.
un Vclasqucz.
coup de médiocres.
Il faut aller voir
pire
modèle
musée,
quelques
S. Agostino,
église
siècle
par Bibbiena.
xvu~
salle
en carré
grande
long
une salle de bal; ait plafond.
et de Génies
en stuc menacent
tête.
Burckhardt
quelques
priet beauBolonais
ne blâme
pas
rococo
C'est
(lu
une
être
qu'on
jurerait
une bande d'Amours
de
vous
fracasser
la
ce dévergondage.
PARME
Parme
1 Italie
a
les
mctiteures
n la porte
du
romanes
de
sculptures
et une C~'M~.yM/A
Baptistère,
PARME
3t8
a
la
cathédrale.
signées.
la'uvrc
Trait
Benedctto
admirable
H iaudrait
bien
en Franc'
(fin xn'')
de noscathédrales
est anonyme.
en comparaison
celles
françaises.
avec
exemple,
sont
Antelami
mettre
temporaines
elles
italien,
des
de
statues
Corbeil.
ces bas-reliefs
intéressants,
statuaire
1
conpar
mais à
distance
de notre
quelle
La grande
attraction
est, a la cathédrale,
là coudu C'mHHGE (1~)~-15~4).
Le
de
biographe
pole
« Les anges
a écrit
semblent
s'élever
Corrode
d'un
vol rapide
a leur
entraîne
Le malheur
distingue
d<' Génies.
cette
et sur.
suite
et le
dans
monde
un
est
élan
chrétien
paraît
<'
extatique
(!).
rien
et qu'on
ne
n en voit
qu'on
de jambes nues. d'Amours.
qu un fouillis
le monde chrétien.
Quant, a représenter
de lumière,
de chair
grande
fresque
Personne
n'est
prétendre.
n'y saurait
joie,
religieux
contraint
que Corregc.
à des sujets
Il
est fâcheux
de
qu'il
étaient
piété,
qui
à sa nature
fait antipathiques
voluptueuse.
il peignit
A Saint-Jcan-Evangélistc,
aussi
et
de
moins
ait été
tout
à
lacon-
et le Christ
ses
y présente
elle est trcsnoire.
un
Sur la porte de la sacristie,
pieds au spectateur.
JI faut aller au Musée
S~y/~
que l'on voit bien.
pole;
riche
de
ses
œuvres.
La .1/<«/
<7/<x
~co<<y.
et bambin
ont
des têtes
le
délicieuses:
vicrg''
me gène.
La .Ma</6'w
<M/M/
Jc/'<
saint Joseph
enfants
et Madeavec des parties
exquises,
Vierge,
un grand
diable
au premier
plan, à droite,
fait des cnets
de jambes
saint Jérôme
agaçants.
leine
de
:9
PAKME
La ~</<
me plaît
Infini~c</A< (fresque)
ce qu'il y a do plus parfait.
peut-être
~c/<A'
.r
jF'/<
</c
della
ment:
c'est
Les
~/<??'/y/
m'attirent
moins;
l~caucoup
ni le sentiment.
donnance,
inférieurc.
est
je n'en aime
La D~.sc<<'
derniers
Ces deux
tableaux
ni l'orC/'o~r
montrent
des sujets
tragiques.
qu'it ne faut pas à Cornue
la Bibliothèque,
il y a une belle demi-coupole.
on verra (mal) toute
Au couvent
de Saint-Paul
voûte.
C'est,
dans des
une
fonces,
panneaux
de médaillons
avec des amours,
jouftlns
Cet
rières
qui s'amusent.
capitonnes,
et polissonnant.
polissons
petits
renies,
qui fut la salle
ils étaient
faits
cher
les
de l'abbcsse
évidemment
vocations
a incroyablement
Au musée,
l'on trouvera
un
et des
excellent
énorme
l'imitation
Farnèse.
statuettes
~c/'c~'
et du
reste
abusé
et de derde
étalage
ornait
de
ce
Plaisance;
encore
bonnes
quelques
entre
antiques.
lesquelles
/r?v.
II v a dans le Palais.
un théâtre
fantaisie
a un
pour les Naumachies.
Nous allâmes,
en voiture,
enfermé
Fabrice
dcl
Dongo;
célèbre
d'un
baroque
premier
nous
a
des
éta~e!
à la citadelle
où
entrâmes
et où Clelia vint
où il prêcha
Ces souvenirs
Parme.
emplissaient
Steccata.
série
des
médiocre,
de l'antique,
On inondait
une
pour ne pas eiïarouLa Renaissance
ita-
indécises.
lienne
toiles
Jeanne
A
l'entendre.
fut
à la
~0
CRÉMOXE
CRÉMOXE
de la plaine lombarde,
En plein centre
-qu'elle
~st riche
et monotone'
Les noms les plus fameux
n'arrivent
à la rendre
Lodi.
en
pas
sonnent
vain
à vos
est donc plaine
plaine
Crémone
la gloire
des
Dôme
et le Baptistère,
beaux
lions-grinbns
l'intérieur
du
A
Vénitien
luthiers.
de
Dôme.
du
Marignan,
cette
Que
oreilles.
Les
à
rues
perpétuent
Nous avons
vu
le
avec de
roman,
de colonnes.
porteurs
style
lombards,
Pordenone,
Crémonais
Intéressante.
riches
du
fresques
Brescian
HoMAKtxo et du
des
BoccACCtxo
au
(f 1518);
œuvres
des CAMPt (lin xv*\ xv~ siècle).
est encore
assez probe
Pour
la sculpture.
Crémone
possède
de la technique
lombarde
spécimens
les bas-reliefs
des deux
énergiques
les
musée,
Campi
ainé
d'excellents
au Dôme.
chaires
par
mai-
avec
la longueur
et la
(1447-1522)~
des
le quelque
chose
dc,scc,
personnages,
greur
dans les draperies
de casse, d'anguleux,
très fouilAMADËO
lées.
aussi
qui est propre al'ëcote
l'Arcade
S.~larcellino.
dans
la crypte
dont
composée,
centrale
des
de
une
c~est
on
se
la Chartreuse
de ce temps.
On verra
de BEKEDHTTO BRIOSCO
œuvre
souviendra
harmonieuse
devant
de Pavie.
la plus
Renaissance
ornés
palais
celle du palais
Stanga,
est aujourd'hui
Le souvenir
de Crémone
est celui
la
Puis
et
porte
il v a
belle
porte.
au Louvre.
d'une
toute
BRESCIA
calme
ville,
petite
et
pittoresque,
sont
réunis
avec
une
le
Dôme.
municipal:
!e tout
321
bourgeoise,
d'une
place
le
et peu
propre
belle couleur
où
Baptistère
<~n briques
et
Ip Palai"!
rouges.
BRESCIA
On y passera une pleine journée
sont tout
villes du nord de l'Italie
aucun
ter.
nades
Les
touriste
ne
devrait
à fait agréables
de s'y arrênégliger
outre
du
charme
d'une
En
sante
excellente.
ravisposition
au pied des Alpes,
de l'agrément
de promesur les remparts
la campagne.
qui dominent
du
de ses places
et de ses
pittoresque
de monuments
commel'ancienne
rues,
cathédrale,
le Broletto,
le Palais
communal.
Brescia
offre
en outre
un
intérêt.
De l'antiquité,
grand
et un chef-d'œuvre~
la r~/o~
ruines
Le musée
du moyen
âge, bien installé.
artistiquement
elle a des
en
bronze.
Enfin la Renaissance
pièces
remarquables.
y
excellents.
des
Comme
Vérone,
peintres
compta
Brescia était rattachée
à la Répucomme
Bergame,
a des
blique
de
au
Venise
art(xvi"
siècle).
se rapprochent
leur
garder
le premier
plus
Les peintres
des maîtres
dialecte
des
propre.
notables
G.
RoMAXtKO (1485-1566),
maintes
œuvres
(Padoue,
meilleur
maître
de
moment
de son
grand
de ces écoles terriennes
vénitiens,
mais
SAVOLDO (f
brescians;
dont nous
savent
1548)
est
vient
puis
avons déjà vu
c'est enfin le
Crémone)
l'école.
MORETTO (1498-1555).
2i.
BERGAME
322
dont
le
met
d'étudier
gris et la pâte solide sont aisément
et que Brescia,
dans ses églises
c{
et Tosi, pergaleries,
~lartinengo
à fond.
Un de ses élevés,
MoROX!
coloris
reconnaissables,
ses deux
dans
Aux Offices.
portraitiste.
àMilan.
ilaunchctun portrait;
et à la National
à Londres,
d'excetGallery
(f i~7S)~ fut un
nousenaYionsnote
d'œuvrc,
lentes
xv~
toiles.
siècle,
grand
En somme..
Brescia,
pour le milieu
à Florence.
est bien supérieure
du
BERGAMK
Brescia
Entre
et
elle
exquisement,
la moderne,
rées
dans
une
le
lac
de
se compose
Corne,
de deux
pittoresque
villes
sépa-
et animée,
commerçante
ville
tandis
que l'ancienne
la plaine,
élevée
colline
par un funiculaire.
formés
en promenade
charmant
le paysage
Bergame
monuments
est
riche
élevés
l'on
où
parvient
Les
remparts
avec, comme
s'étend
occupe
aujourd'hui
ont été transtoile
de fond,
des
Alpes
bergamasques.
d'art
(je ne parle
pas des deux
à la gloire
de l'aborigène
Doni-
A la cathédrale,
je ne vois
guère
zetti).
qu'un
à Santa
Maria Maggiore,
Giovanni
Bellini;
romane,
des stalles
de chœur
tapisseries,
i! y a de belles
en
marqueterie
Mais
lombards.
leoni, fondée
qui sut non
rendre
son
célèbres,
toute
et,
voisine
au portail,
des
est la chapelle
lions
Col-
Bart. Colleoni
par le grand condottiere,
des batailles,
seulement
mais
gagner
en l'associant
nom
immortel
à de
323
BERGAME
durables
d'art.
œuvres
de
prises capitales
en est l'auteur
la
ses caractéristiques
Pour
la peinture.
ville.
rentes,
dont
la
Morelii,
excitera
Carrara
l'Académie
s'enorgueillirait
se compose
de
Elle
L'ensemble
déco-
si nettes.
avec
dont
Amadeo
des
par
complété
Rien
n'est
au plaibnd.
plus
de statuaire
lombarde
l'école
de Ticpolo
fresques
facile a suivre
que
musée
lombarde.
statuaire
Crémone).
est
gracieux,
et
une des entre-
avons
(voir
riche
ratif,
Ici nous
d'une
plus
trois
collections
celle
récente,
plus
l'intérêt
de tous ceux
est
un
grande
diSe-
du
critique
qui ont suivi
mordant
a
écrivain
que cet
polémiques
l'on
ait
excitées.
Quelle
que soit
l'opinion
que
sur ses livres,
on ne pourra
nier qu'il
n'ait
eu la
n'ait
réuni
des
œuvres
main
heureuse
et qu'il
les
vives
Dans
excellentes.
l'ensemble
du
musée,
on
fera
PREVfTAr.i
Bergamasque
des portraits
de Moronl.
(t '1515); on reverra
plusieurs tableaux
de l'école
des Vénitiens.
lombarde,
deux
gers,
une
Mantcgna,
des toiles
un
de
Botticelli.
L.
LoTro,
de
série
étudiées
le
avec
connaissance
et
indispensable
Dans
lienne.
de choix
pièces
rendent
une
qui
a tout amaleur
le
bas
de la
ville,
étranquelques
natif
de Bergame.
d'être
qui valent
visite
à
Bergame,
de la peinture
itanous
avons
visité
S. Spirito
avec peu de tableaux,
mais de bons.
à voir S. Bernardine
in Pignolo
aurait
aussi
S.
tante
Bartolommeo.
de
Lorenzo
pour
Lotto,
compléter
l'œuvre
Il y
et
impor-
TULAX
32t
MÏLAN
et sans
Milan
est d'aspect
pittoresque.
de ses rues,
italien.
En certaines
elle fait penà New-York.
Comme
dans
les
Broadway,
Moderne
peu
ser
se
tramways
cieusement
Dôme
et
y a plus
Londres,
ami
un
succèdent
et s'arrêtent
à se toucher,
filent
net.
voisines
Aux
rues
silendu
de
la Galerie,
l'animation
est grande.
nous.
A Paris,
de flâneurs
que chez
dire un mot
on ne s'arrête
que pour
rencontré.
Ici.
de l'ordonnance
sentiment
même
les
se groupe
nuyé ou distrait
qu'ils
et. drapés
dans
pose
admirable
Il
a
n
du
perpétuité
et de la composition,
on
sans cet air engens isolés,
ont au Nord, prennent
une
leur
stamanteau,
ample
tionnent
et regardent.
et musées,
doit retenir
Milan,
dans ses églises
le touriste
une semaine
au moins.
On ne s'y arrête
elle a une infinité
et pourtant
de choses
pas assez,
à montrer.
J'énumérerai
les monuments
indispensables
vus.
pour
que,
S. Lorenzo,
tique
surtout
époque,
il faut
avoir
a un poréglise
paléo-chrétienne,
Le plan de l'édifice
circulaire
préocet Vinci, qui le jugeaient
admirable.
antique.
Bramante
cupa
On visitera
chaque
S.
Babila,
S.
Celso,
S. Eufemia
et
portique
S. Ambroise,
romane.
La
pour l'époque
en atrium
de S. Ambroise
est du ix~ siècle.
réglise
du
xn*.
La
sculpture
décorative
y
est
MtLAX
Le
Intéressante.
très
revêtement
du
du
d'orfèvrerie
remarquable
que difticilement.
œuvre
se voit
A 1 époque
gothique.
pauvre. Je sais bien qu'il
la huitième
les Milanais
mais
325
est
œuvre
bâtarde
dont
la décoration
où
est
les
alors
seulement,
m les formes
et
séduisant.
du
xm"
on
comme
qu'à
et la
la pâle
brouil-
légers
n'en
distingue
ni le détail,
irréel
exactes,
apparaît-il
A l'intérieur,
il est un chef-d'œuvre
</<' la
l'c
indiscutable.
assez
contre-sens
désolante
Il ne faut le regarder
façade
baroque.
lumière
d'un
clair de lune
voilé de
lards
ne
clamé
y a le Dôme,
par
merveille
du monde
une
c'est
abondent,
l'architecture
maître-autel,
!x~ siècle,
siècle.
Au
beaux
en bronze.
F«'~<?,
du choeur,
des tom-
pourtour
et de L. Leoni,
de Bambaja
la sacristie,
des statues
médiocres;
dans
« espovantables
d'argent
').
De la fin de cette époque,
la riche et belle façade de
tardif
où déjà la
(fin xv"), d'un gothique
l'Hôpital
Renaissance
se mêle. La statuaire
des monucompte
du xiv~ siècle
l'Arca
de S. Pieimportants
/</ ~M'~yy,
à S. Eustorgio,
œuvre
de Balduccio,
des figures
'lans le style pisan
en
quelques-unes
sont belles,
et la patine
du marbre
est admirable;
ments
au
musée
temps;
nant.
Arrive
dirai
que
archéologique,
celui de Bernardo
la
Renaissance.
la porte
parMicheIoxxo
des
tombeaux
Visconti
De
du
même
est impression-
la
première,
Médicis
au
de la banque
et du mème
.MIchcloxxi,
je ne
Musée.
la Chapelle
326
3HLAX
à S. Eustorgio.
de décoration
polychrome
Puis c'est Bramante
Nous
(J444-i~l
Portinari
gracieuse.
avons
analysé
chœur
S. Marie
déjà
et
de Caradosso.
Grâces,
pourtour
S. Maria
(p. '2()!)). On verra
dont
ht sacristie,
avec
coupole
S. Satire,
Presse
des
y a de p'Ius séduisant
à i'Hôpita! 1 majeur.
lui.
cour
Après
les InevUables
sans
baroques,
impor-
une
puis
viennent
est
frises
ce qu'il
tance.
An
m<'nt
ment
xv
siècle,
un developpexv~ forquart
la sculpture
prend
Les MA:\TE<;Axx\ (y
original.
A~ADEO. vu à Crémone,
a Hergame;
Ht<tos<:o.
T. DE COXXAMGO~ CRISTOFORO §OLA!
LE BA~H:\J\.
la première
I'cco!e et occupent
FusïXA, continuent
moitié
Leurs œuvres
se voient
a
du xvi*' siècle.
S.
a!S~ ~taria
Eustorgio,
a un
téristiques
tard
a
sur
la
peinture:
(t
d'être
étudié.
1
i~2)
KALE.
URAMA~Ttxo.
nance
calme
allait
que
<'nnn des
compte
et ses beaux musées
FopPA
sion
a
sentiment
techniques
églises
de documents
pour
Ses
I~assione.
à la Chartreuse
et surtout
archéologique
Cette école
déjà.
.Milan
della
les xV
il
trouver
nous
dans
et xvi'
avons
un
œuvres
de
Pavie.
des
carac-
indiqués
Illustres.
une
siècles.
attendre
faut
contemporains,
des
dans
les
et
peintres
otïrent
et grave,
n'atteignent
forme
cette
première
que
revêtir
elle
au musée
maître
Ses
abondance
EUe
vint
YiycE:<xo
qui vaille
XEHcmxo~E.
~ableaux
d ordon-
pas à l'expresde l'art
lombard
(le
BoRGocxoxE
3HLAX
(y 152~). Du même
une
personnalité
il montre
que L. de Vinci.
dans
un développement
maître
norcntin
toujours
âge
rare
lent.
A côté du
plutôt
de nouveauté..
en quête
il continue
toiles
et des fresques
oit,
d'immobiles
ventionnels,
le
trône
de
la
du
LÉox\RD
DE Vtxct
vint
à Mi!an
Il ne reste
de
à Milan
belle
du
œuvres
Christ.
de
que
eut
qu'elle
les soldats
même
italien.
a subir.
lui
t
La Cène
l'art
le
la
qui les
saillent
rayent,
encore
11
Non
des
plus populaire
Ou sait les vicissitudes
est
la
mais
Léonard
prématurée
de
murale
et
lui-
en
em-
l'huile
au
voir
Qu'allions-nous
une déception.
Mais
il
si bonne
soit-elle,
en
si parfaite
qu'on
de Fœuvre
mystérieux
les personnages,
sous les écailles
la vie
les moines
seulement
hostiles,
à sa ruine
de
ce
des
d'Aragon,
la tête si
Brera,
au
et,
le charme
ait, qui rende
de Léonard.
La Cène est encore
et de beauté
à
lombarde.
peinture
d'Isabelle
une peinture
ployant
pour
dit à fresque.
lieu du procédé
de la Cène?–Xous
craignions
il n'est
non,
pas de copie,
n'est
pas de photographie,
tion
y
qu'il
décisif
maître
furent
contribua
sérieux
1500.
y séjourna
jusqu'en
la C~<' de Sainte-Marie-
et
le portrait
des-Gràces,
dessins
à l'Ambroisicnne.
le
la gràce des figures
ses œuvres.
perpétueront
fut
en 14S3
des
aussi,
coloris
de l'histoire
moment
à peindre
en des arrangements
conentourent
personnages
Mais
Vierge.
et le sentiment
apporte,
et la fraîcheur
327
une
source
sous
qui
supérieure
d'émo-
les balafres
tres-
tombent,
que
leur
in-
328
MtL\:S
suffla
le peintre.
H y a, maître
le changement
Fœuvre,
malgré
ties restées
admirables,
alors
loureusement,
terribles
et
le noircissement
des
saint
te
que
tons,
des
sourit
pardou-
prononce
tes
Jean
Maître
de
paroles.
de talents
Vinci,
c'est une éclosion
Après
mants
dans l'école
lombarde.
Que ceux qui
l'action
homme
voient
Qu'ils
TYS.
d'un
MARCO
viennent
ici
BERXAMDLXO LuiXf,
CESARE
D'OcGIO~O.
UA
charnient
et
regardent
MATTEO DE PRESALAtKO,
SESTO,
~OLARIO.
BOLTRAFFtO, PEDRtXI, GACDEXXIO FERRARI,
tous peignent
a la fin du xv" et dans
la première
moitié
du xvi''
qu'ils les voient
exprimer
chacun
dans une formule
tempérament
propre
Il y a de ces maîtres
léonardesque
qui les rcunit.
toutes
les églises
de
des fresques
dans
presque
Milan
Saint-Maurice
(ne pas oublier
pour H. Luiles
salles,
ni). et le Brera offre, dans ses premières
toiles
sera
leur
les
de
plus caractéristiques
des matinées
excellentes
si bien
aménage.
il a des œuvres
italiennes,
une P~</
un
En outre
dans
des
Bellini.
un
On
ce beau
peintres
de toutes
importantes
frémissant
Tintorct,
de Giovanni
l'école.
pasMusée
lombards,
les écoles
et
passionne,
un séSodoma,
duisant
manière,
de beaux
Raphaël
première
portraits
de L. Lotto, un grand Centile
et bien
Bellini,
sinon
les plus
c'est une des collections,
d'autres
d'Italie.
du moins
les mieux
choisies
nombreuses,
A
l'Anibroisienne,
il
est
quelques
tableaux
329
MtLAX
célèbres,
le
nard,
toiles
le portrait
d'Isabelle
de Léod'Aragon,
<4/~e~c.s
et de bonnes
carton
de l'École
de l'école
Au musée
lombarde.
PoIdi-Pcxxoli,
à Piero della Fran-
de femme
attribué
portrait
de toiles
ccsca et un petit nombre
solliciteront
votre
attention.
Comme
un
vous
admirerez
sans
anciens,
laideur
nable
de
on
se
la
vous
riche
Borroméc
fera
une
de ce palais.
à visiter.
aussi
musées.
juste
tapis perde l'abomi-
décoration
est
ces différents
nous-même,
les grands
étonnerez
doute
et vous
La collection
Avec
sans
intéressantes
idée
et églises,
galeries
de la fécondité
des
en des
lombards,
qui se plurent
peintres
et souriantes.
infiniment
C'est
gracieuses
intéressantes
de
l'histoire
particularités
peinture
barde,
1486,
mence
œuvres
une
des
de
la
éclosion
de Fécole
lomque la soudaine
richesse
et sa brièveté.
Avant
son extrême
à peine
alors
comBorgognone
c'est
Léonard
de
toiles
quelques
à produire,
puis
littéralement
Vinci, dont la présence
àMilan suscite
Vers
des
1510.
1 activité
est
peintres.
grande,
le mouvement
ne s'étend
mais, chose très curieuse,
Solario
et Salaino
pas sur plus d'une
génération.
meurent
en
1515,
Sesto
et
Cesare
da
érudits
connaissent
Figino,
Lomazzo,
Boltrafuo
Pedrini
l'année
suivante,
en
B. Luini
1523,
en 1530, Gaudenzio
en 1529, Marco d'Oggiono
Ferde l'art
n'a
rari
en 1549.
eux, l'histoire
Après
en Lombardic;
seuls
les
rien à enregistrer
plus
les
noms
lamentables
de
Lanini.
maniéristes.
Lagaia.
L'école
330
PAVtE
de
lombarde
peinture
tôt fanée.
est
une
i!cur
magniiiqne.
PAYΠET L.\ CHARTREUSE
De
qui,
on ira
Milan,
dans la seconde
grand
nument
atelier
n'exclut
ni
dont
d'art
la Chartreuse
voir
moitié
de la Lomhardic.
la
prodigieuse
le goût.
ni la
Architecturalement
cade, bien que
le type de la
xv''
du
il est
témoignant
richesse
de
Pavic,
fut te
siècle,
C'est un
mo-
décorative
grâce,
ni la fraîcheur.
assez
et la fa
pauvre,
d'un cQbrt original,
est
avec
rapport
l'édifice
vu des cloîtres,
il est
commande
qu'elle
a souhait
et d'une
couleur.
délicieuse
pittoresque
la peinture
il est tout à fait
Pour
et la sculpture,
façade
plaquée,
C'est par lui
important.
cer ses études sur
l'art
que l'on
sans
devrait
commen-
car les Mantclombard,
a la façade
et dans
travaillèrent
gaxxa et Amadeo
la sacristie
C. Solari sculpta
les belles
figures tomles
bales
de Ludovic
le More et de Beatrix
d'Este,
portes
Crist.
des sacristies
Homano
Galeas
grands
Briosco
tableaux
absides
lombard
voulurent
Yisconti.
tombeaux
si fines
et Briosco
avec
élevèrent
qui fut comme
de Saint-Denis
leurs
niellions;
le tombeau
le modèle
au
xvr'
de nos
siècle;
a des
fit la porte
;Borgo~none
principale
des
d'autel
et les imposantes
fresques
du transept;
noms
tous les grands
de l'art
de ce temps
lesVisconti
La Chartreuse
y figurent.
que
n'était
où l'on
pas un endroit
PAVŒ
oublier
le
33 i
monde
!c ciel
gagner
la splendeur
dans
et,
l'austérité,
de ses peintures,
par l'artifice
par
de sa décoration.
elle
oiFnnt
aux
de ce
princes
dans un cadre
temps
d'art
pouvait
A
le charme
d un séjour
calme
raflinc.
a guère
que Saint-Michel
intéressant.
qui soit
On y voit ce qu'ont
produit
dans le style roman-lombard
les influences
byxanl'avic
même,
nous
tincsque
à Pavic
encore
Le
touriste
xiv"
avons
le vieux
ou
siècle,
visitera
repose,
le corps
un petit
municipal,
de Messine
le retiendront
pour
épuiser
en bois
pont
Musée
suffisent
à Havcnne..Faime
analysées
consciencieux
Henaissancc
du
il n'y
les
F~
dans
un
de
saint
Correge
un instant.
richesses
sur
la
le Tessin.
cathédrale
tombeau
grand
Au
Augustin.
et un Antoncllo
Trois
d'art
heures
de l'avie.
t
MEMENTO BIBLIOGRAPHIQUE
ANrrQcir~
CHOt-Y.
J. BrncKHARDT.
MAX CoLunxox.
S.
REix\)).
/otre
Je ra~cAt/ec/Krc.
2 roL gr. in-8*.
1899. (Xécessaire
pour toutes
questions
d'architecture
ancienne
et moderne.)
Le Cicerone.
trad.
t894.
In-18,
franc.,
exce)Antiquité.
(Ouvrage
partie.
lent. facile à manier.)
S~M~p/M~
yrec~M~.
2 vol. in-4"1892.
en français
sur
(Ce qu'it y a de mieux
le sujet.)
In-8*.
.V'oZo~p
/~Mr(~ de la Cr~c.
7~<*r/o!~<~
~a~t/p~c~Me~roM<y<nc. 2 vot. in-S' 898-99.
(Véritable
dictionn.
très utile.)
graphique
<A</?M~~Mr.F/MUM~
n~MeAtcA~C
1888. gr. m 8'.
/op~t~M~'c/
/o!re
de ra/
cite: les anciens.
3 vol.
SYBEL,
\ixCKEUt.\xx,
G. BotsstER.
n98-1803.
(Représente
par excell'état
académique.)
d'esprit
ror~ dans
/'<?~<<~Mï/e, 6 vol.
gr. in 8'.
/«?K~<!<
~owc
arc~coZo~f~
Fc~TEL
P07??/0~<.
JL~ Cité o'M/:y7/c.
PERROT et
CniPïEx.
n!; CocL~x~E:
P. GïRARt).
in-8"
lence
7~o<~
ïn-16.
bien que systématique.)
athénienne.
L'JP~Kca<!0!'
(IndispenMb!<*
in-8*
1889.
Xous indiquons ici non pas tous t' livres important-, p&rus sur l'art et la
civilisation eu Italie. mai, ~ulemenl, sur chaque question généme, le, ouvrages
les meiUeurii. IM plus récents, ceux que l'on peut consulter sans peine.
334
m~IE~TO
LES
BIBLIOGRAPHIQUE
TEMPS
PREMIERS
A~.<
H. REXAx.
CHRÉTIENS
du
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C/</M~~<
vf't
in-8'.
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7<OM~/
H'~si,
1871.
and
SpKxcERXpKTttc'tïE
~«~0
B«"wxt.«w,
ScHft.TXE.
vol.
.so/a/~a.
(Ouvrée
.!o~/c?'<ï?:~a.
classique.)
Tra'L
frfinç.
(Catholique.)
Die Ca/oM&eM.
GEKSPAC)!,
J. Bc«f:KHARt'T.
prtrAHart).
1882.
ef~'
J/'cA~o/
1895.
18tH-
in-ft'L.
A~<
~c/M~M
~«
(Critique.)
!n-8*.
~').wy<yKC.
Le
C~ce/'o/
Tmd.
fr..
1892.
m<
(Partie
<!crne.)
BYZANTIN
L'ART
BATET.
C'* ME!.cniOR
Z.4r~
ï'K V~RCK.
Les
7'~wp/c
~rc/ec/M~
C.\TTAXE«.
A7'
c~N~Ze.
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l.e
R.
!n-8*.
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en
siècle.
Trad.
ïn-fo!.
tn-fot.
7/<~<e
franc..
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sr.
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!n-8°.
(itn-
portant.)
A.
CnfttSY.
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in-8*.
A.
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M.UM~XAX.
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~.OK~
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In-8*.
!8!).
/'<ryo<
T~Mps
/~Mcs.
la diCusion
des
influences
(Sur
byzantines.)
MOYEN
AGE
ET
RENAISSANCE
GËXÉRAUTËS
OEV"KAGtXE,
Jacques
K. Bo~Hi,
/.M ~~pM~/c
F/'aHCMt'&'
<
<f.<.s!
1884.
MEMEXTO
SABATIEM,
TnoM,
S. François
F)'
yoH
<f~
MAtMGXAXO,
Fra?<cc.sco
GEt!HU<T,
tique
L'«'
J. BCKCKHABDT.
La
E.
Mcxrx,
?<M~
<f«? .4n/<ï/~e
tn-8*.
IS85.
Renaissance.
<fj4~M<.
1893
f/p~
cri-
(Excellente
des
précédents.)
In-iS.
M~/t~MC.
C~rt/OK
en
~eMa~w~cc.
Trad.
7~/tC
ait
la
/eMp.f
2 vol.
franc.,
in-8".
(Très
important.)
in //a~.
5 vol. in-8",
1881.
~/M~MHc<'
r~r< ~e~~aM/
la Vte/M~ance.
V/o~v
3
in-4*.
vol.
(Considérable
faits
contrôlés
des
dance
RCSKYX.
In-8'.
~A<!<t
~M~.<~
SYMOX&S.
335
BIBLIOGRAPHIQUE
~/OK&<
7~
etc.
Florence,
l'abon-
par
et
vérifiés.)
Venice.
of
(Avec
/H
Jfot'~ÏT!~
innniment
de
pré-
16
Vol.
caution.)
StSMOXDt.
/<OM'P
in-8.1~6.
italiennes.
~e/&yMM
(Encore
de F~rc/tc~.
PEttREXS.
/f~«tr~
RAXKE,
~.p.< 7'
à
excellent
4 vol.
Trad.
franc.
et
F/~rc~cc.
in-8.
lire.)
18~9.
clas-
(OEuvre
sique.)
STEXMtAL.
Kowc.
J\)~
Pr'x/<cMa<~
Rome.
2
vol.
in-16.
la psychologie
de l'Italien.)
en Ilalie.
In-16.
(Très
fragmen-
(Pour
GACTtEK,
~<
Yn-16.
~o~
taire.)
TAtXE.
~/<c
en
7/oZ/e.
pour
l'art,
du
2 vol.
reste
in-16.
insuffisant
remarquable.)
L'ART
J.
BURCKHAR~T.
MUXTX.
G.
VASARt,
Les
Vies
OMP?'
des
pZ<~
el
~CK~p~M~
Mitanesi.
Gaet.
table
1839.)
traduction
CHOIST.
Aug.
cités.
excellenls
architectes.
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Eug.
peintres.
italienne.
in-8,1S82.
(Détesde Leclanché,
française
336
ME3FEXTO
MBLIOGRAPtHQCE
Architecture
MOYEX-ACEF
C. ExLART.
0~<~<7!M
Gox~E.
//<~MC
Z/a~
~o/Mc.
GoonvE-~R.
A
</e
y~M~o~
en Italie.
ïn-8*.
In-fol.
dt~coce~'y
o/" ~<e
ilalian
orc/tt/pc~rc.
~corr/.
/*<ïrc/<t/ec/Mt'€
<yo-
1894.
1890.
?MC<fta?p~/
e7!/<7M~
j4)'c/<t<ec/M~/
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REXAISSAXCE
GEYMUI.LER
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WinMAXx.
GEYMCt.t.ER
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t)E).
</<?~ ~Ha~<ÏMCC
.~<'C/<<Mr
Die
vo!.
in-fo!.
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1884.
<7rcA!
JRC~~O
C~Tï/o <rnt
di o[rcA?/c//<a.
f~ ~M~'c
di /'ra Gtoc<~<fo.
RtCHTER~
Z.t/?'
un
PAt.r?Tt:E.
/<'A//M~M?'<*
<M Tossuperbes.)
<o~'Ko/o
1882.
7r~r~'o/'AMn<7r<~o~P'tnct.(ATe<*
sur ses
dessins
d'architecchapitre
in-8*.
1883.
ture.)
2 vol.
~c
la
Tfenc~WMM.
!n-8*.
1S92.
A~ ~7!<7~.<S<7MCP
en
3 TOI.
FfW!<V.
in-fu!.
18~9-S9.
ViGXO.E.
7'7!
~M
C~n~ 0?Y/rp.< de H/7'MP~.
éditions
modernes.)
e.rce~7M:
&<ï~enx
de
breuses
Oc
CERCEAU.
J~.<
p~M
1576.
Recueil
C.
CcRLrrT.
de
~c.c/t/e
(Le
plus
MOnKMCK/J:
F~'cncp.
de
~?/!C.
2 vol.
in-8".
antiques
</f.« Ba/'oc~/y~.
sur le
complet
(Xon)-
baroque.)
Sculpture
BobE.
Die
y/aftCK~cAc
7~H~!a7c?'
c<7M<M.
p!
anches.)
P~.<
1893.
m-!C.
f/7?en<<.<CHCC~<*ï~/p/My*7<M5 v~i.
in-fn!.
(Très
1
belles
e
MEMEXTO
M.
REYXoxo,
7~
2
/Zo'e/<~nc.
de bonnes
~c~Mrf
1897-i898.(Avec
L.
CofttAJOt',
33?
mBLIOGRAPHIQCE
chroniques.)
~e~ 0/<cy
</C
vol.
in-fol..
tables
syn-
~<*M<K~if<MCC C7: f/'C~C~.
18SS.
Z~
/)Mr/
fo'Mr/'c
</c
efc
Les
f/M
yor<f
~CMa<~</Hcp.
f/c
or~y<K~
~.VM//M//Mt
<f<
~'r~/tcc
f<
c/
1890.
<</cr/<
I{:94.
<~
coM/re/a~'on
</M.C XV
C~ X~T*
MK~yMC\
efan~
o&y~
<!<Ccfe.<.
1881.
DocMWM~
~~r
HM~* xv*
C~Mone
CicoG~ARA.
p/
xvi*
!a
(La
~~e~.
Tôt.
~/o~a(/~ZaScM~~y/.3
Yeni~c.
PEBKixa.
cr/ts~e~
«r/.<
preiuière
à
1885.
in-foL.1813.
histoire
grande
de
scuîpture.J
//<~<p~.Trad.
~.c.s~cM/ju/eM~
~r. in-8*.
franc.,
Sïol.
1861.
(Avec
Peinture
cAré~eM.
Rio,
Ct~wE
and
C\VALCASELLE,
WoLTXAXX
et
quelque
précaution.)
~/<a
</c/~<ï P/K!'a
vol.
in-8*.
/K
Lu
(Considérable.)
t/cr~Mne.
~e/n/t~'c
8
J/a~a.
1898.
in-8",
autorité.)
(Fait
Cc.<c/<!c/</e
(/cr ~a/crct.
In-8*.
WoEMtAXx,
LAtEXEs-THE,
4
Stuttgart,
In~
~2.
vol.
INDEX
ALPHABETIQUE
DES NOMS D'ARTISTES
Ar.:hitcct~.
A.
P.
Albane,
1578-1660.
Albert!,
L.
!'cintrr.
S. S¿ulpl,~ur.
<*st celle <Jt-I'Ec'~t<
P.
L'indication
qui suit
J'ap-es
294
ho!un.
A.
1404-1472.
B.,
CITÉS DANS CE VOLUME
Cor.
119,
196-98,
200,
211-12,
268.
P.
AIbcrUneni.ï4'?4-I~i5.
1~
nor.
~:J:5.~
Algarde.IMS-1654,AcL>.rouj.
Amadco,
A.
1447-1522.
Fra,
Avanzo~
3~,
326,
1~
nor.
tlor.
s..
fin
1~-142,
S.
P.
xt\*
P.
haute
18~,
2~.
Italie.
297i
Vcron.
18').1
P.
nor.
179,
1480-1548,S.
Bartolomeo,
Bartolo,
Basaiti,
Bassan,
Bassan,
Fra,
Taddeo
Marco,
le
L. et
Beccafumi,
167
nor.
P.
urbin
di.
P.
xvr
s.,
22t
307i
~en.
1510-1592.
F. fin
189-90
flor.
P. sienn.
1363-1422,
P.
253
et rom.
1475-1517.
f~
vieux.
32~-26
lomb.
Bandinel!i,1493-1560,S.
1528-1612,
312
P.ven.
P.
312
ven.
221 1
1486-1551,P.sienn.
149S
Bc~areUt,
Bellini.
Gen.
Bellini,
Giov.,
1S4
32~
Balduccio,l*~nioit.xn*s.,§.pts;m.
Baroche,
237
318
nor.
1427-1499,
Bambaja,
~{0
Messine.
1490-1~7.
Baldovinetti,
:~0.
lomb.
ï!nxu'
d',
Jacopo
Bacchiacca,
S.
P.
1387-1455,
Benedetto,
da Mes-inc.
AntoncIIo
et
A et S.
AmmanaU,15H-15U:
Angelico,
Antelanu.
31:i
2~1,
(?)-1565.
1427-1507,
1428-1516.
317-à
S. moden.
P. ven.
P.
ven.
191,
290,
306,
306.
328
322,
328
IXDEX
P.
Be!trafuo.l467-1516.
Bemim.
1599-16SO.
s..
Bibbïeaa.xvm*
BoltrafSo,
et
A.
boton.
da,
Benedetto
Voy.
1447-1510.
Boulogne.
Jean,
310
ven.
2S:)
ombr.
310
lomb.
A.
P.
œuv.
326,
de
178.
Cor.
1491
et
1~' moit.
183-4,
flor.
rom.
205. 208,
P. lomb.
& 1529.
180,
XYT' s..S.
196.
260,
1520.P.
Campi,
Giulio,
1"
A.
S.
et
xv
114.
Hor..
s.. A.
199,203,
262-71,
326
278,
326
tomb.
320.
326.
330
et
S.
151,196,
26S
199,209,
304
veu.
326
222
1500
moit
1445
M.-A.
Caravane.
Polidor,
'L~rpaccio.T-1519.P.
L.,
Carrache,
de,
S.
P.
1555-1619.
112.
Andréa
Benvenuto,
1240-1302
Cimabue,
CivttaH.Matteo.
del,
304
320
32~
crèuion.
312
326
lomb.
P. rom.
P.
et
288.
nap.
192,306
et
Annibal
Cima
da,
P.
1390-1457,
AutnisUn
même
S.
ûor.
flor.
époque
294
177,
179
168,
i76
94
P.Cor.
1435-1501.
294
188
rom.
1500-1572,
(?),
228
119,
S. ven.
s.,
P.bo!
Castagno,
114.
P. ven.
1569-!609,
y 154:~
ven.
uor..
P. crèmon.
(?)-1572,
x\'<tt* s..
(?)-1527,
S.
et
xvt*
2* moit.
1475-1536.
Caravage.
Cosimo,
293
lomb.
Girotamo,
Galeazzo,
Corrëge,
168,
I8S-89
di, T 133u. S. sicnn.
A.
Arnolfo
di, 1232-1300.
Campi,
Conegliano.
332
Tino
Campa~na.
Cellini,
237,
P.Cor.
1377-1446,
B. 1"* moit.
330
282
rom.
<in xv"
Buttinone.T
Canaletto,
Caradossu.
P.
1502-1572,
HruneHesco,
G.
!!uon.
~mbio.
320
A. et S. franc.
1524-1608,
A. et S. lomb.
et
1444-1514,
Bronzino.
Camaino,
P.
P.
y 1496,
P. ven.
1500-13~0,
Botticelli,
Bramantino,
Briosco.Benedetto.
285
Boulogne.
1494-1553.
1599-1667,
Bramante,
282,
3h) U
1~23.
Borgognone,~
Borromini,
234-36.
282,285,317
di,
Paris,
Bordone,
196.
rom.
Beltrafuo.
Boniface,l'ainc.0-P.en.
le jeune,
Boniface,
BonGg)i,
S.
1497a.l518,P.crémon.
Voy.
Giov.
Bo!o~na.
!es.
328-29
tomb.
A.
Boccaccmo.œuv.de
339
ALPHABÉTIQCE
S.
1508,
P. parm.
1494-1534,
P. di, 1462-1521,
P. ûor.
162
tosc.
P.
307
ven.
138,
192,
253.
318-19,
331
181
340
I~DEX
Co-mas.
xir
les,
Cessa,
et
xm"
T.
('ozzanige.
CozzareUi,
1453-1515.
Lorenzo
CnveIIi,
œuv.
Desiderio
da
Dolci,
P.
1616-16S6,
Daccio,A,?os
Eyck,
Hubert
llino
Figino,
fin
da,
Francia,
Piero
Franciabigio.
Fusina,
fin
170.
2~
Mp.
J5I.
2:'t 1
162.2~).
22<t
s:c:t.
2::5
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P.
P.
2:)7-d
ni.218,
nam.
Sain.
1:'2,
255
148.
1TIi
H8.
17Ti
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222
P.
lomb.
32S-29
32!)
S.
2S2
~2'?
iomb.
1420-14:'2,P.omb.
P.
234
flor.
262,
P.
329
90.180,181,184.291,
2M3
bolon.
1483-1524,
P.
S.
lomb.
326
fcrr.
254
<
Ghtberti,
1318-1455,
S.
Giordano,
P
Y 1492,
P.
D.,
R.,
Fra,
P.
franc,
Metozxo.
1481-1559,
Giocondo,
et
Q<.r.
s.,
s., A.ct
A. roin.
Garofalo,
Ghirlandajo.
15S,
sien.
della.
xv
Ghirlandajo,
250.2~
151-153.15'?,
!455.
P. Qor.
l'oy
1450-1517,
2~
lotnb.
xv*
Francesca,
30~
ail
P.
s.
Vincenzo,
P. ven.
S.
T 154~,
Mino.
Foy.
D.}-1607.
Mciozzo
da.
Foppa,
S.
S.
Filarete,2*moit.
Forli,
et
13~0-1450.
xvr'
1S1
136G-142G,
Gaudenzio,
Fiesole
1451
H4~.
1490,
FederighL-r
flor.
Setttgnano.
flor.
I4IS-1481,
com.
xm'
G. da,
Fabriano,
253
S.
d:,
van,
222
sicn.
P.bolon.
en
vaQ.-r
326
Qor.
P.
da Siena,
1594-1644.
Daqacsnoy,
i4Tl-152S.
P.
Durer,
Jean
295
xvi''s.,S.Iomb.
P.
nés
Duccio,
Eyck,
S.
v.
Settignano,
les.
fcrr.
293
com.
H6SàH93,
d3S6-HG6.
Donzelli,
P.
rom.
ferr.
I459-I537.
de
P.
r'apcs.
23:;
a!L.
1582-1641,
Dominiquin.
Donatello.
Fontana,
xv*.
A et
di.
Carlo,
Ferran,
P.
fin
de,
1472-1553,
Credi,
xv*
1460-1535.
Co~ta.Loren~,
et
S.
s..
s.,
moit
Francesco.2*
Cranach,
ALPHABÉTIQtE
Hor.
i89
Qor.
151,
1449-1494.
P.
flor.
1483-1561,
A.
1515,
P.
Qor.
1632-1705,
P.
veron.
nap.
152.
15'7,
158.
110
173,
180,
184,
237
189
196,
199,
202,
276,
314
288
!XDEX
1511,P.
Ci'~rgionc.Y
1439-1502.
A.
1261-1337,
'.iovanni,
f~cs.
192.301 i
T~n.
Francescodi,
Giorgio,
'.iotto.
P.
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S.
A.
Hor..
et
S.
218.
sien.
125.
94-91,117,
van
P.
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der.1482.
Cozxo!i.
Bcnozxo,
1420-1497,
(h!ardt.I"'moit.
\v!s..
A.
1624-l~S~
3)5
nam.
P.
132.
il"r.
222
12S-I31.
140.142.H8.lTl,182.!90.2t5.2''5.29S
S. veron.
1469-1537,
FradaVer'ma,
'.uarini.
34i
ALPIIAUÉT1QCH
114.
US.
192
HS,
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P.vpn.
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P.
Hoaxan.I49S-1~4,
della
Juvara.
Querci~.
A.
1633-1735,
Lagaia,
1"
Jacopo.
moit.
S.
Le~ni,L.,
Lippi.
Lippi,
Lomaxxo.
2S:!
nap.
s.,
P.
236
329
1''
moit.
P.
153S-1600,
Alfonso.
Lombardi,
Martine.
Lfrenxetti.œuv.
Fiorenzo
Lorenzo,
L"renxo.
Bemardino.
Madema~
Majano,
Mantegaxxa.
Mante~na.
Martino,
A.
t
Benedetto
1511
S.:
Antonio
30;
veu.
:;12
192.
franc.
P.
P.
289
1''2,
309.
323,
260.282.285
A. et
et C. -iY 1493
P. padouan.
1430-1506.
S. tlor..
14S2, S.
151,
155.
lomb.
181.
192.
296,
200.
209
326,
330
315.
323
25::
roui.
141G-1534.
di.
1285-1344
328
328
rom.
da.1442-1497.
Lorenxu.
254
220
sien.
lomb.
A..
Simone
T
ven.
CS2. P.
1529,
A.
1536-1639,
2''3
ferr.
P. ombr.
Y !520,
P. bergam.
ven.
-1554,
245
17S
ilor.
Pietro.
1309-1343,
Maratta,1625-ni3,P.
Marinna,
P.
S.
P.
di.
I42.177-7S.
32:'
1425,
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304
ven
Qor.
I48S-I537.
1600-1
Claude.
S.
A et
s.,
!omb.
ctTuHio.ïI532.A.etS.
Luca.
1507-1580,
Lf'nghi.
Luini.
x\')*
P.
1406-H69.
Filippo,
fra. Filippino.
1459-1504,
Lombardi,
Lotto.
32~
S.!omb.
Alexandro,
I.miin.
329
lomb.
flor
1509-1590,
Leopardi.
Qucrcia.
t'oy.
xvi*
Landmi,T-1594.
Lanini.!nH.xvi's..P.Iomb.
H'2
all.
S.
(?).
218
sien.
P. sien
220.
228
342
ÏXDEX
Marvilte,
Jean
Masaccio,
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fin
Massëgne,
S.
1389,
1401-142S,
1383-1440
Maso!ino,
ALPnA~~QFE
xiv
bourguig.
11!.
P. nor.
(?). P. Cor.
s.. S. vcn.
P.
1466-1530.
Matsys,
Quentin,
llazzoni.
Melozzo
1518.
S. moden.
G.
da Forli.
P.
1438-~9;.
MemHn~,
P.
1435-1495,
AntoneUo
Messine,
154,
163-67,
173.
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MiYio
170.
Miche~ozzi.
Fiesole.
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Monaco,
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S.
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P.
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1578,
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Pisano,
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328-29
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P.
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13S S
221
sien.
196.
P.
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308
icen.
A.
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P. sien.
237,
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223,
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1799
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P.
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P.
1250-1320.
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S.
A.
186.
nor.
et S.
pis
142.
A. et S.
1206-1280,
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1368,
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189.
247.
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117.
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21S,
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169.
218.
289
218-19.
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1270-1349,
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245
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330
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1455-1513,
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328-29
1422-1457,
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293
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1471-!
A.
1481-1537,
Piombo.
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2~8.
32t
P.
1480-1528.
Penni,Francesco,
1524.
Perugin,
Pesellino,
Pinturicchio.
266,
Hor.
P.
del.
le vieux,
Peruzzi,
231-33.
196.200.
nor-
6:
322-2
et
150S-1580.
Pedrini,~1523,P.Iomb
fin
PeHegrini,
26'
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bresc.
-1530.
Girolamo
Palma,
229.
304,
bresc.
Drcagna,-ri368,A.,S.
Palladio,
nor..
30,
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S. ho!on.
Marco
Pacchia,
j!or..
!4S.
RaphaPt.
NiccolodeH'Arca,Tl494.
Oggiono,
A. ctS.
1310-1425,
P. vicen.
A.
1498-15:!5.
Moretto,
S.
245
t92
ombr.
184,
1431-1484.
-1563,
R. dn,
237.
3)': i
1391-14'?2.
Lorenzo,
1450-1523.
Montagna.
227.
Ham.
23S-44.
Michctozzo
182.
303
P. sici!
1493,
14~564.
A.
169,
176.
nam.
Buonarroti.
Michet-Ange
Pa~es.
ir;G
1380-1456.
123.
154.
1C7.169.
123,
pis..
127.
144.
22C
P. et
S.
veron..
t84.
314
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343
ALPHABËTÏQCE
Pag-fs.
P.
1429-1:98.
Antonio,
Pollajuolo.
et
S.
nor.
151.
155,
179.
1493-155S.
P.
Poussin.
151.155,
A.
et
S.
P.
S.
!omb.
P.
Hor.
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167
192.
t!iccio.
32S
sien.
lliccio,
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130.147.171.186-S8.
151,153,157,167,
P.
xvr
Robbia,
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Giov.
Romano,
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tiella.
1546,
Jules.
1485-1566.
Cosimo.
Rossellino.
A..
Rossellino.
B..
199,
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A.
et
P.
bres.
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x\"
1409-1464.
A.
294,
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304
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151,
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S.
S.
154,
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151,
155
155
tlor.
315, 317i
320-21
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244,
et
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S.
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27S,
243-51,
sienn.
romain.
s.
A.
27C,
218,
297
s.,
P.
1427-1478.
212.
30.
padouan.
S.
P.
1439-1507.
270,
nor.rom.
255,
S.
1437-1528,
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Cristoforo,
Rosselli,
et
1399-H82.
Hnbbta,LucadeUa.
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A.
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S.
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293,
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s.. A. et S.
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21S,
nor.
et S.
196,
265.
254-55,
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1607-1669.
P. bolon.
1574-1642.
2* moit.
Bart.,
A. 2* moit.
xv
Romain,
S.
1505-1567,
Montetup't.
A. P.
Sanzïo.
1483-1520,
A. com".
250.254-55
!omb.
137i-H3S,S.
15S8-1656.
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260.
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Rembrandt,
234
rom.
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309
y 1577.
franc.
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P.
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225.
Hor.
1541-1604.
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1594-1665,
PrevitaH,
et S.Hor..
234
P. vcn.
Pordenone,Tl539,
Porta.
Giac.deHa,
Porta,
P.
1442-H96,
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Po!!ajuo!o.
Pontormo.
1S3,
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231.
181.
tlor.
151,155.
151
nor.
237
159
155
Rubens,
1577-1640.
P.
H?un.
192
Rnst!ct,
1474-1554,
S.
nor.
163
SaIamo,And.,T-1515.
A. del,
San~atio,
Giulano
Sanga!!o,
Sannucheli.M.,
Sansovino.
Sansovino.
Sarto,
P.
lomb.
1455-1534.
A.
da.
Jacopo,
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de!.
Hor.
A.
1445-1516.
1484-1559.
Andrea.
328-29
1460-1529,
1477-1570.
1486-1531.
A.
266
et
S.
200
nor.
314
veron.
A. et
S.
nor.
A. et
S.
nor.
P.
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163,
ven.
231
304
189
344
IXDEX
ALPIIABÉTIQCE
t'a~ce.
P.
SavoIdo.T~S.
1552-1616.
Sc~unozzi,
1415-1552.
Serlio,
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A.
A.
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282
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P.
Sesto,Cesareda.-rl523.
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32S-29 3
142S-!4C4.
S.
Hur.
P. omb.
Luca.
1441-1523,
SignoreHi,
S. bour~uig.
Sluter.
C!aus,
-1405.
P. lomb.
14T~-1549.
sien.
Sodoina,
Solan.Cristoforo.
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AmL.
Solario,
Squarcione.
moit.
Y 1515.
1394-1414.
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lomb.
P.
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Stanniia,Gherardo.1408.P.<"sc.
l:)
TiepoIo,1693-lT?O.P.Ycn.
1512-159L
Tintoretto.
~2
P.
P.
ven.
T:t:en.
Tura,
Turino,
1411-1516.
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Giov.
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S.
1454.
Perin
P.
Vanni,
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250.
253,254,
310.
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32S
3t2
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2:'1,
21)5
ferr.
1391-1415.
Ucceno.Paolo,
1!)!.
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P.
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P.
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245
P.
149!)-1541.
220
s!enn.l320-l;14.
A.
1100-1113.
282
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Vecchietta,14i2-14SO.S.sien.
2IS.222
P. csp.
Ye!asquez,15''9-166t).
Veronèse
P.. 152S-Ï588.
P. \en.
254.
1435-1488.
Verrochio.Andrea.
P. et
n"r.
P.
et S.
Vivarini,
Werwe,
Weyden,
Ant.
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Bart.
Claus.
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P.
1461-1523.
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Luigi.
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Timot
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Vite,
Vitoni.
Yentura.
15!.
15G.
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162.
213.
95.
216.
130.
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321.
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P.
29S.
ven.
Ciuseppe.
-r
1529-1566.
Zuccaro,
304
15(!
14S.
f)nm.
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326
2enaIe,1436-1526,P.!omb.
Zola.
329
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S. bourgui~
de.
v 1439.
P.
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1399-!4G4.
Zevio.f!nx!v'<P.
304
H'6.MO-8!.2S5
1452-151').
da.
S.
ront.
A.
Vtgnole,15<)1-1513.
Vinci.
Lconardo
191.
3t1 i
291
ver~n.
1143.
P.
P.
Sor.
bresc.r"7'295
'5.~9
i
~J JI
TABLE
MATIERES
DES
Pages.
1
b.TRonocTtox.
LE
P.\)MTUM.
ses
musées
(p.
MONDE
temples
classique
(p.
le
X.~pLEs.
8).
ville
la
PfmpÉ!,
i3).
l'éducation
(p.
ANTIQUE
antique,
les
X.\pLES,
19).
les
paysage.
les
moeurs,
objets
mo27
biliers.
le Forum.
Les ruines.
le Palatin.
(p. 29).
la Via Appia
Les Musées
(p. 31).
(p. 39).
PREMIÈRE REMAMQCE(p.
44).–SECOXOE
(p. 43).
ROME. La décadence,
l'art
romain,
(p 47).
RfmE.
le
Colisée.
Ft.onExcE
XEMARQ'JE
l'adminis4M
tration.
LE
COXSIDÉRATIOXS
L'ART
les
CHRÉTIEN.
premières
Le
églises
(p. 72):tes
reliques.
scu!ptee
les
78).
(p.
(p.
(p.
fresques,
83)
le
la
Catacombes
décoration
de
DE L'CRiEXT
(p.
6~)
les
(p. 68)
de
Latran
Saint-Jean
François
naturalisme
L'architecture
p.76).
Les
mosaïques
la ditTusion
du
Saint
89).-
les
Colisée,
73
ET L'ixFt.cExcE
ravennate
~8
(p. 66)
le
musée
70)
(p.
RAVEXXE
MODERNE
rRÉ!.H!!XA!KES
mosaïques
ASSISE
MONDE
(p.
style
d'Assise,
(p. 94)
SO):
la
décoration
byxantin.
86
son
église
(p. 92)
chrétienne
t'aHé~orie
96
TA!!LE
34C
LA
TOSCANE
DES
MATIERES
AU
MOYEN
AGE
P<:rcs.
FLOREXCE (p.
exagérée.
98)
importance
de
la
civilisation
norentinc
lOt
LARCIÎÏTECTURE
ROMANE.
Le style
toscan.
S.Mile Baptistère,
cathédrale
de Fiesole
niato,
(p. 102). Pt?E.
Cathédrale.
Tour penchée
Baptistère.
(p. 104). LccorEs..
107
L'ARCHITECTURE
ET L'INFLUENCE
FRANGOTHIQUE
du gothique
italien
ÇAISE.
L'origine
(p. 108) sa médiocrité
de Florence
le
(p. 111); la cathédrale
(p. 112);
S" Croce. S" Maria Nove!)a
Campanile,
(p. 116). Double
des erreurs commises.
conséquence
120
SCULPTURE
Médiocrité
de la sculpture
GOTHIQUE.
romane
t'ËcoLE DE MSE.
(p. 122) la sculpture
gothique
Nicolas
et Giovanni
Pisano
(p. 123); !'Écot.E DE FLORENCE.
Andréa
Pisano.
la place que
Giotto,
Orcagna
(p. 124)
l'école tient dans l'art contemporain.
127i
de la peinture
Giotto.
Caractères
essentiels
de
S" Croce (p. 128).
PisE. Le /OMp/~
la. chapelle
des Espagnols
FLonExcE;
131).
(p. i39). L'art et l'église.
138). Fra Angelico
PEINTURE.
italienne.
Mor/ (p.
(p.
LA
TOSCANE
AUX
ET
jr~J'
!42
SIECLES
BRÈVE MSSEKTATÏOX SCR LE MOT REXAMSAXCE.
147
LA SCULPTURE
AU XV* SIÈCLE.
Ghiberti
(p. 151),
Donatello
Luca della
Robbia
Quercia.
(p. 152). J della
La seconde
moitié
du siècle
D. daSettignano.
(p. 153).
les Rosselino,
R. da Majano.
Mino
da
A; della Robbia.
Verrochio
Fiesole,
IesPot!ajuoH.A.
(p. 155). –La place
de l'école
florentine
dans lensembie
de l'art contempol'école
l'ornement
rain
(p. 156)
bourguignonne
gorenaissance
et l'ornement
Notice
sur le
thique
(p. 158).
tombeau
au x%" siècle.
La. polychromie
(p.l5K):
(p. 161);
Matteo
LccQCEset
Civitali
L~ TRAXSfTtox.–A.
Sans"vino
Rustifi
t'innuence
antique.
162
162
TABLE
DES
3~7
MATtÈRES
Pages.
LE xvr
SIÈCLE.
Miche!-Angc(p.
B.CeHini;JpanBon!oirnp.
LEPBOGnÈs.
163).
Ses élèves
(p. ICI)
168
!<?
LA PEINTURE
XV' SIÈCLE (p. il!) –o/<?.<a~o~
<yc~~v/~
coK/re
des
fec~r~/e
/'rc.<</MM <c~M~
(p.
!12)
Masaccio
et le nu (p. 116);
les van
Eyck
(p. HT)
de! Castagne
Lorenzo
Monaco :Fra Filippo
P.UcccHo;A.
ses o'uvres
Goxzoli (p. 118)
les
Lippi,
(p. 117); Renozxo
A. dct Verrochio
Po!tajuol!;A.Baldovinetti:Pcsc!nno:
S. Botticelli
ses
œuvres
et
(p. 119)
l'engouement
Lor.
P. <!i Cushno
di Credi:
(p. ~19); D. Ghirlandajo;
Piero della
ses œuvres
à Florence
Francesca,
(p. 180)
tradition
etàArezzo
(p.J81);l*artct!a
religieuscfp.182);
184
!etypcféminln.
LE XVI'
SIÈCLE.-
Ia~F<edes
Offices.
Michel-Ange.
(p. 184).
(p. 185)
Léonard de Vinci: son œuvre florentine
les Offices et le Pitti:
deux parts dan~
son
Raphaël:
et les toiles
œuvre
contestées
z
(p. 186) son entourage
Seb. del Piombo.Bacchiaca
GhMandajo
Bronzino
(p.! 88)
Fra Bartolommeo,
And. dcISarto:
tePontonno;Bronxin":
Mar.Atber<ineHi;IesZuccaro.
XOTE SUR LES SALLESTOSCAXES AUX OFFICES
Les oeuvres
d'autres
école"
italiennes
et étrangères.
DE LA RENAISSANCE
(Florence).
de la Renaissance
en ita!ie
les
(p. 194)
–Las
NAiTRES: Brunellesco,
Michetozzo.
Yitruve.
ruines;
L.-B. Alberti,
Fra Giocondo,
Bramante,
Vinci,
Raphaël,
Palladio.
Bernin
l'orneMichel-Ange.
(p. 196)
Vigno!e,
le plament (p. 196), la construction,
les matériaux,
189
90
191
LARCHITECTURE
Causes du succès
19~
le trucage.
cage
LESNOxcMExrs (p.l99).–LES
ËGLïSES.–S.Andreade
Mantoue.
de la coupole,
centre
de l'architecture
critique
(p. 200)
l'erreur
de la Renaissance
ses inconvénients:
religieuse:
le sentiment
décoration.
(p. 202); S.-Laurent:
religieux
la chapelle
la chapelle
des Pazzi
des
(p. 206)
(p. 208);
à S.-Laurent
LES PALAisj Strozzi.
Médicis
(p. 208).
leur
hauteur
ils sont
des forteresses
Pitti:
Riccardi,
1
le palais
RuceUaY
et l'œuvre
d'AIberti
(p. 209)
t'o/t~ (p. 211)
les palais de la haute
Renaissance.
LES «KMES SECOXDAIKES L'AKT ËTRrSQCE
les ~<
2! 2
21
3t8
TABLE
DES
MATIERES
SIENNE
L\\n.LE.
Trois siècles
d'art :!a cath'drale;
ses richesses;
son pavé;
ses chapcites:
!a Libreria;
ile Pinturicchio;
les
fresques
Trois <<?ce.< (p. 2t8): ta. peinture.
Duccio.
S.di Martine.
du xv siècle;
Le xt\* siècle (p. 220~; faiblesse
les étranSodoma
gers
la sotipture:
Pacrhia:
(p. 221). Beccafumi.
T. di Camaino,
J. deHa Qucrcia,
G. di Turino,
Fcdcri~hi.
F. di Giorgio
Vecchietta.
la maison
Cozzare!Ii(p.:S2)
de sainte
SAX
Le Moyen
Sa cathédrale
ORV!ETO.
ROME
La
222
Catherine.
GfMtGXAXO.
t'a~c-.
2t~
ET
Age.
et Luca
LA
224
GozzoH.
22~
SignoreHi.
RENAISSANCE
22'~
vitlemoderne.
S" Maria
de! Popolo
S. Pietro
(p. 2:{t)
de Jules
le tombeau
II, par MicheI-An~e
la
(p. 2~2): S. Pierre:
(p. 2~1); le Chr-i.l de la Minerve
7'a
de Michet-Ange
(p. 2~M) !es tombeaux
baroques
Bernin
baroque.
(p. 2<)4) t'ecotc
SCCLPTUnE.
in VincoH
PEÏXTURE.
Le x\"
siècle
les
Florentins,
etc. ~p. 2~7).
MtCHEt.-AxcK
Ombriens,
à la chapelle
Sixtine
avec la Cha(p. 238); comparaison
RAPHAËL
!es Chambres:
pelle des Espagnols
(p. 240);
<< &~M~ (p. 243) ta Chambre
r/MceK<~
<!c la Signature
et
celle
d'Héliodurc
co!<'riste
la
Hapha~t
(p. 246)
Chambre
de Constantin
les
la décoration
Lo~cs
le MrsÉE
m V\Tt<:AX
pompéienne
(p. 24S;:
!{aphaP!.
Poussin.
Me!oxxc
da Forli.
Titien
Vinci.
Dominiquin.
à S'' Maria
'iet!a Pace:
la chapelle
(p. 249~: les ~yA<
au Vatican.
les apparteCbiâi
la Farnésine
(p. 25l):
ments
la Gâterie
du Capitote:
les <-otBorgia (p. 2~!):
)ections
privées
et
t'«
Masaccio
Le xvr siècte.
amateur
'l'art
(j).
2?t):
ies
23~
TABLE
DES
MATtÈRES
349
Pages.
galeries
Doria.
Cor~ini,
Borghèse,Sciarra.
Rospigliosi,
Barberini,
25<{
DE LA RENAISSANCE.
JARDINS
du ~<zr~t/i de la villa 3f~cM.
~y~at~e
LES
D<cr~<~<
2~'i
BR~)\xrE.
L'ARCHITECTURE
DE LA RENAISSANCE.
S. Pierre,
La Chancellerie.
ses successeurs
(p. 259)
S. Pierre
S'* Maria
in Montorio,
le palais
Giraud,
la Famésinc.
della Pace, le Vatican
R.\pn.\EL
(p. 262)
BALS. Egidio
la villa
Madame
degli Orefici.
fp. 265)
le
THASAR PERrxzj~ le palais
Massimi.
~hcHEL-AxGE,
La prola porte
Farnèse,
Pia, S.-Pierre
palais
(p. 266)
des vides
et des pleins
portion
(2(H). L~ t'Ëc"nATtox.
de Mi!an:!a
ladéccraS.-Maric-des-Graces
Chancet!erie;
tion
(p. 26S). Les toits plats.
appliquée
~.a coMrse aux cAc/<f<TMcrc
L'ECOLE K.\t«~tH.
!c 7Y«</c
c!Ky or</rM et
Vignole,
Palladio
du Gesu:
Serlio.
(p. 2SO); les archil'église
tectes
du
XTU* siècle
Bernin.
Fontana,
Borromini
xTUt* siècle.
VanviteUi
L'inQucnce
de
Juvara,
(p. 282)
des Beaux-Arts
à Paris (p. 264)
l'école baroque
l'école
2S5
lacritiqueallemande.
FILLES
Le musée
NAPLES.
PÉROUSE.
ISOLEES
de peintures,
La peinture.
les cotises.
S" Chiara;
La sculpture,
Pérugin.
2SS
Agos2S9
tinodiDuccio.
romains:
RtMiNf.–Monuments
Sigismond
2~3
276
peintures:
temple
de
290
Ma!atesta.
BOLOGNE.
S. Petroniu
S. Stefano;
le palais
les
Pepoli:
La sculpture
della Querpalais Renaissance.
Jacopo
dcU'Arca.
Lombardi.La peinture:
Francia.
cia, Niccolo
L. Costa,
GuerG. Reni. Dominiquin,
Carrachc.
Albane,
chin,
chele
Caravagc,
in Bosco
FERRARE.-Cosimo
!a ~0!H/c Cécile
de
les tours penchées.
Tura,
Raphaël.
S. Mi291
Franc.
Cossa, fresques
du palais
cathédrale,
romanes,
Schifanoja;
sculptures
palais Renaismusées.
et Emile Zola.
sance,
Giuseppe
295
DES
TABLE
350
MATIÈRES
Pages.
aux Eremitani;
Giotto
~FArena:
Mantegna
S. Antoine
statue équestre
par Donatello:
son église,
du xiv
Titien,
siècle
fresques
Paul
S'Justine.
Ycroncse,
Squarcione.
PADOUE.
Ca~a~c&t~a.
de Padoue.
Romanino.
Gœthe
et Stendhal.
\'ENISE.–TorceIlo
la Renaissance
(p. 303).
(p. 305).
Conseil,
bleaux,
les palais
(p.30i),S.-Marc:
architecturale
30~.
(p.
les différentes
Peinture,
époques,
gothiques,
Sculpture
les maitres
~99
VICEXCE.–
VËROXE.
tombeaux
~5
Palladio
313
et Montagna.
les
du
Jardin
le moyen
Ciusti:
rantiquité.
âge,
des Scaliger;
la Renaissance,
le palais
et portes
de San-MicheH;
les
les
palais
le Musée.
MAXTOUE.
L.-B.
A!berti
Jules
Mantegna
ta313
les
Romain
315
antiques.
MODÈNE.
–Le
dôme
groupe
le musée,
d'argile
S. Agos31i-1
tino.
PARME.
Les sculptures
les Corrége
du
Corrégc
cule tp~e.
les
de
coupoles
S. Paolo,
r~fer-
du Baptistère;
Musée
et de
3n
CRÉMONE.
de Crémone
LeDôme
sculptures
les palais.
les peintres
lombardes
3~0
la t*~<we
BRESCIA.
-Les
monuments:
de peinture,
Morone.
Moretto,
Savoldo,
antique:
BERGA~IE.
–La
l'académie
leoni
la
MILAN.
dôme.
barde
ville haute:
Carrara.
les églises
les tableaux
L'architecture
Moyen
Bramante.
La sculpture
de peinture.
L. de Vinci,
PAVIE.
-LaChartreuse
le Musée.
MEMENTO
de Pavie,
l'école
3:!1
chapelle
de Morclli.
Col32:!
le
Age et Renaissance
lombarde.
L~école
lomson école;
les musées.
S. Michèle,
3~4 4
S. Agostino,
330
333
BIBHOGRAPHIQUE.
INDEX
ALPHABÉTIQUE
TABLE
DES
DES NOMS
338
D'ARTISTES.
MATIÈRES.346
1.
¡J.1
n
INDEX ALPHABETIQUE DES NOMS D'ARTISTES CITES DANS CE VOLUME
A. Architecte. - P. Peintre. - S. Sculpteur. - L'indication qui suit est celle de l'Ecole.
Albane, 1578-1660. P. bolon
Alberti, L. B., 1404-1472, A. flor.
Albertinelli, 1474-1515, P. flor
Algarde, 1598-1654, A et S. rom
Amadeo, 1447-1522, A. et S. lomb
Ammanati, 1511-1592, A et S. flor
Angelico, Fra, 1387-1455, P. flor
Antelami, Benedetto, fin XIIe s., S. haute Italie
Antonello da Messine. Voy. Messine.
Avanzo, Jacopo d°, fin XIVe s., P. Veron
Bacchiacca, 1490-1557. P. flor
Baldovinetti, 1427-1499, P. flor
Balduccio, 1er moit. XIVe s., S. pisan
Bambaja, 1480-1548, S. lomb
Bandinelli, 1493-1560, S. flor
Baroche, 1528-1612, P. urbin et rom
Bartolomeo, Fra, 1475-1517. P. flor
Bartolo, Taddeo di, 1363-1422, P. sienn
Basaiti, Marco,
1521, P. ven.
Bassan, le vieux, 1510-1592. P. ven
Bassan, L. et F. fin XVIe s., P. ven
Beccafumi, 1486-1551, P. sienn
Begarelli, 1498 (?)-1565, S. moden
Bellini, Gen. 1427-1507, P. ven
Bellini, Giov., 1428-1516, P. ven.
Beltraffio, 1467-1516, P. lomb
Bernini. 1599-1680, A. et S. rom
Bibbiena, XVIIIe s., A. bolon
Boccaccino, oeuv. de 1497 à 1518, P. crémon
Boltraffio, Voy. Beltraffio.
Bologna. Giov. da, Voy. Boulogne.
Boniface, l'aîné,
1540. P. ven
Boniface, le jeune, 1494-1553. P. ven
Bonfigli, Benedetto di,
1496, P. ombr
Bordone, Paris, 1500-1570, P. ven
Borgognone,
1523. P. lomb
Borromini, 1599-1667, A. rom.
Botticelli, 1447-1510. P. flor
Boulogne, Jean, 1524-1608, A. et S. franç. flor
Bramante, 1444-1514, A. et S. lomb. et rom.
Bramantino, oeuv. de 1491 à 1529, P. lomb
Briosco, Benedetto, fin XVe 1re moit. XVIe s., S. lomb.
Bronzino, 1502-1572, P. flor.
Brunellesco, 1377-1446, A. et S. flor
Buon, G. et B. 1re moit. XVe s., A. et S. ven
Buttinone,
1520. P. lomb.
Camaino, Tino di,
1339, S. sienn
Cambio, Arnolfo di, 1232-1300, A. et S. flor.
Campagna. Girolamo, 2e moit. XVIe s., S. ven.
Campi, Galeazzo, 1475-1536. P. crèmon
Campi, Giulio, 1500 (?)-1572, P. crèmon
Canaletto, 1re moit XVIIIe s., P. ven
Caradosso. 1445 (?)-1527, S. lomb
Caravage, M.-A. de, 1569-1609, P. rom. et nap
Caravage, Polidor,
1543, P. rom.
Carpaccio,
1519. P. ven
Carrache, L., 1555-1619, Annibal et Augustin même époque P. bol
Castagno, Andrea del, 1390-1457, P. flor
Cellini, Benvenuto, 1500-1572, S. flor
Cimabue, 1240-1302 (?), P. flor
Civitali, Matteo, 1435-1501, S. tosc
Conegliano, Cima da,
1508, P. ven
Corrège, 1494-1534, P. parm
Cosimo, P. di, 1462-1521, P. flor
Cosmas. les, XIIe et XIIIe s., A. S. et P. rom
Cossa, Francesco, 2e moit XVe s., P. ferr
Costa. Lorenzo, 1460-1535, P. ferr
Cozzanigo, T. de, fin XVe, com. XVIe s., S. lomb
Cozzarelli, 1453-1515. A et S, sien
Cranach, 1472-1553, P. all
Credi, Lorenzo di, 1459-1537, P. flor
Crivelli, oeuv. de 1468 à 1493, P. ven
Desiderio da Settignano, v. Settignano.
Dolci, Carlo, 1616-1686, P. flor
Dominiquin, 1582-1641, P. bolon
Donatello, 1386-1466, S. flor
Donzelli, les, nés en 1451 et 1455. P. flor. et nap
Duccio, Agos di, 1418-1481, S. flor
Duccio, da Siena, com. XIIIe s., P. sica
Duquesnoy, 1594-1644, S. franç. rom
Durer, 1471-1528. P. all
Eyck, Jean van,
1449. P flam
Eyck, Hubert van, 1366-1426, P. flam
Fabriano, G. da, 1370-1450. P. omb
Federighi,
1490, S. sien
Ferrari, Gaudenzio,
1549, P. lomb
Fiesolc Mino da, Voy. Mino.
Figino, fin XVIe s. P. lomb
Filarete, 2e moit. XVe s., A. et S. flor
Fontana, D.,
1607. A. rom.
Forli, Melozzo da, Voy Melozzo.
Foppa, Vincenzo,
1492, P. lomb
Francesca, Piero della, 1420-1492, P. omb
Francia, 1450-1517, P. bolon
Franciabigio, 1483-1524, P. flor
Fusina, fin XVe s., S. lomb
Garofalo, 1481-1559, P. ferr
Ghiberti, 1378-1455, S. flor
Ghirlandajo, D., 1449-1494. P. flor
Ghirlandajo. R., 1483-1561, P. flor
Giocondo, Fra,
1515, A. veron
Giordano, 1632-1705, P. nap
Giorgione,
1511, P. ven.
Giorgio, Francesco di, 1439-1502, A. et S. sien
Giotto, 1267-1337, A. P. et S. flor
Giovanni, Fra da Verona, 1469-1537, S. veron
Goes, van der,
1482. P. flam
Gozzoli, Benozzo, 1420-1497, P. flor
Guardi, 1re moit. XVIIIe s., P. ven
Guarini, 1624-1683, A. moden
Guerchin, 1591-1666, P. bolon
Holbein. 1498-1554, P. all
Jacopo. della Quercia. Voy. Quercia.
Juvara, 1685-1735, A. nap
Lagaia, 1re moit. XVIe s., P. lomb
Landini,
1594, S. flor.
Lanini, mil. XVIe s., P. lomb
Leoni, L., 1509-1590, S. lomb
Leopardi, Alexandro, 1re moit. XVIe s., A et S. ven.
Lippi, Filippo, 1406-1469, P. flor.
Lippi, fra Filippino, 1459-1504, P. flor.
Lomazzo, 1538-1600, P. lomb
Lombardi, Alfonso, 1488-1537, S. ferr
Lombardi, Martino,
1425, A. Pietro,
1511 S.; Antonio et Tullio,
Longhi, Luca, 1507-1580, P. ven.
Lorrain, Claude, 1600-1682, P. franç
Lorenzetti, oeuv. de 1309-1343, P. sien
Lorenzo, Fiorenzo di,
1520, P. ombr
Lotto, Lorenzo,
1554, P. bergam. ven
Luini, Bernardino,
1529, P. lomb
Maderna, 1556-1639, A. rom
Majano, Benedetto da, 1442-1497, A. et S. flor
Mantegazza, A.,
1493 et C.
1482, S. lomb
Mantegna, 1430-1506, P. padouan
Maratta, 1625-1713, P. rom
Marinna, Lorenzo, 1476-1534, S. sien
Martino, Simone di, 1285-1344 (?). P. sien
Marville, Jean de,
1389. S. bourguig
Masaccio, 1401-1428, P. flor
Masolino, 1383-1440 (?). P. flor
Massègne, fin XIVe s., S. ven
Matsys, Quentin, 1466-1530, P. flam
Mazzoni, G.
1518. S. moden
Melozzo da Forli, 1438-1494, P. ombr
Memling, 1435-1495, P. flam
Messine, Antonello da
1493, P. sicil
Michel-Ange Buonarroti, 1475-1564, A. S. et P flor
Michelozzo Michelozzi, 1391-1472, A. et S. flor
Mino da Fiesole, 1431-1484, S. flor
Monaco, don Lorenzo, 1370-1425, P. flor
Montagna, 1450-1523. P. vicen
Montorsoli,
1563, A. et S. flor
Montelupo, R. da, Voy. Raphaël.
Moretto, 1498-1555. P. bresc
Moroni,
1578, P. bresc
Niccolo del l'Arca,
1494, S. bolon
Oggiono, Marco d',
1530, P. lomb
Orcagna,
1368, A., S. et P. flor
Pacchia, Girolamo del, 1477-1535, P. sien
Palladio, 1508-1580, A. ven
Palma, le vieux, 1480-1528, P. vicen
Pedrini,
1523, P. lomb
Pellegrini, fin XVe s., S. lomb
Penni, Francesco,
1528 (?), P. rom
Perugin, 1524, P. ombr
Peruzzi, 1481-1537, A. et P. sien
Pesellino, 1422-1457, P. flor
Pinturicchio, 1455-1513, P. ombr
1532, A. et S. ven.
Piombo, Seb. del,
1547, P. ven
Pisano, Andrea, 1270-1349, S. flor
Pisano, Giov., 1250-1320. A. et S. pis
Pisano, Nicolas, 1206-1280, A. et S. pis
Pisano, Nino,
avant 1368, S. flor
Pisano, Vittore dit Pisanello, 1380-1456, P. et S. veron
Pollajuolo, Antonio, 1429-1498, P. et S. flor
Pollajuolo, Piero, 1442-1496, P. et S. flor
Pontormo, 1493-1558, P. flor
Pordenone,
1539, P. ven
Porta, Giac, della, 1541-1604, A. et S. rom
Porta, Guglielmo della
1577. S. lomb. flor. rom
Poussin, 1594-1665, P. franc
Pretis, Matteo de, com. XVIe s., P. lomb
Previtali,
1515, P. ven
Quercia, Jacopo della, 1371-1438, S. sien
Raphaël da Montelupo, 1505-1567, S. flor
Raphaël Sanzio, 1483-1520, A. P. et S. ombr. flor. rom.
Rembrandt, 1607-1669. P. holl.
Reni, Guido, 1574-1642. P. bolon
Ribera, 1588-1656. P. esp. nap.
Riccio. A. com°, XVIe s., A. et S. padouan
Riccio, Bart., 2e moit. XVIe s., S. sienn
Rizzo, A. 2e moit. XVe s., A. et S. ven
Robbia, Luca della, 1399-1482. S. flor
Robbia, Andrea della, 1437-1528, S. flor
Robbia, Giov. della, fin XV-XVIe s., S. flor
Romain, Jules,
1546, A. et P. romain
Romanino, 1485-1566. P. bres
Romano, Cristoforo, fin XVe s. S. rom. et lomb.
Rosselli, Cosimo, 1439-1507. P. flor.
Rossellino. A., 1427-1478. A. et S. flor
Rossellino. B., 1409-1464, A. et S. flor
Rubens, 1577-1640. P. flam.
Rustici, 1474-1554. S. flor
Salaino, And.,
1515. P. lomb
Sangallo, A. del, 1455-1534. A. flor.
Sangallo, Giulano da. 1445-1516. A. et S. flor
Sanmicheli, M., 1484-1559. A. veron
Sansovino, Andrea, 1460-1529, A. et S. flor
Sansovino, Jacopo, 1477-1570. A. et S. flor. ven.
Sarto, Andrea del. 1486-1531. P. flor
Savoldo,
1548. P. bresc
Scamozzi, 1552-1616. A. rom.
Serlio, 1475-1552. A. rom
Sesto, Cesare da.
1523. P. lomb
Settignano, Desiderio da, 1428-1464. S. flor.
Signorelli, Luca, 1441-1523. P. omb
Sluter. Claus,
1405. S. bourguig
Sodoma, 1477-1549. P. lomb. sien
Solari, Cristoforo, 1re moit. XVIe s., A et S. lomb
Solario, And.,
1515. P. lomb
Squarcione, 1394-1474. P. padouan
Starnina, Gherardo,
1408. P. tosc
Tiepolo, 1693-1770. P. ven
Tintoretto, 1512-1594. P. ven
Titien, 1477-1576. P. ven.
Tura, Cosimo,
1498, P. ferr
Turino, Giov. di.
1454. S. sien
Uccello, Paolo, 1397-1475. P. flor
Vaga, Perin del. 1499-1547. P. rom.
Vanni, P. sienn. 1320-1414
Vanvitelli, 1700-1773. A. nap
Vecchietta, 1412-1480. S. sien
Velasquez, 1599-1660. P. esp
Veronèse P., 1528-1588. P. ven
Verrochio, Andrea. 1435-1488. P. et S. flor.
Vignole, 1507-1573. A. rom
Vinci. Leonardo da. 1452-1519. P. et S. flor.
Vite, Timot della, 1467-1523. P. ferr
Vitoni. Ventura. fin XVe-XVIe s., A. tosc
Vivarini, Ant. Bart. et Luigi, XVe s., P. ven
Werwe, Claus. de.
1439, S. bourguig
Weyden, Roger van der. 1399-1464. P. flam
Zenale, 1436-1526, P. lomb
Zevio, fin XIVe s., P. veron
Zola. Giuseppe,
1743. P. bresc
Zuccaro, 1529-1566. P. flor
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION
LE MONDE ANTIQUE
PAESTUM. ses temples
- NAPLES, le paysage, les musées
- POMPEI, la ville antique, les moeurs, l'éducation classique
- NAPLES, les objets mobiliers
ROME.
- Les ruines, le Palatin, le Forum, le Colisée, la Via Appia
- Les Musées
- FLORENCE
- PREMIERE REMARQUE
- SECONDE REMARQUE
- ROME. La décadence. l'art romain, l'administration
LE MONDE MODERNE
CONSIDERATIONS PRELIMINAIRES
L'ART CHRETIEN. - Le Colisée, les Catacombes
les premières églises
la décoration
les mosaïques
le musée de Saint-Jean de Latran
les reliques
RAVENNE ET L'INFLUENCE DE L'ORIENT
- L'architecture ravennate
Les mosaïques
la décoration sculptée
la diffusion du style byzantin
ASSISE
- Saint François d'Assise, son église
les fresques, le naturalisme
l'allégorie chrétienne
LA TOSCANE AU MOYEN AGE
FLORENCE
importance de la civilisation florentine exagérée
L'ARCHITECTURE ROMANE. - Le style toscan. S. Miniato, le Baptistère, cathédrale de Fiesole
PISE. Cathédrale, Baptistère, Tour penchée
LUCQUES
L'ARCHITECTURE GOTHIQUE ET L'INFLUENCE FRANCAISE. - L'origine du gothique italien
sa médiocrité
la cathédrale de Florence
le Campanile, Sta Croce, Sta Maria Novella
Double conséquence des erreurs commises
SCULPTURE GOTHIQUE. - Médiocrité de la sculpture romane
la sculpture gothique; l'ECOLE DE PISE. Nicolas et Giovanni Pisano
l'ECOLE DE FLORENCE. Andrea Pisano, Giotto, Orcagna
la place que l'école tient dans l'art contemporain
PEINTURE. - Giotto. Caractères essentiels de la peinture italienne. Sta Croce
- PISE; Le triomphe de la mort
- FLORENCE; la chapelle des Espagnols
Fra Angelico
L'art et l'église
LA TOSCANE AUX XVe ET XVIe SIECLES
BREVE DISSERTATION SUR LE MOT RENAISSANCE
LA SCULPTURE AU XVe SIECLE. - Ghiberti
Donatello
J della Quercia, Luca della Robbia
- La seconde moitié du siècle: D. da Settignano. A; della Robbia. les Rosselino, B. da Majano. Mino da Fiesole, les Pollajuoli. A. Verrochio
- La place de l'école florentine dans l'ensemble de l'art contemporain; l'école bourguignonne
l'ornement gothique et l'ornement renaissance
- Notice sur le tombeau au XVe siècle.
La polychromie
LUCQUES et Matteo Civitali
LA TRANSITION. - A. Sansovino: Rustici; l'influence antique
LE XVIe SIECLE. - Michel-Ange
Ses élèves
B. Cellini; Jean Boulogne
LE PROGRES
LA PEINTURE XVe SIECLE
- Protestation générale contre l'éclairage des fresques italiennes
Masaccio et le nu
les van Eyck
P. Uccello: A. del Castagno: Lorenzo Monaco: Fra Filippo Lippi, ses oeuvres
Benozzo Gozzoli
les Pollajuoli; A. Baldovinetti; Pesellino; A. del Verrochio
S. Botticelli; ses oeuvres et l'engouement
D. Ghirlandajo; Lor. di Credi; P. di Cosimo
Piero della Francesca, ses oeuvres à Florence et à Arezzo
l'art et la tradition religieuse
le type féminin
LE XVIe SIECLE. - Michel-Ange, la Ste-Famille des Offices.
- Léonard de Vinci; son oeuvre florentine
- Raphaël: les Offices et le Pitti: deux parts dans son oeuvre
son entourage et les toiles contestées; Ghirlandajo; Bronzino; Seb. del Piombo, Bacchiaca
Fra Bartolommeo, And. del Sarto; le Pontormo; Bronzino; Mar. Albertinelli; les Zuccaro
NOTE SUR LES SALLES TOSCANES AUX OFFICES
Les oeuvres d'autres écoles italiennes et étrangères
L'ARCHITECTURE DE LA RENAISSANCE (Florence). - Causes du succès de la Renaissance en Italie
les ruines; Vitruve. - LES MAITRES: Brunellesco, Michelozzo, L.-B. Alberti, Bramante, Vinci, Raphaël, Fra Giocondo, Michel-Ange. Vignole, Palladio, Bernin
l'ornement
la construction, les matériaux, le placage; le trucage
LES MONUMENTS
- LES EGLISES. - S. Andrea de Mantoue. critique
de la coupole, centre de l'architecture religieuse; ses inconvénients: l'erreur de la Renaissance
S.-Laurent; décoration, le sentiment religieux
la chapelle des Pazzi
la chapelle des Médicis à S.-Laurent
- LES PALAIS: Strozzi, Riccardi, Pitti; leur hauteur; ils sont des forteresses
le palais Rucellaï et l'oeuvre d'Alberti; les ailerons
les palais de la haute Renaissance
LES SERIES SECONDAIRES: L'ART ETRUSQUE
SIENNE
LA VILLE
Trois siècles d'art; la cathédrale; ses richesses; son pavé; ses chapelles; la Libreria; fresques de Pinturicchio; les Trois Grâces
la peinture, Duccio, S. di Martino, Le XIVe siècle
faiblesse du XVe siècle; les étrangers: Sodoma
Beccafumi, Pacchia; la sculpture; T. di Camaino, J. della Quercia, Federighi, G. di Turino, Vecchietta, F. di Giorgio, Cozzarelli
la maison de sainte Catherine
SAN GIMIGNANO. - Le Moyen Age. Gozzoli
ORVIETO. - Sa cathédrale et Luca Signorelli
ROME ET LA RENAISSANCE
La ville moderne
SCULPTURE. - Sta Maria del Popolo
S. Pietro in Vincoli; le tombeau de Jules II, par Michel-Ange
le Christ de la Minerve
S. Pierre; la Pieta de Michel-Ange
les tombeaux baroques; Bernin
l'école baroque
PEINTURE. - Le XVe siècle: Masaccio; les Florentins, Ombriens, etc.
- Le XVIe siècle. - MICHEL-ANGE à la chapelle Sixtine
comparaison avec la Chapelle des Espagnols
RAPHAEL: les Chambres: l'Incendie du bourg
la Chambre de la Signature et celle d'Héliodore; Raphaël coloriste
la Chambre de Constantin; les Loges: la décoration pompéienne
le MUSEE DU VATICAN: Raphaël, Vinci, Poussin, Dominiquin, Melozzo da Forli, Titien
les Sybilles à Sta Maria della Pace; la chapelle Chigi: la Farnésine
au Vatican, les appartements Borgia
la Galerie du Capitole: les collections privées et l'"amateur d'art"
les galeries Borghèse, Sciarra, Corsini, Rospigliosi, Barberini, Doria
LES JARDINS DE LA RENAISSANCE. - Description en grisaille du jardin de la villa Médicis
L'ARCHITECTURE DE LA RENAISSANCE. - BRAMANTE, S. Pierre, ses successeurs
La Chancellerie, S. Pierre in Montorio, le palais Giraud, Sta Maria della Pace, le Vatican
RAPHAEL; la Farnésine, S. Egidio degli Orefici, la villa Madame
BALTHASAR PERUZZI, le palais Massimi. - MICHEL-ANGE, le palais Farnèse, la porte Pia, S.-Pierre
La proportion des vides et des pleins
LA DECORATION, S.-Marie-des-Grâces de Milan: la Chancellerie; la décoration appliquée
Les toits plats
La course aux chefs-d'oeuvre
L'ECOLE BAROQUE. - Vignole, le Traité des cinq ordres et l'église du Gesu; Serlio, Palladio
les architectes du XVIIe siècle: Bernin, Fontana, Borromini; XVIIIe siècle. Juvara, Vanvitelli
L'influence de l'école baroque; l'école des Beaux-Arts à Paris
la critique allemande
VILLES ISOLEES
NAPLES. - Le musée de peintures, les églises, Sta Chiara
PEROUSE. - La peinture, Pérugin. - La sculpture, Agostino di Duccio
RIMINI. - Monuments romains: peintures: temple de Sigismond Malatesta
BOLOGNE. - S. Petronio: S. Stefano; le palais Pepoli: les palais Renaissance. - La sculpture: Jacopo della Quercia, Niccolo dell'Arca. Lombardi. - La peinture: Francia, L.
Costa, G. Reni, Dominiquin, Carrache, Albane, Guerchin, Caravage, la Sainte Cécile de Raphaël. - S. Michele in Bosco: les tours penchées
FERRARE. - Cosimo Tura, Franc. Cossa, fresques du palais Schifanoja; cathédrale, sculptures romanes, palais Renaissance, musées. Giuseppe et Emile Zola
PADOUE. - Giotto à l'Arena; Mantegna aux Eremitani; Gattamelatta. statue équestre par Donatello: S. Antoine de Padoue, son église, fresques du XIVe siècle; Titien,
Romanino, Squarcione, Ste-Justine, Paul Véronèse, Goethe et Stendhal
VENISE. - Torcello
S.-Marc: les palais gothiques, la Renaissance architecturale
- Sculpture
- Peinture, les différentes époques, les maîtres
VICENCE. - Palladio et Montagna
VERONE. - Jardin Giusti; l'antiquité, le moyen âge, les tombeaux des Scaliger; la Renaissance, le palais du Conseil, les palais et portes de San-Micheli; les tableaux, le
Musée
MANTOUE. - L.-B. Alberti; Mantegna; Jules Romain; les antiques
MODENE. - Le dôme: groupe d'argile; le musée, S. Agostino
PARME. - Les sculptures du Baptistère; les coupoles de Corrège; les Corrège du Musée et de S. Paolo, l'Hercule ivre
CREMONE. - Le Dôme; sculptures lombardes; les peintres de Crémone; les palais
BRESCIA. - Les monuments; la Victoire antique; l'école de peinture, Savoldo, Moretto, Morone
BERGAME. - La ville haute; les églises; la chapelle Colleoni; l'académie Carrara, les tableaux de Morelli
MILAN. - L'architecture Moyen Age et Renaissance; le dôme. Bramante. La sculpture lombarde. L'école lombarde de peinture. L. de Vinci, son école; les musées
PAVIE. - La Chartreuse de Pavie, S. Michele, S. Agostino, le Musée
MEMENTO BIBLIOGRAPHIQUE
INDEX ALPHABETIQUE DES NOMS D'ARTISTES
TABLE DES MATIERES

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