Elwood REID

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Elwood REID
LA SECONDE VIE
DE D.B. COOPER
Traduit par Freddy Michalsky
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Elwood REID
« Fitch est un loser de première.
Après le Vietnam il pensait qu’il lui suffirait de se baisser « comme qui
ramasse un penny » pour accomplir de grandes choses, mais pour les gens de
son espèce, le rêve américain se résume à « un gros sandwich à la merde
rempli de promesses vides ».
Entre les petits boulots minables, une femme qui le largue et une
philosophie qui se résume à « rien à foutre ! », il se retrouve un jour sans
aucune raison de vivre. Il renaîtra sous la forme de D.B. Cooper, sans argent
ni avenir mais capable de détourner un avion de ligne et de s’emparer de
deux cent mille dollars avant de sauter en parachute et de se réfugier au
Mexique.
Franck Marshall, lui, est un agent du FBI, un peu déprimé de
devoir partir à la retraite. Le genre de gars qui voudrait en profiter pour aller
à la pêche plus souvent si sa femme n’avait pour lui des idées de reconversion
professionnelle et des rêves de maison au bord du désert dans des
lotissements avec d’autres vieux. Alors il picole et ressasse un peu ses vieilles
affaires non élucidées, de celles qui trottent dans la tête toute une carrière
alors même que plus personne ne s’y intéresse...
De ces deux destins aussi dissemblables que possible, Elwood Reid
tire une histoire remarquablement construite, tout en flash-back, noire et
drôle.
C’est aussi un livre hommage à la littérature de genre, romans
noirs et romans de la beat génération, avec en filigrane, l’espoir d’un certain
ordre dans le chaos du monde... »
Michel Edo, librairie LUCIOLES
Du même auteur :
- MIDNIGHT SUN
- CE QUE SAVENT LES SAUMONS
Albin Michel et Livre de Poche.
LE LIVRE DE JONAS
Traduit par Hélène Fournier
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Dan CHAON
« Remarquable récit à trois voix,
« Le livre de Jonas » est une histoire qui épouse la forme des itinéraires
tortueux des trois principaux personnages : deux frères qui ne se connaissent
pas et leur mère, décédée, qui hante leurs souvenirs.
Trois voies pour un livre qui adopte tour à tour le temps passé et présent, les
images de l’enfance et les chroniques d’un quotidien difficile pour exprimer
les déchirures profondes. Celles dont on hérite, celles aussi que l’on transmet.
Après le décès de sa mère, Jonas, jeune homme timide et réservé,
au visage balafré, quitte la région et se met à le recherche de son frère aîné
qu’il n’a jamais connu. Jonas est en attente perpétuelle. Il ne sait pas de quoi.
Troy, de son côté, a grandi au sein d’une famille adoptive mais le
brouillard affectif qui l’entoure depuis son enfance l’empêche de construire
une vie équilibrée. Il ne sait pas comment s’y prendre.
Tous deux sont unis par les sentiments de culpabilité et de
solitude qui rongent leur mère, une mère qui est dans l’incapacité d’aimer.
Une mère qui n’assume pas d’avoir abandonné un fils et n’assume pas non
plus d’avoir gardé l’autre.
Le « Jonas » de Dan Chaon évoque, à travers sa relecture du
mythe, le repentir, la deuxième chance qui permet de reconstruire une vie sur
les souffrances passées. »
Renaud Junillon, librairie LUCIOLES
Du même auteur :
- PARMI LES DISPARUS nouvelles,
Albin Michel et Livre de Poche.
LA CHORALE DES MAITRES
BOUCHERS
Traduit par Isabelle Reinharez
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Louise ERDRICH
« Au sommet de son art,
Louise Erdrich nous conte ici dans une langue puissante et émouvante le
destin d’un émigré allemand, Fidelis, au sortir de la guerre de 14.
Après ce qu'il a vécu, il décide que pour vivre et aimer, il lui faut
partir. Sa destination sera l'Amérique en compagnie de sa femme et de l'enfant
qu'elle portait au moment du mariage. Pour tout bagage, une valise
renfermant ses couteaux de bouchers et ses saucisses. Son histoire finira par
croiser celle d’un autre couple, deux jeunes artistes de cirque au parcours
chaotique, dans un village où les uns et les autres installent leur vie,
transportant leur culture ou renouant les liens anciens avec les amis ou les
familles.
Louise Erdrich donne à chacun des personnages une densité
particulière, qui fait que très vite le lecteur s'intègre dans cette communauté.
Au fil des pages il devient partie prenante du groupe, ressent de l'amitié ou de
l'agacement, voire de l'amusement pour l'un ou l'autre des personnages. Par
l'écriture l'auteur donne à chacun de ses personnages (y compris les chiens ! )
une vraie force de vie .
Une bouleversante histoire d’amour, de souffrance et de mort
d’une famille confrontée au tumulte et à la folie du monde.
Ce roman a obtenu le Prix LUCIOLES 2006. »
Jacqueline Doulcet, Lectrice
Du même auteur :
- L’EPOUSE ANTILOPE
- RAPPORT SUR LES MIRACLES A LITTLE
NO HORSE
- THE PAINTED DRUM, parution 2007
Albin Michel.
LACHONS LES CHIENS
Traduit par Michel Lederer
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Brady UDALL
« Vers la fin des années soixante,
je m’étais promis de lire tout Brady Udall à ma table de la Friterie-bar Brunetti ; à
cette époque j’étais comme une petite boîte vide qu’il me fallait remplir de Miller, de
Céline, de Calaferte, de Gombrowicz, cela je le sentais bien, de poésie et de révolte
aussi, pour soulever le couvercle et exister. Je grillais nerveusement clope sur clope
en attendant les bouquins de ce foutu Américain grâce à qui je me suis mis à aimer
l’Amérique, de l’Utah à l’Arizona, de l’Alaska à l’Idaho, celle de Carver aussi ; pas
celle du peuple fier de lui et dominateur, des braves à trois poils incessants va-t-enguerre, non, celle des paumés à qui il manque une main pour appuyer sur la gâchette,
du genre à vous déclarer tout de go « J’ai beau être totalement inculte et âgé
seulement de vingt-neuf ans, je m’y connais un peu en beauté, et moi, j’y crois ».
Dans cette Amérique-là on mène les vaches, on les vaccine, les marque,
les décorne, on charrie leur merde —bref, on est vacher, mais on estime, à tant se
crever le cul pour devenir un type bien, avoir gagné le droit de s’appeler cow-boy
quand même ; alors on rêve d’avenir, le soir dans son lit, en serrant dans ses bras un
vautour insomniaque pour l’aider à s’endormir. D’autres fois on se bagarre sans trop
savoir pourquoi, on boit jusqu’à ce que le cœur pique une crise, que le foie se suicide
et que les autres organes jettent l’éponge. Mais on n’est jamais désespéré, non !,
l’humour toujours vibre d’une ligne l’autre qui rend cette tranche d’humanité
étincelante de tendresse et de beauté.
Mais à la fin des années soixante, je dois bien vous le dire, ce grand
escogriffe de génie n’était même pas né. Il m’a fallu attendre quelque trente ans pour
qu’Udall se mette enfin sur la tête une espèce de laitue pourrie trouvée dans une
poubelle et qu’ainsi il me fasse pleurer d’émotion pour de bon. Je ne peux pas vous
avouer le nombre de clopes roulées jusqu’à ce jour de juillet 98 où j’ai pu enfin
dévorer « Lâchons les chiens » dans l’époustouflante traduction de mon ami Michel
Lederer, un authentique poète et de première bourre lui aussi.
Alors vous qui êtes vernis d’avoir les bouquins de Brady, comme ça,
illico sous le nez et sans bouger d’une fesse, cessez de fumer si ça vous chante ainsi
que va la mode en ce moment, mais surtout n’attendez pas trente ans pour mettre
Udall dans votre petite boîte, d’entrain allez-y et tout de suite ; vous verrez : vous
n’en reviendrez pas. »
Pierre AUTIN-GRENIER, Ecrivain
Du même auteur :
- LE DESTIN MIRACULEUX D’EDGAR MINT
- LE POLYGAME SOLITAIRE, parution 2007
Albin Michel et 10/18.
A PROPOS DE GRACE
Traduit par Judith Roze
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Anthony DOERR
« Certains des rêves de David Winckler
sont quelque peu déstabilisants. Ceux dont il se souvient au réveil avec la plus grande acuité
ont la fâcheuse tendance à se réaliser ensuite immanquablement, comme emprunts d’une
mystérieuse fatalité. Ainsi un vieux monsieur se fera-t-il écraser sous les yeux du jeune David
comme celui-ci l’avait auparavant rêvé, où bien, de la même manière, rencontrera-t-il sa
femme Sandy au supermarché conséquemment à l’aperçu onirique précis qu’il en avait eu
quelques temps auparavant.
Difficile de vivre avec une faculté pareille, aussi David s’en accommodera-t-il
avec discrétion jusqu’à cette nuit maudite et ce rêve obsessionnel dans lequel il se voit dans
l’impossibilité de sauver sa fille Grace, alors bébé, lors d’une inondation causée par des pluies
torrentielles.
Que faire alors pour que cette prémonition macabre ne se réalise pas ? Est-il
possible de faire la nique à son destin ? « A propos de Grace » est l’histoire magnifique de cet
homme qui s’apprête à prendre une décision d’un courage inouï qui va bouleverser sa vie. »
François Reynaud, librairie LUCIOLES
LE NOM DES COQUILLAGES
Traduit par Judith Roze
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« En 2002 la parution aux Etats-Unis
du recueil de nouvelles " Le nom des coquillages" fait autant sensation que la publication de
"Parmi les disparus" de Dan Chaon l'année précédente. On a, en effet, peine à croire, à la
lecture, que leur auteur a moins de 30 ans !
La puissance d'évocation, l'originalité et la maîtrise stylistique de ces huit
nouvelles est sidérante : la nature, omniprésente, à la fois mystérieuse et inquiétante, y est
beaucoup plus qu'un cadre, presque un personnage qui imprègne des personnages fragiles dont
on n'oubliera pas les paysages intérieurs.
Comme le dit si bien Rick Bass, qui montre admirablement lui aussi les liens à
la fois forts et ténus qui unissent l'homme et l'univers "Anthony Doerr est un merveilleux
écrivain, ses nouvelles, toutes en profondeur, nous font retrouver des endroits oubliés et
découvrir de nouvelles contrées. Elles ne se contentent pas de témoigner de la beauté. Elles
aident à la créer. »
Michel Bazin, librairie LUCIOLES
COMME UN FRERE
Traduit par Marie-Claire PASQUIER
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David TREUER
Christopher COAKE
« Mi n n é a p o lis . L a v ill e s ’ a g ra n d it
vers le haut et les meilleurs ouvriers pour la construction des buildings sont ces Indiens qui
ont quitté leurs réserves pour la ville. Cette population est minée par l’alcoolisme et la
pauvreté. Simon est l’un d’eux, du moins l’était avant de purger dix ans pour le meurtre de
son frère. A sa sortie il se retrouve tiraillé entre fierté et culpabilité, à la recherche d’une
improbable rédemption. L’écriture est toujours sur le fil, à la fois concise et descriptive,
poétique et empreinte de réalisme.
Avec ce livre dur et sensible Treuer continue le travail entamé dans son
précédent livre « little » sur les lourds secrets qui brisent les familles et la difficile
recherche d’identité de ces Indiens apatrides sur leur propre terre ».
Michel Edo, libraire LUCIOLES
Du même auteur :
- LITTLE, Albin Michel et 10/18.
- THE TRANSLATION OF Dr APELLES, parution 2007
UN SENTIMENT D’ABANDON
Traduit par Michel Lederer
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« Il vaudrait mieux ne jamais se retrouver
dans la peau d’un des personnages de Christopher Coake. La vie serait agréable,
dépourvue de douleur, de violence, et, en définitive… de vie.
Or voilà, nous sommes tous - ou serons tous - un jour ou l’autre, de ceux que
cet écrivain de l’Indiana traque de son trait de plume implacable.
« Nous avons tous des ennuis » annonce euphémiquement le titre du premier
texte du recueil dans lequel deux jeunes gens, après l’amour, se narrent chacun un
souvenir douloureux. Inutile de vous dire que ces deux récits sont d’un pathétique achevé
qui donne au livre sa tonalité. Coake excelle dans le dénudement maladroit des âmes face
aux émotions qui les affectent violemment.
Un homme apprend qu’il ne lui reste que très peu de temps à vivre et entend décider, avec
la complicité de sa femme des « modalités » de son départ ; un autre attend dans l’angoisse
d’une nuit le réveil de l’enfant dont il est le parrain pour lui apprendre que ses parents
viennent de trouver la mort dans un accident de voiture ; une femme trop souvent délaissée
par son mari alpiniste se prend, en dépit de l’amour qu’elle lui porte, à souhaiter sa mort
pour, enfin, ne plus jamais avoir à vivre dans l’attente de celle-ci, etc.
Avec une économie de moyens remarquable, Coake explore la capacité d’hommes et de
femmes en situations humaines extrêmes à affronter les événements, et rend avec une
pudeur infinie le balancement sans fin dont ils font preuve entre courage et lâcheté tout au
long de l’épreuve. »
François Reynaud, libraire LUCIOLES

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